Hocini Nour El Houda PDF
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MEMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de MASTER
Présenté par :
Directeur de mémoire :
DEVANT LE JURY
Promotion : JUIN-2018
Remerciements
Remerciements
Je tien à remercier les membres de jury pour leur présence parmi nous et d’avoir
accepté de juger ce travail.
Je remercie mes chers « parents » pour leur soutien moral et financier, le courage qui
m’a donné pour surmonter toutes les difficultés durant mes années d’études et de
m’avoir aidé à élaborer ce modeste projet.
J’adresse aussi mes remerciements à ceux qui m’ont encouragé et participé de prés ou
de loin à la réalisation de ce travail.
Dédicace
DEDICACE
À mes chères sœurs IMENE, LINA, ISRAA, avec tous mes vœux de les voir réussir
dans leurs vies.
À mon fiancé ALI, que dieu vous préserve et vous procure bonheur et santé.
À mes ami(e)s, à qui je souhaite le succès en les remerciant pour l’amitié qui nous a
toujours unis.
Remerciement
Dédicace
Table des matières i
Liste des figures iii
Liste des tableaux iv
Nomenclature v
Introduction générale 1
Partie 1 : Etude théorique
Chapitre I: Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Introduction 3
I.1 Définition 4
I.2 Origine de GPL 4
I.3 Propriétés et caractéristiques des GPL 5
I.3.1 Propriétés physiques 5
I.3.2 Propriétés chimiques 8
I.4 Les différentes utilisations du GPL 9
I.5 Stockage du GPL 16
I.6 Transport des GPL 17
I.7 Avantages et inconvénients techniques des GPL 19
I.7.1 Avantages 19
I.7.2 Inconvénients 21
I.8 Risques et sécurités des GPL 21
I.9 Situation nationale des GPL 22
I.9.1 Production des GPL issus des champs 23
I.9.2 Demande nationale des GPL 24
I.9.3 Consommation de GPL 24
I.9.4 Exportations algériennes de GPL 25
I.10 Le GPL au monde 25
Conclusion 27
Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Introduction 28
II.1 Description de l’unité GPL-2 28
II.1.1 Capacité de l’unité GPL-2 30
II.1.2 Principe de fonctionnement de l’unité GPL-2 33
II.2 Procédé de production du GPL au niveau de l’unité GPL-2 34
II.2.1 Section manifold 34
II.2.2 Section boosting 36
II.2.3 Section déshydratation 37
II.2.4 Section de refroidissement et détente 38
II.2.5 Section de fractionnement 40
II.2.6 Section d’huile chaude 42
II.2.7 Section de dépropaniseur 43
II.2.8 Section de stockage et pomperie 44
II.2.9 Section utilité 45
II.2.10 Réseau torche 46
II.2.11 Salle de contrôle 46
II.2.12 Laboratoire d’analyses 46
II.3 Système de sécurité de l’unité GPL-2 47
Page i
Partie 2 : Etude numérique
Chapitre III : Problématique
III.1 Les problèmes de transport de GPL 50
III.1.1 Les problèmes externes 50
III.1.2 Les problèmes internes 50
III.2 Les statistiques de manque à produire en condensat 52
III.3 Mise en chauffage de l’unité 53
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
IV.1 Bilan énergétique de l’installation 56
IV.2 Caractéristiques de GPL à vaporiser 57
IV.2.1 Calcul de point de bulle (tb) et de point de rosé (tr) 58
IV.2.2 Calcul de la capacité calorifique spécifique (Cp) 60
IV.3 Calcul d’énergie nécessaire pour la vaporisation 64
IV.3.1 Calcul d’énergie reçue par le GPL (Qr) 64
IV.3.2 L’énergie cédée par l’huile (Qc) 65
IV.4 Calcul d’échangeur à faisceau et calandre 66
IV.4.1 Estimation de la surface A’ 66
IV.4.2 Choix de diamètres d et D des deux tubes concentriques 68
IV.4.3 Détermination de nombre des tubes N’t 69
IV.4.4 Détermination de Us de l’appareil 69
IV.4.5 Choix des fluides à l’intérieure du faisceau et dans la calandre 69
IV.4.6 Température calorique Tc 69
IV.4.7 Calcul de coefficient de transfert propre Up 71
IV.4.8 Calcul de nombre de chicanes 77
IV.4.9 Calcul de Température de tube Tt 77
IV.4.10 Calcul de la résistance d’encrassement Rs 77
IV.4.11 Les pertes de charges (∆p) 78
IV.5 Propriétés et paramètres de l’évaporateur 80
Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
V.1 Généralités sur la simulation 81
V.1.1 Définition de la simulation 81
V.1.2 Modèle mathématique 81
V.1.3 Utilisation du simulateur 82
V.2 Aperçu sur le mode de fonctionnement de HYSYS 82
V.2.1 Les composants du gaz 83
V.2.2 Les paramètres d’huile 84
V.2.3 Choix du modèle thermodynamique 84
V.2.4 Les paramètres de l’évaporateur 87
V.3 La simulation de l’évaporateur 89
V.4 Les résultats obtenus par HYSYS 90
V.4.1 Le GPL 90
V.4.2 L’huile TORADA TC 32 90
V.5 Comparaison des résultats 91
Conclusion 91
Conclusion générale 92
Références bibliographiques 93
Annexe : Tableaux et graphes de calcul 95
Page ii
Liste des figures
Figure I.1 Origine du GPL 05
Figure I.2 Principales transformations du propane 10
Figure I.3 Principales transformations du butane 11
Figure I.4 Utilisation du GPL dans la cuisiner 11
Figure I.5 Utilisation du GPL dans le chauffage 12
Figure I.6 Les utilisations industrielles du GPL 13
Figure I.7 Utilisation du GPL comme carburant 14
Figure I.8 Le GPL dans le loisir 15
Figure I.9 Le GPL dans le secteur agricole 16
Figure I.10 Transport de GPL par canalisations 17
Figure I.11 Transport du GPL par wagon- citernes 18
Figure I.12 Transport du GPL par bateaux 18
Figure I.13 Transport du GPL par camions-citernes 19
Figure I.14 : offre prévisionnelle nationale en GPL 23
Figure I.15 La demande nationale en GPL 24
Figure I.16 Répartition de la demande en GPL 24
Figure I.17 Consommation des GPL par secteur 26
Figure II.1 : Schéma synoptique de l’unité GPL-2 29
Figure II.2 : Schéma de process simplifié de l’unité GPL-2 30
Figure II.3 : organigramme du process 33
Figure II.4 : Section manifold 35
Figure II.5: Section boosting 37
Figure II.6 : Section déshydratation 38
Figure II.7 : Section de refroidissement et détente 39
Figure II.8 : Section de fractionnement 42
Figure II.9 : Section d’huile chaude 43
Figure II.10 : Section de dépropanisation 44
Figure II.11 : Section de stockage 45
Figure III.1 : Capacité de production de l’unité de récupération de GPL/condensat 51
dans le cas normal
Figure III.2: Capacité de production de l’unité de récupération de GPL/condensat 51
dans le cas d’arrêt d’expédition du GPL
Figure IV.1 : Schéma de l’unité de vaporisation (HYSYS-Photo écran-) 55
Figure IV.2 : Circuit d’huile chaude (énergie fournie, données design). 56
Figure IV.3 : Perte d’énergie au niveau du refroidisseur E-231. 57
Figure IV.4 : La méthode de détermination de tr par itérations successives. 58
Figure IV.5 : Echangeur à Contre - courant pur. 66
Figure IV.6 : Le pas carré, et le pas triangulaire. 69
Figure IV.7 : Les résistances d’encrassement. 71
Figure IV.8 : Les chicanes. 76
Figure V.1 : Fenêtre de simulation de base (HYSYS-Photo écran-) 83
Figure V.2 : Introduire les composants de GPL (HYSYS-Photo écran-) 83
Figure V.3 : Introduire les paramètres d’huile (HYSYS-Photo écran-) 84
Figure V.4 : Introduire le modèle thermodynamique (HYSYS-Photo écran-) 85
Figure V.5 : Introduire les paramètres de GPL (HYSYS-Photo écran-) 86
Figure V.6 : Introduire la composition de GPL (HYSYS-Photo écran-) 87
Figure V.7 : Introduire les ∆P de l’évaporateur (HYSYS-Photo écran-) 88
Figure V.8: Introduire les paramètres dimensionnels de l’évaporateur (HYSYS-Photo 88
écran-)
Page iii
Figure V.9 : La simulation par un débit d’huile de 152,6 T/H (HYSYS-Photo écran-) 89
Page iv
Nomenclature
Nomenclature
Capacité calorifique
Cp kcal/kg°C
spécifique
Capacité calorifique
CpL kcal/kg°C
spécifique liquide
Capacité calorifique
Cpg kcal/kg°C
spécifique vapeur
Capacité calorifique
Cp° kcal/kg°C
spécifique standard
R Constante des gaz parfait Joule/mol k
Coefficient de transfert sale
Us’ kcal/h.m².°C
estimé
Ki Coefficient d’équilibre -
Coefficient de transfert sale
Us kcal/h.m².°C
réel
Coefficient dépondant de la
K -
densité du produit
Coefficient de transfert
Up kcal/h m2 ℃
propre
hio Coefficient de film interne kcal/h m2 ℃
ho Coefficient de film externe kcal/h m2 ℃
f Coefficient de friction -
λ Conductivité thermique kcal/h.m.°C
F1 Débit massique du GPL kg/h
F2 Débit massique d’huile kg/h
Différence de température
∆TLM °C
moyenne logarithmique
de Diamètre extérieure m
di Diamètre intérieur m
Dc Diamètre de la calandre m
Deq Diameter equivalent m
B Distance entre deux chicanes m
Densité du fluide à la
dt4 température t par rapport à la -
densité de l’eau à 4°C
Qr Energie reçue par GPL M kcal/h
Energie reçue de t1à tb (sans
Q1 kcal/h
changement d’état)
Energie reçue de tb à t2=tr
Q2 kcal/h
(avec changement d’état)
Qc Energie cédée par l’huile M kcal/h
He Enthalpie d’entrée kcal/kg
Hs Enthalpie de sortie kcal/kg
e Epaisseur m
Yi Fractions molaires (phase %
Page v
Nomenclature
vapeur) de chaque
constituant
Fractions molaires (phase
liquide) de chaque
Xi %
constituant
ω Facteur acentrique -
Facteurs donnés pour chaque
A, B, C, D et E -
constituant
Fc Facteur de correction -
L Longueur de l’échangeur m
Masse molaire de chaque
Mi kg/kmol
constituant
Masse volumique moyenne
ρ du liquide ou du gaz à la kg/m3
température calorique
Nombre de passe coté
nc -
calandre
nt Nombre de passe coté tube -
N′t Nombre des tubes estimé -
Nt Nombre des tubes réel -
Re Nombre de Reynolds -
Pr Nombre de Prandtl -
Nu Nombre de Nusselt -
Nombre de carbon de
Nc -
constituant
Nch Nombre de chicanes -
P Pression bars
Pr Pression réduite -
Pression critique de chaque
Pci bars
composant
Pcm Pression critique du mélange bars
P Pas triangulaire m
∆p Pertes de charges kg/cm²
Pertes de charge à
∆Pt kg/cm²
l’intérieure des tubes
Pertes de charge à l’extérieur
∆Pc kg/cm²
des tubes
Q Quantité d’énergie M kcal/h
R Résistance de l’échangeur -
2
R si, Rso Résistances d’encrassement h. m . ℃/kcal
E Rendement de l’échangeur -
A’ Surface estimée m²
Section de passage par
at /ac m2
tube/calandre
T Température °C
tb Température de bulle °C
Température critique de
Tci K
chaque composant
Page vi
Nomenclature
Température critique du
Tcm K
mélange
Température calorique du
tc °C
GPL
Température calorique
Tc °C
d’huile
tr Température de rosée °C
Température de sortie de
T2 °C
l’huile
Température d’entrée de
T1 °C
l’huile
Température d’entrée du
t1 °C
GPL
Température de sortie du
t2 °C
GPL (température de rosée)
Tt Température de tube °C
Tr Température réduite -
Gt / Gc Vitesse massique kg/h m2
µ Viscosité dynamique kg/h m
Viscosité dynamique à la
µt kg/h m
température du tube
Page vii
Introduction générale
Introduction générale
L’une des lois fondamentales de la physique veut que l’énergie ne puisse être ni créée, ni
détruite, mais puisse être convertie d’une forme en une autre. Ce sont en définitive ces formes de
conversion d’énergie qui revêtent une importance cruciale pour l’humanité. Il existe différentes formes
d’énergie : l’énergie chimique par exemple (résultant des diverses façons dont les atomes sont reliés
entre eux sous forme de molécules et qui peut être libérée par des réactions, l’exemple de la
combustion des combustibles dans l’air), les combustibles fossiles sont des substances naturelles qui se
sont formées à la suite d'un processus de fossilisation des tissus d'anciens organismes vivants végétaux
ou animaux. Après des millions d'années, une forte pression, la chaleur et l'absence d'oxygène ont fait
des restes en décomposition des matières qui peuvent subir des processus de combustion (charbon,
pétrole et gaz naturel).
Récemment, vers la fin des années cinquante, on a assisté à l’émergence de nouvelles sources,
comme : l’énergie nucléaire, l’énergie solaire, hydraulique, l’énergie géothermale,…etc, mais ces
énergies restent limitées, et leur utilisation est spécifique aux pays riches et qui possèdent une
technologie très avancée.
Parallèlement au pétrole, l’énergie gazière n’a cessé d’évoluer occupant ainsi une place très
importante dans le marché mondial grâce à ces propriétés énergétiques et écologiques. Hormis le gaz
naturel qui est de loin la première source gazière mondiale, un nouveau produit est apparu vers les
années 70 et présente des avantages aussi considérables que le gaz naturel : c’est le GPL (Gaz de
Pétrole Liquéfié). La récupération des GPL à grande échelle en raffinerie, ne date que des années 30, il
aura fallu attendre les années 70 pour assister à un véritable essor de la récupération des produits sur
champs. Cette dernière s’est renforcée considérablement après la crise pétrolière de 1973. Le GPL est
donc passé d’une situation qui était celle de destruction du produit (torché) à celle de la récupération
puis de la valorisation.
Vu la richesse de l'Algérie en gaz et en pétrole, l'économie nationale se base essentiellement sur
l'industrie des hydrocarbures. Cette industrie nécessite l'implantation de diverses unités de traitement
avec l’installation d’équipements coûteux. Dans ces conditions, les progrès techniques permettant de
réduire ces coûts devraient jouer dans l’avenir un rôle majeur dans le développement du commerce
international des combustibles. L'entraînement d'eau liquide ou d'eau huileuse dans la charge à l'entrée
de ces équipements conduit généralement à des problèmes de corrosion et d’obstruction,
éventuellement d’érosion se répercutant directement sur l’exploitation des installations et provoquant
des manques à produire considérables. Dans le cas d'une unité de GPL, l'impact de l'eau entraînée sur
Page 1
Introduction générale
certains appareils et/ou leurs accessoires est énorme. Citons par exemple, les tamis moléculaires des
déshydrateurs, le turbo-expandeur ou les équipements de la section cryogénique.
Un autre problème important auquel est confronté l’unité de production du GPL est la limitation ou
l’interruption de l’expédition de ce dernier vers HEH à cause de certaines contraintes internes et
externes qui entrainent une interruption de la production du GPL ainsi que du condensat. En vue de
garantir la production de condensat et de gérer la production de GPL, la solution préconisée est la
revaporisation du GPL en vue de sa réinjection. La présente étude à pour thème le dimensionnement
et le calcul d'une nouvelle installation appelée "système de vaporisation du GPL" qui va fonctionner
avec l’excès d’énergie thermique de l’unité comme source pour la vaporisation du GPL.
Dans, le but d’atteindre les objectifs sus-cités, le présent mémoire est organisé, en cinq chapitres
comme suit :
La première partie est consacrée à l’étude technologique qui comporte deux chapitres :
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié.
Chapitre II: Description du procédé de production du GPL.
La deuxième partie c’est une étude numérique qui comporte trois chapitres :
Chapitre I: Problématique.
Chapitre II: Dimensionnement de l’évaporateur.
Chapitre III: Simulation et vérification par HYSYS.
Une conclusion générale est également présentée en fin du document.
Page 2
Introduction
Introduction
Durant la dernière vingtaine d’années, une nouvelle énergie a réussi à se frayer un chemin à côté du
pétrole et du gaz naturel ; il s’agit des gaz de pétrole liquéfiés (GPL). Ce produit représente le lait
nourricier de l’Algérie, il est considéré comme une importante source d’énergie qui contribue à la
satisfaction des besoins énergétiques mondiaux. Grâce à leurs atouts d’énergie propre et transportable
pour l’industrie et l’automobile (GPL/c).
La demande mondiale en GPL était d'environ 239 millions de tonnes en 2008. Le niveau de la
demande nationale de GPL aujourd’hui est de l’ordre 15 millions de tonnes dont 90% de butane, 5%
de propane et 5% de GPL carburant (GPL/c).
Le GPL qui est composé essentiellement du propane et du butane, s’est imposé essentiellement grâce à
ses caractéristiques propres, sa souplesse d’utilisation, vu son pouvoir calorifique important et son
aspect non polluant car il ne contient pas de soufre. Notons aussi que le GPL constitue une charge
pétrochimique intéressante pour la fabrication des polymères. Ce combustible fait actuellement l’objet
de plusieurs utilisations dans de nombreuses applications, le coût raisonnable que présente son
stockage et son transport, sa sécurité d’approvisionnement, son prix compétitif, et d’autres avantages
d’un point de vue écologique. L’atout majeur du propane est la réduction importante considérée
comme l’une des préoccupations prioritaires de l’heure à travers le monde, la destruction de la couche
d’ozone, l’utilisation du propane pourrait réduire à néant les émissions du dioxyde de soufre, 60%
celles du dioxyde de carbone et 50% celles du dioxyde d’azote.
Dès les années 70, l’Algérie par le biais de SONATRACH ne cesse de créer des unités de récupération
de GPL dans tout le territoire national y compris la zone de Hassi-Messaoud, avec pour objectif la
valorisation du brut Algérien en produisant des produits à valeur ajoutée importante et qui ont un
impact direct et indirect sur l’évolution économique et la commercialisation des hydrocarbures de la
société Algérienne.
Page 3
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Donc, le GPL est un gaz riche, il contient du C3 + iC4 + nC4 + traces de (C2 + iC5 + nC5). Ce
mélange est aussi appelé « BUPRO » car il contient de fortes proportions en C3 et C4.
i: étant l’iso X.
n: étant le nombre de carbone.
X: étant le nom du carbonyle [3].
I.2- Origine du GPL:
Les gaz de pétrole liquéfié GPL sont extraits à partir de diverses sources qui peuvent être :
Dans les raffineries de pétrole : Le processus de raffinage du pétrole est complexe et nécessite de
nombreuses étapes :
Page 4
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
-Soit au cours de la distillation du pétrole brut (le butane et le propane constituent entre 2 et 3 % de
l'ensemble des produits obtenus ; ils constituent les coupes les plus légères issues de cette opération)
[4], soit pendant le craquage thermique ou reforming catalytique des produits en vue de produire des
essences.
Au cours des opérations de dégazolinage du gaz naturel qui ont pour but de séparer et de recueillir
les condensats (propane, butane, essences légères etc…). Environ 3% d’un baril standard de pétrole
brut est raffiné en GPL, alors que jusqu’à 40% du baril pourrait être converti en GPL.
Dans les unités de liquéfaction : En moyenne, un champ de gaz naturel fournit près de 90 % de
méthane (CH4) mais aussi 5 % de propane et 5 % d'autres gaz dont le butane.
- À partir de la liquéfaction des gaz associés (champs pétroliers).
-Comme sous produit à partir des unités de liquéfaction du gaz naturel GNL [3].
I.3- Propriétés et caractéristiques des GPL : Les particularités physico-chimiques des GPL
(tension de vapeur, poids spécifique, pouvoir calorifique, point d’ébullition, etc.) dépendent de leur
teneur en divers hydrocarbures. (Voir tableau I.1).
I.3.1-Propriétés physiques :
Le GPL a la particularité de pouvoir être liquéfié à température ambiante, sous une faible pression (3
bars). À pression atmosphérique, il se liquéfie à une température de l'ordre de -30°C [5].
Tension de vapeur :
C’est la pression à laquelle est maintenu un gaz à l’intérieur d’un récipient pour qu’il reste à l’état
liquide.
Le GPL soumis à des températures supérieures aux points d’ébullition du propane et du butane qui ne
peuvent être amenés à l’état liquide que sous pression ou par réfrigération. Le GPL à une tension de
vapeur à 20 °C égale à :
Page 5
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
- Pour le butane = 2 bars ;
-Pour le propane = 8 bars.
À noter que plus la température est élevée plus la pression augmente.
Densité :
À l’état gazeux, le GPL est plus lourd que l’air ; la densité du propane égale à 0.51 et celle du butane
égale à 0.58.
Expansion (Dilatation) :
À l’état liquide, le GPL a un coefficient de dilatation important dont il faut tenir compte lors de son
stockage, car les sphères ne doivent jamais être remplies complètement.
-La dilatation du GPL est d'environ 0.25% par degré Celsius.
Température d’ébullition :
À la pression atmosphérique, la température d’ébullition du butane est de –1°C et celle du propane
est de –40°C.
À toute température inférieure à celle-ci, le butane et le propane sont à l’état liquide.
Pouvoir calorifique :
Le GPL à un pouvoir calorifique élevé.
-Propane 12200 k cal/Nm3.
-Butane 11800 k cal /Nm3.
Le GPL est non corrosif de l’acier mais l’est habituellement pour l’aluminium, le cuivre et ses
alliages.
Le GPL n’a pas de propriétés lubrificatrices et ceci doit être pris en considération lors du
dimensionnement et de conception des équipements pour GPL (compresseurs et pompes).
Inflammable dans des limites relativement faibles.
Etat gazeux à la température ambiante.
Ses caractéristiques physiques confèrent à cette énergie un avantage certain du point de vue du
stockage et du transport.
Le GPL est aussi caractérisé par un indice d’octane recherché (RON) naturellement élevé
atteignant aisément 98. Cette propriété découle en fait directement des valeurs de RON de chacun de
ses constituants. Par ailleurs, son indice d’octane moteur (MON) est lui aussi légèrement plus élevé
que celui des essences classiques [1].
Page 6
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Page 7
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Page 8
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Page 9
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Butane :
L’usage principal du butane est la fabrication d’essences.
L’isobutane est utilisé pour la production d’alkylats et le n-butane est mélangé directement dans le
pool essence pour régler la tension de vapeur, on utilise ainsi le butane pour l’obtention de :
- Butadiène par déshydrogénation du n-butane.
- Anhydride maléique par oxydation.
- L’iso butylène formé lors de la déshydrogénation de l’isobutane, sert de matière première pour la
fabrication de plastique, caoutchouc et aussi pour la fabrication des produits pharmaceutiques et
cosmétiques.
Page 10
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Utilisations domestiques :
Cuisiner
Cuisiner est une des activités indispensables les plus énergivores au monde. Dans les pays
industrialisés, les consommateurs ont la possibilité généralement de choisir une cuisinière ou un four
fonctionnant au butane ou propane (les GPL), au gaz naturel ou à l’électricité. Dans les pays en voie
de développement, la majorité des habitants utilisent des combustibles locaux (par exemple le bois,
les résidus de récolte ou les déjections animales) avec des incidences néfastes pour la santé
(particules – produits chimiques – suies...) comme pour l’environnement (déforestation…).
Page 11
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
La fiabilité et la polyvalence des GPL font qu’ils sont largement utilisés même dans les hôtels et les
restaurants. Les GPL assurent une chaleur immédiate à l’allumage, supprimant la nécessité d’une
période de préchauffage, ils fournissent une première alternative moderne aux combustibles de
cuisson traditionnels. En outre, la combustion des GPL se fait sans émission de fumées noires, ne
laissant ainsi aucune marque sur les ustensiles et facilitant leur lavage.
Chauffage
Maisons (et hôtels) exigent une source d’énergie fiable pour une variété d’applications comprenant le
chauffage central, production d’eau chaude, le chauffage des piscines voire la climatisation, par
exemple, en sus de la cuisson. Les GPL peuvent répondre à tous ces besoins et présentent l’avantage
supplémentaire de garantir particuliers et entreprises des risques de ruptures ou de fluctuations
d’alimentation en énergie.
Page 12
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
- Production des carburants.
- Centrale électrique : combustible pour la génération électrique.
Industrie chimique:
- Chauffage de bacs d’acide.
- Fabrication de produits insecticides.
- Fabrication de caoutchouc synthétique.
- Aérosols.
- Production de gaz inerte.
Matières plastiques :
-Ramollissement avant formage.
-Chauffage d’objets métalliques avant enrobage ; cuisson avant enrobage.
-Travail au chalumeau.
Page 13
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
L’intérêt majeur du GPL carburant réside dans ses très faibles émissions de polluants en comparaison
des carburants les plus courants, essence et gazole. Il permet ainsi de limiter l’impact sur
l’environnement et la santé humaine tout en contribuant aussi à limiter les émissions de gaz à effet de
serre.
En Algérie, le GPLC est adopté sous le nom commercial « SIRGAZ ».
Loisirs
La transportabilité des GPL, les gaz butane et propane, et leurs caractéristiques environnementales en
font un combustible idéal pour les applications de loisirs, à la fois sur terre comme sur l’eau.
Que l’on soit sous une tente, en camping-car ou en caravane, les GPL sont couramment utilisés
comme combustible de cuisson. Sur un terrain de camping ou même dans son jardin, un barbecue
alimenté aux GPL assure une température constante tout en limitant les émissions de CO2.
Page 14
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
De plus, les GPL limitent les émissions nocives de polluants locaux (pas de suie – pas de particules,
par exemple), ils sont donc un partenaire privilégié pour profiter de la nature et de la vie en plein air.
Ils répondent ainsi parfaitement aux besoins de millions d’amateurs de loisirs de plein air dans le
monde entier.
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Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
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Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
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Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Page 19
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
provenant majoritairement des champs de gaz naturel, ils sont également non toxiques et sans impact
sur les sols, l’eau et les nappes phréatiques.
Performant :
Les GPL sont performants énergétiquement car ils ont un plus grand pouvoir calorifique que les
autres énergies couramment utilisées comme le charbon, le gaz naturel, le fioul, le diesel, l’essence,
et les bio carburants. Cela signifie qu’une flamme de GPL dégage plus de chaleur ce qui se traduit
par une plus grande performance énergétique. En termes de quantité de chaleur dégagée, voici les
équivalences:
Tableau I.3: Equivalence thermique du propane
1Kg de propane
Le rendement de combustion des GPL peut être jusqu’à 5 fois plus important que les combustibles
traditionnels, ce qui entraîne moins de gaspillage d’énergie et une meilleure utilisation des ressources
de notre planète.
Innovation :
Les GPL sont une source d’énergie qui favorise l’innovation, car ils permettent également la
production localisée d’électricité ; ils sont couramment utilisés dans le secteur agricole, comme
carburant pour les véhicules agricoles et comme insectifuge. Energie moderne et écologique, les GPL
peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement de l’agriculture en remplaçant les produits
chimiques dans la désinfection des étables ou dans le traitement des mauvaises herbes par exemple.
Les GPL sont facilement transportables, car ils ne nécessitent pas d’infrastructures pour être
transportés. C’est pourquoi ils sont souvent la seule énergie disponible dans les îles, en haute altitude
voire même lors de situations de crises comme lors de catastrophes naturelles. Ils sont aussi aisément
stockable et utilisable quasiment partout dans le monde et ses ressources sont assurées pendant
plusieurs décennies. Dans les régions isolées ou difficilement accessibles aux réseaux de gaz naturel,
les GPL répondent aux besoins d’énergie soit comme source principale ou en combinaison avec des
énergies renouvelables.
Page 20
Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Inconvénients:
Persistance d'une possibilité de fuite et d'inflammation du mélange suite à une collision.
Il existe un inconvénient majeur d’encombrement, le réservoir peut amputer le volume du coffre.
Toutefois les constructeurs proposent dès la conception de leurs modèles une version GPL /c avec
réservoir intégré [7].
I.8-Risques et sécurité des GPL :
Les GPL peuvent constituer une source de danger dans la mesure où les précautions suivantes n’ont
pas été prises en considération :
Les GPL peuvent présenter un risque d’incendie dès qu’une fuite se produit ou dès que le gaz
s’échappe dans l’atmosphère.
Les GPL ne sont jamais remplis dans les réservoirs à plus de 85 % (15% du réservoir est réservé
pour la dilatation).
Les GPL étant plus lourds que l'air, ils risquent, en cas de fuite, de s'accumuler au niveau du sol et
dans les parties basses, comme les caves. Cela entraîne un danger d'explosion lorsque l'accumulation
permet un mélange GPL/air adéquat et qu'il y a une source d'inflammation. Cela entraîne également
un danger d'asphyxie, les GPL remplaçant l'air et diminuant donc la concentration en oxygène. Donc
il faut éviter les cavités, il faut aérer et ventiler les endroits pollués.
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Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Ils ont une viscosité faible, ceci augmente les fuites, donc il faut éviter au maximum les
assemblages non soudés.
Purger les canalisations de liquide après dépotage afin d’éviter les risques de rupture des
réservoirs s’ils sont remplis [8].
Les GPL liquide par évaporation peuvent causer des brûlures.
La dissipation de gaz est lente, il faut aérer.
La limite inférieure d’inflammabilité du gaz est environ de 2% de gaz dans l’air et le mélange
devient inflammable en cas de fuite.
Pour faciliter la détection des fuites, un gaz odorant est ajouté aux gaz (naturel ou GPL) : cette
odeur caractéristique "d'œuf pourri" permet de détecter à l'odeur une concentration de gaz dans l'air
très inférieure à la limite inférieure d'explosibilité.
Une série d'accidents impliquant des véhicules au GPL motivent un changement de règlementation
rendant obligatoire l'installation d'une soupape de sécurité et d'un clapet anti-retour sur les réservoirs
de GPL, pour en éviter l'explosion en cas de feu.
Toutes les installations subissent des contrôles réguliers, notamment réalisés par les DREAL
(Directions Régionales de l'Environnement, l’Aménagement et du Logement). L’installation des
réservoirs de GPL doit respecter des règles de distances de sécurité vis-à-vis des habitations et de la
voie publique, d’entretien de l’environnement autour du réservoir.
Des mesures de sûreté doivent être également prises par les usagers afin d’éviter tout risque. Les
bouteilles de GPL doivent en particulier être placées bien droites verticalement et de façon stable à
plus d’un mètre des ouvertures d’un bâtiment et sur un sol incombustible, c’est-à-dire exempt de
papiers, chiffons, essences, herbes sèches et de tout autre produit facilitant un départ de feu [4].
I.9-Situation nationale des GPL :
L’Algérie compte parmi les grands producteurs, elle est le deuxième exportateur de GPL dans le
monde. Sa production a chuté à 8,4 millions de m3 en 2006 contre 8,6 millions de m3 en 2005. 85%
de la production provient des unités de gaz des champs : Hassi R’mel, Stah, Alrar, Tin Fouyé,
Tabenkort, Hamra, Rhoude Nouss, Hassi Messaoud, Berkaoui, et Oued Noumer. La production totale
des GPL est transportée via le pipe, reliant Alrar à Hassi R’mel d’une longueur de 1000 km
permettant de collecter le GPL produit dans les gisements de gaz du sud du pays pour les acheminer
vers le centre de stockage et de transfert (CSTF) situé à Hassi R’mel. Là, ils sont débarrassés des
éventuelles traces d’eau avant d’être expédiés vers la station de pompage SP4, puis acheminés vers
les complexes de séparation d’Arzew et de Bethioua. Le reste de la production provient des unités
GNL de Skikda, de Bethioua et des raffineries.
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Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Notre pays a exporté 8.04 millions de tonnes de ces matières en 2003 et approvisionne 23 pays.
Sur le marché national, les quantités vendues s’élèvent à 1.85 millions de tonnes. Le taux de
croissance enregistré durant l'année 2005 sur le marché du GPL est de 1.5%.
La consommation nationale en GPL (constituée essentiellement de butane à 90%) est satisfaite à
travers le territoire, en acheminant le produit vers les différentes régions par camions-citernes,
cabotage par navires et tout récemment par voie ferrée par le biais de la société de transport des
produits énergétiques (STPE).
Durant la dernière décennie, l’industrie algérienne des GPL a connu des changements profonds,
notamment en termes de production, d’exportation et de transport maritime [6].
25000
20000
15000
10000
5000
0
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2006 2010 2015
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Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
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Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
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Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Deux principaux facteurs sont à l’origine des ces évolution :
Les innovations technologiques.
Les politiques d’intégration des contraintes environnementales, les innovations technologiques
les plus favorables aux GPL se manifestent dans les nouveaux usages.
Les évolutions de recours aux GPL dans plusieurs secteurs comme carburant alternatif vont influer
sur la géographie du commerce international et sur l’économie des transactions commerciales
[10].
À l’avenir, les routes de GPL relieront des sources et des marchés de plus en plus éloignés et le
mode transaction à long terme caractérisant le commerce de GNL pourrait s’étendre aux GPL.
Tableau I.4: Le GPL au monde [10]
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Chapitre I : Généralités sur le gaz de pétrole liquéfié
Au Moyen Orient, la production des GPL s’est considérablement développée à la fin des années 70
lorsque l’augmentation du prix de l’énergie a rendu attractive la récupération du propane et du
butane. Cette région est actuellement la principale source d’exportation de GPL dans le monde [6].
Conclusion:
Le GPL qui est un mélange d’hydrocarbures, présente des avantages multiples, qui lui confèrent une
utilisation à haut niveau.
L’industrie des GPL et par l’intermédiaire des organisations telles que le forum mondial du GPL a
pour mission de promouvoir ces combustibles gazeux et doit le faire pour provoquer le choix de
combustible salutaire pour l’environnement et à combustion propre. Le gaz naturel et le GPL peuvent
servir cet objectif et ont leur place dans la résolution des problèmes actuels en matière
d’environnement car il y a une diminution importante de la pollution, donc ils permettent de réduire
la dépendance vis-à-vis des autres sources d’énergie.
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Introduction :
Le pétrole brut à sa sortie des puits n’est pas directement utilisable, il faut le traiter pour obtenir toute
la gamme de produits allant des gaz jusqu’aux fuels. Dans le cadre de la stratégie globale du
développement du pays ; la société nationale SONATRACH a lancé un ambitieux programme de
développement, en vue d’augmenter la contribution des GPL dans les exportations globales
d’hydrocarbures et d’accroître ainsi les recettes en devises du pays. Elle a investi dans un projet
d’implantation d’une usine de traitement de gaz, il s’agit de l’usine de GPL-2.
Les enjeux économiques et industriels de l'utilisation du gaz résident principalement dans son
traitement. En effet, il peut contenir des gaz acides (dioxyde de carbone et sulfure d'hydrogène
notamment), et d’autres impuretés (eau, azote, ...) qu'il faut éliminer avant sa commercialisation. Lors
des opérations de traitement, la présence d'eau (sous forme liquide ou vapeur), même en très faibles
quantités (quelques dizaines de ppm molaire), peut être à l’origine de nombreux problèmes qui
influent directement sur les équipements en aval de la section de déshydratation (la formation
d'hydrates), engendrant rapidement un fonctionnement anormal et une perturbation des installations
cryogéniques de l’unité. Car le bon fonctionnement d’une unité GPL dépend de la bonne marche des
sections qui la composent.
Dans le cadre de mon stage de fin d’étude, j’ai été affectée à l’unité de récupération des gaz de pétrole
liquéfié appelée GPL-2 implantée au centre industriel sud (CIS) de la Direction Régionale de HASSI-
MESSAOUD .Ce qui m’a amené à poser les questions suivantes :
-Quel est le rôle de l’unité GPL-2, et quelle est son influence sur le centre et la région de HASSI-
MESSAOUD en général ?
-Quelles sont les techniques utilisées par l’unité pour récupérer le gaz du pétrole liquéfié ?
-Existe-t-il des problèmes techniques car l’unité avait dépassé 18 ans depuis sa mise en œuvre ?
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
16%
Entreprise de Génie Civil et Béton (GCB)
3%
Entreprise Nationale de Construction et Charpente (ENCC)
Le nombre total d’heures de travail effectuées a été de 34.560 heures. Le démarrage effectif de la
production a eu lieu le 05 Janvier 1997 par un personnel mixte Algéro-japonais [11].
L’unité GPL-2 est destinée à récupérer le maximum du GPL (mélange propane butane liquéfié)
contenu dans la charge de gaz d’alimentation de l’unité.
Le GPL produit est expédié vers Arzew via des stations de pompage (pipe LR1). Une partie de ce
GPL (C3, C4) sera recyclée pour être fractionnée dans le dépropaniseur pour la production du propane
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
et butane commerciaux suivant les besoins et la demande locale, ces deux produits sont livrés à
NAFTAL via le stockage de l’unité GPL-1.
Le condensât stabilisé produit dans l’unité est envoyé vers l’UVC (unité de valorisation des
condensâts), tandis que le gaz résiduel constitué principalement de méthane et d’éthane (C1, C2) dont
une partie de ce gaz est utilisée comme gaz combustible pour alimenter les turbines à gaz des boosters
et les fours, est envoyé vers les stations de compression pour la réinjection dans le gisement.
Les produits finis (C3/C4, C3 commercial, C4 commercial et C5+) sont obtenus après fractionnement
du liquide récupéré dans 03 colonnes de distillation : le dééthaniseur, le débutaniseur et le
dépropaniseur.
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Gaz de charge
Compression
Déshydratation
Refroidissement
Détente
Fractionnement
Stockage GPL Dépropaniseur
-Dééthaniseur
-Débutaniseur
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Le gaz envoyé par CINA pique directement dans la conduite du GPL-2 pour atteindre une capacité de
24 MNm3/jour. Le gaz qui provient de l’UTBS (unité de traitement) rentre dans les deux conduites de
GPL-2 42’’ et GPL-1 20’’ pour que cette dernière (GPL-1) reçoive une capacité de 5,6 MN m3/jour.
II.2.2-Section boosting :
Avant que le gaz ne soit comprimé il devra être en premier lieu séparé et cela est assuré par son
passage par deux ballons de séparation (SLAG-CATCHER) qui ont pour rôle d’éliminer une quantité
de liquide. Le fond du ballon est envoyé vers la section de traitement car il contient une quantité de
condensat et le haut de ce ballon est envoyé vers la section boosting qui est composée de quatre
compresseurs Nuevo-Pignone de type BCL 506 A entraînés par une turbine à gaz de type “General
Electrics Fram 5001” [13].
Le gaz provenant du manifold à une pression de 28 bars passe dans les ballons d’aspiration (10-D101
A/B/C/D) pour séparer d’une part les liquides et d’autre part les gaz. Le liquide c’est de l’eau huileuse
qui est envoyée vers le bassin API. Le haut de ce ballon (gaz) est comprimé dans les compresseurs
(10-K101 A/B/C/D), dont l’un est en stand-by à une pression de 97 bars (soit une température de
125°C). Ce compresseur est entrainé par une turbine qui est composée par un moteur de lancement et
un compresseur axial, une chambre de combustion qui donne naissance à une énergie pour tourner
deux roues HP et BP puis un multiplicateur de vitesse pour augmenter la rotation du compresseur à gaz
(c’est un compresseur centrifuge à 6 roues).
Ces gaz sont ensuite refroidis à une température de 50°C par des aéro-réfrigérants (E101), puis se
dirigent vers les ballons de refoulement (10-E202 A/B/C/D) où a lieu la séparation et l’élimination de
l’eau condensée. Les gaz sortant en tête de ces séparateurs sont collectés dans un collecteur commun
de 34’’ qui alimente les trois trains.
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Après la régénération du tamis, un gaz du process froid passe à travers le ballon de régénération pour
le refroidir dont l’objectif est d’éviter la perturbation de la température dans le train [13].
Donc le cycle d’un déshydrateur est de 12 heures : 8 heures de service et 4 heures de régénération (2
heures de chauffage et 1 heure 40 min de refroidissement).
Le gaz de charge passe ensuite dans un séparateur haute pression 11-D-203 où les deux phases : gaz et
liquide sont séparées. Après avoir cédé ses frigories dans l’échangeur 11-E-204 afin de refroidir le gaz
de charge, le liquide de ce ballon est envoyé comme première charge du dééthaniseur, introduite au
niveau de 21éme plateau, tandis que la phase gazeuse subit une détente dans le turbo-expandeur 11-K-
201 jusqu’à une pression de 21 bars et une température de –43°C et il se produit une condensation
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
partielle du gaz, le mélange diphasique est séparé dans le ballon de refoulement de l’expander 11-D-
204.
Le gaz froid du ballon 11-D-204 refroidit le produit de tête du 11-C-201 jusqu’à une température de –
24°C dans l’échangeur 11-E-208 puis il se mélange avec le gaz du ballon de reflux du dééthaniseur 11-
D-205 en formant le mélange du gaz résiduel. Ce mélange de gaz refroidit par la suite le gaz de charge
dans l’échangeur 11-E-203. La température du gaz résiduel à la sortie de l’échangeur 11-E-203 est de
42.3°C [13].
Ce gaz résiduel est comprimé dans le compresseur du turbo-expandeur 11-K-201 jusqu’à une pression
de 28 bars avant d’être envoyé vers le manifold, puis vers les unités de réinjection.
Le liquide provenant du ballon 11-D-204 aspiré par la pompe11-G-201A/B vers l’échangeur 11-E-207,
pour refroidir le gaz de tête du dééthaniseur et le gaz de charge dans l’échangeur 11-E-205 ; ensuite il
est acheminé vers le dééthaniseur 11-C-201 comme une deuxième charge, introduite au niveau de
13eme plateau. Les deux températures de ce liquide à la sortie de chaque échangeur sont respectivement
de –16°C et de –5.7°C.
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Si l'expander K-201 est à l’arrêt, le gaz de tête de D-203 est envoyé au D-204 via la vanne J-T. Lors du
passage de l'exploitation normale à l'exploitation J-T la pression de service du dééthaniseur augmente,
le GPL de production est stocké dans le réservoir du GPL Off Spec T-402.
Lorsque l'exploitation J-T est stabilisée, et la qualité de GPL est conforme à la spécification
commerciale, le GPL est envoyé vers le pipe d’expédition.
Remarque : Puisque la détente à travers le turbo-expander est presque isentropique, la baisse en
température du gaz est plus importante que dans le cas d’une vanne Joule Thomson (détente
isenthalpique).
Techniques de traitement :
Les procédés de traitement de gaz sont multiples et le choix de type de traitement se base sur les
critères suivants :
Procédé HUDSON :
Basé sur le refroidissement du gaz par des échanges thermiques et par une série de détentes
complétée d’une détente à travers une machine dynamique appelée « turbo-expander », il permet
d’atteindre un niveau de température de (-40°C). Ce procédé est plus performant et permet une
meilleure récupération des hydrocarbures liquides.
Procédé PRITCHARD :
C’est le plus simple et le plus direct procédé pour la récupération des liquides ,il est basé sur le
refroidissement du gaz par des échanges thermiques et par des détentes avec utilisation d’une boucle
de propane comme système réfrigérant pour atteindre en fin de cycle des températures voisines de (-
23°C).
Procédés mixtes :
Ils sont plus performants, car ils utilisent le turbo-expender, la vanne Joule Thomson et la boucle de
propane, où on atteint les (-66°c). Ils permettent une meilleure récupération des hydrocarbures
liquides.
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Le procédé utilisé au niveau de l’unité GPL-2 est le procédé HUDSON. Ce procédé se caractérisé
par l’utilisation d’un turbo-Expander qui lui permet une autonomie pour ses besoins en frigories.
II.2.5-Section de fractionnement :
La section de fractionnement est composée de deux colonnes de distillation par train : le dééthaniseur
et le débutaniseur. Les colonnes sont munies d’un refroidisseur de tête et d’un rebouillage de fond
utilisant de l’huile chaude comme fluide caloporteur.
a)-Dééthaniseur (11-C-201) :
C’est une colonne de fractionnement (distillation) constituée de 48 plateaux à clapets. Le rôle de cette
colonne est de séparer la charge en constituants légers en tête (méthane et éthane) et les constituants
lourds au fond (condensât et GPL), ces derniers serviront de charge au débutaniseur.
Les paramètres opératoires de cette colonne sont les suivants :
Les vapeurs de tête à 67°C sont entièrement condensées dans les aéroréfrigérants E-210 où le GPL est
recueilli dans le ballon de reflux D-206 à une température 55°C. Une partie de ce liquide est retournée
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
par la pompe G-203 A/B comme reflux vers le 1 er plateau du débutaniseur C202 afin de maintenir la
température de tête, l’autre est acheminé vers le stockage.
Le système de rebouillage assure une température de fond de 152°C dans le rebouilleur 11-E-211.
Les condensâts chauds sortant de ce dernier sont refroidis dans l’aéroréfrigérants 11-E-212 à une
température de 55°C pour être envoyés vers l’unité de traitement de brut [13].
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Le dépropaniseur est une colonne composée de 33 plateaux à clapets, son rôle est de fractionner la
charge d’alimentation (GPL) et de produire du propane commercial (produit de tête) et du butane
commercial (produit de fond) suivant les besoins et la demande locale.
Le dépropaniseur fonctionne à une pression de 20 bars, une température de 58°C en tête et 111°C au
fond [13].
La charge du dépropaniseur provient du stockage, assurée par l’une des pompes de recyclage 15-G-
402A/B et rarement par les pompes d’expédition, le dépropaniseur est équipé d’un rebouilleur 14-E-
302, d’un ballon de reflux, de pompes de reflux 14-G-301A/B, d’aérocondenseurs de propane et de
refroidisseurs de butane. A préciser que les deux produits sont stockés au niveau de l’unité GPL-1
avant d’être livrés à NAFTAL (centre enfûteur de HASSI-MESSAOUD) pour la mise en bouteilles.
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
II.2.9-Section utilités :
Page 45
Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
II.2.10-Réseau torche :
Pour la mise en sécurité de l’installation, un système de torchage a été prévu, il est constitué de quatre
torches distinctes :
- Torche compresseurs 30’’ : Elle est destinée pour réduire la pression du système de compresseur (4
compresseurs en même temps), de la pression de service (97,3 bars) à une pression proche de la
pression atmosphérique en moins de 5 minutes.
- Torche haute pression 24’’ : Chaque train est doté d’une torche de décompression pour assurer la
sécurité de l’installation et des équipements en cas de déclenchement électrique, augmentation de
pression, incidents ou autres.
- Torche froide 14’’ : Cette torche est prévue pour torcher les parties liquides de l’unité.
- Torche train 6’’ : Cette torche est moins importante, elle est destinée pour le torchage au niveau du
ballon d’huile.
II.2.11-Salle de contrôle :
La salle de contrôle de l’unité GPL-2 est équipée d’un système de contrôle récent et sophistiqué appelé
Distributed Control System (DCS), composé de huit consoles I.C.S (Information Control System)
assurant l’interface entre l’opérateur et les organes de régulation.
Des imprimantes permettent de faire ressortir tous les paramètres gérés par le M.I.F (Management
Information Field). Il existe également un système de gestion d’arrêt d’urgence de l’unité appelé E.S.D
(Emergency Shut Down) [13].
II.2.12-Laboratoire d’analyses:
Le laboratoire doit coopérer avec le service de production au moyen d'analyses des flux intermédiaires
et des produits finis (gaz résiduel, condensât et GPL). Ces analyses sont effectuées pour :
Garantir la conformité des produits aux spécifications commerciales.
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Toutes manœuvres des vannes sur les installations de production sont interdites sans la présence
d'un opérateur qualifié. Il est interdit d'utiliser de l'essence ou autres produits pétroliers pour nettoyer le
matériel à l’exception de l'emploi des solvants autorisés.
Sécurité du personnel : Le port de vêtement de protection individuel (tenues de travail adéquates,
chaussures, gants, lunettes…) est obligatoire dans l'enceinte des installations. L'utilisation d'un appareil
respiratoire autonome est obligatoire s'il y a doute sur la composition de l'atmosphère [14].
Système de lutte contre l’incendie :
Le système de lutte contre l’incendie permet une intervention rapide et efficace en cas où un incendie
surviendrait dans les locaux à protéger. Il est constitué des équipements et des installations
suivants [13] :
Pompe et réservoir d’incendie : Le système d’alimentation en eau anti-incendie sous pression est
constitué :
Une pompe d’incendie principale entraînée par moteur.
Une pompe d’incendie de réserve entraînée par moteur diesel.
Une pompe pour le maintien du réseau d’eau à 6 bars.
Une pompe jockey de réserve.
Un réservoir d’eau anti incendie (à toit conique).
Réseau d’eau anti-incendie :
Il est réalisé autour et le long de routes de l’usine, il est à l’air libre sauf lorsqu’il traverse la route
ainsi que la zone d’accès.
Il est prévu l’installation de vannes de sectionnement en des points stratégiques et en quantité
suffisante.
Bouches d’incendie : Elles sont connectées à la canalisation principale, et installées le long des routes
de l’usine à des intervalles ne dépassant pas 40 m.
Armoire à tuyaux souples : Elle est installée toutes les deux bouches d’incendie.
Dévidoir à tambour extérieur de tuyaux souples : Un tuyau souple semi-rigide de 40 mm de
diamètre et de 20 m de longueur avec une lance à jet diffusé est prévu pour le point stratégique de
l’unité.
Extincteur d’incendie :
Des extincteurs portatifs à poudre sèche de 12 kg (intérieur des abris de compresseurs, du bâtiment
de contrôle).
Des extincteurs portatifs à CO2 de 5 kg (intérieur de l’abri de pompes (GPL) et de la sous station).
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Chapitre II : Description du procédé de production du GPL
Des extincteurs de 50 kg de poudre sur roues (zone de procédé, extérieur de l’abri de pompes GPL
et de compresseur).
Système fixe de refroidissement à l’eau : Est prévu pour les sphères.
Système d’extinction à CO2 : Il est basé sur un système d’injection totale, est installé pour :
enveloppes de turbine à gaz, sous station, salle de contrôle d’armoires, salle d’électricité et espace
d’accès libre.
Système d’extinction à poudre sèche : Il est basé sur un système d’injection totale, est installé pour :
pompe GPL, transformateur, turbo-expander.
Système d’alarme d’incendie : Un système d’alarme incendie est prévu avec l’équipement suivant :
Salle de contrôle : sirène à moteur, boutons poussoirs, détecteurs de fumée pour le système
d’extinction à CO2, sonnerie d’alarme d’incendie, lampe de projection CO2.
Sous station : Détecteurs de fumée pour le système à CO2 pour la salle de l’appareillage de
commutation, boite brise-vitre avec bouton poussoir, sonnerie d’alarme d’incendie, lampe de
projection CO2.
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Chapitre III : Problématique
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Chapitre III : Problématique
Page 51
Chapitre III : Problématique
Le manque à produire en condensat est la quantité de condensat en tonnes qui reste pour
atteindre une production de 750 tonnes/jour estimé en hiver et 1050 tonnes/jour en été.
Manque à produire
Année Temps d’arrêt Observation
en C5+ (Tonnes)
Travaux à SP1+Stock
2005 671 :30 22800
haut terminal
Arrêt et limitations des
2006 982 :50 20475 expéditions+Travaux
électriques à SP4
Déclenchement et
2007 469 :00 13197 disjonction à
SP4+Freinage LR1
Limitations des
2008 355 :38 11310 expéditions+Disjonction
et travaux SP2
Haute pression dans le
pipe LR1+Arrêt
2009 589 :45 17728 d’expéditions suite aux
fuites du GPL sur le
pipe 24’’ entre SP4,SP5
Travaux à SP1+
2010 184 :20 3595
Disjonction à SP4
Travaux à
2011 83 :50 2954 HEH+Disjonction à
SP2 et SP4
Travaux LR1+Freinage
2012 32 :30 1028
du pipe LR1
Travaux à SP1+Travaux
2013 42 :30 1049
à HEH
Travaux à SP1 et SP2+
2014 132 :40 6118
Freinage du pipe LR1
Travaux à
2015 92 :30 1929 SP1+Limitations des
expéditions
∑ 3637 :03 102 183 -
Page 52
Chapitre III : Problématique
25000 22800
20475
20000 17728
13197
15000 11310
10000 6118
3595 2954
5000 1028 1049 1929
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Afin d’éviter l’arrêt générale de l’installation à cause de l’une des contraintes de transport
de GPL, on doit faire basculer l’unité on mode recyclage de GPL.
Page 53
Chapitre III : Problématique
Le GPL liquéfié est évaporé vers la tête de la colonne dééthaniseur C201 par le chauffage au
fond de cette dernière, puis sera dirigé avec le gaz résiduel vers les stations de réinjections.
Page 54
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Introduction :
Le but visé de tout ce qui suit est de calculer le dimensionnement et les paramètres de cette nouvelle
unité de vaporisation avec changement d’état sous les contraintes des températures d’entrée et de sortie
des deux fluides circulant dans l’échangeur.
Le rôle de cet évaporateur est de chauffer le GPL d’expédition par l’intermédiaire des pompes
d’expédition de 54,6°C et 32 bars par échange de chaleur avec l’huile chaude (TORADA TC 32) à
288°C qui passe à travers les fours 11/12/13H 231 cette dernière va retourner au ballon tampon
11/12/13 D-231.
.
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Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Q unitaire
Energie Equipement Nombre Q total (M kcal/h)
(M kcal/h)
Energie fournie Récupérateurs 4 11,693 46,772
Fours 3 18,600 55,8
∑ 102,572
Energie cédée E-211 3 10,144 30,432
E-209 3 8,333 24,999
E-201A/B/C 3 7,981 23,943
E-302 1 2,802 2,802
∑ 82,176
Page 56
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
En remarquant qu’il y a un excès d’énergie de 20,396 M kcal/h au niveau de l’installation qui nous
permet d’utiliser cette énergie comme une source pour la vaporisation du GPL.
GPL
Température (°C) 54,6
Pression (bar) 32
Débit massique (Tonnes /j) 4800,24
Débit volumique (m3/j) 8955,67
Masse volumique à 15°C (kg/m3) 536
Masse molaire (g/mol) 47,71
% MOL
C2 1,97
C3 70,67
IC4 7,19
Composition
NC4 20,31
IC5 0,02
NC5 0,02
TOTAL 100
Page 57
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
C’est la température de vaporisation du GPL à 32 bars (changement d’état du GPL à l’état vapeur), on
choisit C4 l’élément clé pour préparer la première hypothèse puis à l’aide du graphe de Jenny et
Scheibel ; graphe 1 (voir annexe A), on détermine le coefficient d’équilibre (Ki) afin de retrouver la
température de vaporisation de notre mélange par itérations successives, en vérifiant à chaque fois
l’équation de l’isotherme de la phase vapeur :
Yi
∑ =1 ……………….(IV.1)
Ki
∑ Xi = 1 ………………..(IV.2)
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Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Mi Ki Ki Ki Ki
Composant Yi % Yi/Ki Yi/Ki Yi/Ki Yi/Ki
(kg/kmol) (180°F) (190°F) (200°F) (210°F)
C2 1,79 30,07 2,2 0,008 2,4 0,007 2,5 0,007 2,6 0,007
C3 70,67 44,094 1,1 0,642 1,15 0,615 1,2 0,589 1,3 0,544
IC4 7,19 58,124 0,5 0,144 0,6 0,120 0,65 0,111 0,7 0,103
NC4 20,31 58,124 0,45 0,451 0,5 0,406 0,55 0,369 0,6 0,339
IC5 0,02 72,151 0,22 0,001 0,24 0,001 0,27 0,001 0,3 0,001
NC5 0,02 72,151 0,2 0,001 0,21 0,001 0,24 0,001 0,25 0,001
∑ 100 1,248 1,167 1,078 0,993
On a : °F = 1,8°C + 32
Y
À : T’ = 210°F :∑ Ki = 0,993 donc : T’ = 98,88°C
i
C’est la température de début de changement d’état du GPL, à laquelle apparait la première bulle de
vapeur.
Comme les étapes précédentes pour le calcul du point de rosée, on propose une valeur pour T’, et à
l’aide du graphe de Jenny et Scheibel ; graphe 1 (voir annexe A) on détermine le coefficient
d’équilibre (Ki), et on exécute les itérations successives jusqu’à la réalisation de l’équation d’isotherme
de la phase liquide suivante :
∑ Xi K i = 1 ……………...(IV.3)
∑ Yi = 1 ………………(IV.4)
Page 59
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Mi Ki Ki Ki Ki
Comp Xi % Xi*Ki Xi*Ki Xi*Ki Xi*Ki
(kg/kmol) (180°F) (190°F) (200°F) (210°F)
C2 1,79 30,07 2,2 0,039 2,4 0,043 2,5 0,045 2,6 0,007
C3 70,67 44,094 1,1 0,777 1,15 0,813 1,2 0,589 1,3 0,544
IC4 7,19 58,124 0,5 0,036 0,6 0,043 0,65 0,111 0,7 0,103
NC4 20,31 58,124 0,45 0,091 0,5 0,102 0,55 0,369 0,6 0,339
IC5 0,02 72,151 0,22 0,00004 0,24 0,00005 0,27 0,001 0,3 0,001
NC5 0,02 72,151 0,2 0,00004 0,21 0,00004 0,24 0,001 0,25 0,001
∑ 100 0,944 1,00040 1,115 0,993
Page 60
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Calcul de 𝐂𝐏° :
On utilise la méthode de Sternling et Brown :
CP° = A + BT + CT 2 + DT 3 + ET 4 …………..(IV.6)
Calcul de Tr et Pr :
Page 61
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Avec :
Tci : La température critique de chaque composant (K).
Pci : La pression critique de chaque composant (bars).
Tcm : La température critique du mélange (K).
Pcm : La pression critique du mélange (bars).
Tr : La température réduite.
Pr : La pression réduite.
constituant Yi ωi yi*ωi
C2 1,79 0,099 0,002
C3 70,67 0,152 0,107
IC4 7,19 0,177 0,013
NC4 20,31 0,199 0,040
IC5 0,02 0,228 0,000
NC5 0,02 0,249 0,000
Total 100,00 0,162
CPL − CP°
= (0,5 + 2,2 ∗ 0,162)[3,67 + 11,64(1 − 0,856)4 + 0,634 (1 − 0,856)−1 ]
R
CPL − 23,05
= 8,1066
1,98
°
CP° = ∑ CPi …….…………..(IV.8)
Page 62
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
° °
CPi Yi* CPi
Mi Yi
Comp Mi*Yi A B C D E (Joule/mol (Joule/mol
(kg/kmol) (% mol)
(kg/kmol) K) K)
C2 30,07 1,79 0,54 28,146 4,34E-02 1,89E-04 -1,91E-07 5,33E-11 62,292 1,115
C3 44,09 70,67 31,16 28,277 1,16E-01 1,96E-04 -2,33E-07 6,87E-11 88,758 62,726
IC4 58,12 7,19 4,18 6,772 3,41E-01 -1,03E-04 -3,68E-08 2,04E-11 119,316 8,579
NC4 58,12 20,31 11,80 20,056 2,82E-01 -1,31E-05 -9,46E-08 3,41E-11 119,919 24,355
IC5 72,15 0,02 0,01 -0,881 4,75E-01 2,48E-04 -6,75E-08 -8,53E-12 209,565 0,042
NC5 72,15 0,02 0,01 26,671 3,23E-01 4,28E-01 -1,66E-07 5,60E-11 60961,618 12,192
100,00 47,71 109,009
À l’aide des tableaux 1 et 2 (voir annexe A), on détermine(∆CP )° , (∆ Cp)1 à partir de Tr et Pr.
Page 63
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Qr = Q1 + Q2 …………..(IV.10)
Q1 = F1 ∗ ∆CP ∗ ∆t ……………(IV.11)
4800,24 ∗ 1000
F1 = = 2 ∗ 105 Kg/h
24
IV.3.1.2-Calcul de Q2 :
Q2 = ∑ Yi ∗ ∆Hi ∗ F1 ………….(IV.12)
Page 64
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Rappel :
1cal 0,00396 Btu
1cal 4,18 Joule
1kJ/kg 0,4299 Btu/lb
1kcal/kg 1,796982 Btu/lb
Pour calculer le débit de l’huile, il faut d’abord proposer T2 de sortie d’huile, la proposition est selon
les températures de sorties d’autres unités qui sont en relation avec ce débit d’huile pour :
Page 65
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
1,671∗107
F2 = (288.0,679)−(154.0,565) = 152600kg/h F2 =152,600 T/h
QC
A′ = U …………...(IV.15)
s′ ∗Fc ∗∆TLM
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Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
∆T𝑚𝑎𝑥
Le rapport de > 1,8 donc on utilise cette équation :
∆Tmin
∆Tmax−∆Tmin
∆TLM = ∆T𝑚𝑎𝑥 …………….(IV.16)
Ln ( )
∆Tmin
184,12−99,4
∆TLM = = 137,590℃
Ln(1,852)
103,88 −54,6
E= = 0,211
288 – 54,6
T1 −T2
R = …………..(IV.18)
t2 −t1
288 −154
R = 103,88 – 54,6 = 2,719
D’après les graphes 2, 3, 4, et 5 (voir annexe A) du facteur de correction en fonction de (E, R), on
détermine Fc :
Pour notre calcul en premier lieu, on choisit : un appareil 1 passe côté calandre, 2 passes côté tube.
Echangeur (1 - 2)
nc nt
1 2
Page 67
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
IV.4.1.3-Estimation de Us’ :
Pour le coefficient de transfert sale, quand il s’agit d’une circulation de produit lourd (huile) avec un
gaz léger (GPL), et d’après le tableau 3 (voir annexe A), on trouve Us’ entre [150 – 300] kcal/ h.m².°C.
Donc on prend : Us′ = 300 kcal/Kg℃ .
Qc 16,55∗106
Donc, pour un échangeur (1 - 2) : A′ = U′ ∗ F = = 426,542 m2
s c ∗.∆TLM 300∗0,94∗137,59
Calibre
Diamètre Diamètre
Birmingham Pas Epaisseur Section Poids
extérieure Nature intérieur
WIRE GAGE Triangulaire (mm) (cm2) (kg)
(In, m) (m)
WBG
¾’’ (15/16)’’
14 Acier 2,10 0,01483 1,727 0,963
0,01905 m 0,02381 m
Le pas : c’est la disposition des tubes d’échangeurs, il s’effectue selon des pas carré ou triangulaire.
(Tableau 5, voir annexe A).
Page 68
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
A’
N′t = …………….(IV.19)
π ∗de ∗L
426,542
N′t = = 1169,748 tubes
3,14∗0,01905∗6,096
À partir de tableau 6 : Disposition des tubes en triangle (voir annexe A), on détermine Nt et Dc selon la
valeur de N′t :
Tableau IV.14 : Détermination des caractéristiques de l’échangeur
Caractéristique Symbole La dimension
Nombre des tubes Nt 1200
Diamètre de la calandre Dc 94 (cm)
IV.4.4-Détermination de Us de l’appareil :
N′
Us = Us′ [Nt ]……………(IV.20)
t
1169
Us = 300 [1200] = 292,25 kcal/ h. m². °C
Page 69
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
dans toutes les sections de l’échangeur, d’où la nécessité de fixer une température moyenne à laquelle
les paramètres physiques seront considérés.
Cette température moyenne n’est autre que la température calorique (Tc) qui dépend de la température
d’entrée (Te) et de sortie (Ts) du fluide froid ou chaud, définie par :
Tc = T2 + Fc (T1 − T2 ) …………..(IV.21)
∆T
Fc = f(K c , ∆T Fr )………….(IV.22)
Ch
dt4 = d15
4 − K(t − 15)…………..(IV.24)
d15
4 0,60 – 0,70 0,70 – 0,76 0,76 – 0,80 0,80 – 0,85 0,85 – 0,88 0,88 – 0,90
K 0,0009 0,00085 0,0008 0,00075 0,00065 0,00062
d15
4 = 0,871, donc : K= 0,00065
d134
4 = 0,871 − 0,00065(134 − 15) = 0,794
Page 70
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
d15
4 K d134
4 Kc Fc Tc (°C)
0,871 0,00065 0,794 0,21 0,54 226,36
IV.4.6.2-GPL :
De façon analogue à celle de l’huile, on obtient pour le GPL :
d15
4 = 0,525, donc : K= 0,001
d49,28
4 = 0,525 − 0,001(49,28 − 15) = 0,491
d15
4 K d49,28
4 Kc Fc tc (°C)
0,525 0,001 0,491 0,1 0,54 77,269
Page 71
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
di Nu∗ λ
hio = hi ………(IV.26) et hi = ………..(IV.27)
de di
152475,539
Gt = = 1471963,253 kg/h m2
0,104
Gt ∗di
Re = …….…..(IV.30)
µ
Page 72
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
1471963,253∗0,01483
Re = = 6737,412 (Re˃2300 donc le régime est turbulent).
3,24
83,329∗0,1175
hio = 0,01905
= 513,972 kcal/h m2 ℃
Nu∗λ
ho = …………..(IV.33)
de
° °
CPi Yi* CPi
Mi Yi
Comp Mi*Yi A B C D E (Joule/mol (Joule/mol
(kg/kmol) (% mol)
(kg/kmol) K) K)
C2 30,07 1,79 0,54 28,146 4,34E-02 1,89E-04 -1,91E-07 5,33E-11 59,211 1,060
C3 44,09 70,67 31,16 28,277 1,16E-01 1,96E-04 -2,33E-07 6,87E-11 83,985 59,352
IC4 58,12 7,19 4,18 6,772 3,41E-01 -1,03E-04 -3,68E-08 2,04E-11 112,501 8,089
NC4 58,12 20,31 11,80 20,056 2,82E-01 -1,31E-05 -9,46E-08 3,41E-11 113,505 23,053
IC5 72,15 0,02 0,01 -0,881 4,75E-01 2,48E-04 -6,75E-08 -8,53E-12 192,883 0,039
NC5 72,15 0,02 0,01 26,671 3,23E-01 4,28E-01 -1,66E-07 5,60E-11 52668,746 10,534
100,00 47,71 102,126
Page 73
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
CPL − CP°
= (0,5 + 2,2 ω)[3,67 + 11,64(1 − Tr )4 + 0,634 (1 − Tr )−1 ]
R
d77,269
4 = 0,525 − 0,001(77,269 − 15) = 0,463
Ln µ = ∑ Yi ∗ Ln µi ……………(IV.34)
µ B
Ln [µ i ] = A + t ………….(IV.35)
oi c
B
A+
µi = µoi ∗ e tc
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Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Yi
Ln μi Yi*Ln μi
Composant (% mol) Nc A B µoi(cp) exp(A+B/tc) μi (cp)
Ln µ = - 2,619
µ = exp (-2,619) = 0,073 cp
Cp (kcal/kg°C) 1,152
d 0,463
λ (kcal/h.m.°C) 0,18
µ (kg/h m) 0,262
3,464 ∗ (0,02381)2
Deq = − 0,01905 = 0,0138 m
3,14 ∗ 0,01905
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Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Vitesse massique:
F1
Gc = ……………….(IV.40)
ac
2 ∗ 105
Gc = = 1834862,385 kg/h m2
0,109
Page 76
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
255,206∗0,18
Donc : h0 = = 2411,397 kcal/h m2 ℃
0,01905
L
NCh = B ……………..(IV.42)
6,096
NCh = = 10,510 = 11 chicanes
0,58
Nch: nombre de chicanes.
L: Longueur de l’échangeur (m).
B: la distance entre deux chicanes (m).
1 1
R s = U − U ………………(IV.44)
s P
1 1
Rs = − = 0,0011 h. m2 . ℃/kcal
292,437 423,670
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Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Yi
Ln μi Yi*Ln μi
Composant (% mol) Nc A B µoi(cp) exp(A+B/Tt) μi (cp)
Ln µ = −3,023
µt = exp(−3,023) = 0,0486 CP = 0,175 kg/h m
µ (kg/h m) µt à Tt (kg/h m) Фt
Côté tube 3,24 4,68 0,95
Côté Calandre 0,262 0,175 1,48
Page 78
Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
Calcul de f :
D’après la courbe du coefficient de friction en fonction de Reynolds, on a :
Côté Re f
Côté tube 6737,412 0,22
Côté calandre 96645,423 0,11
À partir du graphe 8 (voir annexe A), on détermine la densité d'huile à la température du tube
(185,96°C), d′Tt = 0,767
Donc :
1 ∗ 2 ∗ (1471963,253 )2 0,22 ∗ 6,096
∆Pt = ( 15
)( + 2) = 0,3908 kg/cm2
1,271 ∗ 10 ∗ 0,767 0,01483 ∗ 0,95
n ∗f ∗G2 (N
c c c +1)Dc
∆Pc = (1,271∗10 ch
15 ∗d ∗D ) ……………………….(IV.49)
Tt eq ∗Фtc
T
d4 t = d15
4 − K(Tt − 15)
d185,974
4 = 0,525 − 0,001(185,974 − 15) = 0,354
1∗0,11∗(1834862,385)2 (11+1)∗0,94
Donc : ∆Pc = = 0,455 kg/cm2
1,271∗1015 ∗0,354∗0,0138∗1,48
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Chapitre IV : Dimensionnement de l’évaporateur
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Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
RT a(T)
P= −
V − b V(V + b)
Page 81
Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
Où:
Le coefficient m est calculé en fonction du facteur acentrique ω :
m = 0,480 + 1,574ω − 0,176ω2
L’équation de PENG-ROBINSON a été introduite en vue d’améliorer les résultats obtenus
par l’équation de SOAVE, notamment en ce qui concerne le calcul des densités en phase
liquide, sans modifier le nombre de paramètres :
RT a(T)
P= −
V − b V(V + b) + b(V − b)
Les termes a(T) et b sont définis comme suit :
R2 TC2
a = 0,45724 α(TR )
PC
Le terme (TR) présente la même forme générale que dans le cas de l’équation de SOAVE,
mais la fonction reliant le paramètre m au facteur acentrique est différente :
m = 0,37464 + 1,54226ω − 0,26992ω²
RTC
b = 0,0778
PC
Ces équations sont très largement utilisées dans les modèles de simulation, en production et
traitement de gaz, car elles résolvent correctement les problèmes d’équilibre et permettent de
supposer des densités liquides plus en accord avec les valeurs réelles que les autres équations.
V.1.3-Utilisation du simulateur :
Le simulateur peut être utilisé lors de la conception d’un procédé industriel afin de :
• Établir des bilans de matière et d’énergie d’un procédé industriel.
• Dimensionner les équipements de ce procédé.
Ou bien dans le suivi des procédés qui sont déjà installés afin de :
• Etudier un problème pour réajuster les paramètres de fonctionnement dans le cas de
changement de compositions de l’alimentation ou des conditions de fonctionnement de
certains équipements.
• Déterminer les performances des équipements.
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Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
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Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
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Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
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Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
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Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
Page 87
Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
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Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
En remarquant que 100% du GPL est devenu à l’état vapeur à la température T = 105,6°C.
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Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
V.4.2-L’huile TORADA TC 32 :
Tableau V.2 : Résultats obtenus par HYSYS pour l’huile TORADA TC 32
Propriété Unité Huile TORADA
Entrée Sortie
Température ℃ 288 150
Pression kPa 500 460,9
Masse moléculaire kg/kmol 161
Masse volumique kg/m3 33,58 762,4
5
Débit massique kg/h 1,526*10
Débit molaire mol/h 947,8
Enthalpie massique kJ/kg -1465 -1924
Capacité calorifique massique kJ/kg.℃ 2,607 2,251
-2
Conductivité thermique W/m.k 7,27*10 0,1178
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Chapitre V : Simulation et vérification par HYSYS
Conclusion :
D’après les résultats obtenus manuellement et par le simulateur HYSYS, on peut dire que se
sont des résultats fiables car l’écart entre les deux ne dépasse pas 1,7% et ce quel que soit le
paramètre.
Page 91
Conclusion générale
Conclusion générale
Durant mes études à l’université de BADJI MOKHTAR, j’ai pu acquérir une base théorique
sur le génie mécanique, qui m’a permis de réaliser mon stage pratique au niveau de l’unité
GPL-2 de HASSI-MESSAOUD.
Cette mise en situation professionnelle m’a permis de me familiariser avec le secteur des
équipements mécaniques ainsi que les hydrocarbures, en touchant de près les problèmes réels
entre autres celui lié au dimensionnement et calcul des échangeurs à changement de phase
(évaporateurs) et de mettre en application les bases théoriques acquises durant mon cursus.
Un des problèmes majeurs de l’unité GPL-2 est l’interruption de l’expédition du GPL. Afin
d’y remédier, ce dernier doit être revaporisé pour sa réinjection. Une nouvelle installation de
vaporisation du GPL utilisant l’excès d’énergie de l’unité doit être implantée. Le thème de
notre mémoire consiste en le dimensionnement et le calcul des paramètres de cette
installation.
Ces résultats obtenus par une méthode manuelle ont été confrontés à ceux obtenus à l’aide de
la simulation par le logiciel HYSYS. L’écart maximal entre les deux est de 1,7%.
Ce système de vaporisation du GPL qui existe déjà dans des différents champs à l'instar de
Tiguentourine et Alrar a bien montré son efficacité opérationnelle. En effet, il permet de:
Page 92
Conclusion générale
Page 93
Références bibliographiques
[1] Chouat, Chahinez. Etude de l’unité GTFT en mode Turn Down. Janvier 2017; 61P.
[3] Hajd, Ali Djamel. Etude de la section de déshydratation de l’unité GPL-2 HASSI-
MESSAOUD. Aout 2005; 75P.
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Références bibliographiques
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
Graphe 2: Facteur de correction Appareil 1 passe côté calandre, 2 passes côté tube
Graphe 3 : Facteur de correction Appareil 2 passes côté calandre, 4 passes côté tube
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
Graphe 4 : Facteur de correction Appareil 3 passes côté calandre, 6 passes côté tube
Graphe 5 : Facteur de correction Appareil 4 passes côté calandre, 8 passes côté tube
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
Température (°C)
Graphe 7 : La chaleur spécifique d’huile TORADA TC 32
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
Température (°C)
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
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Annexe A : Tableaux et graphes de calcul
Température (°C)
Graphe 10 : La viscosité d’huile TORADA TC 32
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