Courses EPREL

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LES COURSES

1- La course de durée
A/ Logique interne : Caractéristiques de la course en durée :
- Produire une performance : mesurable au regard du temps et/ou de l’espace (courir
une distance donnée en 1 temps minimum ; courir une distance maximale en 1 temps
donné)

- Effort prolongé : à partir de 6 min (IO 2012) de course continue (Filière aérobie à
partir de 3 min)

- Faible intensité : 80% VMA, 140 puls/min, pas d’essoufflement excessif lors de la
course (possibilité de parler en courant)

Il est alors important que :


- L’effort soit vraiment long afin que sa gestion prime sur la vitesse,
- Que soit donnée la possibilité à chaque enfant participant de faire selon ses
possibilités,
- De moduler les temps et/ou les distances tout en restant dans une certaine aisance
respiratoire.

L’enjeu éducatif est d’apprendre aux élèves à gérer au mieux leur énergie et pour cela, à
apprendre à prendre des repères internes (essoufflements, respiration amplifiée accélérée,
douleurs musculaires, chaleur, fatigue…) et externes (plots, coups de sifflet) et à les mettre
en lien
Il est fondamental de permettre aux élèves d’identifier les allures et les distances, et de les
mettre en lien avec leurs capacités qu’ils apprennent ainsi à connaître.

B/ Conduites typiques :
1/ Allure trop rapide (idem allure proche course de vitesse) : fatigue immédiate entraînant l’arrêt
au bout de 1 à 2 min de course

2/ Départ trop rapide (mauvaise appréciation des distances) : fatigue précoce conduisant à une
alternance de course-marche

3/ Allure irrégulière (mauvaise répartition de l’effort) : variabilité du niveau de fatigue entraînant


des ralentissements puis des accélérations

4/ Allure lente continue quelle que soit la distance (logique course de durée)

5/ Allure adaptée à la distance à parcourir (logique de performance)

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C/ Démarche pédagogique :
1. Unité d’apprentissage et séance :
• Durée de séances de course de durée d’un maximum de 30 minutes. Chaque séance sera
organisée autour d’un temps d’action associé à un temps de récupération active (marche
jusqu’au retour d’une respiration aisée).

• Organiser l’espace
- Installation de repères de distance (plots)
- Il peut être intéressant selon le niveau des élèves de varier les environnements de
course. (Cour d’école, stade, terrains variés…)

▪ Organiser le groupe classe : varier les situations proposées par des tâches collectives et/ou
individuelles, en lien avec une distance à parcourir ou un temps de course à tenir

▪ Une trace écrite des progrès de l’élève réalisée en classe facilitera son investissement
(facteur de motivation) et permettra d’utiliser les données collectées lors des courses, dans
d’autres domaines disciplinaires (math – calcul sur les durées).

▪ Des temps de verbalisation seront essentiels pour permettre à l’élève d’identifier l’effet de
ses choix d’allure sur le résultat de son action (course en continue ou hachée, régularité) ;
qu’il remette en cause ou qu’il construise son projet de course, ou qu’il le reconstruise.

▪ Une situation de référence : permettant de déterminer le niveau de départ et les besoins ;


de placer l’élève dans un projet d’apprentissage ; de donner à l’élève la possibilité de mesurer
ses propres progrès

La construction de l’espace et du temps :


L’entrée dans l’activité est organisée autour de l’apprentissage à la gestion de l’allure de course :
→ Un niveau d’allure = Vitesse de course
→ La régularité de l’allure = maintien de la vitesse de course

La vitesse est le rapport entre l’espace et le temps. Pour aider les élèves à connaître et
contrôler leur vitesse, on doit dans un premier temps multiplier les repères de temps et d’espace.
On supprimera ensuite ces repères de manière progressive.

▪ L’espace :
Dans les situations d’apprentissage, toujours matérialiser clairement des circuits de 20, 50, 100 ou
200 mètres ; toujours informer clairement les élèves des distances proposées et surtout des
éventuels changements. « Aujourd’hui, le circuit fait…».

L’installation de certains dispositifs étant parfois longue à faire, on gagnera du temps en marquant
d’un point de peinture les endroits où placer les plots.

▪ Le temps :
Beaucoup plus difficile à construire chez les élèves mais tout aussi essentiel. Il faut donc donner
des repères aux élèves.
→ Repères visuels : un nombre de gros plots/cubes empilés (correspondant au temps à
courir) que l’on va régulièrement désempiler : pour chaque unité de temps (15, 30 ou 60 s),
on enlève un plot/cube.

→ Repères sonores : coups de sifflets réguliers (30 s et 15 s soit en direct, soit


enregistrés), voix (prévenir du temps qu’il reste à courir

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Ce que disent les textes en Cycle 1
Programmes officiels : juillet 2021
Objectif n°1 : « Agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets »
Il apprend à fournir des efforts dans la durée, à chercher à parcourir plus de distance dans un temps donné
(« matérialisé » par un sablier, une chanson enregistrée…).
Peu à peu, parce qu’il est sollicité par l’enseignant pour constater les résultats de ses actions, l’enfant prend
plaisir à s’investir plus longuement dans les situations d’apprentissage qui lui sont proposées.

Documents ressources cycle 1 :


Prendre plaisir à fournir des efforts dans la durée, à chercher à parcourir plus de distance dans un temps
donné (« matérialisé » par un sablier, un minuteur de cuisine, une chanson enregistrée…).

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Situations d’apprentissage cycle 1

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Ce que disent les textes en Cycle 2

Socle commun cycle 2 : Doc ressources (éduscol)


L’évaluation permet de vérifier que les élèves sont passés d’une activité spontanée (courir,
sauter, lancer) à une activité organisée par rapport à un but, nécessitant de nouvelles
coordinations. L’organisation, l’aménagement du milieu doivent leur permettre de repérer
facilement les résultats de son action.
Par exemple : une course longue (au moins 6 minutes à allure régulière) ;

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Progression possible cycle 2 :
Courir longtemps n’est pas naturel pour des élèves de cet âge car il s’agit d’une activité qui
mobilise des ressources énergétiques (endurance), cognitives (prendre des repères espace-
temps pour réguler sa course) et psychologiques (pénibilité d’un effort long) qui relèvent
d’un apprentissage.

Obj cycle 2 : Réduire son allure de course pour augmenter la durée


d’effort

Courir lentement pour réaliser une course continue (sans marcher) et


ainsi améliorer sa performance

En CP:
Différencier les allures : marcher / trottiner / sprinter pour identifier celle qui me
permet de courir longtemps
→ Courir au moins 6 min sans marcher

En CE1:
Courir au moins 8 min sans marcher :
→ Réaliser une course continue de 8 min minimum

En CE2:
Courir au moins 10 min sans marcher
→ Réaliser une course continue de 10 min minimum

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Situation de référence – cycle 2
La situation de référence proposée au début du cycle d’apprentissage est une
situation d’évaluation diagnostique qui doit permettre :
- à l’enseignant de connaître le niveau de réponse des élèves pour organiser l’unité
d’apprentissage
- aux élèves de comprendre/percevoir les problèmes à résoudre et/ou de découvrir
l’activité physique.

Plusieurs essais seront proposés aux élèves lors de la première séance. Certains «
ratant » leur premier essai, on ne disposerait pas de la bonne information.
On dispose alors de l’état initial de tous les élèves de la classe.
En reprenant la Situation de référence en cours de cycle, l’enseignant et l’élève
pourront constater les éventuels progrès et réguler si cela est nécessaire.
En la reprenant à la fin du cycle, elle donne une image à un moment donné, des
acquis des élèves.
Elle pose bien le problème fondamental : courir longtemps.
Elle permet une prise d’information.
Elle est simple à mettre en œuvre.
Au cycle 2, elle vient après une ou deux séances pour entrer dans l’activité et
permettre aux élèves de se connaitre (contrat)

La course au contrat
Dispositif : un rectangle de 100 m de périmètre environ délimité par 4 plots. Une
zone de transit où les élèves sont autorisés à s’arrêter ; interdit de s’arrêter sur le
parcours

Classe divisée en 2 groupes : les uns courent, les autres notent les passages sur la
grille évaluative

Tâche de l’élève coureur : annoncer son contrat (contrat minimum de course) et le


réaliser : par exemple faire 8 tours (minimum) sans s’arrêter. Courir le plus
longtemps possible sans s’arrêter, l’enseignant arrête l’activité au bout de 15
minutes.
Tâche de l’élève observateur : cocher la case quand le coureur termine un tour sans
s’arrêter.
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Situations d’apprentissage cycle 2
Le cheval de course : Le facteur :
Obj : Différencier les allures : marcher / trottiner / Obj : réduire l’allure de course (passer à une allure
sprinter pour identifier celle qui me permet de courir lente)
longtemps

Le train : Le facteur sur circuit :


Obj : réduire le temps de marche vers une course continue Obj : allonger le temps de course sans arrêt

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30 m en 15’’ = 6 km/h

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Ce que disent les textes en CYCLE 3 :

Evaluation Socle commun : Doc ressources (éduscol)


L’évaluation permet de vérifier que les élèves ont stabilisé de nouvelles coordinations et adapté leur
motricité, dans un but de performance.
Le contexte d’évaluation peut être : une course longue (au moins 10 minutes à allure régulière)
Au regard des ressources de l’élève, l’évaluation prend en compte à la fois la performance réali-
sée (en termes de temps ou distance) et le niveau d’habileté. La capacité à tenir différents rôles
sociaux (chronométreur, observateur) est appréciée lors des séquences d’apprentissage.

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Progression possible cycle 3 :

Maintenir son allure de course pour réduire son coût


énergétique
Courir régulièrement pour répartir son effort et ainsi
améliorer sa performance

En CM1:
Courir régulièrement à une allure choisie
→Courir pendant 12 min à allure choisie

En CM2:
Courir régulièrement à une allure optimale en fonction de la
distance
→ Situation de projet : 1600 m de course (prise en compte de la
performance)

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SITUATION DE REFERENCE – CM1 - Courir régulièrement à une allure choisie

Course de 12’
4’ 4’ 4’
Couleur de Nb de Couleur de Nb de tours Couleur de Nb de Couleur de
plots Tours plots plots tours plots
Indices R IIIIII B IIIII V IIII V
Distance 6 1/4 5 1/4 4
Calcul 6 1/4 5¼ 4
1T
Ecarts
1T 1/4
Marche
Total en REGULARITE
Performance 15 T 1/2 2T1/4
12’ (somme des écarts)
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Situation de référence CM Situation de référence CM 2 :

courir à une allure optimale et régulière sur


1600 m

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Exemple de Situation collective

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Course en durée et santé (pour aller plus long)
L’enfant en course de longue durée apprend à se connaître, à concrétiser ses
potentialités, à construire son projet en entrant en compétition avec lui-même.
La course de longue durée participe au développement harmonieux de l’enfant par
les effets qu’elle produit sur le corps (notamment au niveau cardio-respiratoire, sous
réserve d’un entraînement régulier) mais aussi par le plaisir de réussir un projet
construit à partir de ses capacités.

C’est une activité privilégiée pour aborder différentes facettes de l’éducation à la


santé, qui permettra à l’enfant de mieux se connaître par la prise en compte de :

• ses sensations, ses ressentis physiques, concernant notamment les


phénomènes liés à la respiration, la thermorégulation et l’hydratation.
• ses émotions : les reconnaître, les exprimer pour mieux les gérer, en
dépasser certaines : douleur, plaisir, peur, anxiété…
• son attitude au regard des efforts (perception de l’intensité de l’effort et
comportement)
• l’estime de soi : projection dans des projets

L’expérience d’un projet de course de longue durée vécu positivement participe au


développement du goût de l’effort et contribue à affirmer la qualité de
persévérance.

« L’effort est un engagement volontaire de l’individu qui mobilise ses forces afin qu’il
poursuive l’exercice entrepris …. L’effort qu’il soit mental ou physique renvoie
également à une dimension subjective… Cette évaluation subjective est un
déterminant essentiel de la poursuite de l’activité ou de l’abandon : si l’effort
apparaît démesuré par rapport aux bénéfices escomptés, l’individu est enclin à se
retirer de la tâche ou à opter pour une stratégie moins coûteuse. » (« L’effort »
coordonné par Didier Delignières aux éditions EPS collection Pour l’action).

Dans le cadre de la lutte contre la sédentarité, il s’agit de valoriser l’effort, de le


dédramatiser et de permettre à l’enfant d’éprouver du plaisir à travers une
pratique physique régulière.

C’est l’occasion de prendre conscience et d’acquérir des habitudes de vie


active et d’habitudes d’hygiène de vie utiles à l’individu tout au long de sa vie.

Pour que les enjeux relatifs à la santé soient clairement identifiés, un travail
interdisciplinaire, des échanges et des débats sont nécessaires pour que l’enfant
comprenne ces enjeux, pour qu’il se situe par rapport à eux et qu'il s’approprie les
règles de vie individuelle et collective qui en découlent. PARCOURS EDUCATIF
DE SANTE

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Ressources énergétiques : quelques connaissances à avoir
Comprendre les filières énergétiques! - YouTube
Le corps possède la qualité de s’adapter aux sollicitations auxquelles il est
soumis.
Le passage de l’état de repos à l’activité entraine un ensemble de réactions plus
ou moins durables. En autre, la production d’énergie dont la cellule musculaire a
besoin pour se contracter. Cette production d’énergie provient de la dégradation
d’une molécule, l’Adénosine Triphosphate (ATP) que l’organisme possède en
petite quantité.

La poursuite de l’activité nécessite la reconstitution permanente de cette molécule


à partir de substrats d’origine alimentaire. Mais cette reproduction ne peut se faire
qu’en présence d’Oxygène.
L’oxygène est transporté par le sang et utilisé dans les muscles. Lorsque
l’intensité de l’exercice augmente, le cœur (la « pompe » cardiaque) et la
respiration s’accélèrent pour apporter plus d’oxygène et produire plus d’énergie.
On dit que l’exercice se fait en « aérobie ». Quand l’exercice est trop intense,
voire maximal, l’organisme rencontre des difficultés pour transporter et utiliser
l’oxygène, l’énergie sera produite sans oxygène durant un temps limité.

Dans le cadre d’un exercice de faible intensité, les substrats peuvent être
transformés en quantité suffisante. Dans le cadre d’une intensité élevée,
l’organisme a besoin d’énergie plus vite qu’il ne peut en fournir parce qu’il ne
parvient pas à acheminer d’O2 au niveau des cellules musculaires en quantité
suffisante. Du coup il y a production d’acide lactique. Une trop forte
concentration d’acide lactique entraine un dysfonctionnement du système pouvant
aller jusqu’à l’arrêt de l’activité (brûlure musculaire, crampe, nausée)

Il existe 3 filières énergétiques qui fournissent de l’énergie au niveau du muscle


lui permettant de fonctionner.
Elles fonctionnent dès le début d’une sollicitation et prédominent sur les autres en
fonction de l’intensité et de la durée de l’effort.

Filière Anaérobie Alactique :


Si l’effort est d’emblée maximal, l’ATP est produite à partir d’une très petite
quantité d’une substance contenue dans les muscles, la créatine phosphate
(CP). La dégradation de la CP se fait sans oxygène, sans libérer de déchets, dès
la baisse de concentration d’ATP dans le muscle.
La puissance de ce processus est très importante mais sa durée de
fonctionnement est limitée.

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Filière Anaérobie Lactique :
Si l’intensité élevée de l’effort est maintenue, la CP s’épuise et l’apport d’O2 est
toujours insuffisant. La dégradation du glycogène (forme de stockage du glucide)
contenu dans le muscle va le fournir en ATP mais en produisant de l’acide
lactique. L’organisme ne pourra aller au-delà de 2 à 3 min d’effort avant
l’apparition de crampes, brulure, nausée…

Filière Aérobie :
Dans le cadre d’un effort modéré, l’apport en O2 est possible ; 2 phénomènes se
produisent pour fournir les muscles en ATP :
- la Glycolyse aérobie : dégradation du glucose (issu lui-même de la
dégradation du glycogène)
- la lipolyse : dégradation des acides gras après 25 à 30 min d’effort
La puissance de cette filière est moyenne ; elle se met en place tout de suite à
condition que les systèmes respiratoires et circulatoires s’adaptent. La durée de
cette filière est longue et dépend des stocks énergétiques.

Processus Distance / Temps de course pour l’enfant


Anaérobie alactique Course de 6’’
De 15 m en maternelle A 30 m en CM2
Anaérobie Lactique 30’’ à 2/3 minutes
Aérobie Après 3’ d’effort minimum

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Chez l’enfant :
Les ressources en glycogène sont plus faibles que chez l’adulte ; la vitesse
d’utilisation de ce glycogène est également plus basse. Il en résulte que la
pratique répétée d’efforts mettant en jeu le processus anaérobie lactique est
déconseillé en élémentaire.
On ne fera donc que des courses rapides (course de vitesse, de haies et
relais) et que des courses de fond (course de durée)

D’autres adaptations s’opèrent au cours de la sollicitation : des adaptations


respiratoires et circulatoires dont le rôle est fondamental dans la fourniture de
l’O2.

Adaptation respiratoire :
Une bonne ventilation se caractérise par :
- une bonne ventilation ample nasale et buccale
- une expiration active
- un rythme régulier et synchronisé avec l’effort
Une véritable éducation de la respiration est indispensable chez l’enfant ; la
maitrise des efforts de longue durée passe par la maitrise de la ventilation
pulmonaire.

Adaptation circulatoire : renseignée par la FC


La fréquence cardiaque (FC) de l’enfant est supérieure à celle de l’adulte et on
note des différences individuelles très importantes (70 à 95 Battements par
minute)
La FC évolue en fonction de l’intensité de l’effort.

A la fin de l’exercice, la FC chute d’abord brutalement (10 à 20 battements de


moins en 10’’) et ensuite plus lentement. On considère qu’un temps de
récupération de 2’30 à 3’ est suffisant pour des efforts de type aérobie.

→ Compte tenu des variations individuelles de la FC au repos, le contrôle du


temps de récupération, du retour à une FC proche de celle de repos, est plus
significatif que la valeur de la FC en fin d’exercice.

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Les courses de vitesse
Définition :
A partir d’un signal, il s’agit de réaliser en un minimum de temps une distance
donnée ou parcourir la plus grande distance dans un temps donné, qui doit rester
inférieur à 7’’ (impératif physiologique)

Il existe 3 types de course de vitesse :


- Sprint
- Course de haies
- Relais

a) Sprint : se déplacer le plus vite possible d’un point A à un point B.


Ce type d’effort ne provoque pas de fatigue durable, si les temps de récupération
sont suffisants (2 à 3’)
C’est une activité naturelle et spontanée chez les enfants, et donc, source de
motivation
Les qualités développées sont transférables à de nombreuses activités sportives

Problèmes rencontrés par les élèves :


- Part debout, tronc redressé, jambes tendues, bras le long du corps
- Se laisse surprendre par le départ
- Ne respecte pas le signal de départ (anticipe -> faux départs)
- Ne reste pas dans son couloir (se placer devant l’adversaire)
- Course non rectiligne
- Court la tête en arrière
- Court buste penché en avant
- Piétine (grande fréquence et petite amplitude de foulées)
- Fait de grandes foulées (grande amplitude et faible fréquence)
- Ralentit à quelques mètres de la ligne d’arrivée
- Abandonne lorsque la course est perdue (non-prise en compte du temps)

Etapes d’apprentissage :
- Courir d’un point à un autre le plus vite possible
- Réagir le plus rapidement possible à un signal
- Franchir la ligne d’arrivée à pleine vitesse (finish)
- S’approprier les principes d’efficacité de la course de vitesse (qualité de
la foulée) et s’insérer dans une pratique sociale d’athlétisme.

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b) La course de haies : il s’agit de parcourir en un minimum de temps, une
distance donnée parsemée d’obstacles qui doivent être franchis.

Problèmes rencontrés par les élèves :


- Refuse l’obstacle
- Piétine avant le franchissement
- S’arrête après l’obstacle pour repartir (écrasement en réception de chaque
obstacle)
- Saute les obstacles (et non rase les obstacles)
- Trop éloigné ou trop proche de l’obstacle au moment du franchissement
- Franchit les obstacles avec les deux jambes de manière aléatoire
- Effectue un nombre irrégulier d’appuis entre chaque obstacle

Démarche d’apprentissage :
- Dans un premier temps, le franchissement se fera sur des obstacles horizontaux
(« rivières » type tapis) ou verticaux bas, dans la continuité de la course ;
recherche de la liaison course/impulsion
Le travail du franchissement avec les 2 jambes est à privilégier (adaptabilité),
ainsi que le travail en fréquence.
L’espace inter obstacle est suffisamment long pour permettre un rééquilibrage ; le
nombre d’obstacles est faible (3/4) ; les obstacles ne dépassent pas les 30 cm
environ (hauteur des genoux)
- Dans un second, la préférence d’une jambe identique à chaque franchissement
est à rechercher avec un nombre inter-obstacles identiques.

c) Les courses de relais : Athlétisme: Course de relais 6èmes - YouTube


Il s’agit de faire transporter un objet (le témoin) sur une distance donnée et
dans un minimum de temps, par différents équipiers qui se succèdent sur une
fraction du parcours total ; c’est aussi parcourir la plus grande distance possible
à plusieurs, dans un temps donné
Problèmes rencontrés par les élèves :
- Rechercher la concordance du relayé et du relayeur dans la zone de
passage pour se transmettre le témoin à pleine vitesse
- Communiquer avec précision avec ses partenaires pour passer le témoin
- Régler la transmission du témoin
- S’impliquer dans un projet collectif

Démarche d’apprentissage :
- Dans un premier temps, il est nécessaire de faire prendre conscience de la
nécessité de s’élancer avant de recevoir le témoin ce qui suppose d’appréhender
la vitesse de son partenaire pour partir au bon moment.
- Introduire ensuite les zones de transmission du témoin et la problématique des
mains porteuse et receveuse du témoin.
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Ce que disent les textes pour ce type de course :

En cycle 1 :
Objectif n°1 : Agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets
« Parce qu’il est sollicité par l’enseignant pour constater les résultats de ses actions, l’enfant prend plaisir à s’investir plus
longuement dans les situations d’apprentissage qui lui sont proposées. Il découvre la possibilité d’enchaîner des
comportements moteurs pour assurer une continuité d’action (prendre une balle, puis courir pour franchir un obstacle, puis
viser une cible pour la faire tomber, puis repartir au point de départ pour prendre un nouveau projectile.

Ce qui est attendu des enfants en fin d’école maternelle en lien avec ce domaine :
- Courir, sauter, lancer de différentes façons, dans des espaces et avec des matériels variés, dans un but précis.
- Ajuster et enchaîner ses actions et ses déplacements en fonction d’obstacles à franchir ou de la trajectoire d’objets sur
lesquels agir.
- Se déplacer avec aisance dans des environnements variés, naturels ou aménagés

Documents ressources : cycle 1, « courir vite »


Cycle 1 : Enjeu de cet objectif : développer son pouvoir d’agir dans l’espace, dans le temps et sur les objets
Attendus de fin de cycle Activités proposées
Prendre plaisir à s’engager corporellement dans un Marcher de plus en plus vite
espace aménagé et le parcourir en découvrant ses S’échapper dans une direction donnée (vers un objet, une
TPS / PS
propres possibles personne)
Courir vite sans repérer le résultat de son action
Affiner ses réponses possibles par rapport aux problèmes Courir avec l’intention d’aller vite
MS posés par l’aménagement du milieu Courir et repérer le résultat de son action (faire gagner son
équipe)
Construire un projet d’action en réponse à un Courir du départ jusqu’à l’arrivée
aménagement du milieu en relation avec un effet Courir en ligne droite
GS
recherché Optimiser la distance parcourue en un temps donné
Repérer et comparer le résultat de ses différentes courses

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Ce que disent les textes en CYCLE 2

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Ce que disent les textes en CYCLE 3

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« Courir vite », quoi observer, quoi apprendre ?

3 axes de travail : départ (réactivité et posture de départ adaptée pour créer une vitesse), (cycle 2) attitude de
course pour maintenir une vitesse la plus grande possible sur la distance de course, fin de course (cycle 3)

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Situations de référence, course de vitesse,

Course au défi par 2

Dispositif :
Aménagement matériel : 3 couloirs matérialisés (2 couloirs de course. Sur la ligne
médiane se positionnent 3 juges tenant dans chaque main un foulard de couleur
différente)

Consignes : au signal, cours le plus vite possible dans ton couloir et au coup de
sifflet à 5 secondes, touche le foulard dans la zone dans laquelle tu te trouves.
Termine la course en décélérant

Donner des points différents aux couleurs de foulard en fonction des zones atteintes
(situées à 19, 20 ou 21 mètres du départ).
L’enseignant valide la performance

Multiplier les essais (3 essais assortis de périodes de récupération consistant à


revenir au point de départ en marchant).

<= En cycle 2, courir d’une durée de 6’’ ou sur une distance de 20 mètres. Au-delà
d’une durée de 6’’ ou d’une distance de 20 mètres, l’élève n’a plus les capacités de
s’engager avec la même intensité.

<= Matérialiser l’espace par des repères de plots concrétise la performance de


l’élève, lui donne accès à la connaissance immédiate du résultat (performance
concrète et non abstraite comme peut l’être un repère chronométrique).
Il identifie facilement et rapidement sa performance et peut repérer ses progrès d’un
essai à un autre, d’une séance à une autre.

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Situations d’apprentissage : course de vitesse, Cycle 2

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Situation de référence, courir de vitesse, CYCLE 3 :
Dispositif :
Zones de départ échelonnées / Un juge d’arrivée
Distance de course : 30 à 40 mètres
2 couloirs ou 4 couloirs (selon l’espace de course) matérialisés obligatoirement et
de préférence tracés
Zones de départ situées à 28, 29, 30, 31 ou 32 / 38, 39, 40, 41 ou 42 mètres de la
ligne d’arrivée
Durée : 7 secondes
Nombre de séries : 6 essais assortis de périodes de récupération consistant à
revenir au point de départ en marchant.

Consignes : au signal, cours le plus vite possible dans ton couloir.


Au coup de sifflet termine la course en décélérant.

Critère de réussite : trouver sa zone de départ pour franchir à pleine vitesse la ligne
d’arrivée après 7’’

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Situations d’apprentissage course de relais (cycle
3)

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