Université Des Sciences Et de La Technologie Houari Boumediene
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Boumediene
Introduction :
Le béton est un composite hétérogène qui résulte du mélange intime
d'un squelette granulaire et d'un liant qui est la pâte de ciment hydratée.
Le travail présenté dans ce compte rendu porte sur l’étude de l’influence
de la composition du béton sur la compression et la traction. Cette étude
consiste à définir le mélange optimal des différents granulats (sable,
pierres concassées), ainsi que le dosage en ciment et en eau, afin de
réaliser un béton. Elle a pour but d’établir les dépenses en mètre cube de
béton frais. Deux critères essentiels doivent guider cette étude, la
résistance à obtenir et l’ouvrabilité soit la facilité de mise en œuvre. De
nombreuses méthodes existent pour composer un béton à partir des
matières premières dont on dispose, signalons néanmoins dès à présent
qu’aucune d’entre elles n’aboutit à coup sûr à une formulation exacte
directement applicable aux chantiers, ceci peut être dû à la qualité des
constituants qui influent sur la qualité du béton : forme, angularité,
porosité, types de granulats, finesse de mouture et classe de résistance
vraie du ciment, etc… Dans cette étude, on utilise la méthode de Dreux
Gorisse.
L’étude de la composition du béton a pour but de déterminer le dosage
en ciment, granulats (agrégat fins, sable et gros agrégats, gravier ou
pierres concassées) et en eau pour un dosage de 1 m3 de béton frais, afin
d’obtenir un mélange homogène et d’une compacité élevée, ainsi qu’une
résistance mécanique voulue. La détermination de la composition du
mélange de béton n’est qu’une première approche de préparation de
mélanges d’essais qui permettront de corriger expérimentalement la
composition calculée pour aboutir le béton désiré.
I. Analyse granulométrique :
a. Le principe :
L'analyse granulométrique est l'opération consistant à étudier la
répartition des différents grains d'un échantillon en fonction de leurs
caractéristiques. Elle fournit les proportions de grains de différents
diamètres et elle se fait par le tamisage.
∑ % 𝑅𝑒𝑓𝑢𝑠 𝑐𝑢𝑚𝑢𝑙é𝑠
𝑀𝑓 =
100
0.05+0.15+0.55+0.8+6.5+25.5+88.7
Sable1 (fin) → 𝑀𝑓1 = = 1.22
100
0.5+1.8+22.4+34.55+70.7+90.75+98.45
Sable2 (grossier) → 𝑀𝑓2 = = 3.19
100
Mf − M𝑓1 M𝑓2 − 𝑀𝑓
%𝑆1 = × 100 %𝑆2 = × 100
M𝑓2 − 𝑀𝑓1 M𝑓2 − 𝑀𝑓1
e. La courbe granulométriques :
120
100
Tamisâts cumulatifs en %
80
60
40
s1
s2
20 G1
G2
G3
0
0.0625 0.125 0.25 0.5 1 2 4 8 16 32
ouverture des tamis (mm)
1. Introduction :
a. Nature de l'ouvrage :
Après le travail que nous avons effectué, nous savons que le type
d’ouvrage doit être massif ou élancé à force ou faible épaisseur
b. Résistance souhaitée :
En fonction de l'importance de l'ouvrage à réaliser, on fixe une
résistance caractéristique σc28.
𝐂
𝛔′𝟐𝟖 = 𝛔𝐜 × 𝐆 ( − 𝟎. 𝟓)
𝐄
Avec : 𝝈′𝟐𝟖 = 𝟏. 𝟏𝟓 × 𝝈𝒄𝟐𝟖
On a :
l’affaissement =5 cm.
Serrage : vibration normale
Plasticité : Béton Ferme
Diamètre
10 12.5 16 20 25 31.5 40 50
en mm
Correction
+9 +6 +4 +2 0 -2 -4 -6
en %
On à
Dmax=25mm → C=0%
𝑪 𝝈′𝟐𝟖
= + 𝟎. 𝟓
𝑬 𝝈𝒄 ×𝑮
Valeur de G :
D’après le tableau :
Donc : G=0,50
Avec: σc = 45 Mpa
𝑪 𝟐𝟖.𝟕𝟓 𝑪
AN: = + 𝟎. 𝟓 = 1,78
𝑬 𝟎.𝟓𝟎×𝟒𝟓 𝑬
𝐶 350
E= 𝐶 = = 196.63 𝑙/𝑚3
1.78
𝐸
E=196.63 l/ m3
𝑋𝐵 = 𝟐𝟓𝒎𝒎
Dmax=25mm {
𝑌𝐵 = 𝟏𝟎𝟎%
YA=50 − √𝑫 + 𝑲 (mm)
K = K’ +Ks +Kp
Avec :
Ks : coefficient qui tiendra compte de la finesse du sable tel que Ks = 6Mf - 15
Kp : Coefficient ou le béton sera pompé
K’ : en fonction
Par interpolation :
G3
G2
G1
S2
S1
D’après le Graphique :
%S1 = 10%
%G1= 45-39 = 6%
Notre béton est ferme, la vibration est normale et le diamètre est entre 20 et
31,5 donc :
0,835+0,840
𝛾= → γ = 0,8375
2
𝟑𝟓𝟎
𝒗𝒄 = = 𝟏𝟏𝟑𝒍 = 𝟎. 𝟏𝟏𝟑𝒎³
𝟑. 𝟏
𝜸 = 𝟎, 𝟖𝟑𝟕𝟓 − 𝟎, 𝟎𝟑 = 𝟎, 𝟖𝟎𝟕𝟓
Vx=%X× (𝜸-Vc)
50.25×0.27
𝟑𝟗×((𝟎,𝟖𝟎𝟕𝟓)−𝟎.𝟏𝟏𝟑)
𝑆2 = = 0.135𝑚3
100
Vs= =0.27 𝒎𝟑 49.75×0.27
𝟏𝟎𝟎
𝑆1 = = 0.134𝑚3
100
6×((0,8075)−0.113)
VG1= = 𝟎. 𝟎𝟒𝟏𝒎𝟑
100
40×((0.8375)−0.113)
VG2= = 𝟎. 𝟐𝟕𝟕𝒎𝟑
100
15×((0.8375)−0.113)
VG3= = 𝟎. 𝟏𝟎𝟒𝒎𝟑
100
ρ = 2,365 Kg/l
3 cubiques +
Matériaux Quantité (Kg)
1 cylindrique (Kg)
Ciment 350 6,95
Eau 201 3,99
Sable grossier 189 3,75
Sable fin 490 9,73
Gravier 1 173 3,43
Gravier 2 615 12,21
Gravier 3 442 8,78
Masse volumique
2,46
(kg/l)
ρ = 2,365 Kg/l
1. Introduction :
Après la déduction des proportions approximatives d’une gâchée d’essai pour 1
mètre cube de béton, on réalise des éprouvette pour tester la résistance de chacune.
En cas de perte, nous allons procéder la réalisation de deux essais de gâchée avec
une majoration de 20%. On utilise une éprouvette cylindrique et trois éprouvettes
cubiques.
2. Appareillage :
Truelle
Malaxeur
Une balance
Eprouvette cylindrique et cubique
Seaux
Figure 1 : Malaxeur
3. Les Matériaux :
Sable
Gravier
Eau
Ciment
Huile de vidange
Barre de piquage
Remplir les éprouvettes avec du béton et faire 25 coups soit avec une barre
4. Résultats :
Après 28 jours, on a séché notre béton qui a était dans l’eau pendant 28 jour le
02/03/2021
Les masses des éprouvettes vides et après le remplissage sont dans le tableau ci-
dessous :
1. Introduction :
L’essai d’affaissement au cône d’Abrams est un essai réalisé sur le béton de ciment frais peu
fluide pour déterminer sa consistance. L’affaissement est aussi connu sous le nom de
« slump-test » provenant de l’anglais.
2. Principe de l’essai :
Il s’agit de constater l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre poids.
Plus cet affaissement sera grand et plus le béton est fluide.
3. Matériel nécessaire :
4. Mode opératoire :
5. Résultats :
Après avoir fait l’essai d’affaissement, on trouve 14,5 cm. D’après le tableau
suivant, on peut déduire la plasticité de notre béton :
V. Essais mécaniques :
Introduction :
Les caractéristiques mécaniques (et rhéologiques) du béton dépendent de sa composition,
et le but de ces essais est de déterminer les résistances à la compression et à la traction.
Le contrôle par essais destructifs nécessite la confection d'éprouvettes prélevées représentant
un échantillon. Ce contrôle ne peut être effectué à 100 % ou tout au moins sur un
échantillonnage significatif. De plus, l'échantillon prélevé n'est pas toujours représentatif du
béton de la structure réelle.
1. Essais de compression :
La résistance à la compression est l'une des propriétés techniques les plus importantes
des maçonneries et du béton de ciment. Elle se mesure par des essais de compression sur des
cubes ou des cylindres.
a. Principe de l’essai :
Le principe de l'essai est de soumettre une éprouvette cylindrique ou cubique à une force
croissante et constante jusqu'à rupture de celle-ci afin de déterminer sa résistance à la
compression. Pour réaliser cet essai, on utilise une machine (presse hydraulique) qui génère
une grande force de compression afin d’écraser et déformer le béton durci.
b. Appareils utilisés :
Presse hydraulique
Eprouvette cubique
3ème éprouvette
éprouvettes cubique
Eprouvettes 1 2 3
La force max (KN) 583.164 601.840 591.370
La contrainte max (Mpa) 25.918 26.748 26.283
La contrainte moyenne 26.316
𝟒𝑷 𝟒×𝟓𝟗𝟐,𝟏𝟐
𝒇𝒄𝒋 = = = 𝟐𝟗, 𝟒𝟒MPa
𝝅∅𝟐 𝟑.𝟏𝟒×𝟏𝟔𝟎𝟐
On remarque une rupture au niveau des granulats la pâte de ciment, et aussi des
granulats déchaussés à l’interface entre la pâte de ciment et les granulats (notamment
les plus gros). On observe également que la section de l’éprouvette est encore humide ,
donc notre béton n’a pas terminé son hydratation, ni son séchage. Le séchage complet
d’un béton est un processus diffusif très lent, environ vingt-cinq années sont nécessaires
pour obtenir l’équilibre hydrique d’une éprouvette de ce type dans un milieu possédant
une humidité relative.
Néanmoins, cette propriété donne au béton des caractéristiques intéressantes. En effet,
lors de la prise, on estime que pour un béton ordinaire environ 15 % du ciment utilisé
n’est pas hydraté. Ce pourcentage augmente pour les bétons à hautes performances. Ce
ciment sera progressivement hydraté au cours du temps, grâce aux transferts hydriques
au sein du matériau. Ce phénomène apporte au béton sa propriété d’auto-cicatrisation.
L’ouverture d’une fissure peut en effet permettre à de l’eau de pénétrer et d’hydrater
progressivement le ciment encore anhydre.
2. Essai de traction :
La résistance à la traction (également appelée résistance à la rupture) est une
caractéristique matériau pour l'évaluation du comportement de résistance. La
résistance à la traction (tensile strength) est la contrainte de traction mécanique
maximale avec laquelle une éprouvette peut être chargée. Lorsque la résistance à la
traction est dépassée, le matériau défaille: L'absorption des forces diminue jusqu'à ce
que l'échantillon de matériau se déchire. Le matériau se déforme cependant
plastiquement, de manière permanente avant même que la résistance à la traction n’ait
été approchée.
a. L’objectif de l’essai :
L’essai a pour but de trouvé la résistance à la traction du béton de l’éprouvette
cylindrique.
b. Essai de fendage :
Un essai de fendage est réalisé sur trois éprouvettes cylindriques. Cet essai permet de
déterminer expérimentalement la résistance en traction du béton.
c. Description de l’essai :
d. Conduite de l’essai :
On place l’éprouvette entre les deux plateaux de la presse comme indiqué sur la
figure, le contact entre les plateaux et l’éprouvette est généré par l’intermédiaire des
deux bandes de contreplaqué. Le centrage de l’éprouvette doit se faire à 0.5mm près à
l’aide d’un gabarit de centrage. La vitesse de chargement doit être constante pendant
la durée de l’essai si:
d
h est la hauteur de l’éprouvette
d son diamètre h
P la charge appliquée
Eprouvette Cylindrique
Traction
Force max
256,300
(KN)
Contrainte
3,187
max (Mpa)
Surface de fendage :
S=0.5 (2𝜋RL)=0.5×(2×3.14×80×320)=80424.772
mm2
𝟐𝑷 𝟎,𝟔𝟑𝟕×𝟐𝟓𝟔,𝟑
𝒇𝒕𝒋 = = = 𝟑, 𝟏𝟖𝑴𝑷𝒂
𝝅𝑫𝑳 𝟏𝟔𝟎×𝟑𝟐𝟎
Conclusion :