Université Des Sciences Et de La Technologie Houari Boumediene

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Université des Sciences et de la Technologie Houari

Boumediene

Etude de la composition d'un béton


TP : Méthodes Expérimentales

Nom Prénom Matricule Sous-groupe : B12

 MAZARI Nora 171731050773


 LADJ Rekia 171733036585
 SALHI Roumaissa 171731049044
 MAACHACHA Abderahim 161639002455
 ABDELLI Zaki 161731063903
 DJENNAOUI Mahieddine 171731044116
 KADI Brahim 171731059676
 SOUIDI Chams eddine 161631050945
 DRARNI Redouane 161631071176
 MELLAK Thabet Mouatez Billah 201500000341

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2020-2021


[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

Introduction :
Le béton est un composite hétérogène qui résulte du mélange intime
d'un squelette granulaire et d'un liant qui est la pâte de ciment hydratée.
Le travail présenté dans ce compte rendu porte sur l’étude de l’influence
de la composition du béton sur la compression et la traction. Cette étude
consiste à définir le mélange optimal des différents granulats (sable,
pierres concassées), ainsi que le dosage en ciment et en eau, afin de
réaliser un béton. Elle a pour but d’établir les dépenses en mètre cube de
béton frais. Deux critères essentiels doivent guider cette étude, la
résistance à obtenir et l’ouvrabilité soit la facilité de mise en œuvre. De
nombreuses méthodes existent pour composer un béton à partir des
matières premières dont on dispose, signalons néanmoins dès à présent
qu’aucune d’entre elles n’aboutit à coup sûr à une formulation exacte
directement applicable aux chantiers, ceci peut être dû à la qualité des
constituants qui influent sur la qualité du béton : forme, angularité,
porosité, types de granulats, finesse de mouture et classe de résistance
vraie du ciment, etc… Dans cette étude, on utilise la méthode de Dreux
Gorisse.
L’étude de la composition du béton a pour but de déterminer le dosage
en ciment, granulats (agrégat fins, sable et gros agrégats, gravier ou
pierres concassées) et en eau pour un dosage de 1 m3 de béton frais, afin
d’obtenir un mélange homogène et d’une compacité élevée, ainsi qu’une
résistance mécanique voulue. La détermination de la composition du
mélange de béton n’est qu’une première approche de préparation de
mélanges d’essais qui permettront de corriger expérimentalement la
composition calculée pour aboutir le béton désiré.

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

I. Analyse granulométrique :

a. Le principe :
L'analyse granulométrique est l'opération consistant à étudier la
répartition des différents grains d'un échantillon en fonction de leurs
caractéristiques. Elle fournit les proportions de grains de différents
diamètres et elle se fait par le tamisage.

b. Les résultats du tamisage :


Dans cet essai, on a deux différents sables et trois différents graviers, les
résultats du tamisage sont dans les tableaux si dessous :

1) Sable 1 0/5 (2Kg) :

Refus Refus Tamisât


Tamis (mm) Refus
Cumulés Cumulés % Cumulés %
6.3 1 1 0.05 99.95
5 2 3 0.15 99.85
2.5 8 11 0.55 99.45
1.25 5 16 0.8 99.2
0.63 114 130 6.5 93.5
0.315 380 510 25.5 74.5
0.16 1264 1774 88.7 11.3
0.08 226 2000 100 0

2) Sable 2 0/2 (2Kg) :

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

Refus Refus Tamisât


Tamis (mm) Refus
Cumulés Cumulés % Cumulés %
6.3 10 10 0.5 99.5
5 26 36 1.8 98.2
2.5 412 448 22.4 77.6
1.25 243 691 34.55 65.45
0.63 723 1414 70.7 29.3
0.315 401 1815 90.7 9.25
0.16 154 1969 98.45 1.55
0.08 31 2000 100 0

3) Gravier 1 3/8 (2Kg) :

Refus Refus Tamisât


Tamis (mm) Refus
Cumulés Cumulés % Cumulés %
10 12 12 0.6 99.4
8 361 373 18.65 81.35
6.3 784 1157 57.85 42.15
5 724 1881 94.05 5.95
2.5 119 2000 100 0

4) Gravier 2 8/15 (4Kg) :

Refus Refus Tamisât


Tamis (mm) Refus
Cumulés Cumulés % Cumulés %
20 138 138 3.45 96.55
16 629 767 19.175 80.825
12.5 2133 2900 72.5 27.5
10 738 3638 90.95 9.05
8 362 4000 100 0

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5) Gravier 3 15/25 (6Kg) :

Refus Refus Tamisât


Tamis (mm) Refus
Cumulés Cumulés % Cumulés %
25 187 187 3.116 96.883
20 2298 2485 41.416 58.58
16 2857 5342 89.03 10.97
12.5 658 6000 100 0

c. Module de finesse d’un sable :


La finesse d’un sable peut être caractérisée par son module de finesse
(MF), qui est égal la somme des % des refus cumulés ramenées à
l’unité sur les tamis de maille.

∑ % 𝑅𝑒𝑓𝑢𝑠 𝑐𝑢𝑚𝑢𝑙é𝑠
𝑀𝑓 =
100

0.05+0.15+0.55+0.8+6.5+25.5+88.7
Sable1 (fin) → 𝑀𝑓1 = = 1.22
100

0.5+1.8+22.4+34.55+70.7+90.75+98.45
Sable2 (grossier) → 𝑀𝑓2 = = 3.19
100

M𝑓1 = 1.22 < Mf < M𝑓2 = 3.19

Donc on prend Mf = 2.2

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d. Les proportions de sable :

Mf − M𝑓1 M𝑓2 − 𝑀𝑓
%𝑆1 = × 100 %𝑆2 = × 100
M𝑓2 − 𝑀𝑓1 M𝑓2 − 𝑀𝑓1

On fait le calcul et on trouve :

%S1= 49.75% %S2= 50.25%

e. La courbe granulométriques :

120

100

Tamisâts cumulatifs en %
80

60

40
s1
s2
20 G1
G2
G3
0
0.0625 0.125 0.25 0.5 1 2 4 8 16 32
ouverture des tamis (mm)

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II. Méthode de Dreux Gorisse :

1. Introduction :

L’objectif de la méthode de DREUX-GORISSE pour la formulation


de béton est de déterminer en fonction des critères de maniabilité et de
résistance définis par le cahier des charges, la nature et les quantités des
matériaux nécessaires à la confection d’un mètre cube de béton (eau E,
ciment C, sable S, gravillon g et gravier G en kg/m3).
Il s'agit de définir, en fonction du type d'ouvrage à réaliser, les
paramètres nécessaires à la mise en œuvre du béton et à la stabilité à
court et long terme de l'ouvrage. Les paramètres principaux qui
doivent être définis sont : la maniabilité et la résistance du béton, la
nature du ciment et le type des granulats.

2. Condition de mise en œuvre :

a. Nature de l'ouvrage :

Après le travail que nous avons effectué, nous savons que le type
d’ouvrage doit être massif ou élancé à force ou faible épaisseur

b. Résistance souhaitée :
En fonction de l'importance de l'ouvrage à réaliser, on fixe une
résistance caractéristique σc28.

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𝐂
𝛔′𝟐𝟖 = 𝛔𝐜 × 𝐆 ( − 𝟎. 𝟓)
𝐄
Avec : 𝝈′𝟐𝟖 = 𝟏. 𝟏𝟓 × 𝝈𝒄𝟐𝟖

On prend σc28= 25 MPa


On a donc σ’28 =1.15×25= 28.75 MPa
c. Consistance désirée

En fonction de la nature de l’ouvrage on optera pour une ouvrabilité qui


sera caractérisée par un affaissement donné.
Consistance du béton :

Plasticité serrage Affaissement


Béton très ferme Vibration puissante 0 à2
Béton ferme Bonne vibration 3 à5
Béton plastique Vibration courante 6 à9
Béton mou Piquage 10 à 13
Béton très mou Piquage léger 13 à 15
Béton fluide ≥16

On a :
 l’affaissement =5 cm.
 Serrage : vibration normale
 Plasticité : Béton Ferme

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

d. Détermination de la dimension de gros grain D :

Le but de ce paramètre est d’assurer un bon coulage du béton dans le


coffrage sans bloquer le passage de ce dernier.

Correction en % sur le dosage en eau en fonction de D :

Diamètre
10 12.5 16 20 25 31.5 40 50
en mm
Correction
+9 +6 +4 +2 0 -2 -4 -6
en %

On à
Dmax=25mm → C=0%

3. Détermination le rapport C/E :

𝑪 𝝈′𝟐𝟖
= + 𝟎. 𝟓
𝑬 𝝈𝒄 ×𝑮

σ'c : c'est la résistance vraie moyenne du ciment à 28 jours fournie par la


fiche technique du fabriquant,
C : dosage en ciment (Kg/m3).
E : dosage en eau (litre/m3).
G : coefficient granulaire.

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Valeur de G :

Dimension D des granulats


Qualité des D≤12.5 20≤D≤31.5 D≥50
granulats
Fins Moyens Gros
Excellente 0.55 0.60 0.65
Bonne 0.45 0.50 0.55
passable 0.35 0.40 0.45

D’après le tableau :

 Qualité des granulats : courante


 Dmax = 25mm

Donc : G=0,50

Avec: σc = 45 Mpa

𝑪 𝟐𝟖.𝟕𝟓 𝑪
AN: = + 𝟎. 𝟓 = 1,78
𝑬 𝟎.𝟓𝟎×𝟒𝟓 𝑬

4. Détermination du dosage en ciment "C" :

A partir de valeur de C/E calculée précédemment et la valeur de l'affaissement au


cône (ouvrabilité) choisie. Et en utilisant l'abaque ci-dessous. L'intersection de la
droite verticale passant par la valeur de l'affaissement et la droite horizontale
passant par la valeur de C/E, permet de lire sur l'abaque la valeur du dosage en
ciment C.

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

D’après les courbes :


C=350 kg/ m3

5. Détermination du dosage en eau "E" :

𝐶 350
E= 𝐶 = = 196.63 𝑙/𝑚3
1.78
𝐸

E=196.63 l/ m3

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

6. Détermination de la courbe granulométrique de


référence (OAB):

La courbe granulométrique à l’échelle semi-logarithmique qui s’approche d’une


courbe granulométrique de référence.

 Le point O de la courbe sera placé à l'origine (0,0).


 Le point B de la courbe aura pour ordonnée 100% tamisât, et a l'abscisse la
dimension D du plus gros granulat.

𝑋𝐵 = 𝟐𝟓𝒎𝒎
Dmax=25mm {
𝑌𝐵 = 𝟏𝟎𝟎%

 Le point brisure A a pour abscisse :


𝐷
𝑋𝐴 = 𝑠𝑖 𝐷 ≤ 20𝑚𝑚
{ 2 }
𝑋1 + 𝑋2
X𝐴 = 𝑠𝑖 𝐷 ≥ 20𝑚𝑚
2
On a :
Dmax = 25mm ≥ 20mm
X1 = 5mm et X2= 25mm
→ L’abscisse XA situé au milieu des tamis [5 ; 25] mm
Donc
𝑋𝐴 = 10 𝑚𝑚
→ YA : l’ordonnée du point A pour expression :

YA=50 − √𝑫 + 𝑲 (mm)

K : terme correction qui dépend du dosage en ciment, de l’efficacité de vibration


et de la forme du granulat (roulé ou concassé)

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

K = K’ +Ks +Kp
Avec :
Ks : coefficient qui tiendra compte de la finesse du sable tel que Ks = 6Mf - 15
Kp : Coefficient ou le béton sera pompé
K’ : en fonction

Vibration Faible Normale Puissante


Format des granulats Roule Concasse Roule Concasse Roule Concasse
400+f +2 0 -4 -2 -6 -4
400 0 +2 -2 0 -4 -2
350 +2 +4 0 +2 -2 0
Dosage
300 +4 +6 +2 +4 0 +2
ciment
250 +6 +8 +4 +6 +2 +4
200 +8 +10 +6 +8 +4 +6

Par interpolation :

 K’=+ 2 ;(dosage du ciment=350 /vibration : normale /forme du


sable : concassée)
 Ks=6 Mf ̶ 15 ; Ks=6×2,2 ̶ 15= ̶ 1,8
 Kp=0 car le béton n’est pas pompé

Donc K=2 + (-1,8) +0 → K=0,2


Avec Dmax = 25mm

On remplace dans YA:

𝑌𝐴 = 50 − √25 + 0,2 = 𝟒𝟓, 𝟐%

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

 La courbe granulométrique de référence (OAB) :

7. Détermination en pourcentage des différents granulats :

 D’abord on trace la ligne de partage entre les granulats on joignant le


point 95% de la courbe de sable et le point 5% du 1er gravier et ainsi de
suite.

 On raccorde les point d’intersection de ces lignes de partage avec la


courbe de référence qui nous donne les proportion en volumes absolus
de sable (premier point d’intersection) de gravier G1 ……..etc .

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

 Graphique des proportions volumiques de sable et gravier :

G3

G2

G1

S2

S1

 D’après le Graphique :

%S1 = 10%

%S2 = 39-10 = 29%

%G1= 45-39 = 6%

%G2= 85-45 = 40%

%G3= 100-85 = 15%

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8. Détermination des volumes des granulats :


On détermine d’abord le volume absolu de l’ensemble des granulats, y
compris le ciment.
𝑉 = 𝛾 × 1000
V = Vciment + Vsable(s) + Vgravier(s)

𝛾 est le coefficient de compacité, on le déduit du tableau ci-dessous :


Consistance Coefficient g en fonction du diamètre D des
serrage
granulats

D=5 D=10 D=12,5 D=20 D=31,5 D=50 D=80


Piquage 0,75 0,78 0,795 0,805 0,810 0,815 0,820
Vibration
Molle 0,755 0,785 0,8 0,81 0,815 0,82 0,825
faible
Vibration
0,760 0,79 0,805 0,815 0,82 0,825 0,830
normale

Piquage 0,760 0,79 0,805 0,815 0,820 0,825 0,830

Plastique Vibration 0,765 0,795 0,81 0,82 0,825 0,83 0,835


faible
Vibration 0,770 0,8 0,815 0,825 0,83 0,835 0,840
normale
Vibration 0,775 0,805 0,82 0,83 0,835 0,84 0,845
puissante
Vibration 0,775 0,805 0,84 0,845
0,82 0,83 0,835
faible
Ferme Vibration 0,780 0,81 0,825 0,835 0,84 0,845 0,850
normale
Vibration
puissante 0,785 0,815 0,830 0,840 0,845 0,850 0,855

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

Notre béton est ferme, la vibration est normale et le diamètre est entre 20 et
31,5 donc :
0,835+0,840
𝛾= → γ = 0,8375
2

Donc V= 1000×0,8375 → V=837,5 m3

On calcul d’abord le volume du ciment avec une masse volumique de 3,1g/cm 3


𝒄 𝒄
ρc = ⇒ 𝒗𝒄 = avec ρc=3.1g/cm3
𝒗𝒄 𝝆𝒄

𝟑𝟓𝟎
𝒗𝒄 = = 𝟏𝟏𝟑𝒍 = 𝟎. 𝟏𝟏𝟑𝒎³
𝟑. 𝟏

 Calcul des volumes Vs, VG1, VG2, VG3 :

La forme de nos granulats est concassée donc on doit diminuer la valeur de


γ de 0,03 :

𝜸 = 𝟎, 𝟖𝟑𝟕𝟓 − 𝟎, 𝟎𝟑 = 𝟎, 𝟖𝟎𝟕𝟓

Vx=%X× (𝜸-Vc)
50.25×0.27
𝟑𝟗×((𝟎,𝟖𝟎𝟕𝟓)−𝟎.𝟏𝟏𝟑)
𝑆2 = = 0.135𝑚3
100
Vs= =0.27 𝒎𝟑 49.75×0.27
𝟏𝟎𝟎
𝑆1 = = 0.134𝑚3
100

6×((0,8075)−0.113)
VG1= = 𝟎. 𝟎𝟒𝟏𝒎𝟑
100

40×((0.8375)−0.113)
VG2= = 𝟎. 𝟐𝟕𝟕𝒎𝟑
100

15×((0.8375)−0.113)
VG3= = 𝟎. 𝟏𝟎𝟒𝒎𝟑
100

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

 Détermination du dosage massique des granulats :

Les masses volumiques réelles des granulats :


(Sable) = 2,6 g/cm3 (gravier) = 2,65 g/cm3

𝑚𝑆𝐺 = 0.135 × 2.6 × 103 = 351𝐾𝑔


𝑚𝑆𝐹 = 0.134 × 2.6 × 103 = 348,4𝐾𝑔
𝑚𝐺1 = 0.041 × 2.65 × 103 = 108,65𝐾𝑔
𝑚𝐺2 = 0.277 × 2.65 × 103 = 734,05𝐾𝑔
𝑚𝐺3 = 0.104 × 2.65 × 103 = 275.6𝐾𝑔
𝑚𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 = 350𝐾𝑔
𝑚𝐸𝑎𝑢 = 196.63𝐾𝑔

 Ajustement des quantités selon les éprouvettes :

On a 3 éprouvettes cubiques et une éprouvette cylindrique, le volume (avec


majoration de 20% en cas de perte) est :

𝒗 = 𝟏. 𝟐 × ((𝝅 × 𝟎. 𝟎𝟖𝟐 × 𝟎. 𝟑𝟐) + (𝟑 × 𝟎. 𝟏𝟓𝟑 )) = 𝟎. 𝟎𝟐 𝒎𝟑

Les dimensions du cylindre : H=32cm R=8cm


Les dimensions du cube : a=15cm

 𝑚𝑆𝐺 = 351 × 0.02 = 7.02𝐾𝑔


 𝑚𝑆𝐹 = 348,4 × 0.02 = 6,968𝐾𝑔
 𝑚𝐺1 = 108,65 × 0.02 = 2.173 𝐾𝑔
 𝑚𝐺2 = 734,05 × 0.02 = 14.681𝐾𝑔
 𝑚𝐺3 = 275,6 × 0.02 = 5.512 𝐾𝑔
 𝑚𝐶 = 350 × 0.02 = 7 𝐾𝑔
 𝑚𝐸 = 196.63 × 0.02 = 3.933 𝐾𝑔

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

Quantité de matériaux pour 1m3 :

Matériaux Quantité (Kg) 3 cubiques +


1 cylindrique (Kg)
Ciment 350 7.02
Eau 197 6,968
Sable grossier 351 2.173
Sable fin 348 14.681
Gravier 1 109 5.512
Gravier 2 734 7
Gravier 3 276 3,933
Masse volumique (kg/l) 2,365

ρ = 2,365 Kg/l

Dans ce TP, on utilise la formulation suivante :

3 cubiques +
Matériaux Quantité (Kg)
1 cylindrique (Kg)
Ciment 350 6,95
Eau 201 3,99
Sable grossier 189 3,75
Sable fin 490 9,73
Gravier 1 173 3,43
Gravier 2 615 12,21
Gravier 3 442 8,78
Masse volumique
2,46
(kg/l)

ρ = 2,365 Kg/l

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

III Réalisation d’une gâchée d’essai en


laboratoire :

1. Introduction :
Après la déduction des proportions approximatives d’une gâchée d’essai pour 1
mètre cube de béton, on réalise des éprouvette pour tester la résistance de chacune.
En cas de perte, nous allons procéder la réalisation de deux essais de gâchée avec
une majoration de 20%. On utilise une éprouvette cylindrique et trois éprouvettes
cubiques.

2. Appareillage :

 Truelle
 Malaxeur
 Une balance
 Eprouvette cylindrique et cubique
 Seaux

Figure 1 : Malaxeur

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3. Les Matériaux :

 Sable
 Gravier
 Eau
 Ciment
 Huile de vidange
 Barre de piquage

Les constituants sont introduits dans le malaxeur. D’abord, on place le gravier et le


sable et on les mélange pendant 30 secondes. Ensuite, on ajoute le ciment, on couvre le
malaxeur et on laisse malaxer à sec pendant 30 secondes. On ajoute l’eau pendant que le
malaxeur continue de tourner jusqu’à ce que le béton paraisse homogène.
Ensuite, on fait remplir le cône d’Abrams avec du béton et on calcul l’affaissement.
On fait remplir les moules huilés, les araser et les lisser à l’aide d’une truelle, ensuite les
peser et les laisser sécher pendant 24h. Après démoulage, les éprouvettes sont pesées et
conservées dans l’eau à 20° jusqu’à l’âge de l’essai.

Figure 2: éprouvette cylindrique

Figure 3: éprouvette cubique

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

Remplir les éprouvettes avec du béton et faire 25 coups soit avec une barre

4. Résultats :
 Après 28 jours, on a séché notre béton qui a était dans l’eau pendant 28 jour le
02/03/2021

 Les masses des éprouvettes vides et après le remplissage sont dans le tableau ci-
dessous :

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

Poids du Poids du Poids du béton Poids de


Le numéro de
Moule Moule Plein après démoulage béton « après
l’éprouvette
vide (g) (g) « aprés24h »(g) 28j »(g)
Eprouvette 1 1531 9705 8100 8152
Eprouvette 2 1546 9698 8044 8157
Eprouvette 3 1530 9686 8115 8101
Cylindre 1996 17507 15451

IV.Essai d’affaissement au cône d’Abrams :

1. Introduction :
L’essai d’affaissement au cône d’Abrams est un essai réalisé sur le béton de ciment frais peu
fluide pour déterminer sa consistance. L’affaissement est aussi connu sous le nom de
« slump-test » provenant de l’anglais.

2. Principe de l’essai :
Il s’agit de constater l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre poids.
Plus cet affaissement sera grand et plus le béton est fluide.

3. Matériel nécessaire :

 Moule tronconique métallique sans fond de 300


mm de haut, 200 mm de diamètre en sa partie
inférieure et de 100 mm en sa partie supérieure.
 Plaque d’appui.
 Tige de piquage de 16 mm de diamètre et de
600 mm de longueur.
 Portique
 Main écope
 Entonnoir

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[COMPTE RENDU] Sous-groupe : B12

4. Mode opératoire :

 Humidifier le moule et la plaque d’appui.


 Remplir le cône en 3 couches, chacune doit être piquée 25 fois à l’aide de la tige
de piquage.
 Araser le béton en excès de la 3ème couche avec la tige.
 Retirer le moule verticalement et doucement.
 Mesurer ensuite l’affaissement en faisant la différence entre la hauteur du moule
et le sommet du béton.

5. Résultats :

Après avoir fait l’essai d’affaissement, on trouve 14,5 cm. D’après le tableau
suivant, on peut déduire la plasticité de notre béton :

Plasticité serrage Affaissement


Béton très ferme Vibration puissante 0 à2
Béton ferme Bonne vibration 3 à5
Béton plastique Vibration courante 6 à9
Béton mou Piquage 10 à 13
Béton très mou Piquage léger 13 à 15
Béton fluide ≥16

Donc, notre béton est très mou/plastique.


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L'utilisation de bétons très fluides ne nécessitant pas d'apport d'énergie extérieure


pour le serrage, est apparue comme une solution possible à ce problème. Outre leur facilité
de mise en œuvre, de tels bétons présentent aussi l'intérêt de réduire le temps de travail sur
chantier.

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V. Essais mécaniques :

 Introduction :
Les caractéristiques mécaniques (et rhéologiques) du béton dépendent de sa composition,
et le but de ces essais est de déterminer les résistances à la compression et à la traction.
Le contrôle par essais destructifs nécessite la confection d'éprouvettes prélevées représentant
un échantillon. Ce contrôle ne peut être effectué à 100 % ou tout au moins sur un
échantillonnage significatif. De plus, l'échantillon prélevé n'est pas toujours représentatif du
béton de la structure réelle.

1. Essais de compression :

La résistance à la compression est l'une des propriétés techniques les plus importantes
des maçonneries et du béton de ciment. Elle se mesure par des essais de compression sur des
cubes ou des cylindres.

a. Principe de l’essai :

Le principe de l'essai est de soumettre une éprouvette cylindrique ou cubique à une force
croissante et constante jusqu'à rupture de celle-ci afin de déterminer sa résistance à la
compression. Pour réaliser cet essai, on utilise une machine (presse hydraulique) qui génère
une grande force de compression afin d’écraser et déformer le béton durci.

b. Appareils utilisés :

 Machine d'essai de compression conforme aux normes NF P 18-411 et NF P 18-412


classe C*(Presse hydraulique).
 • Dispositif pour rectifier les extrémités des éprouvettes.

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Presse hydraulique

On fait centrer notre éprouvette cubique sur la presse,


on règle notre machine et on lance notre essai. La
charge de rupture, P, est la charge maximale enregistrée
au cours de l'essai.
La résistance est donnée par la formule
𝑃
suivant : 𝑓𝑐 =
𝑆

 P : la valeur de la force relevée au moment de la


rupture de l’éprouvette sur le cadran de la presse.

 S : la section transversale de l’échantillon

Eprouvette cubique

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c. Les résultats de l’essai de compression sur trois éprouvettes :

Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous :

1 ère éprouvette 2ème éprouvette

3ème éprouvette

éprouvettes cubique
Eprouvettes 1 2 3
La force max (KN) 583.164 601.840 591.370
La contrainte max (Mpa) 25.918 26.748 26.283
La contrainte moyenne 26.316

𝟒𝑷 𝟒×𝟓𝟗𝟐,𝟏𝟐
𝒇𝒄𝒋 = = = 𝟐𝟗, 𝟒𝟒MPa
𝝅∅𝟐 𝟑.𝟏𝟒×𝟏𝟔𝟎𝟐

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 Interprétation des résultats :

On remarque une rupture au niveau des granulats la pâte de ciment, et aussi des
granulats déchaussés à l’interface entre la pâte de ciment et les granulats (notamment
les plus gros). On observe également que la section de l’éprouvette est encore humide ,
donc notre béton n’a pas terminé son hydratation, ni son séchage. Le séchage complet
d’un béton est un processus diffusif très lent, environ vingt-cinq années sont nécessaires
pour obtenir l’équilibre hydrique d’une éprouvette de ce type dans un milieu possédant
une humidité relative.
Néanmoins, cette propriété donne au béton des caractéristiques intéressantes. En effet,
lors de la prise, on estime que pour un béton ordinaire environ 15 % du ciment utilisé
n’est pas hydraté. Ce pourcentage augmente pour les bétons à hautes performances. Ce
ciment sera progressivement hydraté au cours du temps, grâce aux transferts hydriques
au sein du matériau. Ce phénomène apporte au béton sa propriété d’auto-cicatrisation.
L’ouverture d’une fissure peut en effet permettre à de l’eau de pénétrer et d’hydrater
progressivement le ciment encore anhydre.

2. Essai de traction :
La résistance à la traction (également appelée résistance à la rupture) est une
caractéristique matériau pour l'évaluation du comportement de résistance. La
résistance à la traction (tensile strength) est la contrainte de traction mécanique
maximale avec laquelle une éprouvette peut être chargée. Lorsque la résistance à la
traction est dépassée, le matériau défaille: L'absorption des forces diminue jusqu'à ce
que l'échantillon de matériau se déchire. Le matériau se déforme cependant
plastiquement, de manière permanente avant même que la résistance à la traction n’ait
été approchée.

a. L’objectif de l’essai :
L’essai a pour but de trouvé la résistance à la traction du béton de l’éprouvette
cylindrique.

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b. Essai de fendage :

Un essai de fendage est réalisé sur trois éprouvettes cylindriques. Cet essai permet de
déterminer expérimentalement la résistance en traction du béton.

c. Description de l’essai :

L’essai de fendage est un essai de traction indirect consistant à comprimer


radialement l’éprouvette créant alors, par effet Poisson, des contraintes de traction
horizontales au sein du matériau. Cet essai fonctionne à condition que l’effet Poisson
provoque la rupture du matériau avant les contraintes de compression. On considère en
général que la résistance à la traction du matériau doit être plus de trois fois inférieure à
sa résistance en compression pour que cet essai permette d’estimer la résistance en
traction.

d. Conduite de l’essai :

On place l’éprouvette entre les deux plateaux de la presse comme indiqué sur la
figure, le contact entre les plateaux et l’éprouvette est généré par l’intermédiaire des
deux bandes de contreplaqué. Le centrage de l’éprouvette doit se faire à 0.5mm près à
l’aide d’un gabarit de centrage. La vitesse de chargement doit être constante pendant
la durée de l’essai si:
d
h est la hauteur de l’éprouvette
d son diamètre h
P la charge appliquée

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 Une illustration de la manipulation durant notre TP :

« Le cylindre après l’essai de


traction »

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e. Les résultats de l’essai de traction sur le cylindre :

Eprouvette Cylindrique
Traction
Force max
256,300
(KN)
Contrainte
3,187
max (Mpa)

Surface de fendage :

S=0.5 (2𝜋RL)=0.5×(2×3.14×80×320)=80424.772
mm2

𝟐𝑷 𝟎,𝟔𝟑𝟕×𝟐𝟓𝟔,𝟑
𝒇𝒕𝒋 = = = 𝟑, 𝟏𝟖𝑴𝑷𝒂
𝝅𝑫𝑳 𝟏𝟔𝟎×𝟑𝟐𝟎

 Interprétation des résultats :

Durant la mise en charge de l’éprouvette, de nombreuses fissures apparaissent sur sa


surface latérale. Ces fissures sont dues aux contraintes de tractions développées par effet
poisson. Les déformations radiales, pourtant moins importantes que les déformations
longitudinales, génèrent donc des contraintes de traction qui entraînent l’apparition des
premières fissures. Il est important de noter que si le matériau était parfaitement homogène,
et s’il n’y avait aucun frottement aux interfaces plateau/éprouvette, il y aurait théoriquement
des déformations dues à l’effet Poisson mais aucune contrainte de traction. Concrètement,
localement les déformations dues à l’effet Poisson vont générer des contraintes de traction au
niveau des interfaces granulats/pâte de ciment où les microfissures sont s’amorcer lors du
chargement, ces fissures se propagent, amenant progressivement à la ruine la matière. La
rupture de l’éprouvette en compression est donc indirectement due à des contraintes de
traction.

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Conclusion :

Face à l’ampleur des déficits enregistrés en matériaux de construction et à


l’urgence des besoins, la recherche d’une méthode efficace pour la détermination
de la composition du mélange de béton touchant de près ou de loin le domaine de
génie civil s’impose La recherche scientifique et technique ainsi que la bonne
maîtrise des méthode de détermination de la composition du béton notamment au
niveau des entreprises de construction deviennent donc indispensable afin de
contribuer à l’effort national de développement. Les résultats obtenus dans le
cadre de cette étude sont valables pour les matériaux et condition utilisées, mais
donnent des informations satisfaisantes sur la méthode utilisée.
Finalement, nous pouvant dire que la méthode Dreux-Gorisse peut être utilisée
avec un grand intérêt pour la confection du béton désiré (performance mécanique
élevée) à base de matériaux locaux. Cette méthode est la plus simple pour
réaliser un béton d’une maniabilité et d’une résistance voulues, mais dans ce cas-
là, aucune erreur n’est autorisée, ni dans la détermination de la formule du béton,
ni lors de la réalisation des gâchées, et ceux pour s’assurer de la reproductibilité
et de la représentativité des gâchées réalisées et ainsi les résultats obtenus seront
valable et opérationnels pour un béton pour chantier ou sur le marché.
Pour obtenir une bonne formule du béton avec un poids volumique prévisible, il
sera impossible de le trouvé avec un seul essai et donc on sera dans l’obligation
de corriger les quantités des matériaux par m³ et de refaire des gâchées jusqu'à ce
que le résultat soit adéquat.

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