TP MDC

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et


De la Recherche Scientifique

Université de Tlemcen
Faculté de technologie
Département de génie civil

TP: MDC2

Compte Rendu

Présenté par :

 Lotfi abdallah
 Redouane benali

Section : 01 Groupe : 02
Année Universitaire : 2020/2021
TP1 : Analyse granulométrique des granulats
I. Introduction :
Les granulats sont nécessaires pour la fabrication des bétons du point de vue économique
car ils permettent de diminuer la quantité de liant qui est la plus cher; du point technique
car ils augmentent la stabilité dimensionnelle et ils sont plus résistants que la pâte de
ciment. Les granulats utilisés dans les travaux de génie civil doivent répondre à des
impératifs de qualité et des caractéristiques propres à chaque usage. Les granulats
constituent le squelette du béton et ils représentent dans les cas usuels, environ 80% du
poids total du béton. L’objectif de ce TP et la détermination de la grosseur et
les pourcentages pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant les
échantillons. Elle s’applique à tous les granulats de dimension
normale inférieure ou égale à 63 mm.
REFUS sur un tamis : la quantité de matériau qui est retenue sur le tamis.

TAMISAT (ou passant) : la quantité de matériau qui passe à travers le tamis.

II. Mode opératoire :


D’abord on doit séchés les matériaux (sable et gravier) étudié de manière progressive et à
température 103°C et prendre une masse nécessaires pour faire l’essai .Ensuite on prend les
tamis d’une manière croissant de bas en haut et un récipient à fond pour les éléments fins
on met les matériaux dans le tamis supérieurs et au-dessus un couvercle
afin d’interdire toute perte de matériau pendant le tamisage et on fait
marcher la tamiseuse électrique pendant 15 minutes et à la fin en pesse le
refus de chaque tamis.

III. Résultats :
1-Nature de l’échantillon : les sables masse sèche : M = 1KG ≥ 0,2D (mm)

Pourcentages des refus cumulés Pr=(Mc/M) x 100


Ouverture des Masse des refus Masse des refus Pourcentages des Pourcentages des
tamis (mm) mi (g) cumulés Mc (g) refus cumulés Pr tamisâts cumulés
Pt
6,3 5,2 5,2 0,52 99,48
5 0,2 5,7 0,57 99,43
4 12,2 17,9 1,79 98,21
3,15 30,48 48,38 4,838 95,162
2 202,8 251,18 25,118 74,882
1,6 121,2 372,38 37,238 62,762
1,25 95,2 467,58 46,758 53,242
1 93,8 561,38 56,138 43,862
0,8 43 604,38 60,438 39,562
0,63 86,6 690,98 69,098 30,902
0,5 74,6 765,58 76,558 23,442
0,315 173,4 938,98 93,898 6,102
0,250 30,6 969,58 96,958 3,042
0,2 7,4 976,98 97,698 2,302
0,16 9 985,98 98,598 1,402
0,125 1,8 987,78 98,778 1,222
0,1 0,2 987,98 98,798 1,202
0,080 2,4 990,38 99,038 0,962
fond 2 992,38 99,238 0,762

2-Nature de l’échantillon : gravier 16/25 masse sèche : M = 2KG ≥ 0,2D (mm)

Ouverture des Masse des Masse des Pourcentages Pourcentages


tamis (mm) refus refus cumulés des refus des tamisâts
mi (g) Mc (g) cumulés Pr cumulés Pt
40 0 0 0 100
31,5 0 0 0 100
25 117,6 117,6 5,88 94,12
20 694,4 812 40,6 59,4
16 605,4 1417,4 70,87 29,13
12,5 337,4 1754,8 87,74 12,26
10 167,4 1922,2 96,11 3,89
fond 77,8 2000 100 0

3-Nature de l’échantillon : gravier 8/16 masse sèche : M = 3,2KG ≥ 0,2D (mm)

Ouverture des Masse des Masse des Pourcentages Pourcentages


tamis (mm) refus refus cumulés des refus des tamisâts
mi (g) Mc (g) cumulés Pr cumulés Pt
25 0 0 0 100
20 0 0 0 100
16 39,8 39,8 1,24375 98,75625
12,5 499,8 539,6 16,8625 93,1375
10 979 1518,6 47,45625 52,54375
8 1039 2557,6 79,925 20,075
6,3 465,2 3022,8 94,4625 5,5375
5 149,8 3172,6 99,14375 0,85625
fond 25,2 3197,8 99,93125 0,06875

4-Nature de l’échantillon : gravier 3/8 masse sèche : M = 1,6KG ≥ 0,2D (mm)

Ouverture Masse des Masse des Pourcentages Pourcentages


des tamis refus refus cumulés des refus des tamisâts
(mm) mi (g) Mc (g) cumulés Pr cumulés Pt
12,5 0 0 0 100
10 1,4 1,4 0,0875 99,9125
8 1 2,4 0,15 99,85
6,3 331,4 333,8 20,8625 79,1375
5 466,8 800,6 50,0375 49,9625
4 615 1415,6 88,475 11,525
3,15 85 1500,6 93,7875 6,2125
2 33 1533,6 95,85 4,15
fond 65 1598,6 99,9125 0,0875

IV. Graphe :
b- les courbes granulométrique des diffèrent échantillons des granulats analysés et la nature des
courbes

1-la courbe granulométrique pour le sable


La nature de la courbe est continue

Sable a plutôt grossier

2- la courbe granulométrique pour le gravier 16/25

La nature de la courbe est continue

3- la courbe granulométrique pour le gravier 8/16


La nature de la courbe est continue

4- la courbe granulométrique pour le gravier 3/8

La nature de la courbe est continue


V. Interprétation des résultats :
d
c-vérifier la classe granulaire  :
D
Pour sable : d=0.16mm ; D=4mm.
Pour gravier 16/25 : d=16mm ; D=25mm.
Pour gravier 8/16 : d=8mm ; D=16mm.
Pour gravier 3/8 : d=3mm ; D=10mm.
Donc la classification est vérifiée.
d- module de finesse Pour le sable :
Mf=
∑ Mc(%)
100
Norme française le module de finesse est égal au 1/100 e de la somme des refus
cumulés exprimée en pourcentages sur les tamis de la série suivante : 0,16 - 0,315 -
0,63 - 1,25 - 2,5 - 5 mm.

0,57+25,118+ 46,758+69,098+93,898+ 98,598


Mf= =3,3404
100

Norme européenne le module de finesse est égal au 1/100 e de la somme des refus
cumulés exprimée en pourcentages sur les tamis de la série suivante : 0,125 - 0,25 -
0,5 - 1 - 2 - 4 mm

1,79+25,118+56,138+76,558+96,958+ 98,778
Mf= = 4,54118
100

Donc le sable est grossier. Il donnera des bétons résistants mais moins maniables.

e-pourcentage des fines du sable est de 0,962%

VI. Remarque :
- pour le tamisage du sable on n’a pas trouvé trois tamis de dimension 2,5mm ;
0,4mm et 0,063mm.
-pour le tamisage des gravillons on n’a pas trouvé le tamis de 2,5mm.
-pour le module de finesse dans la norme française j’ai pris le tamis de 2mm à la
place de tamis de 2,5mm qu’on n’a pas trouvé

VII. Conclusion :
Ce TP nous a permis de déterminer les classes granulométriques des différents
échantillons (sable, gravier) ainsi que le module de finesse pour le sable et le
pourcentage des fines.
TP2 : Détermination des masses volumiques absolue et
apparente des granulats

I. Introduction :
Ce TP consiste à déterminer la masse volumique apparente et absolue par deux méthodes.

La masse volumique absolue :


La masse volumique absolue d'un matériau est la masse d'un mètre cube de ce matériau,
déduction faite de tous les vides, aussi bien des vides entre les grains que des vides à
l'intérieur des grains.

Volume hachuré = Volume absolu (sans pores)


La masse volumique apparente :
La masse volumique apparente d'un matériau est la masse volumique d'un mètre cube du
matériau pris en tas, comprenant à la fois des vides perméables et imperméables de la
particule ainsi que les vides entre particules. La masse volumique apparente d'un matériau
pourra avoir une valeur différente suivant qu'elle sera déterminée à partir d'un matériau
compacté ou non compacté. Il faut donc préciser: masse volumique apparente à l'état
compacté ou masse volumique apparente à l'état non compacté.

Volume hachuré = Volume du récipient


Et on le détermine par deux méthodes : méthode de l’éprouvette graduée et méthode du
ballon.
II. Mode opératoire :
Masse volumique apparente :
Prendre un récipient de volume connu d’une capacité de 1 litre et peser sa masse en étant
vide et le remplir avec le matériau en plaçant les deux mains à 10 cm environ au-dessus de la
mesure et laisser tomber le matériau ni trop vite, ni trop lentement, puis araser celle-ci puis
peser l'ensemble, et en déduire la masse du matériau.

Masse volumique absolue : (méthode de l’éprouvette graduée)


Remplir une éprouvette graduée avec un volume V1 d'eau et peser un échantillon sec M de
granulat (environ 300g) et l'introduire dans l'éprouvette en prenant soin d'éliminer toute les
bulles d'air le liquide monte dans l'éprouvette et lire le nouveau volume V2.

Masse volumique absolue : (méthode du ballon)


Prendre un ballon plein d’eau et recouvert d’une plaque de verre pour éliminer les bulls d’aire
soit M 1et prendre une quantité d’échantillon soit M 2 puis mettre le matériau dans le ballon, le
remplir à nouveau et mettre la plaque en verre soit M 3.

La masse de l’eau chassée par le corps¿ M 1+ M 2 −M 3


III. Résultats :
1-masse volumique apparente :

On a fait deux essais pour chaque échantillon et on prend la moyenne :

Echantillon Sable Gravier 3/8 Gravier 8/16

Volume mesuré 1 litre 1 litre 1 litre


1er pesée (g) 1476 1414 1430

2émepesée (g) 1396 1343,98 1376

ρabsmoy (kg/m3) 1436 1378,99 1403

2-Masse volumique absolue méthode de l’éprouvette graduée :

On a fait deux essais pour chaque échantillon et on prend la moyenne :

Echantillon Sable Gravier 3/8 Gravier 8/16


Masse (g) Volume (l) Masse (g) Volume (l) Masse (g) Volume (l)
1er Essai 300 0,119 300 0,115 300 0,114
2éme Essai 300 0,116 300 0,113 300 0,115
ρabsmoy 2553,19 2631,5789 2620,087
(kg/m3)

IV. Remarque :
-La méthode du ballon est plus précise que la méthode de l’éprouvette graduée parce que la
méthode du ballon consiste sur des pesés par contre la deuxième méthode consiste sur des
lectures qui ont des incertitudes.
-on n’a pas travaillé avec la méthode de ballon.

V. Conclusion :
Ce TP nous a permis de déterminer la masse volumique apparente et absolue du sable et du
gravier, et de faire la différence entre ces masses.

TP3 : Absorption des granulats


I. But :
Ce TP consiste à déterminer le coefficient d’absorption des granulats naturels ou artificiels utilisés
dans le domaine du bâtiment ou de génie civil.
Le coefficient est déterminer par :
Ah=(Mi-Ms)x100/Ms
Avec :
Ms : masse de l’échantillon après passage à l’étuve 103°c.
Mi : masse de l’échantillon imbibé, avec une surface sèche après avoir été soigneusement
épongé.

II. Appareillage :
 Etuve.
 Balance de précision.
 Récipient de mesure.
 Gravier sec.
 Eau.

III. Mode opératoire :


 Faite sécher le gravier a l’étuve à 105°c pendant 24h.
 Prélever l’échantillon sec et le peser.
 Mettre cet échantillon dans l’eau pendant 2h pour chasser les vides.
 Retirer l’échantillon et essuyer chaque grain.
 Peser à nouveau l’échantillon.

IV. Résultat et calcul :


1-Pozolane :
Ah= (0,2038 -0,1690) x100/0,1690
Ah=20,59%
2-Gravier :

Ah= (1,0224 -1,0106) x100/1,0106


Ah=1,167%

V. Remarque:
- Le gravier utilisé en principe ne dépasse pas 2%.

VI. Conclusion :
On constate que notre gravier sert à1 formuler un bon béton parce qu’il n’absorbe pas beaucoup
d’eau

TP4 : Essai équivalent de sable


I. Introduction :
Cet essai est important pour savoir si le sable est propre, car les éléments fins
peuvent modifier le comportement de sable.

II. Objectif :
1- Mesurer la propreté du sable en déterminant le pourcentage d’éléments fins
contenus dans le sable (NF P18-598). Déterminer la masse volumique absolue
du sable.
2- Déterminer la masse volumique absolue du sable.

III. Matériel Utilisés :


               Tamis de 5 mm et fond.
               Éprouvettes en Plexiglas avec deux traits repères et bouchons.
               Entonnoir pour introduire le sable.
               Tube laveur métallique plongeant.
               Machine agitatrice.
               Règle métallique.
               Piston taré à masse de 1kg pour la mesure de l'ESP.
               Matériel spécifique pour la détermination de la masse volumique absolue.
               Pycnomètre.

IV. Mode opératoire :


1- Equivalent de sable :
 Prendre deux éprouvettes remplies d’une solution lavante et verser le sable.

 Eliminer les bulles d’air, boucher les éprouvettes et les placer dans l’agitateur
horizontale (90 aller-retour /30s).

 Laisser reposer 20mn en évitant toute vibration.


 Mesurerh1 et h2.

 Faire descendre le piston dans le liquide jusqu’à ce qu’il y ait contact avec le
sable et mesurerh'2 à partir du piston.

2- Mode opératoire :
• Peser 1kg de gravier soit M0 et le placer dans le tamis,
• Laver l’échantillon jusqu’à ce que l’eau qui traverse le tamis soit claire
• Essuyer l’excès en eau à l’aide d’un chiffon et peser la nouvelle masse, soit
M1
• Calculer la propreté : P(%)= [(M0-M1)/M0] x100

V. Interpréter Les résultats :


1- Equivalent de sables :

Echantillon de Hauteur Hauteur de ESV Hauteur tassé ESP


sable passé au total h1 sable h2 (visuel) au piston h’2 (au piston)
tamis de 5mm
Eprouvette 1 16.75 9.05 54.02 9.8 58.50
Eprouvette 2 15.9 9.6 60.37 9.8 61.63

ESV = 100xh2/h1 ESP = 100 xh’2/h1


H1: sable propre +éléments fins; H2: sable propre
On a : ESV <65% ESP<65%
Donc on a  un Sable argileux : risque de retrait ou de gonflement. Sable à rejeter
pour des bétons de qualité.

2- Propreté du gravier :
Le gravier est propre si P (quantité d’éléments fins) ≤ 5%.

VI. Conclusion: 
On a trouvé que ES de cet échantillon de sable est de l’ordre de 60 donc ce sable
ne peut pas être utilisé dans le remblai ainsi que dans la composition d’un
mortier ou un béton.
Un matériau comportant une forte quantité de fines argileuses n'est pas un bon
sol pour le remblai car plus le sol comporte de fine argileuse, plus il y a des
risques dans le temps d'un avoir des tassements. Les sols argileux sont très
sensibles aux variations climatiques.

TP5 : DETERMINATION DU DOSAGE DE SATURATION


I. Introduction générale :
La mise en place d’un béton nécessite beaucoup plus d’eau que le ciment en
requiert pour son hydratation. Il en résulte, dans le béton durci, une importante
porosité qui cause une chute de résistance et une dégradation de la durabilité du
matériau. En ajoutant au béton frais de faibles quantités d’adjuvants.
Qu’est-ce qu’un un adjuvant : On appelle adjuvant, tout ingrédient autre que le
ciment, les granulats et l’eau, que l’on ajoute au mélange. Ce sont le plus
souvent des polymères de synthèse au poids moléculaire assez élevé .Les
adjuvants de béton sont des produits chimiques solubles dans l’eau qui
modifient principalement : les solubilités, les vitesses de
dissolution,  l’hydratation des divers constituants d’un liant hydraulique.
II. But de l’essai :
Ce TP consiste à faire un essai d’affaissement sur une très petite quantité de pâte
de ciment
en utilisant le mini-cône et un dosage d’adjuvant à pro prié.
III. Principe :
Détermination de l’étalement pour chaque dosage en super plastifiant et du
dosage de saturation.
IV. Matériel Utilisées:
     Becher 250 ml.
     Mini-cône.
     Spatule.
     Balance.
     Eprouvette graduée 100 ml
  Plaque plexiglas

V. MODE OPERATOIRE et Résultats des calculs :


-masse de ciment = 200 g 
-la densité de l’adjuvant d=1,180(± 0,03)
-on Pèse la quantité appropriée d’eau dans un bécher de 250 ml (E/C = 0,5)
-on Pèse la quantité de super plastifiant (SUPERFLOW 2000 R) et l’ajouter à la
quantité d’eau
-on mélange ciment et l’eau a la main pendant 15 s après on le met dans le mini
corn doux elle est placer sur une plaque plexiglas (mise à niveau) on donne 10
coups et on le soulève et on mesure l’étalement de la patte. On refait la méthode
pour tout le dosage.

1er essai pour un dosage de 0%


l’étalement est E1 = (14,1 +13,8) /2 = 13,95 cm.

2eme essai pour un dosage de 0,5% (1g)


l’étalement est E1 = (24,6 +26,9+29.3) /3 = 26,93 cm.

3eme essai pour un dosage de 1% (2g)


l’étalement est E1 = (25.8 +29.7+22.3) /3 = 25.93 cm.
4eme essai pour un dosage de 1,2% (2.4g)
l’étalement est E1 = (19.6 +21.6) /2 = 20.6 cm.

5eme essai pour un dosage de 1,4% (2.8g)


l’étalement est E1 = (21.23+21,33) /2 = 21,28 cm.

6eme essai pour un dosage de 1,6% (3.2g)


l’étalement est E1 = (22,1 +21,8) /2 = 21,95 cm.

30

25

20
etalment (cm)

15

10

0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
dosage(%)

Détermination du dosage de saturation :


Interprétation du graphe : pour un dosage qui est entre (0,5 % et 1 %)  on a un
étalement qui est égale à E=27,5 cm .on observe que l’étalement augmente à
chaque fois qu’on augmente le dosage de l’adjuvant, mais a un certain moment,
l’étalement commence a diminué car il est sature

VII. Conclusion :
Notre étude nous a permis de mieux comprendre le rôle et  l’importance d’un
adjuvant.
Toutefois, ces avantages sont subordonnés à la bonne utilisation, à la
connaissance des effets secondaires et d'autres risques. Un adjuvant ne peut pas
compenser pour un matériau de qualité inférieure, ou un travail mal exécuté.
!
TP6: FORMULATION ET CARACTERISATION D’UN BETON
ORDINAIRE
I. Introduction:
Le béton est un matériau minéral obtenu en mélangeant du ciment, de l’eau et
des granulats, qui dépend de ses constituants et de leurs dosages.
II. Objectif:

Dans ce TP on doit Fabriquer un béton qui répondant aux exigences requises


d’ouvrabilité et de résistance mécanique.
III. Mode Opératoire:
Composition du béton :
La formulation du béton a été déterminée par la méthode de Dreux – Gorisse. La
Composition pour 25L de béton est :
- Ciment CEM II/A 42.5 : 8.75 kg
- Sable : 20.5 kg
- Gravier 4/8 : 3.82 kg
- Gravier 8/16 : 10.35 kg
- Gravier 16/25 : 11.8 kg
- Eau : 5 litres
- Adjuvant : TEK SUPERFLOW 2000 R : 0,03%

- malaxage à sec pendant 1 minute


- introduction du 1/3 de la quantité d’eau puis malaxage pendant 30 secondes.
- introduction du 2/3 de la quantité d’eau avec l’adjuvant puis malaxage pendant 3
Minutes.

               Formulation et peser.
               Tester l'ouvrabilité.
               Le malaxage se fait par le malaxeur.

IV. Matériel Utilisées :


               balance.
 matériel de nettoyage
 Bétonnière
 Cône d’Abrams
 3 moules cylindriques ∅ 16 x 32 cm
 1 moule prismatique 10x10x40 cm
 Huile de démoulage et pinceaux

V. les résultats:
L’affaissement mesuré est   15 cm implique que notre béton est : Un
béton Très plastique, très humide et à maniabilité élevée 
 
VI. Conclusion:
Dans ce TP en a étudier comment fabrique et formuler un béton
 On a testé  l’ouvrabilité de notre  béton a l’Etat frais.
En général le béton est un matériau qui paraît rustique et simple mais qui est
en réalité très complexe en sa fabrication
TP N°7 : CARACTERISATION DES BETONS A L’ETAT DURCI
PARTIE 1: ESSAIS NON DESTRUCTIFS (utilisation de
scléromètre)
I. Objectif :
Avec le scléromètre il est possible de déterminer la résistance supposée
du béton. Sa simplicité d'usage et sa maniabilité font du scléromètre un
instrument fondamental pour :
 L’exécution rapide des essais dans n'importe quelles parties de
l'ouvrage

 Le contrôle de ses caractéristiques dans le temps, sans


détérioration.

II. Principe :
La mesure de la dureté de surface d’un béton est basée sur l’étude du rebond
d’une bille d’acier projetée sur sa surface à l’aide d’un ressort taré. La hauteur
du rebond qui augmente avec la dureté de surface du béton sollicité, est
caractérisée par un indice sclérométrique. Une valeur peut aussi être obtenue
en fonction de la différence d’énergie ou de vitesse avant et après l’impact de
la masse. La norme NF EN 13791/CN permet d’évaluer des résistances en
compression à partir de mesures d’indices sclérométriques à condition de
procéder à un étalonnage sur des éprouvettes prélevées dans la structure et
soumises à des essais de compression à rupture, selon des règles précises.
III. MATERIEL UTILISEE :
- balance,
- matériel de nettoyage (brosses, chiffons..),
- Scléromètre

IV. MODE OPERATOIRE :


Il convient d’utiliser le scléromètre dans une température ambiante comprise
entre 10 °C et 35 °C, Placez l’éprouvette surfacée au centre des 2 plateaux de la
presse, Appliquez une charge en KN correspondant à une pression de 0,5 MPa.
Tourner ensuite la vis de mise en charge au minimum (-) pour stabiliser la
charge, Maintenir fermement le scléromètre de manière à permettre à la tige
de percussion de frapper perpendiculairement la surface d’essai, Augmenter
progressivement la pression exercée sur la tige jusqu’au déclenchement du
choc, Après le choc, enregistrer l’indice de rebondissement, Pour obtenir une
estimation fiable de l’indice de rebondissement de la surface d’essai, neuf
essais au moins doivent être effectués, Enregistrer la position et l’orientation
du marteau à chaque série d’essai, La distance minimale entre deux essais de
choc doit être de 25 mm et aucun essai ne doit être réalisé à moins de 25 mm
du bord de la surface testée. Expression des résultats: A partir de l’indice
sclérométrique Is de la zone testée et de l’abaque illustré ci-après on peut
déduire directement la résistance du béton

V. Interprétation des résultats : Fc(15)


R=28 ------» 21 MPa
R=30 ------» 24MPa
R=32 ------» 27MPa
R=24 ------» 16 MPa
R=29 -----» 22 MPa

Fc(15)eq= 22 MPa

PARTIE 2 : ESSAIS DESTRUCTIFS


I. OBJECTIF
Déterminer la résistance à la compression et en flexion des éprouvettes de béton de
forme cylindrique (16x32) cm et une forme prismatique (10x10x40) cm
II. Principe :
On applique une force de compression sur les éprouvettes avec la presse
mécanique
III. MATERIEL
- balance,
- matériel de nettoyage (brosses, chiffons..),
- Presse mécanique
- Didactique
IV. MODE OPERATOIRE
1. Essai de Compression
- On Positionne les éprouvettes cylindriques de façon que le chargement s'effectue
Perpendiculairement.
- Centrer l'éprouvette sur le plateau inférieur
n Sélectionner une vitesse constante de chargement
Appliquer la charge sans choc et l'accroître de façon continue à la vitesse
constante sélectionnée jusqu'à la rupture de l'éprouvette.
-A la fin on obtient La charge maximale (F) et la contrainte de compression (f c)
Notre éprouvette à étendre 10,3 MPa

2. Essai de flexion :

Pour déterminer la résistance en flexion des éprouvettes de béton durci on l’applique


uniquement à l’éprouvette prismatique.
Notre éprouvette à étendre 8,8 KN

V. Interprétation :

On a trouvé une grande déférence dans la résistance de la compression


à 15j entre les 2 méthodes et ça due au problème de ségrégation.

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