PHÈDRE Jean Racine

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EXPOSE DE FRANÇAIS

THEME
PHÈDRE DE JEAN RACINE
Plan
Introduction

I. Biographie et bibliographie de Jean Racine


1. Biographie
2. Bibliographie
II. Structure et résumé de la pièce
1. Structure
2. Résumé
3. Résumé de la pièce par actes
III. Les personnages
IV. Les thèmes dans Phèdre
V. Le style
Conclusion

GROUPE 1

NOMS DES EXPOSANTS


Fatou Gueye SANÉ Abass CISSÉ
Aminata DIÉDHIOU Mariéme DIÉYE
Georgina Angèle SAMBOU

Classe : 2nd LC
Professeur : Monsieur NDIAYE

1
ANNEE SCOLAIRE 2023 / 2024
Introduction
Phèdre est une pièce de théâtre de Jean Racine qui eut l’inestimable chance de profiter de
l’enseignement de grands maitres, les jansénistes et des hommes de culture. Le jansénisme
considère la nature humaine comme irrévocablement corrompue par le péché originel.
D’ailleurs, c’est ce qui va se lire à travers sa pièce ou Phèdre le personnage principal apparait
comme une femme accablée par le destin. Et contrairement à Corneille, Racine construit tout
son théâtre autour de l’Amour-Passion. Déjà, le drame semble incontestable car Thésée aime
Phèdre qui aime Hippolyte qui aime Aricie. Cet enchainement va conduire impérativement au
drame. Il s’agira pour les personnages de trouver des solutions aux amours impossibles. Dans
le cadre de cette étude, on va présenter d’abord l’auteur et sa biographie avant de voir tour à
tour le résumé de la pièce, sa structure, les personnages et les thèmes essentiels.

I. Biographie et bibliographie de Jean Racine


1. Biographie
Jean Racine naquit en 1639 à La Ferté-Milon, au sein d'une famille de notables locaux sans
éclat, fonctionnaires modestes ou gens de loi. Très tôt orphelin, il est recueilli par sa grand-
mère maternelle, qui, devenue veuve, l'emmène avec elle à l'abbaye de Port-Royal des Champs.
Le petit Racine est autorisé à suivre gratuitement l'enseignement que dispensent les maîtres des
" Petites Ecoles " rattachées au monastère.
Il y fait de solides humanités, qui façonnent en lui un goût et une sensibilité littéraires précoces.
Ses études terminées, après un an de philosophie au collège d'Harcourt à Paris, le jeune homme
s'installe en 1659 dans la capitale.
Jean Racine écrit des poèmes à la gloire du roi. Il est présenté à la Cour, et s’inscrit dès 1664
sur la liste des gratifications royales. Il élargit le cercle de ses relations, rencontre Boileau et
surtout Molière, dont la troupe accepte de jouer La Thébaïde, qui n'a pas grand succès. En
revanche, en 1665, Alexandre est une réussite, mais aussi l'occasion d'une brouille retentissante
avec Port-Royal, hostile au théâtre, et d'une rupture avec Molière, à qui le jeune auteur retire
sans préavis sa pièce pour la porter à la compagnie rivale de l'Hôtel de Bourgogne, dont les
acteurs ont la réputation d'être les meilleurs tragédiens du temps.
Dès lors, pendant une dizaine d'années, la vie de l'homme va se confondre avec la carrière
prestigieuse et fructueuse d'un écrivain dramatique qui ne cessera plus de voler de succès en
succès. Et puis Racine cesse brusquement d'écrire pour la scène, et il entame une seconde
carrière pour ainsi dire, officielle et toute remplie d'honneurs, qui va faire de lui l'un des
familiers de Louis XIV. L'écrivain avait été élu à l'Académie française dès 1673. Deux

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nominations à des postes considérables et enviés, celui d'historiographe du roi et celui de
" gentilhomme ordinaire de la Chambre ", ponctuent et parachèvent, en 1677 puis en 1690, la
brillante ascension sociale du courtisan. Marié en 1677, père de famille, homme riche, célèbre
et estimé du prince, Racine n'a plus rien à désirer des biens de ce monde. Sa plume lui sert
désormais à relater les hauts faits du monarque et à entonner sa louange. Il revient tardivement
au théâtre, en donnant, à la demande de Mme de Maintenon, que Louis XIV a épousée en secret
après la mort de sa première femme, deux pièces bibliques, Esther en 1689, Athalie en 1691,
qui marquent un renouvellement de son art et connaissent la même faveur que les tragédies du
passé. Les dernières années sont celles d'un chrétien du temps : les valeurs religieuses finissent
par l'emporter sur les grandeurs terrestres. Racine, qui s'était réconcilié avec Port-Royal dès
1679, et qui pratiquait assidûment la Bible, meurt en 1699 " avec des sentiments de piété très
vifs et très édifiants ". Le défunt est inhumé, selon ses désirs et avec l'autorisation du roi, à Port-
Royal, auprès de la tombe de l'un de ses anciens maîtres.
2. Bibliographie
Jean Racine a surtout écrit des pièces de théâtres parmi lesquelles nous pouvons citer :
La Thébaïde (juin 1664),
Alexandre le Grand (décembre 1665),
Andromaque (novembre 1667),
Les Plaideurs (novembre 1668),
Britannicus (décembre 1669),
Bérénice (novembre 1670),
Bajazet (janvier 1672),
Mithridate (janvier 1673),
Iphigénie (août 1674),
Phèdre (janvier 1677),
Esther (janvier 1689),
Athalie (janvier 1691).

II. Structure et résumé de la pièce


1. Structure
La pièce Phèdre reprend la structure dramatique du théâtre classique, c’est-à-dire qu’elle
respecte les cinq actes, dont une exposition, un nœud et un dénouement tragique, autrement dit
la fin par un bain de sang ou la mort. La structure se présente de la manière suivante : L’acte I

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compte 5 scènes ; L’acte II compte 6 scènes ; L’acte III compte 6 scènes ; L’acte IV compte 6
scènes ; L’acte V compte 7 scènes.
2. Résumé
Avec Phèdre, en 1677, Racine signa peut-être son chef-d’œuvre. Cette pièce est inspirée de la
mythologie grecque. Il s’agit de l’histoire d’une passion et d’une malédiction. Dans la pièce,
Racine analyse comment cette passion va détruire progressivement cette mère de famille que la
malédiction poursuit. L’histoire se déroule à Trézène. Phèdre, épouse de Thésée, croit ce dernier
mort ; libérée par cette nouvelle, elle se laisse aller à avouer à Hippolyte, son beau-fils, la
passion coupable qu’elle éprouve pour lui. Cet aveu met bientôt Phèdre dans une situation
intenable : non seulement Hippolyte la rejette, mais Thésée, qui avait simplement disparu, est
bientôt de retour. Phèdre est alors poussée au mensonge par Œnone, sa nourrice, et va au-devant
de son époux pour accuser Hippolyte de la faute dont elle est coupable. Thésée maudit son fils
et appelle sur lui la colère de Neptune, mais bientôt la nouvelle du suicide d’Œnone jette le
doute dans son esprit. Cependant, il est trop tard : il apprend la mort d’Hippolyte, tué par un
monstre marin, tandis que Phèdre, qui s’est empoisonnée, lui révèle avant de mourir la vérité
sur cette tragédie, en assumant sa faute.
3. Résumé de la pièce par actes
- Acte I : La pièce s’ouvre in medias res par une scène entre le héros Hippolyte et son
confident Théramène. Ce type de scène fréquent dans la tragédie classique, permet
d’allier les informations nécessaires à l’intelligence de l’action et un certain naturel.
L’exposition qui se prolonge jusqu’à la Scène 3, est à la fois discours sur l’action et
début de cette action. On apprend qu’Hippolyte s’apprête à quitter Trézène à la
recherche de son père Thésée dont il est sans nouvelles. En réalité, cette quête masque
une fuite, puisque le jeune homme avoue être amoureux d’Aricie, sœur des ennemis de
Thésée : c’est le premier aveu de l’exposition (vers 56). Phèdre apparait à la scène 3,
languissante et désirant mourir. Elle est accompagnée de sa confidente Oenone, à qui
elle finit par révéler son amour coupable et vainement combattu, pour Hippolyte, son
beau-fils. A la scène 4, l’annonce de la mort de Thésée constitue un événement qui noue
l’action. L’Acte I constitue le premier palier : le premier aveu de Phèdre.
- Acte II : Nouvelle scène héros-confident, cette fois entre Aricie et sa suivante Ismène
(Scène 1). Aricie lui avoue son amour pour Hippolyte, qui désormais tient son sort entre
ses mains. Hippolyte vient ensuite remettre le pouvoir de l’Attique à Aricie, et finit par
lui déclarer son amour (Scène 2). Celle-ci lui laisse entendre que ses sentiments sont
partagés avant de quitter la scène (Scène 3). Phèdre vient à Hippolyte, plaider en faveur

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de son fils (Scène 4). Emportée par sa passion, elle avoue au jeune prince l’amour qui
la consume. Egarée, elle s’offre à son épée pour expier son crime et lui arrache son arme
(Scène 5). Hippolyte resté seul, part vérifier la rumeur selon laquelle Thésée serait en
vie (Scène 6). Dans cet acte, nous avons un deuxième palier dans la descente aux enfers
de Phèdre : elle a avoué son amour à Hippolyte. La faute est encore plus grave si Thésée
n’est pas mort.
- Acte III : Phèdre désespérée s’en remet à Oenone qui la convainc de faire fléchir
Hippolyte en lui offrant le pouvoir (Scène 1). Restée seule, la reine invoque Vénus,
instrument de sa perte (Scène 2). Avant d’avoir accompli sa mission, Oenone revient
annoncer à sa maitresse le retour de Thésée. Elle l’exhorte à accuser Hippolyte pour
sauver son honneur (Scène 3). Thésée parait. Phèdre s’enfuit avec quelques paroles
équivoques (Scène 4). A Thésée qui lui demande des explications, Hippolyte répond par
son désir de fuir. S’installe alors un malentendu entre le père et le fils (Scène 5). Ce
malentendu constitue un moteur du tragique. Phèdre s’en remet complètement à
Oenone.
- Acte IV : Oenone accomplit son dessein en accusant Hippolyte d’avoir voulu séduire
la reine (Scène 1). Ce discours trompeur confirme les soupçons nés aux scènes
précédentes. Face à la colère de son père, Hippolyte tente vainement de le détromper en
lui avouant son amour pour Aricie (Scène 2). Thésée bannit son fils et le voue à la colère
de Neptune (Scène 3). Phèdre se rend auprès de Thésée pour tenter d’adoucir sa colère,
mais elle renonce en apprenant l’amour d’Hippolyte pour Aricie (Scène 4). La reine
seule, laisse éclater sa fureur (Scène 5), et chasse violemment Oenone venue la
réconforter (Scène 6).
- Acte V : La première scène offre une certaine accalmie. Hippolyte expose à Aricie les
raisons qui l’ont poussé à se taire face aux accusations de son père, et lui offre de
l’épouser et de fuir avec lui. Tandis que le jeune prince la devance, Aricie a un entretien
avec Thésée : elle laisse entendre qu’Hippolyte est victime d’une grande calomnie
(Scène 3). Resté seul, Thésée, en proie au doute, donne l’ordre qu’on fasse venir Oenone
(Scène 4).0n apprend à la scène suivante la mort volontaire d’Oenone et le
désespoir grandissant de Phèdre. Ces nouvelles plongent Thésée dans l’angoisse : il
désire revoir son fils et revient sur les vœux adresses à Neptune. La scène 6 est la célèbre
scène du récit de Théramène, venu confirmer les craintes de Thésée : la malédiction
hâtivement prononcée s’est réalisée, prenant la forme d’un monstre marin surgi des flots
pour massacrer Hippolyte. La mort héroïque du jeune homme est rendue plus

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pathétique encore par le désespoir d’Aricie, venue rejoindre celui qui devait être son
époux. Phèdre parait enfin, et avoue son crime en agonisant (Scène 7).
-
III. Les personnages
- Thésée : Thésée est un homme d’âge mûr, déjà écrasé par sa légende, il est le fils d’Égée
roi d’Athènes. Il succède ce dernier au trône après avoir délivré athénée du Minotaure,
il enlève et épouse Antiope (mère d’Hippolyte). A la mort d’Antiope il épouse Phèdre.
Son fils éprouve, face à lui, un complexe d’infériorité et ne cesse de rêver d’aventures
pour se faire un nom comparable. Quand il est absent (début de la pièce), Thésée est
sans cesse évoqué : on le cherche (Hippolyte), on évoque ses exploits et son
allure(Phèdre), on le craint (Aricie).
- Hippolyte : fils de Thésée et d’Antiope, reine des amazones Il incarne la pureté, la
sérénité et la tendresse dans les sentiments Il n’a ni la complexité ni la puissance brisée
de son père Dans le mythe grec, Hippolyte est un Athènes sauvage qui a fait vœu de
chasteté Il résiste à l’amour pour Aricie uniquement par crainte de désobéir à son père.
- Phèdre : présente dans 12 scènes sur 30, Phèdre est pourtant omniprésent tout au long
de l’action C’est une femme jeune, guère plus âgée qu’Hippolyte. Son amour pour son
beau-fils est un Inceste au regard des convenances sociales et non d’un point de vue
génétique Aussi bien cet amour est –il d’abord désir, attirance physique, comme si
Phèdre revivait ce qu’elle avait ressenti, toute jeune femme, en voyant Thésée Phèdre,
subissant la fatalité vengeresse des dieux, lutte à armes inégales: elle a beau s’éloigner
d’Hippolyte, les circonstances l’obligent à le revoir Dés lors, elle plonge et fait a
Hippolyte une déclaration incontrôlée, car elle subit les ravages d’une passion
obsessionnelle Elle est la fille de Minos et de Pasiphaé. Elle est habitée par des
puissances magiques qui la dépassent (fatalité, « vénus toute entière à sa proie
attachée »).
- Oenone : nourrice et confidente de Phèdre, dévouée corps et âme de Phèdre
- Aricie : princesse du sang royal descendante des Pallantides, famille princière qui
disputa le trône d’Athènes à leur oncle Égée père de Thésée. Elle est l’amour
d’Hippolyte et ses parents furent les ennemis de Thésée Elle a quelques fiertés et elle
est la rivale de Phèdre.
- Théramène : gouverneur d'Hippolyte.
- Ismène : confidente d'Aricie.
- Panope : femme de la suite de Phèdre.

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- Gardes : Les gardes s’occupent de la sécurité dans le palais.

IV. Les thèmes dans Phèdre


- L’amour et la passion
Chez Racine, les deux notions occupent une place centrale surtout dans Phèdre. Elles sont
associées sous le terme amour-passion. Dans la pièce, Jean Racine fait la part des choses entre
l’Amour (sentiment naturel et noble) et la passion. Quand l’amour est présenté comme une
fatalité, comme une crise, il se transforme parfois en passion, en haine qui conduit
irrémédiablement au malheur, à la mort car il devient un sentiment incontrôlable.
Dans la pièce, la passion de Phèdre provoquera sa mort et celle de plusieurs personnages.
- Le destin
C’est le destin qui provoque la fatalité. Il se manifeste sous le signe de la prédestination. La
notion de destin réunit deux thèmes : la puissance divine qui détermine le cours des événements
et ensuite l’enchainement des événements eux-mêmes qui s’accélèrent. Le destin se joue sur
deux plans : la volonté des dieux et les relations complexes des comportements humains.
- Les dieux
L’univers des dieux est intimement lié à celui des humains : les Dieux agissent directement sur
la vie des hommes ; ils protègent les humains mais parfois les punissent. Cependant, l’image
des dieux est assez négative. Ils sont omniprésents et interviennent dans les conflits opposant
les hommes.
- La jalousie
C’est la jalousie qui unit les deux faces de la passion : l’amour et la haine. C’est ce qui explique
qu’on passe de l’un à l’autre. La jalousie participe à une définition de l’amour ; Jean Racine y
voit un instinct de possession propre à la nature humaine. Dans la jalousie c’est l’orgueil qui
est blessé et qui demande réparation quitte à tomber dans le crime ou l’immoralité.

V. Le style
La tragédie était, au XVIIe siècle en France, le genre noble par excellence. C'est un genre codé,
qui connut une période de maturité, d'équilibre et d'intégration des règles avec l'œuvre de
Racine.
Les règles de la tragédie classique tendent à réaliser la perfection de la création : cette perfection
est fondée d'une part sur le principe de la mimésis (imitation de la nature), qui a pour finalité la
peinture la plus fidèle du cœur humain. Ainsi pour être plus proche de la réalité Racine respecte
la règle des trois unités dans sa pièce :

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- La règle de l'unité de temps exige que le temps de la représentation soit le plus proche
possible du temps réel de l'action représentée ; elle exige, en tout cas, que la durée réelle
de l'action représentée n'excède jamais vingt-quatre heures.
- La règle de l'unité de lieu découle de la précédente, par souci de vraisemblance, car dans
un laps de temps très court, il n'est guère possible de multiplier avec réalisme les lieux
de l'action. Dans Phèdre on n’a qu’un seul lieu : le palais.
- La règle de l'unité d'action exige que toutes les scènes, tous les gestes et tous les propos
échangés par les personnages servent à expliquer, à motiver ou à faire avancer une
même et unique action. Chaque détail se trouve alors subordonné à l'ensemble, aucun
élément ne doit être gratuit ni dépourvu de conséquence directe sur l'action. Dans la
pièce L’action principale reste la passion que Phèdre éprouve pour Hippolyte.

Conclusion
Phèdre vient d’expirer. Avec elle s’est éteinte la « flamme funeste » de la passion malheureuse
et meurtrière. Le jour retrouve toute sa pureté. Ce retour à la lumière symbolise peut-être la
victoire du Bien sur le Mal et en tous les cas celle du normal sur le monstrueux. Tout peut
désormais rentrer dans l’ordre de la morale. Bien que l’action s’achève par trois morts, la fin de
l’œuvre ne se ferme pas sur le malheur. Les dernières paroles de Thésée sont porteuses
d’espoir : sa réconciliation avec Aricie est une promesse de justice dans un apaisement retrouvé.
Quant à nous, nous quittons des personnages qui, jusqu’à la fin, nous auront donné à réfléchir
sur la condition humaine. Ils nous ont fascinés par leurs dimensions fabuleuses et touchés par
leur humanité.

« J'ai voulu te paraître odieuse, inhumaine.

Pour mieux te résister, j'ai recherché ta haine.

De quoi m'ont profité mes inutiles soins ?

Tu me haïssais plus, je ne t'en aimais pas moins.

Tes malheurs te prêtaient encor de nouveaux charmes.

J'ai langui, j'ai séché, dans les feux, dans les larmes. »

Phèdre,
Jean RACINE,
Janvier 1677.

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