Résumé Microbiologie de Lenvironnement
Résumé Microbiologie de Lenvironnement
Résumé Microbiologie de Lenvironnement
I.1. Eaux naturelles : elles comprennent les eaux douces et les eaux marines :
• Diversité de microorganismes
extrêmes: barophiles, halophiles,
psychrophiles
1
I.2. Eaux usées
Les eaux usées (ou eaux polluées) sont des eaux qui ont été altérées par l'activité humaine,
elles contiennent des matières organiques, des produits chimiques, des micro-organismes et
d'autres polluants qui peuvent être nuisibles à l'environnement et à la santé humaine
2
Au fil du temps, les biofilms peuvent devenir très complexes, avec des couches de
microorganismes de différentes espèces, formant des micro-habitats. Ceux-ci peuvent causer
des obstructions dans les canaux et les équipements de traitement de l'eau, ou servir de
réservoirs de pathogènes pour les humains et les animaux.
b. Phénomène d’eutrophisation
L'eutrophisation peut être causée par des sources naturelles, telles que l'apport de nutriments
par les rivières et les cours d'eau, ou par des sources anthropiques, telles que les rejets d'eaux
usées, les engrais agricoles et les activités industrielles.
3
II.2. Paramètres mesurant la pollution des eaux
a. MES :
Matière en suspension : c’est la quantité des matières dissoutes contenues dans l’eau et
exprimés en mg/L.
b. DBO5 :
c. DCO :
L’eau à traiter est décantée dans de grands bassins afin d’éliminer les matières minérales
et organiques en suspension qui se déposent au fond du bassin . Il se forme alors des
boues dites « boues primaires » qui seront éliminés par la suite.
Une « floculation » peut être appliquée en ajoutant des produites chimiques qui captent les
matières en suspension
Les M.O contenues dans l’eau sont dégradées par les microorganismes, le plus souvent
des bactéries (Bacillus, Pseudomonas…) dans des bassins d’activation biologiques
4
équipés de diapositifs d’aération. Il est réalisé par :boues activées, lits bactériens, lagunage
et biofiltres.
d. Traitement tertiaire :
Appliqué dans certaines stations d’épuration afin d’obtenir une plus pure, il consiste à
éliminer le phosphore et l’azote (nitrification- dénitrification), il implique aussi un
traitement bactériologique (ozonation, chloration…)
L’OMS définit des réglementations bien précises pour assurer la qualité chimique et
bactériologique de l’eau potable.
1. Dégrillage : Vise à éliminer les gros déchets par filtration puis par passage à
travers des tamis
2. Coagulation et floculation :
2.1. Coagulation : déstabilisation des matières colloïdales en ajoutant des
coagulants pour que celles-ci s’agglomèrent.
2.2.Floculation: des produits chimiques sont ajoutés pour induire la formation de
floc à partir des matières colloïdales agglomérés
3. Décantation : élimination des flocs et des matières en suspension par gravité
4. Filtration : Passage de l'eau à travers un lit de sable fin afin d’éliminer les
matières en suspension restantes
5. Désinfection :
5.1.Ozonation : l'ozone est un gaz est doté d’une action bactéricide et antivirale
permettant une désinfection d é l’eau. Il contribue également à la couleur et la
saveur de l’eau.
5.2.Filtration sur charbon actif: utilisé pour la désinfection et contribue également
à l’élimination des macromolécules naturelles, des composés responsables de
la couleur, de goûts et odeurs, des pesticides, des colorants, des métaux
toxiques (cadmium, mercure…) présents à l’état de traces dans les eaux
5.3.Chloration: Ajout du chlore Ajout de produits chlorés (pastilles de chlore, eau
de javel,….) dans les points du réseau de distribution afin de garantir la qualité
microbiologique
5
V. Autoépuration des eaux
Mécanisme :
L’azote sous ses formes : nitrate (NO3-), nitrite (NO2-) l’ammonium (NH4+) est éliminé
par :
6
Nitrification- Dénitrification par les microorganismes
• Autolyse bactérienne
7
Résumé
• La matière organique : elle comporte des matières grossières non dégradées et des
substances résultantes de la dégradation biologique de la matière organique : l'humus.
1
• La matière minérale : elle se compose de constituants primaires issues de la roche mère
(silice, aluminium…) et d’autres secondaires résultants de la transformation chimique des
constituants primaires
• L'atmosphère du sol : l’air remplit les espaces sans eau entre les particules solides et
sature les colloïdes du sol. Il est généralement saturé de vapeur d'eau et contient 10 fois
plus de CO2 que l'air de l'atmosphère.
La solution du sol est caractérisée par des propriétés tampons qui lui permettent de résister
aux changements de pH
La valeur du pH du sol dépend de sa composition chimique, et de la décomposition de la
matière organique.
Le changement du pH affecte la diversité microbienne, et le déroulement des processus
microbiologiques dans le sol tel que les activités enzymatiques.
Le pH du sol influence la solubilité et la disponibilité des nutriments.
L'acidité du sol peut augmenter à la suite de pluies acides, de la fertilisation et aux
activités microbiennes.
II.2. La température
II.3. La pression
2
Le développement des micro-organismes est influencé par la pression osmotique liée à l'humidité
du sol qui augmente progressivement au fur et à mesure que le sol se dessèche.
Dans les sols moyennement humides, la pression de la solution varie entre 0,5 et 5 atm. Dans les
sols salés, elle peut atteindre 100 atm.
La pression osmotique est plus élevée dans la solution du sol qu'à l'intérieur des cellules
microbienne (3à 6 atm), elle ralentit leur croissance.
Ces microorganismes sont représentés par des protozoaires, des algues microscopiques, des
champignons, des bactéries, des actinomycètes, des cyanobactéries et des virus.
• Les bactéries constituent la grande partie de la biomasse du sol. Il existe des bactéries
autochtones qui sont les typiques pour chaque type de sol, et celles zymogènes qui ne se
développent qu'après le rejet d'une grande quantité de matière organique dans le sol
• Les actinomycètes sont très abondants dans la matière organique dont certains participent à
la fixation de l'azote atmosphérique. Leur forme hyphale facilite la colonisation des
particules du sol et le déplacement vers les sources de nutriments. Leur capacité de
croissance à des températures de 40-50°C leur confère un large potentiel de décomposition
de diverses substances.
• Les algues vivent principalement dans les couches supérieures du sol (entre 0 et 10 cm)
• Les cyanobactéries sont productrices d’oxygène, elles utilisent l'azote minéral des nitrates,
nitrites et sels ammoniacaux. Les bactéries rouges se développent en anaérobiose et en
aérobiose, alors que Les bactéries vertes ne se développent qu'en anaérobiose (exemple :
bassins de décantation).
• Les champignons se trouvent essentiellement dans les couches supérieures du sol, Ils se
développent fortement dans les sols acides. les plus courants sont les genres Penicillium,
Aspergillus, Trichoderma, Verticillium, Fusarium, Rhizopus, Mucor, Zygorhynchus..
3
• Les protozoaires peuvent se développer largement dans les sols suffisamment humides. Ils
se trouvent essentiellement dans l'horizon de surface aérobie et se nourrissent de la biomasse
bactérienne.
La disponibilité d’eau
La teneur en oxygène du sol
La température du sol
Le pH du milieu : certaines espèces de microorganismes préfèrent des sols acides, tandis que
d'autres se développent mieux dans des sols alcalins
L’abondance des nutriments et la présence des xénobiotiques : exemple : la teneur en azote et
en phosphore qui affecte considérablement l’abondance des microorganismes du sol
La texture du sol : elle influence la capacité du sol à retenir l'eau et les éléments nutritifs,
exemple : les sols argileux peuvent avoir une capacité de rétention d'eau plus élevée que les
sols sableux, ce qui peut favoriser la croissance de certaines espèces de microorganismes.
4
IV.3. Interaction « Microorganismes-Plantes »
a. Les interactions négatives
Les microorganismes pathogènes facultatifs peuvent vivre de manière saprophyte
Exemple : Pythium qui est présent dans qui peut causer des dégâts aux plantes lorsque
les conditions sont lui défavorables.
Les agents pathogène obligatoires. Ils sont très agressifs et ils ne peuvent se développer
qu’en présence de leur plante hôte. exemple : l’hernie du chou: dont l’agent pathogène
est Plasmodiophora brassicae qui cause des excroissances sur les racines.
Les pathogènes mineurs : Ils peuvent réduire la production végétale sans causer de
symptômes typiques sur les plantes.
b. Les interactions bénéfiques
Mycorhizes: (association symbiotique entre des champignons et racines des plantes)
- Le phosphore soluble est peu disponible dans le sol, les mycorhizes lui fournissent
du phosphate inorganique à partir de formes insolubles du sol.
- Le champignon va bénéficier de la photosynthèse de la plante pour avoir de
la matière organique riche en énergie.
Rhizobium : Symbiose entre les bactéries Rhizobium et les plantes légumineuses au
niveau de nodules
- Les bactéries Rhizobium fixent à l’intérieur de ces nodules l’azote atmosphérique
pour le rendre utilisable par la plante
- La plante assure à ces bactéries les sucres, les acides aminés et les vitamines issus
de la photosynthèse.
Les aphides (pucerons) hébergent la bactérie endosymbiote Buchnera qui vit à l'intérieur
de leurs cellules et leur fournit des acides aminés essentiels.
Les organes génitaux des moustiques peuvent héberger la bactérie Wolbachia qui peut
contrôler la capacité de reproduction de son hôte.
Les herbivores abritent des microorganismes dans leur rumen (flore intestinale) qui
permettent la digestion de la cellulose.
5
V. Cycle de l’azote
L’azote se trouve sous plusieurs formes dans le sol : NO3, NO2, NH4+, N2…etc.
La transformation de l’azote d’une forme à une autre est assurée par les microorganismes
N2 + 8H → 2NH3 + H2
V.2. Ammonification :
L’ammoniac (NH3) est libéré suite à la décomposition des matières organiques (Acides aminés,
nucléotides..) : c’est l’ammonification.
V.3. Nitrification :
C’est l’oxydation microbienne de l’ammoniac en NO2- et NO3-
6
V.4. Dénitrification :
C’est la réduction du nitrate en azote gazeux (NO, N2O, N2), ce qui assure la fermeture du cycle
et le retour de l’azote à l’atmosphère.
Ces enzymes sont inhibés par l’oxygène, ce processus se produit alors dans les sols engorgés
d’eau
7
Résumé
Chaque individu a une composition unique de microflore digestive, qui est influencée par
divers facteurs tels que l'alimentation, le mode de vie, l’antibiothérapie, l'âge, l'environnement
et les interactions sociales (figure 01).
1
Flore buccale : la bouche offre des conditions favorables au développement des
bactéries en raison de l'abondance d'eau, de la disponibilité de nutriments variés, de la
température et du pH appropriés. On y trouve les Gram positifs : (Streptococcus,
Lactobacillus, Bifidobactérium, Lactobacillus, Corynebactérium..) et les Gram
négatifs : Actinobacillus - Bacteriodes -Compylobacter –Capnocytohphaga
Fusobactérium..)
Flore gastrique : dans l'estomac, la microflore est très diminuée en raison de l'acidité
gastrique (pH 1-2). Cependant, quelques types bactéries provenant de l'alimentation
peuvent s’y trouver : Streptococcus, Bifidobacterium, Lactobacillus,
entérobactéries..., et la bactérie pathogène Helicobacter pylori qui peut résister à
l’acidité de l’estomac
Flore intestinale : L’intestin contient environ 100 000 milliards de bactéries
appartenant à plus de 400 espèces différentes. Le duodénum contient peu de bactéries,
tandis que l'iléon présente une plus grande variété ede bactéries.
Le colon : il contient la population microbienne la plus importante du corps. On y
trouve principalement des bactéries anaérobies du genre Lactobacillus, ainsi que des
bactéries aérobies facultatives telles que E. coli, Klebsiella, Enterobacter et Proteus.
2
I.2. Anatomie du tube digestif
Le tube digestif humain est un système complexe qui permet la digestion, l'absorption
des nutriments et l'élimination des déchets. Il est composé de plusieurs organes:
Le microbiote intestinal exerce un rôle de protection en formant une barrière contre les agents
pathogènes ingérés. Ce mécanisme comprend plusieurs actions, telles que :
3
La compétition pour les ressources entre les micro-organismes, qui se manifeste par
leur consommation des mêmes substrats, leur occupation des mêmes sites d'adhésion
ou par la sécrétion de métabolites tels que des acides ou des bactériocines.
La régulation de la sécrétion de mucus.
Les récepteurs présents sur les cellules humaines reconnaissent les signaux microbiens
émis par les micro-organismes pathogènes et non pathogènes, ce qui permet de réguler
les réactions inflammatoires et immunitaires.
4
II. La microflore du tube digestif des ruminants
II.1. Généralités :
Le tube digestif des ruminants est adapté à leur régime herbivore grâce à la fermentation
microbienne dans le rumen, qui leur permet de décomposer efficacement les fibres végétales
complexes et d'extraire les nutriments nécessaires à leur survie.
L’estomac est divisé en quatre poches. C'est pourquoi les ruminants sont connus sous le nom
d'herbivores polygastriques. L'appareil digestif, composé du tube digestif et des glandes
annexes, s'étend de la bouche à l'anus.
Anatomie :
1. Bouche : Le processus de digestion commence avec l'ingestion de la nourriture par la
bouche. Les ruminants utilisent leur langue pour saisir l'herbe ou le fourrage, qu'ils
coupent ensuite à l'aide de leurs dents incisives et molaires.
2. Œsophage : Après la mastication, la nourriture passe dans l'œsophage, un tube
musculaire qui transporte les aliments de la bouche à l'estomac.
3. Rumen : Le rumen est la première et la plus grande des quatre parties de l'estomac des
ruminants. Il agit comme une chambre de fermentation où les microorganismes
5
(bactéries, protozoaires, champignons) décomposent les fibres végétales grâce à la
fermentation. Le rumen est capable de stocker et de fermenter de grandes quantités de
nourriture.
4. Réseau : Après avoir subi une première fermentation dans le rumen, une partie du
contenu passe dans le réseau, qui est une structure en forme de réseau de tissu
musculaire. Le réseau agit comme un filtre, permettant aux particules de petite taille et
au liquide de passer à travers et de rejoindre le prochain compartiment, tandis que les
grosses particules sont renvoyées au rumen pour être réduites en taille.
5. Omasum (feuillet) : L'omasum est le troisième compartiment de l'estomac des
ruminants. Il est impliqué dans l'absorption des nutriments, en particulier l'eau et les
électrolytes, ainsi que dans la réduction de la taille des particules alimentaires avant leur
passage dans le dernier compartiment.
6. Abomasum (caillette) : L'abomasum est souvent considéré comme l'estomac "vrai" des
ruminants, car il ressemble plus à l'estomac des autres animaux monogastriques. Il
sécrète des enzymes digestives et de l'acide gastrique pour décomposer les protéines et
les nutriments restants. C'est dans l'abomasum que la digestion chimique principale a
lieu.
7. Intestins:
L'intestin grêle : Après avoir quitté l'estomac, les nutriments sont absorbés par l'intestin
grêle. Il se compose de trois parties : le duodénum, le jéjunum et l'iléon. Le duodénum
contient des glandes duodénales qui sécrètent des enzymes et reçoit également les
sécrétions du foie et du pancréas permettent de poursuivre et de compléter la digestion.
Les glucides, les protéines et les lipides sont décomposés en petites molécules absorbées
dans le jéjunum et l'iléum. La muqueuse de l'intestin grêle est dotée de villosités qui
augmentent la surface d'absorption et de sécrétion. Le développement de l'intestin grêle
dépend de l'alimentation et de l'espèce.
Le gros intestin est un réservoir allongé dans lequel se termine la digestion. Il est
composé de trois parties : le cæcum, le colon et le rectum. Le cæcum est relativement
court tandis que le colon est plus long et constitue la majeure partie du gros intestin. Le
gros intestin n'a pas de sécrétion enzymatique significative et les mouvements y sont
faibles. Les résidus non digérés passent dans le rectum, où les matières fécales se
forment et sont évacuées par l'anus.
6
Microflore digestive du rumen:
Le rumen contient environ 200 espèces de bactéries, des protozoaires et des champignons,
ainsi que des particules de virus bactériophages.
7
Résumé
Chapitre IV : Contaminations et hygiène des locaux
I. Sources de contamination
I.1. Air : L'air est un environnement défavorable aux micro-organismes, mais il s'agit simplement
d'un lieu qu'ils occupent temporairement, il pourrait donc être une source de contaminants
microbiens tels que les bactéries, les virus, les moisissures et les levures. Les micro-
organismes présents dans l'air peuvent provenir de diverses sources, notamment la poussière,
les particules en suspension, les gouttelettes respiratoires et les processus d'aération des eaux
usées. Les zones très fréquentées, les environnements de soins de santé, les installations de
transformation des aliments et les laboratoires sont particulièrement susceptibles d'avoir une
contamination microbienne de l'air.
I.2. Eau : L'eau est une autre source courante de contamination microbienne. Les micro-
organismes pathogènes peuvent être présents dans l'eau potable, les sources d'eau naturelles,
les eaux usées et les eaux de surface contaminées. Des bactéries telles que Escherichia coli,
Salmonella et Legionella, ainsi que des parasites comme Giardia et Cryptosporidium, peuvent
se propager par l'eau contaminée et causer des maladies.
I.3. Personnel : Les personnes peuvent être des porteurs de micro-organismes pathogènes et
contribuer à la propagation des infections. Les travailleurs de la santé, le personnel de
restauration, les manipulateurs d'aliments et d'autres personnes en contact direct avec des
produits sensibles peuvent transférer des bactéries et des virus par leurs mains, leur peau, leur
salive ou leurs sécrétions respiratoires.
I.4. Matières premières : Les matières premières utilisées dans les industries alimentaires,
pharmaceutiques et cosmétiques peuvent également être une source de contamination
microbienne. Les matières premières d'origine animale ou végétale peuvent contenir des
micro-organismes indésirables, tels que des bactéries, des champignons ou des virus.
I. Principales contaminations :
Les microorganismes existant dans le milieu hospitalier sont divers, comprenant des bactéries,
des levures, des champignons filamenteux, des virus et des parasites. Certains
microorganismes sont opportunistes, tandis que d'autres sont habituellement pathogènes pour
l'homme :
a. Les bactéries : elles peuvent etre d’origine humaine ( eau et des muqueuses ..) comme
Staphylococcus et Enterococcus, ou bien d'origine environnementale, exemple :
Pseudomonas et Legionella,
b. Les champignons : exemple d’Aspergillus spp. Qui fait partie des micro-organismes
impliqués dans les infections nosocomiales et Candida auris, appelée fréquement
"champignon tueur des hôpitaux"
c. Les virus : exemple du virus respiratoire syncytial et les rotavirus, qui peuvent persister
pendant un certain temps dans l'environnement
d. Les parasites : tels que Cryptosporidium parvum, les kystes d'amibes, Giardia intestinalis,
Cyclospora et les microsporidies.
Les locaux hospitaliers sont en effet classés en différents types de zones en fonction du
risque infectieux :
1. Zones à risques minimes : Elles comprennent les espaces administratifs tels que les
bureaux, les couloirs, les salles de réunion et autres zones similaires.
2. Zones à risque moyen : Ces zones concernent les services où des patients sont admis
pour des séjours prolongés ou spécifiques. Il peut s'agir de services tels que les unités de
soins de longue durée, les services de maternité et les services de psychiatrie.
3. Zones à risque sévère : Il s'agit des chambres des patients présentant une
immunodépression significative, tels que les patients atteints de cancer ou de cirrhose.
Ces patients ont un système immunitaire affaibli, ce qui les rend plus vulnérables aux
infections.
4. Zones à très hauts risque : Ce sont les zones où se trouvent les patients présentant un
risque extrêmement élevé d'infection en raison de leur état de santé. Cela inclut les
services des grands brûlés, les services de greffe et le bloc opératoire.
Personnel :
Formation en hygiène : Le personnel doit recevoir une formation régulière sur les
bonnes pratiques d'hygiène, y compris le lavage des mains, la désinfection des
surfaces et l'utilisation appropriée des équipements de protection individuelle.
Lavage des mains : Le lavage des mains fréquent et minutieux est essentiel pour
prévenir la propagation des infections.
Utilisation d'équipements de protection individuelle (EPI) : Le personnel doit porter
les équipements de protection individuelle appropriés, tels que les gants, les
masques…, en fonction des procédures et des précautions spécifiques à chaque
situation.
Vaccinations : Le personnel doit être à jour dans leurs vaccinations pour réduire les
risques de transmission d'infections évitables par la vaccination, telles que la grippe ou
l'hépatite B.