Economie + Corriges

COURS DE SOUTIENT EN LIGNE AS 2023-2024
Discipline : Economie générale Série : TS ECO

Enseignant : DIALLO Seydou Edition : 4
TEL : (00223) 65 38 85 46 / 82 42 53 97 Email :[email protected]
Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 1

LES INSTRUMENTS D’ANALYSES STATISTIQUES

Les instruments d’analyse statistiques sont des méthodes et des outils utilisés pour collecter,
organiser, analyser et interpréter des données économiques à un niveau plus global et
macroéconomique. On distingue essentiellement 4 instruments d’analyse statistique : les
indices simples, les taux d’accroissements, le coefficient multiplicateur et la part.
Définitions Formules et interprétations
Les Indices Simples : 𝑉𝐴
𝐼= × 100
L’indice est un nombre qui mesure la variation relative 𝑉𝐷
Interprétation du résultat obtenu
d’une grandeur entre deux situations différentes (dans le
Si l’indice est entre 0 et 100 : on dira une diminution.
temps ou dans l’espace), une de ces situations étant prise
Si l’indice est compris entre 100 et 200 : on dira une
comme référence ou base.
augmentation.
On peut aussi dire que l’indice est un rapport entre deux
Si l’indice est supérieur à 200 : on dira une
valeurs d’une même grandeur permettant l’interprétation
multiplication.
de son évolution dans le temps ou dans l’espace.
L’indice retrace une évolution mais ne donne ni le niveau

ni le volume ; autrement dit à partir des seuls indices; on
ne peut pas apprécier l’importance d’une grandeur par
rapport à une autre.
Le Taux d’Accroissement Global (TAG) : 𝑉𝐴−𝑉𝐷
𝑇𝐴𝐺 = 𝑉𝐷 × 100
Le TAG est un nombre qui retrace l’évolution globale
𝑇𝐴𝐺 = (𝑚 − 1) × 100 ; 𝑇𝐴𝐺 = (𝑚𝑔 − 1) × 100
d’une grandeur entre deux dates données.
TAG : 𝑡% (𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒)signifie que le phénomène a
augmenté globalement de x% ;
TAG : 𝑡% (𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑛𝑒𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒)signifie que le phénomène a
diminué globalement de x% ;
Le Taux d’Accroissement Annuel Moyen (TAAM) : 𝑛 𝑉𝐴
Le TAAM est un nombre qui retrace l’évolution annuelle 𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √𝑉𝐷 − 1) × 100
d’une grandeur entre deux dates données. 𝑛
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √𝑚 − 1) × 100
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( 𝑛√𝑚𝑔 − 1) × 100
TAAM : 𝑡% (𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒) signifie que le phénomène a
augmenté de t% en moyenne chaque année ;
TAAM : −𝑡% (𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑛𝑒𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒) signifie que le
phénomène a augmenté de t% en moyenne chaque année.
Le Coefficient Multiplicateur : 𝑉𝐴
𝑚= si le tableau est en valeur absolue ;
C’est un nombre par lequel une grandeur est multipliée 𝑉𝐷
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒
entre deux dates. 𝑚= 100
si le tableau est en indice ;
𝑇𝐴𝐺
𝑚= 100
+ 1 si le tableau est en TAG ;
𝑇𝐴𝐴𝑀 𝑛 𝑜𝑢 𝑛+1
𝑚= ( 100 + 1) si le tableau est en TAAM
𝑚 = 𝐴 veut dire une multiplication par A.

EXERCICE 1 :
Le PIB d’un pays africain a évolué de la façon suivante :
Année 2000 2002 2004 2006
PIB (en milliard de FCFA) 785 862 645 795
Transformer cette évolution du PIB en indice simple
SOLUTION :
Transformons cette évolution du PIB en indice simple
𝑉𝐴
𝐼= × 100
𝑉𝐷
785
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒2000/2000 = 785 × 100 => 𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒2000/2000 = 100
862
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒2002/2000 = 785
× 100 => 𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒2002/2000 = 109,80
645
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒2004/2000 = 785
× 100 => 𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒2004/2000 = 82,16
795
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒2006/2000 = ×
100 => 𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒2006/2000 = 101,27
785
On peut résumer ces résultats dans le tableau suivant :
Année 2000 2002 2004 2006
PIB (indice simple) 100 862 645 795
EXERCICE 2 :
Considérons l’évolution des exportations (x) d’un pays
Période 1994 2000 2008
X(en millions de F CFA) 18 458 25 789 14 857
1. Calculer le TAG des exportations de ce pays sur la période 1994 – 2000 ;
2. Calculer le TAG des exportations de ce pays sur la période 1994 – 2008 ;
3. Calculer le TAAM des exportations de ce pays sur la période 1994 – 2000 ;
4. Calculer le TAAM des exportations de ce pays sur la période 1994 – 2008.
SOLUTION :
1. Calculons le TAG des exportations de ce pays sur la période 1994 – 2000
𝑉𝐴−𝑉𝐷
𝑇𝐴𝐺 = 𝑉𝐷 × 100
25 789−18 458
𝑇𝐴𝐺 = × 100 => 𝑻𝑨𝑮 = 𝟑𝟗, 𝟕𝟏%
18 458
2. Calculons le TAG des exportations de ce pays sur la période 1994 – 2008
𝑉𝐴−𝑉𝐷
𝑇𝐴𝐺 = 𝑉𝐷 × 100
14 857−18 458
𝑇𝐴𝐺 = 18 458
× 100 => 𝑻𝑨𝑮 = −𝟏𝟗, 𝟓𝟎%
3. Calculons le TAAM des exportations de ce pays sur la période 1994 –2000
𝑛 𝑉𝐴
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √ − 1) × 100
𝑉𝐷
′
𝑛 = 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣é𝑒 − 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡  𝑛 = 2000 − 1994 => 𝑛 = 6 𝑎𝑛𝑠
6 25 789
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √ − 1) × 100 => 𝑻𝑨𝑨𝑴 = 𝟓, 𝟕𝟑%
18 458

4. Calculons le TAAM des exportations de ce pays sur la période 1994 – 2008
𝑛 𝑉𝐴
𝐴𝐴𝑀 = ( √𝑉𝐷 − 1) × 100
𝑛 = 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑′ 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣é𝑒 − 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡  𝑛 = 2008 − 1994 => 𝑛 = 14 𝑎𝑛𝑠
14 14 857
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √18 458 − 1) × 100 => 𝑻𝑨𝑨𝑴 = −𝟏, 𝟓𝟑𝟖%
EXERCICE 3 :
Les jeunes moins de 26 ans dans les dispositifs politiques de l’emploi
1973 1980 1990 2000 2009
Emplois aidés du secteur 157 000 436 000 516 000 657 000 641 000
marchand (avec alternance)
Emplois aidés du secteur non − − 120 000 163 000 56 000
marchand
Total des emplois aidés 157 000 436 000 636 000 820 000 697 000
La part des emplois aidés 3% 10,6% 20,3% 30% 25,8%
parmi les emplois occupés par
les jeunes
Source : DARES 2010
A partir du tableau ci-dessous

1. Donne la signification ou fais une phrase suivant le cas les chiffres en gras ;
2. Calcule de deux manières le TAAM des emplois aidés du secteur marchand (avec
alternance) sur la période. Interprète le résultat obtenu ;
3. Quelle idée se dégage de la dernière ligne du tableau ?
SOLUTION :
1. La signification des chiffres en gras
157 000 : En 1973 on dénombrait 157 000 emplois aidés ;
120 000 : En 1990 on dénombrait 120.000 emplois aidés du secteur non marchand ;
25,8% : En 2009 sur 100 emplois occupés 25,8 étaient des emplois aidés par les jeunes.
2. Calculons le TAAM des emplois aidés du secteur marchand sur la période suivant deux
façons
Méthode 1 : Le coefficient multiplicateur global
𝑉𝐴
𝑚 = 𝑉𝐷 ; 𝑛 = 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑′ 𝑎𝑟𝑖𝑣é𝑒 − 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡
641 000
𝑚 = 157 000 => 𝑚 = 4,0828 ; 𝑛 = 2009 − 1973 => 𝑛 = 36 𝑎𝑛𝑠
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( 36√4,0828 − 1) × 100 𝑻𝑨𝑨𝑴 = 𝟑, 𝟗𝟖%
Méthode 2 : Le produit des coefficients multiplicateur

𝑚𝑔 = 𝑚1 × 𝑚2 × 𝑚3 × 𝑚4
436 000
1973 à 1980  𝑚1 = => 𝑚1 = 2,7770
157 000
516 000
1980 à 1990  𝑚2 = 436 000
=> 𝑚2 = 1,1834

657 000
1990 à 2000  𝑚3 = 516 000 => 𝑚3 = 1,2732
641 000
2000 à 2009  𝑚4 = 657 000 => 𝑚4 = 0,9756
𝑚𝑔 = 2,7770 × 1,1834 × 1,2732 × 0,9756 => 𝑚𝑔 = 4,0820
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( 𝑛√𝑚𝑔 − 1) × 100  𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( 36√4,0820 − 1) × 100 => 𝑻𝑨𝑨𝑴 = 𝟑, 𝟗𝟖%
3,98%: Signifie que de 1973 à 2009, les emplois aides du secteur marchand (avec alternance) ont
augmenté de 3,98%: en moyenne chaque année
3. La dernière ligne du tableau que le poids des emplois aidés ne cesse d'augmenter dans les
emplois occupés par les jeunes sur la période. Il atteint son pic en 2000 à partir duquel il
enregistre une baisse.
EXERCICE 4 :
Part des différentes tranches d’âge dans la population
Pays 15 à 34 ans 55 à 64 ans 65 ans et plus
1980 2010 2030 1980 2010 2030 1980 2010 2030
Etats-Unis 36.3 27.0 24.9 09.6 12.6 11.5 11.3 12.6 19.6
Japon 30.7 23.2 25.1 08.6 14.5 14.2 9.1 14.6 20.1
Allemagne 29.5 21.7 20.0 9.6 13.3 15.1 15.5 20.2 25.9
France 31.6 25.6 23.0 9.0 13.0 12.9 14.0 16.0 21.9
Royaume-Uni 30.0 25.2 25.9 11.0 12.1 12.4 14.9 14.5 19.4
Italie 29.3 23.7 21.5 9.8 12.6 15.8 13.4 17.2 22.0
Canada 36.5 26.4 23.1 8.8 12.9 11.9 9.5 14.6 22.5
Source : OCDA (1988)
1. Donne la signification des chiffres en gras soulignés ;
2. Avec chiffre à l’appui dis quel est le pays le plus juvénile en 2010 ?
3. Dans quel pays le poids du troisième âge sera le plus important en 2030 ? Donne un
chiffre.
SOLUTION :
1. La signification des chiffres en gras soulignés
27 : Signifie qu’en 2010 aux Etats-Unis sur 100 habitants, 27 personnes sont âgées de 15 à
34 ans.
12.6 : Signifie qu’en 2010 en Italie sur 100 habitants, 27 personnes sont âgées de 55 à 64 ans.
22.5 : Signifie qu’en 2030 au Canada sur 100 habitants, 22.5 personnes seront âgées de 65 et
plus.
2. Avec chiffre à l’appui disons quel est le pays le plus juvénile en 2010
Le pays le plus juvénile en 2010 est Etats-Unis avec 27.0 %.
3. Le pays dans lequel poids du troisième âge sera le plus important en 2030
Le poids du troisième âge sera le plus important en 2030 en Allemagne avec 25.9%.

EXERCICE 5 :
Evolution de la fécondité en Chine (1970 – 2 000)
1970 1975 1980 1985 1990 2000
Chine 5,7 3,6 2,3 2,1 2,3 1,8
Milieu urbain 3,2 1,8 1,2 1,3 1,6 1,2
Milieu rural 6,3 4,0 2,6 2,4 2,8 2,0
Source : Shengli Chen.
1. Interprète les chiffres en gras soulignés ;
2. Calcule le TAAM de la fécondité dans les deux milieux en Chine sur la période 1970 -
2000. Dis à partir des résultats obtenus quel milieu enregistre l’évolution la plus
importante de la fécondité ;
3. Avec chiffre à l’appui dis en quelle année et dans quel milieu en Chine la politique de
l’enfant unique est strictement respectée, en 2000.
SOLUTION :
5.7 : Signifie qu’en 1970 en Chine, chaque femme donnait naissance en moyenne 5,7
enfants ;
2.4 : Signifie qu’en 1985 en Chine rurale, chaque femme donnait naissance en moyenne 2,4
enfants ;
1.2 : Signifie qu’en 2000 en Chine urbaine, chaque femme donnait naissance en moyenne 1,2
enfants ;
2. Le TAAM de la fécondité dans les deux milieux en Chine sur la période 1970 – 2000
𝑉𝐴
𝑚 = 𝑉𝐷 ; 𝑛 = 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑′ 𝑎𝑟𝑖𝑣é𝑒 − 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡
Milieu urbain
1,2
𝑚 = 3,2 => 𝑚 = 0,375 ; 𝑛 = 2000 − 1970 => 𝑛 = 30 𝑎𝑛𝑠
30
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √0,375 − 1) × 100 𝑻𝑨𝑨𝑴 = −𝟑, 𝟐𝟐%
Milieu rural
2,0
𝑚= => 𝑚 = 0,3174 ; 𝑛 = 2000 − 1970 => 𝑛 = 30 𝑎𝑛𝑠
6,3
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( 30√0,3174 − 1) × 100 𝑻𝑨𝑨𝑴 = −𝟑, 𝟕𝟓%
3. Avec chiffre à l’appui disons en quelle année et dans quel milieu en Chine la politique
de l’enfant unique est strictement respectée, en 2000
En chine la politique de l’enfant unique limitait la fécondité à un (1) enfant par femme en
ville et deux (2) enfants par femme dans la campagne. Donc en 2000 dans le milieu rural la
politique de l’enfant unique a été respectée dans le milieu rural.
EXERCICE 6 :
Taux moyen annuel (%) de croissance des effectifs de la population des plus de 65 ans selon
le type de pays et par période de 1950 à 2050

Groupes de pays 1950-1975 1975-2000 2000-2025 2025-2050

Pays les plus pauvres 2,5 3,3 4,4 6,8
Pays intermédiaires 3,0 4,3 4,8 3,8
Pays développés 2,9 1,9 1,7 0,7
Le Monde 2,9 3,1 3,6 3,0
Source : United Nations, 1999, Hypothèse moyenne
1. Donne la signification des chiffres en gras soulignés ;
2. Quels sont les types de pays parmi les trois qui connaitront la croissance la plus forte
et celle qui connaitront la plus faible croissance sur la période 1950-2050. Justifiez
par des calculs.
SOLUTION :
2,5% : Signifie que de 1950 à 1975, les effectifs de la population des plus de 65 ans des Pays
les plus pauvres ont augmenté de 2,5% en moyenne chaque année ;
1,9% : Signifie que de 1975 à 2000, les effectifs de la population des plus de 65 ans des pays
développés ont augmenté de 1,9% en moyenne chaque année ;
3,0% : Signifie que de 1925 à 2050, les effectifs de la population des plus de 65 ans dans le
Monde augmenteraient de 3,0% en moyenne chaque année.
2. L’évolution d’une situation est mesurée à partir du TAAM ou du TAG

Pays pauvres
𝑇𝐴𝐴𝑀 𝑛 𝑜𝑢 𝑛+1
𝑚𝑔 = 𝑚1 × 𝑚2 × 𝑚3 × 𝑚4 avec 𝑚 = ( 100 + 1)
Vu que le tableau est en TAAM on ajoute plus 1 à la première période et dans les autres si l’année
n’est pas répétée
1950 à 1975  𝑛1 = (1975 − 1950) + 1 => 𝑛1 = 26 𝑎𝑛𝑠
2,5 26
𝑚1 = (100 + 1) => 𝑚1 = 1,9002
1975 à 2000  𝑛2 = 2000 − 1975 => 𝑛2 = 25 𝑎𝑛𝑠
3,3 25
𝑚2 = (100 + 1) => 𝑚2 = 2,2516
2000 à 2025  𝑛3 = 2025 − 2000 => 𝑛3 = 25 𝑎𝑛𝑠
4,4 25
𝑚3 = (100 + 1) => 𝑚3 = 2,9343
2025 à 2050  𝑛4 = 2050 − 2025 => 𝑛4 = 25 𝑎𝑛𝑠
6,8 25
𝑚4 = ( + 1) => 𝑚4 = 5,1794
100
𝑚𝑔 = 1,9002 × 2,2516 × 2,9343 × 5,1794 => 𝑚𝑔 = 65,0241
𝑇𝐴𝐺 = (𝑚𝑔 − 1) × 100  𝑇𝐴𝐺 = (65,0241 − 1) × 100 => 𝑻𝑨𝑮 = 𝟔𝟒𝟎𝟐, 𝟒𝟏
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( 𝑛√𝑚𝑔 − 1) × 100 => avec 𝑛 = 26 + 25 + 25 + 25 => 𝑛 = 101 𝑎𝑛𝑠
101
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √65,0241 − 1) × 100 => 𝑻𝑨𝑨𝑴 = 𝟒, 𝟐𝟐%

Pays intermédiaires
1950 à 1975  𝑛1 = (1975 − 1950) + 1 => 𝑛1 = 26 𝑎𝑛𝑠
3,0 26
𝑚1 = (100 + 1) => 𝑚1 = 2,1565
1975 à 2000  𝑛2 = 2000 − 1975 => 𝑛2 = 25 𝑎𝑛𝑠
4,3 25
𝑚2 = (100 + 1) => 𝑚2 = 2,8648
2000 à 2025  𝑛3 = 2025 − 2000 => 𝑛3 = 25 𝑎𝑛𝑠
4,8 25
𝑚3 = (100 + 1) => 𝑚3 = 3,2287
2025 à 2050  𝑛4 = 2050 − 2025 => 𝑛4 = 25 𝑎𝑛𝑠
3,8 25
𝑚4 = (100 + 1) => 𝑚4 = 2,5405
𝑚𝑔 = 2,1565 × 2,8648 × 3,2287 × 2,5405 => 𝑚𝑔 = 50,6746
𝑇𝐴𝐺 = (𝑚𝑔 − 1) × 100  𝑇𝐴𝐺 = (50,6746 − 1) × 100 => 𝑻𝑨𝑮 = 𝟒𝟗𝟔𝟕, 𝟒𝟔
101
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √50,6746 − 1) × 100 => 𝑻𝑨𝑨𝑴 = 𝟑, 𝟗𝟔%
Pays développés
1950 à 1975  𝑛1 = (1975 − 1950) + 1 => 𝑛1 = 26 𝑎𝑛𝑠
2,9 26
𝑚1 = (100 + 1) => 𝑚1 = 2,1028
1975 à 2000  𝑛2 = 2000 − 1975 => 𝑛2 = 25 𝑎𝑛𝑠
1,9 25
𝑚2 = (100 + 1) => 𝑚2 = 1,6008
2000 à 2025  𝑛3 = 2025 − 2000 => 𝑛3 = 25 𝑎𝑛𝑠
1,7 25
𝑚3 = ( + 1) => 𝑚3 = 1,5241
100
2025 à 2050  𝑛4 = 2050 − 2025 => 𝑛4 = 25 𝑎𝑛𝑠
0,7 25
𝑚4 = (100 + 1) => 𝑚4 = 1,1905
𝑚𝑔 = 2,1028 × 1,6008 × 1,5241 × 1,1905 => 𝑚𝑔 = 6,1077
𝑇𝐴𝐺 = (𝑚𝑔 − 1) × 100  𝑇𝐴𝐺 = (6,10771) × 100 => 𝑻𝑨𝑮 = 𝟓𝟏𝟎, 𝟕𝟕%
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( 101√6,1077 − 1) × 100 => 𝑻𝑨𝑨𝑴 = 𝟏, 𝟖𝟎%
Les Pays les plus pauvres ont la croissance la plus forte soit 4,22%, et les Pays développés ont la
croissance la plus faible soit 1,80%
EXERCICE 7:
Investissements directs à l’étranger (IDE) et production mondiale
(en milliards de dollars courants) 1982 1990 2005 2009
Flux d’IDE sortants 28 241 893 1 101
Stocks d’IDE sortants 627 2 087 12 417 18 982
Fusion et acquisitions - 99 462 250
Vente de filiales 2 741 6 026 21 721 29 298
Production brute des filiales étrangères 676 1 477 4327 5 812

Exportations des filiales 688 1 498 4319 5 186

Emplois dans les filiales (en milliers) 21 524 24 476 57 799 79 825
PIB mondial 10 002 22 121 45 273 55 005
FBCF mondial 2 611 5 099 9 833 12 404
Exportation totales des biens et services 2 124 4 414 12 954 15 716
El Mouhoub Mouhoud, mondialisation et délocalisation des entreprises, La découverte, Collection « Repères » 2011.
1. Fais une phrase avec les chiffres en gras soulignés ;

2. Calcule le TAAM de l’emploi dans les filiales sur la période. Interprète le résultat
obtenu
SOLUTION :
2 124 : Signifie qu’en 1982, les exportations totales des biens et services s’élevaient à 2124
milliards de dollars.
2 087 : Signifie qu’en 1990, les stocks d’IDE sortants dans le monde s’élevaient à 2087
milliards de dollars.
2. Calculons le TAAM de l’emploi dans les filiales sur la période

𝑛 𝑉𝐴
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √𝑉𝐷 − 1) × 100
𝑛 = 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑′ 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣é𝑒 − 𝐴𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡  𝑛 = 2009 − 1982 => 𝑛 = 27 𝑎𝑛𝑠
27 79 825
𝑇𝐴𝐴𝑀 = ( √21 524 − 1) × 100 => 𝑻𝑨𝑨𝑴 = 𝟒, 𝟗𝟕%
4,97% Signifie que de 1982 à 2009, les emplois dans les filiales dans le monde ont augmenté
de 4,97% en moyenne chaque année.
3. Calculons le taux d’investissement dans le monde en 1982 et en 2009

𝐹𝐵𝐶𝐹
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑′ 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝑃𝐼𝐵 × 100
Pour 1982
2611
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑′ 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 10 002 × 100 => 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅′ 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝟐𝟔, 𝟏𝟎%
Pour 2009
12 404
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑′ 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 55 005 × 100 => 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅′ 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝟐𝟐, 𝟓𝟓%
Le taux d’investissement dans le monde diminue sur la période
4. L’augmentation des flux d’IDE sortants signifie une implantation plus importante de
firmes multinationales (FMN) ou firmes transnationales (FTN) dans le monde.

EXERCICE 8:
Evolution de la production des trois secteurs industriels Suédois
Secteurs industriels En millions d’Euros Part dans le PIB (en %)
1990 1995 1995 1997 1998
Automobiles 600 650 30 38 36
Aéronautique 820 830 45 47 48
Agroalimentaire 125 124 25 15 16
1. Fais une phrase ou interprète les chiffres en gras soulignés
2. Calcule le PIB suédois en 1997 à partir de la production du secteur de l’automobile qui
s’élevait à cette période à 775 000 000 €.
3. Lequel des secteurs de l’aéronautique et de l’agroalimentaire a enregistré la plus forte
croissance de sa production sur la période ?
SOLUTION :
A CHERCHER
Seydou DIALLO

DISSERTATION ECONOMIQUE
La dissertation économique est un exercice qui permet d’analyser, d’argumenter et de
présenter des idées sur des sujets liés à l’économie. Elle nécessite une bonne compréhension
des concepts économiques, une capacité à structurer un argument de manière logique, ainsi
qu’une utilisation appropriée des données et des références pour soutenir ses arguments.
L’INTRODUCTION
1) Il s’agit pour l’élève de trouver une phrase choc ou de formuler une phrase introductive
qui attire l’attention du lecteur, situe l’intérêt du sujet par rapport à l’actualité et peut
venir de l’un des documents qui accompagnent le sujet.
2) Définition ou l’explication des mots importants du sujet.
3) Délimitation du sujet dans le temps (la période ou l’année) et dans l’espace (la zone
géographique c'est-à-dire la région ou la sous-région).
Elle fait ressortir la place du thème à traiter soit dans l’actualité, soit dans l’analyse
économique, soit dans l’histoire.
4) La problématique c'est-à-dire le(s) problème(s) soulevé(s) par le sujet. Elle se présente
sous forme de questions.
5) L’annonce du plan c'est-à-dire la démarche à suivre dans le développement.
DEVELOPPEMENT :
Il constitue le corps du sujet, le rôle du développement est de discuter ; argumenter les idées
autour de la problématique retenue.
CONCLUSION :
1) Elle répond clairement à la problématique posée dans l’introduction.
2) Elle ouvre les débats en élargissant le thème à traiter à d’autres horizons ; en faisant des
projections, des extrapolations et des comparaisons avec d’autres pays ou régions ; si le
sujet ne porte que sur un seul pays ou sur une seule région.
EXERCICES D’APPLICATION :
SUJET 1 : Certaines économies jadis moins performantes, à travers des stratégies de
développement, ont pu rattraper puis dépasser les pays développés. Après avoir évoqué les
apports de ces stratégies dans le dynamisme des indicateurs socioéconomiques, tu montreras
si les pays émergents peuvent servir de modèle pour d’autres pays du tiers-monde
SOLUTION :
.……………………………………..INTRODUCTION………...……………………………….
L’Occident médusé contemple depuis deux décennies la formidable ascension du nouveau monde
Les stratégies de développement sont un ensemble de mesures ou d’actions prises par un pays
pour atteindre l’objectif de développement économique. L’apport est la contribution positive à
une œuvre.
Le dynamisme des indicateurs socioéconomiques est la vitalité ou performance des statistiques
construites afin de mesurer certaines dimensions à la fois sociales et économiques. Les pays
émergent sont des pays dont le PIB par habitant est inférieur à celui des pays développés, mais

qui connaissent une croissance économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les
structures économiques et sociales convergent vers ceux des pays développés.
Un modèle est ce qui est donné pour servir de référence, de type les années 1970 à 1980 et 1990 à
2000 voient l’apparition des dragons, des BRICS et autres pays émergents sur la scène
internationale.
Le développement spécial des pays émergents peut-il servir de modèle pour d’autres pays du tiers
monde?
Dans une première partie, nous évoquerons les atouts à l’origine du dynamisme des indicateurs
socioéconomiques et dans une deuxième partie, nous monterons si les pays émergents peuvent
servir de modèle pour d’autres pays du tiers-monde.
.……………………………………..DEVELOPPEMENT.……………………………………..
1ère Partie : Les apports de ces stratégies dans le dynamisme des indicateurs
socioéconomiques
(Résumé de la partie)
L’apparition des stratégies extraverties dans les pays émergents a
bénéficié d’une multitude de circonstances favorables
Les stratégies extraverties adoptées par certains pays émergents ont joué un
rôle crucial dans leur transformation économique et sociale, leur permettant
de bénéficier de circonstances favorables pour accélérer leur développement.
Utilisation efficace des avantages comparatifs
Les pays émergents ont tiré parti de leurs avantages comparatifs, tels que
les ressources naturelles abondantes, la main-d'œuvre bon marché et
l'emplacement géographique stratégique, pour attirer les investissements
étrangers, stimuler les exportations et dynamiser leur croissance
économique.
Intégration dans l'économie mondiale
En s'engageant activement dans le commerce international et en
participant aux chaînes de valeur mondiales, les pays émergents ont pu
bénéficier de transferts de technologie, de savoir-faire et de capitaux,
renforçant ainsi leur compétitivité et leur capacité à innover.
L’édification d’indicateurs socioéconomiques très performants par les
pays tiers-monde
Les pays du tiers monde ont réussi à construire des modèles de
développement solides en s'inspirant des expériences des pays émergents, ce
qui leur a permis de réaliser des progrès significatifs dans divers domaines
socio-économiques.
Investissement dans le capital humain
En mettant l'accent sur l'éducation, la formation professionnelle et la

santé, les pays du tiers monde ont pu développer une main-d'œuvre

qualifiée et en bonne santé, créant ainsi les conditions propices à une
croissance économique durable et inclusive.
Promotion de l'innovation et de l'entrepreneuriat
En encourageant l'innovation, l'entrepreneuriat et la création d'entreprises
locales, les pays du tiers monde ont pu stimuler la création d'emplois, la
diversification économique et la résilience face aux chocs externes,
contribuant ainsi à la prospérité socio-économique à long terme.
2 ème
Partie : Les pays émergents peuvent-ils servir de modèle pour d’autres
pays du tiers-monde ?
Le modèle de développement est librement accessible aux autres pays du
tiers-monde
Les succès des pays émergents ont inspiré de nombreux pays du tiers monde
à adopter des politiques et des stratégies similaires, en offrant un modèle de
développement accessible et réalisable.
Partage des meilleures pratiques et des leçons apprises
Les pays émergents ont souvent été disposés à partager leurs expériences
et leurs meilleures pratiques avec d'autres pays du tiers monde, facilitant
ainsi le transfert de connaissances et la mise en œuvre de réformes
efficaces dans divers domaines socio-économiques.
Assistance au développement
Certains pays émergents ont également fourni une assistance technique,
financière et institutionnelle aux pays du tiers monde, renforçant ainsi
leurs capacités institutionnelles et leurs infrastructures, et facilitant leur
intégration dans l'économie mondiale.
Cependant le modèle est difficilement exportable compte tenu de

certaines réalités.
Malgré leur succès, le modèle de développement des pays émergents peut
rencontrer des obstacles à son application dans certains pays du tiers monde,
en raison de réalités économiques, politiques et sociales spécifiques.
Adaptabilité aux contextes locaux
Certains aspects du modèle de développement des pays émergents
peuvent ne pas être directement transférables à d'autres pays en raison
de différences structurelles, culturelles et institutionnelles, nécessitant
ainsi une adaptation contextuelle pour être efficace.
Dépendance aux ressources naturelles
Dans certains cas, les pays du tiers monde peuvent être confrontés à
une dépendance excessive aux ressources naturelles, ce qui limite leur

capacité à diversifier leur économie et à promouvoir une croissance

économique durable et inclusive.
.……………………………………..CONCLUSION.……………………………………..
L’hétérogénéité des pays du tiers-monde semble étendre son impact dans différents
domaines. Le retard est bien visible et les écarts se creusent davantage. Le
leadership, le partenariat, la complémentarité, l’implication directe et diversifiée de
l’Etat sont autant d’atouts que les pays émergents ont bénéficié pour amorcer leur
décollage, leur percée spectaculaire sur la scène internationale. Ainsi l’on se
retrouve dans le monde avec des groupes de pays émergents, chacun avec une ou
des spécificités mais, un point bien commun c’est-à-dire les transformations
économiques, sociales et même culturelles qui se sont opérées pour atteindre cet
objectif de performance nécessaire, grâce aux efforts de redressement fournis.
N’ayant pas les mêmes opportunités, les mêmes avantages ; accumulant des
difficultés tant sur le plan interne qu’externe, les autres pays du tiers-monde auront
de la peine pour calquer leur développement sur celui des pays émergents. En outre,
ceux ayant déjà mis en place des espaces d’intégration économique tardent à voir
des changements notables.
SUJET 2 : La croissance économique et le développement entretiennent un

certain nombre de liens ou relations. A l’aide des documents ci-joints et de tes
connaissances personnelles, montres dans quelle mesure le développement
accompagne la croissance économique.
SOLUTION :
.……………………………………..INTRODUCTION………...……………………………….
Les « 30 glorieuses » une période de développement réel sans précédent, ont été
suivies des « 20 moroses », une autre se caractérisant par un ralentissement de
l’activité économique.
La croissance économique est l’augmentation soutenue sur le long terme de la

production d’un pays. Le développement est l’ensemble des transformations
économiques, sociales, démographiques et culturelles qui accompagnent la
croissance économique.
Les pays dits développés après une période de prospérité connaissent de nos jours
une récession voire une dépression.
Dans quelle mesure le développement accompagne-t-il la croissance ?
Dans un premier temps, nous monterons que le développement peut accompagner

la croissance économique et dans un deuxième temps qu’il peut ne pas

l’accompagner.
.……………………………………..DEVELOPPEMENT.……………………………………..
1ère Partie : Le développement peut accompagner la croissance économique
Les manifestations du développement
Nous explorerons les liens entre la croissance économique et le
développement, en mettant particulièrement l'accent sur les transformations
économiques et sociales qui en découlent.
Les transformations économiques
Tout d'abord, il est essentiel de reconnaître que la croissance
économique peut servir de catalyseur au développement. Lorsqu'une
économie croît de manière soutenue, elle crée des opportunités
d'emploi, augmente les revenus des individus et génère des recettes
fiscales pour financer des services sociaux tels que l'éducation et la
santé. Cette augmentation de la richesse nationale peut permettre de
réduire la pauvreté, d'améliorer les infrastructures et d'investir dans
des secteurs clés tels que la recherche et le développement.
Les transformations sociales.
Cependant, la croissance économique seule ne garantit pas le
développement. Pour que la croissance soit véritablement inclusive et
durable, elle doit être accompagnée de transformations économiques
et sociales significatives. Parmi ces transformations, on peut citer la
diversification de l'économie pour réduire la dépendance à l'égard de
secteurs vulnérables aux chocs externes, tels que les matières
premières. Une économie diversifiée est mieux équipée pour résister
aux fluctuations économiques mondiales et pour offrir des
opportunités d'emploi dans différents secteurs.
L’impact du développement sur la croissance
Tout d'abord, il est crucial de reconnaître que le développement peut
influencer la croissance économique de différentes manières. En favorisant
l'accès à l'éducation et à la formation, le développement peut améliorer la
productivité et les compétences de la main-d'œuvre, ce qui stimule la
croissance économique à long terme. De même, en investissant dans les
infrastructures et en facilitant l'accès au crédit et aux marchés, le
développement peut favoriser l'innovation, l'entrepreneuriat et la croissance
des entreprises, contribuant ainsi à la croissance économique.
Les effets sur la demande des agents économiques
En ce qui concerne les effets sur la demande des agents économiques,
le développement peut avoir un impact significatif. En améliorant les

niveaux de vie et en réduisant la pauvreté, le développement peut

stimuler la demande intérieure de biens et de services, ce qui contribue
à soutenir la croissance économique. De plus, en promouvant
l'inclusion sociale et en réduisant les inégalités de revenu, le
développement peut favoriser une répartition plus équitable des
revenus et une demande plus solide et stable.
Les effets sur le bien-être de la population
En ce qui concerne les effets sur le bien-être de la population, le
développement est souvent associé à une amélioration de la qualité de
vie. En investissant dans des services sociaux tels que l'éducation, la
santé et les infrastructures, le développement peut améliorer l'accès
aux soins de santé, à l'éducation et à d'autres services de base, ce qui
contribue au bien-être des individus et des communautés. Un niveau
de vie plus élevé et de meilleures conditions de vie peuvent également
avoir des effets positifs sur la productivité et la participation
économique, renforçant ainsi la croissance économique.
Les effets sur la production globale
Enfin, en ce qui concerne les effets sur la production globale, le
développement peut favoriser une croissance économique plus
équilibrée et durable. En investissant dans des secteurs clés tels que
l'agriculture, l'industrie et les technologies vertes, le développement
peut diversifier l'économie et réduire sa dépendance à l'égard de
secteurs vulnérables. Cela peut renforcer la résilience de l'économie
face aux chocs externes et favoriser une croissance plus stable à long
terme.
2ème Partie : Le développement peut ne pas accompagner la croissance
Le manque d’accompagnement de l’Etat
L'absence ou l'insuffisance de l'implication de l'État dans le processus de
développement économique peut entraver significativement la croissance
économique d'un pays.
L’insuffisance d’une couverture du coût de l’homme
L'État peut parfois faillir dans sa responsabilité d'assurer une
protection adéquate pour ses citoyens. Cela se traduit notamment par
des lacunes dans les politiques sociales telles que la santé, l'éducation
et la sécurité sociale. Lorsque les individus doivent supporter seuls le
coût de leur éducation ou de leurs soins de santé, cela peut entraîner
des inégalités sociales importantes et limiter leur capacité à contribuer
pleinement à la croissance économique. De plus, le manque de filets
de sécurité sociale peut rendre les individus plus vulnérables aux chocs

économiques et limiter leur mobilité sociale, ce qui entrave le potentiel

de croissance économique à long terme.
Le manque d’une politique de développement pertinente
Un autre aspect crucial est le rôle de l'État dans la formulation et la
mise en œuvre de politiques de développement efficaces. L'absence
d'une vision claire et cohérente de développement peut entraîner une
allocation inefficace des ressources et une stagnation économique. Les
politiques de développement inappropriées ou mal exécutées peuvent
également conduire à des déséquilibres économiques, à une
concentration excessive des richesses et à l'exclusion sociale, freinant
ainsi la croissance économique et compromettant le bien-être général
de la population.
Le manque d’accompagnement des acteurs de la vie économique
Le dynamisme économique dépend également de l'implication active des
acteurs du secteur privé, mais leur absence d'engagement peut s'avérer être
un obstacle majeur à la croissance économique.
L’absence d’innovation par les entreprises
Les entreprises jouent un rôle central dans la stimulation de la
croissance économique par le biais de l'innovation et de
l'entrepreneuriat. Cependant, dans certains cas, les entreprises peuvent
manquer de vision à long terme et se concentrer uniquement sur des
gains à court terme. Cela peut conduire à un manque d'investissement
dans la recherche et le développement, ainsi qu'à une stagnation de
l'innovation. Sans innovation, les entreprises risquent de perdre leur
compétitivité sur le marché mondial, ce qui freine la croissance
économique et entrave le progrès social.
Un capital humain quasi inexistant
Le capital humain est un élément essentiel de la croissance
économique, mais il peut être gravement sous-développé dans
certaines régions en raison du manque d'investissement dans
l'éducation, la formation et le développement des compétences.
Lorsque les travailleurs ne disposent pas des compétences nécessaires
pour s'adapter aux changements technologiques ou pour innover, cela
limite la capacité de l'économie à se développer et à prospérer. De
plus, le manque d'opportunités d'emploi découlant d'un capital humain
insuffisamment développé peut conduire à un chômage chronique et à
une sous-utilisation des ressources, sapant ainsi la croissance
économique potentielle.

.……………………………………..CONCLUSION.……………………………………..
Le développement quand il est bien réalisé, tout en bénéficiant du soutien, de
l’accompagnement de tous les acteurs : Etat, entreprise, ménages, la croissance est
alors consolidée, vigoureuse. Le cas échéant, des difficultés économiques de tous
ordres font leur apparition, affectant du coup la croissance économique. Après la
crise financière et économique, l’on se fait une idée sur la déconfiture au sein de
l’économie des pays développés.
Les pays émergents qui ont rattrapé et même dépassé les pays industrialisés
capitalistes ont tout le temps de penser des stratégies afin d’éviter une telle
catastrophe.
SUJET 3 : Les liens entre la croissance économique et le développement durable.

Consigne : A l’aide des documents ci-dessous et de tes connaissances personnelles, tu
montreras que la croissance économique favorise le développement mais qu’elle peut aussi
compromettre le développement durable
SOLUTION :
A CHERCHER
SUJET 4 : Malgré un certain nombre d’atouts, la gestion des conséquences du

vieillissement démographique rencontre des difficultés dans les pays touchés.
Après avoir évoqué la reprise des naissances dans les pays capitalistes
développés, tu montreras si celle-ci est à même d’infléchir la courbe ascendante
du vieillissement.
SOLUTION :
.……………………………………..INTRODUCTION………...……………………………….
La montée en flèche du nombre de personnes âgées de 65 ans et plus dans les pays
développés suscite des préoccupations croissantes quant à la viabilité des systèmes
sociaux et économiques. Malgré une légère reprise des naissances, les défis liés au
vieillissement démographique persistent.
La reprise des naissances est l’augmentation du nombre de naissances observée

dans certains pays développés après une période de déclin de la fécondité. Infléchir
la courbe ascendante c’est modifier la trajectoire ascendante d'une tendance. Le
vieillissement démographique est le processus par lequel la proportion de personnes
âgées dans une population augmente, souvent en raison d'une baisse de la fécondité
et d'une augmentation de l'espérance de vie.

Ce sujet est pertinent à partir des années 2000 et se concentre principalement sur les
pays développés, où le vieillissement démographique est particulièrement
préoccupant.
Dans quelle mesure la récente reprise des naissances dans les pays développés peut-elle atténuer
l'impact du vieillissement démographique sur les structures sociales et économiques ?
Dans une première partie, nous examinerons les tendances de la reprise des
naissances dans les pays développés et les facteurs qui les influencent. Dans une
deuxième partie, nous évaluerons si cette reprise est suffisante pour inverser la
courbe du vieillissement démographique et ses implications sur les structures socio-
économiques.
.……………………………………..DEVELOPPEMENT.……………………………………..
1ère Partie : La reprise des naissances dans les pays développés
Une reprise des naissances proche du seuil de remplacement
Le cas de la France en 2010
En France, la politique familiale mise en place a contribué à maintenir un
taux de fécondité relativement élevé, proche du seuil de remplacement,
avec environ 2 enfants par femme dans les années 2010. Les mesures
telles que les allocations familiales, les congés parentaux généreux et
l'accès facilité aux services de garde d'enfants ont encouragé les familles à
avoir des enfants tout en conciliant vie professionnelle et vie familiale.
Cette politique a permis à la France de maintenir une population
dynamique malgré les tendances au vieillissement observées dans d'autres
pays développés.
Le cas des Etats-Unis en 1990, 2000 et 2010
En revanche, l'Allemagne, l'Italie et le Japon ont fait face à des défis
importants en matière de fécondité. Ces pays ont enregistré des taux de
fécondité bien en dessous du seuil de remplacement, souvent inférieurs à
1,5 enfant par femme. Des facteurs tels que l'instabilité économique, le
coût élevé de la vie, le manque de soutien familial et les pressions sociales
ont contribué à décourager les couples d'avoir des enfants. Malgré les
politiques de soutien à la famille mises en place, ces pays ont du mal à
inverser la tendance au vieillissement de leur population.
Une fécondité fluctuante mais toujours en deçà du seuil de
remplacement quatre pays sur six
Un léger mieux au Royaume-Uni
Le Royaume-Uni a connu une légère amélioration de son taux de
fécondité ces dernières années. Des politiques de soutien à la famille
telles que les prestations familiales et les congés parentaux ont contribué à
cette tendance. De plus, des changements socioculturels tels que

l'augmentation de l'âge moyen du mariage et la volonté accrue des

couples d'avoir des enfants plus tard dans la vie ont également joué un
rôle. Bien que le taux de fécondité reste en dessous du seuil de
remplacement, cette tendance positive est encourageante pour atténuer les
effets du vieillissement démographique.
Le cas désespéré de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon
L'Allemagne fait face à des défis majeurs en matière de fécondité. Malgré
les efforts déployés pour soutenir les familles, tels que les allocations
familiales généreuses et les congés parentaux rémunérés, le taux de
fécondité reste très faible. Des facteurs tels que le coût élevé de la vie, le
manque de soutien à la famille et les préoccupations liées à la conciliation
entre vie professionnelle et vie familiale ont conduit de nombreux couples
à retarder la parentalité ou à avoir moins d'enfants que prévu. Cette
situation a contribué à un vieillissement démographique rapide en
Allemagne, avec une population vieillissante et un déclin de la population
active, ce qui pose des défis économiques et sociaux importants pour le
pays.
2ème Partie : La reprise des naissances est-elle assez importante pour réduire le
rythme de croissance du vieillissement démographique dans les pays
développés
Une reprise des naissances très timide n’ayant aucun effet de réduction
sur le vieillissement démographique
L’effet moindre sinon insignifiant de la timide reprise des naissances sur
la réduction du rythme de croissance du vieillissement démographique
Malgré la reprise des naissances observée dans certains pays développés,
celle-ci reste insuffisante pour inverser la tendance au vieillissement
démographique. La croissance de la population âgée continue de
surpasser celle de la population jeune, ce qui entraîne un vieillissement
accru de la population. Les taux de fécondité demeurent généralement en
dessous du seuil de remplacement, et même une légère augmentation des
naissances ne parvient pas à compenser le vieillissement de la population.
Une gestion de plus en plus complexe du vieillissement démographique
dans les pays développés
Le vieillissement démographique pose des défis croissants en matière de
financement des systèmes de retraite et de santé, de maintien de la
croissance économique et de soutien aux personnes âgées. Les
gouvernements doivent faire face à des pressions budgétaires croissantes
pour répondre aux besoins des populations vieillissantes, ce qui nécessite

souvent des réformes importantes et des ajustements dans les politiques

sociales et économiques.
Un vieillissement qui revêt de plus en plus de multiples aspects
L’allongement de l’espérance de vie des personnes âgées en général
L'amélioration des conditions de vie, des soins de santé et des avancées
médicales ont contribué à un allongement significatif de l'espérance de vie
des personnes âgées. Cela entraîne une augmentation de la proportion de
personnes âgées dans la population totale et pose des défis en matière de
financement des régimes de retraite et de soins de santé.
La part de plus en plus importante des personnes âgées de 80 ans et plus
En outre, la part des personnes âgées de 80 ans et plus augmente
également, ce qui entraîne une demande accrue de soins de longue durée
et de services médicaux spécialisés. Cela met à rude épreuve les systèmes
de santé et de services sociaux, nécessitant une planification et des
investissements accrus pour répondre aux besoins spécifiques de cette
population croissante.
.……………………………………..CONCLUSION.……………………………………..
En conclusion, la récente reprise des naissances dans certains pays développés, bien
que positive, ne semble pas être suffisante pour inverser la tendance au
vieillissement démographique. Malgré quelques améliorations, notamment au
Royaume-Uni, des pays comme l'Allemagne continuent de faire face à des défis
majeurs en matière de fécondité. Le vieillissement démographique reste une réalité
incontournable, avec des conséquences socio-économiques importantes pour ces
pays.
Cette situation souligne l'importance de mettre en place des politiques et des

mesures qui encouragent la fécondité et soutiennent les familles dans leur choix de
procréation. De plus, elle met en lumière les défis à venir pour les pays en
développement, où le vieillissement démographique s'accélère également. Il est
essentiel de prendre des mesures préventives dès maintenant pour anticiper les
conséquences débordantes du vieillissement démographique dans ces régions, en
investissant dans des systèmes de santé et de protection sociale solides, ainsi qu'en
encourageant le développement économique durable pour assurer un avenir
prospère pour les générations futures.

SUJET 5 : Les PED ont toujours enregistrés un accroissement démographique

important. Après avoir évoqué l’évolution actuelle de cette explosion, tu
aborderas les récents changements démographiques dont les PED font l’objet.
SOLUTION :
A CHERCHER
SUJET 6 :L’économie dans les pays du tiers-monde se caractérise par la

coexistence 9d’un secteur traditionnel et d’un secteur moderne. Après avoir
expliqué ce phénomène, tu montreras s’il peut être une entrave au
développement de ces pays.
SOLUTION :
.……………………………………..INTRODUCTION………...……………………………….
Récemment dans les capitales, il n’était pas surprenant de constater ensemble dans
la grande circulation les voitures de luxe et les charrettes à traction animale.
Coexister signifie exister simultanément, en même temps que quelqu’un ou quelque

chose d’autre. Le secteur traditionnel ou secteur classique est celui de l’agriculture
de subsistance, de l’artisanat, de la commercialisation des produits. Le secteur
moderne ou secteur capitaliste est celui lié au commerce national ou international
(plantations, industries extractives). Une entrave est ce qui retient, gêne, embrasse,
un obstacle.
C’est surtout dans les années 1970-1980 que les conséquences de la colonisation
sur les économies des pays du tiers-monde demeurent encore très visibles.
La coexistence d’un secteur traditionnel et d’un secteur moderne peut-elle

constituer une entrave au développement des pays du tiers-monde ?
Dans une première partie, nous étudierons la dualité de l’économie des pays du
tiers monde et dans une deuxième partie, nous aborderons son impact sur leur
développement.
.……………………………………..DEVELOPPEMENT.……………………………………..
1ère Partie : La coexistence de deux secteurs aux caractéristiques différentes
dans les pays du tiers-monde
La structure duale de l’économie des pays du tiers-monde
La structure duale de l'économie des pays du tiers-monde se caractérise par la
coexistence de deux secteurs distincts : le secteur traditionnel et le secteur

moderne. Le secteur traditionnel est généralement caractérisé par des

activités agricoles de subsistance, des petites entreprises familiales et des
pratiques économiques informelles. En revanche, le secteur moderne englobe
les industries manufacturières, les services financiers, le commerce
international et d'autres activités économiques formelles et
technologiquement avancées.
Caractéristiques du secteur traditionnel
Dans le secteur traditionnel, les activités économiques sont souvent
basées sur des méthodes ancestrales et des technologies rudimentaires.
Les entreprises familiales dominent, avec peu d'accès aux marchés
internationaux et aux technologies modernes. Les revenus sont souvent
irréguliers et dépendent largement des conditions climatiques et des
saisons agricoles.
Caractéristiques du secteur moderne
En revanche, le secteur moderne est caractérisé par une plus grande
spécialisation, une organisation plus complexe du travail et l'utilisation de
technologies avancées. Les entreprises du secteur moderne ont tendance à
être plus grandes, à avoir un accès aux marchés mondiaux et à bénéficier
d'investissements en capital et en infrastructure.
Les facteurs du dualisme économique
Le dualisme économique dans les pays du tiers-monde est influencé par
plusieurs facteurs, notamment l'héritage colonial, les politiques économiques
néolibérales, les inégalités sociales et l'accès inégal aux ressources et aux
opportunités.
Héritage colonial
L'histoire coloniale a souvent laissé un héritage de dualisme économique,
avec des économies orientées vers l'exportation de matières premières et
des structures sociales et économiques déséquilibrées.
Politiques économiques néolibérales
Les politiques économiques néolibérales favorisant la libéralisation des
marchés et la privatisation ont souvent renforcé le dualisme économique
en favorisant le développement du secteur moderne au détriment du
secteur traditionnel.
ème
2 Partie : Les conséquences de la coexistence de ces deux secteurs sur le
développement de ces pays
Le cloisonnement de l’économie et l’apparition d’un secteur informel
quasi dominant
Prédominance du secteur informel
Dans de nombreux pays du tiers-monde, le secteur informel représente

une part importante de l'économie, souvent en raison du manque

d'opportunités dans le secteur formel. Cette prédominance du secteur
informel limite la capacité des gouvernements à collecter des taxes, à
mettre en œuvre des réglementations du travail et à assurer la protection
sociale des travailleurs.
Cloisonnement entre les deux secteurs
Le dualisme économique crée souvent des barrières entre le secteur
traditionnel et le secteur moderne, limitant la mobilité sociale et
économique des individus. Les opportunités d'emploi, d'éducation et de
santé sont souvent inégalement réparties entre les deux secteurs, créant
ainsi des disparités socio-économiques importantes.
Les difficultés de l’émergence d’une économie structurée dynamique
Dépendance aux exportations de matières premières
Dans de nombreux cas, les pays du tiers-monde sont confrontés à une
dépendance excessive aux exportations de matières premières, ce qui rend
leur économie vulnérable aux fluctuations des prix sur les marchés
mondiaux et limite leur capacité à diversifier leur économie.
Insuffisance des infrastructures et des investissements
Le dualisme économique peut également entraîner une répartition inégale
des investissements en infrastructure et des services publics, limitant ainsi
le potentiel de croissance et de développement économique des pays du
tiers-monde. L'absence d'infrastructures de base telles que des routes, des
réseaux électriques et des installations sanitaires entrave le
développement du secteur moderne et compromet la compétitivité
économique à long terme.
.……………………………………..CONCLUSION.……………………………………..
En conclusion, la coexistence de deux secteurs économiques distincts dans les pays
du tiers-monde peut constituer une entrave significative au développement
économique et social. Le dualisme économique crée des disparités importantes
entre les différentes parties de la société et limite la capacité des pays à réaliser leur
plein potentiel de croissance et de prospérité. Pour surmonter ces défis, il est
essentiel de mettre en œuvre des politiques et des programmes visant à réduire les
inégalités, à promouvoir l'inclusion économique et à stimuler le développement
équilibré des secteurs traditionnel et moderne de l'économie.
SUJET 7 : Grâce aux échanges internationaux, le monde est devenu un village

planétaire. Cependant depuis peu, on assiste à une remise en cause de la
mondialisation. Après avoir mis l’accent sur les atouts de cette mondialisation,
tu feras ressortir les facteurs de cette remise en cause

SOLUTION :
.……………………………………..INTRODUCTION………...……………………………….
De nos jours, le fossé se creuse davantage entre riches et pauvres. Les échanges
internationaux englobent toutes les transactions portant sur les opérations d’achat et
de vente de produits et de services à l’étranger.
La mondialisation est un processus se caractérisant par l’extension progressive des

échanges de biens, de services et de capitaux, par la mise en relation des différentes
parties du monde ainsi que par l’organisation de la production à l’échelle du
monde. La remise en cause est le fait qu’elle ne soit plus un modèle, une référence
de développement.
Les atouts sont des moyens de réussir. Dans le monde, le début des années 1990
marque une nouvelle phase dans l’intégration planétaire des phénomènes
économiques, financiers, écologiques et culturels.
La mondialisation arrive-t-elle à assurer le développement de tous les pays du

monde ?
Dans une première partie, nous évoquerons les arguments des partisans de la
mondialisation et dans une deuxième partie, nous aborderons les facteurs à l’origine
de sa remise en cause.
.……………………………………..DEVELOPPEMENT.……………………………………..
1ère Partie : La mondialisation à l’origine du développement des pays
participant à l’échange international
L’accroissement de la production et des exportations mondiales
Expansion des échanges commerciaux
L'ouverture des frontières et la libéralisation des échanges ont favorisé
une augmentation spectaculaire des flux commerciaux entre les pays. Cela
a permis aux pays participants de bénéficier d'un accès plus large aux
marchés mondiaux, stimulant ainsi la croissance économique et favorisant
le développement industriel et agricole.
Croissance des chaînes d'approvisionnement mondiales
La mondialisation a également favorisé le développement de chaînes
d'approvisionnement mondiales complexes, où les entreprises peuvent
exploiter les avantages comparatifs de différents pays pour produire des
biens et services de manière plus efficace et rentable. Cela a contribué à
l'essor de l'industrie manufacturière et à l'intégration des économies
nationales dans l'économie mondiale.

Le financement du développement de certains PED par les IDE et le

libre accès au marché financier mondial
Investissements directs étrangers (IDE)
Les pays en développement ont bénéficié d'investissements directs
étrangers massifs de la part des entreprises multinationales, qui ont
apporté des capitaux, des technologies et des compétences nécessaires au
développement de secteurs clés tels que l'industrie manufacturière, les
services et les infrastructures.
Accès au marché financier mondial
La mondialisation financière a permis aux pays en développement
d'accéder plus facilement aux marchés financiers internationaux pour
obtenir des capitaux et des financements pour leurs projets de
développement. Cela a favorisé la croissance économique et permis
d'investir dans des secteurs tels que l'éducation, la santé et les
infrastructures.
Le relèvement du niveau de vie dans le monde
Réduction de la pauvreté
La mondialisation a contribué à réduire la pauvreté dans de nombreux
pays en développement en créant des opportunités d'emploi, en stimulant
la croissance économique et en favorisant l'accès à l'éducation, à la santé
et aux services sociaux.
Amélioration des conditions de vie :
Grâce à la mondialisation, de nombreux individus ont pu accéder à un niveau
de vie plus élevé, avec une meilleure qualité de vie, des revenus plus élevés
et un accès accru aux biens de consommation et aux services.
2ème Partie : les facteurs à l’origine de la remise en cause de la mondialisation
Les méfaits économiques de la mondialisation
Pillage des ressources
La mondialisation a entraîné un pillage des ressources naturelles dans de
nombreux pays en développement, où les entreprises multinationales
exploitent souvent les ressources sans égard pour l'environnement ou les
populations locales.
Mauvaise répartition des biens et services
Malgré les avantages économiques de la mondialisation, les inégalités
économiques se sont souvent accrues, avec une concentration croissante
de la richesse entre les mains d'une petite élite, tandis que de nombreuses
populations restent exclues des bénéfices de la mondialisation.
Les méfaits socioculturels de la mondialisation

Accroissement des inégalités et de la pauvreté

La mondialisation a exacerbé les inégalités sociales dans de nombreux
pays, avec une polarisation croissante entre les riches et les pauvres. De
nombreux travailleurs sont confrontés à des conditions de travail
précaires, à des salaires bas et à une insécurité économique croissante.
Impact sur les cultures locales
La mondialisation culturelle a entraîné une homogénéisation des cultures
locales, avec une domination croissante de la culture occidentale et une perte
de diversité culturelle dans de nombreuses régions du monde.
Les méfaits sur l’environnement
Destruction de la faune et de la flore
La mondialisation a conduit à une exploitation excessive des ressources
naturelles et à une déforestation massive, menaçant la biodiversité et les
écosystèmes fragiles.
Pollution et émissions de gaz à effet de serre
L'intensification des échanges internationaux a entraîné une augmentation de
la pollution de l'air, de l'eau et des sols, ainsi qu'une augmentation des
émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique.
.……………………………………..CONCLUSION.……………………………………..
L’échange international ces vingt dernières années s’est beaucoup développés. Les
exportations ont augmenté plus vite que la production. De nos jours, on compte 70
000 firmes multinationales qui vendent à elles seules deux fois plus de biens ou
services que le total des exportations mondiales. Les investissements directs à
l’étranger IDE cumulés représentent aujourd’hui le quart du PIB mondial, soit près
de 9 000 milliards de dollars. Toute chose qui dénote de l’importance de l’apport de
la mondialisation dans le développement de l’échange international, la montée en
puissance des pays asiatiques avec le Japon d’abord puis les pays du sud-est de la
zone (les Dragons comme Taïwan, Hongkong, Singapour et la Corée du Sud), et
enfin aujourd’hui la Chine, devenant le premier exportateur mondial en 2015 et
l’Inde. Cependant il y a aussi les laissés pour compte ou encore les victimes
collatérales de la mondialisation. Ces pays confrontés à des difficultés
socioéconomiques sur le plan interne, subissent les conséquences néfastes de
l’industrialisation à outrance des grandes puissances et pays nouvellement
développés. L’alter mondialisme né dans les pays du sud apporte d’autres valeurs
qui s’opposent à la mondialisation.
SUJET 8 : Les pays en développement sont toujours confrontés aux difficultés

de mobilisation des ressources internes.

Consigne : A l’aide des documents et de tes connaissances, tu évoqueras ces

difficultés et tu aborderas ensuite les moyens mis en œuvre par ces pays pour
accroître davantage leurs ressources internes
SOLUTION :
.……………………………………..INTRODUCTION………...……………………………….
Les PED ont un potentiel de ressources important alors que celui du recouvrement
est faible. La mobilisation consiste à collecter à travers un système fiscal ou
bancaire les ressources locales pour satisfaire les besoins de financement de
l’économie. Les moyens sont les politiques ou mesures employés pour atteindre un
objectif.
Avec le recours aux financements extérieurs, les années 1990-2000 marquent le

début de l’accroissement des ressources internes des PED.
Quelles politiques les PED doivent-ils entreprendre pour remédier les difficultés de
mobilisation de ces ressources ?
Dans un premier temps, nous aborderons les difficultés de mobilisation des
ressources internes et dans un deuxième temps, nous parlerons des moyens mis en
œuvre pour les accroître.
.……………………………………..DEVELOPPEMENT.……………………………………..
1ère Partie : Les difficultés de mobilisation des ressources internes
Les difficultés de mobilisation de l’épargne nationale
Accès limité aux services financiers : Les ménages ont souvent un accès
limité aux services financiers, ce qui réduit leur capacité à épargner.
Instabilité économique et politique : L'instabilité économique et politique
peut dissuader les individus d'épargner, les incitant plutôt à dépenser pour
faire face à l'incertitude.
Les faibles recettes d’exportations dues à une mauvaise spécialisation
Dépendance excessive à quelques produits de base : Une mauvaise
spécialisation dans les secteurs d'exportation peut entraîner une dépendance
excessive à l'égard de quelques produits de base.
Manque de diversification des recettes d'exportation : Cela limite la
diversification des recettes d'exportation et réduit la capacité du pays à
mobiliser des ressources internes à travers les recettes d'exportation.
La faible liquidité au niveau des institutions financières locales
Manque de confiance dans le système financier : La faible liquidité peut être
due à un manque de confiance dans le système financier local.

Réglementation inadaptée et mauvaise gouvernance : Une réglementation

inadaptée ou une mauvaise gouvernance peut également contribuer à la faible
liquidité des institutions financières locales.
2 ème
Partie : Les moyens mis en œuvre par ces pays pour accroître davantage
leurs ressources internes.
La mise en place de systèmes fiscaux ou ces pays de recouvrement
efficaces
Amélioration de l'administration fiscale : Les pays en développement mettent
en place des systèmes fiscaux plus efficaces en améliorant l'administration
fiscale pour réduire l'évasion fiscale.
Lutte contre la corruption fiscale : Ils mettent également en place des
mesures pour lutter contre la corruption fiscale et assurer un recouvrement
plus efficace des impôts.
La fixation d’un taux d’épargne attrayant par les différentes institutions
financières
Offrir des incitations attractives : Les institutions financières offrent des
incitations attractives telles que des taux d'intérêt compétitifs pour
encourager l'épargne nationale.
Diversification des produits d'épargne : Elles diversifient également les
produits d'épargne pour répondre aux besoins variés des épargnants.
La priorisation des dépenses publiques pour éviter le gaspillage
Planification budgétaire efficace : Les pays en développement élaborent des
plans budgétaires efficaces en priorisant les dépenses publiques vers des
secteurs clés tels que l'éducation, la santé et l'infrastructure.
Transparence dans la gestion des fonds publics : Ils garantissent la
transparence dans la gestion des fonds publics et luttent contre la corruption
pour éviter le gaspillage des ressources.
.……………………………………..CONCLUSION.……………………………………..
Un pays doit compter d’abord sur ses richesses, ses ressources propres et considérer
seulement l’apport extérieur comme un appoint. Auparavant la plupart des PED
n’arrivaient pas à assurer ni un recouvrement efficace, ni une gestion saine de ces
fonds substantiels. La faiblesse des revenus des ménages, la mauvaise organisation
du système fiscal, des prélèvements auprès des entreprises basés sur des bilans
tronqués, la corruption fiscale, sont entre autres des difficultés pour doter ces pays
de ressources suffisantes. Certes diverses mesures sont prises en vue d’apporter des
améliorations mais sans succès. Ces pays bénéficient du soutien, de
l’accompagnement et de l’expertise d’institutions internationales et d’organisations
non gouvernementales pour diversifier et accroître leurs ressources. L’énorme

potentiel de ressources des PED a toujours fait l’objet de convoitise de la part des
puissances étrangères.
SUJET 9 : A partir des années 1970, les entreprises capitalistes ont eu recours à
diverses stratégies de redressement. Après avoir évoqué la nécessité de
l’application de la flexibilité du travail, tu montreras si de nos jours elle se
poursuit dans les pays capitalistes développés (PIC).
SOLUTION :
.……………………………………..INTRODUCTION………...……………………………….
En l’espace de plus d’une quinzaine d’années depuis 1985, les emplois atypiques
ont augmenté en France de 133,6%. Une stratégie de redressement est l’ensemble
des moyens permettant de résoudre ou d’améliorer un problème de gestion.
La flexibilité du travail est l’ensemble des moyens permettant à l’entreprise

d’adapter l’effectif de son personnel ou des travailleurs aux multiples fluctuations
de l’activité économique.
Pendant les crises des années 1970 et de 2008, les entreprises capitalistes
appliquent la flexibilité du travail.
De nos jours, les pays industrialisés capitalistes ont-ils toujours recours à la

flexibilité du travail ?
Dans une première partie, nous évoquerons les situations requérant l’application de
la flexibilité du travail par les entreprises capitalistes et dans une deuxième partie,
nous aborderons sa poursuite dans les pays capitalistes développés.
.……………………………………..DEVELOPPEMENT.……………………………………..
1ère Partie : Les situations dans lesquelles les entreprises capitalistes ont
recours à la flexibilité du travail
Contexte économique et concurrentiel
La mondialisation et la compétitivité croissante des marchés ont contraint les
entreprises capitalistes à s'adapter rapidement pour survivre. Dans ce
contexte
L'impact de la mondialisation et de la compétitivité : Les entreprises
doivent faire face à une concurrence féroce sur les marchés
internationaux, ce qui les oblige à ajuster leur modèle de travail pour
rester compétitives. Cette pression s'accentue avec l'ouverture des

frontières commerciales et la multiplication des acteurs internationaux.

Par exemple, les entreprises doivent souvent revoir leur structure
organisationnelle et adopter des méthodes de production plus flexibles
pour répondre aux demandes changeantes du marché.
L'instabilité des marchés et la demande fluctuante : Les fluctuations
économiques et les variations saisonnières de la demande rendent difficile
la planification à long terme pour de nombreuses entreprises. Elles sont
souvent confrontées à des creux d'activité, nécessitant une adaptation
rapide de leur main-d'œuvre. Cette volatilité affecte particulièrement les
secteurs tels que le commerce de détail, le tourisme et l'agriculture, où la
demande est fortement influencée par des facteurs externes.
Pressions financières et impératifs de rentabilité
Les entreprises capitalistes sont soumises à des impératifs financiers stricts,
dictés par les attentes des actionnaires et la recherche incessante de profits :
Pression des actionnaires et recherche de profits : Les actionnaires exigent
un retour sur investissement élevé, ce qui pousse les entreprises à
maximiser leurs bénéfices. Pour atteindre cet objectif, les entreprises
doivent souvent réduire leurs coûts, y compris les coûts liés à la main-
d'œuvre, ce qui peut se traduire par des suppressions d'emplois, des
baisses de salaires ou des ajustements des conditions de travail.
Réduction des coûts de production : Dans un environnement
concurrentiel, la réduction des coûts de production est cruciale pour
maintenir la rentabilité. Les entreprises cherchent donc à optimiser
l'utilisation de leurs ressources, y compris la main-d'œuvre, en adoptant
des stratégies telles que l'automatisation, l'externalisation et la
flexibilisation des contrats de travail.
Adaptation aux changements technologiques
L'évolution rapide des technologies a profondément transformé les processus
de production et les compétences requises, ce qui a des répercussions sur
l'organisation du travail :
Automatisation et numérisation des processus : L'automatisation des
tâches répétitives et la numérisation des processus ont entraîné une
reconfiguration des emplois, avec une demande croissante de
compétences techniques et informatiques. Les entreprises doivent
s'adapter à ces changements en investissant dans la formation de leur
personnel et en réorganisant leurs structures organisationnelles.
Besoins de compétences spécialisées et temporaires : Certaines tâches
exigent des compétences spécifiques qui ne sont pas disponibles en
interne. Les entreprises ont alors recours à des experts externes pour des
missions ponctuelles ou des projets spécifiques. Cette flexibilité dans le

recrutement permet aux entreprises de s'adapter rapidement aux

fluctuations de la demande et de bénéficier d'une expertise spécialisée
sans avoir à supporter les coûts à long terme de l'emploi permanent.
2ème Partie : La poursuite de la flexibilité du travail dans les PIC

Dans les pays capitalistes développés, la flexibilité du travail reste un enjeu majeur
pour les entreprises désireuses de rester compétitives sur la scène internationale. La
poursuite de cette flexibilité se manifeste à travers diverses pratiques et politiques :
Maintien de la flexibilité pour rester compétitif
Flexibilité contractuelle et horaire : Les entreprises continuent d'adopter des
contrats de travail flexibles, tels que les contrats à durée déterminée et les
horaires variables, pour s'adapter aux fluctuations de la demande et optimiser
leur utilisation de la main-d'œuvre.
Recours accru aux contrats précaires et temporaires : Le recours à des
contrats précaires, tels que l'intérim et les contrats zéro heure, s'est généralisé
dans de nombreux secteurs, offrant aux entreprises une plus grande souplesse
dans la gestion de leurs effectifs et une réduction des coûts fixes.
Évolution des politiques du travail
Réformes législatives favorisant la flexibilité : Certains pays ont assoupli leur
législation du travail pour encourager la flexibilité, en assouplissant les règles
en matière de licenciement, en introduisant de nouvelles formes d'emploi ou
en facilitant le recours au travail indépendant.
Émergence de nouvelles formes d'emploi : Le développement de l'économie
numérique a favorisé l'émergence de nouvelles formes d'emploi, telles que le
travail indépendant et le freelancing, offrant aux travailleurs une plus grande
autonomie mais également une précarité accrue.
Défis et controverses
La poursuite de la flexibilité du travail soulève néanmoins des
préoccupations en matière de précarisation de l'emploi et de protection
sociale :
Précarisation de l'emploi et instabilité sociale : La multiplication des contrats
précaires et des emplois temporaires contribue à l'instabilité économique et
sociale, en fragilisant la situation des travailleurs et en exacerbant les
inégalités.
Débats sur l'équilibre entre flexibilité et protection sociale : La flexibilité du
travail est souvent présentée comme un moyen de favoriser l'innovation et la
croissance économique, mais elle soulève également des questions sur la

qualité de l'emploi et la protection sociale des travailleurs. Les

gouvernements et les partenaires sociaux sont donc confrontés au défi de
trouver un équilibre entre flexibilité et sécurité sociale pour assurer un
développement économique durable et inclusif.
.……………………………………..CONCLUSION.……………………………………..
En conclusion, la flexibilité du travail est devenue une caractéristique
incontournable du monde économique contemporain, surtout dans les pays
capitalistes développés. Depuis les années 1970, les entreprises ont été contraintes
de s'adapter à un environnement en mutation constante, caractérisé par une
concurrence mondiale accrue, des pressions financières croissantes et des avancées
technologiques rapides. Cette adaptation s'est traduite par l'adoption de diverses
stratégies visant à rendre la main-d'œuvre plus flexible, que ce soit à travers des
contrats de travail temporaires, des horaires flexibles ou le recours à des travailleurs
indépendants.
Cependant, cette quête de flexibilité n'est pas sans conséquences. Elle a engendré
une précarisation croissante de l'emploi, avec une augmentation des contrats
précaires et une instabilité accrue sur le marché du travail. De plus, elle soulève des
questions importantes sur l'équilibre entre flexibilité et protection sociale, mettant
en lumière les défis auxquels sont confrontés les gouvernements, les entreprises et
les travailleurs pour garantir des conditions de travail décentes et une inclusion
sociale.
Ainsi, alors que la flexibilité du travail demeure essentielle pour la compétitivité

des entreprises dans un environnement économique en évolution rapide, il est
impératif de veiller à ce qu'elle soit mise en œuvre de manière équilibrée et
responsable, en tenant compte des besoins et des droits des travailleurs. Cela
nécessite une approche globale, impliquant des politiques du travail adaptées, des
mécanismes de protection sociale renforcés et un dialogue social inclusif, afin de
garantir un développement économique durable et équitable pour tous.
SUJET 10: Dans les Pays Industrialisés Capitalistes le marché du travail se

caractérise par la précarisation de l’emploi. Après une étude exhaustive des
différents types d’emplois atypiques, tu évoqueras leurs influences sur le marché
du travail
SOLUTION :
A CHERCHER

SUJET 11: Certaines économies jadis moins performantes, à travers des

stratégies de développement, ont pu rattraper puis dépasser les pays développés.
Consigne : Après avoir évoqué les apports de ces stratégies dans le dynamisme
des indicateurs socio-économiques, tu montreras si les pays émergents peuvent
servir de modèle pour d’autres pays du tiers-monde.
SOLUTION :
A CHERCHER
SUJET 12 : L’explosion démographique du Tiers Monde est favorable à sa

croissance économique Consigne : A l’aide des documents ci- joints et de tes
connaissances personnelles, vous ferez ressortir les atouts d’une forte population
sur le développement du tiers monde pour aborder ensuite ces effets néfastes.
SOLUTION :
A CHERCHER
Seydou DIALLO

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COURS DE SOUTIENT EN LIGNE AS 2023-2024

Discipline : Economie générale Série : TS ECO

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 1

LES INSTRUMENTS D’ANALYSES STATISTIQUES

L’indice retrace une évolution mais ne donne ni le niveau

𝑚 = 𝐴 veut dire une multiplication par A.

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 2

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 3

A partir du tableau ci-dessous

Méthode 2 : Le produit des coefficients multiplicateur

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 4

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 5

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 6

Groupes de pays 1950-1975 1975-2000 2000-2025 2025-2050

2. L’évolution d’une situation est mesurée à partir du TAAM ou du TAG

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 7

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 8

Exportations des filiales 688 1 498 4319 5 186

1. Fais une phrase avec les chiffres en gras soulignés ;

2. Calculons le TAAM de l’emploi dans les filiales sur la période

3. Calculons le taux d’investissement dans le monde en 1982 et en 2009

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 9

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Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 12

santé, les pays du tiers monde ont pu développer une main-d'œuvre

Cependant le modèle est difficilement exportable compte tenu de

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 13

capacité à diversifier leur économie et à promouvoir une croissance

SUJET 2 : La croissance économique et le développement entretiennent un

La croissance économique est l’augmentation soutenue sur le long terme de la

Dans quelle mesure le développement accompagne-t-il la croissance ?

Dans un premier temps, nous monterons que le développement peut accompagner

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 14

la croissance économique et dans un deuxième temps qu’il peut ne pas

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 15

niveaux de vie et en réduisant la pauvreté, le développement peut

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économiques et limiter leur mobilité sociale, ce qui entrave le potentiel

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 17

SUJET 3 : Les liens entre la croissance économique et le développement durable.

SUJET 4 : Malgré un certain nombre d’atouts, la gestion des conséquences du

La reprise des naissances est l’augmentation du nombre de naissances observée

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 18

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 19

l'augmentation de l'âge moyen du mariage et la volonté accrue des

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 20

souvent des réformes importantes et des ajustements dans les politiques

Cette situation souligne l'importance de mettre en place des politiques et des

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 21

SUJET 5 : Les PED ont toujours enregistrés un accroissement démographique

SUJET 6 :L’économie dans les pays du tiers-monde se caractérise par la

Coexister signifie exister simultanément, en même temps que quelqu’un ou quelque

La coexistence d’un secteur traditionnel et d’un secteur moderne peut-elle

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moderne. Le secteur traditionnel est généralement caractérisé par des

Enseignant : DIALLO Seydou Tel : (+223) 82 42 53 97 23

une part importante de l'économie, souvent en raison du manque

SUJET 7 : Grâce aux échanges internationaux, le monde est devenu un village