Section 2 - L'Inexécution Du Contrat
Section 2 - L'Inexécution Du Contrat
Section 2 - L'Inexécution Du Contrat
Hypothèse où le contrat n'est pas exécuté est où il ne pourra pas être exécuté.
Dans cette situation le juge saisie va être conduit à envisager la responsabilité
de la partie qui n'a pas respectée son engagement. Cette responsabilité duffère
selon que le contrat contienne ou non des obligations réciproques. Le contrat
synallagmatique présente certaines particularité lorsque l'une des parties
n'exécute pas ses engagements.
1 - L'identification
Cette notion est assez simple à caractérisé, c'est l'inexécution d'une obligation
prévue par le contrat. Cela suppose d'abord que l'obligation contractuelle existe.
La responsabilité contractuelle suppose l'existence d'un acte juridique valable.
En cas de nullité il n'est pas possible d'engager la responsabilité contractuelle
des parties. Le contrat est supposé n'avoir jamais existé, et on ne peut pas violer
ce qui n'existe pas.
Il ne suffit pas qu'il y ait une contrat valable, il faut encore qu'existe l'obligation
prétendument violée et c'est à celui qui se prévaut de l'existence d'une
obligation d'en apporter la preuve.
Il nous faut une obligation inexécutée. Il faut que celui qui e prévaut de la
responsabilité contractuelle établisse l'inexécution du contrat. La forme la plus
simple et la plus brutale est l'inexécution du contrat. Ce peut être une
inexécution partielle du contrat. Le retard dans l'exécution est considéré comme
une forme d'inexécution. Il faut établir que l'inexécution se rapporte bien à une
obligation contractuelle. Cela soulève la question de la nature des fautes. En
pratique il peut être parfois délicat de distinguer l'inexécution du contrat de la
faute commise par un contractant à l'occasion du contrat. Un contactant peut
commettre à notre égard une faute contractuelle mais aussi une faute
délictuelle.
On peut avoir le sentiment avec cet exemple que la distinction entre faute
contractuelle et délictuelle est facile a réalisée. En pratique elle est assez difficile
à réalisée.
Ex : glisse dans un magasin et n se fait mal. Est ce qu'il s'agit d'un contentieux
contractuelle ou délictuel?
La distinction entre les deux responsabilités est difficile à mettre en oeuvre, elle
dépend de l'interprétation du contrat...
Les différentes formes de la faute contractuelle. La faute contractuelle consiste
en une inexécution du contrat. On distingue deux catégories de fautes, les faute
simple et les fautes qualifiées.
-Les faute simple. Cela désigne le simple manquement contractuelle, c'est à dire
une inexécution non intentionnelle. La faute caractérisée est une faute qui
présente en plus ou en moins des spécificités. La première peut tenir en
l'intention de celui qui commet la faute. le fait de commettre une faute de
matière intentionnelle est considéré comme un élément aggravant de la
responsabilité. Il faut distinguer ce qu'est un comportement volontaire du
comportement intentionnel. le comportement volontaire et le comportement
d'une personne qui est simplement consciente.
L'intention est une volonté dirigée, délibérée, c'est ne pas vouloir exécuter
l'obligation. L'intention emporte nécessairement la voilonté, mais la réciproque
n'est pas vraie. La faute intentionnelle comporte elle même différents degrés. Il
y a une distinction entre la faute intentionnelle pure et simple et la faute
dolosive. la faute intentionnelle pure et simple consiste à ne pas vouloir
respecter l'obligation mais également à vouloir engendrer le dommage. La faute
dolosive vise une inexécution délibérée du contrat, mais on ne souhaite pas
provoquer le dommage.
Second critère, qui tient à l'intensité. Il faut distinguer le lourd et le léger. Les
fautes aggravée sont des fautes qui n'ont pas nécessairement été commises
intentionnellement mais elles sont grossière. La première de ces fautes est la
faute lourde. Cela désigne une erreur grossière résultant soit d'une négligence
grave, soit d'une imprudence impardonnable. Cette faute confine au dol et elle
manifeste l'inaptitude du débiteur à assurer la mission, l'obligation dont il est
chargé.
Les fautes légères. C'est toujours une inexécution du contrat. mais c'est une
inexécution du contrat qui résulte de petits manquements, de petites négligence
qui révèle l'imperfection d'une des parties au contrat. Cette notion de faute
légère n'entraîne pas une exonération de responsabilité. En pratique, la JP
atténue la responsabilité de ceux qui ont commis des fautes légères.
Seconde directive, article 1147, "le débiteur d'une obligation doit être condamné
toutes les fois qu'il ne justifie pas que l'inexécution provient d'une cause
étrangère".
Ces deux textes font référence à la notion de faute, mais ils divergent sur la
question de la preuve. En effet, l'article 1137 semble supposer que l'absence du
résultat attendu ne soit pas fautif. Alors que le second texte, article 147, pose au
contraire le principe selon lequel sauf justification, l'absence du résultat attendu
est fautif.
- La définition
L'obligation est dite de moyen lorsque le débiteur est tenu d'apporter les soins et
diligence normalement nécessaire pour atteindre un certain but de telle sorte
que sa responsabilité est subordonnée à la preuve qu'il a manqué de prudence
ou de diligence. Cette distinction peut être illustrée par des exemples simple: un
débiteur c'est engager à livrer dans les 24h un objet. En revanche, le médecin
qui soigne pour une maladie grave. Le médecin ne peut pas s'engager à guérir,
mais il doit tout faire pour y arriver. L'absence de résultat ne suffit pas à établir
la faute.
Elle porte sur l'objet de la preuve. Le créancier doit prouver la faute du débiteur.
b - le Critère de la distinction
Il faut indiqué d'entrée qu'il s'agit d'une distinction difficile à mettre en oeuvre
en pratique. Dans un même contrat peuvent coïncider des obligations de
résultats et de moyens. La difficulté vient aussi de l'observation de la JP. On
constate que dans certaines situations de grandes ressemblance, la JP applique
parfois des obligations différentes.
Une même obligation peut être tronçonnée dans le temps. Des contrats qui
peuvent être considérés comme proche peuvent être traités différemment par la
JP.