Calcul de La Superficie
Calcul de La Superficie
Calcul de La Superficie
REMERCIEMENT
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RESUME
Pour mieux exploiter la théorie à la pratique, nous avons opté comme sujet « Calcul de
superficie d’un polygonal définie en coordonnées polaires », ceci sera la base de notre
réflexion tout au long de notre travail.
Notre étude comporte, qui constitue le présent travail, comporte deux parties, à savoir :
PREMIERE PARTIE
ASPECT THEORIQUE
Dans cette partie, nous allons parler sur quelques définitions utilisées en topographie.
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1. QUELQUES DEFINITIONS
Topographie : est l’art de la mesure puis de la représenter sur un plan ou une carte
forme et détail visible sur terrain, qu’ils soient naturels ou artificiels.
Angle : c’est l’intersection de demi-droite fermé issu d’un même sommet.
Gisement : c’est l’angle formé entre le nord vrai et une direction donné.
Surface : limite d’un corps dans l’espace.
Coordonnéespolaires : Les coordonnées polaires mathématiques sont, dansl'ordre, le
rayon polaire r ou distance polaire et l’angle polaire a : M (r , a).
Ruban : est un instrument de mesure permet de prendre les mesures linéaires directs.
Calculs tonométriques : sert à déterminer la position de points qui serviront àétablir
le report du plan à partir de donnéesmesurées sur le terrain.
le sens positif ou trigonométrique qui est le sens contraire aux aiguilles d’une montre
le sens négatif ou topographique qui est le sens dans lequel tournent les aiguilles
d’une montre.
Le chainage consiste à mesurer des distances directement avec une chaine ou un
ruban.
Le rayonnement consiste à déterminer des différents points de visés à partir d'une
même station.
Angle au centre : c’est l’angle ayant pour sommet le centre d’un cercle.
Rayonnement : opération permettant à effectuer sur une même station de visé.
Station : tout point à partir duquel ou vers lequel on effectue une mesure. Cela peut
être un point marqué dans la zone d’étude.
Mesurage : opération déterminant la valeur d’une grandeur.
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Pour arriver à étudier notre sujet, il y a eu des instruments qui ont attiré notre
attention, et sont indispensable à notre travail. Il s’agit de :
a. Le théodolite
Est un appareil utilisé en topographie pour la détermination des angles, des distances et les
altitudes ( cotes ) des points. Il est muni de :
b. La mire parlante
Une latte graduée en cm qui est utilisée pour mesurer l’altitude et la distance à l’aide d’un
théodolite. Cette latte peut être en bois ou en métal ; pliable ou non et / ou démontable ;
mesurant généralement 4m de long. Elle peut ne pas être équipée d’un poignet et d’une
nivelle sphérique. Elle a une alternance de la couleur rouge et noire sur un fond blanc.
LS (lecture supérieure)
LN (lecture niveleur)
LI (lecture inférieure)
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Les coordonnées qui feront l’objet de notre étude, sont celles les plus utilisées au
cadastre.
1. Coordonnées cartésiennes
M(x ; y)
x
0
2. Coordonnées polaires
Les coordonnées polaires sont des coordonnées auxquelles on mesure les angles polaires
et les distances (α ; d) sur un axe quelconque ou rectangulaire et sont orientées à une
direction bien déterminée.
α d
3. Coordonnées géographiques
a. Longitude (λ) (L) : la longitude d’un lieu A est l’angle dièdreformé par le
méridien du lieuavec le méridien origine. Elleest comprise entre 0° et 180° Est ou
Ouest. Le méridien origine international est celuide Greenwich (observatoire de la
banlieue de Londres).
b. Latitude (φ)(l) : la latitude de A est l’angle j que fait la verticale (na) de A avec le
plande l’équateur. Elle est comprise entre 0 à 90° Nord ou Sud. Les cercles
perpendiculairesà la ligne des pôles PP¢ sont appelés parallèles : ils sont parallèles
au plan del’équateur.
Les coordonnées cylindriques et les coordonnées sphériques sont des extensions des
coordonnées polaires à l’espace à 3 dimensions.
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a. Surface
Du latin superficies désigne la partie apparente d'un corps, puis une couche peu profonde.
Il est parfois utilisé à tort à la place de superficie (dont il partage la même construction
étymologique) ou d'aire en géométrie.
Les surface, aire et superficie, par abus de langage dans le jargon du droit français de
l'urbanisme et de l'habitation, concerne les surfaces des logements ; ce sont des indicateurs
de mesure des bâtiments, comme :
la surface habitable,
la surface utile brute locative,
la surface de plancher qui remplace, depuis le 1er mars 2012, la surface hors œuvre
brute et la surface hors œuvre nette.
b. Superficie
Étendue, mesure de surface d'un corps, d'un terrain, d'une zone déterminée : La superficie
d'un champ, d'un appartement.
En topographie, la « superficie » d'une région matérielle est une mesure physique, celle de
l'aire de la surface géométrique recouvrant cette région. Elle a nécessairement une unité.
c. Aire
L'« aire » est la mesure (au sens mathématique) d'une surface (mathématiques).
En mathématiques, l'aire est une grandeur relative à certaines figures du plan ou des
surfaces en géométrie dans l'espace.
d. Unités
L'unité de base de mesure de surface est le mètre carré. Les unités de mesure de surface
sont des unités d'aire ou superficie, c'est-à-dire des unités de mesure d'un objet
géométrique à deux dimensions.
Une forme géométrique simple peut être décrite par un objet géométrique de base tel
qu'un ensemble de deux ou plusieurs points, une ligne, une courbe, un plan, une figure
plane (par exemple carré ou cercle), ou une figure solide (cube ou sphère, par exemple).
La plupart des figures géométriques qui se produisent dans le monde physique sont
complexes. Certaines, comme les structures végétales et les côtes, peuvent être tellement
arbitraires qu'elles défient la description mathématique traditionnelle.
Une forme géométrique élémentaire peut être définie comme un ensemble continu de
points et des relations entre les mêmes points, caractérisé par la pertinence quantitative et
par la pertinence dimensionnelle.
Ci-dessous sont données les formules de calcul d'aire usuelles les plus courantes et des
démonstrations, qui illustrent les raisonnements géométriques souvent utilisés pour
résoudre les problèmes d'aire.
b. Rectangle
Un rectangle longueur 5 et de largeur 4 contient 5 × 4 = 20 carrés unité. Son aire est donc
égale à 20.
Aire d'un rectangle — L'aire d'un rectangle est égale au produit de sa longueur par sa
largeur.
Un rectangle dont la longueur et la largeur sont égales à des nombres entiers m et n peut
être vu comme composé de m lignes contenant chacune n carrés unité. Son aire est donc
égale à m × n.
c. Carré
Un carré est un rectangle dont la longueur et la largeur sont égales à un même nombre
appelé côté du carré. Un carré de côté c possède une aire égale à c × c, ce qui se note c².
Réciproquement, tout nombre de la forme c² (où c’est positif) peut être considéré comme
l'aire d'un carré de côté c, ce qui explique que c² se lit « c au carré » ou « le carré de c »8.
d. Triangle
La formule de calcul de l'aire d'un triangle la plus courante est : L'aire d'un triangle est
égale à la moitié du produit de sa base par sa hauteur.
Tout triangle rectangle dont les cathètes (ou petits côtés) mesurent a et b peut être
considéré comme la moitié d'un rectangle de dimensions a et b partagé en deux par une de
ses diagonales. L'aire de ce triangle rectangle est donc égale à (a x b)/2.
Plus généralement, tout triangle de hauteur d'un triangle h et de côté associé b (dans ce
cas, le côté est appelé base) est la moitié d'un rectangle de dimensions h et b, ce qui donne
la formule classique de calcul d'aire d'un triangle :
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D'autres méthodes permettent de calculer l'aire d'un triangle et, par suite, l'aire d'un
polygone quelconque, en utilisant le fait que tout polygone peut être partagé en un nombre
fini de triangles10. C'est notamment en partageant un polygone régulier en triangles dont
un sommet est son centre qu'on obtient les formules usuelles de calcul de l'aire d'un
polygone régulier.
DEUXIEME PARTIE
CALCUL DE SUPERFICIE
Dans cette partie nous allons parler sur les travaux de terrain et de bureau (calcul de
superficie).
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Comme parlé ci-haut, le choix du site a été choisi par le bureau des travaux pratiques de
l’Ecole Nationale du Cadastre et des Titres Immobiliers ENACTI en sigle, et ce choix est
porté dans la concession de l’UNIKIN précisément le terrain de Centre NeuroPsycho-
PathologiqueCNPP en sigle.
1.2. Prospection
C’est une méthode qui nous permet l’exploration du site, en tenant compte d’idée de notre
sujet à évaluer. Et nous avons constaté que c’est vraiment important de trouver la
superficie du polygonale par la méthode de coordonnées polaires.
La base de notre polygonale est la station S0 et le point M, nous avons prélevé tous les
points de détails depuis la station S0 jusqu’au point M. La procéder de lever est le levé
par rayonnement, ce procédé consiste à réunir à un même point « S0 » aux différents
sommets du polygonale. Il suffit de mesurer à partir du point « S0 » les coordonnées
polaires de chaque point du polygonal.
En dépit de ça, nous nous sommes contentés, pour éviter cet obstacle, d’abord de
multiplier le nombre des stations des visés et enfin de diviser notre polygonal en triangles,
pour dégager la superficie à partir de ces coordonnées polaires prélevées sur terrain.
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Les travaux de bureau consiste à calculer tous les éléments prélevés sur terrain, de trouver
les angles intérieurs de la polygonale, les distances horizontales de la polygonale, la
superficie et faire le report au plan. Ce dernier n’interfère pas avec le sujet abordé par le
présent travail, et ne constituera qu’un point où nous allons juste survoler, étant donné que
levé topographique est finalisé par élaboration d’un plan.
Avant de calculer la distance horizontale, nous allons calculer d’abord la distance pente,
car les levés linéaires effectués sur terrain sont les levés indirects, c’est-à-dire au moyen
des mesures stadimétriques à partir de la mire parlante.
DP = (LS-LI) x 100
DH = DP x Sin²V
Nous calculons les distances par rapport à la station S3, mais ça ne sera pas pour tous les
points visés.
N.B : les distances que nous allons calculer sont des distances polaires indirectes.
Distance S3A5
Etc.
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delta Altitude
ST PV LECTURE(m) V(gr) H(gr) DP (m) DH (m) Gist delta Y X Y Delta H
X (m)
534244 9513486
LS 2,300
O M LN 1,870 90,41 0,00 86,00 84,06 230,84 -40 -76 534204 9513410 12,349405 358,35
hi: 1,46 LI 1,440
Alt 346,00 LS 1,400
JO1 LN 1,090 92,98 39,74 62,00 61,25 270,58 -54,83 -27,31 534189 9513459 7,1515404 353,15
LI 0,780
LS 1,400
P LN 1,186 103,55 108,35 42,80 42,67 339,19 -34,84 24,64 534209 9513511 -2,1078881 343,89
LI 0,972
LS 1,700
A LN 1,290 103,59 107,69 82,00 81,74 338,53 -67,22 46,51 534177 9513533 -4,4443407 341,56
LI 0,880
LS 2,900
LN 2,298 103,73 111,19 120,40 119,99 342,03 -94,77 73,59 534149 9513560 -7,8763542 338,12
B LI 1,696
534149 9513560
LS 2,700
B O LN 2,090 95,92 0,00 122,00 121,50 142,13 95 -74 534244 9513486 7,27743 345,40
hi: 1,57 LI 1,480
Alt 338,12 LS 1,600
JB1 LN 1,280 90,46 84,97 64,00 62,57 227,10 -25,84 -56,99 534123 9513503 9,737185 347,86
LI 0,960
LS 0,400
C LN 0,274 103,80 177,60 25,20 25,11 319,73 -23,91 7,66 534125 9513568 -0,204605 337,92
LI 0,148
LS 2,500
D LN 2,150 103,53 188,97 70,00 69,78 331,10 -61,62 32,75 534087 9513593 -4,4532093 333,67
LI 1,800
534087 9513593
LS 2,700
D B LN 2,345 95,54 0,00 71,00 70,65 131,14 62 -33 534149 9513560 4,122677 337,79
hi: 1,51 LI 1,990
Alt 333,67 LS 1,700
JD1 LN 1,480 94,65 107,95 44,00 43,69 239,09 -25,17 -35,71 534062 9513557 3,7102707 337,38
LI 1,260
LS 1,000
JD2 LN 0,750 105,60 178,27 50,00 49,61 309,41 -49,07 7,30 534038 9513600 -3,6152141 330,05
LI 0,500
LS 2,010
F LN 1,500 108,88 231,34 102,00 100,03 362,48 -55,60 83,15 534031 9513676 -14,034057 319,64
LI 0,990
LS 1,400
E LN 1,048 109,53 239,48 70,50 68,93 370,62 -30,70 61,72 534056 9513655 -9,9343809 323,74
LI 0,695
22
534031 9513676
LS 3,300
F D LN 2,790 90,77 0,00 102,00 99,87 162,21 56 -83 534087 9513593 13,291919 332,93
hi: 1,50 LI 2,280
Alt 319,64 LS 1,170
JF1 LN 0,885 94,79 62,91 57,00 56,62 225,12 -21,77 -52,27 534009 9513624 5,2590678 324,90
LI 0,600
LS 2,440
H LN 1,700 96,75 79,71 148,00 147,61 241,92 -90,33 -116,74 533941 9513559 7,3421737 326,98
LI 0,960
LS 1,300
G LN 0,980 97,61 83,16 64,00 63,91 245,37 -41,79 -48,35 533989 9513628 2,9204391 322,56
LI 0,660
533941 9513559
LS 2,400
H F LN 1,655 103,34 0,00 149,00 148,59 41,74 90 117 534031 9513676 -8,0278751 318,95
hi: 1,43 LI 0,910
Alt 326,98 LS 2,600
JH1 LN 2,090 91,81 82,82 102,00 100,32 124,56 92,95 -37,75 534034 9513521 12,317663 339,30
LI 1,580
LS 3,100
K LN 2,315 90,37 105,62 157,00 153,43 147,36 112,89 -103,91 534054 9513455 22,502659 349,48
LI 1,530
LS 1,150
J LN 0,675 90,24 128,50 95,00 92,78 170,24 41,81 -82,83 533983 9513476 15,091574 342,07
LI 0,200
LS 0,700
I LN 0,450 96,10 189,62 50,00 49,81 231,36 -23,56 -43,89 533917 9513515 4,0352362 331,02
LI 0,200
534054 9513455
LS 3,400
K H LN 2,630 109,18 0,00 154,00 150,82 347,36 -113 104 533941 9513559 -22,950112 326,53
hi: 1,58 LI 1,860
Alt 349,48 LS 0,800
JK1 LN 0,480 104,77 102,40 64,00 63,64 49,76 44,83 45,17 534099 9513500 -3,6772967 345,80
LI 0,160
LS 1,100
L LN 0,770 96,76 166,81 66,00 65,83 114,17 64,21 -14,53 534118 9513440 4,1632346 353,64
LI 0,440
LS 4,000
M LN 3,195 95,85 169,79 161,00 160,32 117,15 154,54 -42,67 534209 9513412 8,8507767 358,33
LI 2,390
534209 9513412
LS 3,700
M K LN 2,900 102,56 0,00 160,00 159,74 317,23 -155 43 534054 9513455 -7,8169911 350,51
hi: 1,51 LI 2,100
Alt 358,33 LS 2,360
O LN 1,930 107,88 113,29 86,00 84,69 30,52 39,06 75,14 534248 9513487 -10,956689 347,37
LI 1,500
LS 2,100
JM1 LN 1,795 103,07 128,95 61,00 60,86 46,18 40,37 45,54 534249 9513458 -3,2221561 355,11
LI 1,490
LS 0,700
N LN 0,495 101,02 205,51 41,00 40,99 122,74 38,40 -14,33 534247 9513398 0,358197 358,69
LI 0,290
23
B 534149 9513560
-85601,00
4ha 28a 00ca 50%
25
L’idée maîtresse de notre sujet est le calcul de superficie par la méthode des
coordonnéespolaires, nous allons construire notre polygonale à l’échelle de 1 à 1000ème.
Plan topographique
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CONCLUSION
Nous voici à la fin de ce travail qui marque le temps des stresses et des raisonnements qui
nous a amené à réfléchir sur comment calculer la superficie d’un polygone défini en
coordonnées polaires et cartésiennes, cela était vraiment important d’expérimenter cette
méthode de calcul et cette méthode englobe quelques relations trigonométriques apprises
pendant que nous étions en classe, par exemple la relation de cosinus, la relation d’al-
Kashi, les calculs des angles aux centres.
Tout travail scientifique ne manque jamais des erreurs, nous serons à votre disposition
pour toutes vos remarques.
BIBLIOGRAPHIE
29
I. OUVRAGES
1. GRAWITZ M., Les méthodes en sciences sociales, éd. Dalloz, 1971, p. 28
2. HENRY JP., Topographie et topométrie générale, éd. Brandt, Strasbourg,
p.25
3. KAID N., Topographie-partie 1 Notions des bases, éd. Oran, Alger, p.10
II. NOTES DE COURS
III.WEBOGRAPHIE
1. http//www.commentçamarche.com
IV. AUTRE TEXTE
1. Petit Larousse, petit format, éd. 2002