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Membres of group :
Touba wafa.
Farsi Fatima zahra. MASTER 2
Boucham khouloud.
Zourgui Houria.
Lead by :
1- Mr. Abaidia.
2- Mrs .Benaboura.
3- Mr Ouadja.
University year :
2023/2024
Introduction :
Les changements climatiques sont la question déterminante de notre époque et nous sommes à un
moment décisif . De l’évolution des conditions métrologiques qui ont des effets sur la production
agricole et alimentaire , à l’élévation du niveau des mers qui augmente les risques d'inondations , les
conséquences des changements climatiques sont mondiales en termes d’effets et d'échelle . Sans
action immédiate , il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures
de ces changements .
Définition (1) :
Le terme <<changements climatiques>> désigne les variations des températures et des conditions
métrologiques sur le long terme . Ces variations peuvent être un phénomène naturel , mais depuis le
début de XIXe siècle , elles résultent principalement de l’activité humaine , notamment de
l’utilisation des combustibles fossiles (tels que le charbon , le pétrole et le gaz ) qui produisent des
gaz à effet de serre .
Définition (2) :
Historique :
Depuis la fin du XIXe siècle, l’accélération d’un changement climatique planétaire inquiète.
1827 : Joseph Fourrier utilise le terme ”effet de serre” pour décrire la rétention partielle dans
l’atmosphère des radiations solaires.
1896 : Svante August Arrhenius constate que les hommes et leur civilisation industrielle sont à
l’origine d’une part importante du dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’atmosphère, et que la
proportion de celui-ci croit en fonction des consommations de charbon.
1958 : Keeling s’aperçoit vite que ce gaz à effet de serre se répartit uniformément dans tout endroit
de la Terre, et ne reste pas confiné aux seuls continents industrialisés. Les taux en dioxyde de carbone
(CO2) ne cessent de croître.
1967 : le Rapport Mc Namara prédit un changement climatique planétaire de +2,5°C avant la fin du
siècle.
1972 : René Dubos écrit « penser global, agir local » dans son rapport « Nous n’avons qu’une Terre
», qui sert de base à la toute première Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm
(appelée aussi « Sommet de la Terre »). Cette même année le Club de Rome publie le rapport « les
limites de la croissance ».
1988 : le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est créé. Le GIEC
réunit 130 pays, 2.500 intellectuels, 130 représentants des gouvernements, 800 auteurs. Le Groupe I
est composé de scientifiques ; le Groupe II évalue les impacts des découvertes scientifiques sur le
monde ; le Groupe III étudie les répercussions démographiques, sociologiques et économiques
du changement climatique.
1992 : le Sommet de Rio entérine la création de la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques (CCNUCC ou UNFCCC).
1995 : le GIEC estime que « l’étude des preuves suggère une influence détectable de l’activité
humaine sur le climat planétaire ».
1997 : À Kyoto, lors de la 3e Conférence des Parties (COP), 38 pays industrialisés s’engagent
dans le protocole de Kyoto à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2% globalement, au
cours de la période allant jusqu'en 2012 .
2005 : Entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, ratifié par 141 pays : 36 pays industrialisés sont dans
l’obligation de réduire leurs émissions, les pays en développement n’ont que de simples obligations
d’inventaires d’émissions. Les États-Unis et l’Australie, qui émettent plus du tiers des gaz à effets de
serre mondiaux, ne sont pas signataires.
2006 : Nicholas Stern estime que l’effort nécessaire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre
à 500-550 ppm serait de 1% du PIB annuel global, et que ne rien faire coûterait à l’humanité vingt fois
plus.
2008 : Bali, un nouveau cycle de négociations internationales est ouvert. Celui-ci doit prendre fin en
2009 à Copenhague, où un accord international de réduction des émissions de Gaz à Effets de serre
doit prendre le relais du Protocole de Kyoto qui expire en 2012.
2009 - COP15 - Copenhagen : négociation internationale pour définir l’après 2012 (remplacer le
protocole de Kyoto). Obtention d'un accord international - Chine et USA compris - sur objectifs de
réduction, mais non contraignant.
2012 - COP18 - Doha : une seconde période d'engagement du Protocole de Kyoto est décidée
jusqu'en 2020.
2014 : Le GIEC parle de risques « élevés à très élevés » en cas de hausse moyenne des températures
de +4° C par rapport à la période préindustrielle (« extinction substantielle d’espèces », « risques
importants pour la sécurité alimentaire »), mais évoque des risques « considérables » dès un
réchauffement de 1 à 2 °C. Une augmentation d’environ 2 °C par rapport à la période préindustrielle
pourrait entraîner une perte d’entre 0,2 et 2 % des revenus annuels mondiaux.
2018 : Lundi 8 octobre, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a
publié son rapport spécial sur le réchauffement de 1,5 °C. Ce rapport est alarmant et appel à un
changement radical .
Changements climatiques actuels :
Instabilité des saisons ce qui a , entre autres , des conséquences sur l’agriculture , la
faune , et la flore et engendre des risques pour la santé publique .
Augmentation du niveau des mers ce qui constitue une menace pour des millions de
personnes vivant à proximité des côtes .
Modèles :
Des données provenant de mailles de grille de taille inférieure à 100 km peuvent être
requises pour les études d’incidences, de vulnérabilité ou d’adaptation. Par exemple, les
précipitations extrêmes se produisent souvent à des échelles beaucoup plus petites
que 100 km. De plus, les éléments du paysage local peuvent avoir une incidence sur les
températures locales. La mise à l’échelle dynamique ou statistique est l’une des façons
d’obtenir des données de plus haute résolution (mailles de grille plus petites).
Les modèles mis à l’échelle de façon dynamique sont aussi appelés modèles
climatiques régionaux (MCR). Les MCR simulent le climat d’une plus petite région en se
fondant sur les renseignements fournis par les MCG. Les mailles de grille des MCR ont
généralement une taille variant entre 10 et 50 km. Les MCR ont recours aux lois de la
physique pour simuler le climat local.
Les modèles mis à l’échelle de façon statistique mettent à profit les relations
statistiques entre les variables climatiques locales (comme les précipitations) et les
variables à grande échelle (comme la pression atmosphérique). Les relations sont
ensuite appliquées aux projections des MCG afin de simuler le climat local.
Scénarios :
L’activité humaine cause les changements climatiques. Toutefois, nous ne savons pas
exactement comment les humains agiront dans l’avenir ni comment les émissions de
gaz à effet de serre évolueront. Les scénarios d’émission nous permettent de
comprendre ce à quoi l’avenir pourrait ressembler. Ils fournissent divers avenirs
potentiels fondés sur une gamme d’émissions futures.
En Algérie , pays dont la plus grande partie est désertique , les changements
climatiques constituent une préoccupation majeure . En effet de par sa position
géographique , L’Algérie est exposée aux effets négatifs des changements climatiques
et des émissions de gaz à effet de serre ,notamment les inondations ,la sécheresse , et
les températures élevées .
D’après des études réalisés par l'ONM sur l’évolution des températures , elles ont
révélé que celle-ci sont en hausse depuis 1990 , date du début des émissions à effet de
serre .
Conclusion :
ONM de Biskra puis la perçu de CC par les agriculteurs dans le Ziban Ouest , ou les
résultats
sont suivants :