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Democratic and People's Republic of Algeria.

Ministry of Higher Education and Scientific Research


Hassiba Benbouali University of Chlef.

Faculty: Civil Engineering and Architecture.


Department of: Hydraulics.
Option: Urban Hydraulics.

The practical work of Wastewater treatment.

Report of the practical N°01 work:


Measurement of Suspended matter

Membres of group :
Touba wafa.
Farsi Fatima zahra. MASTER 2
Boucham khouloud.
Zourgui Houria.

Lead by :
1- Mr. Abaidia.
2- Mrs .Benaboura.
3- Mr Ouadja.

University year :
2023/2024
Introduction :

Les changements climatiques sont la question déterminante de notre époque et nous sommes à un
moment décisif . De l’évolution des conditions métrologiques qui ont des effets sur la production
agricole et alimentaire , à l’élévation du niveau des mers qui augmente les risques d'inondations , les
conséquences des changements climatiques sont mondiales en termes d’effets et d'échelle . Sans
action immédiate , il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures
de ces changements .

Définition (1) :

Le terme <<changements climatiques>> désigne les variations des températures et des conditions
métrologiques sur le long terme . Ces variations peuvent être un phénomène naturel , mais depuis le
début de XIXe siècle , elles résultent principalement de l’activité humaine , notamment de
l’utilisation des combustibles fossiles (tels que le charbon , le pétrole et le gaz ) qui produisent des
gaz à effet de serre .

Définition (2) :

Le changement climatique désigne l’ensemble des variations des caractéristiques climatiques en un


endroit donné au cours du temps : réchauffement ou refroidissement .

Historique :

Depuis la fin du XIXe siècle, l’accélération d’un changement climatique planétaire inquiète.
1827 : Joseph Fourrier utilise le terme ”effet de serre” pour décrire la rétention partielle dans
l’atmosphère des radiations solaires.

1896 : Svante August Arrhenius constate que les hommes et leur civilisation industrielle sont à
l’origine d’une part importante du dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’atmosphère, et que la
proportion de celui-ci croit en fonction des consommations de charbon.

1958 : Keeling s’aperçoit vite que ce gaz à effet de serre se répartit uniformément dans tout endroit
de la Terre, et ne reste pas confiné aux seuls continents industrialisés. Les taux en dioxyde de carbone
(CO2) ne cessent de croître.

1967 : le Rapport Mc Namara prédit un changement climatique planétaire de +2,5°C avant la fin du
siècle.

1972 : René Dubos écrit « penser global, agir local » dans son rapport « Nous n’avons qu’une Terre
», qui sert de base à la toute première Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm
(appelée aussi « Sommet de la Terre »). Cette même année le Club de Rome publie le rapport « les
limites de la croissance ».

1979 : Conférence de Genève, et lancement du premier Programme de recherche climatologique


mondial.

1987 : publication du Rapport Brundtland définissant le développement durable : « Le développement


durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs ».

1988 : le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est créé. Le GIEC
réunit 130 pays, 2.500 intellectuels, 130 représentants des gouvernements, 800 auteurs. Le Groupe I
est composé de scientifiques ; le Groupe II évalue les impacts des découvertes scientifiques sur le
monde ; le Groupe III étudie les répercussions démographiques, sociologiques et économiques
du changement climatique.

1992 : le Sommet de Rio entérine la création de la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques (CCNUCC ou UNFCCC).

1995 : le GIEC estime que « l’étude des preuves suggère une influence détectable de l’activité
humaine sur le climat planétaire ».

1997 : À Kyoto, lors de la 3e Conférence des Parties (COP), 38 pays industrialisés s’engagent
dans le protocole de Kyoto à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2% globalement, au
cours de la période allant jusqu'en 2012 .

2005 : Entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, ratifié par 141 pays : 36 pays industrialisés sont dans
l’obligation de réduire leurs émissions, les pays en développement n’ont que de simples obligations
d’inventaires d’émissions. Les États-Unis et l’Australie, qui émettent plus du tiers des gaz à effets de
serre mondiaux, ne sont pas signataires.

2006 : Nicholas Stern estime que l’effort nécessaire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre
à 500-550 ppm serait de 1% du PIB annuel global, et que ne rien faire coûterait à l’humanité vingt fois
plus.

2007 : Le nouveau rapport du GIEC conclut que l’essentiel de l’accroissement constaté de la


température moyenne de la planète depuis le milieu du XXe siècle est « très vraisemblablement » dû à
l’augmentation observée des gaz à effet de serre émis par l’Homme. Le taux de certitude est supérieur
à 90 %, contre 66 % en 2001. La même année, Al Gore et le GIEC reçoivent le Prix Nobel de la Paix.

2008 : Bali, un nouveau cycle de négociations internationales est ouvert. Celui-ci doit prendre fin en
2009 à Copenhague, où un accord international de réduction des émissions de Gaz à Effets de serre
doit prendre le relais du Protocole de Kyoto qui expire en 2012.

2009 - COP15 - Copenhagen : négociation internationale pour définir l’après 2012 (remplacer le
protocole de Kyoto). Obtention d'un accord international - Chine et USA compris - sur objectifs de
réduction, mais non contraignant.

2012 - COP18 - Doha : une seconde période d'engagement du Protocole de Kyoto est décidée
jusqu'en 2020.

2014 : Le GIEC parle de risques « élevés à très élevés » en cas de hausse moyenne des températures
de +4° C par rapport à la période préindustrielle (« extinction substantielle d’espèces », « risques
importants pour la sécurité alimentaire »), mais évoque des risques « considérables » dès un
réchauffement de 1 à 2 °C. Une augmentation d’environ 2 °C par rapport à la période préindustrielle
pourrait entraîner une perte d’entre 0,2 et 2 % des revenus annuels mondiaux.

2015 : COP 21 et signature de l'Accord de Paris.

2018 : Lundi 8 octobre, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a
publié son rapport spécial sur le réchauffement de 1,5 °C. Ce rapport est alarmant et appel à un
changement radical .
Changements climatiques actuels :

 Augmentation des phénomènes climatiques extrêmes (tempêtes , séchresses ,


précipitation abondantes ……)

 Instabilité des saisons ce qui a , entre autres , des conséquences sur l’agriculture , la
faune , et la flore et engendre des risques pour la santé publique .

 Augmentation du niveau des mers ce qui constitue une menace pour des millions de
personnes vivant à proximité des côtes .

 Fonte massive des glaciers_ce qui met notamment en danger l’approvisionnement en


eau de nombreuses personnes .

Modèles :

De nombreux éléments influent sur le climat, notamment les températures océaniques,


les nuages, les précipitations et la croissance de la végétation. Chacun de ces processus
peut être simulé dans un modèle climatique. Les modèles climatiques sont si
complexes qu’exécuter une simulation peut prendre plusieurs semaines, et ce, même
avec des superordinateurs. Afin de réduire le plus possible le temps de calcul, les
modèles climatiques divisent la Terre en de grandes mailles de grille. Pour les modèles
climatiques globaux (MCG) qui s’étendent sur tout le globe, les mailles de grille font
souvent plus de 100 kilomètres (km).

Des données provenant de mailles de grille de taille inférieure à 100 km peuvent être
requises pour les études d’incidences, de vulnérabilité ou d’adaptation. Par exemple, les
précipitations extrêmes se produisent souvent à des échelles beaucoup plus petites
que 100 km. De plus, les éléments du paysage local peuvent avoir une incidence sur les
températures locales. La mise à l’échelle dynamique ou statistique est l’une des façons
d’obtenir des données de plus haute résolution (mailles de grille plus petites).

Les modèles mis à l’échelle de façon dynamique sont aussi appelés modèles
climatiques régionaux (MCR). Les MCR simulent le climat d’une plus petite région en se
fondant sur les renseignements fournis par les MCG. Les mailles de grille des MCR ont
généralement une taille variant entre 10 et 50 km. Les MCR ont recours aux lois de la
physique pour simuler le climat local.

Les modèles mis à l’échelle de façon statistique mettent à profit les relations
statistiques entre les variables climatiques locales (comme les précipitations) et les
variables à grande échelle (comme la pression atmosphérique). Les relations sont
ensuite appliquées aux projections des MCG afin de simuler le climat local.

Les modèles climatiques permettent de prévoir les conditions climatiques futures en se


fondant sur les hypothèses des profils représentatifs d’évolution de concentration
(RCP). En d’autres mots, cela signifie qu’une projection climatique montre comment
certains éléments de climat, comme la température moyenne d’une région, pourraient
varier selon un RCP. Bien que les modèles climatiques soient fondés sur les lois de la
physique, différentes méthodes peuvent être utilisées dans divers modèles climatiques
pour simuler ces lois lors d’une simulation du climat. Donc, les projections des
différents modèles climatiques peuvent varier même si elles sont réalisées selon le
même RCP.

Scénarios :

L’activité humaine cause les changements climatiques. Toutefois, nous ne savons pas
exactement comment les humains agiront dans l’avenir ni comment les émissions de
gaz à effet de serre évolueront. Les scénarios d’émission nous permettent de
comprendre ce à quoi l’avenir pourrait ressembler. Ils fournissent divers avenirs
potentiels fondés sur une gamme d’émissions futures.

Un ensemble de scénarios nommés profils représentatifs d’évolution de concentration


(ou RCP, de l’anglais « Representative Concentration Pathways ») sont couramment
utilisés pour étudier les changements climatiques futurs. Les RCP sont conçus pour
fournir des scénarios futurs réalistes des différentes émissions d’origine humaine. Ces
scénarios prennent en considération les émissions futures de gaz à effet de serre, la
déforestation, la croissance démographique et de nombreux autres facteurs.

En se fondant sur les pratiques exemplaires dans la communauté scientifique


internationale, le gouvernement du Canada présente généralement trois RCP :

 RCP 8.5 : scénario à fortes émissions mondiales. Ce scénario entraîne le


réchauffement le plus prononcé.
 RCP 4.5 : scénario à émissions mondiales modérées. Ce scénario comprend des
mesures pour limiter (atténuer) les changements climatiques.
 RCP 2.6 : scénario à faibles émissions mondiales. Ce scénario requiert de solides
mesures d’atténuation et mène au réchauffement le moins prononcé.

D’autres scénarios sont également possibles, mais la recherche et la communication


sont facilitées lorsque le nombre de RCP pris en compte est réduit. Le profil qui se
réalise vraiment dépendra des choix de la société.

Le changement climatique en Algérie :

Le Maghreb a été edentifié particulièrement vulnérable face aux risques liés au


changement climatique . L'exode rural conjugué à l’urbanisation intense sur la côte
méditterrannéene durant les dernières décennies ont augmenté des populations
concernées tout en accentuant les facteurs qui contribuent au changements
climatiques .

En Algérie , pays dont la plus grande partie est désertique , les changements
climatiques constituent une préoccupation majeure . En effet de par sa position
géographique , L’Algérie est exposée aux effets négatifs des changements climatiques
et des émissions de gaz à effet de serre ,notamment les inondations ,la sécheresse , et
les températures élevées .
D’après des études réalisés par l'ONM sur l’évolution des températures , elles ont
révélé que celle-ci sont en hausse depuis 1990 , date du début des émissions à effet de
serre .

Concernant la pluviométrie en Algérie , l’étude fait ressortir un recul de 12% pour la


période 1990-2005 , causant une sécheresse à grande échelle au moment même où
d’autres régions enregistrent des inondations dont celle de Bab El Oued en 2001 .

Conclusion :

Le changement climatique (CC) est un phénomène dangereuse menace la vie humaine


et

l’environnement, notamment le secteur agricole. le but principale de notre travail est


d’étudier

la variabilité climatique de la région de Ziban à basse des données climatique


provenant du

ONM de Biskra puis la perçu de CC par les agriculteurs dans le Ziban Ouest , ou les
résultats

sont suivants :

1. L’augmentation de la température, la sécheresse et diminution de la


précipitation pendant la période actuelle (1990-2020).
2. Le CC est perçu par les producteurs d’une image alarmante, c’est dire
l’augmentations de la température, de la sécheresse, des vents et de la durée
d’insolation et des diminutions de la pluviométrie.
3. Les enquêteurs ont confirmé que certains facteurs climatiques affectent leurs
cultures , notamment avec les fréquentes sécheresses, les vents violents et la
température croissant .
4. Par rapport à la réadaptation au CC, 40% pensent que la solution est dans le
développement des énergies renouvelables par contre 36% préfèrent vivre avec.

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