Cours Chgmts Climatiques
Cours Chgmts Climatiques
Cours Chgmts Climatiques
ENERGIE
CO2
UE 15
UE 15
France
France
Italie
Italie
Pays Bas
Pays Bas
Autriche
Autriche
Grande
Bretagne Grande
Bretagne
Espagne
Espagne
Allemagne
Allemagne
0 10 20 30 40
0 10 20 30 40
1995 1980
1995 1980
Les émissions de gaz carbonique vont en croissant, pour une quantité d’énergie
donnée, dans l’ordre : gaz naturel, pétrole, charbon (ce dernier en produisant
environ deux fois plus que le gaz).
Les signes du réchauffement climatique
Plusieurs changements ont été observés dans le monde qui semble
cohérent avec l'existence d'un réchauffement planétaire, on site:
Dérèglements climatiques
Le climat "devient fou". Sécheresses anormales dans certaines
régions du globe, pluies diluviennes entraînant des inondations
dans d’autres, augmentation de la fréquence des ouragans et
tempêtes tropicales en sont de nombreuses manifestations.
Certaines régions connaissent un refroidissement, tandis que
d’autres un réchauffement.
◾ Les pays les plus menacés par les dérèglements du climat sont
également les plus pauvres,
les dix Etats les plus exposés sont le Tchad, le Bangladesh,
le Niger, Haïti, la République centrafricaine, le Soudan du Sud,
le Nigeria, le Soudan, la Guinée-Bissau et la République
démocratique du Congo
ATTÉNUATION
L’atténuation du changement climatique représente des mesures mises
en place dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques (CCNUCC), afin de stabiliser et réduire les
concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et de limiter les
perturbations anthropiques (causées . par les activités humaines) qui
seraient dangereuses pour le climat
RÉSILIENCE
La résilience est la capacité des populations les plus pauvres à faire
face aux différents chocs : catastrophes climatiques, sécheresses,
inondations, situations de conflits... La résilience permet aussi d’éviter
et d’atténuer les impacts des catastrophes et crises, de les anticiper et
les absorber, de s’en remettre, ou de s’adapter aux risques.
Mesures à prendre
Sensibilisation et Prise de conscience
Information et education
Implication dans le débat international
Développement de projets et d’activités adaptées
Amélioration de l’Efficacité énergétique (Energie,
Industrie, Transports, Bâtiments)
Promotion de sources d’énergie alternatives
Amélioration de la gestion des forêts et des terres
arables
Promulgation de lois et réglementations
Taxes et subventions
Encourager la Recherche-Développement
L’émergence du problème du changement climatique
• 1960 – Début d’un suivi sérieux des températures grâce aux satellites,
montre une nouvelle fois les crispations entre les pays du "Sud" et
ceux du "Nord" : "les émissions de gaz à effet de serre, les
changements climatiques et les dégradations de l'environnement sont
les conséquences du modèle de développement utilisé et imposé par
les pays riches" martèle le Sud.
L'Alliance mondiale pour une agriculture « intelligente » est lancée
avec beaucoup de critiques quant à ses dégats collatéraux sur
l'environnement
.
2015 : la très attendue COP21 scelle l'Accord De Paris,
Adopté par consensus par l'ensemble des parties. Comme la
majorité des Conférences des Nations Unies sur les changements
climatiques, l'auto-satisfaction générale, alors que les plans d'action
pour endiguer une augmentation dangereuse de la température
planétaire restent évasifs et non contraignants, marquant une
nouvelle fois l'échec de nos gouvernants, en décalage face à l'enjeu.
http://www.insu.cnrs.fr/files/plaquette_missterre.pdf
L'Institut Pierre et Simon Laplace (IPSL) de Paris est l'un
des plus grands centres de recherche de modélisation
climatique. Leur modèle climatique est l'un des modèles
utilisés par le Giec. Ici sont résumés les processus
physiques et leurs interactions qui sont incorporés dans
le modèle sous forme d'équations mathématiques. Le
modèle Orchidée est le modèle des surfaces
continentales, le modèle LMDz simule les interactions
atmosphériques et le modèle Orcalim les interactions
océaniques. Le modèle climatique résulte du couplage de
ces trois modèles.
Le modèle Climat IPSL
On utilise les modèles climatiques GCM pour les raisons
suivantes :
1- Comprendre comment fonctionne le système climatique :
Des expériences de sensibilité sont utilisées pour annuler,
contraindre ou ajouter certains processus physiques ou
forçages externes (p. ex. CO2, volcans, ensoleillement) pour
voir comment le système répond.
2-Reproduire des états climatiques du passé : Comprendre
Les causes de la variabilité du changement climatique du
passé (p. ex. quelle part du changement peut être attribuée à
des causes humaines telles que le CO2, par rapport aux
causes naturelles comme les variations solaires, les
éruptions volcaniques, et les circulations lentes des océans).
3-Changement climatique global : Simulation d’états
climatiques futurs, du décennal au séculaire, c.-à-d. des
simulations d’états climatiques futurs selon différents
scénarios d’émissions.
4- Affectation des météos extrêmes : prédiction et
attribution des statistiques des événements climatiques
extrêmes (p. ex. vagues de chaleur, sécheresses,
ouragans).
5- Changement climatique régional : projections des
changements climatiques régionaux pour justifier des
décisions d’adaptation au changement climatique.
Conseils pour les politiques de réduction d’émissions.
6- Coût social du carbone : les résultats des GCM
fournissent les données brutes utilisées pour le calcul du
coût social du carbone.
Différence entre les MCG et les scénarios climatiques à haute
résolution : l’avantage de la réduction d’échelle
Il faut faire une distinction entre les MCG et les scénarios
climatiques à haute résolution, comme l’illustrent les
prévisions de températures et de précipitations par MCG
pour une période éloignée de 30 ans. Dans un tel cadre
temporel, les prévisions climatiques d’un MCG donnent des
valeurs moyennes pour des zones relativement étendues, ce
qui veut dire que les scénarios climatiques auront une
résolution assez grossière. Or, les températures et les
précipitations peuvent varier considérablement à l’intérieur
de ces zones, en fonction de caractéristiques comme la
topographie, la couverture terrestre et la proximité de la côte.
Si la distribution géographique des variables climatiques au
sein de ces zones a son importance pour les stratégies de
développement d’une région, une technique de réduction
d’échelle solide et crédible sera peut-être nécessaire pour
estimer les températures et les précipitations à une
résolution plus fine