Document Projet Reconfiguration
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Paix- Travail-Patrie
DOCUMENT DE PROJET
Septembre 2022
Projet de reconfiguration du système d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé
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I. CONTEXTE STRATEGIQUE
S’agissant du taux de pauvreté qui a très peu diminué au cours la période 2001-2014,
passant de 40 % en 2001 à 37,5 % en 2014. En outre, du fait de la croissance
démographique, le nombre de personnes classées comme pauvres a augmenté en termes
absolus, passant de 6,2 millions en 2001 à 7,1 millions en 2007, puis à 8,1 millions en
2014. La pauvreté s'est de plus en plus concentrée dans les régions du Nord et de
l'Extrême-Nord du pays, qui sont également touchées par les conflits, où le nombre de
personnes vivant dans la pauvreté a plus que doublé entre 2001 et 2014. Outre les
disparités régionales, les écarts de taux de pauvreté entre les zones rurales (56,8 %) et
urbaines (8,9 %) se sont également creusés. L'inégalité, mesurée par l'indice de Gini, est
passée de 42,1 en 2001 à 46,6 en 2014. Malgré la récente croissance économique, la
pauvreté et les inégalités restent élevées au Cameroun. Malgré de vastes ressources
naturelles et une main-d'œuvre relativement bien formée, le Cameroun a un indice de
capital humain (ICH) de 40 %, inférieur aux moyennes de l'Afrique subsaharienne et
des pays à revenu moyen inférieur (PRM). Le pays accuse un retard par rapport aux
indicateurs clés, notamment en matière de santé et d'éducation. Par exemple, 92 enfants
sur 100 nés au Cameroun survivent jusqu'à l'âge de 5 ans, contre 96 sur 100 dans les
PRM. Les enfants camerounais qui commencent à aller à l'école à l'âge de 4 ans ne
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devraient terminer que 8,7 années ajustées de scolarité avant leur 18e anniversaire,
contre 10,4 années dans les PRM. En outre, les moyennes nationales masquent des
inégalités substantielles, le Cameroun présentant l'un des ratios les plus élevés de l'ICH
entre les quintiles les plus riches et les plus pauvres de la population. 1Si l'on tient compte
des possibilités limitées d'utiliser le capital humain accumulé à l'âge adulte par le biais
d'un travail à haute productivité, l'ICH tombe à 28 % (ICH d'utilisation de base) ou à
23 % (ICM de pleine utilisation).
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par les conflits et l'instabilité. Un afflux massif de plus de 450 000 réfugiés dû à des
facteurs régionaux exerce une pression sur les communautés d'accueil pauvres et menace
de les déstabiliser. En outre, le conflit interne dans l'Extrême-Nord et la situation
sociopolitique tendue dans les régions de Nord-Ouest et de Sud-Ouest ont encore accru
la vulnérabilité et entraîné le déplacement de plus d'un million de personnes à l'intérieur
du pays (PDI) et le retour de 466 578 PDI dans l'Extrême-Nord. Ces défis, combinés à
un manque d'emplois et à des taux de pauvreté élevés dans ces régions, limitent encore
plus les opportunités pour les jeunes et les exposent à un risque potentiel de
radicalisation et de recrutement par des groupes armés. Dans d'autres régions du pays,
le risque de troubles sociaux causés par les déplacements internes est aggravé par le
sentiment croissant de frustration et de déresponsabilisation des jeunes, compte tenu du
manque d'opportunités d'emploi et de leur marginalisation sociopolitique. Pour
prévenir les conflits et protéger la cohésion nationale, il est essentiel de fournir un accès
aux services sociaux de base tel que l’accès à l’eau. En outre, les écarts entre les sexes au
Cameroun restent importants et s'aggravent à certains égards en raison du conflit et des
déplacements. Le Cameroun connaît une récurrence anormale de phénomènes
météorologiques extrêmes tels que des vents violents, des températures élevées et de
fortes précipitations, ce qui exacerbe les conflits et les déplacements forcés. Les zones
côtières, en particulier Douala, sont vulnérables aux inondations et à la montée du
niveau de la mer, tandis que les régions du nord sont exposées à un risque élevé de
sécheresse. Les chocs climatiques ainsi que l'aggravation de la déforestation et de la
désertification augmentent la concurrence pour les ressources rares et peuvent entraîner
des conflits et des déplacements forcés,2 en particulier dans les zones agricoles et
pastorales.3 Par exemple, l'expansion de l'agriculture sur les pâturages saisonniers et les
couloirs de transhumance a tendu les relations entre les éleveurs et les agriculteurs, avec
345 conflits signalés juste en novembre-décembre 2020 dans les régions de l'Adamaoua,
de l'Est et du Nord. Dans le même temps, l'élévation du niveau de la mer et l'érosion
côtière menacent les ménages qui vivent dans les zones côtières, ainsi que les activités
économiques qu'ils entreprennent dans les secteurs de la pêche, du tourisme et de
l'agriculture. Le Cameroun a validé le Plan National d'Adaptation au Changement
Climatique (PNACC) en juin 2017 pour surveiller et répondre au changement climatique
et à ses conséquences. Les ménages pauvres sont particulièrement vulnérables aux chocs
liés au climat et aux risques naturels. L'aggravation du climat a été liée à la pénurie de
nourriture et à l'augmentation des prix des aliments. Les pauvres sont des acheteurs nets
de nourriture et sont donc affectés négativement par les chocs climatiques affectant la
production alimentaire. Le changement climatique menace davantage les moyens de
subsistance urbains et ruraux, en particulier pour les ménages les plus vulnérables, en
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raison de la localisation risquée de leurs activités (en milieu urbain) ou de l'impact négatif
sur l'agriculture pluviale et de subsistance non diversifiée (en milieu rural). Les conditions
météorologiques extrêmes, l'érosion et les inondations, affectent également la santé et
les conditions de vie des populations pauvres et vulnérables du Cameroun en
augmentant la rareté de l'eau et en contribuant à la détérioration des conditions d'eau
et d'assainissement. Les communautés qui dépendent du lac Tchad pour leur subsistance,
que ce soit en tant qu'agriculteurs, pêcheurs ou éleveurs, ont dû migrer vers d'autres
régions en raison de la diminution continue des réserves d'eau du lac. Enfin, les
catastrophes naturelles induites par le changement climatique, telles que les glissements
de terrain ou les inondations, menacent directement la vie des pauvres qui ont tendance
à vivre dans des zones plus exposées et avec des infrastructures moins bonnes. Les
inondations, les ondes de tempête, l'érosion, etc. ont entraîné de graves pertes
d'infrastructures et aggravé les migrations involontaires.
Selon les Nations Unies, le Cameroun fait partie des pays dont la situation est des plus
critiques avec 34% de la population qui n’a pas accès à l’eau potable. En 2010, une
étude réalisée par Global Water Partnership (GWP) démontrait que les besoins en eau
du Cameroun ne représentaient que 4,14% des ressources en eau disponibles du pays,
ce dernier disposant d’importantes réserves. L’offre en eau potable est encore largement
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La gestion de l’eau au Cameroun est décentralisée, ce sont les communes qui sont
chargées de mettre en place les infrastructures nécessaires à la distribution de l’eau pour
leurs habitants. Le pays dispose de nombreux instruments juridiques, politiques, et
stratégiques dont notamment : la loi portant régime de l’eau (loi n°98/005 du 14 avril
1998), la lettre de politique sectorielle de l’hydraulique urbaine, Politique Nationale de
l’Eau, la politique d’hygiène et salubrité, la stratégie sectorielle de la Santé, la Stratégie
Nationale d’Assainissement Liquide, la Politique Nationale de l’Hygiène et Salubrité. Ces
documents de politique et de stratégie s’appuient sur la Vision 2035 du Gouvernement
qui est de faire du Cameroun, un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité.
Cette Vision est mise en œuvre à travers le Document de Stratégie Nationale de
Développement. Ledit document qui est la boussole économique du Pays. Toujours dans
l’optique d’atteindre des ODD-6, la vision nationale du secteur telle que définie dans la
politique nationale de l’eau se décline comme suit : En 2035, les ressources en eau du
Cameroun sont connues et gérées de manière durable pour contribuer au
développement socio-économique du pays et à la préservation de l’environnement. Les
implications de cette vision sont que les ressources en eau du pays sont connues,
mobilisées, exploitées et gérées en garantissant l’équité, la paix sociale, la durabilité
environnementale, l’efficience économique, et ce dans le respect des engagements
internationaux, régionaux et sous régionaux du Cameroun. Les principaux défis pouvant
influencés l’atteinte des ODD-6 au Cameroun sont : la mobilisation des ressources
financières : la faible mobilisation des ressources aussi bien internes qu’internationales
pourrait compromettre la réalisation ODD-6. Des réflexions sont menées pour doter le
pays des stratégies pour une mobilisation efficace des ressources financières changements
climatiques : les ressources en eau sont de plus en plus affectées par les changements
climatiques dont les impacts négatifs sont de nature à compromettre la réalisation des
ODD-6. Le pays accorde une importance fondamentale à la mise en œuvre des différents
programmes et projets de construction et de distribution de l’eau potable pour ces
populations et aussi d’adaptation et d’atténuation aux effets des changements
climatiques. Le Cameroun dans sa vision stratégique contenu dans la SND30 a fait de
l’amélioration de l’accès à l’eau potable l’un des grands axes majeurs de la promotion
du développement afin de permettre l’accès aux facilités sociales de base pour tous les
ménages. Afin d’assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable à un coût abordable
à tous les ménages, le Gouvernement entend mettre en place un cadre favorable à
l’installation des sociétés privées de production et de distribution d’eau potable au
niveau communal ; réviser la loi N°98/005 du 14 avril 1998 portant régime de l’eau et
élaborer puis mettre en place un plan de développement sectoriel à long terme et un
programme d’investissement conséquent en appui aux CTD. En outre, il sera aussi
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publique en charge des biens et droits affectés au service public de l’eau potable en
milieu urbain et périurbain par le décret n°2018/144 du 18 février 2018 portant
réorganisation de la Cameroon Water Utilities Corporation.
La CAMWATER hérite d’un secteur animé par une insuffisance de l’alimentation en eau
potable des villes notamment Yaoundé et Douala.
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Yaoundé urbain ;
Soa ;
Mbankomo.
Le découpage hydraulique de la ville de Yaoundé est suivant des zones appelées étages
qui regroupent plusieurs quartiers. Ainsi le projet couvre 13 étages parmi lesquels, 03
sont nouvellement créés à savoir, Minkoameyos (Ouest de la ville), Zibi Antenne (sud-
ouest) et Abomé (Sud de la ville).
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Pour y parvenir, et atteindre le taux de desserte de 85% à l’horizon 2035, trois phases
d’investissement ont été projetés.
Dans le cadre du présent projet, les investissements à consentir afin de couvrir les besoins
en eau potable à l’horizon 2029 de la ville de Yaoundé consisteront à :
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5 000
Abomé Abomé 1 296 2 +1 Abomé Semi-enterré
Nkoayos – depart
1 944 2 +1
Etoug ebe
Zibi Antenne
Etoug ebe 4 500
1 440 2+1 Zibi antenne Semi-enterré
3 750
Minkoameyos Mefou - 2+1 Minkoameyos Semi-enterré
Complexe Tsinga-
renforcement
424.8 1+1 -
départ Mbankolo
Mbankolo haut
haut
Surpression au réseau
Mvogbetsi 36 1 +1
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Etoudi9 0 0 0
Akak72 et ouest 73 0 0 0 0 0 0
Etoudi42 0 0 0
Ovang75 0 0 0 0
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Obili17 85 0 85
Tsinga55 0 0
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Mbankomo 0 0 0 0 0 0
Yaounde3-sud 0 0 0 0 0 0
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Total Général 58 301 93 434 79 067 100 134 252 348 188
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80 4480 35,24%
Total 14 812
Lot 2 :
Compte tenu de la densité de ce lot, il serait judicieux pour plus d’efficacité et de célérité
lors des travaux, de le scinder en 02 sous-lots à savoir :
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Sous-lot 2-1 :
Il s’agira de :
Sous-lot 3-1 :
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Toutes les parois extérieures en contact avec les terres sont protégées par un enduit
bitumineux liquide.
L’Entrepreneur réalise toutes les réservations, les scellements dans les structures, les
éventuels sciages ou carottages pour les traversées de parois existantes, y compris
l’exécution de feuillures lorsque nécessaire.
Les rebouchages provisoires ou définitifs, quelles que soient leurs natures, les finitions
sur les réservations, les calfeutrements, etc, sont à la charge de l’Entrepreneur.
Les calfeutrements et rebouchages ont les mêmes caractéristiques que les parois
traversées (coupe-feu, isolation thermique et/ou phonique, étanchéité, résistance à
l’agressivité de l’environnement, …).
c. Fourreaux Electriques
Les fourreaux pour courants forts et courants faibles noyés dans les radiers ou dalles ou
sous dallages sont interdits. Les câbles sont à passer dans des chemins de câbles et/ou
dans des caniveaux.
d. Mise à La Terre
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e. Epreuve d’étanchéité
Avant la mise en service d'un réservoir de réseau, des épreuves doivent être réalisées
pour vérifier l'étanchéité de chaque cuve conformément aux prescriptions du fascicule
74 . Ces épreuves doivent être conduites lorsque les parois et la toiture sont encore
librement accessibles avant remblaiement. Les modalités de l'épreuve des parois et
radiers et la baisse du niveau de l'eau permise doivent être spécifiées par le prescripteur.
La toiture du réservoir de réseau doit être étanche à l'eau. Le prescripteur peut spécifier
l'épreuve de la toiture par un arrosage continu ou une mise sous eau. Dans tous les cas,
l'épreuve doit être jugée satisfaisante si aucune fuite n'apparaît à la sous-face de la
toiture. Toute humidité mise en évidence au niveau de joints ou ailleurs dans l'ouvrage
doit être examinée pour déterminer s'il y a un risque de fuite à long terme. Si l'épreuve
n'est pas satisfaisante, des travaux doivent être effectués avant de renouveler l'épreuve.
f. Menuiseries et Equipements
- Portes
- Baies Vitrées
- Passerelles - Escaliers
Les passerelles et escaliers seront en acier inox 316 L ou en PRV ou autre composite. Elles
devront supporter les surcharges d’exploitation de surface ou les charges résultant
d’équipements lourds qui pourraient être stockés dessus avec un minimum 500 kg/m².
La fourniture de la menuiserie métallique fait partie des prestations entrant dans le cadre
de la partie de génie civil. Ceci comprendra les portes d’accès, les aérations hautes et
basses, les chemins des roulements du transformateur, etc.
- Caillebotis
Les passerelles et escaliers seront en acier inox 316 L ou en PRV ou autre composite avec
visserie inox, anti-dérapant, dimensions des mailles 10 mm * 20 mm maximum, dans
des cadres de même nature scellés dans le béton.
Ils devront supporter les surcharges d’exploitation de surface ou les charges résultant
d’équipements lourds qui pourraient être stockés dessus avec un minimum 500 kg/m².
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Les mains courantes et les garde-corps seront en acier inox 316 L ou en PRV ou autre
composite.
- Echelles -Crinolines
Les échelles et les crinolines seront en acier inox 316 L ou en PRV ou autre composite
avec visserie inox.
- Grilles de Ventilation
Les grilles de ventilation seront en acier inox 316 L. La couleur sera laissée au choix du
Maître d’ouvrage.
- Trappes
Les trappes seront en acier inox 316 L ou aluminium ou PRV ou autre composite. Elles
seront articulées, avec béquilles de maintien en position ouverte, tôle damier, épaisseur
de la tôle 5.4 mm minimum, cadre inox 316L ou aluminium ou PRV à sceller, poignées
noyées, joint d’étanchéité, vérin d’aide à l’ouverture. Surcharge d’exploitation : 500
kg/m2. Flèche maximale : 1/200ème.
En périphérie de toutes les trappes, fourniture et mise en œuvre d’insert pour y ficher
des garde-corps amovibles. Ces inserts sont en inox 316 L ou aluminium ou PRV. Ils sont
bouchés par un bouchon amovible pour éviter qu’ils ne colmatent. Ils sont en nombre
suffisants pour permettre la mise en place des garde-corps en toute sécurité.
- Capots
Par rapport à une trappe posée en feuillure, le capot recouvre complètement les relevés
béton et comporte des retombés, ceci afin de permettre une étanchéité parfaite à l’eau.
Les capots seront en inox 316 L ou aluminium ou PRV ou autre composite. Capots
articulés, béquilles de maintien en position ouverte. Epaisseur de la tôle 5.4 mm
minimum, poignées, vérin d’aide à l’ouverture. Surcharge d’exploitation : 500 kg/m2.
Flèche maximale : 1/200ème.
En périphérie de toutes les capots, fourniture et mise en œuvre d’insert pour y ficher des
garde-corps amovibles. Ces inserts sont en aluminium ou PRV. Ils sont bouchés par un
bouchon amovible pour éviter qu’ils ne colmatent. Ils sont en nombre suffisants pour
permettre la mise en place des garde-corps en toute sécurité.
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En couverture des locaux ou des bâches, une étanchéité parfaite devra être réalisée.
g. Enduits et Peintures
Des enduits intérieurs et extérieurs et peintures seront mis sur tous les ouvrages. Ils seront
soumis à l’approbation du Maître d’Ouvrage ou de son représentant.
Les revêtements des sols seront soient en carrelage (à minima la zone de chloration) soit
une peinture non glissante type polyuréthanne ou époxy sans solvant, lavable au jet
sous-pression, anti-poussière, anti-hydrocarbures, bonne résistance mécanique et
chimique, finition courante.
Les carrelages et la couleur de la peinture devront faire l’objet de l’approbation du
Maître d’Ouvrage.
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Toute surface en contact avec l'eau potable est désinfectée avant la mise en service des
ouvrages. L'efficacité de la désinfection est validée par des analyses d'un laboratoire
d’analyses agrée au Cameroun.
a. Pompes
i. Domaine de Fonctionnement
Les pompages devront être prévus de façon à ce qu’il puisse y avoir entre 1 ou plusieurs
pompes en service (plusieurs = nombre total de pompes – 1).
Le calcul de la HMT devra être fait pour les deux points extrêmes du domaine de
fonctionnement ; à HMT minimale (une pompe en service, sans avoir à brider la vanne
au refoulement), le point de fonctionnement ne devra pas se situer au-delà du débit
maximal de la pompe.
Les pompes seront en charge. Suffisamment d’espace sera réservé entre les pompes pour
permettre la circulation des opérateurs dans de bonnes conditions de sécurité.
Toutes les parties sujettes à usure devront être facilement accessibles et démontables.
Les aspirations seront conçues de façon à éviter toute aspiration d’air (pouvant résulter
d’un phénomène de vortex ou de toute autre cause).
Les connexions à l’aspiration des pompes se feront par des cônes asymétriques pour
éviter tout risque d’accumulation d’air dans la conduite.
Les armoires électriques devront être situées à un niveau inatteignable par l’eau, même
en cas de rupture de conduite.
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Aspiration v < 0,9 m/s pour les nourrices d’aspiration et 1,2 m/s à l’amont des
pompes avant rétrécissement
Refoulement v < 1,5 m/s pour les conduites de refoulement et 2 m/s en ce qui
concerne les nourrices de refoulement
Pour le calcul des HMT, des coefficients de Colebrook de 0,3 seront considérés
Les pompes des stations de pompage de Nkoayos, Etoug Ebe, Abome seront du type à
plan de joints, à montage horizontal.
Les roulements devront être conçus pour une durée de vie minimale de 15 000 h.
Les circuits de graissage devront être les plus courts possibles. Chaque roulement devra
avoir son propre circuit, aboutissant en face du trou de graissage du roulement.
L’étanchéité sera faite par tresse (plutôt que mécanique) ou d’autres moyens approuvés
par le Maître d’ouvrage.
Les tresses seront de préférence en Aramide composée. Les tresses à base de fibres
végétales, ou d’acrylique + PTFE sont exclues.
Les fuites au niveau des tresses devront être d’au maximum 10 L/h par pompe, et être
récupérées et canalisées vers une évacuation (poste toutes eaux avec pompe vide –
cave).
Les moteurs seront du type à cage d’écureuil. La puissance nominale sera d’au moins
1,15 fois la puissance maximale consommée par le moteur :
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Vannes d’isolation amont et aval : ces vannes seront du type papillon, avec servo-
moteur et secours manuel, indicateur de position et contact fin de course, avec joint de
démontage auto buté. Il est recommandé de respecter une distance de 5D à l'aspiration
des pompes, entre la vanne et l'entrée de la pompe. Pour respecter cette
recommandation, les vannes pourront être installées dans des regards à l’extérieur des
bâtiments.
Clapet anti-retour : ces clapets seront à déplacement axial avec fermeture rapide
Le point nominal de fonctionnement (débit / HMT) sera garanti avec les tolérances
définies par la norme ISO 9906 : 2012 (niveau 1B).
Les rendements énergétiques des pompes ne devront pas être inférieurs aux valeurs
suivantes, avec les tolérances de la norme ISO :
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Dans ce but, l’Entrepreneur devra indiquer dans les vingt huit (28) jours suivant l’entrée
en vigueur du marché, le lieu de fabrication des tuyaux, des accessoires, des matériels
hydro-mécaniques et électriques ou de télégestion. Le Maître d'Œuvre ou son
représentant aura libre accès dans les ateliers et pourra vérifier si les prescriptions de
fabrication sont respectées.
Le Maître d'Œuvre sera prévenu au moins 28 jours à l’avance de la date des essais en
usine. Ces essais seront effectués en présence d’un de ses représentants ou en présence
du représentant d’un organisme agréé de son choix.
Dans le cadre du présent marché il est à prévoir un déplacement d'une semaine de deux
personnes représentant le Maître d'Ouvrage et le Maitre d’œuvre.
Les conduites internes aux ouvrages seront en inox ou en acier 3PE. La couleur des
conduites en acier sera définie par le Maître d’Ouvrage.
Tous les tronçons d'une tuyauterie terminée seront soumis à un essai sous pression final
par l'Entrepreneur. Sauf indication contraire, la pression d'essai ne devra pas être
inférieure à 150 % de la pression de service de projet.
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Si les conduites internes aux différents ouvrages se connectent à une conduite en fonte,
il sera mis en place des joints diélectriques.
Ces tuyauteries seront obtenues à partir de tôles d'acier soudables de qualité supérieure
roulées, formées, calibrées mécaniquement et soudées, suivant une génératrice en passes
continues à l'arc électrique. II sera admis l'usage d'éléments de tubes réalisés par
enroulage hélicoïdal soudés électriquement.
L’épaisseur de la tuyauterie sera calculée selon les règles de l’art avec une pression au
refoulement PN25 à titre indicatif, elle dépendra des résultats de l’étude anti-bélier.
L’entrepreneur doit prévoir une surépaisseur de corrosion de 2 mm.
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L'ensemble de ces tuyauteries dont les diamètres nominaux varient entre 25 et 250 mm
seront exécutées à partir de tubes d'acier étirés sans soudure; conformément à la norme
NT 26.11, à la norme NFA 48003 et à la norme ISO3574 ou à toute autre norme
équivalente ou supérieure. Toute pièce en acier mécano soudée sera rejetée d’office à
l’exception des pièces de réduction.
L’épaisseur de la tuyauterie sera calculée selon les règles de l’art avec une pression à
l’aspiration PN 6 et au refoulement PN25 à titre indicatif, elle dépendra des résultats de
l’étude anti-bélier. L’entrepreneur doit prévoir une surépaisseur de corrosion de 2 mm.
Les parties coudées seront réalisées soit en utilisant des coudes du type "VALLOUREC",
soit obtenus par formage à froid à la cintreuse, suivant les diamètres admissibles ; les
coudes vissés étant exclus. Leurs assemblages par brides seront prévus en nombre
suffisant en vue d'un démontage facile pour des raisons de maintenance.
d. Robinetterie
Tous les appareils de robinetterie devront être dimensionnés selon les diamètres
compatibles avec les conduites qu'ils équipent.
Les vannes de sectionnement seront des robinets vannes à passage direct à opercule pour
les DN inférieurs ou égaux à DN 300 et des robinets à papillon pour les DN supérieurs
à DN 300 sauf prescription contraire.
Tous les appareils de robinetterie devront être identifiés par un marquage placé sur le
corps et comportant les inscriptions suivantes :
Tous les appareils de robinetterie seront prévus pour une pression maximale admissible
de 10 bars ou 16 bars, sauf prescription contraire.
Le sens de fermeture sera FSH (Fermeture Sens Horloge) sauf prescription contraire.
Les accessoires de joint à brides devront être conformes aux spécifications suivantes :
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Tous les robinets vannes et robinets à papillon devront comprendre les accessoires
suivants, selon le mode de commande :
e. Débitmètres électromagnétiques
Les débitmètres seront utilisés pour la mesure des débits instantanés et le comptage des
volumes transités d’eau dans des conduites en charge. Ces débitmètres fonctionnent
selon la loi de Faraday « un conducteur se déplaçant dans un champ magnétique est le
siège d’une force électromotrice induite proportionnelle à la vitesse de déplacement du
conducteur ». Le conducteur dans notre cas est l’eau et la force électromotrice générée
est captée par deux électrodes.
Le taux de chlore résiduel libre peut atteindre 2 mg/l. Les eaux sont parfois chargées
(dureté calcique permanente). La conductivité minimale de l’eau est de 250 µS/cm.
Les joints de démontage sont destinés à faciliter les opérations de montage et démontage
du matériel sans recourir au déboîtement des équipements en son aval.
Les joints de démontage doivent être auto buté avec corps en acier et contre brides en
acier, tirants filetés en acier galvanisé à chaud et joint en caoutchouc. Les joints de
démontage doivent être protégés contre la corrosion intérieure et extérieure par sablage
et couches de peinture époxy alimentaire.
Les tirants doivent avoir une résistance mécanique équivalente à la classe 8.8.
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Le fournisseur doit livrer un jeu de 2 tirants avec écrous comme pièces de rechange pour
chaque joint de démontage.
Le fournisseur doit livrer deux joints profilés de rechange pour chaque diamètre. Le joint
doit être soigneusement emballé pour une conservation de longue durée. Les joints de
démontage seront munis de tous les accessoires nécessaires.
Les raccords et les accessoires en fonte, seront conformes aux normes ISO 2531/1998 et
la norme EN 545-1994, pour ce qui concerne les caractéristiques, les types, les modalités
d’essais, de contrôle de marquages de réception. Les raccords et les accessoires sont
revêtus intérieurement au mortier de ciment de haut fourneau ou équivalent
conformément à la norme ISO 4179 ou en polyuréthane, ou par poudrage d’une résine
synthétique ou peinture époxy sans solvant, ce revêtement doit être de type alimentaire.
Extérieurement, les raccords et les accessoires doivent être revêtus par une couche de
finition de produit bitumineux ou de résine synthétique compatible avec le zinc
conformément à la norme ISO8179. Un revêtement extérieur en époxy peut être aussi
accepté. L’épaisseur moyenne du revêtement (intérieur et extérieur) ne doit pas être
inférieure à 70 microns.
h. Ballons anti-Béliers
Les ballons seront munis d’une vessie et seront soit de type horizontal, soit de type
vertical.
i. Réseau Tertiaire
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Lors de la pose du réseau, l’entrepreneur doit tenir compte de l’ensemble des obstacles
qui peuvent être rencontrées, Toute démolition doit être remise à son état initial et sera
à la charge de l’Entreprise. Les principaux obstacles sont :
- Branchements particuliers
Les branchements particuliers seront installés sur le réseau projeté. Deux types de
branchements sont prévus, à savoir :
Les équipements de chaque type de branchement sont définis à titre indicatif dans le
présent STP. L’entrepreneur devra se conformer et installer des branchements particuliers
conformes aux critères techniques définis dans le cahier des charges des branchements
de la CAMWATER.
- Dispositions particulières
L’Entrepreneur titulaire du marché devra par ailleurs assurer sous sa seule responsabilité
de tous les moyens et prendre toutes les mesures nécessaires pour l’exécution des
travaux. Il devra notamment assurer, sans être exhaustif :
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a. ALIMENTATION ELECTRIQUES
Pour chaque site des stations de pompage (SP) , L’Entrepreneur doit prévoir la
fourniture, les essais, le transport, le montage et la mise en bon état de marche des
équipements électriques MT et BT nécessaires à l'alimentation électrique des sites des
stations de pompage à partir du réseau d’ENEO.
L’Entrepreneur ou son sous-traitant doit être agrée pour l’installation des équipements
des postes de transformation MT/BT.
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b. Poste de chloration
- Généralités et Consistance
L’Entrepreneur doit fournir, installer et mettre en bon état de marche dans chacun des
sites suivants un système complet de désinfection de l’eau par injection de l’hypochlorite
de sodium de 30° :
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d’eau distribué (mesuré par un débitmètre ou un compteur équipé d’une tête émettrice
d’impulsions) indépendamment du régulateur type PID.
Une chaîne de mesure et de la régulation du chlore et du PH composée de :
o Sondes de mesure du chlore résiduel dans l’eau distribuée à électrodes et une sonde
PH l’ensemble sera logé dans deux portes sondes à circulation définie ci-après.
L’aspiration de l’électrode de mesure sera assurée moyennant un piquage sur la conduite
de distribution et protégée par un filtre approprié et une vanne de sectionnement (sans
pompage). L’eau de circulation doit être réinjectée dans le lieu d’injection du javel
moyennant une petite pompe submersible et un bac de récupération en
polypropylène de capacité minimale 300 litres, tuyauteries de raccordement, câbles
électriques jusqu’au coffret et système de commande défini comme suit : démarrage de
la pompe submersible si le bac est plein et arrêt si le bac est vide moyennant un système
à poire. La valeur du chlore résiduel est utilisée pour la régulation du fonctionnement
des pompes doseuses. En plus, le pompage de l’eau javel dans les bâches doit s’arrêter
selon une consigne qui sera définie en concertation avec le maître de l’ouvrage.
o Un coffret électrique pour l’affichage des états et des mesures, les protections et les
commandes des équipements de javellisation à installer dans la chambre de commande
du local de la javellisation (y compris les câbles électriques reliant ce coffret au compteur
de l’AES-SONEL et tous les câbles électrique nécessaires). Le dit coffret doit contenir sur
sa façade un commutateur à deux positions : régulation par PID (position n°1) et
régulation par le volume d’eau distribué (position n°2).
Un puits de terre et circuits de terre permettant de mettre toutes les masses à
la terre conformément aux normes et aux règles de l’art.
- Fûts du stockage
Forme : Cylindrique.
Matière : Polypropylène noir.
Lieu de montage : Chambres de javellisation.
Nombre : 1.
Volume (litres) : 300.
Indicateur de niveau visuel avec contact d’arrêt des pompes doseuses à 10%
de son volume et d’alarme sonore temporisé et signalisation à 20% de son volume.
Orifice et raccord pour remplissage.
Sortie pour aspiration pompe doseuse équipé d’une vanne de sectionnement.
Sortie basse de vidange du fût muni d’une vanne de sectionnement et
tuyauterie jusqu’à l’exutoire le plus proche de la chambre de javellisation.
- Pompes doseuses
Les pompes doseuses seront du type à membranes avec moteur électrique 230 V, 50
Hz, IP55 ou à entraînement électromagnétique, IP65. L’Entrepreneur doit prévoir deux
pompes doseuses à installer dans la chambre de javellisation (dont l’une servira de
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secours). L’Entrepreneur doit prévoir avec les pompes doseuses les flexibles d’aspiration
et de refoulement, ainsi qu’un système de détection de niveau bas pour arrêt des
pompes doseuses en cas de manque du produit. Les matériaux de construction des
pompes doseuses devront être adaptés à l’hypochlorite de sodium (eau de javel à 30°).
Une préférence est accordée aux pompes à corps transparents.
c. Télémesure et télégestion
L’Entrepreneur doit étudier, fournir, transporter, installer et mise en bon état de marche
d’un système opérationnel de télémesure et télégestion nécessaire pour le bon
fonctionnement du réseau d’eau potable conformément aux règles de l’art et aux
normes en vigueurs.
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les autre stations et réservoirs du service des eaux de la ville de Yaoundé. La mise en
place des relais adéquats fait partie des prestations.
Le projet de formation sur site à Yaoundé, à destination du personnel qui va
exploiter le système constitue une mesure d’accompagnement qui conditionne la bonne
marche du système de télégestion et les agents concernés seront impliqués dès les
premières phases de la réalisation.
Toute autre appareillage s'avérant nécessaire pour la réalisation et
l’intégration du système de télégestion objet de cet appel d’offres conformément aux
règles de l'art et aux normes en vigueurs.
4.5. FORMATION
Cette formation doit être réalisée par des ingénieurs compétents dont les CV doivent
être au préalable examinés par le Maitre d’œuvre pour agrément. Le programme de
cette formation doit être transmis au Maitre d’ouvrage et à la Maitre d’œuvre avant
exécution pour avis et approbation. Elle sera achevée par la fourniture des documents
complets.
Cette formation devra se faire, d’une part à l’Etranger pour une durée d’environ de 20
jours, d’autre part localement pour une durée globale de 30 jours répartie sur plusieurs
phases. 03 personnes de niveau Ingénieur seront formées à l’étranger tandis que
localement environ 07 à 10 opérateurs seront formés.
Les dessins d'exécution seront établis par L'Entrepreneur et comprendront les plans,
élévations, coupes, vues isométriques, profils en long, profils en travers, coupes et
dessins de détails suffisants pour assurer une description complète des ouvrages.
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Ils seront accompagnés de mémoires descriptifs et, pour tous les ouvrages particuliers,
des calculs justificatifs : vérification de la résistance et de la stabilité de ces ouvrages.
Les ouvrages de génie civil seront définis en adoptant la dernière édition des règles de
calcul du BAEL.
Les plans relatifs à l’implantation des conduites comprendront les profils en longs et le
tracé en plan et seront présentés à une échelle 1/1 000 horizontale et 1/100 en verticale.
Ils devront comprendre sans être limitatif, les points levés et la description précise du
terrain naturel, l’implantation des limites du bâti, les réseaux concessionnaires, les
caniveaux existants, la limite des voiries, l’implantation des conduites existantes et toutes
autres information nécessaires et pouvant être considéré comme obstacle. Ces plans
seront soumis à l’approbation du Maitre d’œuvre.
Dans un délai d’un mois après l’ordre de service de commencement des travaux,
l’Entrepreneur doit transmettre au Maître de l’ouvrage un plan assurance qualité pour
l’ensemble des travaux.
Le délai global pour l’exécution de l’ensemble des travaux confiés à l’Entrepreneur est
trente six (36) mois.
Le Maître d’Ouvrage est très intéressé par une organisation des travaux permettant
d’éventuelles mises en service successives, de façon à pouvoir démarrer une distribution
partielle avant l’achèvement total des travaux. Le planning détaillé de l’Entrepreneur
sera établi sur la base de la priorité des exécutions et une éventuelle multiplication des
fronts.
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Le plan d'installation de chantier fera apparaître, par chantier, les aires de stockage des
matériaux et du matériel, les baraquements et cantonnements de l'Entrepreneur.
e. Programme d’exécution
f. Plans d’exécution
Cette liste devra comprendra à minima et de manière non exhaustive les documents
suivants :
Notes de calcul :
o Notes de calcul de dimensionnement des stations de pompage (pompes,
diamètres de conduites) ;
o Notes de calcul des phénomènes transitoires ;
o Notes de calcul de dimensionnement des installations de désinfection ;
o Notes de calcul de dimensionnement des équipements électriques (bilan de
puissance, …) ;
o Notes de calcul des ouvrages de génie civil ;
o …
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Schémas et Plans :
o Plans généraux :
PID des stations de pompage et des réservoirs ;
Plans de situation des ouvrages ;
Plans de masse des ouvrages ;
Plans d’architecture (avec insertion des équipements et second œuvre) ;
o Conduites à l’extérieur des ouvrages
Plans des conduites ;
Plans d’interfaces avec le Lot 2 des Conduites ;
o Génie civil :
Plan des coffrages ;
Plan de ferraillage ;
Plans des terrasses supérieures ;
o Equipements électromécaniques :
Plans de détails ;
Plans de montage ;
o Equipements électriques et d’automatismes :
Schémas électriques ;
Schémas de programmation des automatismes ;
Plans de façade des armoires ;
o VRD :
Plans des voiries ;
Plans des réseaux divers (réseaux humides et réseaux secs) ;
Plans des clôtures ;
Plans des espaces verts
En outre, il est précisé que l’établissement des plans d’exécution et les frais qui en
résultent (plans et levés topographiques, dessins, notes de calculs, fouilles et
investigations des réseaux enterrés, etc.) sont à la charge de l’Entrepreneur.
g. Plans de récolement
A la fin des travaux, le Maître d’Œuvre recevra six exemplaires des documents suivants :
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une copie informatique sous format DXF ou DWG de l’ensemble des fichiers
dessins des ouvrages et équipements exécutés et nomenclatures des équipements,
plans de récolement (un des six exemplaires sera un contre calque en matière
plastique indéchirable) :
o dans ces plans figureront tous les ouvrages tels qu’ils ont été réellement réalisés, avec
leurs positions, cotes rattachées au Nivellement Général du Cameroun et les dimensions
et toutes autres cotations nécessaires,
o sur ces plans seront reportés notamment les longueurs des canalisations et leur
diamètre, les emplacements des regards, des appareils de robinetterie et de fontainerie,
ainsi que tous les accessoires et la correspondance avec les repères des ouvrages en ligne
laissés sur .place lors de l’exécution des travaux (bornes en béton indicative de ces
ouvrages en ligne).
o les emplacements et niveaux de points importants des réalisations seront également
reportés, de manière à ce qu’ils soient faciles à retrouver sur le terrain,
o les plans de récolement indiqueront très exactement les caractéristiques de chaque
ouvrage et la nature des terrains rencontrés.
documentations photographique des ouvrages terminés en six exemplaires et
en version numérique.
Il est à noter que les réceptions provisoires partielles et globales ne peuvent avoir lieu
que lorsque tous ces documents auront été transmis. La libération de la retenue de
garantie (ou de la clause correspondante) est tributaire de la remise et de l’approbation
des plans de récolement.
3. Installations de chantier
Sur un des sites ou à proximité des sites, l’Entreprise installera son cantonnement
principal qui comprendra :
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Sur chacun des sites des ouvrages, l’Entreprise installera des cantonnements secondaires
qui comprendront pour chaque site :
Une salle de réunion pour 5 personnes : Local éclairé, climatisé, meublé (tables
et chaises) ;
1 bureau de 15m² pour la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre disposant
chacun des équipements suivants : local éclairé, climatisé, meublé (tables, chaises, 1
armoire verrouillable) ;
1 WC et 1 lavabo.
Le gardiennage des sites sera pris en charge par l’Entrepreneur et sera assuré jour et nuit.
le démontage et repliement des installations avec remise en état des lieux similaire
à l’existant y compris enlèvement de la clôture de chantier, des câbles et des conduites
provisoires de chantier ;
la démolition et l’enlèvement des matériaux de démolition, des fondations des
bungalows et autres ouvrages provisoires de chantier en béton ;
l’enlèvement de la signalisation horizontale et verticale
Tous les réseaux restant en place feront l’objet d’un plan de récolement.
Des véhicules 4x4 pick-up double cabine, climatisés et entièrement équipés (pare buffle,
GPS, …), pour la surveillance des travaux (les caractéristiques seront présentées lors de
la soumission de l’offre, les détails seront soumis à l’approbation du Maitre d’ouvrage
par la suite),
Ces véhicules sont à inscrire auprès des autorités locales, et à assurer tous risques pendant
toute la durée des travaux sur le chantier.
Nota : Tout ce matériel sera la propriété du Maître d'Ouvrage à la fin du chantier.
L’Entrepreneur devra assurer :
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d. Aménagement de la Zone
Dans la mesure du possible, l’Entrepreneur organisera une circulation interne des sites.
L’Entrepreneur prendra en compte le phasage des travaux ainsi que les servitudes pour
définir les accès.
Les aires de stockage seront réalisées de façon à évacuer, après décantation, les eaux de
pluies et permettre le stockage des équipements et matériels dans de bonnes conditions
de propreté et sécurité.
f. Clôtures de Chantier
Il sera procédé à la vérification de la qualité des ouvrages, des remises en état des lieux,
des essais de pression et des analyses d'eau après désinfection des conduites en présence
du Maître d'Ouvrage ou de ses représentants.
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4. ETUDES TOPOGRAPHIQUES
Les altitudes ont été présentées pour chacun des ouvrages au chapitre 4. En complément
de ces données, l’Entreprise aura à sa charge de réaliser les levés topographiques des
terrains mis à sa disposition par la CAMWATER pour réaliser ces ouvrages.
Pour les surpresseurs, il ne sera mis en place qu’une borne de référence validée comme
précédemment.
5. ETUDES GEOTECHNIQUES
En complément des études d’impact environnemental et social qui seront réalisées par
un consultant ou bureau d’études agréé au Cameroun.
La seconde partie du projet est destinée à la mise en œuvre des travaux proprement
dite notamment :
- Installation du chantier ;
- Ingénierie (EIES, études topographiques, études géotechniques, études
hydrauliques, Etudes d’exécution etc) ;
- Fournitures ;
- Travaux (pose de canalisations, construction des ouvrages de génie civil, travaux
électriques etc) ;
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- La capacité de 285 000 m3/jour qui viendra du PAEPYS est bien intégrée dans le
SAEP de la ville de Yaoundé ;
- La consommation spécifique des abonnés actuels est considérablement
augmentée ;
- La qualité de service est améliorée ;
- Le taux de desserte est passé à 61% ;
- Consommation spécifique des abonnés améliorée ;
- 29 248 nouveaux branchements particuliers sont réalisés ;
- Le rendement de réseau a atteint 71% ;
- La capacité de stockage a atteint 122 810 m3 ;
- 523 km du réseau structurant, secondaire et tertiaire sont posés ;
- Le chiffre d’affaire de la CAMWATER pour la ville de Yaoundé a atteint 22
milliards ;
- Conditions de vie des populations améliorées grâce à un accès accru à l’eau
potable ;
- La prévalence des maladies hydriques dans les villes bénéficiaires du projet est
réduite.
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Il sera chargé de :
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Un chef de projet ;
Des ingénieurs chargés de l’hydraulique ;
Des ingénieurs chargés des ouvrages de génie-civil ;
Des ingénieurs chargés des équipements hydromécaniques, mécaniques et
électriques, d’automatisme et d’instrumentation ;
Des spécialistes venant des services d’exploitation pour veiller à une mise en
exploitation harmonieuse ;
Des spécialistes chargés du suivi environnemental ;
Un spécialiste en passation et suivi de marché ;
Le personnel d’appui.
Les fonctions de Chef de projet qui sera l’Ingénieur des marchés et celles du reste du
personnel sont précisées dans la note créant l’équipe de projet.
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Des audits techniques réguliers des infrastructures financées par le projet seront menées
si nécessaire afin d'apporter des informations complémentaires mesurant l'impact du
projet.
Pour la mise en œuvre de ce projet, les partenaires financiers et techniques sont par lot :
4 Lot 3.1: Réalisation de 215 km de réseau WPIL Limited Exim bank India
tertiaire et 18 068 branchements
particuliers
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Le coût de la composante pilotage du projet est de 5 782 400 000 FCFA. Ce cout prend
en compte la TSR, les frais bancaire et d’assurance et les frais d’enregistrement des
marchés de la maitrise d’œuvre, la TVA et les droits de douanes étant exonérés. Les
raccordements électriques sont pris en compte dans les différents marchés des
entreprises. Aussi, il est prévu l’acquisition des terrains dans le budget du MINEE pour
la construction des ouvrages de stockage d’eau et station de pompage/reprise. Aucune
indemnisation n’est envisagée, la pose des canalisations se fera dans l’emprise réservée
aux concessionnaires, le cas échéant sous chaussée.
Par ailleurs, au regard des difficultés de paiement que la maitrise d’œuvre souvent
rencontrées, nous l’avons intégré dans le financement.
1 Maitrise d’œuvre lot 1 et 2.1 (y compris TSR et frais 1 836 800 000
d’enregistrement)
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3 Maitrise d’œuvre lot 3.1 et 3.2 (y compris TSR et frais 1 236 000 000
d’enregistrement)
6 indemnisations 0
7 Raccordement électrique 0
Le coût global du projet hors TVA et droits de douanes est de 102 441 159 907 FCFA.
Le montant du projet financé par les partenaires financiers ING Belgique SA, BELFIUS
Banque et EXIMBANK INDIA est de 95 926 290 856 F CFA. Tandis que le cout du
projet financé par le MINEE et la CAMWATER est de 6 514 869 051 F CFA.
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Les indicateurs techniques de suivi de mise en œuvre effective du projet sont entre autres
relatifs au :
Nombre de personnes ayant accès à l’eau potable ;
Nombre de branchements particuliers réalisés ;
Capacité de stockage installée ;
Linéaire de réseau renouvelé ;
Linéaire de réseau posé ;
Rendement de réseau ;
Capacité de production du PAEPYS absorbée dans le réseau ;
Chiffre d’affaires.
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Les principaux défis à prendre en compte dans le cadre du Projet sont les suivants : -
Incapacité de demander de l’aide, fatigue, courtes périodes de repos ;
Collisions (accidents de la circulation) ;
Blessures au dos causés par le levage ou le transport de charges ;
Accidents professionnels ;
Maladies professionnelles ;
Incendies et explosion ;
Interruption des activités ;
Sabotages, meurtres et enlèvements.
Ce risque concerne les transporteurs des outils matériels et matériaux, qui pourront être
sollicités de jour comme de nuit et parfois appelés à couvrir de longues distances. Les
mesures d’atténuation identifiés sont l’attribution d’un copilote à chaque chauffeur et
les temps de repos convenables.
9.2. COLLISIONS
Ce risque concerne les usagers de la route. Les mesures d’atténuation identifiées sont :
l’application des mesures de prévention routière, la limitation de la consommation
d’alcool, la limitation des distractions (téléphone).
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Les principales causes des blessures sont la manutention manuelle. Les mesures
d’atténuation identifiées pour ces risques sont : la sensibilisation des travailleurs pour le
port des charges lourdes et la prise des pauses régulières.
Les principales causes des accidents de travail sont la manutention, les chutes de plain-
pied, les chutes de hauteur, l’utilisation des outils et le risque électrique. Les mesures
d’atténuation identifiées pour ces risques sont : le respect des consignes, la précaution
et la vigilance, la prévention du risque électrique et la formation du personnel sur les
bonnes pratiques lors de l’utilisation de certains outils.
Elles sont dues aux produits manipulés sur le chantier, il peut s’agir de l’intoxication au
plomb, inhalation des fumées et des poussières, du traitement des surfaces métalliques
l’utilisation des peintures,… les mesures d’atténuation identifiées sont : l’utilisation des
gants, l’acquisition des peintures aqueuses et leur application au pistolet, la ventilation
générale des locaux.
Les mesures d’atténuation identifiées pour ces risques sont : l’acquisition des
équipements anti-incendie, la signalisation des issues de secours et les itinéraires
d’évacuation d’urgence….
Cette interruption des activités peut survenir en cas de déplacement des réseaux
existants. La mesure d’atténuation identifiée pour ce risque est l’identification de tous
les réseaux existants sur la zone du projet.
Les mesures d’atténuation identifiées pour ces risques sont : la mise à contribution des
autorités compétentes, la mise à contribution des populations locales.
X. PERENNISATION DU PROJET
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