S3 ch6 Fabry-Perot 14
S3 ch6 Fabry-Perot 14
S3 ch6 Fabry-Perot 14
* Montrer que la différence de marche entre deux rayons réfléchis successifs est
δ = n (AB + BC) – 1 × AH + λ/2 . Préciser où a lieu le déphasage supplémentaire
à la réflexion.
* Montrer que δ = 2 e n cos(r) + λ/2. A quelle condition ces interférences
multiples sont pleinement « constructives » ? « destructives » ? Où sont localisées
les franges d’interférences ?
* Dans cette situation, on parle souvent alors d’interférences d’égale inclinaison.
Justifier ce nom. Expliquer comment observer en transmission des franges en
forme d’anneaux.
Image composite de mouche prise sur fond blanc et noir (cliché PNAS)
(responsable : membrane de chitine)
A gauche : un verre non traité présente un large reflet dans la partie inférieure gauche.
A droite : un verre traité « multicouches ». La transmission s'est améliorée d'environ 3%.
Q1c- A défaut de pouvoir agir sur tout le spectre visible, la première solution
envisagée dès les années 60 était une « simple » couche antireflet conçue pour ne
plus refléter la couleur dominante visible du spectre solaire (à savoir une large
bande centrée sur le vert à 555 nm).
On considère donc une couche mince d’épaisseur uniforme e et d’indice 1.35
déposée sur un « verre » synthétique d’indice 1.80 .
Pour simplifier, on suppose que les faisceaux réfléchis sur les deux faces de la
couche anti-reflet sont de flux comparables et que la lumière solaire incidente est
quasi-normale au « verre ».
Quelle doit-être alors l’épaisseur minimale de la couche pour ne plus refléter
cette bande verte ?
Mes verres de lunettes sont-ils revêtus d’une telle monocouche antireflets ?
Pour une raie donnée du spectre, on obtient une série de franges d’interférences
circulaires (figure définie par un même cos i = « franges d’égale inclinaison »).
Ces anneaux sont numérotées par l’entier p (le numéro d’ordre).
La tache centrale correspond à une incidence quasi-normale.
• S est une source ponctuelle (par exemple la sortie d’un analyseur de spectre de
type « monochromateur à réseau » de résolution insuffisante).
• La première lentille L1 forme un faisceau de lumière parallèle qui arrive en
incidence normale sur les miroirs M1 et M2.
• Les deux miroirs sont espacés de l’épaisseur e et forment la cavité de
l’interféromètre (configuration dite « de Fabry-Perot »).
• La seconde lentille L2 « rapproche » la frange centrale localisée à l’infini
optique en projetant la tache sur son plan focal image où le détecteur permet la
mesure de l’éclairement reçu. L’éclairement est maximal en interférences
pleinement constructives.
(en fait, il y a une suite de longueurs d’onde sélectionnées qu’on appelle « modes de la cavité »)
- Pour les amplitudes, les miroirs ont des facteurs de réflexion r1 et r2, des facteurs
de transmission t1 et t2 ; on a de plus 0 ≤ r ≤ 1 et 0 ≤ t ≤ 1 .
soit AP (t ) = A0
1
1 − r1 r2 e − jϕ
3.2- Intensité lumineuse de l’onde en sortie de la cavité
Expression de l’intensité I (fonction d’Airy)
- Par définition l’intensité lumineuse est le carré du module de l’amplitude de
l’onde résultante (amplitude complexe multipliée par amplitude complexe
conjuguée, notée avec une * et où j est remplacé par –j).
*
I = AP (t ) × AP* (t ) = A0 × A
1 1
− jϕ 0
1− r1 r2 e 1− r1 r2 e− jϕ
jω t − jϕ +j
ϕ
A e e 2 × t t × A e− jω t e 2 × t t
I=
1 2
1 2
=
A × t1 t2
2
( )
(
1− r1 r2 e− jϕ
)(
× 1− r1 r2 e+ jϕ
)
1 − r1 r2 e− jϕ − r1 r2 e+ jϕ + r12 r22
I=
(A × t1 t2 )
2
=
(A × t1 t2 )
2
1 + (r1 r2 ) − r1 r2 × (e + jϕ − jϕ
) 1 + (r1 r2 )2− r1 r2 ×2 cosϕ
2
+e
où 2 cosφ = ejφ + e-jφ
(
- L’expression peut se simplifier en remarquant que 1 − r1 r2 = 1 − 2 r1 r2 + r1 r2 )2 ( )2
Le dénominateur devient alors
( )2 ( )2 (
1 + r1 r2 − r1 r2 × 2 cosϕ = 1 − r1 r2 + 2 r1 r2 − r1 r2 × 2 cosϕ = 1 − r1 r2 + 2 r1 r2 (1− cosϕ ) )2
= (1 − r r ) + 4 r r sin
2 ϕ 2 car 1 – cos (φ) = 2 sin²(φ/2)
1 2 1 2
2
- L’intensité peut se mettre sous une forme canonique plus facile à étudier :
T = t1 t2 et R = r1 r2 sont les facteurs de transmission et de réflexion énergétique
dont la somme est T + R = 1 .
I=
(A × t1 t2 )
2
=
(A × T )2
=
A2 (1 − R)2
A2 I0
I= d’où finalement I (ϕ )=
(1 − R)2 4 R ϕ
ϕ 1+ M sin2
+ sin2 2
(1 − R) (1 − R)
2 2 2
4R
où on a posé M = et I0 = A² .
(1− R )2
∆ϕ
Largeur à mi-hauteur du pic d’un « mode » δφ et finesse F =
δϕ
Les valeurs de phases à « mi-hauteur » (Imax /2) sont notées φ2 = 2pπ + ε et
φ1 = 2pπ – ε Usuellement on constate ε << 1 .
Δφ = 2π est la période sur l’axe des phases.
Avec une finesse F = 61 pour R = 0.95, on obtient Δλmin = 0.28 pm << 0.6 nm !
Cet interféromètre permet de séparer les raies du doublet du sodium.
Q4.2a- Montrer que le filtre transmet une série des longueurs d’ondes :
= avec p entier naturel
Schéma de la zone active du laser dont les faces clivées forment miroir
Remarque : les résultats numériques du calcul montrent que la mesure pour une
diode laser est accessible à notre laboratoire (projet de MC) alors que pour un
laser gaz, ce n’est pas faisable.
http://blog.idphys.fr/2011/les-mouches-aussi-ont-des-ailes-colorees/
http://lehollandaisvolant.net/?d=2012/10/23/17/47/45-dou-viennent-les-couleurs-sur-une-bulle-de-
savon
http://www.astrosurf.com/luxorion/rapport-coating-fr.htm
http://fr.wikibooks.org/wiki/Photographie/Optique/Traitements_anti-reflets
http://www.chemistry.adelaide.edu.au/external/soc-rel/content/images/fabry-p2.png
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Etalon-finesse-vs-reflectivity-2-2011-15-03.svg
http://wyant.optics.arizona.edu/webMathematica/myprograms/MultipleBeamInterference/multBea
mInt.jsp
d’après http://prn1.univ-lemans.fr/prn1/siteheberge/optique/M1G1_FBalembois/co/M1G1.html
http://www.repairfaq.org/sam/LASERsam.htm
http://www.haanappel.net/ryan/resume/experience-hene.php
http://f1avyopto.wifeo.com/LASER-a-semi-conducteur.php
http://www.quarton.com/LASER_info.html