Memoire Pfe Forage
Memoire Pfe Forage
Memoire Pfe Forage
Filière : Hydraulique
Spécialité : Ressources hydrauliques
Thème :
Présenté par :
IRATNI Hamza
SAYEH Samir
Promotion 2020/2021
REMERCIMENTS
Résumé
Le but de ce travail est de faire le suivie du forage F1 (prise d’eau El Harrach) pour renforcer
et combler le déficit en eau potable du la ville d’Alger et les zones avoisinantes.
Le travail est basé sur des données géologiques, hydrogéologiques existants dans la plaine de
la Mitidja
La réalisation de forage F1 a été élaborée en plusieurs étapes de fonçage (forage de
reconnaissance, diagraphie, examen des cuttings, alésage, équipements de forage, essais de
pompage et équipements), , sa profondeur est de 250 m, avec le niveau statique de 0m, le
rabattement de 37.9m, et un débit d’exploitation est de 30 l/s.
Abstract :
The purpose of this work is to study and monitor an F1 borehole in El Harrach to strengthen
and fill the drinking water deficit in the city and surrounding areas.
The work is based on existing geological and hydrogeological data in the Mitidja plain
The realization of drilling F1 was developed by several stages of sinking (reconnaissance
drilling, logging, examination of cuttings, bore, drilling equipment, pumping tests and
equipment), its depth is 250 m, with the static level of 0m, drawdown of 37.9m, and the
operating flow rate is 30 l / s.
Liste des figures
Introduction ........................................................................................................................................ 03
I-2-3-4 pH ........................................................................................................................................... 11
Conclusion .......................................................................................................................................... 21
CHAPITRE II : Situation de La zone d’étude Et contexte géologique et Hydrogéologique ........ 22
Introduction ......................................................................................................................................... 23
II-1-3-2.Relief .................................................................................................................................... 25
II-1-4-1.Précipitations ....................................................................................................................... 27
II-1-4-2.Température ......................................................................................................................... 28
II-2-1.Géologique .............................................................................................................................. 30
Introduction ........................................................................................................................................ 42
Aujourd'hui, l'Algérie connaît un déficit hydrique dû aux changements climatiques qui ont
fortement affecté les cycles naturels des précipitations, ce qui a provoqué une pénurie de pluie,
ce qui a entraîné une baisse importante du niveau d'eau des barrages et des nappes d’eau sous
terrain à travers le pays, en particulier dans la région du centre et de l'ouest du pays, avec un
taux de déficit estimé à 25 % des réserves des barrages.
Pour combler ce déficit en eau potable au niveau des villes associé à des débits variables
d'approvisionnement en eau de surface, il a été décidé de lancer un programme correctif et
urgent pour combler ou réduire le déficit en eau de surface en renforçant les capacités de
production des eaux souterraines.
La production d'eau s'améliorera avec la réception de 173 forages avec une production estimée
à 250 000 m3 par jour, qui sera appuyée par un deuxième programme qui permettra la
production de 140 000 m3 par jour grâce à la réalisation de 120 nouveaux forages, qui seront
progressivement entrer en service.
Le forage est synonyme de source d’eau sûre et viable. Il est plus sécurisé et l'eau puisée ne
contient pas de chlore ou d'autres produits chimiques, car elle provient directement du sous-sol.
Tous les opérations du forage seront suivis étape par étape afin de voir la productivité du forage.
Objectif de l’étude est de suivre les travaux de la réalisation de l’eau implantée dans la plaine
de la Mitidja Est au site du forage F1 (prise d’eau d’ELHARRACH)
Ce projet est structuré en 3 chapitres :
1
CHAPITRE
I
2
Introduction
Le forage par battage est la plus ancienne méthode employée sur les chantiers de
forage, ce procédé était utilisé par les Chinois il y a plus de 4 000 ans. La méthode
consiste à soulever un outil lourd (trépan) et à le laisser retomber sur le terrain à
traverser. La hauteur et la fréquence de chute varient selon la dureté des formations.
On distingue deux types de battages : le battage au treuil et le battage au câble.
Cette dernière méthode est la plus courante. Le trépan est suspendu à un câble qui
est alternativement tendu et relâché. Les mouvements sont rapides et le travail de
l’outil se fait plus par un effet de martèlement dû à l’énergie cinétique que par un
effet de poids comme pour le battage au treuil. Un émerillon permet au trépan de
pivoter automatiquement sur lui-même à chaque coup. Le trou est nettoyé au fur et
à mesure de l’avancement par descente d’une soupape permettant de remonter les
débris (cuttings). Ce procédé permet de réaliser des forages sans utilisation d’eau ou
de boue.(2)
Avantage :
• c’est un procédé simple et relativement peu coûteux (investissement
généralement plus faible que pour les autres procédés de foration) ;
• il n’y a pas de fluide de forage (boues) et pas de risques de pollution de
lanappe ;
• le trépan peut être rechargé, reforgé et affûté sur le chantier ;
• c’est une méthode bien adaptée pour les forages de moyenne profondeur
• les résultats sont très bons dans les terrains fissurés (pas de pertes).
3
Inconvénients :
• vitesse d’avancement assez faible ;
• Méthode peu adaptée dans les terrains plastiques ou boulants dans
lesquels le tubage à l’avancement est nécessaire ;
• il est impératif de remonter l’outil régulièrement afin de nettoyer le trou
(perte de temps) ;
il n’est pas simple d’équilibrer des venues d’eau artésiennes jaillissantes.(1)
Le forage par havage, est plus connu sous le nom de procédé Benoto : dans ce
type de forage par curage ou havage, les tubages pénètrent dans la formation sous
l’effet de leur propre poids ou sous l’action de vérins hydrauliques. Une benne
preneuse « vide » progressivement l’intérieur du tubage tant que celui-ci se trouve
au-dessus du niveau statique. Au-dessous du niveau statique, l’emploi d’une soupape
est recommandé.(2)
Avantage :
• avancement rapide à faible profondeur dans des formations meubles,
notamment alluvionnaires (en l’absence d’éléments grossiers) ;
• réalisation d’ouvrages en gros diamètre.
Inconvénients :
4
• méthode inadaptée aux terrains durs ;
• frottement des tubages mis en place à l’avancement ;
• difficulté pour arracher les tubages de soutènement après la mise en place
des crépines et du massif filtrant.(1)
Le forage rotary est le procédé le plus couramment utilisé, il a notamment fait ses
preuves dans le domaine de la recherche pétrolière.
Un outil (trépan) monté au bout d’une ligne de sonde (tiges vissées les unes aux
autres) est animé d’un mouvement de rotation de vitesse variable et d’un mouvement
de translation verticale sous l’effet d’une partie du poids de la ligne de sonde ou
d’une pression hydraulique.
Le mouvement de rotation est imprimé au train de tiges et à l’outil par un moteur
situé sur la machine de forage en tête de puits. Les tiges sont creuses et permettent
l’injection de boue au fond du forage.
Les outils utilisés en rotation sont des trépans de plusieurs types en fonction de la dureté
des terrains rencontrés (outils à lames, outils à pastilles, molettes ou tricône, outils
diamantés ou à carbures métalliques).
5
Au-dessus du trépan, on peut placer une ou plusieurs masses-tiges très lourdes qui
accentuent la pression verticale sur l’outil et favorisent la pénétration et la rectitude du
trou.
En résumé, l’ensemble du train de tiges ou « ligne de sonde » se compose, de haut en bas,
des éléments suivants (cf. figure 3) :
Une tête d’injection.
Une tige carrée.
des tiges courantes, (1)
6
FIGURE 4 : principe du forage rotary
—Avantages du forage rotary :
• la profondeur atteinte peut être considérable (plusieurs milliers de mètres
en recherche pétrolière). De plus on peut atteindre 300 ou 400 mètres de
profondeur sans tuber si les terrains s’y prêtent ;
• la vitesse d’avancement en terrains tendres est importante et peut atteindre
100 m à 150 m par jour ;
• ce système permet un bon contrôle des paramètres de forage (poids de
l’outil, vitesse de rotation, qualité de la boue, débit d’injection de la boue)
en fonction des terrains à traverser ;
• le forage au rotary entraîne une consolidation des parois en terrains
meubles par dépôt d’un cake.
— Inconvénients :
• nécessité d’un fluide de forage, donc d’un approvisionnement du chantier
en eau ;
• colmatage possible des formations aquifères par la boue à la bentonite (ce
qui impose de ne pas l’employer dans le forage d’eau) ;
• nécessité de bien suivre la formation, puis l’évacuation du cake ;
• mélange des cuttings ;
risques d’éboulement en cas d’arrêt de la foration sans nettoyage du trou.(1)
7
I-2 Les fluides de forage
Les fluides de forage ont un rôle capital dans l’exécution d’un ouvrage et il convient d’y
apporter une attention particulière. Nous ne donnons ici que quelques indications de base
suffisantes pour le suivi de forage « simple » à faible profondeur. Pour le contrôle d’ouvrages
profonds dans des formations géologiques complexes. Le choix et le contrôle des fluides de
forage sont des éléments fondamentaux dont dépendent la réussite ou l’échec de l’ouvrage. En
effet, les caractéristiques de la boue évoluent dans le temps et en fonction des éléments
rapportés par les terrains traversés, ces modifications peuvent apporter de graves avaries :
coincement du train de tige, perte totale dans le forage, cake trop épais colmatant l’aquifère,
etc.
I-2-1 Le fonctionnement du fluide :
8
d’éventuelles venues d’eau (artésianisme). En utilisant la barytine ou l’eau, il est possible
d’alourdir ou d’alléger une boue de forage (cf. figures5-).(2)
9
Une viscosité appropriée permet d’avoir un outil bien dégagé ainsi qu’une bonne
remontée et un dépôt rapide des débris de forage. De plus, elle permet de réduire les
pertes de charge dans le train de sonde.
On peut mesurer la viscosité d’une boue avec le viscomètre Marsh (sur le
chantier) ou le viscomètre Stormer (en laboratoire).(2)
I-2-3-4 pH
Il est évident que la présence de sable dans la boue est néfaste à cause de son
caractère abrasif (problèmes d’usure des tubes, flexibles, pompes etc.). Il augmente
également la densité de la boue et risque, en cas de dépôts importants sur le fond, de
bloquer la garniture. On estime généralement que la teneur maximale admissible de
sable dans une boue est de 5 %. On peut la mesurer grâce à un élutriomètre.
10
I-2-3-6 Thixotropie
I-3-1 Bentonite
11
I-5 Tubages
12
Figure 9 : tube en PVC
I-6 Crépines
La crépine constitue l’élément principal de l’équipement d’un ouvrage d’exploitation d’eau.
Placées à la suite du tubage plein, face à une partie ou à la totalité de la formation aquifère,
les crépines doivent :
Il existe plusieurs types de crépines industrielles en acier (préfabriquées, sans modification sur
le chantier) :
— crépine à trous ronds, utilisée en terrains durs, mais de faible densité de perforation ou
de vide (≈ 10 %) ;
— crépine à trous oblongs, avec des fentes rectangulaires verticales, de largeur au moins
égale à l’épaisseur de la tôle, longueur standard 3 cm, mais de faible densité de perforation (≈
10 à 20 %) ;
13
— crépine à nervures repoussées, type très fréquemment utilisé, réalisé à plat puis roulé et
soudé, de bonne résistance mécanique du fait du faible enlèvement de métal, de pourcentage de
vide variant de 3 à 27 % selon les dimensions des ouvertures pratiquées ;
• le coefficient d’ouverture le plus élevé par rapport aux autres crépines (1)
Pour retenir un sable homogène très fin, on peut utiliser une double crépine
constituée de deux crépines emboîtées l’une dans l’autre. Ce procédé est cependant
déconseillé car il diminue fortement le débit d’exhaure de l’ouvrage. Dans la mesure
où l’on connait l’existence de ce sable fin avant de forer on peut réaliser un forage
en gros diamètre. De la sorte on peut augmenter la taille du massif filtrant de manière à
diminuer le champ de vitesse dans le cylindre extérieur (périmètre du massif) et donc
diminuer l’appel du sable vers les crépines. Ce double crépinage a fait ses preuves en
Afrique de l’Ouest et a permis de sauver un grand nombre de forages souffrant
d’ensablement.(1)
I-6-2 Positionnement des crépines
Les crépines devront être placées face aux plus fortes venues d’eau et, d’une
façon générale, sur toute la hauteur de l’aquifère. Leur positionnement se fera donc
en fonction de la coupe géologique établie à partir de l’observation des cuttings, de
14
la vitesse d’avancement et des changements dans la qualité de la boue. Il existe
toujours un décalage entre les cuttings observés et la profondeur de l’outil ; ce
décalage croît avec la vitesse d’avancement et la profondeur ; il dépend également
du débit de la pompe à boue.
15
Figure 10 : Choix des fentes des crépines dans une formation hétérogène.
16
I-7 Cimentation
Cette méthode consiste à remplir, par un mélange à base de ciment, tout ou partie de
la hauteur de l’espace annulaire entre un tubage et les parois du trou. La
cimentation est utilisée notamment dans les cas suivants :
— pour colmater une cavité ou des grosses fissures qui engendrent de fortes pertes
de boue lors de la foration,
— pour rendre étanche l’espace annulaire et empêcher la pollution par les eaux
de surface, des nappes souterraines mises en exploitation,
— pour fixer les colonnes de tubage au terrain et les protéger ainsi contre les attaques
corrosives de certaines eaux.
La figure 3-10 indique comment déterminer le volume d’eau et le poids de ciment
à utiliser pour obtenir une densité donnée et le volume de coulis correspondant.
Notons qu’il existe sur le marché bon nombre de ciments à prise rapide qui peuvent
être utilisés de manière à limiter l’immobilisation de l’atelier de forage.
Le choix de la qualité du ciment et l’adjonction d’additifs éventuels doivent être
décidés en fonction :
— de la nature du terrain et des eaux rencontrées,
— de la température du terrain (pour les forages très profonds),
— de la vitesse de prise du lait de ciment,
— du volume de ciment à mettre en œuvre,
— de la résistance du lait de ciment aux contaminants éventuellement présents
dans le forage,
— de la résistance finale du ciment à l’écrasement après prise à 7 et 28 jours.(1)
17
I-8 Développement
Comme nous l’avons vu, le développement d’un forage consiste, entre autres, à
améliorer la perméabilité de la formation aquifère située autour de la crépine et à
stabiliser cette formation. Il faut savoir que la mise en production immédiate d’un
ouvrage sans développement aurait des conséquences fâcheuses :
— elle ne permettrait pas d’obtenir le débit optimal pouvant être fourni par
l’aquifère ;
— elle entraînerait très certainement d’importantes venues de sable (risques de
dommages à la crépine et à la pompe, de colmatage, de tassement du massif de
gravier).
Le développement est donc destiné à parfaire le nettoyage du trou, de la crépine et
du massif de gravier et à améliorer les caractéristiques hydrodynamiques de
l’aquifère autour de la crépine, dans le but d’augmenter le débit exploitable et de
produire une eau propre. La perméabilité du terrain près de la crépine est ainsi
améliorée, notamment par élimination dans cette zone du maximum d’éléments fins
et par restructuration et stabilisation du massif de gravier.
Les méthodes de développement s’appliquent essentiellement à des formations
peu ou pas consolidées, également à des roches de type schistes ou granites anciens,
mais très rarement à des calcaires fissurés ou karstiques.(1)
18
I-9 Essaie de pompage :
L’objectif de cette essai consiste à déterminer les différents caractéristiques hydrodynamique
de la nappe aquifère : T, K, S.
Le réglage optimal d’exploitation d’un forage pour éviter la surexploitation de la nappe, a
travers : la détermination du débit spécifique, débit critique.[3][6]
I-11-1 Transmissivité :
La Transmissivité T est le produit de la perméabilité k par l'épaisseur H de la couche aquifère :
T = k.H.[3] [6]
19
Conclusion
La réalisation d’un captage d’eau souterraine est une entreprise délicate qui met
en œuvre une suite d’opérations exigeant la maîtrise de nombreuses techniques
spécialisées dont dépendent son succès, sa productivité et sa durée de vie. Toute
défaillance se traduit immanquablement par des difficultés d’exploitation.
Il n’est pas rare malheureusement de s’apercevoir, généralement trop tard, que le
fluide de forage n’est pas parfaitement adapté aux conditions physico-chimiques ou
hydrogéologiques des terrains (cake difficile à éliminer ou problèmes d’éboulement
de forage), que la qualité de l’eau d’exhaure n’est pas excellente (équipement
inadéquat, massif filtrant et développement insuffisant ou inadapté) ou enfin que le
débit n’est pas celui que l’on avait espéré (mauvaise identification de ou des aquifères,
mode de captage inadéquat, colmatage ou obstruction des venues d’eau, etc.).
Par conséquent, la réussite d’une telle entreprise est intimement liée au choix
judicieux des différentes méthodes qui ont été abordées dans ce chapitre. Dans ce
cadre, comme nous le verrons par la suite, le rôle de l’ingénieur chargé du contrôle
etdu suivi des travaux est primordial. Il doit, en association avec l’entreprise :
— définir les modalités de la foration (diamètre et type de foration),
— choisir le fluide de foration adéquat et l’adapter au fur et à mesure de son
évolution au contact des terrains rencontrés,
— résoudre les problèmes spécifiques à l’équipement, à la mise en place du massif
filtrant et à la cimentation,
— déterminer le type de développement idéal en fonction des caractéristiques
hydrogéologiques, et en définir le principe et la durée.
20
CHAPITRE II
21
Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons présenter la zone d’étude ; nous commencerons par présenter son
cadre, celui de la plaine de la Mitidja. Ensuite nous présenterons caractéristique
géomorphologique, climatologique, géologique et hydrogéologique.
La plaine de la Mitidja est répartie entre la wilaya tes d’Alger, de Blida, de Tipaza et de
Boumerdès.[7]
II-1 -1-1. Le Sahel :
Au sud du Sahel, La plaine de la Mitidja s'étend sur une grande superficie, orientée WSW-ENE.
Elle est limitée par l'Atlas Blidéen au Sud. Son altitude moyenne varie de 50 à 100 m. La pente
au niveau de la plaine tend vers zéro ce qui favorise l'infiltration des eaux, là où les conditions
géologiques le permettent.[7]
22
II-1-2. Géomorphologie du bassin versant de la Mitidja :
La géomorphologie de la Mitidja est variée, on observe les zones basses et plates de la plaine et les
reliefs escarpés de l’Atlas, avec une pente douce modelée par des écoulements à lits encaissés. La zone
d’étude est à vocation agricole avec une diversité bien distinguée, on y trouve des vignes, des agrumes,
les cultures annuelles et saisonnières. Concernant le réseau hydrographique il est surtout caractérisé
par des oueds qui prennent naissance dans l’Atlas, avec un sens général d’écoulement (Sud -Nord).[9]
Le bassin versant de la région étudiée est située dans la partie nord de l'Algérie. C'est le bassin versant
de l'oued el Harrach qui appartient au grand bassin versant côtier et couvre une superficie de 1250
km?, se partage en trois parties appartenant l'une à l'Atlas Blidéen (600 Km) l'autre à la plaine de la
Mitidja (550 km2) et la troisième au versant du sahel (100 Km2).[7]
II-1-3-2.Relief :
Le bassin versant s'étend très au Sud et il est divisé topographiquement en trois régions
distinctes : En amont, le bassin versant est composé principalement par un massif montagneux,
dans sa par Nord-Ouest, il est constitué par les pentes des collines du Sahel, et du pied de l'Atlas
tellien jusqu'à mer par la plaine de la Mitidja.
23
Les points les plus hauts du bassin versant sont :
Ket Tachina situe à une altitude de 1478 m et Chéron situe à une altitude de 1526 m localisée
au Sud-Ouest du bassin versant.[7]
II-1-4. Hydro-climatologie :
24
Pour l’étude des paramètres hydro- climatologiques de la plaine de la Mitidja, on se base
sur les enregistrements des différents postes d’observation qui composent le réseau hydro-
climatologique de cette plaine (voir carte ci-dessous). [8][6]
II-1-4-1.Précipitations :
25
sept oct. nov. déc janv fév. mars avril mai juin juil aout annue
. . . lle
Amibe 26 58 111 117 110 103 82 75 53 12 1 5 752
Regalia 27 49 119 100 97 85 65 53 49 6 1 6 656
Dar El 25 51 105 94 79 67 57 46 39 28 1 10 602
Beida
140
120
100
80
60
40
20
0
sep oct nov dec jan fev mars avril mai juin juil aout
II-1-4-2.Température :
Ce paramètre est un facteur très important dans l'évaluation du déficit d'écoulement, qui entre
dans l'estimation du bilan hydrologique. Dans le cas de ce paramètre, les seules données
obtenues dans le cadre de mon mémoire sont celles relevées au niveau de la station de Dar El-
Beida. Les températures ont été enregistrées entre 2000 et 2018.[8]
26
sept oct nov déc. janv fév mars avril mai juin juil. aout
. . . .
T°C Min 18 15 10 7 6 6 8 10 13 16 20 20
T°C Max 30 27 21 18 17 17 20 22 25 29 32 33
T°C 24 21 16 13 11 12 14 16 19 23 26 27
Moya
La température moyenne annuelle pour cette période est de 18.3°C avec une
température moyenne la plus basse enregistrée au mois de janvier est de 11.3°C, la
température moyenne la plus élevée est de 26.5°C enregistrée en aout. La synthèse
climatique réalisée à partir du diagramme ombrothermique, nous montrons que la
période sèche se situe entre juin et septembre. Le reste de l’année est une période
plus ou moins humide.[8]
27
Figure 20 : Diagramme ombrothermique interannuel 2000/2018.[8][22]
La structure de la plaine de la Mitidja est celle d’un synclinal remblayé par des
alluvions. Les dépôts du Miocène, du Pliocène et du Quaternaire ont réagi comme une
couverture flexible durant l’affaissement du bassin entre les unités ascendantes de
l’Atlas et du Sahel.[18]
28
Le remplissage de la plaine de la Mitidja depuis le Miocène se caractérise par une grande
hétérogénéité verticale et latérale des dépots sédimentaire sous l’action conjuguée de
facteurs tectonique (jeu des failles et phénomène de subsidence) et climatique
Le bassin de la Mitidja s’est défini en tant qu’unité structurale à la fin du Miocène après
que ce soient produit les principaux mouvements de la période de l’orogenèse alpine.
Les phénomènes d’affaissement et de sédimentation se poursuivent pendant le
Pléistocène en modifiant la forme et la distribution des dépôts.
Ces mouvements structuraux ainsi que d’importantes variations du niveau de la mer
expliquent la succession des formations stratigraphiques rencontrées au droit de la plaine
: au Miocène, l’affaissement du bassin s’accompagne de l’apparition de roches
volcaniques en périphérie, notamment sur la bordure sud. Le Pliocène correspond à une
longue période de sédimentation avec une alternance de phases de dépôts et de phases
d’érosion en relation avec les fluctuations du niveau de la mer. Il se caractérise
notamment par :
-Dépôt de couches épaisses de marnes bleues au Plaisancien (en mer profonde). Il
constitue le substratum;
-Dépôt de marnes sableuses et de calcaires gréseux à l’Astien (en mer peu profonde) ;
-Dépôt de marnes et cailloutis au Villefranchien ;
-Dépôt de sédiments argilo. gréseux, glauconieux et coquillers au Calabrien .[18]
II-2-1-1.Le Quaternaire :
29
La formation de Mazagran représente les Alluvions récentes de la Mitidja. Les
dépôts sont limoneux et argilo-limoneux et contiennent quelque fois des graviers, à
une épaisseur d’environ 10m. [13]
Formation de la Mitidja(LeTyrrhénien) :
La formation de la Mitidja est composée principalement d’alluvions grossières
(graviers, galets, limons et argiles. La puissance des alluvions varie entre 100 et 200
m au centre et devenant de plus en plus faible en allant vers les bordures et la baie
d’Alger. [13]
II-2-1-2. Le Tertiaire :
Astien :
Il est constitué d’une grande variété de lithologies associées à une sédimentation
marine mois profonde. Les plus couramment rencontrées sont les sables, les
calcaires sableux, les grés calcaires molassiques et les argiles sableuses jaunes .On
remarque toutefois la prédominance des faciès sableux avec des grés calcaires bien
cimentés.
Plais ancien :
Le Plaisancien représente le substratum immédiat de l’aquifère. Il est composé de marnes
grises et bleues, d’origine marine et très fossilifère. L’épaisseur très variable, est en
moyenne de 200m. Le toit du Plaisancien varie selon les secteurs considérés de la région
en raison de la disparition de certaines formations au bénéfice d’autres ensembles
lithologiques sous-jacents. De ce fait, la base des marnes plaisanciers est située à une
cote de 100 m à Regalia, à 200m à Rouïba. Cette base s’enfonce à l’Ouest en raison
de la présence des dépôts argileux d’El Harrach qui viennent s’intercaler entre la
formation de l’Astien et celle de la Mitidja. La cote du toit de Plaisancien augmente
en s’éloignant vers l’Ouest, ou elle est de l’ordre de -500m entre Baraki et El
Harrach et atteint un maximum de -543m à Oued El Alleu.[10]
Le Miocène :
Il est représenté par des affleurements très localisés de marnes (Miocène supérieur),
degrés, de poudingue et de sables argileux (Miocène inferieur) aux environs de
Meftah, près de KhemisElKhechna, au Sud-Ouest de Bougera et au Nord à Bordj El
Bahri.[10]
L’Oligocène :
Composé de schistes rouges, de poudingues, sables, argiles, et nummulites
(Glangeaud, 1932), l’Oligocène est largement réparti dans l’Atlas bien au sud de
Meftah et Thémis El Kenan.
Le Secondaire :
Le Crétacé supérieur :
Le Crétacé moyen :
Le Crétacé moyen est constitué par des calcaires marneux à passées régulières de
calcaires compacts du Cénomanien.[10]
Le Crétacé Inferieur :
Le Crétacé inferieur est constitué par de calcaires et des marnes argileuses.
Le Primaire :
Les roches sédimentaires :
31
Elles sont composées de grés micacés rouges, de poudingues galets de quartz blanc
dans une matrice argileuses parfois marneuses. L’affleurement est très réduit est
localisé dans l’atlas au Sud de Meftah et Thémis El Kenan. [10]
Mètre
L'histoire géologique de la Mitidja remonte à l'Eocène, tandis que son individualisation en unités
structurales s'esquisse dès la fin de l’Astien, voir (Figure N°22)
32
s'accentuer.
L’Eocène :
Jusqu’à la fin de l'Oligocène, les formations d'écailles et plis complexes. La phase pélagonienne de la
fin du Lutétien à la régression marine pour sa part provoque le soulèvement de l'atlas qui connaît des
lors une évolution continentale.[18]
Le cycle Miocène :
Au Burdigalien la mer occupe toute la Mitidja. A cette époque ; les processus de sédimentation et de
plissement s'accentuent, et le bassin commence à s'effondrer. Cette phase de plissement se poursuit
au Cartésien, par des déformations cassantes affectant les zones de flexures.
Le Pliocène :
Le cycle débute par une transgression marine traduisant une sédimentation marneuse et se termine
par une régression avec émersion.
La Plaisancien correspond à une période de calme avec une sédimentation en mer profonde. A cette
époque, la mer s'avance vers le Sud sans atteindre le pied de l'Atlas qui est en surrection continue.
[18]
Cette transgression traduit une sédimentation marneuse discordante sur la formation du paléocène.
L'épisode marin s'achève par une phase de sédimentation détritique (grès calcaire sable
glauconieux), de faible profondeur qui manille k début de l'Astien.[18]
A la fin de l'Astien, un plissement surélève l'Atlas Blidéen. Le synclinal Mitadiné s'enfonce tout en
provoquant l'apparition du bombement anticlinal du sahel.
L'Atlas est soumis à une érosion dont les produits viennent de déposer dans le bassin subsidient.
33
II-2-2.Contexte hydrogéologique :
II-2-2-1.L’aquifère de l’Astien:
Cet aquifère est constitué par des grès appelés grès Astien et qui reposent sur les marnes
bleues du Plaisancien. Ils affleurent largement dans le Sahel notamment sur les collines
comprises entre Brouta, Barkhane, El Biart en passant par Birman reis. Les grès plongent
ensuite vers le sud- est sous les alluvions du Quaternaire.
L’aquifère Astien est très peu sollicité, sauf dans les zones où les alluvions du Quaternaire
sont absentes, ou représentées uniquement par d’importantes couches argileuses.[15]
La profondeur des forages captant l’Astien est comprise en 200 et 300 m, et les débits sont
peu importants (entre 15 l/s à 20 l/s en moyenne).
Son épaisseur moyenne est de l’ordre de 100 m, mais à l’est notamment vers Regalia et
Fergana, il n’est que de 40 mètres. D’ailleurs, dans ces régions la nappe alluviale est
inexistante et l’Astien qui a tendance à se redresser constitue la seule nappe en
exploitation.[15]
La nappe de l’Astien se loge dans des formations de grés fins consolidés, elle est
généralement captive mais non artésienne. Elle devient libre au niveau de zones
d’affleurement situées dans le Sahel.
Au cours des dernières décennies très peu de forages ont été réalisés dans la partie où la
nappe Est captive (forage profond). [15]
35
II-2-2-1-1. L'alimentation de l'aquifère :
L’alimentation de Cette dernière se fait principalement par l'infiltration des pluies dans la
région du Sahel et les contreforts des montagnes de l'Atlas, d'où elles émergent. Il s'alimente
également à partir d'aquifères alluviaux par drainage grâce à la formation d'EL HARRACH
(présence de chemins de sable et de gravier). [19]
II-2-2-1-2. Caractéristiques hydrodynamiques de l’aquifère :
L'aquifère est sous charge sous les argiles jaunes semi-perméables de’ El Harrach, sauf pour
la partie Est où il est en contact direct avec l’aquifère de la Mitidja.
Les propriétés hydrodynamiques de l'astien ne sont pas mal connues ; Cela est dû au manque
de données.
Selon les études précédentes, les estimations de la transmissivité variaient de
1*10-3 à 2.2*10-3 m/s. [19]
II-2-2-2-1.Alimentation de l'aquifère :
L'aquifère alluvial est alimenté essentiellement par :
L'infiltration des précipitations.
L'infiltration à travers des cours d’eau.
Les écoulements souterrains de l'Astien vers la nappe alluviale à travers la formation
d'EL HARRACH le long du sahel.[19]
36
II-2-2-2-2. Les exutoires de l'aquifère :
Ces derniers sont plus importants comparativement à l'aquifère astien ils sont assurés par :
Le drainage des oueds dans leur cours aval.
Les fuites souterraines vers la mer (partie Est de la plaine).
La quasi - totalité des prélèvements en eau souterraine provient de l'aquifère de la Mitidja
ou plus de 4000 puits et forages assurent l'alimentation en eau potable, industrielle et
l'irrigation de toute la région. [19]
II-2-2-3. Piézométrie :
37
Conclusion :
Caractéristique géomorphologique ;
Climatologique ;
Le contexte Géologique :
_ Le Quaternaire.
_ Le Tertiaire.
Le contexte Hydrogéologique :
_ L'aquifère de l'Astien.
38
Chapitre III
39
Introduction :
Vu la situation pluviométrique des dernier années (pluie faible et irrégulier) el le stress hydrique
que vie l’ensemble du pays, il a été décidé de lancer un programme de soutien pour l’AEP
d’Alger en prospectant la nappe profonde de la Mitidja (nappe de l’ Astien).
La réalisions du forage F1 de la station d’El-Harrach entre dans ce cadre nous décrirons dans
les paragraphes suivant, toute les opérations de forage F1 (prise d’eau d’ELHARRACH)que
nous avons suivi sur le terrain.
III. 1. la localisation :
Notre forage se trouve dans la commune d’El-Harrach (l’est de la Mitidja) dans une longitude
de 3°6’46.6’’E et de latitude de 36°42’26.7’’N ; leur altitude est de 35m au-dessus du niveau
de la mer.
40
III .2.1 Logistique du chantier :
III. 2.1.1 Les moyens humains :
Les différents intervenants sur le chantier sont : Chef de chantier, Chef de poste, Sondeur,
Accrocheur, Ouvrier de plancher, Mécanicien, Chauffeur, Cuisinier Les moyens matériels :
41
Figure 26 : la foreuse
La foreuse est une machine mobile sur véhicule motorisé utilisée pour des forages leur rôle
est de faire un trou dans le sol pour récupérer l'eau potable de la nappe phréatique ; elle a une
perceuse, et un outil qui sert à percer.
Le rôle de la pompe à boue est de circule la boue dans le puits.et l’empêcher de s'installer
pendant le forage, un autre rôle important est de déblayer le puits.
42
Figure 28 : les tiges et masses tiges
43
En cours de forage, la table de rotation transmet le mouvement de rotation à la garniture de
forage, par l'intermédiaire de fourrures et de la tige d'entraînement et en cours de manœuvre,
supporte le poids de la garniture de forage.
V = 6 m3
- Le premier bassin : bassin de décantation est prévu pour recevoir la boue évacué par la
machine lors de la foration pour permettre la décantation de la boue Son volume est de 6m3.
- Le second bassin : est un bassin de pompage est prévu pour recevoir la boue décantée pour
être pomper dans la machine (injectée dans le train de tige). Son volume est de 6 m3.
44
Figure 32 : préparation de la boue (bentonite)
Figure 33 : la boue
45
III .4. les opérations de forage :
III .4.1 FORAGE DE RECONNAISSANCE :
Opération 1 : Mise en place d’un tube guide :
Le début de la réalisation du forage commencera par le creusement en diamètre 26‘’ pour une
profondeur de 10 m et on installe un tube guide de 24 ‘’ en TNRS avec cimentation parois /tube
guide, une hauteur de 0.80m au-dessus du niveau naturel du terrain.
Le forage est exécuté après 24 heures de cimentation, avec des aguets accélérateurs de prise.
Durant cette opération de reconnaissance des échantillons de sol (cutings) ont été prélevés tous
les 1 m.
46
Figure 35 : examen des cutinges
La lithologie :
L’examen de ces cuttings ont permis d’établir la nature lithologique du sous-sol de forage
(figure 37)
47
Figure 37 : la lithologie du sol (avec logiciel gesffor)
48
Résultat de l’analyse granulométrique :
80,00 80,00
50,00 50,00
31,50 31,50
20,00 100,00 20,00 100,00
10,00 94,44 10,00 97,52
5,00 48,15 5,00 80,75
2,00 22,22 2,00 67,70
1,00 15,74 1,00 62,11
0,40 12,04 0,40 58,39
0,20 9,26 0,20 51,24
0,10 7,41 0,10 33,85
0,08 6,79 0,08 31,99
100 100
90 90
80 80
70 70
60 60
Tamisats (%)
Tamisats (%)
50 50
40 40
30 30
20 20
10 10
0 0
Tamis(mm) Tamis(mm)
Remarque :…………...………………………………………………………………..………………………..................................................................................................................................................
Remarque :…………...………………………………………………………………..………………………..................................................................................................................................................
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………...……
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………………
80,00 80,00
50,00 50,00
31,50 100,00 31,50
20,00 96,65 20,00
10,00 95,18 10,00 100,00
5,00 92,66 5,00 94,44
2,00 87,21 2,00 84,44
1,00 83,44 1,00 78,33
0,40 80,29 0,40 73,89
0,20 74,63 0,20 67,22
0,10 54,72 0,10 41,67
0,08 52,62 0,08 38,33
100 100
90 90
80 80
70 70
60 60
Tamisats (%)
Tamisats (%)
50 50
40 40
30 30
20 20
10 10
0 0
Tamis(mm) Tamis(mm)
Remarque :…………...………………………………………………………………..………………………..................................................................................................................................................
Remarque :…………...………………………………………………………………..………………………..................................................................................................................................................
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………...……
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………………………………………..……………………………………………………
49
Figure 39 : matériel de diagraphie.
51
Le résultat de la diagraphie :
52
Figure 40 : l’enregistrement diagraphique
53
L’interprétation de l’enregistrement diagraphique (figure 40) montre les niveaux résistant
aquifères suivant :
Du 60 m à 90 m 186 m à 192
144 m à 150 m
162 m à 180 m
Opération 4 : Elargissage :
Après l’opération d’établissement de programme d’équipement on procède à l’opération
d’élargissage avec les diamètres suivants (figure 41) :
54
180 à 186 Plein 16’’
186 à 192 Crépine 16’’
192 à 204 Plein 16’’
205 à 211 Plein 8’’5/8
211 à 217 Crépine 8’’5/8
217 à 223 Plein 8’’5/8
223 à 241 Crépine 8’’5/8
241 à 250 Décantation 8’’5/8
55
Figure 42 : coupe lithologique et le plan de tubage (logiciel gesfor)
56
Figure 43: descente de tubage
57
Opération 7 : Développement du forage au compresseur :
Dans le cas de notre forage, nous avons utilisées la méthode de développement pneumatique à
l’air lift. Cette méthode est la plus efficace si elle est bien adoptée et bien conduite. Elle
présente l’avantage de n’entrainer aucune détérioration du matériel employé. Elle permet de
combiner l’action de flux et de reflux provoquée par de grands volumes d’air introduit dans
l’ouvrage avec celle de mise en production par air lift.
Le développement de forage a été réalisé pendant une durée de 150 h, au moyen d'un
compresseur d'air de 25 bars et exécuté suivant les trois phases de sorte à nettoyer les
positions des quatre niveaux crépines principaux:
1 er palier :
58
IL15.2 Développement chimique
le traitement des forages par les techniques chimiques est basé sur l'injection des produits
chimiques qui aident au nettoyage et ce à l'aide d'une pompe d'injection cette étape suit le
développement mécanique.
Traitement à l'héxamétaphosphates
C'est un poly-phosphate qui sert à défloculer les argiles (casser la boue). Ce produit ne
déflocule hien qu'en milieu basique PH=9 et pour un milieu acide PH =< 5 provoque une
floculation des wgiles, L'héxamétaphosphates est neutre, il ne provoque pas de danger sur la
santé au contraire il Gaut le protéger contre l'humidité pour garder ses qualité
Méthode de traitement
Etape 1: Dans un récipient on met pour chaque 25 Kg de héxamétaphosphate 1501d'eau a
raison d'une concentration de 4% par m3, après on l'injecte dans un tube face à la zone à
traiter.
Etape 2: faire un pompage à l'aire lift
Etape 3: On laisse l'hexamétaphosphate au contact pour une durée de 24 heures avec une mise
en mouvement toute les 3 à 4h en circuit fermé à faible débit au moyen d'une pompe ou air
lift. On fait le développement jusqu'à ce que l'eau extraite soit claire.
59
Figure 46 : développement a l’air lift
Opération 8 : Cimentation :
L’exécution de la cimentation de l’espace annulaire situé entre 0 et 40 m de profondeur après
la stabilisation du massif filtrant, afin d’empêcher l’entrée directe des eaux de surface ou de
nappes perchées au forage.
La préparation de mélange de cimentation se fera dans la proportion suivante : 40 kg de ciment
/ 1 kg de bentonite / 60 litres d’eau. La cimentation se fera de façon progressive tout en limitant
les risques d’écrasement des tubages.
3 éme palier augmente également le débit à 138 m3/h en 1 heure également (12h à 13h) et
s'arrête en 1h (13h à 14h).
Le rabattement s = le niveau dynamique - le niveau statique
Le niveau statique = 0 m, donc : le rabattement = le niveau dynamique
60
Remarque : On arrêt le pompage chaque une heure pour que la terre se repose.
Le rabattement s (m) = f(t) , Q (m3/h)=f(t)
On remarque qu’au fil du temps qu’on augmente le débit, le rabattement va descendre.
0.35
0.3
rabattement specifique
0.25
y = -0.0007x + 0.3596
0.2
R² = 0.7852
0.15
0.1
0.05
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160
debit
62
Essais de pompage long duré :
64
1000 10000 log t 100000
35.5
36
36.5
s (m)
37
37.5
38
38.5
y = 0.4988ln(x) + 32.28
R² = 0.9781
Avec : Q : le débit
T : la Transmissivité
t : temps
s : Coefficient d’emmagasinement
La Transmissivité T :
0.183 𝑄
T=
𝑠2 −𝑠1
0.183∗0.03
T=
37.9−36.25
T = 0.003327 m2/s
65
Conclusion générale :
Notre travail s'appuie sur plusieurs études liées aux ressources en eau, dont l'étude sur le site de
Mitidja, qui est considéré comme un emplacement stratégique en raison de ses avantages
naturels que nous devons préserver, et parmi ces avantages se trouve sa richesse en eau, les
projets réalise pour exploiter ce dernier est le forage qui a plusieurs techniques.
Avant de creuser, il faut bien étudier le site et que la zone soit exempte d'habitants et d'usines
avec des dimensions spécifiques pour éviter les eaux polluées, et au début du creusement, les
différentes étapes doivent être prises en compte de manière systématique et parfait, notre site
d’étude se trouve justement comporté a ce problème (relation oued-nappe) qui a été résolue
dans cette étude
L’ensemble des opérations de réalisation du forage F1 que nous avons suivie ont été exécuteés
dans les termes à savoir :
68
Bibliographie :
A. Salimani , 2003 : ‘’Forage pour non foreurs’’, division forage, département
formation Sonatrach.
[6] Essai de pompage : (Norme française homologuée par décision du Directeur Général
D’AFNOR le 5 mars 2000 pour prendre effetle 5 avril 2000).
[7] : tahir.k et flita.s, 2018 : (mémoire suivi de la réalisation de forage d’eaux potable pour la
ville de l’araba et interprétation des essais de pompage).
[10]: MOHAMED. A, Bachir K, 2016 : Le suivi hydrogéologique des travaux de forages d’eau
pour l’alimentation en eau potable de la nouvelle ville de Blida (dans la plaine de la Mitidja,
Bounine), mémoire mastère Université des sciences et de technologie houari Boumediene
(UNSH°).
69
[13] : ZINET.H, BECHERAIR. N, 2019 :étude de l’intrusion marine par les profils de conductivité
(cas de la baie d’Alger).
[14] : CHERIET A, CHERANI N, 2018 :La recharge artificielle de l’aquifère alluvial dans la région
de tablaient (MITIDJA Orientale). Mémoire de master, Université des sciences et de la
technologie Houari Boumediene (U.S.T.H.B).
[19] : (Ait OUALI AEK, 2007).in mémoire, cheikh.M, 2010,Etude de transfert des
fertilisants agricole (nitrates) à travers la zone non saturée dans la zone de sahel.
70
71