t05 Eutf Sah TD 02
t05 Eutf Sah TD 02
t05 Eutf Sah TD 02
for stability and addressing root causes of irregular migration and displaced persons in
Africa’, et ses règles internes
Document d’action de fonds fiduciaire de l’UE à utiliser pour les décisions du comité de
gestion
1. IDENTIFICATION
Pays Tchad
2. JUSTIFICATION ET CONTEXTE
Le Tchad ne dispose actuellement que de deux couloirs principaux pour les échanges
économiques qui représentent des piliers stratégiques pour la stabilité macroéconomique du
pays et de l’entière région. En intervenant principalement dans ces couloirs vitaux pour le
développement socio-économique du pays, le but ultime du Projet de Renforcement de la
Résilience et de la Cohabitation Pacifique au Tchad (PRCPT) est de contribuer à l’éradication
des raisons principales de la migration illégale. La zone géographique couverte par cette
action est la suivante:
1
– Le couloir Est du pays, à la frontière avec le Soudan, couvrant les régions de Salamat et
Sila (régions prioritaires de l’intervention)
– Le couloir Ouest tout au long de la frontière avec le Cameroun couvrant les régions de
Hadjer Lamis, Chari Baguirmi, Mayo Kebbi
– OS1 Améliorer les conditions de vie des populations locales, des réfugiés et des retournés
et créer des opportunités d’emploi à travers la mise en œuvre des Plans de Développement
Locaux et Communaux
Par ailleurs, des actions ponctuelles et pilotes seront menés dans les régions Borkou, Ennedi
(Est et Ouest), Tibesti. Ce focus explorateur est proposé pour garantir une continuité avec les
activités du projet d’appui à la prévention des conflits et à la coexistence pacifique au Tchad
(ICSP/2014/353-373) qui adresse déjà la situation particulière d’enclavement, de crise (Libye
et Nigeria) et de commerce et migration illégaux du BET.
2.2. Contexte
Le Tchad est un pays enclavé et inséré dans un contexte régional particulièrement fragile qui
le voit entouré par des états en crise. Le Tchad, avec une population d’environ 11 millions,
doit gérer actuellement l’intégration d’environ 500.000 refugies et retournés à cause des crises
au Darfour, en RCA, en Lybie et au nord du Nigeria. De plus, le Tchad est engagé dans la
lutte contre les mouvements extrémistes (Mali, RCA, région du Lac Tchad) pour laquelle il
doit mobiliser des ressources additionnelles. L’augmentation de la fragilité dans le secteur de
la sécurité interne (plusieurs attaques terroristes en 2015) a rendu nécessaire une réallocation
des ressources financières de l’état.
Le Tchad est actuellement obligé de réduire son engagement financier dans la mise en œuvre
des stratégies de sa politique du développement. Les secteurs de la promotion de l’économie,
de l’appui à la création d’emploi, de l’augmentation de la résilience des communautés et de
l’amélioration des conditions de vie de la population voient aujourd’hui un engagement réduit
à cause des sollicitations multiples auxquelles l’état doit faire face.
Un couloir vers l’Est du pays, à la frontière avec le Soudan et un couloir vers l’Ouest tout au
long de la frontière avec le Cameroun. Il est donc vital de maintenir et renforcer ces deux
zones qui représentent des piliers stratégiques pour la stabilité macroéconomique du pays et
de l’entière région.
2
En plus, le couloir vers la Libye et le Nigeria constitue une zone supplémentaire et pilote, de
par son rôle fondamental dans la situation d’enclavement et de commerce et migration
illégaux qui affectent négativement le pays. Ce focus explorateur est proposé pour garantir
une continuité avec les activités du projet d’appui à la prévention des conflits et à la
coexistence pacifique au Tchad (ICSP/2014/353-373).
La vulnérabilité augmente surtout dans les communautés des régions rurales où habite
toujours environ 80% de la population tchadienne. Les régions rurales et les centres semi-
urbains situées sur les couloirs vers la frontière Est et Ouest du pays souffrent actuellement
des goulots d’étranglement dans les secteurs de la santé, de la sécurité alimentaire et de
l’emploi. La pression sur les ressources naturelles augmente et les conflits autour de ces
ressources ne sont pas toujours gérés de manière pacifique. Cela pourrait se traduire par une
augmentation de l’instabilité et par de violents conflits (grèves, manifestations, révoltes).
– sur le soutien à un développement local ciblé sur les régions du Tchad situées sur les
couloirs vers les frontières avec le Soudan et le Cameroun ;
Cette approche se rejoint à la stratégie régionale définie par les pays membres du G5-Sahel et
aussi aux stratégies des bailleurs de fonds internationaux, comme les Nations Unies, l’Union
Européenne1, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et le CEDEAO,
qui sont persuadé que la sécurité et la paix sont indispensables pour un développement
durable de la région.
Les axes du Plan National de Développement (PND 2013 - 2015) mettent l’accent sur la
croissance soutenue, la sécurité alimentaire, la gestion des ressources naturelles et sur
l’amélioration de la gouvernance. Par ailleurs, les objectifs du projet proposé sont en
adéquation avec ceux du Plan National des Investissements dans le Secteur Rural
(PNISR) qui portent entre outre sur l’amélioration des conditions de vie des producteurs
ruraux, la résilience, l’état nutritionnel des populations rurales et la gouvernance. En fin, le
Tchad a dernièrement adhéré aux principales initiatives internationales menées dans les
1
Dans sa stratégie pour le Sahel
3
domaines et la nutrition et de la résilience, notamment l’initiative AGIR-Sahel - Alliance
Globale pour la Résilience du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
L’emploi fait partie des nouvelles priorités du gouvernement tchadien depuis l’adoption en
avril 2014 de la Politique nationale d’emploi et de formation professionnelle (PNEFP).
Les objectifs sont l’accroissement des capacités d’accueil des centres de formation
professionnelle, la rationalisation de l’offre pour la mettre en adéquation avec le marché de
l’emploi et la professionnalisation des filières d’enseignement supérieur. En outre, le Plan
National de Développement (PND 2013 - 2015) met l’accent sur le développement du
secteur privé, la création d’emplois et la mobilisation et la valorisation du capital humain.
Parmi les objectifs visés figurent le développement d’opportunités d’emplois au profit des
jeunes et des femmes, l’amélioration de l’employabilité de la main-d’œuvre et la réforme de la
formation professionnelle et technique afin d’augmenter les compétences et la productivité de
l’économie nationale.
Dans le Plan National de Développement (PND 2013 - 2015), une des priorités est
l’amélioration de la gouvernance en particulier dans les domaines du renforcement de la
politique du dialogue social et la mise en œuvre d’une politique de décentralisation qui
renforce la cohésion sociale et le rôle des citoyens dans le processus de décision. De plus, un
accent fort est mis aussi sur l’amélioration de l’administration au niveau central, déconcentré
et décentralisé avec le but ultime d’une plus grande implication des citoyens à la gestion de la
chose publique.
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Programme de Développement Rural Décentralisé du Mayo Dallah, Lac Léré, Mont-Illi et de la Kabbia
3
Programme de Développement Rural Décentralisé dans les Départements Djourf Alahmar - Assongha – Biltine
- Ouara
4
organisations de la société civile des régions Mayo Kebbi Est, Ouest et Hadjer Lamis dans
la mise en œuvre d’actions pour le développement local et l’appui à la gouvernance locale.
Durant ces années, la GIZ n’a pas seulement acquis une compétence géographie approfondie
des régions d’intervention mais aussi une expertise spécifique dans le travail dans un contexte
fragile.
Le projet proposé viendrait appuyer les régions où les actions du 11ème FED et du
Programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-
écologique du Bassin du Lac Tchad (PRESIBALT) de la BAD ne sont pas prioritaires.
Parallèlement, la Décision ICSP 2015 porte sur un appui à la justice pénale poursuivant un
double objectif de renforcement des capacités nationales dans la réponse de la justice pénale
dans les cas de terrorisme, dans le respect de la loi et des droits de l'homme et pour s'assurer
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que les enfants impliqués avec des groupes terroristes (victimes, témoins ou criminels
présumés) soient traités conformément au droit international et soient mieux protégés.
Par ailleurs, le Programme « Prévention des catastrophes pour la sécurité alimentaire dans la
région Sila », financé par le BMZ, se concentrera plus particulièrement sur le renforcement de
la résilience, la création et réhabilitation des infrastructures de production agricole et
l’amélioration de la gouvernance locale dans la région de Sila. Les actions inscrites dans la
proposition pour le Fonds fiduciaire ainsi que celles inscrites dans le nouveau programme de
prévention des catastrophes pour la sécurité alimentaire dans la région Sila seront
complémentaires et mises en œuvre de manière synergétique.
L’UE (par l’IcSP et le 11ème FED) compte tenu des éléments de complémentarité décrits ci-
dessus
ECHO, pour son expertise (thématique, géographique et en termes de logistique) dans les
régions autour du Lac Tchad
Les agences du système des Nations Unis (OCHA, HCR, OIM, PAM, UNFPA, UNICEF)
En tant que principale plate-forme d’échange et coordination des bailleurs de fonds et des
agences techniques actifs au Tchad, le Comité des Partenaires Techniques et Financiers
(CPTF) sera l’endroit fondamental pour le soin des efforts de coordination de ces acteurs. Par
ailleurs, le CPTF constitue le lien formalisé direct avec le Gouvernement Tchadien et assure le
flux d’informations sur les politiques et stratégies nationales à tous ses membres.
4
Nom en langue originaire: Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung
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3. DESCRIPTION DÉTAILLÉE
3.1. Objectifs
Objectifs spécifiques:
– OS1 Améliorer les conditions de vie des populations locales, des réfugiés et des retournés
et créer des opportunités d’emploi à travers la mise en œuvre des Plans de Développement
Locaux et Communaux
3.2.1. – OS1 Améliorer les conditions de vie des populations locales, des
réfugiés et des retournés et créer des opportunités d’emploi à travers la
mise en œuvre des Plans de Développement Locaux et Communaux
A1.3. Création d’un réseau interrégional des acteurs locaux, départementaux et régionaux
pour l’amélioration de la communication et l’identification et mobilisation des ressources
locales et nationales pour le financement des actions des Plans de Développement Local et
Communal.
R2. Les actions prioritaires dans les Plans de Développement Local et Communal dans le
domaine de la création d’emploi et de l’intégration socio-économique des jeunes, des femmes
et des refugies/retournés sont mises en œuvre
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A2.1.Identification des actions des Plans de Développement Local et Communal à mettre en
œuvre et des partenaires de la société civile et étatique pour l’accompagnement et le suivi
A2.3. Appui aux initiatives d’emploi de haute intensité de main d’œuvre (HIMO) pour le
réaménagement et la construction d’infrastructures collectives de base (pistes, digues, postes
de santé, école/hangar de scolarité)
A2.4. Formation continue des professeurs des écoles, de maîtres communautaires, d’infirmiers
dans les communes afin d’améliorer l’accès des populations à des services sociaux de qualité.
A2.5. Formation et sensibilisation des acteurs étatiques et de la société civile pour le maintien,
l’entretien et la bonne utilisation des infrastructures crées ou réhabilitées.
A2.6. Formation continue ciblée de jeunes femmes dans les domaines de l’agriculture et de
l’élevage
A2.8. Renforcement des organisations de la société civile dirigées par des femmes ou qui les
soutiennent
A3.4. Insertion de modules d’éducation civique dans les établissements scolaires des régions
cibles
Le risque principal quant à la bonne réalisation du projet est lié à la fragilité de l’état ainsi
qu’à la situation sécuritaire dans certaines zones frontalières et centres urbains, situation qui
s’est dégradée depuis plusieurs années et qui restreint le mouvement et l’action de manière
significative dans la région d’intervention et pourrait entraver la mise en œuvre. La
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planification et la mise en œuvre du projet sont largement influencées par les risques
sécuritaires en perpétuelle et très rapide évolution et directement affectés par l'émergence des
crises et l'évolution du risque terroriste dans la sous-région (Lybie, Niger, RCA, Cameroun,
Soudan).
La dégradation de la sécurité aux frontières du Tchad ainsi que le risque terroriste au Nord
Cameroun et au Nigéria pourraient rendre impossible la réalisation de certaines activités
prévues compte tenu des risques que pourraient encourir les personnes en charge de l'action.
Malgré les efforts de lutte contre la corruption, l’efficacité de la mise en œuvre du projet
pourrait, par ailleurs, être affectée par ce phénomène structurel et persistent au pays.
Un dernier risque est constitué par les difficultés que l’Etat rencontre dans la mobilisation de
ressources financières et humaines pour la maintenance des infrastructures de base, leur
entretien et l’offre de services y afférent. Si ces aspects ne sont pas pris en compte, la
durabilité de l’action ainsi que la qualité des infrastructures et de leurs services seraient en
péril.
Les Plands de Développement Locaux (PDL) de première génération ont occulté l’aspect
genre et la gestion des ressources naturelles. Ces manquements ont été aussi constatés lors des
évaluations menées dans le cadre des activités des autres partenaires antérieures.
L’implication des femmes constitue l’une des principales priorités. Souvent, les femmes sont
exclues de la répartition des ressources et de la participation citoyenne et politique. Toutefois,
leur contribution au revenu familial est considérable et leur rôle dans l’éducation des enfants
sont déterminants. Ce constat s’applique aussi bien au milieu rural qu’à l’environnement
urbain. Les femmes jouent naturellement un rôle important en tant que multiplicatrices de par
leur présence dans les deux domaines mentionnés (au sein de la famille et à l’extérieur).
Impliquer les jeunes femmes dans les actions du projet permet de les encourager dans cette
voie et de les conforter dans ce rôle. Cela contribue à son tour à améliorer la situation
économique des familles ainsi que la cohabitation pacifique au sein des communautés. La
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promotion des jeunes femmes s’inscrit dans le contexte culturel et social actuel de la plus part
des zones d’intervention du projet.
La dernière génération des PDL (élaborés ou révisés) met un accent particulier sur la prise en
compte des thèmes transversaux, notamment la gestion des ressources naturelles et la sécurité
alimentaire qui constituent par ailleurs une problématique importante pour la zone
d’intervention du projet. La concertation dans le cadre de la planification locale permet une
sensibilisation sur la question de la gestion durable des ressources naturelles. A titre
d’exemple, les écosystèmes des Lacs Léré et Tréné ainsi que ceux du Parc Sena Oura ont été
pris en compte dans toutes les étapes de planification et intégrés dans les actions définies et
planifiés dans les plans de développement local des cantons concernés. La mise en œuvre de
ces plans garantie automatiquement l’intégration de ces thèmes transversaux.
Migration
Au niveau national :
Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI) a déjà exprimé son intérêt pour
une telle intervention dans les régions ciblées
– Les organes de l’administration déconcentrée et leurs Services Techniques (ST) ainsi que
les organes de la décentralisation (communes) déjà établis
– Un grand nombre de cantons disposant des PDL déjà validés par les structures étatiques
(ex. PADL-GRN a appuyé la rédaction d’environ 100 PDL)
– Le secteur privé
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Les groupes cibles5
7 000 personnes vulnérables et/ou sans emploi impliquées dans les AGR
14 000 personnes vulnérables et/ou sans emploi impliquées dans les travaux
R2 de réhabilitation d’intérêt collectif par le cash for work
2 000 employés des services sociaux de base (écoles, centres de santé, etc.)
bénéficiaires des séances formation continue
Pour mettre en œuvre la présente action, il n’est pas envisagé de conclure une convention de
financement avec le pays partenaire.
5
NB : Les chiffres proposées doivent s’entendre comme des estimations indicatives qui seront confirmées ou
révisées lors de la mission d’identification de l’Action de la GIZ
12
4.3. Modules et volets de la mise en œuvre
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complémentaire par des mesures de promotion de création d’emploi mais aussi par un soutien
disparate aux initiatives locales de promotion de la paix, du dialogue, etc.
Approche méthodologique
Les organisations locales partenaires prennent en charge une grande partie de la mise en
œuvre des activités, elles s’en trouvent également renforcées à cette occasion. Les acteurs
pertinents étant impliqués et assumant des responsabilités, cette approche contribue en même
temps à la pérennité des actions grâce à son incidence à plusieurs niveaux.
Sur le plan pratique, la mise en œuvre aura lieu grâce à la coopération dans le cadre de
contributions financières destinées aux organisations locales et structures étatiques
partenaires.
– Au niveau des différentes régions cibles du projet, des comités régionaux de suivi
opérationnel (réunions trimestrielles) seront mis en place, comprenant les membres des
CRA (Gouverneur, Préfet, Sous-Préfet, Délégations des ministères techniques et leurs
Services Techniques), les maires, un représentant au niveau locale de l’Association des
Autorités et Chefs Coutumiers et Traditionnels du Tchad, les représentants des CCD et de
la société civile et la GIZ sur place.
Ces listes ne sont pas exhaustives, la mission diagnostic d’identification des mesures
concrètes et de rédaction du projet définira la composition exacte de ces structures de pilotage.
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4.4. Budget indicatif
Contribution Contribution
DESCRIPTION
Fonds Fiduciaire (EUR) GIZ (EUR)
Gestion indirecte avec GIZ dont
18 000 000 A définir
(montants indicatifs):
Composante 2: Amélioration de la
situation socio-économique des
populations locales et des 12 000 000
refugies/retournés et augmentation de
la résilience des populations locales
* les fonds pour la communication et la visibilité seront inclus dans les différents éléments constitutifs
de la mesure de la performance
La Commission pourra procéder à une évaluation finale pour l'ensemble de l'action et si jugée
nécessaire, à une évaluation à mi-parcours (sur une ou plusieurs composantes de l’action). Ces
évaluations se feront par l'intermédiaire de consultants indépendants. L'évaluation à mi-
parcours sera réalisée pour résoudre les éventuels problèmes se présentant dans les
composantes évaluées.
Les rapports d’évaluation seront communiqués au pays partenaire et aux autres parties
prenantes clés. Le partenaire de mise en œuvre et la Commission analyseront les conclusions
et les recommandations des évaluations et décideront d’un commun accord, le cas échéant en
accord avec le pays partenaire, des actions de suivi à mener et de toute adaptation nécessaire
et notamment, s’il y a lieu, de la réorientation du projet.
Sans préjudice des obligations applicables aux marchés conclus pour la mise en œuvre de la
présente action, la Commission peut, sur la base d’une évaluation des risques, commander des
audits indépendants ou des missions de vérification des dépenses pour un ou plusieurs
contrats ou conventions.
Le financement des évaluations et audits commanditées par la Commission sera couvert par
une autre mesure.
La communication et la visibilité de l’UE constituent des obligations légales pour toutes les
actions extérieures financées par l’UE.
Pour la présente action, il y a lieu de prévoir des mesures de communication et de visibilité
qui seront établies, au début de la mise en œuvre, sur la base d’un plan d’action spécifique
dans ce domaine et financées sur le budget indiqué à la section 4.3 ci-dessus.
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En ce qui concerne les obligations légales en matière de communication et de visibilité, les
mesures seront mises en œuvre par la Commission, le pays partenaire, les contractants, les
bénéficiaires de subvention et/ou les entités en charge. Des obligations contractuelles adaptées
seront respectivement prévues dans la convention de financement, les marchés, les contrats de
subvention et les conventions de délégation.
Le plan de communication et de visibilité de l’action ainsi que les obligations contractuelles
adaptées seront établis sur la base du manuel de communication et de visibilité pour les
actions extérieures de l’Union européenne.
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