Case Study Madagascar FR

0 EASYPol Module 099
Analytical Tools
Module 263
ANALYTICAL TOOLS
Outil Ex-Act
pour l’Analyse Bilan Carbone
des Projets d’Investissements
Etude de cas à Madagascar sur un projet
d’irrigation et de gestion des bassins
versants
Version provisoire
Outil EX-ACT pour l’Analyse Bilan Carbone des Projets d’Investissements
Etude de cas à Madagascar d’un projet d’irrigation et de gestion des bassins versants
Logiciel Ex-Act pour l’analyse Bilan

Carbone des projets
d’investissements
Etude de cas à Madagascar d’un projet
d’Irrigation et de gestion des bassins
versants
Par
Louis Bockel, Expert FAO, Division de l'appui à l'élaboration des Politiques et

Programmes de Développement, FAO, Rome, Italie
Hermann Joseph Pfeiffer, Expert FAO, Division du Centre d’Investissement,

FAO, Rome, Italie
Marianne Tinlot, Consultant FAO, FAO, Rome, Italie
Armel Gentien, Consultant FAO-FIDA
Pour
L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE, FAO
A propos d’EASYPol EASYPol est un référentiel interactif multilingue en ligne qui propose des ressources
téléchargeables visant à renforcer les capacités en matière d'élaboration de politiques de développement alimentaire,
agricole et rural. La page d’accueil EASYPol est disponible à: www.fao.org/easypol. EASYPol a été développé et est
mis à jour par le service de service de soutien aux politiques agricoles de la FAO à Rome, Italie.
Les appellations employées dans ce document et la présentation des données qui y figurent n’impliquent aucune prise
de position de la part de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture concernant le statut
juridique des pays, des territoires, des villes, des zones ou de leurs autorités, ni concernant la délimitation de leurs
frontières ou de leurs tracés.
© FAO Mai 2010 Tous droits réservés. Les informations contenues dans ce document peuvent être reproduites ou
diffusées à des fins éducatives et non commerciales sans autorisation préalable du détenteur des droits d’auteur, à
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l’information, FAO, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie ou, par courrier électronique, à [email protected]
Analytical Tools
Remerciements
Ce module fait partie d’un ensemble de document visant à impliquer les concepteurs de
projets dans un processus d’apprentissage et d’application pratique de l’outil EX-Ante
Carbon balance Tool (EX-ACT). Cette étude de cas a été développée à partir du
programme FAO à Madagascar qui a été sélectionné pour tester l’outil.
L’analyse décrite dans ce rapport est le résultat d’un travail d’équipe de professionnels
de la FAO : Louis Bockel, Economiste, responsable de l’équipe EX-ACT, Martial
Bernoux, consultant FAO de l’IRD, concepteur principal du logiciel, Giacomo Branca,
analyste de projet et Economiste, Hermann Pfeiffer, expert en formulation de projet
pour le cas de la Tanzanie, et Marianne Tinlot, pour la réalisation de l’étude de cas.
Les auteurs remercient également la contribution de Paola Landolfi qui a révisé la
première version de ce rapport.
Sommaire
1. RÉSUMÉ........................................................................................... 4
2. INTRODUCTION .................................................................................. 4
3. DESCRIPTION DU PROJET ...................................................................... 5
3.1. Contexte .................................................................................. 5
3.2. Caractéristiques du projet........................................................... 6
4. MESURER LE POTENTIEL DE MITIGATION DU PROJET: UNE APPLICATION D’EX-ACT . 8
4.1. Réduire la déforestation ............................................................. 9
4.2. Elargir les zones forestières .......................................................10
4.3. Développer l’agroforesterie ........................................................10
4.4. Améliorer les cultures annuelles .................................................11
4.5. Améliorer les cultures de riz.......................................................12
4.6. Restaurer les prairies ................................................................14
4.7. Améliorer les terres dégradées grâce aux intrants.........................14
5. RESULTATS D’EX-ACT ........................................................................16
5.1. Changement et utilisation des terres ...........................................16
5.2. Analyse du bilan Carbone du projet.............................................17
5.3. Analyse économique et utilisation des fonds carbone générés ........18
6. ANALYSE DU SCENARIO .......................................................................20
6.1. Simuler des nouvelles options du projet: redimensionner la
composante bassin versant .............................................................20
6.2. Résultats .................................................................................21
6.3. Analyse économique et utilisation des financements carbone générés
22
7. CONCLUSION....................................................................................22
8. NOTE DU LECTEUR .............................................................................23
9. AUTRES REFERENCES.....................................................................23
Module metadata ...............................................................................24
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1. RÉSUMÉ
Ce module présente une étude de cas relative à l’évaluation du bilan carbone d’un programme
d’investissement. Il permettra aux personnes intéressées d’améliorer leurs connaissances
concernant l’estimation du potentiel de mitigation de programmes/projets agricoles et la façon
de les intégrer dans l’analyse économique des projets.
Cette étude fait partie d’un ensemble de documents dont le but est de fournir un support aux
concepteurs de projet souhaitant apprendre à utiliser et appliquer l’outil EX-Ante Carbon
balance Tool (EX-ACT). Plus spécifiquement, l’application EX-ACT a été testée sur le
Programme FAO à Madagascar et les résultats sont présentés dans cette étude de cas. L’étude
consiste en une brève description du projet, des directives qui structurent les données du projet,
et un appendice avec les données du projet.
2. INTRODUCTION
Objectifs
L’objectif principal de ce module est d’illustrer les résultats issus d’une étude de cas réelle (bien
que simplifiée), en débutant avec des données brutes. Il peut être utilisé comme un exercice
pratique de formation à l’outil sur un cas réel, notamment lorsque l’utilisateur n’est pas en
mesure d’organiser des visites terrain permettant la collecte de données nécessaires à
l’évaluation pratique d’un bilan carbone.
Public visé
Ce module cible principalement les personnes travaillant ou allant travailler dans la formulation
et l’analyse des projets d’investissements, au sein d’administrations publiques, d’ONG,
d’organisations professionnelles, ou de bureaux d’études. Les universitaires pourraient
également trouver ce module utile pour illustrer leurs cours d’analyse bilan carbone et de
développement économique. De plus, les étudiants peuvent utiliser ce matériel pour améliorer
leurs compétences en matière de mitigation du changement climatique et pour compléter leur
CV.
Compétences requises
Pour comprendre pleinement le contenu du module, l’utilisateur doit être familier avec :
Les concepts de mitigation et d’adaptation au changement climatique
Les concepts d’aménagement et de gestion du territoire
Les éléments d’analyse économique des projets de développement
Les lecteurs peuvent télécharger l’outil EX-ACT et les brochures qui y sont rattachées1. Des
liens sont inclus dans le texte et renvoient vers d’autres modules et références EASYPol2. Il est
également conseillé de consulter la liste de liens à la fin de l’étude.
1
Site EX-ACT: www.fao.org/tc/tcs/exact et EASYPol Module 210: EX-ACT tool EX-ACT Brochure
2
Les liens hypertextes EASYPol sont représentés en bleu comme suit:
a) Liens d’entrainements sont montrés en souligné gras;
Démarche analytique permettant l’évaluation ex-ante du bilan carbone

L’évaluation ex-ante du bilan carbone des projets agricoles et forestiers se construit autour de
trois étapes principales:
i) Récolte et organisation des données du projet concernant:

• L’usage des terres actuel, les changements d’usage des terres selon les scénarios futurs
“sans projet” et “avec projet”, une description des systèmes agricoles pertinents, le type
de production de bétail, l’utilisation des intrants, les autres investissements liés au
projet;
• Les pratiques agricoles en vigueur qui seront détaillées pour chaque sous module
(forêts, culture annuelles, prairies,…)
ii) Estimation du bilan carbone du projet en utilisant EX-ACT
iii) Description des scénarios, analyse des résultats et analyse économique.
3. DESCRIPTION DU PROJET
Cette étude de cas illustre l’utilisation du logiciel EX-ACT dans l’analyse d’un projet de
développement rural.
3.1. Contexte
Information sur le pays. Madagascar est une île africaine dans l’océan indien, située à
l’est du Mozambique. Avec une surface totale de 587,041 km², elle est divisée en 22
régions (faritra). On estime qu’en 2009 la population s’élevait à 20,7 millions
d’habitants (CIA, 2010), dont 29% vivent en zone urbaine.
Agriculture, Riz et Irrigation. L’agriculture représente la base de l’économie

domestique de Madagascar. Elle contribue à environ un tiers du PIB total et à 40% des
exportations totales. Approximativement les trois quarts de la population dépendent de
l’agriculture pour leur subsistance. Près de la moitié de la surface terrestre de
Madagascar est cultivable, mais seulement un peu plus de 5% est utilisée pour la
culture, avec une large partie des terres exploitées avec des systèmes d’irrigation
(environ 40%). Le riz est la culture de base principale, représentant 70% de la
production totale agricole.
Dégradation des terres, ressources naturelles et aménagement du territoire. La

dégradation des terres est l’un des plus sérieux et répandu problème pour le secteur
agricole à Madagascar. Les dynamiques de dégradation dans les hautes terres et les
basses terres sont souvent liées et se renforcent mutuellement. Avec la stagnation des
rendements dans les plaines irriguées et la croissance démographique, les agriculteurs
b) les autres modules EASYPol ou les matériels EASYPol complémentaires sont en gras souligné
italique;
c) les liens au glossaire sont en gras; et
d) les liens externes sont en italique.
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ont étendu leurs activités sur les flancs des collines. L’occupation des terres en amont
des bassins versants est souvent basée sur des pratiques extensives avec une gestion non
durable, la plus importante étant le manque de contrôle de l’érosion et le manque de
gestion de la fertilité des sols sur les parcelles agricoles, l’agriculture sur brûlis (tavy) et
les feux fréquents des pâtures.
La dégradation des terres est aussi causée par la déforestation à vocation agricole,
causant une augmentation des émissions de carbone, une perte de biodiversité, et le
déclin des services environnementaux réguliers. Ces pratiques ne contribuent pas
seulement à la dégradation et la faible productivité des plateaux, elles ont aussi un
impact significatif sur l’agriculture de plaine. L’érosion des sols des plateaux et le
ruissellement des eaux de surface causent également une sédimentation des
infrastructures en aval, contribuant à la réduction des zones cultivées et irriguées, à des
inondations locales des parcelles de riz durant la saison des pluies et à un manque d’eau
durant la saison sèche.
Dans cette situation, le Projet d’Irrigation et de Gestion des Bassins Versants a

l’intention d’accélérer la croissance économique dans les zones rurales, à travers un
effort intégré dont le but est d’augmenter la productivité dans les zones à fort potentiel
de production qui bénéficient de systèmes d’irrigation publics. Les bassins versants
forment des unités de gestion géographiques intégrées avec des schémas d’irrigation :
l’échec de la mise en place de synergies entre les deux à conduit à manquer les
opportunités et à réduire les retours sur investissement. Ce projet propose de s’intéresser
à la productivité agricole dans les plaines irriguées et dans les bassins versants pluviaux,
tout en bénéficiant des externalités environnementales associées à une utilisation et une
gestion plus durable des terres. La conception intégrée du projet est basée sur des
projets similaires à Madagascar financés par la FAO et l’Agence Française de
Développement (AFD), et sur un projet d’initiative pilote sur l’eau et les terres
africaines à Anjepy.
3.2. Caractéristiques du projet

Les opérations d’investissement en irrigation à Madagascar ont eu jusqu’à présent des
résultats mitigés. Bien que les investissements fussent généralement justifiés en termes
d’augmentation de production, la durabilité était négligée. Le projet se concentre sur
une production accrue et un meilleur prix à la vente. Les revenus dégagés permettront
un meilleur maintien des infrastructures à travers un renforcement des capacités et une
amélioration de la gouvernance des actifs hydrauliques. De plus, le projet investira dans
les bassins versants supérieurs pour promouvoir des pratiques durables d’utilisation des
terres. Le résultat attendu est une augmentation de la production agricole pluviale,
permettant de réduire par la même occasion la sédimentation et donc les coûts de
maintenance. Le projet a adopté une stratégie à 3 axes : (i) augmenter la production et le
revenu des agriculteurs, (ii) mettre en place des mécanismes pour le maintien d’une
irrigation durable, et (iii) réduire les coûts d’entretien des systèmes d’irrigations. Cette
stratégie est basée entre autre sur l’expérience du projet BV-Lac à PC15 /Marianana
(Lac Alaotra) et sur le projet financé par la GTZ à Maroavoay.
L’objectif de développement du projet est d’établir les bases pour une agriculture
irriguée viable et une gestion des ressources naturelles dans quatre ‘pôles de croissance’
ruraux : (i) Andapa (Région Sava), (ii) Marovoay (Région Boina), (iii) Région Itasy, et
(iv) Lac Alaotra (Région Alaotra Mangoro). Ces quatre zones sont caractérisées par une
irrigation publique à large échelle et à moyenne échelle où un nombre de conditions
sont présentes pour assurer un démarrage rapide de la croissance, incluant un accès
relativement facile par la route, et un meilleur accès aux finances, intrants, marchés et
équipements.
Le coût total du projet est estimé à 40,5 millions de US$, financé par IDA, GEF et les
bénéficiaires. Le projet couvre environ 134 200 ha, divisés comme ceci : riz irrigué =
21800 ha ; cultures annuelles = 12400 ha ; bassins versants = 100000 ha ; Prairies =
40000 ha ; terres dégradées = 25000 ha ; Savane arborée = 35000 ha.
Le projet proposé sera implémenté sur une période de 10 ans et comprendra les trois
composantes couvrant les principales stratégies d’orientation :
(i) Développement de l’Agriculture Commerciale;
(ii) Développement de l’Irrigation;
(iii) Développement de la gestion des bassins versants;
Tableau 1: Aperçu du projet
N.Bénéficiaires 30,000 ménages (à l’implémentation finale)
Durée Phase d’implémentation: 10 ans

Phase de Capitalisation: 10 ans
Budget 40.6 Millions US$

Comp.1 Développement de l’agriculture commerciale
(13M)
Comp.2 Développement de l’Irrigation (17.8 M)
Comp.3 Développement du bassin versant (5.2 M)
Comp.4 Gestion du Programme + autres (4.6 M)
Surfaces ciblées 21,800 ha de riz irrigué

12,400 ha d’autres cultures annuelles,
75,000 ha de bassin versant
Le tableau ci-dessous fournit l’occupation du sol dans la situation avec et sans projet. Il
correspond aux données basiques requises pour évaluer le bilan carbone du projet. Elles
peuvent être utiles pour les utilisateurs qui voudraient utiliser l’étude de cas comme un
exercice pratique.
Tableau 1 bis: Données de base à renseigner dans l’outil EX-ACT à travers

le projet proposé
Cultures annuelles
pluviales - ha Début Fin Sans projet Fin Avec projet Techniques utilisées
système 1 – inchangé 12400 12400 0 Brûlage des résidus
système 2 – amélioré 0 0 7700 Non labour et gestion
des résidus
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Total 12400 12400 7700

Cultures annuelles hors
saison – ha Début Sans projet Avec projet
Système 3 0 0 4700 Amélioration de
l’irrigation
Total 0 0 4700
Riz inondé – ha Début Sans projet Avec projet
Inondé en continu
système 1 – inchangé 13080 13080 9156 durant la culture
système 2 – amélioré SRI inondé par
0 0 3924 intermittence
Total 13080 13080 13080
Forêt – ha Début Sans projet Avec projet
Réduction de la
déforestation: évolution de
la surface forestière 35000 29000 31000 Forêt 4
Boisement sur les terres
dégradées 0 0 2250 Plantation 2
Total 35000 29000 33250
Prairie Début Sans projet Avec projet
Prairies dégradées 40000 40000 37500
Avec une amélioration
Prairies améliorées 0 0 2500 des intrants
Terres dégradées Début Sans projet Avec projet
Pas de changement 25000 25000 23500
Passage de Terres
dégradées à cultures
pérennes 1500
Irrigation – ha Début Sans projet Avec projet
Système movible à la main 0 4700
Total 0 4700
Intrants Début Sans projet Avec projet
Urée 200 200 1111
Phosphore 92 138 625.6
Herbicides 5 5 37
DAP (T) 200 300 1,360
4. MESURER LE POTENTIEL DE MITIGATION DU PROJET: UNE APPLICATION

D’EX-ACT
Cette section décrit l’impact des activités du projet sur les émissions de GES et la
séquestration du C indiquant l’effet total dans le bilan carbone, calculé par le logiciel
EX-ACT. L’analyse prend en compte les trois composantes présentées au dessus, et
comprend toutes les activités techniques prévues par le projet, qui sont supposées avoir
un impact significatif sur le bilan carbone.
• Réduire la déforestation actuelle
• Augmenter les surfaces forestières
• Développer l’agroforesterie
• Améliorer les cultures annuelles
• Améliorer les cultures de riz

• Restaurer les prairies
• Améliorer les terres dégradées grâce à l’utilisation d’intrants
• Investir dans des systèmes d’irrigation
Le projet prévoit de développer les zones forestières en réduisant le taux de

déforestation et en restaurant les terres dégradées avec des plantations d’arbres. Cela
permettra la protection des bassins versants en réduisant l’érosion et la sédimentation,
mais aussi en séquestrant du carbone. Le projet devrait donc impacter positivement le
bilan carbone.
Le projet promouvra également l’adoption de pratiques agricoles améliorées pour les
cultures annuelles, cela devrait permettre une augmentation des rendements et une
réduction des émissions de GES. L’amélioration des cultures annuelles se fera à travers
une intensification et une diversification des systèmes d’agriculture irriguée et
d’agriculture pluviale dans les bassins versants du projet. Les pratiques améliorées
consisteront principalement en de nouvelles mesures d’irrigation et à encourager
l’abandon de la pratique du labour.
Ces activités devraient assurer une augmentation de la productivité dans une approche
conservative qui renforcera la gestion des ressources naturelles afin d’améliorer
l’environnement et les conditions de vie. Cela devrait générer des bénéfices
économiques et financiers considérables.
Du fait de la large région couverte par le projet, les données rentrées pour décrire le type
de climat et le type de sol, ne prennent pas en compte les grandes variabilités
pédoclimatiques inter et intra régionales. Le climat est décrit comme étant tropical, avec
une température annuelle moyenne (TAM) de 22°C et avec un régime hydrique humide.
Ces paramètres correspondent à la moyenne des températures et des précipitations pour
le pays. Nous avons choisi de décrire le type de sol de la zone comme étant LAC (Low
Activity Clay) correspondant à des argiles de type 1 :1, le type de sol le plus
représentatif du pays.
Comme mentionné au dessus, le projet sera mis en place sur une période de 10 ans. La
méthode de comptabilisation intègre également une phase de capitalisation (10 ans) qui
une fois ajoutée à la phase d’implémentation, portera la durée totale d’analyse à 20 ans.
Une description complète des activités mises en œuvre et l’analyse EX-ACT
correspondante est fournie ci dessous.
4.1. Réduire la déforestation

Le projet couvre 35 000 ha de terres arbustives tropicales ou savane arborée. La plupart
du temps, la déforestation laisse des terres dégradées rendant les bassins versants plus
vulnérables aux impacts du changement climatiques. Sans l’intervention du projet, on
s’attend à ce que la surface forestière diminue de 17%. Avec le projet, seulement 11%
de la surface actuelle sera déboisée. Cette activité est prise en compte dans l’onglet
« déboisement » d’EX-ACT. Ainsi, la déforestation a été renseignée montrant un
ralentissement de 2 000 ha grâce au projet, cela devrait permettre une réduction des
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émissions de GES. Les changements sont considérés comme « linéaire » dans les deux
scénarios.
Tableau 2: Capture d’écran du module “déforestation” d’EX-ACT
Conversion details
(Harvest wood product exported before the conversion, use of fire, final use after conversion)
Vegetation Type HWP before Fire use Final Use after Biomass
tC %
Name tonne exported yes/no released deforestation 1 yr after
Defor. 1 Forest4 0 0 NO 0 Degraded 1.0
…
GHG emissions
Vegetation Type Forested Area (ha) Area deforested (ha) Biomass loss
Start Without Project With Project Without With Without With
t0 End Rate End Rate tCO2 tCO2
Defor. 1 35000 29000 Linear 31000 Linear 6000 4000 1093620 729080
4.2. Elargir les zones forestières

Cette activité concerne les surfaces de bassin versant et est comptabilisée dans le
module “boisement/reboisement“ d’EX-ACT. D’une part, le projet permettra la
plantation de 2 500 ha de forêt décidue humide tropicale (appelé plantation 2 dans EX-
ACT) qui seraient restés à l’état de terres dégradées sans la mise en place du projet.
Cette activité s’attaquera au problème de la dégradation des sols, agira sur la gestion de
l’eau pour les plaines et atténuera le changement climatique.
Table 3: Capture d’écran du module boisement/reboisement d’EX-ACT
Conversion details (Previous land use, use of fire before afforestation/reforestation,...)

Vegetation Type Previous use before Burnt before Default Specific Soil
Name afforestation/reforestation conversion Biomass Biomass ksoil
A/R1 Plantation1 Set Aside NO 5.0 0.82
A/R2 Plantation2 Degraded Land NO 1.0 0.33
A/R7 Degraded land Degraded Land NO 1.0 0.33
GHG emissions
Vegetation Type Afforested or reforested Area (ha) Area afforested (ha)
Start Without Project With Project Without With
t0 End Rate End Rate
A/R1 0 0 Linear Linear 0 0
A/R2 0 0 Linear 2250 Linear 0 2250
A/R7 0 0 Immediate 0 Immediate 0 0
4.3. Développer l’agroforesterie

Dans la composante bassin versant du projet, 1 500 ha de terres dégradées seront
converties en plantations agroforestières de café. Cette surface est comptabilisée dans le
module « autres changements d’utilisation des terres » d’EX-ACT de la façon
suivante :
Tableau 4: Capture d’écran du module « autres changements d’usage des

terres » d’EX-ACT
Description of LUC
Name Your NameInitial Land Use Final Land Use
LUC-1 Coffe Degraded Land Perennial/Tree Crop
GHG emissions
Vegetation Type Area concerned by LUC Biomass Change Soil Change Total Balance
Without Project With Project Without With Without With Without With
Area Rate Area Rate tCO2 tCO2 tCO2 tCO2 tCO2 tCO2
LUC-1 Coffe 0 Linear 1500 Linear 0 -8800 0 -179644 0 -188444
Dans ce cas, le développement de l’agroforesterie sur les anciennes terres dégradées

couvrira le sol, évitera la dégradation du sol et impliquera des gains de biomasse. Cette
activité d’agroforesterie sera également automatiquement implémentée dans le module
« vivace » d’EX-ACT. Ainsi, l’outil prend en compte à la fois, l’impact des
changements d’usage des terres sur le bilan carbone et le stockage de carbone attendu
dans les sols grâce à la plantation de café.
4.4. Améliorer les cultures annuelles

La totalité des 12 400 ha de cultures annuelles présentes dans le projet sera améliorée.
Cette activité est prise en compte dans le module « cultures annuelles » d’EX-ACT.
Deux types d’améliorations sont prévues à l’intérieur de ce projet : i) la gestion de l’eau
pour la culture annuelle hors saison, et ii) la pratique du non-labour pour les cultures
annuelles pluviales. De plus, la pratique du brûlage des résidus sera abandonnée grâce
au projet. Ainsi, trois types de systèmes annuels (agriculture pluviale inchangée,
améliorée et hors-saison) sont reportés dans le module EX-ACT, et l’on s’attend à ce
qu’ils réduisent les émissions de carbone et augmentent le stock de carbone dans le
sol :
Table 5: Capture d’écran du module “cultures annuelles” d’EX-ACT
Improved agro- Nutrient NoTillage/residuesWater Manure Residue/Biomass
Your description nomic practices management management management application Burning tonnes dm/ha
Annual System1 Rainfed agriculture NO NO NO NO NO YES 10
Annual System2 Conservation Agr NO NO YES NO NO NO 10
Annual System3 Off-Season cropping NO NO NO YES NO NO 10
Mitigation potential
Vegetation Areas
Type Start Without project With Project
t0 End Rate End Rate
Annual System1 12400 12400 Linear 0 Linear
La culture hors saison bénéficiera d’un investissement lié à l’installation d’un système
d’irrigation goutte à goutte qui sera pris en compte dans le module « autres
investissements » de la façon suivante :
Table 6: Capture d’écran du module “investissement” d’EX-ACT

Released GHG associated with installation of irrigation systems
Installation of irrigation system surface (ha) Type of irrigation systemAssociated tCO2eq

Without Project 0 Hand moved sprinkle 0.0
With Project 4700 Trickle 1463.1
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Dans EX-ACT, chaque pratique d’amélioration implique un potentiel correspondant

d’atténuation. Le potentiel le plus important dans notre cas vient de l’adoption d’une
meilleure gestion de l’eau, suivie par une meilleure gestion des résidus/une utilisation
du non labour (Tableau 6). Pour calculer l’impact du brûlis des résidus de récolte, les
émissions de CH4 et de N2O sont converties en équivalent CO2 (éq-CO2).
Tableau 7: Coefficients utilisés dans EX-ACT
Pratiques
Non
Gestion de Résidus/brûlage de
labour/gestion
l’eau biomasse
des résidus
Potentiel CH4 N2O t eq-
d’atténuation kg kg CO2
moyen 1.14 0.7
correspondant 22 0.56 0.6
en t eq-CO2 /ha/an
Les coefficients utilisés représentent le taux de changement annuel de carbone du sol

pour une période de 20 ans dans les 30 premiers cm d’horizon du sol.
4.5. Améliorer les cultures de riz

Cette activité est reportée dans le module “riz irrigué” d’EX-ACT. Le projet couvre
une surface de 21 800 ha de riz de plaine, mais seulement 13 080 ha seront améliorés.
Cela se mettra en place progressivement pendant la phase d’implémentation (option
utilisée: dynamique linéaire). Les améliorations prévues par le projet avec un impact sur
la mitigation concernent la gestion de l’eau. Même si l’impact positif le plus important
de l’irrigation concerne l’augmentation des rendements de riz, la culture de riz est aussi
une des plus importantes sources de méthane dans l’atmosphère quand le sol est gorgé
d’eau. La maitrise de l’irrigation permettra donc une meilleure gestion des périodes
d’inondation des parcelles.
Les amendements organiques restent les mêmes (fumier de ferme) avec l’adoption du
projet. Trois types de riz sont pris en compte comme suit :
Tableau 8: Systèmes rizicoles

Systèmes rizicoles Période Pendant la
Avant la période de
de période de
culture
culture culture
Non inondé pré saison
Gestion conventionnelle Inondé en
(>180 jours)
de l’eau permanence
180 jours
Inondé de
Amélioration gestion de Non inondé pré saison
manière
l’eau (>180 jours)
intermittente
Inondé en Non inondé pré saison
Gestion inchangée 150 jours
permanence (>180 jours)
D’une part, il y aura moins de riz cultivé sous une “gestion de l’eau conventionnelle” en
faveur du nouveau système de culture “amélioration de la gestion de l’eau” qui adopte
les techniques du système SRI (qui consiste à repiquer un seul plant au lieu de plants
multiples dans une motte afin d’augmenter le tallage et la croissance des racines, et de
ne pas garder les champs de riz inondés durant le stade de croissance végétatif des
plants de riz). En réduisant la surface qui est inondée en permanence, le bilan carbone
devrait être amélioré en comparaison avec la situation sans projet. Le dernier type de
système rizicole correspond aux zones qui restent sans aucune amélioration (Tableau 9).
Ce dernier système rizicole n’agit pas sur le bilan carbone car aucun changement n’est
prévu, on considère que la surface reste la même.
Tableau 9: Surfaces des différents systèmes rizicoles

Systèmes rizicoles Début (ha) Sans (ha) Avec (ha)
Gestion conventionnelle
13,080 13,080 9,156
de l’eau
Amélioration de la
0 0 3,924
gestion de l’eau
Gestion inchangée 8,720 8,720 8,720
Tableau 10: Capture d’écran du module “riz” d’EX-ACT

CH4 emission from rice systems
Areas (ha) of the different options
Start Without Project With Project
Type t0 End Rate End Rate
…
Rice1 13080 13080 Linear 9156 Linear
Le régime hydrique reflète les émissions potentielles de méthane causées par la

décomposition anaérobique de la matière organique, comme suit ci-dessous :
Table 11: Coefficients utilisés dans le module “riz” d’EX-ACT
Système rizicole Régime

hydrique Régime hydrique coefficient
Taux
durant la avant la période CH4 GIEC
(t)
période de de culture kg/ha/jour
culture
Gestion
Non inondé
conventionnelle de Inondé en
présaison (>180 1.24
l’eau et gestion permanence
jours)
inchangée 5.5
Inondé de Non inondé 1.02
Amélioration de la
manière présaison (<180
gestion de l’eau
intermittente jours)
Analytical Tools
4.6. Restaurer les prairies

La restauration des prairies est prise en compte dans le module “prairie”. L’objectif du
projet d’améliorer 2 500 ha de prairie reste un objectif bas, qui laisse plus de 90% des
prairies dégradées. Les prairies passeront au stade “moyennement dégradées”.
Les 2 500 ha seront améliorés avec l’utilisation d’intrants incluant une gestion tournante
des pâturages, le contrôle de l’utilisation du feu, des plantations enrichies avec des
variétés fourragères et des légumineuses.
Tableau 12: Capture d’écran du module « prairies » d’EX-ACT

Description of Grassland type, their management and areas (ha)
Name of the Succession type Fire used to manage
Systems Final state Without project With project
Default Your name Initial state without or with project Fire* Frequency Fire Frequency
Grass-1 degraded Moderately Degraded Moderately Degraded YES 5 YES 5
Grass-2 improved Moderately Degraded Improved with inputs improvement YES 5 NO 5
Without With
Start (refers to initial state)
Default project Project
t0 End Rate End
…
Grass-1 40000 40000 Linear 37500
Grass-2 0 0 Linear 2500
En améliorant les prairies à travers le projet, on s’attend à ce que davantage de carbone

soit séquestré et donc à une amélioration du bilan carbone.
Les coefficients appliqués au module « prairies » d’EX-ACT sont les suivants:
Tableau 13: Coefficients pour les prairies

Avalaible options for Grassland Soil C (tC/ha)
Moderately Degraded 62.4
Improved without inputs management 75.4
Combustion
Default Biomass % released CH4 N2O tCO2eq for one
Aboveground in t dm /ha of prefire dm kg GES / tonne dm combustion
6.2 0.77 2.3 0.21 0.541
4.7. Améliorer les terres dégradées grâce aux intrants

Les besoins agrégés en intrants sont pris en compte dans le module “intrants” et ont été
estimés pour l’ensemble du projet, Tableau 14.
Tableau 14: Utilisation d’intrants
Intrants utilisés par an Début Sans projet Avec projet

Urée (T) 200 200 1,111
DAP (T) 200 300 1,360
Pesticides (herbicides) (T) 5 5 37
Les différents engrais n’ont pas le même potentiel d’émission. Les émissions dépendent
de la part de N et de P contenus dans les engrais, comme le montre le tableau 15.
Tableau 15: Quantité de N et de P2O5 dans les engrais

Type d’intrant Quantité d’N Quantité de P2O5 (%)
Urée 46 0
DAP 18 46
L’estimation de la quantité d’engrais est réalisée comme suit:
Tableau 16: Quantité de N et de P2O5 dans les engrais
Début Avec le projet Sans le projet

Quantité en t/an/ha
(t/an) (t/an) (t/an)
Quantité d’N synthétique de l’urée 92 92 511.06
Quantité d’N synthétique du DAP 36 54 244.8
Quantité d’engrais phosphatés
92 138 625.6
synthétiques
Ainsi le module EX-ACT doit être rempli de la manière suivante:
Tableau 17: Capture d’écran du module intrant

Carbon dioxide emissions from Urea application
Amount of Urea in tonnes per year
IPCC Specific Default Start Without Project With Project
factor factor Factor t0 End Rate End Rate
Urea 0.2 YES 200 200 Linear 1111 Linear
N2O emissions from N application on managed soils (except manure management see above)
Amount of N Applied (t per year)
Type of input IPCC Specific Default Start Without Project With Project
factor factor Factor t0 End Rate End Rate
Chemical N Fertiliser 0.01 YES 128 146 Linear 755.86 Linear
CO2 equivalent emissions from production, transportation, storage and transfer of agricultural chemicals
Amount in tonnes of product (active ingrediente for Pesticides)
Type of input** Default Specific Default Start Without Project With Project
factor* factor Factor t0 End Rate End Rate
Chemical N Fertiliser 4.8 YES 128 146 Linear 755.86 Linear
Phosphorus synthetic fertilizer 0.7 YES 92 138 Linear 625.6 Linear
Herbicides (Pesticides) 23.1 YES 5 5 Linear 37 Linear
EX-ACT prend en compte également les émissions de GES causées par la production,
la transformation et l’application des engrais. Les coefficients correspondants par défaut
sont proposés par le GIEC et sont utilisés dans les estimations d’EX-ACT (Tableau 18)
Analytical Tools
Tableau 18: Coefficients du GIEC (en t eq-CO2) utilisés dans le module

«intrants» pour une tonne d’intrant appliquée
Intrants appliqués Coefficient
(t eq-CO2)
Urée (concernant les émissions de CO2) 0.2
Engrais chimiques azotés (concernant les émissions de N2O) 3.1
Engrais azotés pour le riz des basses terres (concernant les émissions de 0.9
N2O )
Engrais chimiques azotés (concernant les émissions de CO2 venant de la 4.8
production, du transport...)
Engrais synthétiques phosphatés (concernant les émissions de CO2 venant 0.7
de la production, du transport….)
Pesticides (Herbicides) 23.1
5. RESULTATS D’EX-ACT
5.1. Usage et Changement d’usage des terres

Cette section fournit une vue d’ensemble des usages des terres pour la surface du projet
et des changements d’usage prévus par le projet.
La surface totale du projet couvre 112 250 ha. Cette surface peut être divisée en deux
types de terres : les terres destinées à la culture et les terres non cultivées du bassin
versant. Les cultures sont composées de riz et d’autres cultures annuelles. Les autres
terres non cultivées du bassin versant sont principalement des prairies et des forêts. Il
n’y a pas de changement d’usage des terres dans le projet pour les cultures et les prairies
car les activités du projet encouragent la mise en place de changement dans les pratiques
d’utilisation mais pas dans les changements d’occupation des terres. Cependant il y a
des changements d’utilisation des sols dans certaines zones du bassin versant. En effet
le projet permet de réduire les terres dégradées en faveur de la croissance des zones
forestières (2 250 ha reboisés, et 1 500 ha d’agroforesterie) mais il ne convertit pas
toutes les zones dégradées en d’autres usages des terres.
La matrice d’utilisation des terres indique que les zones avec et sans projet sont
équilibrées et que les résultats agrégés obtenus sont cohérents avec l’utilisation des
terres et les changements soutenus par les activités du projet.
Tableau 19: Captures d’écran de la matrice EX-ACT de changement

d’utilisation des terres
FINAL
Without Project Forest/ Cropland Grassland Other Land
Plantation Annual Perennial Rice Degraded Other Total Initial
INITIAL Forest/Plantation 29000 0 0 0 0 6000 0 35000
Annual 0 12400 0 0 0 0 0 12400
Cropland Perennial 0 0 0 0 0 0 0 0
Rice 0 0 0 21800 0 0 0 21800
Grassland 0 0 0 0 40000 0 0 40000
Other Land Degraded 0 0 0 0 0 3750 0 3750
Other 0 0 0 0 0 0 0 0
Total Final 29000 12400 0 21800 40000 9750 0 112950

FINAL
With Project Forest/ Cropland Grassland Other Land
Plantation Annual Perennial Rice Degraded Other Total Initial
INITIAL Forest/Plantation 31000 0 0 0 0 4000 0 35000
Annual 0 12400 0 0 0 0 0 12400
Cropland Perennial 0 0 0 0 0 0 0 0
Rice 0 0 0 21800 0 0 0 21800
Grassland 0 0 0 0 40000 0 0 40000
Other Land Degraded 2250 0 1500 0 0 0 0 3750
Other 0 0 0 0 0 0 0 0
Total Final 33250 12400 1500 21800 40000 4000 0 112950
5.2. Analyse du bilan carbone du projet

Les résultats bruts directement fournis par le logiciel incluent une présentation du bilan
carbone de chaque composante physique du projet; les composantes sont ensuite
additionnées dans un bilan carbone agrégé pour illustrer l’ensemble des impacts du projet
(indiquant soit une source de carbone soit un puits).
Le projet engendre 92 611 tonnes d’émissions de CO2 équivalent, mais crée aussi un
puits d’environ 2,5 millions de tonnes d’équivalent CO2, ainsi le bilan est un puits
carbone de presque 2,4 millions de tonnes d’équivalent CO2. Ainsi le projet présente un
potentiel de mitigation, généré à 86% par la gestion du bassin versant (gestion des
forêts, boisements, prairies et changement d’utilisation des terres). Le projet promeut
également l’adoption de pratiques plus durables pour les cultures annuelles (gestion de
l’eau, gestion des résidus/ non-labour). Du fait de la croissance démographique et de la
stagnation des rendements, les cultures pluviales tendent à s’étendre sur les pentes des
collines en déboisant les forêts et en utilisant des pratiques de gestion non durables. En
s’attaquant à la fois aux pratiques sur le bassin versant et en agriculture, le projet
accomplirait le double objectif d’une augmentation de la productivité et d’une réduction
de la dégradation des sols et de l’érosion.
Les résultats de l’analyse EX-ACT réalisée comme nous l’avons décrit dans les sections
précédentes sont résumés ici:
Tableau 20: Capture d’écran des résultats de l’outil EX-ACT

Components of the Project Balance (Project - Baseline) CO2 N2O CH4
All GHG in tCO2eq Biomass Soil
Deforestation -628907 this is a sink -357207 -271700 0 0
Afforestation and Reforestation -989278 this is a sink -719813 -269466 0 0
Other Land Use Change -188444 this is a sink -8800 -179644 0 0
Agriculture
Annual Crops -277879 this is a sink 0 -161220 -32290 -84370
Agroforestry/Perennial Crops -183225 this is a sink -167475 -15750 0 0
Rice -48612 this is a sink 0 0 0 -48612
Grassland -146396 this is a sink 0 -146396 0 0
Other GHG Emissions CO2 (other)
Livestock 0 --- 0 0
Inputs 91148 this is a source 62790 28358 ---
Project Investment 1463 this is a source 1463 --- ---
Final Balance -2370130 It is a sink -1189041 -1044176 -3931 -132981

Result per ha -21.0 -10.5 -9.2 0.0 -1.2
Analytical Tools
200000
-200000
-400000
-600000
-800000
-1000000
Deforestation Afforestation and Other Land Use Annual Crops Agroforestry/Perennial Rice Grassland Livestock Inputs Project Investment
Reforestation Change Crops
La performance par hectare est d’environ 21 tonnes de CO2 équivalent sur 20 ans, cela
inclus 10,5 tonnes de biomasse générées et 9,2 tonnes de carbone incrémentées dans le
sol par hectare en équivalent CO2.
5.3. Analyse économique et utilisation des fonds carbone

générés
Intégration dans une analyse économique
La valeur du carbone peut être grossièrement estimée à un prix d’opportunité compris

entre 2 et 5 $US (La différence entre la valeur actuelle du marché du carbone CER lié à
l’agriculture et la valeur prévue en 2010). Cela correspond à un éventail de valeurs allant
de 4,7 à 11,9 millions de $US avec une moyenne de 8,3 millions de $ de gain public. Cela
est équivalent à 415 000 $ par an.
On pourrait ajouter la valeur publique incrémentée générée par les bienfaits du projet
dans l’analyse économique.
Table 21: Simulation d’analyse économique avec différentes valeurs du
carbone à différents prix
Prix Valeur Valeur Internal
constant du publique Nette IRR
carbone totale Actuelle du
US$/tonne million US$ Projet
million US$
Sans valeur du carbone 0 0 9.1 14.7%
Avec un prix du carbone de 2 4.7 10.5 15.3%
Avec un prix du carbone de 5 11.9 12.7 16.2%
Avec un prix du carbone de 3.5 8.3 11.6 15.8%
Augmentation du prix du de 2 à 20 38.7 17.8 17.7%
carbone entre 2010 et 2020
Augmentation du prix du de 2 à 10 20.4 13.9 16.5%
carbone entre 2010 et 2020
Le tableau ci dessus présente des simulations qui considèrent une augmentation

progressive du prix du carbone sur les 10 prochaines années de 2 à 10 US$ et de 2 à 20
$US. Ces projections semblent réalistes d’après les perspectives de projection du GIEC
pour le prix du carbone d’ici 2020 (prix du marché de 40 à 60 US$).
Cela prouve que les taux de rentabilités internes courants des projets agricoles
habituellement entre 10 et 15%, peuvent raisonnablement augmenter et s’approcher de
ceux de l’industrie – quand le bénéfice environnemental est considéré, le retour sur
investissement relatif est de 13 à 20%. De plus la Valeur Actuelle Nette augmente de
plus de 25% avec le carbone estimé à un taux conservatif de 3,5 $US la tonne.
Table 22: Evaluer la rentabilité potentielle du carbone à différentes

échelles d’utilisation possibles dans l’implémentation du projet
À un prix bas du carbone de 3,5 US$ Equivalent annuel Montant agrégé

Valeur du carbone par ha US$ 3.7 US$ 72
Valeur du Carbone par agriculteur US$ 14 US$ 276
Rentabilité financière du C par village US$ 1 400 US$ 27 600
Rentabilité financière du C par bassin US$ 104 000 US$ 2.1 million
versant
En supposant que la valeur virtuelle estimée du carbone de 8,3 millions de $US sur 20
ans est réellement permise pour la mobilisation de financement, avec une supposition
conservative de distribution annuelle, il pourrait y avoir une opportunité de financement
annuel de 415 000 US$.
Si l’on divise la valeur par le nombre d’agriculteur ou par le nombre d’hectare, cette
rente carbone représente un très faible montant, insignifiant dans la perspective
d’augmenter le revenu des agriculteurs. Cependant cumulée au niveau d’une
communauté (village), avec 1400 US$, la somme peut financer trois travailleurs
permanent d’un village à temps plein (40 US$ par mois) ou une équipe de 12
travailleurs pendant 3 mois au niveau du bassin versant (quatre bassins versants dans le
projet : Andapa, Marovoay, Itasy, Alaotra). Cette somme peut fournir des financements
réguliers pour les différents types de services environnementaux (contrôle et diminution
de la déforestation, travail de reforestation). Pour chaque bassin versant considéré, la
rente carbone pourrait financer l’équivalent de 40-45 000 journées de travail public
d’une personne (200 travailleurs pendant 20 jours par mois durant 7 à 8 mois par an
dans chaque bassin versant). Ces chiffres sont fournis pour illustrer le potentiel
d’emploi généré dans le domaine des Services pour Paiements Environnementaux
(PES) à travers des flux réguliers de revenu carbone.
Il est donc important de distribuer les PES à travers un nombre limité de travailleurs
venant des familles vulnérables dans une situation de chômage cachée ou d’ouvriers
laitiers (ou les fermiers sans terres), et de leur proposer à chacun un travail dans
l’environnement à plein temps pendant la basse saison.
Analytical Tools
Table 23: Options de Paiement pour Services Environnementaux (PES) dans

une simulation d’augmentation du prix du carbone pour tous les agriculteurs
/ Filets de sécurité sociaux (Social Safety Nets)
A un prix du carbone équivalent en 2015 équivalent en équivalent en

augmentant à 9 US$ / tonne 2020 2025
à 12 US$/tonne à 15 US$/tonne
Valeur Annuelle du 1.1 1.4 1.7
Carbone(million US$)
Valeur du carbone par 9.5 US$ 12.6 US$ 16 US$
ha et par an
Valeur du carbone par 35 US$ 55 US$ 77 US$
agriculteur et par an
Financement carbone 3500 US$ 5500 US$ 7700 US$
équivalent par village et
par an
Financement carbone 275 000 US$ 350 000 US$ 425 000 US$
équivalent par bassin
versant et par an
Dans une telle perspective, le potentiel de finance annuelle mobilisé pourrait permettre le
financement d’un plus grand nombre de PES combinés. Comme pour une subvention par
ha et par an pour les cultures annuelles améliorées, le budget annuel lié à la reforestation
et à l’environnement par village ou les autres services de la communauté seront
considérés.
6. ANALYSE DU SCENARIO
6.1. Simuler les options du projet: redimensionner la

composante bassin versant
Les composantes du projet ont été redimensionnées à cause du manque de ressource
financière. La composante bassin versant a été en quelques sorte sacrifiée (composante
de 4,58 millions d’US$). Cette simulation sera utilisée pour reformuler la composante
bassin versant avec un financement incrémenté (qui pourra être mis en place à travers
une intégration appropriée en phase 2 du présent projet).
Avec cette option du projet, la composante bassin versant vise 65 000 ha de bassin
versant amélioré sur une surface totale d’environ 100 000 ha. Il inclura :
(i) 15,000 ha de zone afforestée,
(ii) 6,000 ha de déforestation évitée,
(iii) 34,000 ha de pâtures améliorées et
(iv) 10,000 ha d’agroforesterie
Ces chiffres remplaceront les chiffres initiaux utilisés dans le projet pour l’afforestation,
la déforestation, l’amélioration des pâtures… comme montré ci-dessous :
Table 23: Activités du bassin versant prévues avec le projet et avec le

nouveau scénario proposé
Avec le projet Nouveau Scénario
(ha) (ha)
Zones reforestées 2,250 15,000
Déforestation évitée 2,000 6,000
Amélioration des pâtures 2,500 34,000
Agroforesterie 1,500 10,000
Surface totale améliorée 8,250 65,000
Surface totale de la composante bassin 100,000 100,000
versant
Les zones incrémentés améliorées auront besoin de financements additionnels pour être
chiffrées sur les coûts suivants par ha : 1500 US$/ ha reforestés, 300 US$ /ha pour la
déforestation évitée, 400 US$ par ha pour les pâtures améliorés, 1000 US$ par ha pour
l’agroforesterie. Ces nouvelles surfaces permettront de recalculer le budget de la
composante bassin versant.
6.2. Résultats
Table 24: Capture d’écran des résultats d’EX-ACT avec la nouvelle

simulation
Components of the Project Balance with Project (tCO2eq for 20 yrs) Mean per year
Deforestation -1886720 this is a sink -94336
Afforestation and Reforestation -6595188 this is a sink -329759
Other Land Use Change -1256292 this is a sink -62815
Agriculture
Annual Crops -277879 this is a sink -13894
Agroforestry/Perennial Crops -1221500 this is a sink -61075
Rice -48612 this is a sink -2431
Grassland -1270720 this is a sink -63536
Other GHG Emissions
Livestock 0 0
Inputs 91148 this is a source 4557
Project Investment 1463 this is a source 73
Final Balance -12464299 This is a sink
Total Area (ha)= 134200

Positive value = Source of GHG Mean per ha -92.9
Negative value = Sink of GHG Mean per ha / yr -4.6
Cette composante bassin versant est estimée à 47,9 millions d’US$. Le budget agrégé
du projet augmentera jusqu'à 83 millions de US$ (+103%). Il générera 12,4 millions de
tonnes de carbone stocké avec 89% de la mitigation du carbone issue de la gestion du
bassin versant (6,6 millions de tonnes venant de la reforestation, 1,9 millions de la
déforestation évitée, 1,3 millions de tonnes des pâtures améliorées). Par hectare, le
carbone stocké s’élèvera à plus de 4,6 tonnes par an, et à 92 tonnes sur une période de
20 ans.
Analytical Tools
En doublant le budget du projet avec ce scénario, et en allouant les finances

incrémentées à la gestion du bassin versant, les bénéfices en termes de bilan carbone ne
sont pas doublés mais multipliés par six !
6.3. Analyse économique et utilisation des financements

carbone générés
La valeur du carbone utilisée en cofinancement du projet

Dans le tableau 25 ci-dessous, les possibilités de financer les options du projet à travers
des financements carbone semblent fiables dans différentes options de prix carbone. De
plus cela permet un bilan incrémental d’environ 69,5 millions d’US$ sur 20 ans, ou
l’équivalent de 3,3 millions d’US$ par an pour les PES et les autres usages.
Table 25: Valeur du carbone utilisée dans le co-financement du projet avec

la nouvelle simulation
Prix du Valeur Coût du Coût des Solde restant
Carbone public total projet options du pour les PEMS
US$/tonne du carbone (b) projet et les autres
(a) incrémentést usages public
(c) (a)-(c)
million
million US$ US$
Min 6 74 83 42.5 31.5
Max 12 149 83 42.5 116.5
moyenne 9 112 83 42.5 69.5
7. CONCLUSION
L’analyse ex-ante des résultats du bilan carbone montre que le projet dans sa conception
actuelle a un potentiel de mitigation de presque 2,4 millions de tonnes équivalent CO2
sur 20 ans, et donc participe à l’effort global pour diminuer les émissions
anthropogéniques et s’opposer au changement climatique. Les impacts de mitigation
sont pris en compte dans la formulation du projet comme un co-bénéfice. Cela reflète
l’effet significatif de mettre en place le projet à l’échelle du bassin versant. Le bilan
carbone souligne particulièrement le fait que des synergies sont possibles entre la
gestion des bassins versants et la mitigation en agriculture.
8. NOTE DU LECTEUR
L’exercice peut être utilisé lors d’une séance d’entraînement à l’utilisation d’EX-ACT,
notamment quand il n’y a pas de possibilité d’organiser une visite sur le terrain pour
rassembler des données afin d’appliquer EX-ACT à une situation pratique.
Ce module appartient à un ensemble de modules EASYPol et à d’autres documents:

Module EASYPol 210:
EX-ANTE Carbon-Balance Tool version beta 1: Software
EX-ANTE Carbon-Balance Tool : Technical Guidelines

EX-ANTE Carbon-Balance Tool : Brochure
Voici les autres documents apparentés:
Bernoux M., Branca G., Carro A., Lipper L., Smith G., Bockel L., 2010. Ex-Ante
Greenhouse Gas Balance of Agriculture and Forestry Development Programs.
Sci. Agric. (Piracicaba, Braz.), v.67, n.1, p 31-40, January/February 2010.
Bockel L..2009. Climate Change and Agricultural Policies, How to Mainstream Climate
Change Adaptation and Mitigation into Agriculture Policies, EASYPol Module
240, Prepared for the FAO Policy Learning Programme 2009, FAO, Rome.
FAO. 2009. Food Security and Agricultural Mitigation in Developing countries:

Options for capturing Synergies.
Tous les supports EX-ACT disponibles se trouvent en accès libre sur le site EX-ACT :
www.fao.org/tc/tcs/exact
9. AUTRES REFERENCES
CIA. 2010. The World Factbook. Available at : https://www.cia.gov/library/publications/the-

world-factbook/geos/ma.html
Analytical Tools
Module metadata
1. EASYPol module 240

2. Title in original language
English EX-ACT Software for Ex-ante Carbon-Balance Appraisal of
investment projects
French
Spanish
Other language
3. Subtitle in original language
English A Case Study on watershed and Irrigation project
French
Spanish
Other language
4. Summary
This module presents a case study of Carbon-Balance Appraisal for an investment project. It
is useful for people who wish to improve their skills on how to estimate climate change
mitigation potential of agricultural programs/projects and to integrate it in economic analysis
of projects. It is part of a set of documents aimed at driving project developers in the process
of learning and applying the EX-Ante Carbon balance Tool (EX-ACT). Specifically, this case
study has been developed as a result of the application of EX-ACT to a FAO Programme in
Madagascar, which was also selected for testing the software. The case study consists of: a
brief description of the project; guidelines for structuring project data; and an appendix with
project data.
5. Date
March 2010
6. Author(s)
Louis Bockel, Agricultural Policy Support Service, Policy and Programme Development
Support Division, Rome, Italy
Marianne Tinlot, FAO consultant, Rome, Italy
7 Peer review 2 names

8. Module type Thematic overview
Conceptual and technical materials
Analytical tools
Applied materials
Complementary resources
9. Topic covered Agriculture in the macroeconomic context
by the module Agricultural and sub-sectoral policies
Agro-industry and food chain policies
Environment and sustainability
Institutional and organizational development
Investment planning and policies
Poverty and food security
Regional integration and international trade
Rural Development
10. Subtopics
covered by the
module
11. Training path Investment planning for rural development
12. Keywords carbon balance, carbon sequestration, carbon sinks, carbon sources,
climate mitigation, EX-ACT, GHG, IPCC, reduction of emissions,
resilience

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0 EASYPol Module 099

Logiciel Ex-Act pour l’analyse Bilan

Louis Bockel, Expert FAO, Division de l'appui à l'élaboration des Politiques et

Hermann Joseph Pfeiffer, Expert FAO, Division du Centre d’Investissement,

Marianne Tinlot, Consultant FAO, FAO, Rome, Italie

Armel Gentien, Consultant FAO-FIDA

L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE, FAO

Démarche analytique permettant l’évaluation ex-ante du bilan carbone

i) Récolte et organisation des données du projet concernant:

Agriculture, Riz et Irrigation. L’agriculture représente la base de l’économie

Dégradation des terres, ressources naturelles et aménagement du territoire. La

Dans cette situation, le Projet d’Irrigation et de Gestion des Bassins Versants a

3.2. Caractéristiques du projet

Tableau 1: Aperçu du projet

N.Bénéficiaires 30,000 ménages (à l’implémentation finale)

Durée Phase d’implémentation: 10 ans

Budget 40.6 Millions US$

Surfaces ciblées 21,800 ha de riz irrigué

Tableau 1 bis: Données de base à renseigner dans l’outil EX-ACT à travers

Total 12400 12400 7700

4. MESURER LE POTENTIEL DE MITIGATION DU PROJET: UNE APPLICATION

• Améliorer les cultures de riz

Le projet prévoit de développer les zones forestières en réduisant le taux de

4.1. Réduire la déforestation

Tableau 2: Capture d’écran du module “déforestation” d’EX-ACT

4.2. Elargir les zones forestières

Conversion details (Previous land use, use of fire before afforestation/reforestation,...)

4.3. Développer l’agroforesterie

Tableau 4: Capture d’écran du module « autres changements d’usage des

Dans ce cas, le développement de l’agroforesterie sur les anciennes terres dégradées

4.4. Améliorer les cultures annuelles

Table 6: Capture d’écran du module “investissement” d’EX-ACT

Installation of irrigation system surface (ha) Type of irrigation systemAssociated tCO2eq

Dans EX-ACT, chaque pratique d’amélioration implique un potentiel correspondant

Les coefficients utilisés représentent le taux de changement annuel de carbone du sol

4.5. Améliorer les cultures de riz

Tableau 8: Systèmes rizicoles

Tableau 9: Surfaces des différents systèmes rizicoles

Tableau 10: Capture d’écran du module “riz” d’EX-ACT

Le régime hydrique reflète les émissions potentielles de méthane causées par la

Table 11: Coefficients utilisés dans le module “riz” d’EX-ACT

Système rizicole Régime

4.6. Restaurer les prairies

Tableau 12: Capture d’écran du module « prairies » d’EX-ACT

En améliorant les prairies à travers le projet, on s’attend à ce que davantage de carbone

Les coefficients appliqués au module « prairies » d’EX-ACT sont les suivants:

Tableau 13: Coefficients pour les prairies

4.7. Améliorer les terres dégradées grâce aux intrants

Tableau 14: Utilisation d’intrants

Intrants utilisés par an Début Sans projet Avec projet

Tableau 15: Quantité de N et de P2O5 dans les engrais

L’estimation de la quantité d’engrais est réalisée comme suit:

Tableau 16: Quantité de N et de P2O5 dans les engrais

Début Avec le projet Sans le projet

Ainsi le module EX-ACT doit être rempli de la manière suivante:

Tableau 17: Capture d’écran du module intrant

Tableau 18: Coefficients du GIEC (en t eq-CO2) utilisés dans le module

5.1. Usage et Changement d’usage des terres

Tableau 19: Captures d’écran de la matrice EX-ACT de changement