Touil Rakotomanonjy Tshinkobo Boumediene
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Parcours À5
Matériaux Innovants, Intelligents Et Durable
L'Essai
De Traction
Introduction
Les matériaux, notamment les métaux et les polymères, font partie du quotidien et de
l'histoire de l'Homme. Au fil du temps, ils sont devenus plus résistants, plus intelligents
pour conférer aux objets qui nous entourent de nouvelles fonctionnalités. Pour évaluer
leur performance, il est nécessaire de faire des études de propriétés mécaniques comme
l'essai de traction uni-axial. Cette étude nous permet de ~ e nouvelles propriétés
adaptées à chaque nouvelle application technologique. 7
Mots clés: traction uni-axial, métal, polymères, module de Young, rupture, élastique.
&3--
I
1. L'objectif du TP :
L'objectif du TP est !"étude et la caractérisation des propriétés mécaniques des métaux et polymères
pendant un essai de traction uni-axiale. Ce TP nous permet de déterminer qualitativement si un
matériau est fragile ou ductile, rigide ou souple. Ils permettent aussi de quantifier certaines propriétés
„„
mécaniques telles que le module d'élasticité, la résistance maximale ou la contrainte et !"allongement à
la rupture en traction.
2. L'essai de traction
L'essai de traction est une méthode d'essai mécanique qm consiste à placer les échantillons de
matériaux entre les mâchoires de la machine de traction pour les étirer suivant un axe jusqu'à la
rupture. Il permet d'obtenir des informations sur le comportement élastique, le comportement
plastique et le degré de résistance à la rupture d'un matériau, lorsqu'il est soumis à une sollicitation uni-
axiale
•
I. Partie Expérimentale
l. La machine d'essais de traction
Un appareil ou une machine d'essais de traction est utilisé&pour déterminer la résistance, et le comportement à l
déformation d'un matériau jusqu'à la rupture. Il est conçu pour tester matériaux, composants et produit
conformément aux normes ASTM, ISO, ainsi qu'à d'autres normes industrielles. Il se compose d'un capteur de force
d'une traverse, d un extensomètre un capteur de déformation, de mâchoire et dune télécommande électronique. Cett
machine est commandée par un logiciel qui nous permet de déterminer les paramètres de matériau.
Et dans ce Tp on va utiliser la machine de Traction Instron 5982. ~ 1
rmaVJ ;,O ~--\- ~A
Ge a. be.ts
Ao { ma kca llord
2. Echantillonnage
Pour ce Tp, on a deux types d'échantillons dont yr'première est une plaque de polyéthylène qui sera à découper
l'emporte-pièce à laide de la presse sur une plaque fournie, la deuxième est une_plaque métallique d'un alliag
d'aluminium normalisée. epatte
e\et< ego«cette
I 3
3. Mode opératoire :
Prendre une éprouvette métalliqre (alliage d Al), et mesurer son épaisseur, diamètre en
utilisant un Mir 1étre Numérique. J, mmeoe d
ed als< l„ maqe> s4
4 Mettre deux points aux extrémités de la plaque. M_, L. nu pt 7ef
k{w e"„ita l AT"
Placer l'éprouvette dans les mors de l'appareil de traction en prenant compte que nos
plaques sont visualisées dans le logiciel à cause de la technique optique digital_image r
corrélation de l appareil de traction. s'est-ce que ell ect l
•
.,.. os
eg er es parametres u og1c1e pour commencer •••
experience.~ t~ ~sr±" _ANcat
_
C
Appliquer la force jusqu'à la rupture de l'éprouvette et enregistrer à chaque force \
appliquée l'allongement respective. ) J~~ ~e,.'.;c_;e.,,,__ ~ c..e~+,Pc:>rt-? o~tot'.u~
= tl l lékaee--tk be»e
Arrêt de I 'appareil et déterminer les paramètres caractéristiques de la plaque comme le
module de Young, en traitent les données issues de I 'appareil.
► En suivant la nonne ISO 6892, on met trois éprouvettes métalliques sous l'essai de traction dont les
résultats sont présentés dantcourb~suivantej
300-r---------------------------.
'io
a.
z
el
200
g
..,
u Rupture
0 Eprouvette ne
•
d
1
a0
"O 2
sc 3
.
E 100
de
C
0 1 2 3 4 5 67 8910111213141516171819202122 232425
Déformation de traction (Déformation 1) [%]
I 4
Les valeurs des caractéristiques de ce matériaux sont défing
d ans ce tableau :
,....
Limite
Module
[GPa]
I
d'élasticité
(0.2 %)
MPa]
Déformation
1àRupture (Curseur)
[%]
I Contrainte à Rupture
(Curseur)
[MPa]
I
1 69.6 I 121.3 24.8 183.0 I
Moyenne
2
3
81.0
55.4
68.6
130.1
130.9
127.4
15.8
24.1
21.6
257.4
207.3
215.9
'I
I
Interprétation de la courbe :
• Le domaine élastique : Pour tous les points du segment, la déformation est proportionnelle à la contrainte.
• Le domaine plastique : L'allongement n'est plus proportionnel à l'effort appliqué : à la suppression de la charge, il
reste une déformation, l'éprouvette ne reprend pas sa longueur initiale : déformation irréversible.
du
D'après le tableau on a une valeur assez élevée'module d'Young: 55.4 Gpa < E <<81.0 Gpa. Cette valeur nous
indique que le matériau a une nature rigide. (du» »>« doaoe laolae ]
La valeur de la limite d élasticité (Re) nous permet de savoir si le matériau est dur ou pou. Si Re est faible, le ,»
matériau est mou. Dans notre cas on a donc un matériau dur: 121.3 Mpa <<Re duel' eol lo mmte l
I s
b. Pieces des polymères :
En suivant la norme de ISO 527. on met cinq éprouvettes de PET, sous Fessai de traction dont les résultats sont
présentés dans le graphe suivant :
300 4
Zonc plastique
200 ·I
z
._.
z Eprouvette ne
<-
o 1
....
> 100
i.
3
d
a
a
± 2
3
4
5
0
u
0
!
•
Interprétation de la courbe :
Cette courbe de traction est typique d'un polymère semi-cristallin ~~ ,
?
Le domaine élastique et anélastique: Par rapport aux ~saifs sur les éprouvettes métalliques où 1@ st oblique,
+"
les essai¢s sur les éprouvettes en polyéthylène présent@ine droite verticale dans la zone élastjque, , p)
ce el {et-o de'é&dé Le (-&
Le matériau est d'autant plus rigide que ses liaisons assimilables à des ressorts ont une constant@de raideur élevé_
Le module d'Young dépend de la nature des liaisons. Pour les polymères, la liaison de Van Der Waals est inférieure à
2Gpa, comme on peut le voir sur [e tableau, la valeur maximale est de 961.95 Mpa<< 2Gpa. Cette petite valeur ceut dire
que le matériau est souple. ]'ut ée '3 lso pc ka. ls
pe<balvmg o
Pour le cas du polymère, les chaînes enchevêtrées se déploient avant que les liaisons interatomiques du squelette ne
soient effectivement soumises à la contrainte. La déformation transversale est quasiment uniforme. La déformation
élastique est suivie d'une déformation viscoélastique.
Pour les éprouvettes thermoplastiques, avant le crochet de contrainte associé au seuil d'écoulement: la limite
d'élasticité, on observe un phénomène de bandes de cisaillement.
I 6
Le domaine plastique :
Après la limite d'élasticité, un adoucissement en défonnation apparaît avant l'étape de plasticité qui se caractérise par
un plateau assez large. La déformation devient non homogène et la striction commence à se propager sur toute la
longueur de l'éprouvette, de puis le milieu de l'éprouvette jusqu'aux extrémités. A l'échelle moléculaire, une fois que
les chaînes se sont déployées, les angles entre les atomes de carbones des les liaisons C-C varient dans le sens à
s'étirer. La souplesse des chaînes est en fonction de l'encombrement des groupes latéraux donc des monomères.
Une fois que toutes les chaînes sont étirées, elles vont s'aligner, la striction est à sa limite. La courbe présente donc
une pente qui est la phase de durcissement, le matériau atteint son allongement maximal et va bientôt être soumis à la
rupture.
Conclusion
Le taux de cristallinité influence les propriétés mécaniques des polymères. Les cristallites agissent comme un renfort
liant entre elles les parties amorphes. La réticulation de polymères linéaires entraîne une meilleure tenue mécanique.
Nos valeurs et notre courbe nous montrent que nos échantillons en polyéthylène sont des matériaux ductiles, souple
et tenace.
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I 7