MSM 1931 46 1 0
MSM 1931 46 1 0
MSM 1931 46 1 0
J. H AAG
Le problème de Schwarzschild
Mémorial des sciences mathématiques, fascicule 46 (1931)
<http://www.numdam.org/item?id=MSM_1931__46__1_0>
MÉMORIAL
DES
SCIENCES MATHÉMATIQUES
PUBLIÉ SOUS LE PATRONAGE DE
DIRECTEUR :
Henri V I L L A T
Correspondant de l'Académie des Sciences de Paris,
Professeur à la Sorbonne,
Directeur du « Journal de Mathématiques pures et appliquées ».
FASCICULE XLVI
Le problème de SchwarzscMû
PAR M. J. HAAG
Professeur à l'Université de Besançon,
PARIS
GAUTHIER-V1LLARS ET Cie, ÉDITEURS
LIBRAIRES DU BUREAU DBS LONGITUDES, DE L'ECO LE POLYTECHNIQUE
Quai des Grands-Augustins, 55.
1931
AVERTISSEMENT
PROBLÈME DE SCHWARZSCHILD
P a r M. J. H A A G ,
Professeur à l'Université de Besancon.
INTRODUCTION.
CHAPITRE 1.
LE PROBLÈME EXTERIEUR.
en posant
E
<4> = —H— > -;Ï-
(1) S'il existait, la vitesse radiale de la lumière ne serait pas la même dans les
deux sens. Elle serait donnée tantôt par la racine positive, tantôt par la racine néga-
tive de l'équation du second degré
B/-'2— 2Ïr'— A = o.
Pour le cas où. le corps central est en rotation unifoimc, voir [14], tome II.
(2) C'est-à-dire qui serait déduit d'opérations géodésiques effectuées sur cette
sphère.
LE PROBLÈME DE SCHWARZSCHILD. 5
dxiàxk \ a ) ùxa
C9)
ivl-f.'K IV}4
!323j==-sin8coSe, j 2 3 3 J = cot6;
G. J. HAAG.
d'o'ù
(l«)
^ 3 3 = G22 sin 2 0,
(G„=-^[£H-*'(V-,O + £];
les quantités non écrites étant identiquement nulles.
Les équations (2) se réduisent aux trois suivantes :
v
l 2 ' /- '
\ 2 r
/S>
(i3) ds"= (i~ ~^)df ^—t — ( ^ 6 2 + s ' n 2 ^ rfç»),
avec
.[(i k)(r s) U r)(k s)-\
LE PROBLÈME DE SCHWARZSCHILD. "f
(17) 2 e2 (i-^\'r)s\ntidrdtidydt.
(••»«) K^i\*|s(*<V^)-{\.*J8(W^>.
Si les dgik sont nuls sur la frontière, on voit que l'intégrale de
chacun des termes-r-^ est nulle et en extrêmant (i4),.on retombe
OX(x
sur les équations (2).
Plus généralement, il en est ainsi si l'on suppose simplement que K x
s'annule pour les valeurs extrêmes que peut prendre xx à l'intérieur
du champ d'intégration, quand on donne des valeurs constantes
quelconques auv trois autres variables.
& J. HAAG.
a
et non pas de ô(Hy/— g).
Dans le cas du ds2 d'Eddington, K3 etK 4 sont identiquement nuls;
K1 s'annule aux bornes de r; mais,
x+^
de ô(Hy/—£•), ce qui revient à ajouter 2e 2 sin0 à H y/—#. Au
lieu d'extrêmer'1'intégrale (1.8), il faut extrêmer la suivante
On en déduit
a \ a A/
D'autre part, posons
r * E/ 3
J
Cela donne, en choisissant l'unité de temps,
et l'on retrouve ( i 3 ) .
-r—^j qui est invariant pour la
a
substitution orthogonale ci-dessus, se réduit à - p * R | s'annulant
pour r„ et r{.
Observons toutefois que, si cette méthode conduit bien au ds2 de
Schwarzschild, elle ne nous assure pas que ce ds2 satisfait nécessai-
rement aux équations (2), car les variations des g1'* ne sont pas arbi-
traires dans le champ d'intégration, puisqu'elles dépendent seule-
ment de deux fonctions de r. Seule, la méthode du n° 3 nous donne
cette assurance.
>V 2 — f*-
1_
T
d'où
/= - ~ (G = const.).
IO J. HAAG.
( i—— Y
VL j dP— (\ -+- — V (rfr 2 4- r»rfÔ*-H ra sin^ô d$)
CHAPITRE II.
LE PROBLÈME INTÉRIEUR.
ds
ou
2
M t :== 1 ^ = : U 3 = O, w 4 =e .
Quant aux p{, ils sont nuls si l'un au moins des indices est égal
à 4- Si i et j diffèrent de 4> p\ représente la composante suivant
l'axe Mxi de la pression exercée sur l'élément unitaire normal à MXJ]
en appelant M#; la tangente en M à la ligne le long de laquelle Xi
varie seul.
Eu égard à la symétrie sphérique, la quadrique directrice des ten-
sions au point M est de révolution autour de OM. On en conclut
P{ = o, si Ï V / ;
p\=p, pl = p* = q\
T{ = o, si i V ; ;
(26) Grt=-8K(T^-i^Ty
1¾ J. HAAC.
1 - J(T,V=7) A)'**) = o
y]—g àxk ( y j
où l'on a posé
(34') M = v / ï ( V ^ F T ^ - v^r).
avec
A- e * " ( i + X V ) T- e l -+-$ne 2
^ 2 MJ dr,
(36) • = / 4 *P,2 dr
-
(40 z r e2 dr.
XH-(JL = 8TU A?
D'où.
(43) &= i-i_.
i — - ttp r*
13
L'équation (4o) donne
(44> =
\ 7 ? / * * ^ ^ 27 *" H " A ^ = consL
>-
c, rf,-i(3VA3f-v/;ri^)V- *•
2 m2 r
—/•,(«/e,H-sin«e^9');
<5i) />=o
2/*?/"*
en posant
(52) m = | jspa 3 .
V-" > i
LE PROBLEME DE SCHWARZSCHILD. iy
OU
/ M <
(54) T'
condition qui entraîne (53).
Dans les mêmes conditions, la pression p est toujours positive.
On voit, en définitive, qu'en réunissant la formule (5o) et la for-
mule (i3), on a un ds2 qui obéit aux équations d'Einstein dans
tout l'espace, dont les coefficients sont des fonctions continues
de r et qui ne présente aucune singularité si l'inégalité (54) est
satisfaite.
Cette inégalité s'écrit encore
Elle exprime que la densité ne peut pas dépasser une certaine den-
sité critique [54, 20]. Si cette densité était atteinte, la pression
deviendrait infinie, ce qui est physiquement impossible.
Pour le Soleil, par exemple, l'inégalité (54) est largement vérifiée
(n° 19).
(56> kel=e-V-=i— ^ ,
k[
I
( 2n \ 2 ni"
d'où /r ===== i.
La formule (56) a l'inconvénient de ne plus avoir aucun sens pour
r < 2/i. H y a une sphère catastrovhique (n° 14). Pour l'éviter, il
faut garder la formule (3^) et abandonner l'homogénéité du fluide,
en supposant que la loi de densité est telle que l'équation (4o)
admette une intégrale prenant la même valeur que pe 2 pour r = a
et pour r = b. Dans ce cas, on a un ds2 euclidien à l'intérieur de
la sphère et cela est bien conforme à la loi de Newton [cf. 15].
CHAPITRE III.
PROPRIÉTÉS DU CHAMP DE GRAVITATION.
(59) d = rx—r0-+-m\og'-±*
*(>'i—M
* = d '
d étant donné par (58).
On voit d'abord que 7r'<C 7C, puisque d > rx — r 0 .
Si r\ est très grand vis-à-vis de r 0 et si / 0 est de l'ordre de m, on
a asymptotiquement
ÎU — T:' ni, r*
= — log~
n r± m,
JQ / 2/K/-2 y 2m \ y ^ /
l
y a*
Si l'on pose
on a
:4/ ; SinW
y 2m
et la formule (60) devient
<»> «-'(-S-f.)-
m. R
Si — est très petit, - diffère très peu de l'unité.
Pour r === a, on a
m
(64) R = a-t- y
(65), d=/--f--g-H-/nlog-.
(66) T=s,yd~..
dt •s/-i
— . ,
y r
x r
18. La loi de Newton. — On sait que, lorsque le ds2 est très voisin
d'un ds2 de Minkowski, le champ de force gravitationnel dérive
approximativement du potentiel Œ = -gu [24, 1 ; 14, tome II].
A l'extérieur de la sphère matérielle, nous avons, en négligeant
LE PROBLÈME DE SCHWARZSCHILD. $3
19. Les unités. — Les unités adoptées jusqu'à présent sont telles
que la vitesse de la lumière et la constante de la gravitation soient
égales à r unité. Nous les appellerons les unités naturelles.
Si l'on prend pour unité de temps la seconde, l'unité de longueur
vaut 3ooooo km .
24 J. HAAG.
Nous garderons, par la suite, les unités naturelles, qui donnent des
formules plus simples.
Évaluons, dans ce système, la valeur de m pour le Soleil :
2.IOa3 T
5
4,06.10 3 8 2 '. 10— environ.
CHAPITRE IV.
LE PÉRIHÉLIE DE MERCURE.
(es) ,4;=c.
Puis, celle qui est relative à t nous donne, en tenant compte de (68).,
(7o) ^ ( ^ î f ! ) * . - - *dr*
! - - * * . .
1 —
r
(71) (J)W-(l-2,n,,)(i+«*).
En dérivant par rapport à B, on en déduit
/ dlu m ,
{72) -^p- + w = _-4-3m M 2.
(7D) a = in.
p
On voit que la planète fait un peu plus d'un tour avant de repasser
au périhélie. C'est ce qu'on exprime en disant que celui-ci avance.
L'avance par révolution est une fraction de circonférence
égale a
Si a désigne le demi-grand a^xe de l'orbite, on a/? = a(\ — e2).
Donc,
(76) a = 1% — —•
w }
ad — e1)
p 0,387.15.10 1
(2) 11 est invariant pour tout changement de variable effectué sur r. Donc, Vavance
du périhélie est indépendante de l'interprétation plus ou moins arbitraire que
Von peut donner au rayon vecteur (n° 14).
?8 j . HAAG.
(78)
"'= Ta(i-«») '
Le même calcul peut être fait pour les satellites d'une planète, en
remplaçant m par la masse de cette planète, ce qui revient à multi-
plier (78) par le rapport de cette masse à celle du Soleil. On trouve
ainsi que les avances séculaires des périjoves des satellites V, 1, II,
III, IV de Jupiter sont respectivement égales à 37'35", 4 3o", i'25",
26" 6".
Parmi tous ces résultats numériques, l'avance du périhélie de
Slercure est seule susceptible d'être soumise avec une précision suf-
fisante au contrôle des observations astronomiques. Des travaux de
Newcomb, il résulte que l'avance non expliquée par la théorie de
LE PROBLÈME DE SCHWARZSCHILD. 29
- / / 2m\ / T 2m 1 2 /n
rA*C* A*r2 A2/-*
(*) L'avance totale effective est d'environ 575". Mais, la plus grande partie, so&
environ 532w, est due aux perturbations des autres planètes. Ces pertubations peuvent,
évidemment être calculées par la théorie de Newton, car l'effet Einstein ne les mo-
difierait que de quantités extrêmement petites [9, 10].
30 J. HAAG.
en posant
D'autre part, on a
2m 2m itn
et l'on voit que y est, par rapport à a et (3, un infiniment petit équi-
valent à 2m. Donc, au second ordre près, on peut écrire
. S H ) r dr y o v
C^ \ r 27T , 27ua / 3m\
J / = — (a-f-3/w) = --=-( n ).
1 j a
2-Ra*\j\ — e* l 1 ^-e cos0)2
D'où [14]
i/r=?
f8o> 7
T^Tji + igl",-, f l Jl-
( a l (1 -r- e cosô) 2 J )
(82) T"=T2/i-h^2ecosM),
/ a du = h,
on trouve d'abord
/7ft
(83) r* dt
— =ke-™h (£=* eonst.).
( 1 ) Elles sont homogènes à des nombres, grâce au choix des unités (n° 19).
LE PROBLÈME DE SCHWARZSCHILD. 33
(85) u = - -+-Acos(0 — z ) ,
p
f(u, w')eos(ô — z)
. itm
(90) a = (aa + f + a 6 ) - - - j
/^
où l'on a supposé a, b, g réduits à leurs termes constants,
MEMORIAL fcES SC. MATH. — N° 46. $*
34 J. HAAG.
(92) a = y 6 = 2, <;=—2— —j g= — 2.
vu J
1 — 2 mu 1 — 2/ni*
( l ) Voir aussi une démonstration par les coordonnées cartésiennes dans [14].
( " / S i , dans la formule (i3), on change, au dénominateur de dr", m en Xm,
A désignant une constante, on trouve que les formules (92) subsistent, à condition
de multiplier b, c, g par )», ainsi que m au dénominateur de c. Le premier membre
de (91) est alors remplace par [\-k-i\. C'est pourquoi l'on dit quelquefois que
l'avance du périhélie est due, pour les deux tiers au coefficient de dt" et pour le
tiers au coefficient de dr" [14].
LE PROBLEME DE SCHWARZSCHILD. 35
CHAPITRE V.
LA DÉVIATION J)E LA LUMIÈRE ET LE DÉPLACEMENT DES RAIES.
(93) ?*"-+- u = 3 / ? m 2 .
Ï&4) u"+u=f(u),
(95) u= ~ i,
(96) v=Rcos6/(C-jp)j
(97) •£ = *'tang(6— z).
Cherchons l'angle polaire a de la tangente à la eourbe. On a
- -+- z — 8
2
et l'on g
w •
a = - -h z.
i
(99) X = 2f\Co^f(^dt.'
z =
(100) ~ HC j °° "ïï" sin 1T""" â >*
(«D >- = £ •
Si l'on suppose le rayon' lumineux issu d'un astre infiniment
éloigné et atteignant un observateur à l'infini sur l'autre branche, on
voit que la direction apparente de l'astre, pour ledit observateur, est
déviée de l'angle 1 par rapport à sa direction réelle. Cet angle cons-
titue ce qu'on appelle la déviation du rayon lumineux.
Si, au lieu d'être à l'infini, l'observateur a pour angle polaire
H- cp, la déviation est inférieure à 1 d'un angle
r,
1 = - 4= A. —
9
X 16 ~~ 16 r* *
25. Einstein avait pensé, en 1911, que les rayons lumineux pou-
vaient être tout simplement soumis à l'attraction newtonienne.
Calculons la déviation dans cette hypothèse. Le rayon lumineux
est alors une branche d'hyperbole. Son équation polaire est de la
forme
1 _ 1 -4- e cosô
r~~ p '
avec
o d* 1—
sinX = —
e
A / 11)1
2 , t l
t /
1T
T
Jy, =
V -— , =I-}-//l
/. .\
Les longueurs d'onde sont dans le même rapport et, par conséquent,.
LE PROBLÈME DE SCHWARZSCHILD. 39
les raies des deux atomes n'occupent pas exactement la même posi-
tion dans le spectre. Si A e^t placé sur le Soleil et A' sur la Terre, le
T
rapport ^ vaut 1,00000212; les raies de A doivent être déplacées
vers le rouge, par rapport aux raies de A', d'une quantité facile à
évaluer.
La vérification expérimentale a été faite par plusieurs physiciens,
entre autres par Buisson et Fabry [29, 11]. Elle a été considérée
comme excellente par les uns [1], comme tout à fait sujette à caution
par les autres [1G, 57. 27, 24]. Le phénomène est d'ailleurs extrême-
ment complexe, parce que de nombreuses causes peuvent y inter-
venir.
CHAPITRE VI.
LES UNIVEttS COURBES.
retrancher r - de » et de q.
ou
(io4) *=4"*p;
p u i s OL = £.
Nous avons donc le ds2 (47)5 où la constante a doit être remplacée
par e. L'univers correspondant porte le nom d'univers courbe
d'Einstein.
Quant à la deuxième solution, elle nous donne p = o et a = -•
D'où le ds2 (49)? en remplaçant a par -• L'univers correspondant est,
l'univers de de Sitter.
Ces univers ( 1 ) conviennent pour les espaces interstellaires,
très éloignés de toute masse gravitationnelle particulière; le repère
étant un trièdre de Galilée, d'origine O. Ils remplacent Vunivers.de
Minkowski.
" ''
S d ? l = R cosw,
x.y= R sin M cosô,
' # 3 = R suifc* sin6 c o s ç ,
# 4 = R sin** sinô sincp,
( 1 ) Bien entendu, il faut choisir l'un d'eux et nous n'avons pas la prétention dé-
faire ce choix.
( 2 ) La constante cosmique étant donnée, le rayon de l'espace de de Sitler est
v/3 fois plus grand que le rayon de l'espace d'Einstein.
LE PROBLÈME DE SCHWARZSCHILD. ,4l
2
pour que de = dx* + ÛLFJ-f- dx\ + dx\ devienne identique à (106).
Le point O, que nous avons appelé pôle et qui est caractérisé
par r = o, donc u = o, a pour coordonnées hypercartésiennes
(R, 0 , 0 , 0 ) . C'est un point quelconque de l'hypersphère; il peut
donc être choisi arbitrairement dans notre espace sphérique; et
cela est fort heureux, car, au début du n° 28, nous aurions été fort
embarrassés pour fixer sa position.
Les géodésiques de (106) sont les hyper-grands cordes de l'hy-
persphère. L'une quelconque d'entre elles peut être définie, grâce à
un choix de coordonnées convenable, par les équations cp = const.,
9 = const. Imaginons un mobile M issu du point O et décrivant cette
géodésique, c'est-à-dire une ligne droite quelconque 01. L'angle u
croît depuis zéro et le chemin parcouru estRw. Lorsque ce chemin
atteint la valeur R-> r atteint son maximum R; M se trouve alors sur
l'équateur du pôle O. Le mobile continuant à marcher, r diminue.
Quand le chemin parcouru atteint la valeur RÎT, r est nul et M se
trouve au point O' diamétralement opposé à O sur l'hypersphère,
point que nous appellerons Y antipôle. Puis, M repasse à l'équateur,
et au bout du chemin total 2RÎT, revient en O. Les mêmes phases se
reproduisent ensuite indéfiniment. On dit, pour cette raison, que
l'espace sphérique est un espace fini et fermé.
Si le point O est le Soleil et le point M une onde lumineuse issue
de cet astre, on voit que cette onde, qui se déplace avec la vitesse
cosmique R ^ = 1, finit par revenir au Soleil, au bout d'un temps
t = 2 RÎT. AU temps t = RÎT, elle est d'ailleurs passée en O', et comme
il en est ainsi de tous les rayons lumineux issus de O, un observateur
qui reçoit l'un de ces rayons ne peut dire s'iPprovient directement du
Soleil ou de Vantisoleil.
Le volume de l'espace est 2 7r2Rl{.
Dans l'hypothèse d'Einstein, sa masse, c'est-à-dire la masse totale
de tous les astres, est 27r-R:?p = ^ - - Si l'on admet, avec Rapteyn,
que la masse contenue dans 1000 parsec-cubes (*) est 80 fois celle du
Soleil, on trouve que R est de l'ordre de io 2 0 kilomètres ou de
108 années de lumière [1].
/ Àm sa3
P («-H8«p)y/i—— T
t
l m 2
/D A / ^
X
Portant dans (46), on obtient e 2 . Nous laissons au lecteur le soin
d'écrire le ds2, ainsi que la pression/?, d'après (3g) et (44)- Les for-
mules obtenues se réduisent bien à (5o) et à (5i), pour e = o.
En posant
sin u = sine sintv, it = R. arc tang(cost> tangw),
'(m) — d s 2 = R'(<ftv2-f- sin2tvdV2-i- sin'w sin^p <Y6'-H sin9tv sin2 e sin26 dy2).
CHAPITRE V i l .
LA SPHÈRE ÉF.ECTRISÉK.
1^ = 1 ^ = 1 ^ = 0 , K, = / ( , • ) .
générale
F _ dKt ÔKf
**'- àxJ-dx~l-
<iï2) E{=—F/«Fia+i^F«?Fap.
(u3) u= L er-b+V f \
0 / 2
(1,8) ' a = " ^ = - ^ - ^ ' ' " '•
\ jxm'r/
,s ,d-r mm ee'
<,24> m
w =- —+ ta*'
O n retrouve, au second membre, la loi de Newton et la loi de
Coulomb [44, 3 1 , 3 8 ] .
**+«•=-£-(.»- £.).(..+ ^) + ^ ( . - ^ . ) - .
E n dérivant par rapport à 9, on obtient
(126) a = K\ — — , ^ - 1 n A 1+ - .
L4 7CC \ 4 7Ç/?Ï ' / p '>7Zp'\ 4/J
dt
G=
v/i — v°> \'\ — v*
INDEX BIBLIOGRAPHIQUE.
46. Nu YENS (M.). — Sphère massique dans les univers d'Einstein et de de Sitter
(Bull. Acad. r. Belg., 1925, p. n 3 ) .
47. N U Y E N S (M.). — Champ gravifique dû à une sphère massique, en t e n a n t
compte de la constante cosmique (Comptes rendus, t. 176, p. 1376).
48. PAINLEVÉ (Paul). — La Mécanique classique et la théorie de la relativité
(Comptes rendus, t. 173, p. 677).
49. PAINLEVÉ (Paul). — La gravitation dans la Mécanique de Newton et dans la
Mécanique d'Einstein (Comptes rendus, t. 173, p. 873).
50. PAINLEVÉ (Paul). — La théorie classique et la théorie einsteinienne de la
gravitation (Comptes rendus, t. 174, p. 1137).
51. R o u x ( L E ) . —• Sur la théorie de la relativité et le mouvement séculaire du
périhélie de Mercure (Comptes rendus, t. 172, p. 1227).
52. R o u x ( L E ) . — La loi de gravitation et ses conséquences (Comptes rendus,
t. 172, p. 1467).
53. SCHWARZSCHILD. — Ueber das Gravitationsfeld eincs Massenpunktes nach
der Einsteinschen Théorie (Sizsber. Berlin, 1916, p. 189).
54. SCHWARZSCHILD. — Ueber das Gravitationsfeld einer Kugel aus inkompres-
sibler Flùssigkeit nach der Einsteinschen Théorie (Sitzber. Berlin, 1916
p. 424).
55. TROUSSET. — Les lois de Kepler et les orbites relativistes (Comptes rendus,
t. 174, p . 1160).
56. TROUSSET. — L'observation des planètes peut elle fournir des arguments
pour ou contre la relativité ? (Comptes rendus, t. 176, p. 888).
57. V I L L E Y (Jean). — A propos de nouveaux livres sur la théorie de la relativité
(Bull. Se. math., 1925,^. 33).
58. W E Y L (H.). — Zur Gravitationstheorie (Annalen der Physik, 4 e série, t. 54,
p. 117).
59. W E Y L (H.). — Temps, espace, matière.
TABLE DES MATIERES.
Page*.
INTRODUCTION i
Le problème extérieur 2
Le problème intérieur io
Propriétés du champ de gravitation J8
Le périhélie de Mercure a5
La déviation de la lumière et le déplacement des raies • 35
Les univers courbes» 3g
La sphère éleclrisée 44
INDFX BIBLIOGRAPHIQUE 5o