Module de Control de Qualité Microbiologique (Cours+TD +: Corrigés Des TD)
Module de Control de Qualité Microbiologique (Cours+TD +: Corrigés Des TD)
Module de Control de Qualité Microbiologique (Cours+TD +: Corrigés Des TD)
Control de qualité
microbiologique
(Cours+TD +
Corrigés des TD)
1
Répertoire :
TD 4…………………………………………………………………………………………………………………….21
TD 5…………………………………………………………………………………………………………………….22
TD 6…………………………………………………………………………………………………………………….23
TD 7…………………………………………………………………………………………………………………….24
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Cour 1 : Politique de contrôle Microbiologique
Introduction :
Le contrôle microbiologique de la fabrication des produits destinés à la
consommation humaine et / ou animale fait partie d’un système de
régulation, dont la fonction est de détecter, le plutôt possible, toute anomalie
de ce système de façon à permettre une réaction préventive destinée à
empêcher toute évolution défavorable de la qualité.
1 Niveaux de contrôle
On a trois niveaux de contrôle : avant, en cours et après la fabrication du
produit.
Contrôle sur les produits finis : effectué sur le produit fini afin de conclure
sa conformité aux normes.
3 Paramètres à contrôler
Les microorganismes à contrôler varient suivant la technologie et les
caractéristiques physicochimiques du produit en cours de fabrication et du
produit fini, mais cependant, on peut les répartir en deux groupes :
3
4.Méthodes de contrôle
Les méthodes de contrôles sont devisées en deux :
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Technique de la racine carrée (2√) : pour les lots considérés pas trèsgrands
(2√ de l'effectif du lot).
Remarque :
L’échantillonnage doit être effectué, aseptiquement, avec les mains propres,
ou avec des gants propres en latex, en se servant des récipients propres et
stériles ou des sachets stériles ;
Techniques de dilution
Une fois arrivés au laboratoire, les échantillons doivent être préparés en vue
du contrôle microbiologique.
Pour l’échantillon liquide, il constitue la solution mère (SM) et si nécessaire
des dilutions décimales sont réalisées dans un diluant stérile, et utilisées
pour la recherche et le dénombrement de microorganismes selon les
méthodes de dénombrement.
Quant à l’échantillon solide, celui-ci nécessite un broyage dans un diluant
stérile à l’aide des broyeurs de laboratoire, cet ensemble (échantillon et
diluant) constitue la dilution mère (DM), et si nécessaire d’autres dilutions
décimales sont réalisées.
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Cour 2 : Techniques classiques de numération
de microorganismes
1 Numération microscopique
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Figure 2 : représentation schématique : quadrillage de la cellule
de MALASSEZ.
La méthode de Breed
Cette méthode utilise des lames comportant une zone délimitée de un
centimètre cube (1 cm2) sur laquelle on dépose 0.01 ml de la suspension de
l’aliment à examiner. Après séchage, fixation et coloration au bleu de
méthylène ou éventuellement la coloration de Gram, les microorganismes
sont comptés dans 30 à 50 champs microscopiques.
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B. Étalement en surface (spread plate)
Cette méthode est préférable lorsque des milieux sélectifs sont utilisés pour
le dénombrement de groupe spécifique de microorganismes aérobies, car elle
permet
la manifestation de propriétés coloniales de ces microorganismes, telles que :
morphologie, pigmentation, hémolyse, halos de précipitation, ou
changements de
couleur du milieu de culture.
Pour cette technique, une machine distribue un petit volume entre 0.05 et
0.4 ml de la suspension de l’aliment à examiner, à la surface des boites (à
contenu
uniforme en milieu de culture) qui sont en rotation, ceci en suivant une
distribution
spirale à partir du centre vers la périphérie de la boite, ou bien dans d’autres
cas
dans le sens inverse à partir de la périphérie vers le centre de la boite. Après
incubation, le comptage de colonies se fait à l’aide d’un compteur de colonie
muni d’une grille de visualisation ou avec un compteur de colonies à laser
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3. Numération en milieu liquide
Tableau de Mc Grady :
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Cour3 : Identification phénotipique des
bactéries
Introduction :
De nombreux caractères sont exploités pour identifier une bactérise, déjà
isolé à l’état pur. Dans ce manuscrit, que la catégorie de caractères
phénotypique ou phénétique (culturaux, morphologiques, biochimique et
physiologiques, immunologique, et de pouvoir pathogène) sera discutée.
1 Caractères culturaux
La taille, la forme, la couleur, l’opacité, la surface, la consistance, l’odeur, et
évidemment tout changement produit à la surface du milieu solide, sont les
caractères fréquemment utilisés pour caractériser macroscopiquement une
coloniebactérienne (amas de cellules) (Figure 1).
À l’oeil nu ou à l’aide d’une loupe binoculaire, les colonies sont observées par
transparence, réflexion ou transillumination oblique, ceci en lumière
naturelleet / ou artificielle (Figure 1).
a. Coloration de Gram
La coloration de Gram (le premier test à réaliser) permet de diviser les
bactéries en deux grands groupes : celles à paroi type Gram+ (qui retiennent
le violet de gentiane) et celles à paroi type Gram- (qui prennent la couleur de
la safranine après lavage par l’alcool).
Cette méthode est basée sur la structure et la composition de la paroi. Les
lipides assez forts chez les Gram- que les Gram+, sont extraits par l’action de
l’alcool entraînant, ensuite, une augmentation de la perméabilité et
l’extraction du complexe violet de gentiane-iode, ceci lui permettant de
prendre la couleur de la safranine (fuschine).
Aussi, ce test permet de diviser les bactéries selon leurs forme en deux
grands
groupes : cocci et bacille, et il fournit de précieuses informations en ce qui
concerne
le mode de groupement qui peut être en : diplocoques, chainettes, tétrades,
amas,
et palissades. Il est à noter que même sans ce type de coloration (coloration
complexe et / ou double), à l’état frais la forme, le groupement et la mobilité
pouvons être observés.
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b. Coloration de Ziehl-Neelsen (acid-fast stain)
c. Coloration de la capsule
La présence d'une capsule est révélée par la coloration à l'encre de Chine, sa
mise en évidence est un indice important pour identifier les microorganismes
en deux groupes : les capsulés et ceux acapsulés, exemple : des diplocoques
Gram+ entourés d'une capsule importante, ceci évoque Streptococcus
pneumoniae.
a. Demande en O2
Ce caractère permet de classer les bactéries, selon leurs réponses de
croissance
en présence et en absence d'oxygène, en 5 groupes :
(1) Aérobie strict : l’accepteur final de l’hydrogène est obligatoirement l’O2
de l’air, exemple : Pseudomonas aeruginosa ;
(2) Anaérobie strict : l’accepteur est de nature différente et l’O2 est toxique ;
(3) Anaérobie aérotolérant : sont capables de croître en présence ou en
l'absence d’O2, l’accepteur est de nature différente et l’O2 n’est pas toxique,
exemple : Campylobacter jejuni ;
(4) Anaérobie facultatif (aéroanaérobie) : la bactérie se développe
indifféremment dans des conditions d’aérobie ou d’anaérobiose mais se
développe mieux en sa présence, exemple : Entérobactéries ;
(5) Microaérophile : ont besoin d’O2 mais à un niveau acceptable.
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Les bactéries assimilent le (s) sucre (s) en produisant de l’acide et
fréquemment du CO2 en présence ou en absence d’O2. L’acidification du
milieu est détectée par changement de couleur du milieu dû à la présence
d’un indicateur coloré (BCPL, rouge de phénol, bleu de bromothymol, etc.).
Le CO2 est révélé par l’élévation de la cloche du durham car il est libéré au
fond du tube (cas de la voie oxydative il est produit en surface donc n’y a pas
élévation de la cloche). Plusieurs techniques utilisant différents milieux
(MEVAG, TSI, bouillon divers…) sont pratiquées.
d. Accepteurs de l’H2
La sulfito-réduction : les anaérobies sulfito-réducteurs sont capables
d’utiliser les sulfites comme accepteurs d’H2 en les réduisant en sulfures.
Ce test est réalisé sur milieux solides (VF) ou bien semi-solide contenant
de sulfite de sodium et l’alun de fer. Après incubation la réduction se traduit
par un noircissement (la production d’ H2S) .
La réduction des nitrates : les anaérobies sont, aussi, capables d’utiliser
les nitrates comme accepteurs d’H2 en les réduisant en nitrites. Ce test est
réalisé sur milieux solides ou bouillons à 1 ‰ de nitrate de potassium.
Après incubation, la réduction nitrates en nitrites est révélée par l’ajout de
0.1 ml du réactif NiT1 et NiT2. Une coloration instantanée rouge ou rose
indique la réduction des nitrates. Un résultat négatif doit être vérifié par
l’addition de poudre de zinc.
e. Enzymes respiratoire
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f. Dégradation des acides aminés
g. Dégradation du lactose
h. Dégradation de l’urée
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Températures de croissance, halophilie-osmophilie et pH : l’évaluation
de l’habilité de croissance dans des conditions hostiles, présente parfois
un grand intérêt en identification. L’habilité à croître à différentes
températures, à différentes concentrations en NaCl ou en saccharose et à
différentes valeurs de pH est réalisée sur milieux liquides ou solides.
En revanche, les Gram- sont sensibles aux colistine et polymyxine, alors que
les Gram+ ne le sont pas.
5 Pouvoir pathogène
ADNase : enzyme qui détruit le noyau des cellules, elle est mise en évidence
sur milieux contenant de l’ADN. L’hydrolyse de l’ADN est caractérisée par
une zone claire, exemple : St. aureus+.
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Cour 4 : Les techniques rapides de détection et
Réalisation du control microbiologique
4.1 Spectroscopiques
a. Réduction des colorants
Le principe repose sur la réponse d’un colorant redox à la présence de
microorganismes métaboliquement actifs qui se traduit par un changement
de couleur. Deux colorants sont couramment utilisés pour estimer le nombre
de microorganismes viables : le bleu de méthylène (passe du bleu au blanc)
et la résazurine, qui a été utilisée dans des contrôles des laits et les viandes
fraiches et hachées. Ce colorant est réduit et passe du bleu au rose à
l'incolore. Le temps nécessaire à la décoloration peut être mesuré pour
évaluer le nombre de microorganismes viables. L’appréciation de la
décoloration s’effectue généralement à l’oeil ou à l’aide d’un
spectrophotomètre.
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présente et éventuellement proportionnels au nombre de microorganismes
présents. Avant le dosage, une extraction de l'ATP microbienne doit être
réalisée par lyse des cellules microbiennes. Cette technique est, cependant,
utilisée pour surveiller l'hygiène dans les industries.
d. Marqueurs radiométriques
Cette technique est basée sur l'incorporation des 14C marqué dans un milieu
de croissance de sorte que, lorsque les microorganismes utilisent ce
métabolite, le 14CO2 est libéré et ainsi il mesuré par utilisation d'un
compteur de radioactivité ou par un spectrophotomètre. Le 14C est incorporé
en 14C-glucose pour les microorganismes qu’ils utilisent habituellement,
sinon il est incorporé en 14C-formate ou 14C-glutamate pour les autres. La
technique consiste à réaliser une culture en milieu contenant la molécule
marquée et après l'incubation la culture est testée périodiquement pour
déterminer la présence de 14CO2. Le temps nécessaire pour détecter le 14CO2
est inversement proportionnel au nombre de microorganismes présents.
7.2 Électrochimique
a. Impédancemétrie
Cette technique mesure la baisse de l'impédance dans un milieu pourvu de
microorganismes (l'impédance électrique qui est la résultante de la présence
et de l’activité des microorganismes) par rapport au même milieu dépourvu
de microorganismes (l'impédance électrique du milieu). Au cours du temps
les microorganismes présents dans le milieu dégradent de grandes molécules
électriquement neutres ou faiblement chargées (protéines, polyosides…) et
produisent des molécules plus petites ionisées (acides aminés, acides
organiques…) conduisant à la diminution de l'impédance du milieu. La
technique consiste à réaliser des cultures dans des cuvettes, au fond
desquelles sont fixées des électrodes de mesure du bactomètre (appareil qui
assure automatiquement l'incubation et la lecture simultanément). Elle est
utilisée pour la détection et l’évaluation des principaux contaminants
(germes aérobies, Entérobactéries, coliformes, bactéries lactiques, levures et
moisissures).
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B/ Réalisation du contrôle microbiologique
1 Contrôle des matières premières
Le contrôle microbiologique des matières premières doit permettre de vérifier
que celles-ci ne referment ni les microorganismes risquant de gêner le
déroulement de la fabrication, ni les microorganismes pouvant altérer le
produit. Il faut distinguer, ici :
Les industries de fermentation, où le contrôle est le plus souvent un contrôle
de stérilité du milieu / un contrôle de propreté microbiologique du levain ;
Les autres industries, où le contrôle consiste à rechercher les
microorganismes potentiellement dangereux (germes aérobies, levures et
moisissures, Clostridium spp., Salmonella spp., Staphylococcus aureus,
Escherichia coli, Coliformes, Coliformes fécaux, Streptocoques fécaux…),
et à analyser les paramètres physicochimiques habituels (H%, MS%, pH et
acidité…).
3 Contrôle de la fabrication
Le contrôle de la fabrication consiste à suivre le processus de fabrication :
Les industries de fermentation, où le contrôle consiste essentiellement à
suivre, aussi bien le développement du levain que l’apparition et le
développement des contaminants (les techniques microscopiques les plus
utilisées : technique de numération et technique de coloration) ;
Les autres industries, où le contrôle consiste essentiellement à surveiller les
paramètres de transformations, mais aussi de rechercher et dénombrer les
microorganismes potentiellement dangereux (germes aérobies, levures et
moisissures, Clostridium spp., Salmonella spp., Staphylococcus aureus,
Escherichia coli, Coliformes, Coliformes fécaux, Streptocoques fécaux, etc…).
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4 Contrôle de nettoyage et de la désinfection
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TD 4 : CONTROL DE QUALITE
Questions :
1/Quels sont les objectifs du control microbiologique ?
Exercice : 1 ml 0.1 ml 1 ml
1 ml
1ml de
lait
9.9ml
Lait 9ml eau 9ml eau 9ml eau eau 9ml eau
Solution
mère
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TD 5 : Control de qualité
Questions :
Quels sont les différentes techniques de control microbiologiques utilisées ?
EXERCICE 1 :
300 130 32
Condensées,
350 300 42 indénombrables
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TD 6 : Control de qualité
A B C D
1g de Viande
Dilutions : 10-1 ? ? ? ?
EXERCICE 2 :
-Calculez la flore présente dans l’échantillon de lait, selon les résultats du tableau suivant : (on donne
le nombre de tubes positifs)
Tableau de Mc Crady :
DILUTIONS 10-3 10-4 10-5 10-6
Flore 3 3 2 1 NPP NC
indologène 322 210
Flore 3 2 1 1 321 150
putride
320 93
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TD 7 : Control de qualité
o La Sédimentation
o La dyalise
o Méthode de filtration
o Méthodes chromatographiques
o Méthodes éléctrophorétiques
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Corrigés des TD
TD 4 :
o Pour les questions : les reposes sont sur le cour.
EX :
TD 5 :
Les rappels et les réponses des questions sont sur le cour.
EX1 :
EX 2 :
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TD 6 :
EX1 :
A : 10-2,
B : 10-4,
C : 10-5,
D : 10-6
EX 2 :
TD 7 :
Les exposés par les étudiants pour les thèmes suivants:
o La Sédimentation
o La dyalise
o Méthode de filtration
o Méthodes chromatographiques
o Méthodes éléctrophorétiques.
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