Chute Libre Verticale D Un Solide Cours Latex
Chute Libre Verticale D Un Solide Cours Latex
Chute Libre Verticale D Un Solide Cours Latex
La chute verticale :
O
f⃗ ⃗k
Dans le champ de pesanteur terrestre, tous les solides sont soumis
à une force exercée par la terre, c’est le poids du corps.
Le vecteur poids est le produit de la masse m du solide et le F⃗a
vecteur champ de pesanteur terrestre ⃗g :
P⃗ = m⃗g
P⃗
La poussée d’Archimède :
Tout solide immergé dans un fluide est soumis à l’action d’une force exercée par ce fluide.
Cette force est appelée poussée d’Archimède, notée F⃗a .
La poussée d’Archimède est égale à l’opposée du vecteur poids du volume du fluide déplacé :
F⃗a = −P⃗f = −mf ⃗g
Avec mf = ρf .V , la masse du fluide déplacé, ρf la masse volumique du fluide et V son volume
déplacé.
D’où les caractéristiques suivantes :
La direction : Verticale
Le sens : Vers le haut
La norme : Fa = ρf .V.g
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Chute verticale d’un corps dans un fluide par frottement :
L’équation différentielle vérifiée par la vitesse :
On considère une bille de masse m complètement immergée dans un fluide :
O
f⃗ ⃗k
F⃗a
P⃗
z
Dans le référentiel terrestre supposée galiléen on associe le repère (O, z), En appliquent la deux-
ième loi de Newton :
X
F⃗ = m⃗a
P⃗ + F⃗a + f⃗ = m⃗a
P − Fa − f = ma
mg − ρV g − hv n = ma
ρV h n dv
g 1− − v =
m m
|{z} dt
| {z }
A B
dv
A − Bv n =
dt
2
v
v = vl
vl •
•
τ t
Régime transitoire :
La vitesse de la bille augmente, la valeur de f augmente et l’accélération diminue.
Régime permanent :
La vitesse de la bille et la valeur de f deviennent constantes et l’accélération est nulle.
L’accélération à t = 0 est donnée par :
dv vl
a0 = =
dt t=0 τ
Ou bien à partir l’équation différentielle :
v=0 ρV
A − Bv = a −−→ a = A = g 1 −
n
m
La vitesse limite peut être calculé graphiquement, ou bien à partir l’équation différentielle :
dv v=vl
A − Bv n = −−→ A − Bvln = 0
dt r
n A
vl =
B
Remarque : La durée du mouvement initial, c’est-à-dire la durée dans du régime transitoire est
environ 5τ .
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La deuxième étape : À un instant t1 = t0 + ∆t, avec ∆t est très petite, on a : ∆v = v1 − v0
∆v
et a = ,en supposant que v0 = 0, on déduit que : v1 = a0 ∆t = A∆t, d’où : a1 = A − Bv1n .
∆t
À l’instant t2 = t1 + ∆t, on a : ∆v = v2 − v1 = a1 ∆t c’est-à-dire v2 = a1 ∆t + v1 et a2 = A − Bv2n .
En suivant les mêmes étapes on peut calculer jusqu’au vn et an , car la méthode d’Euler est
itérative.