Intervention Culturelle Notes
Intervention Culturelle Notes
Intervention Culturelle Notes
a) La décentration
La décentration consiste à reconnaitre son propre système de références afin d’avoir une
meilleure connaissance de soi. Le migrant, par les malaises que cause sa différence, offre à
l’intervenant un miroir de sa propre identité, lui permettant de prendre de la distance par
rapport à ses propres préjugés, stéréotypes, présupposés, valeurs, normes et idéologies, et par
extension de les relativiser. Une meilleure connaissance de soi est essentielle à une ouverture à
l’autre.
c) La négociation ou la médiation
En posant sur la table les cadres de référence des uns et des autres permet non seulement de
reconnaitre le conflit de valeur à travailler, mais également de reconnaitre la nécessité de
collaborer afin d’y remédier. La négociation et la médiation permettent de trouver un espace
commun dans les limites au-delà desquelles chacun des interlocuteurs ne peut aller sans se
mettre en danger. Le compromis se trouve d’ailleurs souvent dans les marges culturelles de
chacun, où la coexistence peut se faire dans la tolérance, ou dans la création de nouveaux
modèles.
Ainsi par exemple, un travailleur social cherchant la valeur implicite concernant une aide
financière accordée à une famille africaine mais utilisée pour partir du pays en vacances et non
pour acheter des choses nécessaires aux enfants – constatait que l’organisme pourvoyeur et la
famille cherchaient tous les deux, en dernier ressort, le bien-être de l’enfant.
Qu’est-ce que le développement positif des jeunes ? (POSITIVE YOUTH DEVELOPMENT)
Le développement positif des jeunes (PYD) fait référence à une approche générale qui vise à
développer les compétences, les aptitudes et les capacités dont les jeunes ont besoin pour
grandir et s’épanouir au cours de leur vie.
Le PYD est à la fois une philosophie et une approche du développement des adolescents. En
tant que philosophie, le PYD considère les jeunes comme des atouts précieux à nourrir et à
développer plutôt que comme des problèmes à résoudre.
L’approche qui découle de cette philosophie œuvre à établir des relations mutuellement
bénéfiques entre les jeunes et leur famille, les groupes de pairs, l’école, le lieu de travail, le
voisinage, la communauté, les autres institutions gouvernementales, la société et la culture, afin
d’offrir aux jeunes des perspectives leur permettant de renforcer leurs connaissances, leurs
intérêts, leurs compétences et leurs aptitudes.
La transition des jeunes qui passe par un stade essentiel du développement évolue rapidement
sur le plan social, émotionnel et physique dans un monde complexe. De multiples facteurs
influencent leur croissance et leur épanouissement ou leur combat. Le fait de reconnaître le
développement des jeunes en tant que fonction et interaction entre des environnements et
des systèmes complexes peut nous aider à mieux répondre aux besoins des jeunes et à
programmer efficacement.
Une approche fondée sur le PYD en matière de programmation s’est avérée avoir un impact
positif sur de nombreux résultats et secteurs aux États-Unis et dans d’autres pays à revenus
élevés, y compris dans les secteurs de la santé sexuelle et reproductive, de la santé mentale, de
l’éducation, de la criminalité et de la violence (Catalano, 2002 ; Gavin et al., 2010 ; Roth 2003).
Les décideurs prennent de plus en plus en compte cette approche pour apporter un soutien
plus holistique aux jeunes des pays à revenus faibles et moyens (PRFM).
pour réaliser la vision d’une jeunesse en bonne santé, productive et engagée, le plan
d’intervention incluant les mesures et pratiques, doivent être mis en œuvre de concert avec les
jeunes pour améliorer ce qui suit :
PLAN D’INTERVENTION :
1. Quelles sont les capacités du jeune ? (ex. : respect des consignes, respect de ses amis)
2. Quelles sont les limites du jeune ? (ex. : difficultés liées à la coordination et/ou à la motricité,
attention, impulsivité)
3. Quelles sont les forces du jeune ? (ex. : patient, entretient des liens d’amitié)
4. Quelle est la méthode la plus efficace pour interagir avec mon jeune ? (ex. : parler lentement,
faire du renforcement positif, utiliser des images pour communiquer)
5. Quels sont les diagnostics actuels de mon enfant? (ex. : TDAH, dyslexie)
- surdité moyenne
6. Quels spécialistes internes pourraient être pertinents pour mon enfant? (ex. : technicien en
éducation spécialisée, psycho-éducateur, psychologue, orthophoniste)
- audiologiste : qu’est-ce qu’il en pense ?
-enseignants :
7. Quels spécialistes externes mon enfant consulte-t-il en ce moment? À quelle fréquence? (ex. :
ergothérapeute, orthopédagogue, psychologue)
8. De quelle manière peut-on motiver mon enfant? (ex. : donner des choix, lui permettre d’aider
un adulte)
9. Votre enfant prend-il de la médication? Si oui, laquelle? (ex. : nom du médicament, dose,
effets secondaires)
10. Quels sont les intérêts personnels de mon enfant? (ex. : hockey, musique, peinture)
11. Quels sont les rêves et les projets d’avenir de mon enfant? (ex. : piloter un avion, être artiste
peintre)