Ch6 Réseaux Électriques
Ch6 Réseaux Électriques
Ch6 Réseaux Électriques
▪ Réseau : Un réseau, ou circuit, est un ensemble de dipôles reliés entre eux par des
fils conducteurs de résistance négligeable. Le réseau peut être analysé en termes de
nœuds, branches et mailles.
𝑅1 𝑅2
D’où : 𝑈1 = 𝑅 𝑈 et 𝑈2 = 𝑅 𝑈
1 +𝑅2 1 +𝑅2
𝑅2 𝑅1
D’où : 𝐼1 = 𝑅 𝐼 et 𝐼2 = 𝑅 𝐼
1 +𝑅2 1 +𝑅2
2. Loi de Pouillet
La loi de Pouillet permet de calculer l'intensité dans un circuit série en maille simple
composé de générateurs et de conducteurs ohmiques.
Soit une maille constituée de plusieurs dipôles actifs de résistances internes 𝑟𝑖 et de
conducteurs ohmiques de résistances 𝑅𝑖 . Notons 𝐸𝑖 les f.é.m (orientées dans le sens
positif) et 𝐸𝑖′ les f.c.é.m (orientés dans le sens contraire).
σ𝑖 𝐸𝑖 −σ𝑖 𝐸𝑖′
L'intensité du courant circulant dans le circuit est : 𝐼 = σ𝑖 𝑅𝑖 +σ𝑖 𝑟𝑖
Exemple:
Une source de tension continue, de f.é.m 𝑒 = 15 𝑉, charge
une batterie de f.c.é.m 𝑒′ = 12 𝑉. Déterminer le courant
de charge 𝑖 à l'aide de la loi de Pouillet.
𝑒−𝑒′ 15−12
Réponse : 𝑖= = 50+5+5 = 50 𝑚𝐴
𝑅
3. Lois de Kirchhoff
3.1. 1ère Loi : Loi des nœuds (conservation de la charge électrique)
▪ La somme algébrique des intensités des courants électriques qui passent par un
nœud dans un circuit électrique est nulle :
𝑖=𝑛
𝐼𝑖 = 0
𝑖=1
▪ La loi des nœuds stipule que la somme des intensités des courants entrants dans un
nœud doit être égale à la somme des intensités des courants sortants de ce nœud.
𝐼𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡𝑠 = 𝐼𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠
Exemple:
𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3 = 𝐼4 + 𝐼5
Ou bien : 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3 − 𝐼4 − 𝐼5 = 0
Exemple:
𝑈1 − 𝑈2 − 𝑈3 + 𝑈4 = 0
Remarques :
• L’orientation sur la maille est choisie arbitrairement.
• Deux mailles sont dites indépendantes si elles n’ont pas de surface commune.
4. Théorème fondamentaux
4.1. Théorème de superposition
Considérons par exemple le montage de la figure suivante (circuit alimenté par deux
sources indépendantes) :
𝐸 𝑟
Donc on aura : 𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 = 𝑟+𝑅 + 𝑟+𝑅 𝐼𝑔
• Sa résistance interne 𝑅𝑇ℎ est la résistance équivalente entre les bornes 𝐴 et 𝐵 lorsque
chaque générateur indépendant est passivé (remplacé par sa résistance interne).
• Sa f.é.m 𝐸𝑇ℎ est la tension mesurée entre 𝐴 et 𝐵 à vide (le dipôle n’est pas connecté à
d’autres éléments externes).
Exemple 1 :
Exemple 2 :
On considère le circuit électrique donné par la figure
suivante :
Calculer le courant 𝐼 qui traverse la résistance 𝑅3 en
appliquant le théorème de Thevenin.
Réponse :
▪ Calcul de 𝐸𝑇ℎ :
On débranche la résistance 𝑅3 , la configuration sera donc :
𝑅2
𝐸𝑇ℎ = 𝐸
𝑅1 + 𝑅2
Prof S. DLIMI Faculté des sciences El Jadida Partie 2: Electrocinét ique
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Ch6: Etude des réseaux électriques
▪ Calcul de 𝑅𝑇ℎ :
𝑅3 étant toujours débranchée, on court-circuite 𝐸, la
configuration sera donc :
𝑅1 𝑅2
𝑅𝑇ℎ = 𝑅1 Τ/ 𝑅2 =
𝑅1 + 𝑅2
▪ Calcul de 𝐼 : I
𝐸𝑇ℎ 𝑅2 𝐸
𝐼= =
𝑅𝑇ℎ + 𝑅3 𝑅1 𝑅2 + (𝑅1 +𝑅2 )𝑅3
En effet, il est possible de remplacer une portion de réseau électrique, considérée entre
deux bornes A et B, par un générateur de courant, dit « générateur de Norton », ayant les
caractéristiques suivantes :
• Sa résistance interne 𝑅𝑁 est la résistance de Norton.
• Son courant 𝐼𝑁 est égal à l’intensité de court-circuit lorsque l’on relie les points 𝐴
et 𝐵 par un fil.
Exemple 1 :
Exemple 2 :
On considère le circuit électrique donné par la figure suivante :
Calculer le courant 𝐼 qui traverse la résistance 𝑅3 en appliquant
le théorème de Norton.
Réponse :
• Calcul de 𝐼𝑁 :
On débranche la résistance 𝑅3 et on
court-circuite les bornes 𝐴 et 𝐵, la
𝐸
configuration sera donc : 𝐼𝑁 = 𝑅
1
• Calcul de 𝑅𝑁 :
𝑅3 étant toujours débranchée, on court-circuite 𝐸, la
𝑅 𝑅
configuration sera donc : 𝑅𝑁 = 𝑅1 //𝑅2 = 𝑅 1+𝑅2
1 2
• Calcul de 𝐼 :
𝑅𝑁 𝑅2 𝐸
𝐼=𝑅 𝐼𝑁 =𝑅
𝑁 +𝑅3 1 𝑅2 +(𝑅1 +𝑅2 )𝑅3
𝑅𝑎 .𝑅𝑏 +𝑅𝑏 .𝑅𝑐 +𝑅𝑐 .𝑅𝑎 𝑅𝑎 .𝑅𝑏 +𝑅𝑏 .𝑅𝑐 +𝑅𝑐 .𝑅𝑎 𝑅𝑎 .𝑅𝑏 +𝑅𝑏 .𝑅𝑐 +𝑅𝑐 .𝑅𝑎
𝑅𝑎𝑏 = ; 𝑅𝑏𝑐 = ; 𝑅𝑎𝑐 =
𝑅𝑐 𝑅𝑎 𝑅𝑏