Berdous, Assia Yakoubi, Nacer
Berdous, Assia Yakoubi, Nacer
Berdous, Assia Yakoubi, Nacer
Thème
Proposé par :
Mr. HADID A Réalisé par :
BERDOUS Assia
Encadreur : YAKOUBI Nacer
Mr. ZIANI H
Co-encadreur :
Mr. MENOUER A
ANNEE 2017/2018
Remerciements
Apres un long et studieux cursus universitaire qu’on a eu a
empreinte ;on voudrais a travers la prestation de ce mémoire
présenter nos vifs et chaleureux remerciements a toutes les personnes
qui ont contribué au succès de notre stage et qui nous ont aidés lors de
la rédaction de ce mémoire.
quotidienne ;
études.
meilleur binôme ;
Ghiles et mouloud sans oublier Chanez qui sont plus que des amis, pour
avoir été a mes coté dans les bons comme dans les mauvais moments
ASSIA
Dédicace
Je dédie ce travail :
A ma chère mère et mon cher père pour leurs soutient et je les remercie d’avoir
fait de moi ce que je suis aujourd’hui
A mes deux frère Moussa et Meziane ainsi que sa femme Sarah et leur
enfant Aylane.
A ma binôme et sœur Assia ;a mes amis qui mon soutenue Mouloud ,Karima,
Ghiles et Samir ;
Nacer
Sommaire
Objectif ...............................................................................................................................
I.2.1 Définition................................................................................................................... 9
I.6.5 La perlite.................................................................................................................... 21
II.3.1.3L’ajourage .............................................................................................................. 38
II.8 Conclusion...................................................................................................................53
Chapitre III : Généralités sur les équipements des transformations des tôles : Presses
& outils
III.1 Introduction................................................................................................................. 54
III.3.1.2 La Matrice............................................................................................................. 69
Conclusion générale.........................................................................................................115
Les annexes......................................................................................................................116
Bibliographie ...................................................................................................................120
LISTE DES FIGURES
Chapitre I
Figure I.2 : Illustration schématique des principaux constituants du système Fe3-C ..........................................22
Figure I.3 : Diagrammes Fe-C pour les aciers et les fontes en pointillés : diagramme stable Fe-C en
trait pleins : Diagramme métastable Fe -Fe3C.....................................................................................................23
Chapitre II
i
Figure II.14 :L’encochage ....................................................................................................................................40
Chapitre III
ii
Figure III.11 :Systéme excentrique......................................................................................................................65
Figure III.25 : Guidage du flan sur un Outil de Reprise par diverses façons.......................................................75
Figure III.31 : Principe du travail d’un Outil d’Emboutissage Sans Serre-Flan ...................................................79
Figure III.32 : Outil d’Emboutissage à Serre-Flan, placé sur une Presse à Simple Effet....................................80
Figure III.33 : Outil d’Emboutissage à Serre-Flan, placé sur une Presse à Double Effets .................................80
Figure. III.39: Système de fixation des semelles sur un plateau de presse ........................................................84
Figure III.42 : Coulisseau et plateau rainurés sur les Grosses Presses. ............................................................85
iii
Chapitre IV
iv
Liste des tableaux
Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
v
Objectif
Etude et conception d’un outil a bande pour la réalisation d’une
Charnière inférieure du réfrigérateur ENIEM de modèle FB1
Notre travail a pour but : « l’étude et la conception de l’outil à bande qui réalisera une
charnière inférieure des nouveaux réfrigérateurs ENIEM FB1». Le processus de fabrication de
cette charnière passe par plusieurs étapes : le découpage de la bande de tôle d’acier, le perçage,
détourage et pliage. La tôle d’acier est fournie en format commercial standard, sous forme de
bobines de deux (2) Tonnes.
Sachant que la charnière est en acier inoxydable X 8 Cr 17 (voir la Figure ci-dessous), celle-ci
doit être remplacer vu que les services après-vente de l’ENIEM on constater que les portes cassé
étais l’un des problèmes que rencontrais les consommateurs faute de charnière tordu et porte qui
ne tiennent pas en place ; voila pourquoi l’unité froid de l'entreprise E.N.I.E.M, nous on chargés
d’étudier le cas et concevoir une nouvelle charnière qui sera se maintenir tout en respectant le
budget de l’entreprise. Pour cela, l’objectif de ce projet est de concevoir, et réaliser l'outil
nécessaire qui réalisera cette charnière.
Avec l’aide de Mr. HADID, Co-promoteur chef de service technique de l’unité froid, ainsi
qu’avec l’immense suivi, et conseils de mon promoteur Mr ZIANI …au département de Génie-
Mécanique, à l’U.M.M.T.O,
Le processus de fabrication de cette charnière passe par neuf (9) étapes : le découpage de la
bande de tôle d’acier, le découpage du pas, le perçage des trous de guidage, détourage, un autre
perçage qui sera fileté pour accueillir le pied de la charnière et deux pliage consécutive trois
perçages de forme ovale ou passera les vis pour maintenir la charnière sur l’armoire du
réfrigérateur et enfin le détourage final. On a étudié et conçu l’outil à bande qui réalisera cette
charnière, afin d’avoir un produit local de bonne qualité à moindre coût.
Réfrigérateur ENIEM
FB1
Charnière inferieure
i
Voici la figure en perspective de l’Outil à bande, à étudier et à concevoir pour la réalisation de
la charnière inferieure (en tôle d’acier inoxydable X 8 Cr 17), des nouveaux réfrigérateurs
ENIEM. Muni aussi d’autres éléments nécessaires qui sont cités dans le chapitre IV, afin d’avoir
une solidité de l’outil et l’assurance de son fonctionnement.
Ce dernier sera fixé sur une presse mécanique, d’une capacité de 100 tonnes, car celui-ci a
pour un effort maximal de 61.10 Tonnes-forces, qui ne doit impérativement pas dépasser l’effort
de la presse.
ii
Présentation de l’entreprise
Présentation de l’entreprise
Elle est située dans la zone industrielle AISSAT IDIR de Oued Aissi, à 7 Km du
chef-lieu de la wilaya Tizi-Ouzou, à proximité de la route nationale. Ce qui facilite son
accès. Sa direction générale est située à la sortie sud-ouest, de la ville de Tizi-Ouzou.
Le champ d'activité de l'entreprise ENIEM consiste en la conception, la fabrication
et la commercialisation des produits électroménagers, ainsi que la prise en charge de la
fonction service après-vente.
3
Présentation de l’entreprise
L'entreprise ENIEM aujourd'hui a une importante gamme de production, ces produits sont :
Ces produits sont destinés au grand public et la distribution se fait par des agents agrées
dont la liste se trouve au niveau de l'unité commerciale (Département vente).
Isolation.
Thermoformage.
Assemblage.
L'unité sanitaire de Miliana est acquise par l'entreprise ENIEM en l’an 2000. Elle
n'entre pas dans le champ de certification de l'entreprise.
4. politique de l’entreprise
5
Présentation de l’entreprise
Cette politique qualité basée sur l’amélioration continue des processus se manifeste
par la volonté de la Direction Générale à :
Comprendre les besoins présents et futurs de ses clients et y répondre efficacement
en mettant à leur disposition des produits et des services compétitifs.
Développer la culture de l’entreprise et le professionnalisme de son personnel.
Améliorer en continu, l’efficacité du système management de la qualité.
Engagement de la direction
Ses objectifs
Pour faire aboutir les missions précitées, l’ENIEM se fixe les objectifs suivants :
Accroître la satisfaction des clients.
Améliorer les compétences du personnel.
Réduire les rebuts.
Augmenter la valeur de la production.
Améliorer le chiffre d’affaire.
6
Présentation de l’entreprise
7
Présentation de l’entreprise
8
Présentation de l’entreprise
9
Introduction générale
Introduction générale
Vue la forme de la pièce à réaliser (charnière inferieure), après discussion avec les
responsables du service, on a opté pour la conception d’un outil, qui réalisera cette charnière, en
passant par plusieurs opérations de mise en forme : « Poinçonnage et Détourage, pliage ».
Pour ce projet de fin d’études, on a choisis de répartir les tâches du travail comme suit : Le
travail débutera par une introduction générale, suivie d’une présentation détaillée de l’entreprise
(ENIEM).
1
Le chapitre I de ce manuscrit est consacré à des généralités et caractérisations des aciers,
notre pièce est réaliser avec l’acier inoxydable X 8 Cr 17.
Le chapitre II, est consacré à des généralités sur les différentes presses mécaniques et leurs
Outils.
Le chapitre III, qui cite les procédés d’obtention des tôles, qui traite les différents procédés de
mise en forme des pièces mécaniques, par déformation plastique, ainsi que les différents
paramètres influents, dans ces procédés.
Le chapitre IV, est le cœur de ce travail, c’est l’étude et la conception de l’outil à bande.
Réservé aux différents calculs des efforts, aux dimensionnements, aux choix des matériaux, pour
les différents éléments de l’outil, ainsi que le choix de la presse à utiliser. Le travail ainsi
effectué, nous permet de tirer une conclusion générale et des perspectives.
2
Chapitre I :
Généralités et caractérisations des
aciers
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
I.1 Introduction
Sur le plan technologique, les aciers et les alliages a base de fer sont toujours d’une
importance capitale, puisqu’on les trouve, sous une forme ou sous une autre, dans presque
tous les domaines : de l’électroménager aux ouvrages d’art, en passant par l’automobile,
l’aérospatiale, la quincaillerie et la chirurgie orthopédique. Les aciers et les fontes
constituent, en masse, environ 90%de la production mondiale de matériaux métalliques.
L’histoire de l’évolution technologique de civilisations est d’ailleurs étroitement liée au
développement des alliages à base de fer. Cette importance technologique repose sur
plusieurs facteurs : les alliages ferreux se prêtent facilement a une production de masse, ils
sont bon marché et, surtout, on peut leur faire acquérir des propriétés très variées
notamment en recourant aux traitements thermiques et a l’addition d’éléments d’alliage, ce
qui permet de les adapter aux exigences de fabrication et d’utilisation les plus diverses.
Dans ce chapitre, nous étudierons les diverses familles d’alliages a base de fer, soit les
aciers au carbone d’usage général, les aciers de traitements thermiques, les aciers a outils,
les aciers inoxydables et les fontes.
I.2.1 Définition
Les aciers sont essentiellement des alliages de fer et de carbone, qui contiennent en outre
certains autres éléments introduits en faibles quantités au moment de leurs élaboration (dans
les aciers alliés, on introduits par exemple des éléments d’alliage dans le but de modifier les
propriétés des aciers de base). Dans tous les cas, la teneur en carbone des aciers est
inferieure à 1.5%. En fonction du nombre d’élément d’alliage ajoutés au fer et de leur
teneur, les aciers présentent un très grand nombre de nuances différentes. On peut classer les
divers types d’alliages à base de fer selon leur composition chimique ou selon leur domaine
d’utilisation. C’est cette dernière classification que nous adoptons ici et qui nous permet de
considérer les quartes familles suivantes :
9
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Il existe d’autres alliages à base de fer qui ne sont pas des aciers, comme les fontes et les
ferroalliages.
Qui sont le silicium (Si) et le manganèse(Mn), dont le pourcentage reste inférieurà une
valeur donnée.
Comme le soufre(S), le phosphore(P) et le plomb (Pb), dont les teneurs ne doivent pas
dépasser le centième de % ou parfois le millième de %.
Pour comprendre le comportement et les propriétés des divers types d’aciers, il est
nécessaire de comprendre leurs microstructures. Cette microstructure contient des
imperfections ou défauts des réseaux cristallins et la texture.
La structure cristalline :
Un acier est formé d’une multitude de petits volumes appelés grains qui sont limités par
des surfaces appelées joints de grains ; les grains accolés les uns aux autres suivant les joints
de grains, forment un empilage régulier d’atomes dans les 3 dimensions, selon un motif (ou
maille) qui se répète un grand nombre de fois. L’ensemble de ces atomes constitue la
structure cristalline de l’acier.
10
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Les aciers d’usage générale ou ordinaires sont des alliages Fe-C de teneur en carbone
inferieure a 2, 11%, dans lesquels les teneurs des éléments d’élaboration Si, Mn parfois Al
ainsi P, S et Cu (quelques millièmes %)sont relativement faibles, Ces éléments sont
introduits par suite de nécessité technique ; il existe deux catégories de ces aciers :
En général, la teneur en carbone de ces aciers ne dépasse pas 0,5 a 0,6%, comme ils
présentent des propriétés mécaniques élevées et ils doivent posséder également de bonnes
propriétés technologiques.
11
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Les principales propriétés de ces aciers susceptibles d’être améliorées sont, comme suit :
Selon la norme NF EN 10027, les aciers ordinaires sont désignés suivant deux classes.
La désignation commence par la lettre S pour les aciers d’usage général, et par la lettre E
Pour les aciers de construction mécanique ; le nombre qui suit indique la valeur minimale de
la limite d’élasticité de l’acier, (en MPa).
L’acier ordinaire pour traitement thermiques est désigné par les lettres CC (au par avant
une seule lettre C) signifiant acier carbone, ou par les deux lettres XC s’il s’agit d’un acier a
teneur en soufre et en phosphore inférieure (minime) par rapport au précédent (CC), comme
il peut se constituer d’une lettre S garantissant la soudabilité.
Avant d’étudier les aciers de traitement thermique, il nous faut d’abord déterminer
quelles sont les diverses nuances d’aciers qui peuvent s’y prêter, selon les buts visés, on
distingue trois types de traitement :
12
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Les aciers alliés ou non alliés de traitements thermiques sont définis, en fonction de
leurs composition chimique. Cette dernière permet de déterminer les traitements qu'on peut
leur appliquer en fonction des propriétés recherchées.
Les aciers alliés sont essentiellement des alliages Fe-C contenant des éléments normaux
d’élaboration comme ceux des aciers non alliés (Mn, Si, S, P) relativement faibles. De plus,
ils sont additionnés au moins d’un troisième élément M en proportion suffisante pour
obtenir une modification ou amélioration d’une propriété ou de l’ensemble des propriétés de
l’acier.
Ce sont des aciers alliés dans lesquels la teneur en éléments d’addition ne dépasse pas
5 % leur désignation est précédée par un nombre égal a cent fois la teneur moyenne
centésimale en carbone, puis elle s’ensuit par les diverses teneurs en élément d’addition
classées d’une manière décroissantes.
Ce sont des aciers dont la teneur des éléments d’adition dépasse 5%. Ils sont désignés
comme les précédents, toutefois la désignation est précédée de la lettre Z, et les teneurs
pourcent sont indiquées sans modification à part le carbone. Ce type d’acier est utilisé pour
l’amélioration de certaines applications ou il y a une insuffisance de propriétés des aciers
non alliés, par exemple :
13
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Ces aciers sont intermédiaires entre des aciers d'usage général de type A, et des aciers
fins de type XC; On peut leur faire subir un traitement thermique mais les caractéristiques
mécaniques obtenues peuvent - être assez variables d'un lot à l'autre, et aussi à l'intérieur du
même lot. Selon la norme NF EN 10027, la désignation des aciers non alliés se compose
de la lettre C suivie du pourcentage de la teneur moyenne en carbone multipliée par 100.
Ces aciers sont employés en constructions mécaniques, conviennent aux traitements
thermiques, et au forgeage.
Pour toutes les étapes de fabrication, quel que soit le procédé employé, on a besoin
d’outils dont les conditions d’utilisation peuvent être très variée Même si les aciers a outils
ne représentent qu’environ 0.1% de la production mondial d’aciers, leur importance
technologique reste primordiale. Le nombre de nuances d’aciers a outils est très élevé (aux
Etats-Unis, on en compte plus de 75), et chacune d’elles est conçue en fonction d’une
utilisation spécifique. Le tableau (I.2) suivant présente quelques-unes de ces nuances, ainsi
que des exemples de leur utilisation (il peut sembler y avoir certains recoupements, mais il
n’en est rien, car les conditions de service peuvent varier en fonction de l’outillage).
L’élément d’alliage des aciers a outils exercent des actions similaires a celles que nous
avons étudiées mais leurs teneurs sont souvent beaucoup plus élevees.les éléments dont
l’affinité pour le carbone est très forte (Mo, V, W) jouent ici un rôle de premier plan, car ils
forment des courbures très stables qui s’opposent a la croissance des gains au cours de
l’austénisation. Ces carbures sont par ailleurs très durs, et ils augmentent considérablement
la résistance a l’usure et au fluage.ils sont en outre complexe. Avec des additions massives
de tels éléments, la teneur en carbone peut dépasser 2%.
14
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Le chrome est l’élément essentiel qui, à des teneurs supérieures à environs 12% rend
l’acier inoxydable en favorisant, en milieu oxydant, la formation d’un film passif a sa
surface.
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Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Aciers ferritiques : magnétiques, aciers au chrome, résistant à la corrosion due aux chlorures
17% de Chrome. Eviers, décoration,
X 18 Cr 17 430 garniture automobile.
17% de Chrome, 1% de Système d’échappements
X 11 Cr Mo 17 1 434 Molybdène. Résistant à des automobiles.
la corrosion
atmosphérique et au
piquage.
12% de Chrome et du Construction, wagons de
X 3 Cr Ti 12 409 Titane Soudable jusqu’à chemins de fer, transport
2.5 mm d’épaisseur. miniers.
16
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Construction, ressorts,
X 11 Cr Ni 17 8 301 17% de Chrome, 8% de plaques de friction de
Nickel Formage possible protection
Ressorts et produits
X 10 Cr Ni 18 9 302 18% de Chrome, 9% de exigeant une bonne
Nickel Formage : Bon résistance à la fatigue.
Lame d’interrupteur, pièces
pour horlogerie.
Usinage plus facile que Poulies, engrenages,
X 8 Cr Ni S 18 9 303 l’inox 302. crémaillère.
Usinage en série, automates
2. Composition chimique
Selon la norme DIN, la composition chimique (en %), de l’acier inoxydable X8 Cr17 est
la suivante (Tableau I.3)
C Si Mn P S Cr Mo Ni Autres
3. Propriétés mécanique
Les principales propriétés mécaniques de l’acier inoxydable X8 Cr17, sont les suivantes
voir le Tableau I.4) :
La résistance à la rupture : Rm= (450 – 600 MPa)
La limite d’élasticité : Re = 270 MPa
Allongement à la rupture : A% = 20% :
17
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
4. Mise en œuvre
5. Domaines d’application
Les domaines dans lesquelles l’acier X8 Cr17 est applicable, sont principalement
dans les secteurs relier à la santé humaine; Les principaux sont :
La fabrication des ustensiles de cuisine.
L'appareillage ménager.
La construction automobile.
18
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Ces aciers ne prennent pas la trempe, ils sont appelés ferritique parce que leur structure
cristalline est la même que celle du fer, à température ambiante. Ils possèdent une teneur en
carbone très faible (de l'ordre de 0,07% de carbone), la teneur en chrome est comprise
entre11 et 29%, et, ne contiennent pas de nickel.
Les aciers ferritique sont magnétiques, à température ambiante. Ils sont moyennement
ductiles.
Ces aciers peuvent prendre les traitements thermiques et sont susceptibles de donner des
caractéristiques mécaniques variées suivant la teneur en carbone.
Toutefois, il faut noter que l'accroissement des caractéristiques par la trempe et le revenu
est inévitablement associé à une augmentation de la sensibilité à la corrosion. Les aciers
martensitiques sont en général moins résistants à la corrosion que les aciers ferritique. Les
aciers martensitiques, les plus courants ont une teneur en chrome de 13% et des teneurs en
carbone supérieures à 0,08%. (Exemple d'utilisation : lames de couteaux de cuisine).
S’il est possible de faire varier dans de très larges limites les propriétés d’un acier de
Composition chimique donnée, c’est grâce à l’existence des transformations allotropiques
que présente le fer et du rôle que joue le carbone dans ces transformations. L’une des
caractéristiques essentielles du fer est l’existence de deux types d’arrangement des atomes
(maille) suivant la température : cubique centré, de la température ambiante jusqu’à 910°C
et cubique à faces centrées de 910°C jusqu’à 1394°C, et au-delà, elle est cubique centrée.
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Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Le Fer existe sous deux variétés allotropiques différentes, c'est-à-dire avec deux formes
cristallines : CC et CFC.
À des basses températures et jusqu’à 912°C (A3), ses atomes sont disposés suivant un
réseau cubique centré (CC) : On l’appelle alors Fer α. Le ferα ne dissout pratiquement pas le
carbone : 0.02%C au maximum à 723°C, moins de 0.01%C à 300°C.
À des températures supérieures à 912 °C et jusqu’à 1394°C (A4) le réseau cristallin est
du type cubiques à faces centrées (CFC) : on l’appelle Fer γ. Le fer γ dissout facilement le
carbone : 0.8%C à 723°C, 2.14%C à1147°C.
Au-dessus de 1394°C et jusqu’au point de fusion à 1538°C, le fer retrouve la structure
cubique centrée du Fer α : On l’appelle alors Fer δ. Il dissout un peu mieux le carbone que
le Fer α (0.07%C au maximum à 1493°C).
Jusqu’à 768°C (A2) point de Curie, le fer est ferromagnétique, au-delà il devient
paramagnétique. Le caractère ferromagnétique se dit d’une substance qui peut prendre une
forte aimantation.
20
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
I.6.1 La ferrite α
Solution solide d’insertion de carbone dans le Fer α, à structure cubique centrée. Elle
est relativement tendre (HB≈80), peu tenace (R≈300 MPa), mais très ductile (A≈35%).
I.6.2 La ferrite δ
I.6.3 L’austénite γ
Solution solide d’insertion d’atome de carbone dans le Fer γ, à structure cubique à face
centrée, la quantité de carbone atteint ≈2%C à 1145°C. Il est stable qu’à haute température.
L’austénite est très ductile.
I.6.5 La perlite
21
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
L’étude dans les conditions d’équilibre des alliages Fe-C, montre qu’ils subissent deux
types d’évolution :
La première produit une phase riche en carbone de formule Fe3C appelé carbone de fer
ou cémentite. Le diagramme correspondant est dit métastable ou à cémentite.
La deuxième forme une phase riche en carbone qui reste à l’état de graphite pur Cgr,
qui a une miscibilité nulle avec le fer. Le diagramme correspondant est dit stable ou à
graphite. Son obtention exige la décomposition du carbone Fe3C en refroidissant avec une
vitesse très lente et en ajoutant un catalyseur à grande pouvoir de graphitisation tel que le
silicium.
22
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Figure I.3 : Diagrammes Fe-C pour les aciers et les fontes en pointillés : diagramme stable Fe-C en
trait pleins : Diagramme métastable Fe -Fe3C
Le diagramme d’équilibre Fer-carbone est très utile pour comprendre les aciers, les
fontes et les traitements thermiques. Il est limité à droite par la cémentite Fe3C (6.67%C) est
fait apparaître les deux grandes familles de métaux ferreux : les aciers (entre 0.008%C et
2%C) et les fontes (de 2%C à 6.67%C).
23
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
1) Courbes
Acm: indique la fin de la dissolution après dissociation, de la cémentite dans l’austénite
lorsque celle-ci existe.
24
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
2) Les transformations
Le diagramme Fer-carbone contient trois réactions isothermes caractérisées par des
paliers : Eutectique à 1147°C : il marque la température minimale d’existence du liquide.
Eutectoïde à 723°C (A1). Il marque la fin de la transformation au chauffage de la perlite en
austénite. Au-dessus de 723°C, la perlite n’existe plus Péritectique à 1487°C, mais
d’importance négligeable de point de vue industrielle.
Réaction eutectoϊde
Un premier point remarquable doit être noté, correspondant à la teneur de 0.8%C à
723°C, ce point est dit eutectoϊde ; les aciers qui contiennent moins de 0.8%C sont dits
hypoeutectoïdes et ceux qui sont plus carburés hypereutectoïdes.
Réaction eutectique
Un deuxième point remarquable doit être noté correspondant à la teneur de 4.3% de
carbone à 1147°C, ce point est dit eutectique. A la température eutectique il existe trois
phases en équilibre.
Réaction péritectique
Un troisième point remarquable correspondant à la teneur de 0.51% de carbone à
1487°C, ce point est dit péritectique.
25
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
26
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
La spécificité de cet acier c’est qu’il ne possède pas de phase proeutectoïde donc sa
structure à la température ambiante est 100% de perlite
27
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
Les éléments de machines et d’ouvrages d’art moderne, sont sollicités en service par des
charges dynamiques élevées, de fortes concentrations de contraintes, et, a des hautes et/ou
basses températures, cela, favorise la rupture fragile, et altère la fiabilité des machines.
L’insuffisance des propriétés du produit ferreux ordinaire empêche leur utilisation dans
des applications particulières. Et, suite à cet ensemble de sollicitations en service, ils
subissent des dégradations accrues par de nombreux phénomènes, tels que l’usure et la
corrosion
Pour répondre aux ultimes besoins de l’industrie moderne, c’est suffisamment utile de
développer des nuances à très hautes caractéristique qui doivent faire preuve d’une
résistance qui se manifeste dans les conditions réelles de service.
Alors, l’amélioration des propriétés souhaitées, se fait par addition en quantité suffisante
d’un ou de plusieurs éléments d’alliage, leurs donnant ainsi, de bonnes caractéristiques
mécaniques, telles que : « une bonne résistance a la traction, une élasticité élevée, et une
grande dureté».
28
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
I.9 Conclusion
Le choix de l’un d’eux dépend des propriétés exigées, par rapport à leur microstructure,
soit au monde d’élaboration, aux traitements thermiques et thermochimique, pour assurer
une bonne fonctionnalité, et une durée de vie appréciable de la pièce à réaliser.
Notre pièce (Charnière inférieure), est fabriquée à partir d’acier inoxydable ferritique à
17% de chrome, (X 8 Cr 17), celui-ci se protège en continu, de la corrosion grâce à la
couche protectrice d’oxyde de chrome qui se forme naturellement et rapidement à sa
surface. Il est non corrosif, tous ces avantages nous ont permis de choisir cet acier
inoxydable ferritique, pour la réalisation de la charnière inferieur du réfrigérateur FB1
ENIEM.
29
Chapitre 1
Généralités et caractérisations des aciers
30
Chapitre II :
II.1 Introduction
On entend par tôle,un produit métallique plat, qui peut se présenter sous forme de
feuilles ou de bobines. La fabrication des pièces de tôle aux formes demandées, est
obtenue par différentes opérations.
Le but de cette dernière est de conférer a une pièce métallique des dimensions situées
dans une fourchette de tolérances données.les principaux procèdes d’obtention des pièces
mécaniques sont apparus progressivement. Les formes modernes des divers procédés sont
apparues pour assurer la production en grande série de pièces a faible cout. On note les
divers procédés des principaux travaux par déformation plastique : Emboutissage,
Découpage, Poinçonnage, Pliage, ….etc.
30
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
Figure II.1:Emboutissage
Phase 1 : Le poinçon et le serre flan sont relevés.la tôle, préalablement graissée, est posée
sur la matrice (voir Figure II.2).
31
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
Phase 2 : Le serre flan est descendu et vient appliquer une pression bien déterminée, afin
de maintenir la tôle tout en lui permettant de fluer (voir la Figure III.3).
32
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
L’emboutissage sous presse présente de nombreux intérêts tant par son aspects
économique que qualitatif .Ce procédé de mise en œuvre offre un bas prix de revient et
permet des cadences de production très élevées variables de 100 a 200 pièces par heure
pour des pièces de grosse volumes (carrosserie automobile) ,et jusqu'à 3000 a 4000 pièces
par heure pour des petites pièces.
33
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
II.2.3.1Emboutissage à froid
34
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
F= ࣊ × d × e × Rm × Ken (daN)
(II.1)
ௗ
K=coefficient fonction du rapport
Lorsque l’emboutissage est fait avec serre-flan est ajouté a l’effet d’emboutissage.
II.2.5 Le serre-flan
Le serre-flan plaque la tôle sur la matrice pendant l’opération de découpage. Il diffère
dudévêtisseur fixe sur lequel la tôle ne vient en butée qu’à la remontée du poinçon. Il
offre unemeilleure précision de la géométrie du découpage et une réduction de l’usure de
l’outil.
35
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
II.3 Le découpage[17]
Le découpage des tôles est une opération courante réalisé par les entreprises de
mécanique pour produire des pièces métalliques a partir de toles.son but est de séparer
partiellement ou complètement des zones de la tôle de façon a obtenir la forme voulue
et /ou de les préparer pour d’autres opérations comme le pliage ou l’emboutissage.
Une différence peut être faite sur les termes : Découpage et poinçonnage ; Le premier,
afin d’obtenir un pourtour défini selon une forme et des cotes précise ; le second, afin
d’ajourer une pièce.
36
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
37
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
FigureII.9: Le grignotage
II.3.1.2 Le crevage
FigureII.10 : Le crevage
II.3.1.3L’ajourage
C’est une opération de découpage dans un flan des trous de forme allongée.
FigureII.11 :L’ajourage
38
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
II.3.1.4 Le détourage
Finition d’un contour déjà ébauché, modifié au cours d’une déformation. Il consiste a
enlever par découpage excédent de métal autour d’une pièces préalablement formée : le
détourage est alors la dernière opération de formage. Suivant le type de pièce, on trouve
plusieurs techniques :
Les collerettes, âpres emboutissage, ne sont jamais régulière, il est possible de leur
donner une forme régulière par détourage ;lorsqu’on ne désire pas de collerette, l’arrête
de l’outil découpe suivant un bord non perpendiculaire a la surface de la tôlé.
II.3.1.5 Le soyage
Le soyage est la réalisation de collet (relevage des bords d’un trou) obtenu soit, après
poinçonnage d’un trou, soit à l’aide d’un poinçon épauler qui poinçonne le trou dans le
vide et relève les parois de ce dernier, en même temps.
39
Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
II.3.1.6 L’encochage
L’encochage est une opération qui s’effectue sur des produits finis ; il s’agit d’un
découpage débouchant sur une zone partielle du métal sur le bord d’un flan ou une bande,
sur un contour de la pièce considérée.
II.3.1.7 Le cisaillage
FigureII.15 : Le cisaillage
D’une manière générale, le jeu de découpage est défini comme étant l’espace qui
sépare lepoinçon de la matrice. Parmi les paramètres importants de l’opération de
découpage, le jeuoccupe une place majeure. Pour un découpage, le jeu est à prendre sur
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
le poinçon. Pour lepoinçonnage, le jeu est à prendre sur la matrice. Donc, pour un bon
fonctionnement del'outil, il est nécessaire d'assurer un jeu fonctionnel entre la matrice et
le poinçon. Il réduit le risque de grippage ou de rupture de la matrice. Il permet également
de garantir une coupe nette est franche.
La valeur du jeu s’évalue en fonction de l’épaisseur de la bande de tôle (de façon à ce
queles deux amorces de ruptures se rejoignent parfaitement).
Pour1/20
laiton
× eet acier doux.
Pour acier
1/15dur.
×e
Pour l’aluminium.
1/10 × e
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
Des études ont montrés que l’effort maximal de découpage diminue, et la hauteur de la
zone cisaillée augmente lorsque la vitesse de découpage augmente, selon la cadence de la
presse. Cette vitesse n’est pas seulement dépendante de la cadence de la presse, mais
ainsi, elle est en relation avec les réglages de course, et de la distance de travail que fait la
presse. La vitesse s’exprime habituellement en millimètre par seconde (mm/s) et
correspond à la vitesse de pénétration du poinçon dans la tôle.
II.3.2 Poinçonnage
Le poinçonnage est un procédé par cisaillage des tôles. La tôle est coincée entre un
poinçon et une matrice. La descente du poinçon dans la matrice découpe le matériau
comme le ferait une paire de ciseaux. En principe il n’y a pas de limite au poinçonnage,
seule la puissance de la machine limite l’épaisseur des matériaux à découper en fonction
des caractéristiques mécaniques du Matériau. Ce procédé permet d’obtenir de grandes
précisions de découpe.
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
la cadence de la presse sera plus réduite car une partie plus importante du cycle de
lapresse sera consommée par la poussée de la débouchure.
F = K × P × e × Rc (II.2)
Avec :
F : Effort de découpage – Poinçonnage, (en N),
P : Périmètre de coupe, (en mm),
e : Epaisseur de la tôle, (en mm),
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
Avec :
σcom: Contrainte de compression, (en MPa),
Re: La limite élastique du poinçon, (en MPa),
F: Effort de découpage, (en N),
S: Section du poinçon, (en mm2).
ࡵ
Pcr = π² × E ×
² (II.5)
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
Avec :
F : L’effort de découpage, (en N),
Pcr : La charge critique du flambement, (en N),
E: Module d’élasticité du matériau du poinçon, (en MPa),
I: Moment d’inertie du poinçon, (en mm4),
l : Longueur libre de flambement, (en mm).
II.7 Le pliage[13]
Le pliage est une opération de conformation à froid qui consiste à déformer une tôle
plane en changeant la direction de ses fibres de façon brusque suivant un angle donné. La
conformation est utilisée pour atteindre des déformations irréversibles en vue de donner à
la pièce les spécificités attendues.
Il s’agit d’une déformation obtenue grâce à une force appliquée sur la longueur de la
pièce. Celle-ci sera en appui sur deux (2) lignes d’appuis et s’apparente à la flexion.
Ilfaudra dépasser la limite élastique pour obtenir l’angle voulu.
Il existe plusieurs techniques pour plier une pièce : Pliage en l’air dans une presse-
plieuse,pliage en frappe, pliage sur plieuse à sommier ou universelle…
Figure II.19:Pliage
Suivant la géométrie des poinçons et des matrices, les différents types de pliage sont
comme suit :
En l’air,
En frappe.
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
Le schéma du pliage pour ces deux méthodes est assimilé à un schéma de flexion.
Lespoints d'appuis représentent les arêtes du vé, et une flèche symbolise une force. C'est
leréglage de la descente du poinçon qui donnera l'angle final du pliage.
1. Pliage en l’air
Il s’agit d’une méthode de pliage de tôles épaisses, la matrice est composé de deux
pointsd’appuis pour lesquels, la tôle prend position.
L'effort de pliage cesse lorsque la tôle arrive au fond du Vé. L'angle final est celui du
Vé,augmenté du retour élastique de la tôle, environ 2° à 3°. Ce mode de pliage
estCourammentutilisé car les forces appliquées sont environ 5 fois moins importantes que
pour du pliage enfrappe. L'angle du poinçon est généralement de 88° pour obtenir des
angles de 90° à 180 °.
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
2. Pliage en frappe
Cette opération de pliage s’effectue en deux temps. Tout d’abord, un pliage «en l’air»
esteffectué jusqu’à l’angle désiré. Ensuite, le poinçon descendu rapidement, va frapper et
marquer la tôle jusqu’à réduire, voire éliminer totalement le retour élastique.
Les figures suivantes, représentent les outils avec lesquels, le pliage en l’airet le
pliageen frappe, ont été réalisés :
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
II.7.1.2 Le pliage en U
Le principe est voisin de celui du pliage en V. Seuls les outils (poinçons et matrices
serontdifférents). Cela ressemble cependant à de l'emboutissage. On peut obtenir avec
cetteméthode une infinité de formes pliées, si les outils sont disponibles.
Le pliage en U comprend un serre-flan mobile qui bloque la matière sous le poinçon
étévite donc les glissements de la tôle lors de la mise en forme entre les deux blocs
matrices.
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
II.7.1.3 Le pliage en L
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
Entre les deux zones de déformations, la fibre neutre qui ne subit aucun allongement
ni raccourcissement, sera la base du calcul de la longueur développée.
En effet, si nous savons déterminer la longueur de cette fibre qui ne subit aucune
déformation après pliage, nous trouverons la longueur de la tôle avant pliage.
Lors du pliage en l’air, lorsque l'on relève l'outil, la force appliquée à la pièce
redevientnulle. À ce moment, les matériaux étant élastiques, la pièce s'ouvrira
légèrement. Il fautdonc obtenir un angle inférieur à l'angle voulu, pendant le pliage, pour
obtenir un angle finalexact au relâchement de l'outil. Il faut bien sûr effectuer un ou des
essais pour connaître lecomportement exact du produit que l'on travaille. Il faut veiller au
sens de laminage destôles, car le retour élastique est plus important, si l'on plie
perpendiculairement au sens delaminage.
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
Le phénomène de retour élastique est quasi inexistant lors du pliage en frappe car
onimprime avec force le poinçon dans la pièce, pour dépasser la limite d'élasticité.
La Figure II.30, décrit le phénomène du retour élastique :
(II.7) r ≥2e
J ≥ e + tolérance max
(II.8)
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
On pratique, on admet que l’effort nécessaire pour former un pli est égal au dixième
del’effort nécessaire pour cisailler la section de la tôle à cet endroit.
܋܀ × ۺ × ܍
ࡲ=
(II.9)
Il faut noter, que l’encombrement des outils utilisés conduit à l’emploi de presses
quiexercent un effort nettement supérieur à celui requis.
Le calcul de l’effort de pliage s’avère donc inutile pour le choix de la presse à utiliser.
On peut aussi déterminer l’effort nécessaire en pliage grâce au tableau suivant, qui
dépend de l’épaisseur, du vé choisi. Les forces ci-après sont données en KN /m.
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Procèdes de mise en forme des pièces mécaniques
Chapitre 2
II.8 Conclusion
Avant chaque procédé de mise en forme, le métal doit être obtenu en forme de tôles.
Cettedernière est obtenue en passant à partir d’une brame (bloc d’acier brut), par
différentesétapes successives de laminage.
Les différentes techniques de mise en forme des métaux, par déformation plastique,
citéesdans le chapitre, ont pour objectif de donner une forme déterminée au métal en
forme detôle, tout en lui imposant une certaine microstructure, afin d’obtenir un produit
ayant lespropriétés souhaitées.
Ces techniques de mise en forme, sont effectuées sur presses, pour minimiser le coût
deproduction, ainsi avoir un produit de forme géométrique souhaitée.
53
Chapitre III :
III.1 Introduction
Ces machines sont appelées (presses) qui sont au cœur du projet de développement des
pièces découpées et mises en forme sur presses :
_ Gammes de formage.
_ Maintenance de l’outil.
Sa complexité vient aussi d’un savoir-faire très lié aux types de pièces fabriquées,
rendant les résultats très liés aux compétences de l’homme de métier.
Ce chapitre propose une vision détaillée des différents aspects de l’outil. Il permettra de
mieux aborder le métier de la mise en forme des tôles.
Ces outils constituent généralement de deux parties principales à savoir le poinçon, dans la
partie supérieur et dans la partie inferieur on trouve la matrice sur laquelle est usinée une
ouverture conique pour faciliter le dégagement de l’ajoure.
54
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
La classification de ces outils se fait selon les opérations auxquels ils sont destinés
(découpage, pliage, poinçonnage, emboutissage …etc.).Constituées d’un ensemble
d’organes mécaniques conçus pour réaliser différents travaux par déformations plastiques,
sur des métaux en feuilles (tôles)
III.2.1 Définition
Les presses sont une famille de machine, conçues pour la réalisation de formes simples et
complexes.
Elles sont formées d’une partie fixe (bâti) et d’une partie mobile (coulisseau).
Les outils de presses comportent une partie supérieure fixée au coulisseau (poinçon) une
partie inférieure fixée a la table (matrice).
Une presse mécanique est une machine qui utilise un mécanisme (commandés
mécaniquement) pour faire fonctionner les outils à la vitesse appropriée, et leur donner
l’énergie suffisante pour découper, percer, …etc. cette dernière est ensuite transmise au
coulisseau en un mouvement de translation par un volant.
55
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Une presse hydraulique est une machine qui utilise un liquide pressé pour crée la force
elle repose sur le principe de pascal qui stipule que : dans un liquide en équilibre de masse
volumique uniforme, la pression est la même en tout point du liquide et cela aussi un piston
avec une surface S1 et de l’autre coté un piston avec une surface S2 plus grande que la
dernière. Cela permet d’accroitre la force.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
La forme de ces presses rend la table et le coulisseau très accessible et sont inclinaison de
30° en arrière lui permet l’évacuation facile des pièces par gravité.
Ce type de presse est employé pour tous les travaux de découpage, d’ajourage, de pliage
et souvent pour des petites pièces et des grandes séries.
Elles peuvent supporter au maximum 2000KN d’effort, sous charge le bâti se déforme
élastiquement et provoque un déplacement angulaire des deux parties de l’outil, ce qui
justifie l’utilisation des tirants (bretelles) pour permettre au bâti une plus grande rigidité,
mais réduit l’accessibilité de la table.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
D. Presses a arcade
Ces machines présentent une rigidité maximale parce qu’elles ont un bâti monobloc
coulé ou parfois soudé ce qui lui permet de supporter des efforts beaucoup plus importants ;
tout en assurant une plus grande précision dans le guidage des outils. Elles peuvent être
simple ou a double effets.
Elles peuvent travailler avec des capacités supérieur ou inférieur à 1000KN pour
l’emboutissage et la découpe rapide est de l’ordre de 400coups/min.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Ce type de presses est presque le même que le type précédent. Le bâti est du type
assemblé c'est-à-dire que la table, les montants et le chapiteau sont reliés par quatre forts
tirants en acier serrés à chaud. La distance entre le chapiteau et la table et celles entre les
montants sont choisies en fonction du travail à exécuter. Ces presses sont très robustes et
peuvent atteindre de très grandes dimensions.
F. Presses a colonnes
Ces presses sont employées pour le forgeage et le matriçage. Elles sont équipées de
quatre colonnes cylindriques liant la partie supérieure et la partie inferieure (table) et d’un
coulisseau guidé par les colonnes.
Ces types de presses sont équipées d’une table réglable en hauteur avec une vis de
réglage, autorise le montage d’outils très hauts, la table est utilisable par simple rotation, ce
qui permet l’utilisation de la bigorne.
Vis de réglage
en hauteur
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Ce type de presse comporte un seul coulisseau actionné par une ou deux ou quatre bielle.
Elles sont spécifiquement destinées aux opérations de reprise, et pour cette raison sont
équipées d’un coussin inférieur destiné à assurer l’effet de serre-flan.
D’une façon générale, ces machines n’acceptent qu’un seul outil ou, au maximum, deux.
L’exécution d’une pièce en plusieurs passes nécessite l’utilisation de plusieurs presses.
Cette presse possède deux coulisseaux l’un dans l’autre, chaque coulisseau est attaché a
l’arbre excentrique avec deux jonctions.
Les courses des deux coulisseaux sont différentes et temporisées, le coulisseau extérieur
porte le flan et le coulisseau inférieur termine l’opération.
61
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
De conception similaire aux presses double effet, elles sont équipées d’un coulisseau
inférieur qui possède sa propre cinématique.
Ce type de presse est souvent utilisé pour la réalisation des formes complexes.
Pour choisir une presse sur laquelle on travaille, nous devons prendre en considération
les principaux facteurs suivants :
62
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
La sécurité au sein de l’atelier est un paramètre très important qui permet de travailler en
toute sécurité. Les constructeurs des machines ont mis divers dispositifs qui assurent la
protection des utilisateurs :
Le principe de fonctionnement d’une presse mécanique, est à base d’énergie fournie par
un moteur électrique, cette dernière est emmagasinée par un volant. Puis, elle est transmise
au coulisseau par l’intermédiaire d’un mécanisme approprié, qui permet son bon
Fonctionnement.
III.2.4.10 L’Énergie
Le volant d’inertie, qui a emmagasiné l’énergie fournie par le moteur, en cède une
Quantité d’énergie pendant l’opération de formage. Ce qui se traduit par un ralentissement
du volant. Au début de l’opération, le volant doit avoir récupéré la totalité de l’énergie
Dépensée, sous peine de subir un ralentissement de plus en plus important, pouvant à la
limite le conduire à l’arrêt complet.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
1. Système Bielle-Manivelle
2. Système Excentrique
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
3. Système à Genouillère
Le système à genouillère se compose d’un mécanisme de trois (03) éléments, ayant pour
objectif d’amplifier l’effort qu’exerce le coulisseau :
Une bielle ;
Deux (02) genouillères ;
Un vilebrequin.
Le vilebrequin entraine la bielle, en exerçant un mouvement de translation alternatif sur
un axe que partagent, les deux genouillères. Chaque extrémité de ces dernières, est fixée à
d’autres éléments. L’une d’entre-elles est immobile, et, fixée au bâti, contrairement à l’autre
extrémité, celle-ci est mobile, fixée au coulisseau.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
4. Système à Came
Le système se compose d’un mécanisme qui est constitué, de deux (02) éléments. Une
came, de profil vaguement ovoïde (en forme de section d'œuf ), est l’élément menant, placé
sur un arbre avec un mouvement de rotation, l’autre élément est animé d’un mouvement de
translation oscillatoire, cet élément est mené, généralement, dans une presse. Il s’agit du
coulisseau. Le but de ce système, est de transformer le mouvement rotatif animé par la
came, en un mouvement alternatif de translation du coulisseau, et cela, grâce au profil de la
came, plaquée contre l’élément mené.
Le profil de la came est calculé en fonction du mouvement de translation, qui sera
transmis à l’élément entrainé.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
a. L’Embrayage
Il s’agit d’un actionneur, qui a pour rôle, la transmission de la mise en mouvement, ou,
l’arrêt d’un mécanisme. Dans une presse, l’embrayage fait la liaison entre, le moteur et le
mécanisme de commande du coulisseau.
Dans l’industrie, on distingue deux (02) types d’embrayages dans les diverses presses :
Il s’agit d’un embrayage dans lequel l'organe d'entraînement est une clavette, montée
sur le vilebrequin, et, s'engageant, par rotation, dans des encoches du volant. Lorsque la
butée s’éclipse, la clavette est sollicitée par un ressort, elle tourne et s’engage dans
l’encoche du volant et provoque l’entrainement du vilebrequin.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Dans ce cas, l’embrayage se fait lorsqu’un piston pousse une série de disques de friction,
contenants des clavettes sur l’arbre contre le volant. Par l’intermédiaire d’un système
électrique, et, en manque de pression, les disques de friction sont déplacés par des ressorts
de rappel. Ces derniers commandent le freinage à chaque tour du vilebrequin.
L’outil de presse est l’un des équipements essentiels d’une presse, il s’agit d’une
construction mécanique de précision, supposé indéformable. En général, il est composé
d’une partie mobile supérieure bridé sur le coulisseau qui porte le poinçon , et d’une partie
inférieure fixe bridé qui porte la matrice sur la table de la presse. Cet ensemble, parfaitement
guidé, permet de travailler la tôle par des opérations successives de découpage, pliage,
cambrage, emboutissage..., de façon à obtenir la pièce désirée.
Les principaux éléments d’un outil de presse sont composés, de deux (02) blocs
essentiels :
Bloc mobile : Il porte le poinçon,
Bloc fixe : Il porte la matrice.
III.3.1.10 Le Poinçon
Le poinçon est un outil de presse qui permet de laisser une empreinte sur un flan, selon sa
forme géométrique. Cette empreinte prise sur le flan est due à la géométrie du poinçon. La
vérification du poinçon à la compression, et, au flambement est nécessaire, pour déterminer
la longueur idéale pour que le poinçon puisse résister aux efforts de coupe.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
III.3.1.11 La Matrice
III.3.1.12 La Dépouille
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
III.3.1.13 L’Affûtage
Lorsque les arêtes coupantes d’un outil s’arrondissent et forment des rayons, à l’aide
d’une rectifieuse, on affûte les surfaces usées de la matrice et du poinçon par une
rectification plane. On élimine ainsi, les rayons formés sur les arêtes coupantes de l’outil,
dans le but d’avoir des arêtes vives.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
LA BANDE
LA BUTEE 1 LA BUTEE 2
Employé parfois sur des outils à suivre, le système d’engrenage a pour rôle, de faire
avancer le flan par l’intermédiaire d’un engrenage, dont celui-ci tourne en frottant sur la
surface du flan, l’entraine, et, le fait avancer suivant, sa longueur. Á Chaque coup de la
presse, la bande est déplacée et accrochée à l'engrenage par l'ajout précédent.
71
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Dans ce cas, l’engrenage est supprimé. Par l’intermédiaire d’un poinçon de pas dit
« Couteau », ce dernier a pour rôle, d’assurer l’avance du flan. La longueur du pas est égale
à la longueur du couteau, ainsi le déplacement du flan est donné, entre deux (02) coups
successifs, de la presse. La bande est translatée et bute sur un guide appelé « Butée », le
couteau se détache de la bande, il suffit ensuite de déplacer la bande jusqu'à la butée contre
le guide, pour avoir un pas plus précis.
Le couteau ne travaillant que d'un côté, les risques de grippage et de coinçage, sont plus
importants. Il convient donc de n'utiliser cette technique, que pour les pièces de faible
épaisseur (2mm maxi pour limiter les efforts).
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
C’est un outil qui possède des colonnes. En remplaçant la contre-plaque par un serre-flan
ou presse-bande (dévêtisseur), afin de maintenir la bande de tôle, lors des opérations de
(découpage, emboutissage,…etc.), et d’éviter ainsi, toute déformation, de la bande et
d’assurer la qualité du produit.
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Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
L’outil suisse est utilisé essentiellement, pour réaliser des pièces plates de précision, de
faible ou de forte épaisseur. La particularité de cet outil est que plusieurs opérations de
découpage sont réalisées, sur le même coup de presse, et sur le même poste, sans nécessiter
l’avance de la bande, comme pour l’outil, à suivre. Dans ce cas, un coup de presse sur le
même poste permet la réalisation de l’ensemble, de la pièce.
Il découpe et poinçonne la pièce en un seul coup de presse. Le transfert d'un poste à
l'autre est supprimé, dans le but d’empêcher, l’altération de la précision. Il s’agit d’un outil à
dévêtisseur inversé. Le poinçon est sur la partie inférieure, et, la matrice sur la partie
supérieure. L'imprécision de l'avance manuelle de la bande, n'affecte pas la pièce. La pièce
finie reste dans la matrice, et, elle est extraite, en haut de course par un éjecteur.
Cela a pour avantage, l’obtention de cotes d’ajourage et de détourage, plus précises. En
effet, ces cotes ne dépendent que des cotes outils (pas d’imprécisions dues à l’avance de la
bande). La planéité de la pièce est également supérieure, à celle qui pourrait être obtenue sur
un outil à suivre, afin d’obtenir un meilleur équilibre des efforts de découpage.
74
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
L’outil de reprise fait partie d’un ensemble de plusieurs outils, chacun d’eux, réalise une
ébauche de mise en forme de la pièce, à fabriquer. Ces ébauches se succédant une à une,
permettent d’obtenir, la pièce finale. On distingue souvent ces outils par les opérations
principales réalisées : découpage, cambrage ou pliage, emboutissage, détourage...
Il est utilisé pour reprendre des opérations sur un flan déjà découpé. Généralement, il
se monte sur des presses à commande manuelle. Le flan est guidé, et, mis en position dans
un drageoir. Ce dernier est guidé, de différentes façons (voir la Figure. III.25), par :
Un cadre.
Des plaquettes de positionnement.
Des goupilles de positionnement.
Ce type d’outil est principalement utilisé pour les pièces de petites et moyennes séries.
Figure III.25 : Guidage du flan sur un Outil de Reprise par diverses façons.
75
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
L’outil de détourage a pour rôle, le détourage des pièces obtenues après emboutissage, en
enlevant la matière excédentaire (collerettes ou bords irréguliers).
Pour cela, on distingue trois (03) types d’outils de détourage :
1) Détourage Normal
Dans le détourage normal, le centreur est reporté, dont le but est de permettre
l’affutage du poinçon par rectification plane, après le démontage.
La pièce est dégagée de la matrice par un éjecteur, avec un effort d’éjection qui
s’exerce sur la partie résistante à l’évacuation. (Voir la Figure II.26).
2) Détourage à Ras
Il est nécessaire d’effectuer une passe de calibrage avant le détourage, afin d’obtenir un
rayon minimal à l’endroit de la coupe.
76
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
3) Outil de détourage-poinçonnage
Le palonnier est nécessaire, pour que le poinçon soit dans l’axe de la tige d’éjection.
77
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Cette conception permet d’ajouter un mouvement particulier à l’outil dont la direction est
différente de la direction verticale du coulisseau de la presse, le coulisseau fait un
mouvement vertical, qui est repris par une came qui pousse à son tour un coulisseau propre
à l’outil dans la direction perpendiculaire.
Les cames sont utilisées dans les outils de poinçonnage ou de cambrage lorsque plusieurs
opérations sont simultanées.
L’outil avec poste à came peut se trouver sur tous les types d’outils.
L’outil d’emboutissage, nous permet de former, et, laisser une empreinte creuse sur un
flan, par déformation plastique des métaux en feuille.
On distingue deux (2) types d’outils d’emboutissage :
78
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Cette configuration est la plus simple. Elle est composée d'une matrice et d'un poinçon,
équipé d'un coussin élastique situé sous la table de la presse. Pour cette technique, les
emboutis réalisés sont peu profonds et ne nécessitent pas d'importants efforts de serrage
(voir la Figure III.31). Cet outil est également appelé, outil d’emboutissage par passe à
travers.
Le poinçon entraine la pièce formée à travers la matrice. Au cours de l’opération, les
parois de l’embouti augmentent légèrement l’épaisseur, de la sortie de la matrice. À la
remontée du coulisseau de la presse, la pièce est décrochée du poinçon par la face inferieure
de la matrice.
79
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Figure III.32 : Outil d’Emboutissage à Serre-Flan, placé sur une Presse à Simple Effet.
Figure III.33 : Outil d’Emboutissage à Serre-Flan, placé sur une Presse à Double Effets.
80
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
1) Outil de Cambrage en V
2) Outil de cambrage en U
81
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Utilisé pour le cambrage à 90°, il se compose d’un poinçon, d’une matrice et d’un
fond de matrice, qui joue le rôle d’un éjecteur.
Cet outil, encore appelé « outil à suite » ou « outil progressif », permet de réaliser à
chaque coup de presse, une pièce (ou plusieurs) terminée (s), au sens de sa mise en forme.
Dans ce cas, toutes les étapes de la mise en forme de la pièce (découpage, emboutissage,
pliage), sont réalisées successivement avec le même outil, et, sur la même bande.
La Figure III.37 montre, la pose sur la partie basse de l’outil, de la bande associée
sur laquelle peuvent être visualisées, les différentes opérations, de mise en forme.
L’outil se monte sur une presse automatique (Figure III.38), équipée d’un dispositif
de déroulage de bobine de tôle, d’un redresseur pour engager dans l’outil, une bande plate et
d’un aménage (dispositif de pinçage/d’épinçage de la tôle) permettant l’avance, à la cadence
de la presse, de la bande dans l’outil.
82
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
Le montage des outils sur les différentes presses, se fait suivant diverses méthodes :
83
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
On distingue deux (2) manières de fixations des semelles sur le plateau (Figure III.39) :
Fixation par vis.
Fixation par bridage.
84
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
85
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
III.4.1 Lubrification
Du fait des très fortes contraintes appliquées aux outils de découpage, les matériaux
Utilisés pour fabriquer les poinçons et les matrices sont choisis parmi les plus résistants à
l’usure. Généralement, ceux sont des aciers à outil. Ils doivent avoir les caractéristiques
suivantes :
►Résistance à l’usure,
►Résistance aux chocs et à la traction,
►Aptitude de subir des traitements thermiques et une bonne usinabilité.
86
Chapitre3 Généralités sur les équipements des transformations des tôles
III.4.3 Conclusion
Ce chapitre nous permet d’avoir un aperçu global sur les différents types de presses,
leur principe de fonctionnement, et leurs équipements, tels que les différents outils de
presses, ainsi que les différents mécanismes entrants. Ce qui nous donnera des idées sur la
conception des outils de presses, aussi l’amélioration des systèmes, et les mécanismes
montés dans ces machines.
87
Chapitre IV :
Etude et conception de l’outil a
bande
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
IV.1 Introduction
Pour l’obtention d’une pièce quelconque dans le domaine industrielle ;celle-ci est réaliser a partir
de plusieurs machine tel que les presses qui répondent aux besoins des fabricants, pour cela le
concepteur de l’outils qui est monté sur la presse doit respecter les dimensions exacte pour quelle
soit bien montée sur cette dernière ,son objectif est de réaliser des pièces ayant un minimum de
chutes ;pour cela, il doit prendre en compte dans son étude tous les paramètres nécessaires, pour
produire dans les meilleurs délais, et a moindre cout de la pièce .
Notre travaille consiste à étudier est une charnière inferieure d’un réfrigérateur ENIEM FB1 et
FB2 qui est réaliser sur une presse dont les caractéristique dimensionnelle et géométriques sont
présentées sur les figures ci-dessous.
88
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Charnière
inferieure
89
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
IV.4.1 But :
1ere étape : Elle consiste en un refendage en largeur et en longueur selon le besoin, à partir
de la tôle en acier inoxydable (X8 Cr17), fournie en format commercial standard, sous
forme de bobines de 2 Tonnes.
2eme étape : C’est une opération de détourage qui consiste à ajuster la largeur de la bande et
avoir le pas de la pièce, suivie d’une opération de perçage celle –ci nous permettra de
guider la bande a l’intérieure de l’outil a l’aide des poinçons pilotes.
90
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
3eme étape : C’est une opération de grugeage à l’aide d’un poinçon qui nous permet d’avoir
la forme géométrique de la charnière voulu.
4eme étape : Cette opération de perçage qui va accueillir par la suite une vis qui fera office
de pied qui maintien la charge de la porte.
5eme étape : Le premier pliage de la charnière avec un angle intérieure de 140°pour le pli
supérieur et de 100° pour la partie inferieure.
6eme étape : Le second pliage qui consiste a donné la forme finale de la charnière avec des
ongles intérieurs de 100°.
7eme étape : Ce sont 3 trous de perçage de forme ovale qui serviront au passage des vis pour
maintenir la charnière sur l’armoire du réfrigérateur.
9eme étape : Après que toutes ces opérations terminées, une dernière opération de découpage
qui consiste en la séparation de la charnière du flan.
1étape
3étape 5étape 6étape
4étape 8étape
91
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Avec :
En tenant compte de tous les périmètres, les efforts de coupe se calculent, selon la loi
suivante :
F= P.e.Rc
Avec :
Pour assurer un bon fonctionnement de l’outil et une bonne résistance aux efforts, on
prend une valeur moyenne Rm=500MPa (Résistance de la tôle)
Rc = 0.8 × Rm
Rc = 400Mpa
92
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
P1 = 2 × π × R1
Application Numérique :
P1 = 2 × 3 .14 × 3
P1=18 .84m
P2 = 83.14mm
93
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
P3 =176.85mm
P4 = 2 × π ×R5
Application Numérique:
P4 = 2 × 3.14 × 2 .5
P4 = 15 .7mm
94
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
P5 = [(2 × π ×R6) + 2 × P] ×3
Application Numérique:
P5 = [(2 × 3.14 × 3) +2 × 2] × 3
P5=68.52
P6 = 113.56mm
95
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Poincon de percage :
F1= P1 × e × Rc
Application numérique :
F1=18.84 × 3× 400
96
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
poinçon du pas :
F2 = P2 × e × Rc
Application numérique :
F2 = 83.14 × 3 × 400
F3 =P3 × e × Rc
Application Numérique :
F3 = 176.85 × 3 ×400
F3 = 21222 daN
Poinçon de perçage :
F4 = P4 × e ×Rc
Application Numérique :
F4 = 15.7 × 3 × 400
F4 =1884 daN
F5 = P5 × e × Rc
Application Numérique :
F5 = 68.52 × 3 × 400
F5 = 8222.4 daN
97
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
F6 = P6 × e × Rc
Application Numérique :
F6 = 113.56 × 3 × 400
P9
P8 P10
P7
[]܋܀×ۺ×܍
F7 =
Application Numérique :
3 × 10.79 ×400
F7 = 10
F7=129.48 daN
98
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
܋܀×ۺ×܍
F8 =
Application Numérique :
ଷ ×ଵଵ.ଽସ ×ସ
F8=
ଵ
F8 = 143.28 daN
܋܀ ×ۺ ×܍
F9 =
Application Numérique :
3 × 11.79 × 400
F9 = 10
F9 = 141.48 daN
܋܀×ۺ×܍
F10 =
Application Numérique :
ଷ × ଵଵ × ସ
F10 =
ଵ
99
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Fp = 546.24daN
Fd = F1 + F2 + F3 + F4 + 3 ×F5 + F6 + Fp
Application Numérique :
C’est l’effort nécessaire pour dégager les poinçons de la bande après découpage,
poinçonnage ou pliage.
Il varie de 2 à 7% de l’effort de découpage suivant l’importance de la bande entourant
le poinçon.
Pour un découpage en plein tôle, donc avec d’importants déchets, l'effort
d'extraction est égal à 7% de l'effort de découpage :
Fdév = 7% F découpage.
Pour une faible perte de métal (déchet faible), l'effort d'extraction est égal à 2% de
l'effort de découpage :
Fdév = 2% F découpage.
Fdév = (2 à 7)% ∙ Fd
Dans notre cas, comme on a une grande perte en métal alors on choisit
Fdév= 4.5% × Fd
100
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Application Numérique :
Fdév=0.045 × 57739.04
Application Numérique :
Féj= 767.93daN
Avec :
Fpr: Effort de la presse, (en daN),
Fd: Effort total de découpage-poinçonnage et pliage, (en daN),
Fdev: Effort de dévêtissage, (en daN),
Féj: Effort d’éjection, (en daN).
Application Numérique :
Fpr ˃ 57739.04+2598.25+767.93
101
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
۴ܞ܍܌
Fressort =
ࡺ
Avec :
Fressort: La force d’un seul ressort, (en daN),
Fdév: La force d’extraction des poinçons, (en daN),
N: Le nombre de ressorts (N=10 ressorts).
Application Numérique :
2514.25
Fressort = 10
۴ܜܚܗܛܛ܍ܚ
Fressort = K × x → K= ܆
Avec :
K : La raideur du ressort, (en N/mm).
x : La course de compression du ressort (X = 12mm).
K= Fressort/x
Application Numérique :
2514.25
K= 12
K = 209.5N/mm
102
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
103
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
D’après le Tableau IV.1, on a opté pour des ressorts dont les caractéristiques sont les
suivantes :
104
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Pour notre cas, il s’agit d’un pliage, poinçonnage et détourage. Une presse mécanique est
mieux indiquée.
Á partir de l’effort que nous avons calculé, nous avons opté pour une presse TP 30
col de cygne de construction Allemande, qui a les caractéristiques, présentées dans le
Tableau suivant:
Une poutre longue et rectiligne, est soumise à deux efforts axiaux F, directement
opposés, augmentant progressivement.
Le flambement est un phénomène qui se produit pour une certaine valeur de la charge
appelée, charge critique Pcr.
Si :
►F < Pcr : Avec une stabilité, la poutre reste rectiligne et ne subit qu’un faible
raccourcissement ΔL, dû à la compression.
► F > Pcr: Avec aucune stabilité, la poutre se déforme et se plie, les déformations
deviennent très importantes, et il y’aura une intervention brusque et rapide d’une rupture
de cette poutre.
࣊× ࡱ × ࡵ
Pcr =
ܔ
Avec :
105
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Encastré - libre l =2 L
Dans le cas de notre outil, les poinçons sont encastrés d’un côté, et libres de l’autre côté,
la longueur libre du flambement est donc égale à :2L ► l = 2L
࣊×ࡰ
I=
Application Numérique :
ଷ.ଵସ ×ଵଶଽ
I= ସ
I = 63.58 mm4
గ మ×ଶଵ ×ଷ.ହ଼
Pcr = (ଶ×ଵ)మ
Pcr = 3291.21daN
Poinçon de perçage
ૈ×۲
I=
Application Numérique :
ଷ.ଵସ ×ଶହ
I= ସ
I = 30.66 mm4
గ మ×ଶଵ ×ଷ.
Pcr = (ଶ×ଵ)మ
గ మ× ଶଵ × ଷଷଵ.ଽ
Pcr = ( ଶ × ଽଶ) మ
107
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
గ మ×ଶଵ × ହଽ.ଵ
Pcr= ( ଶ × ଽଶ )మ
poinçon de perçage
గ మ×ଶଵ × ଶ.ହଵ
Pcr = ( ଶ × ଷ )మ
108
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
గ మ×ଶଵ × ଵ଼.ସସ
Pcr= ( ଶ × ଽଶ )మ
D’après les résultats précédents, les efforts dus au poinçonnage, détourage, sont
inférieurs aux charges critiques de flambement, donc les poinçons sont sollicités
uniquement en compression.
On dit qu’un corps est sollicité à la compression, si les forces extérieures se réduisent à
Deux(2) forces égales, et directement opposées, qui tendent à raccourcir le corps.
Poinçon de perçage 1:
S1= ࣊ ×ࡰ
Application numérique :
×మ
S1= = 28.26 mm2
ସ
S1 = 28.26 mm2
۴
ોcom1=
ࡿ
Application numérique :
109
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
ଶଶ.଼
σcom1 = = 80 N/mm2
ଶ଼.ଶ
σcom1= 80 N/mm2
Poinçon de pas :
۴
ોcom2 =
ࡿ
Application numérique :
9976.8
σcom2 = = σcom2 = 37.53 N / mm
2
ଶହ.ଽ
۴
ોcom3=
ࡿ
Application numérique :
21222
σcom3 = = σcom3 = 37.53 N / mm
2
ଵହଽ.ହ
110
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Poinçon de perçage 2 :
S4= ࣊ ×ࡰ
Application numérique :
×ହమ
S4= = 19.62 mm2
ସ
S4 = 19.62 mm2
۴
ોcom4 =
ࡿ
Application numérique :
ଵ଼଼ସ
σcom4 = ଵଽ.ଶ = 96.02 N/mm2
Poinçon de perçage 3:
۴
ોcom5 =
ࡿ
Application numérique :
8222.4
σcom5 = = 204.18 N / mm
2
ସ.ଶ
111
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
۴
ોcom6 =
ࡿ
Application numérique :
13627.2
σcom6 = = 27.91 N / mm
2
ସ଼଼.ଵ
On déduit que toutes les contraintes ߪ sont inferieure au Re donc les poinçons
résisterons.
IV.13 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons réussi à faire une étude, et à concevoir un outil à bande qui
sert à la réalisation d’une charnière inférieure des nouveaux réfrigérateurs (FB1) ENIEM.
Les différents calculs que nous avons effectués successivement, nous ont permis d’avoir les
dimensions approximatives du flan théorique, la capacité de la presse à utiliser après le
calcul de toutes les forces et la position adéquate de l’outil sur la table de la presse. Un
calcul de vérification au flambement de tous les poinçons n’est pas épargné. Les résultats
des efforts appliqués sur les poinçons ainsi trouvés sont loin des valeurs critiques.
112
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Après la description de l’outil employé, une étude détaillée de tous les éléments qui le
constituent a été effectuée.
►Semelle supérieure :
Elle a pour rôle de porter les portes poinçons ainsi que les embases et sert aussi de lien
avec le nez de la presse.
►Plaque d’appui :
►Porte poinçon :
Il sert à fixer et guider les différents poinçons pendant leur travail et aussi de support au
sert flan.
►Poinçons :
Ce sont les éléments qui travaillent le plus au sein de l’outil. Un calcul au flambement de
ces poinçons de faible section est inévitable. Pour éviter ce phénomène, nous avons eu
113
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
recours à l’utilisation des chemises dans les quelles sont insérées ces dernières, qui sont
fixées directement au porte poinçon.
►Serre flan :
►La matrice :
Elle doit résister aux différents efforts tels que le découpage et l’emboutissage. Elle doit
être suffisamment épaisse pour supporter l’effort du sert flan et d’éviter les déformations.
►La butée :
Elle sert à positionner le flan ; limitant ainsi son déplacement tout en assurant un bon
guidage du flan
►Les glissières :
Ce sont des baguettes fixes sur la matrice pour assurer le guidage et l’acheminement de
la tôle.
►les éjecteur :
Dans un outil à suivre à bande, le rôle des éjecteurs est d’extraire la bande de tôle après
l’opération d’emboutissage, pour permettre ensuite l’avance du flan, et, continuer les
opérations restantes.
►Semelle inferieure :
C’est une plaque sur laquelle les matrices sont ajustées, son épaisseur doit être suffisante
pour résister à l’effort de découpage.
►Embase :
C’est un élément qui assure le guidage entre les deux semelles supérieure et inférieure
par l’intermédiaire des colonnes de guidage.
►Colonnes de guidage :
114
Chapitre 4 Etude et conception de l’outil à bande
Elles coulissent dans les embases supérieures avec glissement, et, elles sont
emmanchées sur les embases inferieures.
115
Conclusion générale
Le travail sur le thème de ce mémoire, nous a permis d’avoir une excellente maîtrise de l’outil
informatique, notamment les outils de conception (CAO). Participer à un projet d’une grande
entreprise nationale du secteur industriel. Suivre les procédés de fabrication des diverses formes de
pièces mécaniques, m’ont permis d’apprendre des techniques, et des méthodes de conception.
C’est une occasion pour nous d’aborder un des domaines essentiels de l’ingénierie, afin d’accéder
à la vie professionnelle.
De nos jours, les procédés de mise en forme des pièces, à partir d’une tôle d’acier, sont très
connus dans l’industrie moderne, en utilisant des machines spéciales à fonctions multiples. Ce qui
permet l’obtention, des produits en grandes séries, à moindre coût.
La partie essentielle de ce travail, est la conception de l’outil à bande qui va servir, à la réalisation
d’une charnière inferieure pour les réfrigérateurs FB1 de l’ENIEM. Ce travail est réalisé en
utilisant le logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO - Solidworks), qui a permis la
détermination des caractéristiques dimensionnelles et géométriques des différents éléments de
l’outil.
La solution que nous avons proposé pour cette conception devait répondre au cahier des
charges, faciliter la réalisation du produit, en tenant compte de la qualité et de minimiser le coût.
Au cours de cette étude, nous avons conçu un outil de petites dimensions, qui répond bien sûr,
aux cahiers des charges, selon les dimensions de la machine, qui convient pour l’outil. Le choix
des dimensions de chaque élément de l’outil à bande, est selon les conditions de résistances, et les
contraintes sollicitées sur les poinçons, ainsi selon le calcul des efforts fourni par la presse, que
peut supporter l’outil.
Nous avons réussi à concevoir cet outil, nous avons pris les dimensions exactes des
éléments essentiels, selon les normes exigées. (Voir la figure de la perspective de notre outil, dans
la partie « Objectif »). Notre travail a été réalisé avec un immense plaisir, il reste ouvert aux
critiques, ainsi qu’aux propositions allant dans un sens positif, de son éventuel amélioration.
Perspectives: Aucun travail d'expertise ou de recherche n'est jamais terminer. On est très
content d'avoir travaillé à l’échelle industrielle, et d'avoir trouvé une solution à un problème de
l'entreprise ENIEM. Donc, on espère que notre travail servira à d'autres étudiants qui vont essayer
de réaliser d'autres outils pour réaliser d'autres pièces des différents appareils électroménagers.
Vu la crise économique, c'est très important d'étudier un problème des côtés: qualité et coût.
115
Les annexes
Le flan Charnière
116
Colonne de guidage Bague de guidage 2 Butée 1 Glissière droite
117
Poinçon 6 Poinçon 10 Poinçon 7 Poinçon 9
118
Serre flan 2 Serre flan 4
119
Bibliographie
[4] :C.CAUSSIN, G.HILLY, Métallurgie : élaboration des métaux, 4éme édition mir,
MOUSCOU(1986)
[8] : /all%20mémoire/chapitre-3-etude-du-diagramme-fer-carbone.pdf
[9] : Etude et conception d’un outil à bande pour la réalisation de la patte de fixation de la
nouvelle poignée cuisinière.
Réalisé par : Mr O.TEBANI, Mr L.MEGHENEM et Mr S.LOUNAS
[13] : Eric GILDEMYN, Caractérisation des procédés de fabrication des pièces de sécurité
automobile ; Optimisation multi-objectifs de la mise en forme, Thèse de doctorat, Ecole
Nationale Supérieure d’Arts et Métiers Paris Tech, 19 Novembre 2008
120
[16]: DIEMUNSCH Nicolas, Dossier de conception détaillée, BTS conception
industrialisation en microtechniques, Académie de Versailles, Année 2008.
[17] :https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mecanique-th7/mise-en-forme-
des-metaux-en-feuilles-42191210/decoupage-des-toles-a-la-presse-bm7500/
121