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Mémoire De Master
Domaine : science de la nature et de la vie
Filière : Biologie
Spécialité/Option : Biologie Moléculaire et cellulaire : Biologie Moléculaire de
procaryotes
Merci
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
Mon dieu tout puissant de nous avoir donné la force et le courage de
mener à terme ce modeste travail.
Ma très chère et douce mère qui m’a toujours apporté son amour et
son affection.
Mon cher père qui m’a toujours encouragé, conseillé et soutenu dans
mon travail.
A ma chère sœur : Besma « Que Dieu, le tout puissant L’accueille
en son vaste paradis.»,
A mon cher frère : Firas et toute ma famille.
A mes chères amies : Kaltoum, Selma.
A Tout Les Enseignants et professeurs qui ont fortement contribué à
ma formation depuis l’école primaire jusqu’à l’université. Et aussi la
doctorante Meriem.
A mes amies qui ont rempli ma vie de bonheur : Safa, Besma,
Hanane, Ikram, Sawsen, Amira, Zahra, Souad, Khawla,
Ghania, Samira, Souhila, Rahma, Ibtisame, Imene.
A l’ensemble de mes camarades d’études qui sont devenus des amis
précieux et tous les autres.
A tous ceux que j’aime et je n’ai pas cité leurs noms.
Merci
Hana
Dédicaces
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude, avant tout à Dieu le tout
puissant qui m'a aidé et m’a donné le courage pour mener à terme ce
modeste travail.
Je dédie ce travail à mes plus chers êtres au monde :
À ma chère mère Halima pour leur amour, leur tendresse, et pour
leur soutien. « Que Dieu, le tout puissant L’accueille en son vaste
paradis.»,
À mon cher père Salah pour leur patience, leur soutien et leurs
sacrifices, Je vous exprime, tous mes sentiments de gratitude et
d’amour. « Que Dieu vous protège ». À ma grande mère Zoubeida.
À mes chères sœurs : Meriem, Souad et surtout Assia.
À mes chères frères : Khaled et Alla eddine.
À mes chères petits poussins : Rawan et Assoumi et toute ma
famille.
À mes chères amies Selma et Hana
À tous les enseignants et professeurs qui ont fortement contribué à ma
formation Depuis l’école primaire jusqu’à l’université.
À tous mes amis: Safa, Khawla, Dounya, Assia,Marwa,
Hadile, Ikram, Amira, Sawsen, Nina, Souhila ,Samira,
Imen , Ibtissem, Souad, Imen, Soumia, Nawel et Lamia.
A tous qui m’ont cher
Kaltoum
Dédicaces
Tout en espérant être à la hauteur,
Je dédié ce modeste travail ;
À mes très chers parents Sebti et Firouz, pour leur patience, leur
soutien et leurs sacrifices, Je vous exprime, tous mes sentiments de
gratitude et d’amour. « Que Dieu vous protège »
À mes frères : Oussama et Chemoussa et ma sœur Halouma
À ma tante Souad et sa jolie fille Heyem.
À mes chers grands parents qui ont été toujours fières de moi.
À mon oncle et ami Hako.
À mes chères amies Kaltoum et Hana et à leurs familles
respectives.
À tous les enseignants et professeurs qui ont fortement contribué à ma
formation Depuis l’école primaire jusqu’à l’université.
À tous mes amis: Ikram, Mira, Sawsen, Nina, Safa,
Khalid, Souhila et Samira.
A tous qui m’aiment.
Merci à tous
Selma Sou
Table des matières
Introduction……………………………………………………………………………………1
Etude bibliographique
2.4. Nutriments……..…………………………………………………………………………..6
4.1. Prétraitement...…………………………………………………………………………….9
4.1.1. Dégrillage………………………...……………………………………………………...9
4.1.2. Dessablage………………...………………………………………………………….…9
4.1.3. Déshuilage……………………………………………………………………….…….10
4.2. Traitement primaire…………………………...………………………………………….10
4.2.2. Floculation-décantation……..…………………………………………………………11
4.3.2. Lagunage…………………..….……………………………………………………..…12
4.5. Désinfection………………………………………………..…………….………………15
5.1. Epaississement…………………………………………………………………………...24
5.2. Conditionnement……………………………….………………………………………..25
5.3. Déshydratation…………………………………………………………………………...26
5.4. Séchage…………………………………………………………………………………..26
5.5. Stabilisation………………………………………………………………………………28
6. Point de rejets…………………………………………………………………………..…..28
Matériel et méthodes
2. Prélèvement……………………………….……..…………………………………..……..31
3. Analyses bactériologiques………………………………….………………………………32
A. Les Salmonelles…………………………...……………………………………….……...44
B.les Shigelles……………………………………………………………..…………….……46
Résultats et discussion
1. Analyses bactériologiques………..………………………………………………………...59
Conclusion………………………………………………………………….………………...69
Références bibliographiques
Annexes
Résumé
Abstract
ملخص
Liste des tableaux
BS Boue solide.
BL Boue liquide.
CF Coliformes fécaux.
CT Coliformes totaux.
D /C Double concentration.
E Entérobactérie.
Fe Fer.
Fig Figure.
GELM Gélose à l’extrait de levure et de malt
GN Gélose nutritive.
H Heure.
IND Indole.
Mg Magnésium.
Ms Matière sèche.
N Azote.
NE Non entérobactérie.
ONPG O.Nitrophényl.Pyrano.Galactoside.
Ox Oxydase.
P Phosphore.
pH Potentiel d’hydrogène.
SS Salmonella-Shigella.
Staph Staphylocoque.
Tab Tableau.
VF Viande Foie.
VP Voges-Proskauer.
Introduction
Introduction
L’eau est un élément vital indispensable à la vie de tous les êtres vivants sur terre, c’est le
lieu où la vie pris naissance et une grande partie des phénomènes vitaux s’y déroule encore. Il
est aussi indispensable au développement des sociétés : santé, nourriture, ou activités
humaines (Bazzine et Bourenane, 2011).
Après leur utilisation, ces eaux seront contaminées par plusieurs produits chimiques et
des agents pathogènes. Afin de leur recyclage, ces eaux souillées d’origine urbaine ou
industrielle doivent être collectée puis soumis à plusieurs phénomènes d’épuration. Le
traitement des eaux, qu’il s’agisse de production d’eau épurées, conduit toujours à la
formation de boues que l’on sépare de l’eau traitée. Ces boues se présentent à la sortie de la
station d’épuration comme un liquide à forte teneur en eau ou sèche, les boues sont
considérées comme de bons fertilisants agricoles qui contribuent à amélioration de la qualité
du sol car elles sont riches en matière organique et en macronutriments azotés et phosphatés
(St Martin,1997).
C’est dans ce cadre que s’inscrit notre travail qui a pour thème « étude microbiologiques
des boues des eaux usées de la ville de Guelma» et ceci pour évaluer l’aptitude de ces boues
au traitement, d’estimer les risques de pollution et enfin de connaitre leurs possibilités de
réutilisation agricole. Ainsi, notre étude se structure en deux parties : partie bibliographique
comporte :
La composition des eaux usées est extrêmement variable en fonction de leur origine
(industrielle, domestique, etc.).
Elles peuvent contenir de nombreuses substances, sous forme solide ou dissoute, ainsi
que de nombreux micro-organismes. En fonction de leurs caractéristiques physiques,
chimiques, biologiques et du danger sanitaire qu’elles représentent, ces substances peuvent
être classées en cinq groupes (Yahiatene et Tahirim ,2010). :
Les matières en suspension sont en majeur partie de nature biodégradable. La plus grande
part des microorganismes pathogènes contenus dans les eaux usées est transportée par les
MES. Elles donnent également à l’eau une apparence trouble, un mauvais goût et une
mauvaise odeur. Cependant, elles peuvent avoir un intérêt pour l’irrigation des cultures
(Yahiatene et Tahirim ,2010).
5
Chapitre I Traitement des eaux usées
La DCO correspond à la quantité d'oxygène (en milligramme) qui a été consommée par
voie chimique pour oxyder l'ensemble des matières oxydables présentes dans un échantillon
d'eau de 1 litre. Elle est moins représentative que la DBO de la décomposition des matières
Organiques qui a lieu dans le milieu naturel mais elle est rapide, et contrairement à cette
dernière, possède une bonne reproductibilité. La DCO est particulièrement indiquée pour
mesurer la pollution d'un effluent industriel (Yahiatene et Tahirim ,2010).
2.4. Nutriments
Les eaux usées contiennent divers nutriments utilisables par les végétaux comme l’azote,
le phosphore et le potassium ainsi que les matières organiques présentes dans ces eaux
peuvent aussi améliorer la structure du sol et sa fertilité. Un certain nombre d’études ont
démontré un impact positif des eaux usées sur la productivité des cultures résultant de leur
teneur en nutriments et en matières organiques (Djeddi, 2007).
6
Chapitre I Traitement des eaux usées
Les stations d’épuration reçoivent divers influents tels que des eaux résiduelles
industrielles répondant aux normes de rejet en égouts ou les eaux domestiques usées
provenant des cuisines et des sanitaires. C’est dans ces eaux de sanitaires que se concentrent
la plupart des microorganismes. Ils proviennent principalement des matières fécales.
Les micro-organismes pathogènes comprennent principalement, par ordre croissant de
taille : les virus, les bactéries, les protozoaires et les helminthes. Ils ont des effets divers sur la
Santé. Ils sont la cause d’infections bénignes comme la gastro-entérite mais aussi de maladies
mortelles comme le choléra (Djeddi, 2007).
La composition des eaux usées est extrêmement variable en fonction de leur origine
(industrielle, domestique, …etc). Suivant l'origine des substances polluantes, on distingue
trois catégories d'eaux usées (Abessa et Tabet, 2014).
sanitaires
bains et douches
boisson
lave- Linge
vaisselle
voiture- jardin
cuisine
Figure 2 : Représentation graphique des origines des eaux usées domestiques (Rouabhia et Aoualmia, 2011).
7
Chapitre I Traitement des eaux usées
récupérant les résidus de toitures et de chaussées (huile vidange ; Figure 3: Les eaux pluviales (1).
carburant ; morceau de pneu ;…) .elles sont de même nature que les
eaux usées domestiques ; avec en plus des métaux lourds et toxiques (plomb ; zinc ;
hydrocarbures) provenant essentiellement de la circulation automobile. Lors de précipitations
importantes ; les eaux pluviales peuvent arriver en grandes quantité au niveau de la station
d’épuration (Moumene et Djemame, 2011) (Fig.3).
Le traitement des eaux usées est ainsi réalisé dans les stations d’épuration. D’un point de
vue technique ; une station d’épuration à pour principal travail de dégrader et de séparer les
polluants de l’eau (boues ; particules et substances dissoutes) par des procédés chimiques ;
physiques et biologique (Moumene et Djemame, 2011).
8
Chapitre I Traitement des eaux usées
Certaines eaux usées sont plus difficile à traiter que d’autres, par exemple; les eaux usées
industrielles peuvent être difficile à traiter, tandis que les eaux usées domestiques sont
relativement plus facile (Moumene et Djemame, 2011).
4.1. Prétraitement
Ils ont pour objectif l’élimination des éléments les plus grossiers qui sont susceptibles de
gêner les traitements ultérieurs et d’endommager les équipements ; il s’agit des déchets
volumineux tels que les sables ; les graviers et les graisses (Aouadi et al., 2007).
4.1.1. Dégrillage
Il permet de séparer et d’évacuer les matières volumineuses contenues dans les eaux usées :
papiers, feuilles, cigarettes...(Fig.5).Il est constitué d’une grille à barreaux de 6mm
d’écartement. Les déchets sont compactés pour réduire leur volume et envoyés à une filière de
traitement adaptée (4).
4.1.2. Dessablage
Débarrasse les eaux usées des sables et des graviers par sédimentation (Fig.6) ;
l’écoulement de l’eau à une vitesse réduite dans un bassin appelé « dessableur » permet
l’extraction des sables (Aouadi et al., 2007). Ces particules sont ensuite aspirées par une
pompe puis lavées et essorées pour être réutiliser (Moumene et Djemame, 2011).
9
Chapitre I Traitement des eaux usées
non négligeable quoique insuffisante pour garantir la Figure 8: Bassin de la décantation primaire(2).
qualité du rejet en milieu naturel. Il fait appel à différents
procédés physiques et / ou chimiques. Les matières décantables se déposent au fond ou
10
Chapitre I Traitement des eaux usées
flottent à la surface par différence de densité ou après adjonction de produits agglomérant les
matières et accélérant leur flottation ou leur sédimentation (Karaali et al., 2009) (Fig.8).
Elle consiste en une séparation des éléments liquides et des éléments solides sous l'effet
de la pesanteur. Les matières solides se déposent au fond d'un ouvrage appelé "décanteur"
pour former les "boues primaires". Ces dernières sont récupérées au moyen d'un système de
raclage. Ce traitement élimine 50 à 55 % des matières en suspension (Aouadi et al ., 2007).
4.2.2. Floculation-décantation
Le principe des boues activées réside dans une intensification des processus d'auto-
épuration que l'on rencontre dans les milieux naturels.
Le procédé ―boues activées‖ consiste à mélanger et à agiter des eaux usées brutes avec
des boues activées liquides, bactériologiquement très actives. La dégradation aérobie de la
pollution s'effectue par mélange intime des microorganismes épurateurs et de l'effluent à
traiter. Ensuite, les phases ―eaux épurées‖ et ―boues épuratrices‖ sont séparées (Fig.10).
Ce procédé est utilisé aujourd’hui dans la majorité des stations. Il permet d’obtenir des
performances poussées pour éliminer le carbone, l’azote, voire le phosphore (Elafri et al .,
2007).
11
Chapitre I Traitement des eaux usées
4.3.2. Lagunage
Le lagunage est un procédé d'épuration qui consiste à faire circuler des effluents dans une
série de bassins pendant un temps suffisamment long pour réaliser les processus naturels de
l'auto-épuration. Il est pratiqué dans les régions très ensoleillées, dans des bassins de faible
profondeur. Le principe général consiste à recréer, dans des bassins, des chaînes alimentaires
aquatiques (Fig.11).
Le rayonnement solaire est la source d'énergie qui permet la production de matières
vivantes par les chaînes trophiques. Les substances nutritives sont apportées par l'effluent
alors que les végétaux sont les producteurs du système en matière consommables et en
oxygène.
Les bactéries assurent la part prépondérante de l'épuration et la microfaune contribue à
l'éclaircissement du milieu par ingestion directe des populations algales et des bactéries.
Ce procédé simple demande des surfaces importantes car les temps de réactions sont très
longs. Pour que le lagunage s'effectue dans les meilleures conditions d'aérobiose, tout en
évitant les odeurs et la prolifération des insectes, il faut prévoir une décantation primaire des
effluents.
L'inconvénient majeur de ce type de procédé est le dépôt qui se produit à la longue et qui
reste en phase anaérobie (Tab.1) (Hatem, 2008).
12
Chapitre I Traitement des eaux usées
m2/m3, servant de support aux micro-organismes Figure12: Lit bactérien (El Haite, 2011).
épurateurs qui y forment un film plus ou moins épais.
Au cours de la percolation de l’eau au travers du lit les matières organiques sont éliminées par
le biofilm.
13
Chapitre I Traitement des eaux usées
L’aération est pratiquée par tirage naturel, le plus souvent, par ventilation forcée dans le
traitement particulier d’effluents industriels. Au cours de sa pénétration dans le biofilm,
l’oxygène est consommé du fait de la respiration microbienne, définissant ainsi une zone à
activité aérobie ; au delà, l’activité bactérienne est anaérobie (Ennawaoui, 2010).
Tableau 1 : Avantages et inconvénients de chaque étape du traitement biologique (Berland et Boutin, 2001).
14
Chapitre I Traitement des eaux usées
Cette étape permet de séparer, par décantation, l'eau dépolluée et les boues ou résidus
secondaires issus de la dégradation des matières organiques. Cette décantation est opérée dans
des bassins spéciaux, les "clarificateurs"(Fig.13).
L'eau, dans la plupart des cas, peut alors être rendue au milieu naturel, dans une rivière, à
la mer ou à l'océan. Des traitements complémentaires (traitements tertiaires) destinés à
éliminer l'azote et le phosphore peuvent être utilisés selon les contraintes de qualité du milieu
naturel où sont rejetées les eaux. Parfois, il est nécessaire d'effectuer une étape d'affinage qui
permet d'obtenir une dépollution encore plus poussée(5).
4.5. Désinfection
le rejet. Un contrôleur de chlore est installé à la sortie du Figure14: Bassin de la désinfection par le chlore
(Bassompierre, 2007).
bassin pour pouvoir contrôler le taux du chlore (Fig.14)
(Moumene et Djemame, 2011).
15
Chapitre I Traitement des eaux usées
Tend à se développer de façon plus intense car elle présente un certain nombre
d’avantages comme des temps de contacts très courts, pas d’utilisation de produits chimiques,
une bonne efficacité sur les bactéries et sur les virus.
Le principe d’action des UV repose sur le fait que les rayons ultraviolets sont des ondes
électromagnétiques qui correspondent à une gamme de longueur d’onde comprise entre 100 et
400 nm (Fig.15). L’absorption de ces rayons par les micro-organismes provoque une
modification de leur ADN qui bloque toute réplication du matériel génétique et engendre leur
mort (Boucherite et al., 2009).
16
Chapitre II
Traitements des boues
d’épuration
Chapitre II Traitement Des Boues
naturel et un résidu principal : les boues. Ce résidu est constitué (Bassompierre, 2007).
de matières minérales inertes, d'azote, de phosphore et de matières organiques (Boucheikh et
Menouer, 2014).
18
Chapitre II Traitement Des Boues
Selon la dose appliquée, les boues peuvent couvrir, en partie ou en totalité, les besoins
des cultures en azote, en phosphore, en magnésie, calcium et en soufre ou peuvent aussi
corriger des carences à l’exception de celle en potassium. Les éléments en traces tels que le
cuivre, le zinc, le chrome et le nickel présents dans les boues sont aussi indispensables au
développement des végétaux et des animaux (Amir, 2005).
Les 7 métaux les plus souvent retrouvés sont : Cadmium (Cd), Chrome (Cr), Cuivre (Cu),
Mercure (Hg), Nickel (Ni), Plomb(Pb) et Zinc (Zn). Certains de ces éléments occupent une
place essentielle à faible concentration dans l'organisme (oligo-éléments), mais deviennent
généralement toxiques au-delà d'une certaine concentration (Anonyme, 2012).
Les substances les plus fréquemment considérées sont les HAP (Hydrocarbures
Aromatiques Polycycliques) et les CTO (Composés Traces Organiques). Parmi les CTO
présents dans les boues, PCB (Polychlorobiphényles), Fluoranthène, Benzo(b) fluo-ranthène
et Benzo(a)pyrène figurent dans l’arrêté du 8 janvier 1998 qui impose leur analyse avant
l’épandage. Les boues peuvent également contenir des pesticides, des phtalates, des nitrates,
…etc (Anonyme, 2012).
19
Chapitre II Traitement Des Boues
Les boues contiennent des milliards de microorganismes vivants qui jouent un rôle
essentiel dans les processus d'épuration. Seul une infime partie est pathogène (virus, bactéries,
protozoaires, champignons, helminthes, etc.) et provient en majorité des excréments humains
ou animaux.
La concentration d'une eau usée en germes pathogènes dépend du secteur d'activité
d’origine: les eaux provenant d'abattoirs ou de toute industrie traitant de produits d'animaux
sont très largement contaminées. Ainsi, par mesure de précaution, et afin d’éviter de propager
la maladie de la vache folle, il est interdit d'utiliser les boues d'épuration provenant des eaux
usées des abattoirs ou des équarrissages pour fabriquer de la fumure ou du compost.
D’une façon générale, les boues doivent subir un prétraitement avant leur utilisation en
agriculture (Amir, 2005).
A. Bactéries
On dénombre de très nombreux types de bactéries dans les boues, une partie de celles-ci
est d'origine fécale et certaines proviennent de porteurs de germes, elles peuvent donc être
pathogènes, composées à 57 % de Gram (-) et 53 % de Gram (+) (Amir, 2005).
B. Virus
On trouve des entérovirus, des adénovirus absorbés sur les matières solides des boues
dans une proportion non négligeable sur environ 30% des échantillons de boues (Amir,
2005).
C. Parasites
On trouve de très nombreux parasites dans les boues d'origine fécale ou tellurique, ce
sont les œufs d'ascaris, de trichocéphales, d'helminthes, de Tenia et de douve ou des formes en
kystes de Giardia ou Trichomonas (Amir, 2005).
D. Champignons
Ce sont essentiellement les levures et les saprophytes normalement présents dans l'air, ils
ne sont pas généralement pathogènes pour les animaux et les hommes sauf pour certain qui
peuvent devenir lorsque les conditions sont défavorables, par contre certaines moisissures
20
Chapitre II Traitement Des Boues
sont phytopathogènes et doivent être éliminées avant l'utilisation des boues en agriculture
comme Fusarium (Amir, 2005).
E. Algues
On en trouve peu dans les boues primaires et secondaires par contre dans le lagunage
naturel une grande partie des boues est constituée de détrites d'algues (Aouadi et al., 2007).
F. Protozoaires
Des abondances remarquables dans les boues activées où ils jouent un rôle important
dans la clarté finale de l’effluent, Curds et Cockburn (1970) ont cité les cinq espèces suivantes
comme étant les plus fréquentes : Chilodonellaunicinata, Operculariamicrodiscum,
Aspidiscacostata, Trachelophyllum, Carchesiumpolypinum (Aouadi et al., 2007).
Les boues subissent des traitements qui visent à réduire leur teneur en eau, stabiliser les
matières organiques ou à les hygiéniser .Les boues d’épuration peuvent être incinérées ou
mises en décharge, mais on les utilise traitées principalement pour l’agriculture au même titre
que de l’engrais ou du lisier de cochon ou de vache .ce sont les seuls sous-produits qui
peuvent être réutilisés pour l’agriculture, mais il faut encore qu’elles répondent à certaines
règles de qualité ce qui peut être dur à gérer car la qualité des eaux usées est liée à la qualité
des boues d’épuration produites (Aouadi et al .,2007).
Une station d’épuration peut produire à l’origine trois grandes catégories des boues :
Elles sont produites par une simple décantation des matières en suspension (MES)
contenues dans les eaux usées .70% des MES peuvent ainsi être retenues, avec l’évolution de
la conception des stations, ce type de boues est en train de diminuer (Canler et Perret, 2013).
21
Chapitre II Traitement Des Boues
Les boues mixtes correspondent au mélange des boues primaires et secondaires voir
tertiaires. Leur aptitude à la concentration par rapport aux boues biologiques est améliorée
lors d’ajout de boues primaires (Canler et Perret, 2013).
Sont issues de l’épaississement des boues biologiques par voie gravitaire (siccité 2-
3%MS) ou mécanique (siccité5-7%MS) .On les trouve dans les petites stations rurales et
périurbaines. Elles se stockent, se manipulent et s’épandent comme des lisiers (Berland et
Boutin, 2001)
22
Chapitre II Traitement Des Boues
En outre, elles présentent souvent de graves problèmes d’odeurs, sauf dans le cas d’un
traitement complémentaire à la chaux (Berland et Boutin, 2001).
Les propriétés mécaniques des boues plus ou moins concentrées et, plus précisément, leur
consistance.
Un certain nombre de notions sont utilisables à priori pour décrire l’état physique d’une
boue lorsqu’on veut en assurer la manutention.
Il s’agit de :
-la liquidité.
-la plasticité (aptitude à la compaction).
-la friabilité.
-l’adhérence.
-le comportement à l’agitation, etc.
23
Chapitre II Traitement Des Boues
Il existe des tests de caractérisation spécifique, permettant de classer une boue déterminée
parmi trois états physiques conventionnels : liquide, plastique, solide avec retrait (Karoune,
2008).
Les boues contiennent certains éléments utiles qui favorisent la croissance des plantes (N,
P2O5, K2O, Mg) donc elles ont une très grande importance pour l’utilisation agricole.
Elles contiennent, en faible quantité, de nombreux produits qui peuvent être soit toxiques
pour les plantes (le bore, par exemple), soit présenté des inconvénients ou même des dangers
pour l’homme (Karoune, 2008).
La nature des boues produites par une station d’épuration dépend de plusieurs facteurs
dont:
le type de séparation de boue utilisé.
du procédé de traitement qui est en fonction de la taille du système de traitement des
effluents.
de leurs caractéristiques d’origine (Ait Ayane, 2010).
Le traitement des boues est défini comme l’ensemble des opérations visant à modifier les
caractéristiques des boues en excès afin de rendre leur destination finale fiable et sans
nuisance.
Les boues résiduaires en excès sont, au moment de leur extraction du système d’épuration
des eaux, un produit :
Peu concentré donc occupant un grand volume.
Fermentescible du fait de la forte teneur en matière organiques.
Qu’il est nécessaire d’extraire régulièrement de la plupart des types de stations
d’épuration (Roula, 2005).
5.1. Epaississement
24
Chapitre II Traitement Des Boues
5.2. Conditionnement
25
Chapitre II Traitement Des Boues
5.3. Déshydratation
5.4. Séchage
C’est une déshydratation quasi-totale des boues par évaporation de l'eau qu'elles
contiennent ; la réduction de volume qui en résulte est conséquente (6).
26
Chapitre II Traitement Des Boues
végétal (roseaux), ce qui permet de s'affranchir des conditions climatiques. Ce procédé est
appelé lits à macrophytes. En sortie des lits de séchage, les boues sont solides, d'une siccité
d'environ 35 à 40 % (6).
Opération But
Stabilisation Limiter les évolutions ultérieures s’accompagnant de nuisance.
Conditionnement Modifier les caractéristiques de la boue afin de faciliter la séparation des phases solides et
liquides.
Déshydratation Augmenter la siccité afin de rendre le produit solide ou pâteux.
Figure 21 : Schéma du fonctionnement général d’une serre (le séchage thermique) (Guergueb, 2013).
27
Chapitre II Traitement Des Boues
5.5. Stabilisation
Cela consiste à diminuer le caractère fermentescible des boues et ainsi, notamment, de
supprimer les mauvaises odeurs. Les traitements de stabilisation des boues s'appliquent aux
boues mixtes fraîches ou uniquement aux boues de traitement secondaire des eaux usées. Ils
sont de nature biologique, chimique ou thermique (Tab.2) (Karoune, 2008).
Le traitement des eaux usées a pour objectif de diminuer suffisamment la quantité des
substances polluantes contenues dans les eaux pour que l’eau finalement rejetée dans le milieu
naturel ne le dégrade pas ; et permettre l’usage de l’eau en aval :
Irrigation des cultures.
Baignade.
Refroidissement des machines dans le domaine industriel (Aouadi et al ., 2007).
28
29
Matériel
Et
Méthodes
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
La STEP de la ville de Guelma est située sur la route nationale N°21, pont Héliopolis prés
d’oued Seybouse.
L’épuration des eaux usées consiste à un prétraitement physique, une décantation
primaire, un traitement biologique et une décantation secondaire. Les boues issues du bassin
biologique sont récupérées au fond de clarificateur. De là une partie est extraite pour être
traitée, puis évacuée, tandis qu’une partie est recerclée.
Sachant que les boues sont utilisées dans l’agriculture, la forte charge de ces boues en
contaminants et en polluants peut provoquer de nombreuses maladies notamment chez
l’Homme et l’animal (Bedouh, 2014).
C’est pour cela nous allons étudier la qualité bactériologique des boues liquides et sèches
prélevées de la STEP de Guelma.
Les analyses bactériologiques des boues ont été effectuées au niveau des laboratoires de
microbiologie et de biochimie du département de Biologie à l’université 08 Mai 1945 Guelma
pendant la période : Janvier- Mai concernant les paramètres suivants : les coliformes totaux,
les coliformes fécaux, les streptocoques, les entérobactéries, les germes totaux, les levures.
2. Prélèvement
Les prélèvements des échantillons des boues en vue d’une analyse microbiologique se
fait dans des flacons en verre stérilisés selon un mode de prélèvement précis afin d’éviter
toute contamination accidentelle (Rodier, 2009).
Nous avons utilisé des flacons en verre borosilicatés de 500 ml préalablement stérilisés à
l’aide d’un autoclave à 120°C pendant 20 mn. Les bouchons sont lavés, rincés, séchés et
emballés par l’aluminium et stérilisés à l’autoclave. Les échantillons sont ensuite transportés
dans une glacière au laboratoire où ils ont été conservés au réfrigérateur entre 0°C et 4°C
(Rodier, 2009).
Il ce fait directement, en utilisant une petite pelle, car ce type de boues est sous forme de
pâte dans des récipients cylindriques stériles en verre ou plastique bien fermés (Rodier,
1996).
31
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Il se fait directement sur la tuyauterie de transfère dans des flacons stériles en verre
munies d’un large col et d’un bouchon à vice métallique (Rodier, 1996).
3. Analyses bactériologiques
3.1. Recherche et dénombrement des germes révivifiables à 37 °C
Mode opératoire
A partir de l’eau à analyser et des dilutions décimales 10 -1, 10-2et 10-3, porter
aseptiquement 1 ml dans trois boites de Pétri vides, numérotées et préparées à cet usage.
Compléter ensuite avec environ 20 ml de gélose TGEA fondue puis refroidie à 45 ± 2°C.
Faire ensuite des mouvements circulaires et de va-et-vient en forme de « 8 » sur une surface
horizontale pour permettre à l’inoculum de se mélanger à la gélose (Lebres, 2002).
Lecture
Les germes révivifiables se présentent sous forme des colonies lenticulaires poussant en
masse, ne dénombrer que les boites contenant entre 15 et 300 colonies. (Lebres, 2002)
Où :
∑ : est la somme des colonies dénombrées sur deux boites de dilutions successives retenues.
32
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
33
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Les coliformes totaux sont des bacilles à Gram(-), non sporulé, oxydase (-), aérobie et
anaérobie facultatifs. Ils se multiplient à 37°C pendant 48h.
Ce type de germes peut être recherché et dénombré dans le milieu de culture BCPL
(Tefyeche, 2014).
Le terme de « coliformes fécaux » ou de « coliformes thermo-tolérants » correspond à des
coliformes qui présentent les mêmes propriétés que les coliformes totaux après incubation à
la température de 44 °C. Ce type de germes peut être recherché et dénombré dans l’eau
peptonée exempte d’indole (Rodier, 2009).
Afin d’examiner ces 2 types de germes on réalise les 2 tests suivants :
A. Test présomptif
34
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
B. Test confirmatif
Les tubes de BCPL qui montrent un résultat positif après le test de présomption font
l’objet d’un repiquage à l’aide d’un ose bouclé dans des tubes contenant le milieu eau
peptonée exempte d’indole l’incubation se fait à 44 °C pendant 24 heures (Rejsek, 2002).
Lecture
Les tubes qui présentent à la fois un anneau rouge en surface (Témoin de la production
d’indole par Escherichia Coli), après adjonction de 2 à 3 gouttes du réactif de Kovacs et un
dégagement gazeux se considèrent comme positifs (Fig.22). Le dénombrement s’effectue
également selon les prescriptions de la table du NPP (Rejsek, 2002).
35
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Eau à
Analyser
Test de présomption
0,1 ml
10 ml 1 ml
Test de confirmation
Repiquage
Repiquagesursur
l’eau peptonée
milieu exempte d’indole
Schubert+cloche
36
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
A. Test présomptif
Mode opératoire
A partir de l’eau à analyser, porter aseptiquement 1 ml dans un tube contenant 9 ml de
milieu Rothe S/C pour obtenir la dilution10-1.
Prélevé 1ml de tube précédent 10-1 et mettre dans le seconde tube contenant 9 ml de
milieu Rothe S/C pour avoir la dilution 10₋2.
Transférer 1ml de la dilution 10₋2 dans un tube contenant 9 ml de milieu Rothe S/C,
pour obtenir la dilution10₋3.
Refaire la technique pour les 2 autres séries.
L’incubation se fait à 37°C pendant 24 à 48 heures (Rejsek, 2002; Délarras, 2008).
Lecture
Les tubes présentant un trouble microbien seront considérés comme positifs (Fig.24) et la
lecture finale s’effectue également selon les prescriptions de la table du NPP (Rejsek, 2002;
Délarras, 2008).
B. Test confirmatif
Mode opératoire
Le test de confirmation est basé sur la confirmation des streptocoques du groupe (D)
éventuellement présents dans le test de présomption.
Les tubes de Rothe trouvés positifs feront donc l’objet d’un repiquage à l’aide d’un ose
bouclé dans un tube contenant le milieu Eva-Litsky, bien mélangé le milieu et l’inoculum
(Rejsek, 2002).
L’incubation se fait cette fois ci à 37°C, pendant 24 heures (Délarras, 2003).
37
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Lecture
Eau à
analyser
1ml
1ml
Analysé
1mlprésomptif
Test
1ml 1ml 1ml
Test confirmatif
Repiquage sur le milieu Eva-Litsky
38
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Cette recherche concerne les bactéries anaérobies strictes, parmi ces bactéries figure le
genre Clostridium (Rejsek, 2002), il s’agit de bacille Gram (+) presque toujours mobile
(Pilet et al., 1987) ; elles ont la possibilité de se transformer sous une forme de spores
résistantes aux conditions défavorables. (Rejsek, 2002) ; elles se développent en 24 à 48
heures à une température de 36 ± 2°C (Lebres et Mouffok, 2008).
Les ASR se développent sur une gélose VF en donnant des colonies typiques de couleur
noire en réduisant les sulfites en sulfures, et en présence de Fe2+ (ion de fer) donne FeS
(Rejsek, 2002).
Mode opératoire
Laisser solidifier sur paillasse pendant 30 minutes environ, puis incuber à 37°C, pendant 24 à
48 heures (Labres, 2006).
Lecture
La lecture se fera après 24 heures et après 48 heures.
Dénombrer toute colonie noire d’environ 0,5 mm de diamètre, poussant en masse (Fig.25)
(Rejsek, 2002).
39
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Eau à
Analyser
25 ml d’eau à analyser
40
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Les germes du genre Streptomyces sont des bactéries aérobies, présentant un groupe de
bactéries non mobiles à Gram (+), catalase (+), filamenteuses et productrices des spores
(Délarras ,2000).
Mode opératoire
À partir des dilutions décimales (10-1et 10-3), on ensemence 0.2 ml par râteau toute la
surface des boites de pétri contenant le milieu GELM. Par la suite, les boites sont incubées à
30°C pendant une semaine (Fig.26), les colonies développées à la surface seront dénombrées,
(Guenifi et Guemihi, 2008).
Ou
-1 -3
Les dilutions (10 et 10 ) Milieu GELM
Incubation à 30°C pendent
une semaine
Coloration de gram
Pour chercher et identifier les bactéries, nous avons utilisé la technique d’ensemencement
par râteau sur gélose coulée dans des boites de pétri. Les milieux utilisés sont : Hektoen, SS,
Chapman, GNAB, Cétrimide et Sabouraud (Bouchaala, 2010).
41
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Isolement
-1 -3
A partir de l’eau à analyser et des dilutions décimales (10 à 10 ) porter aseptiquement
0.2 ml et l’on étale à la surface de gélose Cétrimide, à l’aide d’un râteau, puis on incube à 36
± 2 °C pendant 18 à 24 h (Bouchaala, 2010).
Identification
Recherche des pigments spécifiques : pyocyanine et pyoverdine
*Mode opératoire
On repique quelques colonies à l’aide d’une anse de platine à partir du milieu Cétrimide
pré- ensemencé puis on les ensemence sur chacun de ces 2 milieux (Pillet et al., 1987).
Enfin on incube à 37°C pendant 24h à 48h (Pillet et al., 1987).
*Lecture
Couleur bleue fluorescente sur le milieu King A : présence de pyocyanine.
Couleur jaune-vert fluorescente sur le milieu King B : présence de pyoverdine.
42
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
*Mode opératoire
Ensemencer la pente par une strie longitudinale, réalisée par l’anse, à partir d’une
suspension de la culture solide en eau distillé stérile.
Incuber à 37°C pendant 24h (Delarras, 2000).
*Lecture
Ce sont des coques (cocci) à Gram(+), groupés en amas, immobiles, non sporulés,
catalase (+) et oxydase(-) (Delarras, 2000).
Ce type de germes peut être recherché et dénombré dans le milieu de culture Chapman.
Mode opératoire
À partir de la solution mère et des dilutions décimales (10-1à 10-3), on ensemence 0.2 ml
par râteau toute la surface des boites de pétri contenant le milieu Chapman. Par la suite, les
boites sont incubées à 37°C pendant 24h, les colonies développées à la surface seront
dénombrées (Rodier, 2009).
Lecture
Si le milieu reste rouge, les colonies sont mannitol (-) car elles ne fermentent pas le
mannitol, légère alcalinisation du milieu par l'utilisation de peptones dans leur
métabolisme énergétique.
Si le milieu devient jaune, les colonies sont mannitol (+) car elles fermentent le
mannitol dans leur métabolisme énergétique avec acidification du milieu (Fig.27).
43
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Ou
-1 -3 Incubation à 37°C pendant 24h
Les dilutions (10 et 10 )
Coloration de gram
API Staph
Ce sont des bacilles à Gram (-), non sporulés, le plus souvent mobiles, elles fermentent le
Glucose avec ou sans production de gaz et réduisent les nitrates en nitrites, elles sont
oxydases (-), catalases (+) et aérobie-anaérobie facultative (Souna, 2011).
Parmi les entérobactéries on a choisis les Salmonelles pour les étudier. Ces dernières se
présentent sous forme de bacilles à Gram (-), lactose(-), qui fermente le glucose avec
production de gaz et de H2O (Aberkane et al ., 2011).
Ce type de germes peut être recherché et dénombré dans le milieu de culture Hektoen, SS
ou Mac-conkey.
Mode opératoire
Premier jour : Enrichissement
Introduire 1ml de l’échantillon de l’eau à analyser dans 10ml de SFB puis incuber à 37°C
(Navoun, 2005).
44
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Trois géloses sélectives ont été utilisées : les géloses SS, Hektoen et Mac-conkey qui sont
ensemencées par technique d’étalement en surface à raison de 0,2 ml puis incubées à 37°C
(Navoun, 2005).
Lecture
Après 24 heures, des salmonelles se présentent sous forme des colonies incolores à
centre noir (H2S positif) sur SS et colonies verdâtre ou bleuâtres à centre noir sur Hektoen
(Fig.28) (Navoun, 2005).
1ml
Incuber à 37°C, 18 à 24 h
Deuxième enrichissement
45
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
B. Les Shigelles
Les Shigella sont des entérobactéries immobiles à Gram (-) ne fermentent pas le lactose,
elles n’ont pas d’uréase et ne produisent pas du gaz. Elles sont un parasite de l’homme
(Rodier, 2009).
Mode opératoire
À partir des dilutions décimales (10-1et 10-3), on ensemence 0.2 ml par râteau toute la
surface des boites de pétri contenant le milieu SS. Par la suite, les boites sont incubées à 37°C
pendant 24h (Fig.29) (Rodier, 2009).
Milieu SS
Eau à analyser
Coloration de gram
Les Vibrionaceaese présentent sous forme de Bacilles Gram Négatifs droits ou incurvés
(BGN), très mobiles, possédant une oxydase, aéro-anaérobies facultatifs, fermentant le
glucose sans production de gaz ni d'H2S (Bazine et Bourenane, 2011).
46
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Mode opératoire
C. Premier jour : Enrichissement primaire
E. Identification
Coloration de Gram (bacilles Gram -).
oxydase (+).
Identification par l’API 20 NE (Délarras, 2000)
47
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
48
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
L’isolement des levures peut être pratiqué sur le milieu Sabouraud qui constitue un milieu
classique pour la culture et rendu sélectif par addition de chloramphénicol ou de gentamicine
(Abessa et Tabet, 2014).
Mode opératoire
Lecture
La lecture se fait après une semaine (Fig.31). Les colonies Candida albicans apparaissent
bombées, crémeuses et blanchâtres. Elles sont lisses et peuvent se plisser en vieillissant
(Abessa et Tabet, 2014).
Milieu Sabouraud
Eau à analyser
Coloration de gram
API AUX
49
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
La taille.
La forme : bombée, plate, ombiliquée, à centre surélevé.
L’aspect de la surface : lisse, rugueux.
L’opacité : opaque, translucide, transparent.
La consistance : grasse, crémeuse, sèche, muqueuse.
Pigmentation (Delarras, 2003).
Lecture
Observer au microscope :
- Les bactéries Gram(-) sont roses.
- Les bactéries Gram(+) sont de coloration violette (Delarras, 2003).
L’oxydase est une enzyme catalysant une réaction d'oxydo-réduction impliquant une
molécule de dioxygène (O2) comme accepteur d'électron. Dans ces réactions, l'oxygène est
réduit en eau (H2O) ou en peroxyde d'hydrogène (H2O2).
Une bactérie possède l'enzyme respiratoire, appelée le cytochrome oxydase (dernière
enzyme de la chaîne respiratoire, alors elle peut faire la réaction suivante :
DH2+O2 H2O2+énergie
50
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Technique
La technique consiste à utiliser des disques (OX) commercialisés par l’institut Pasteur,
ces disques sont imprégnés de l’oxalate de diméthyle paraphenyléne diamine, ce composé est
oxydé par le système cytochrome C des bactéries dites positive en un composé violet. En
pratique, le disque est imbibé avec une ou deux gouttes d’eau distillée stérile et une parcelle
de culture prélevée à l’aide d’une anse de platine est alors étalée sur ce disque (Mechai,
2009).
Lecture
1 Colonie
Pipette pasteur
2 gouttes d’H2O distillée stérile
Virage
instantané
Disques
d’oxydase
+ -
Figure 32 : Test d’oxydase (Laamaa, 2009).
51
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Test catalase
Principe
La catalase est une enzyme présente chez la plupart des bactéries aérobies strictes et
anaérobies facultatives. La catalase permet la dégradation de l’H 2O oxygénée en eau et
oxygène libre qui se dégage sous forme gazeuse selon la réaction suivante :
2H2O2 2H2O + O2.
Technique
La technique consiste à déposer une colonie de la culture à tester sur une goutte d’eau
oxygénée (Delarras, 2003).
Lecture
1 Colonie
Pipette pasteur
2 gouttes d’H2O2
Dégagement du
gaz instantané
52
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Techniques
- Ensemencer le milieu par piqure centrale à l’aide du fil droit de l’anse de platine qui
doit être trop chargé par la suspension bactérienne préparée préalablement.
- Incuber à 37°C pendant 24h (Guiraud, 1998).
Lecture
- Fermentation du Mannitol :
Virage de la couleur du milieu de rouge au jaune : test Mannitol (+).
Pas de la couleur du milieu : test Mannitol (-).
- La mobilité : se traduit par un envahissement plus ou moins grand à partir de la piqure
centrale (Guiraud, 1998).
La galerie API 20E est un système pour l’identification des Entérobactéries et autre
bacilles Gram négatifs, utilisant 20 tests biochimiques standardisés et miniaturisés, ainsi
qu’une base de données.
La galerie API 20E comporte 20 micro-tubes contenant des substrats sous forme
déshydratée. Les tests sont inoculés avec une suspension bactérienne. Les réactions produites
pendant la période d’incubation se traduisent par des virages colorés spontanés ou révélés par
l’addition de réactifs (Delarras, 2000).
Mode opératoire : L’opération s’effectue selon les étapes suivantes :
Réunir fond et couvercle d’une boite d’incubation et répartir environ 5 ml d’eau distillée
dans les alvéoles pour créer une atmosphère humide.
Remplir les tubes et les cupules des tests : |CIT|, |VP|, |GEL|, avec la suspension
bactérienne.
Remplir uniquement les tubes (et non les cupules) des autres tests.
53
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Créer une anaérobiose dans les tests : ADH, LDC, ODC, URE, H2S en remplissant leurs
cupules avec l’huile de paraffine (Fig.34).
incuber à 37 °C pendant 18-24 heures (Delarras, 2000).
Lecture
Noter sur la fiche de résultat toutes réactions spontanées et révéler les tests nécessitants
l’addition de réactifs.
Test VP : ajouter une goutte de réactifs VP1 et VP2. Attendre au minimum 10 minutes. Une
couleur rose franche ou rouge indique une réaction positive.
Test TDA : ajouter une goutte de réactif TDA. Une couleur marron foncée indique une
réaction positive.
Test IND : ajouter une goutte de réactif de kovacks. Un anneau rouge obtenu en 2minutes
indique une réaction positive.
La lecture de ces réactions se fait selon le profil numérique à l’aide du catalogue
analytique API 20E (Delarras, 2000).
Ou
54
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
La galerie API 20 NE
Principe
C’est un système standardisé pour l’identification des bacilles à Gram négatif non
entérobactéries et non fastidieux (exp : Pseudomonas, Acinetobacter, Flavobacterium,
Moraxella, Vibrio, Aeromonas…..etc).
La galerie API 20 NE comporte 20 micro-tubes contenant des substrats déshydratés. Les
tests conventionnels sont inoculés avec une suspension bactérienne saline qui reconstitue les
milieux (Aouissi, 2010).
À partir d’une culture jeune (18-24h), on réalise une suspension bactérienne dans l’eau
distillée stérile.
Mettre 0.2 ml de suspension bactérienne à l’aide d’une pipette dans l’API medium (Aouissi,
2010).
L’inoculation de la galerie
Remplir les tubes (et non les cupules) des tests NO3 à PNPG.
Les tests GLU, ADH, URE vont être complété avec l’huile de vaseline.
Remplir les tubes et les cupules des tests de ׀GLU׀à ׀PAC׀.
La boite d’incubation est refermer et incuber à 37°C pendant 24h pour une première lecture
et 48h pour une deuxième lecture (Aouissi, 2010).
55
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Lecture et interprétation
La galerie API Staph comporte 20 micro-tubes contenant des substrats déshydratés. Les
tests conventionnels sont inoculés avec une suspension bactérienne saline qui reconstitue les
milieux (Aouissi, 2010).
L’inoculation de la galerie
A l'aide d'une pipette remplir les tubes de la galerie avec API Staph Medium ensemencé des
tests NO3 à PNPG. Ne remplir que les tubes et non les cupules, sans dépasser le niveau du
tube.
Les tests ADH, URE vont être complété avec l’huile de vaseline.
Renfermer la boîte d'incubation puis incubé à 37°C pendant 24 heures (Aouissi, 2010).
56
Partie Expérimentale Matériel et Méthodes
Lecture et interprétation
La galerie API C AUX comporte 20 micro-tubes contenant des substrats déshydratés. Les
tests conventionnels sont inoculés avec une suspension bactérienne saline qui reconstitue les
milieux (Aouissi, 2010).
Mode opératoire : L’opération s’effectue selon les étapes suivantes :
Préparation de la galerie
L’inoculation de la galerie
A l'aide d'une pipette remplir tous les tubes de la galerie avec API AUX Medium ensemencé
Renfermer la boîte d'incubation puis incuber à 29°C pendant 48 heures (Aouissi, 2010).
Lecture et interprétation
57
Résultats
Et
Discussion
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
1. Analyses bactériologiques
Ce travail comporte d’une part une analyse quantitative qui comporte le dénombrement
des germes, et d’autre part une analyse qualitative qui consiste à rechercher tous les germes
présents.
Les analyses bactériologiques des boues de la STEP de Guelma ont montrés une grande
variation des concentrations de bactéries. Les résultats que nous avons obtenus sont présentés
dans le tableau 3 et dans les différents histogrammes suivis d’une interprétation.
Type de germes Boues liquides Boues solide Boues solide (1 an) Boues solide (2 ans)
(6mois)
Germes totaux (UFC/l) 2843,5 290,91 520,91 504,18
Coliformes totaux 4600 11000 2100 11000
(CT/l)
Coliformes fécaux 2400 11000 4600 1200
(CF/l)
Streptocoques fécaux 15 x 105 45 x 106 11 x 106 14 x 107
(SF/l)
ASR (UFC/l) 3631 1019 1474 1379
Streptomyces (UFC/l) 389,09 399,09 290 362,27
Levures (UFC/l) 358,64 537,09 422,18 517,27
3000
Nbr des germes totaux (UFC)
2500
2000
1500
1000
500
0
Boues L BS (6mois) BS (1an) BS (2 ans)
59
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
D’après le tableau et le graphe (Fig.35) La flore totale isolée présente une fluctuation
considérable entre les différents échantillons, elle atteint son maximum au niveau des boues
liquides par 2843,5 UFC/l, le minimum est dénombré au niveau des boues solides âgées de 6
mois 290,91UFC/l, ceci peut être expliqué par la sensibilité de ces germes aux conditions
environnementales en dehors du tractus digestif de leur hôte et leur nombre décroit lors de
l’exposition à la lumière dans les lits de séchage ceci est en conformité avec les travaux de
Abbasa et Tabet (2014).
La recherche des coliformes est primordiale du fait qu’un grand nombre d’entre eux
vivent en abondance sur les matières fécales des animaux à sang chaud et de ce fait
constituent des indicateurs de première importance (Aberkane et al, 2011).
La variation du nombre des bactéries dans les différents échantillons sont illustrés dans le
tableau (Tab.3) et la figure (Fig.36).
12000 12000
Coliformes totaux par L
10000 10000
8000 8000
6000 6000
4000 4000
2000 2000
0 0
L’examen des graphiques illustrés dans la figure (Fig.36) nous montre que les
concentrations des coliformes totaux extrêmement varient dans les différents échantillons,
dont les valeurs maximales sont enregistrées au niveau des boues solides âgées de 6 mois et
2 ans par 11000 CT/l, et la valeur minimale est enregistrée au niveau des boues solides âgées
d’un an par 2100 CT/l.
60
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
Pour les coliformes fécaux la valeur maximale est enregistrée au niveau des boues
solides âgées de 6 mois par 1200 CF/l, et la valeur minimale est enregistrée au niveau des
boues solides âgées de 2 ans par 2400 CF/l.
Selon St Martin(1997) La forte charge des coliformes dans les boues sèches peut être
due à l’alimentation de celles-ci par des boues fraiches lors du traitement d’épuration ainsi
que par la richesse de ces boues en matière organique, ce qui favorise le développement de
ces germes de plus l’augmentation de la température dans les lits de séchage par rapport aux
conditions des bassins de traitement et la réduction de la quantité d’oxygène, les travaux de
Jacob et al.,(2002) ont montré que durant les premières semaines de stockage des boues, une
activité microbienne a été observée en raison de la température modérée.
Les streptocoques fécaux sont des excellents indicateurs de contamination récente par la
matière fécale des animaux (Rodier, 2009).
140000
120000
Stréptocoques fécaux par ml
100000
80000
60000
40000
20000
0
boues L BS (6mois) BS (1an) BS (2 ans)
Le graphique des streptocoques D nous montre que l’effectif le plus élevé a été représenté
par les boues solides âgées de 2 ans par 14 x 107 SF/l, tandis que la valeur minimale a été
représentée par les boues liquides par 15 x 105 SF/l.
61
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
4000
Dénombrement des ASR (UFC/L)
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
boues L BS (6 mois) BS ( 1 an) BS ( 2 ans)
On a observé dans la figure (Fig.38) que le nombre le plus élevé est au niveau des boues
liquides par 3631 UFC/l, alors que le nombre le plus faible est au niveau des boues solides
âgées de 6 mois par 1019 UFC/l.
Les anaérobies sulfito-réducteurs sont souvent considérés comme des indices de
contamination ancienne. La forme de spore sont beaucoup plus résistante que les formes de
déceler une pollution fécale ancienne, bien que ça ne puisse pas être toujours le cas, car les
clostridies sulfito-réductrices peuvent avoir une origine tellurique (Aberkane et al, 2011).
62
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
600
Levures et Streptomyces (UFC/l)
500
400
Streptomyces
300
Levures
200
100
0
Boues L BS (6mois) BS (1an) BS (2 ans)
D’après le graphe en peut remarquer que les valeurs maximales se caractérisent au niveau
des boues solides âgées de 6 mois par 399,09UFC/l pour les Streptomyces et 537,09 UFC/l
pour les levures. La valeur minimale des Streptomyces se caractérise au niveau des boues
solides âgées d’un an par 290 UFC/l et pour les levures la valeur minimale se caractérise au
niveau des boues liquides par 358,64 UFC/l. Ceci peut être expliqué par la sensibilité de ces
germes aux conditions environnementales.
Pour la recherche et l’identification des germes existants dans nos échantillons, on les a
soumis à certains nombres de tests dont les résultats sont représentés dans le tableau qui suit.
63
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
SS
-Colonies transparentes avec ou sans Bacilles à Gram (-)
centre noir.
-Petite et moyenne colonies, circulaires,
bombées, muqueuse de couleur rose.
64
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
King A/ King B
Colonies blanchâtres, bombées, rondes, Bâtonnets courts à Gram (+).
lisses, à contour régulier.
A partir du milieu de culture Cétrimide on a prélevé une colonie pour l’identifier par les
tests suivants.
Test Résultat
Oxydase +
Catalase +
Mannitol.M +
King A +
King B +
Citrate.S +
Bouillon nitraté -
Espèce identifiée Pseudomonas aeruginosa
65
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
L’utilisation des galeries biochimiques Api 20E, Api 20NE, Api Staph et Api AUX nous
a permis d’identifier les germes pathogènes annoncées dans le tableau ci-dessous.
Tableau 6 : Résultats de l’identification biochimique par les API systèmes des germes isolés.
66
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
L’utilisation des galeries biochimiques Api 20E, Api 20NE, Api c aux et Api staph nous
a permis d’identifier les espèces suivantes : Pseudomonas aeruginosa, Salmonella arizonea,
Escherichia coli, Vibrio cholerae, Burkholderia cepacia, Pseudomonas fluorescens,
Staphylococcus lentus, Staphylococcus xylosus. Candida parapsilosis., Cryptococcus albidus.
Ces germes sont pathogènes (Feix et Wiart, 1998) et représentent un risque majeure de
santé publique (Altemeyer et al., 1990) car elles causent les maladies suivant :
Fièvre, hépatite épidémique, méningite, inflammation des voies respiratoires. Affections des
membranes muqueuses, Colique, Diarrhée, Shigellose....etc .
67
Conclusion
Conclusion
Dans ce travail, nous avons étudié la qualité bactériologique des boues de la station de
traitement des eaux usées de la ville de Guelma .les échantillons ont été prélevés à partir de la
station d’épuration.
Les tests d’identification des bactéries isolées ont permis d’identifier les espèces
suivantes : Salmonella arizonea, Escherichia coli, Vibrio cholerae, Burkholderia cepacia,
Pseudomonas fluorescens, Staphylococcus lentus, Staphylococcus xylosus. Candida
parapsilosis., Cryptococcus albidus. Pseudomonas aeruginosa.
L’étude microbiologique des boues liquides et solides nous indique l’inefficacité du
traitement effectué an niveau de la STEP de Guelma, seulement par lit de séchage. Ce
traitement conduit à l’augmentation de la flore contaminante (indicateurs de contamination
fécale) et les bactéries pathogènes en dépit de la flore saprophyte (spécialement les
Streptomyces) grâce à la température ambiante aux lits de séchage et aux conditions statiques
en plus de la présence de charge organique importante dans les boues.
De ce fait on peut proposer à la STEP de changer le traitement actuel par un traitement à
température plus élevée, d’augmenter la durée de stockage des boues (plus d’un mois) pour
inactiver les germes pathogènes telles que les Salmonelles.
70
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Annexe
Annexe 1
.
Annexe
Annexe 2
Annexe 3
QTE Résultats
Tests Composants (mg/cup Réactifs / Enzymes
.) Négatif Positif
2-
ß-galactosidase
ONP nitrophényl-
0,223 (Ortho NitroPhényl- incolore Jaune
G ßDgalactopyr
ßDGalactopyranosidase)
anoside
ADH L-arginine 1,9 Arginine DiHydrolase jaune rouge / orangé
LDC L-lysine 1,9 Lysine DéCarboxylase jaune rouge / orangé
ODC L-ornithine 1,9 Ornithine DéCarboxylase jaune rouge / orangé
trisodium
CIT 0,756 utilisation du CITrate vert pâle / jaune bleu-vert / bleu
citrate
sodium incolore / dépot noir / fin
H2 S 0,075 production d'H2S
thiosulfate grisâtre liseré
URE urée 0,76 UREase jaune rouge / orangé
TDA / immédiat
L-
TDA 0,38 Tryptophane DésAminase marron-
tryptophane jaune
rougeâtre
JAMES / immédiat
L-
IND 0,19 production d’INDole incolore
tryptophane Rose
vert pâle / jaune
VP 1 + VP 2 / 10 min
sodium production d'acétoïne (Voges
VP 1,9 incolore / rose
pyruvate Proskauer) rose / rouge
pâle
gélatine
diffusion du
GEL (origine 0,6 Gélatinase (GELatine non diffusion
pigment noir
bovine)
jaune / jaune
GLU D-glucose 1,9 Fermentation oxydation(GLUcose) bleu / bleu-vert
gris
fermentation / oxydation
MAN D-mannitol 1,9 bleu / bleu-vert Jaune
(MANnitol)
INO inositol 1,9 fermentation / oxydation (INOsitol) bleu / bleu-vert Jaune
fermentation / oxydation
SOR D-sorbitol 1,9 bleu / bleu-vert Jaune
(SORbitol)
fermentation / oxydation
RHA L-rhamnose 1,9 bleu / bleu-vert Jaune
(RHAmnose)
fermentation / oxydation
SAC D-saccharose 1,9 bleu / bleu-vert Jaune
(SACcharose)
fermentation / oxydation
MEL D-melibiose 1,9 bleu / bleu-vert Jaune
(MELibiose)
fermentation / oxydation
AMY amygdaline 0,57 bleu / bleu-vert Jaune
(AMYgdaline)
ARA L-arabinose 1,9 fermentation / oxydation bleu / bleu-vert jaune
Annexe
(ARAbinose)
(voir notice du test
OX cytochrome-Oxydase (voir notice du test oxydase)
oxydase)
Résultats
Tests Substrat Enzymes/Réactions
Négatif Positif
Réduction des NIT 1 + NIT 2 / 5 mn
nitrates
en nitrites Incolore Rose-rouge
NO3 Nitrate de potassium
Réduction des ZN / 5 mn
nitrates
Rose Incolore
en azote
TRP / 3-5 mn
TRP Tryptophane Formation d’indole
Incolore Goutte rouge
GLU Glucose Fermentation Fermentation Bleu à vert Jaune
Orange/rose/
ADH Arginine Arginine dihydrolase Jaune
Rouge
Orange/rose/
URE Urée Uréase Jaune
Rouge
Gris/marron/
ESC Esculine Hydrolyse Jaune
Noir
Pas de
Diffusion du
GEL Gélatine Hydrolyse diffusion du
pigment noir
pigment
p-nitro-phényl-
PNPG β-galactosidase Incolore Jaune
βDgalactopyranoside
GLU Glucose
ARA Arabinose
MNE Mannose
MAN Mannitol
Trouble
NAG N-acétylglucosamine Assimilation Transparence
MAL Maltose
GNT Gluconate
CAP Caprate
ADI Adipate
Annexe
MLT Malate
CIT Citrate
PAC Phényl-acétate
Tetraméthyl-
OX pphenylène Cytochrome oxydase Incolore Violet
diamine
pH final = 7.2.
Annexe
Composition g/l
Infusion cœur-cervelle 25
Nitrate de sodium 10
Eau distillée stérile 1L
Composition g/l
peptone pancréatique de caséine 10g
Lactose 10g
sels biliaires 6g
extrait de viande 5g
citrate de sodium 8,5g
citrate de fer ammoniacal 1g
thiosulfate de sodium 8,5g
rouge neutre 0,0025g
vert brillant 0,00033g
Gélose Chapman
Composition g/l
extrait de viande 5g
Peptone 10g
extrait de levure 6g
Lactose 20g
bleu de bromothymol 0,05g
Agar 20g
Annexe
Composition g/1
Composition g/1
Poptone de caséine 5
Agar 4
Extrait de viande 3
Extrait de malt 0.20
Extrait de levure 1
Extrait de levure 1
Glucose 1
Glucose 1
Agar 18
L’eau distillée stérile 0.2 l
King A King B
Gélose Hektoen
Composition g/l
Protéase Peptone 12
Extrait de levure 3
Saccharose 12
Lactose 2
Solicine 2
Chlorure de sodium 5
Thio sulfate de sodium 5
Citrate ferrique ammoniacal 5
Sels biliaires 9.0
Bleu de bromothynol 0.064
Annexe
Les analyses bactériologiques de ces boues nous ont montré une contamination fécale
avec une forte concentration en coliformes totaux et fécaux, en streptocoques fécaux et en
anaérobies sulfito-réducteurs au niveau des boues solides supérieure à celle dénombrés en
boues liquides. Durant cette étude, on a pu également identifier les bactéries, Salmonella
arizonea, Vibriocholerae, Pseudomonas aeruginosa…etc. On peut déduire que ces boues
représentent un risque majeur sur la santé publique lors de leur utilisation pour une
valorisation agricole ainsi que pour le personnel de la station de traitement des eaux usées.
Les mots clés : Boues, Eaux Usées, STEP, Contamination Fécale, Traitement.
Abstract
ملخص
انمكىراث انعقذٌت،أظهزث وتائج انتحانٍم انبكتزٌىنىجٍت نهحمأة وجىد تهىث بزاسي مع تزكٍش عال مه انقىنىوٍاث انبزاسٌت
تمكىا مه انتعزف عهى، خالل هذي انذراست.انبزاسٌت وانبكتٍزٌا انالهىائٍت فً انحمأة انصهبت اكثز مىها فً انحمأة انسائهت
انخ.: Salmonella arizonea, Vibrio cholerae, Pseudomonas aeruginosa ... اوىاع انبكتٍزٌا انتانٍت
ًنذنك ٌمكىىا أن وستىتج أن هذي انحمأة تمثم خطزا كبٍزا عهى انصحت انعامت عىذ استخذامها نتحقٍق اوتعاش سراع
.وكذنك مىظفً محطت معانجت انمٍاي انمستعمهت
. حمأة, انقىنىوٍاث انبزاسٌت,ً اوتعاش سراع, محطت معانجت انمٍاي انمستعمهت,.انمهىثاث انعضىٌت:الكلمات المفتاحية