Chapitre III
Chapitre III
Chapitre III
g1 x = 0
g2 x = 0
g3 x = 0
soumise à des contrainte d’égalité . avec m<n
.
.
g m (x) = 0
Plusieurs méthodes peuvent utiliser pour optimiser (minimiser ou maximiser) la fonction f sous des
contraintes d’égalité.
a. Méthode de substitution
o Définir les différentes variables x1, x2, x3,……
o Écrire l'objectif en fonction des variables ;
o Écrire toutes les contraintes ;
o Exprimer, en utilisant les contraintes, toutes les variables en termes d'une seule (par exemple
x2=f(x1), x3=f(x1)….) ;
o Substituer ces expressions dans la fonction objectif ;
o Optimiser.
1
−3𝑥2 + 6
2 → 𝑥1 = … … … … . (3)
2
2
(1) −3𝑥2 + 6
(3) 𝑓(𝑥2 ) = 4 + 5𝑥22
2
Condition nécessaire
df 𝑥 2 ∗ 9
= 28𝑥2 ∗ − 36 = 0 → 𝑥2 ∗ = 7
d𝑥 2
9
∗ −3𝑥2 ∗ + 6 −3 7 + 6 15
(3) → 𝑥1 = = =
2 2 14
∗ ∗ 𝟏𝟓 𝟗
Le point stationnaire est (𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 ) = ( , )
𝟏𝟒 𝟕
Condition suffisante
1 d2 f 𝑥2 ∗
∆f ∗ 𝑥2 = f 𝑥2 − f 𝑥2 ∗ = 2 ∆x
2
= 28∆x 2 > 0 → 𝑓 admet un minimum
2 d𝑥2
Exemple 2:
Déterminer les dimensions d’un réservoir de forme parallélépipède ouvert en acier d’un volume V
dont la construction demande le moins d’acier possible.
Le problème peut être exprimé sous la forme de la recherche des dimensions x, y et z de réservoir en
minimisant S = xy+2xz+2yz sous la contrainte xyz = V
𝑉 𝑉 𝑉 𝑉 𝑉
. g(x, y, z)= xyz – V=0→ 𝑧 = 𝑥𝑦 → S = xy + 2x 𝑥𝑦 + 2y 𝑥𝑦 → S = xy + 2 𝑦 + 2 𝑥
𝜕𝑆 𝑉
= y ∗ − 2 𝑥 ∗2 = 0 … … … . . (𝑎)
𝜕𝑥
𝜕𝑆 𝑉 ← Condition nécessaire
= x ∗ − 2 𝑦 ∗2 = 0 … … … . . (𝑏)
𝜕𝑦
𝑉 𝑏 𝑥 ∗4 1
𝑎 → y∗ = 2 …… 𝑐 x∗ − 2 = 0 → x ∗ = 2V 3
𝑥 ∗2 𝑉
1
𝑐 → y ∗ = 2V 3
𝑉 1/3 𝑥∗
z∗ = =
4 2
𝟏 𝟏
𝑽 𝟏/𝟑
Le point stationnaire (x*, y*, z*)= ( 𝟐𝐕 𝟑 , 𝟐𝐕 𝟑 , )
𝟒
- Pour vérifier qu’il s’agit bien d’un minimum, on applique la condition suffisante:
2
Méthode de Sylvester
𝜕2𝑆 4𝑉
𝐷1 = = 𝑥 ∗3 = 2 > 0
𝜕𝑥 2
𝜕2𝑆 𝜕2𝑆 4𝑉
1
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥𝜕𝑦 𝑥 ∗3
𝐷2 = = 4𝑉
𝜕2𝑆 𝜕2𝑆 1 𝑦 ∗3
𝜕𝑦𝜕𝑥 𝜕𝑦 2
2 1
𝐷2 = = 4−1= 3> 0
1 2
D1>0 et D2>0 → le problème admettant une solution et la fonction S ne possédant qu’un seul point
stationnaire, celui correspond au minimum recherché.
Exemple 3:
𝑔2 𝑥1 , 𝑥3 = 𝑥1 + 𝑥3 − 3 = 0 … … … . 3
2 → 𝑥2 = −𝑥1 + 2 … … … . 4
2 → 𝑥3 = −𝑥1 + 3 … … … . 5
1
4 𝑒𝑡 (5) 𝑓 𝑥1 = −5𝑥12 + 12𝑥1 + 1 … … . (6)
Condition nécessaire
df 𝑥1 ∗ 6 4 𝑒𝑡 5 4 ∗ 9
= −10𝑥1∗ + 12 = 0 → 𝑥1∗ = …….. 7 𝑥2∗ = ,𝑥 =
d𝑥1 5 5 3 5
𝟔 𝟒 𝟗
Le point stationnaire (𝒙𝟏 ∗ , 𝒙𝟐 ∗ , 𝒙𝟑 ∗ )= (𝟓 , 𝟓 , 𝟓)
Condition suffisante
1 d2 f 𝑥1 ∗
∆f ∗ 𝑥1 = f 𝑥1 − f 𝑥1 ∗ = 2 ∆x
2
= −10∆x 2 < 0 → 𝑓 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚.
2 d𝑥1
3
b. Méthode de Lagrange
En utilisant la méthode de Lagrange pour résoudre le problème d’optimisation d’une fonction objectif
soumise à des contraintes d’égalité. Cette résolution nécessite la résolution d’une autre fonction
mathématique appelée la fonction Lagrangienne notée L(x, ʎ), est définie comme suit :
L x, ʎ = 𝑓 x + ʎ1 𝑔1 x + ʎ2 𝑔2 x + … … … … . . ʎm 𝑔𝑚 (x)
ʎ=(ʎ1 , ʎ2 , … . ʎm )
L x, ʎ = 𝑓 x + ʎk 𝑔𝑘 (x)
𝑘=1
On a passé d'un problème d'optimisation avec contraintes à un problème sans contrainte mais on a
augmenté le nombre d'inconnues (x, ʎ). On peut alors résoudre analytiquement ce problème
d'optimisation sans contrainte, en exprimant les conditions du premier ordre (CN) à la fonction
lagrangienne:
Si x* est une solution du problème d'optimisation et satisfait gk(x*)=0, alors il existe ʎ* ϵ Rm tel que :
∂L x ∗ , ʎ∗ ∂L x ∗ , ʎ∗
= =0
𝜕x 𝜕ʎ
L x, y, z, ʎ = 𝑆 + ʎ 𝑔(x, y, z, ʎ)
Condition nécessaire
𝜕L x ∗ , y ∗ , z ∗ , ʎ∗
= y ∗ + 2z ∗ + ʎ∗ y ∗ z ∗ = 0 … … … . . (1)
𝜕𝑥
𝜕L x ∗ , y ∗ , z ∗ , ʎ∗
= x ∗ + 2z ∗ + ʎ∗ x ∗ z ∗ = 0 … … … . . 2
𝜕𝑦
𝜕L x ∗ , y ∗ , z ∗ , ʎ∗
= 2x ∗ + 2y ∗ +ʎ∗ x ∗ y ∗ = 0 … … … . . (3)
𝜕𝑧
𝜕L x ∗ , y ∗ , z ∗ , ʎ∗
= x ∗ y ∗ z ∗ − 𝑉 = 0 … … … . . (4)
𝜕ʎ
𝐿𝑒𝑠 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 1 − 2 :
4
a) y ∗ = x ∗ … . (5)
ou
(𝑦 ∗ − 𝑥 ∗ ) + ʎ∗ z ∗ (𝑦 ∗ − 𝑥 ∗ ) = 0 → (𝑦 ∗ − 𝑥 ∗ ) 1 + ʎ∗ z ∗ = 0 → 1
b) ʎ∗ = − ∗ … . (6)
z
3 ∗ ∗ ∗ ∗ ∗2 ∗ ∗
∗ ∗ ∗ ∗ ∗ ∗
a) y = x 2x + 2x + ʎ x x = 0 → 4x + ʎ x = 0 → x 4 + ʎ x = 0
x ∗ = 0 impossible
ou
→ 4
∗
ʎ = − ∗ … . (7)
x
V
4 → z∗ = … . (8)
x ∗2
(1) V 4 V 3 V 4
; ʎ∗ = − 3
3
5 , 7 , (8) y ∗ + 2 y ∗2 − y ∗ y ∗ y ∗2 = 0 → y ∗3 _ 2V = 0 → y ∗ = 2V = x ∗ ; z ∗ = 4 2V
1 (2) 1
b) ʎ∗ = − 𝑧 ∗ x ∗ + 2z ∗ − 𝑧 ∗ x ∗ z ∗ = 0 → 2z ∗ = 0 impossible
𝟑 𝟑 𝑽 𝟏/𝟑
Donc le point stationnaire (x*, y*, z*)= ( 𝟐𝐕, 𝟐𝐕, )
𝟒
4
Le multiplicateur de Lagrange ʎ∗ = − 3
2V
Condition suffisante
Méthode de Sylvester
𝜕2𝐿
𝐷1 = =0
𝜕𝑥 2
𝜕2𝐿 𝜕2𝐿 2
1
∗ ∗
= 0 1∗ +∗ ʎ 𝑧 = − 1 + ʎ∗ 𝑧 ∗
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥𝜕𝑦 2 4 𝑉 3
𝐷2 = 𝜕2𝐿 𝜕2𝐿
=− 1−3 = −1
1+ʎ 𝑧 0 2V 4
𝜕𝑦𝜕𝑥 𝜕𝑦 2
+ − +
𝑎11 𝑎12 𝑎13 𝑎22 𝑎23 𝑎21 𝑎23 𝑎21 𝑎22
𝐷3 = 𝑎 𝑎22 =𝑎11 𝑎32 𝑎33 − 𝑎12 𝑎31 𝑎33 + 𝑎13 𝑎31 𝑎32
21 𝑎23
𝑎31 𝑎32 𝑎33
5
𝐷3 = 0 × 0 × 0 − 2 + ʎ∗ x ∗ 2
− 1 + ʎ∗ 𝑧 ∗ × 1 × 0 − 2 + ʎ∗ x ∗ 2 + ʎ∗ y ∗ + 2 + ʎ∗ y ∗
× 1 + ʎ∗ 𝑧 ∗ × 2 + ʎ∗ x ∗ − 0 × 2 + ʎ∗ y ∗
= 1 + ʎ∗ 𝑧 ∗ 2 + ʎ∗ x ∗ 2 + ʎ∗ y ∗ + 2 + ʎ∗ y ∗ 2 + ʎ∗ x ∗ 1 + ʎ∗ 𝑧 ∗
x ∗ =x ∗
𝐷3 = 2 2 + ʎ∗ y ∗ 2 + ʎ∗ x ∗ 1 + ʎ∗ 𝑧 ∗ 2 2 + ʎ∗ x ∗ 2
1 + ʎ∗ z ∗
1
2
4 3 4𝑉 3
𝐷3 = 2 2 − 3 2V 1− 3 = 8 1 − 2 = −8
2V 2V 4
𝑪𝒐𝒏𝒄𝒍𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏
𝑫𝟏 = 𝟎
𝑫𝟐 = −𝟏 → 𝒖𝒏 𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒏𝒖𝒍 → 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒎é𝒕𝒉𝒐𝒅𝒆
𝑫𝟑 = −𝟖
Exemple 4:
𝑔2 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 = 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 − 150 = 0 … … … . 3
La fonction Lagrangienne :
𝑚
L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , ʎk = 𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 + ʎk 𝑔𝑘 (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 )
𝑘=1
Condition nécessaire
6
∗
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2 ∗
= 2x1∗ + 4 + ʎ1 ∗ + ʎ2 = 0 … … … . . (1)
𝜕𝑥1
∗
𝜕L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
∗ ∗
∗
= 2x2∗ + 20 + ʎ1 ∗ + ʎ2 = 0 … … … . . 2
𝜕𝑥2
∗
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
= 2x3∗ + ʎ2 ∗ = 0 … … … . . (3)
𝜕𝑥3
∗
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
= x1∗ + x2∗ − 100 = 0 … … … . . 4
𝜕ʎ1
∗
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
= x1∗ + x2∗ + x3∗ − 150 = 0 … … … . . 5
𝜕ʎ2
𝐿𝑒𝑠 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 1 − 2 :
2x1∗ + 4 − 2x2∗ − 20 = 0 → 2x1∗ − 2x2∗ − 16 = 0 → x1∗ = x2∗ + 8 … … . 6
4
6 x2∗ + 8 + x2∗ − 100 = 0 → x2∗ = 46 ; (6)→ x1∗ = 54 (5)→ x3∗ = 50
3 → ʎ2 ∗ = −100; 1 → ʎ1 ∗ = −12
Condition suffisante
Méthode de Sylvester
𝜕2𝐿
𝐷1 = =2
𝜕𝑥 1 2
𝜕2𝐿 𝜕2𝐿
2
𝜕𝑥 1 𝜕𝑥 1 𝜕𝑥 2 2 0
𝐷2 = 𝜕2𝐿 𝜕2𝐿
= =4
0 2
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 1 𝜕𝑥 2 2
𝐷3 = 2 × 2 × 2 − 0 × 0 − 0 × 0 × 2 − 0 × 0 + 0 × 0 × 0 − 2 × 0 = 8
𝑪𝒐𝒏𝒄𝒍𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏
𝐃𝟏 = 𝟐 > 0
𝐃𝟐 = 𝟒 > 0 → 𝒇 𝐚𝐝𝐦𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐦𝐮𝐦
𝐃𝟑 = 𝟖 > 0
7
c. Méthode des dérivées contraintes
Dans cette méthode, l’équation de la condition nécessaire est déterminée par la différentielle totale de
la fonction f et les contraintes gk.
𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2
𝑑𝑓 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑑𝑥1 + 𝑑𝑥2 … … . . 1
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
𝜕𝑔 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑔 𝑥1 , 𝑥2
𝑑𝑔 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑑𝑥1 + 𝑑𝑥2 = 0 … … . . 2
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
1 𝑑𝑓 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 𝑑𝑥1 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2
→ = + …….. 3
𝑑𝑥2 𝑑𝑥2 𝜕𝑥1 𝑑𝑥2 𝜕𝑥2
𝑑𝑔 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑔 𝑥1 , 𝑥2 𝑑𝑥1 𝜕𝑔 𝑥1 , 𝑥2
= + = 0…….. 4
𝑑𝑥2 𝜕𝑥1 𝑑𝑥2 𝜕𝑥2
𝜕𝑔 𝑥1 , 𝑥2
𝑑𝑥1 𝜕𝑥2
4 → =− …….. 5
𝑑𝑥2 𝜕𝑔 𝑥1 , 𝑥2
𝜕𝑥1
𝜕𝑔 𝑥1 , 𝑥2
3 𝑑𝑓 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑥2 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2
(5) = − + …….. 6
𝑑𝑥2 𝜕𝑥1 𝜕𝑔 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑥2
𝜕𝑥1
𝝏𝒈 𝒙∗𝟏 , 𝒙∗𝟐
𝒅𝒇 𝒙∗𝟏 , 𝒙∗𝟐 𝝏𝒇 𝒙∗𝟏 , 𝒙∗𝟐 𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒇 𝒙∗𝟏 , 𝒙∗𝟐
= − + =𝟎
𝒅𝒙𝟐 𝝏𝒙𝟏 𝝏𝒈 𝒙∗𝟏 , 𝒙∗𝟐 𝝏𝒙𝟐
𝝏𝒙𝟏
Exemple 5:
𝜕𝑓 𝑥1∗ , 𝑥2∗
= 2𝑥1∗ 𝑥2∗ + 𝑥2∗2
𝜕𝑥1
8
𝜕𝑓 𝑥1∗ , 𝑥2∗
= 𝑥1∗2 + 2𝑥1∗ 𝑥2∗
𝜕𝑥2
𝜕𝑔 𝑥1∗ , 𝑥2∗
=1
𝜕𝑥1
𝜕𝑔 𝑥1∗ , 𝑥2∗
=1
𝜕𝑥2
CN :
𝜕𝑔 𝑥1∗ , 𝑥2∗
𝑑𝑓 𝑥1∗ , 𝑥2∗ 𝜕𝑓 𝑥1∗ , 𝑥2∗ 𝜕𝑥2 𝜕𝑓 𝑥1∗ , 𝑥2∗
= − + =0
𝑑𝑥2 𝜕𝑥1 𝜕𝑔 𝑥1∗ , 𝑥2∗ 𝜕𝑥2
𝜕𝑥1
𝑑𝑓 𝑥1∗ , 𝑥2∗ 1
= 2𝑥1∗ 𝑥2∗ + 𝑥2∗2 − + 𝑥1∗2 + 2𝑥1∗ 𝑥2∗ = 0 → 𝑥1∗2 = 𝑥2∗2 → 𝑥1∗ = ±𝑥2∗
𝑑𝑥2 1
2 1
𝑎) 𝑥1∗ = 𝑥2∗ 𝑔 𝑥1∗ , 𝑥2∗ = 𝑥1∗ + 𝑥2∗ − 1 = 𝑥1∗ + 𝑥1∗ − 1 = 0 → 𝑥1∗ = = 𝑥2∗
2
2
𝑏) 𝑥1∗ = −𝑥2∗ 𝑔 𝑥1∗ , 𝑥2∗ = 𝑥1∗ + 𝑥2∗ − 1 = 𝑥1∗ − 𝑥1∗ − 1 = 0 → −1 = 0 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒
Condition suffisante
Méthode de sylvester
𝜕 2 𝑓(𝑥 1∗ ,𝑥 2∗ )
𝐷1 = = 2𝑥2∗ = 1
𝜕𝑥 12
𝜕 2 𝑓(𝑥 1∗ ,𝑥 2∗ ) 𝜕 2 𝑓(𝑥 1∗ ,𝑥 2∗ )
𝜕𝑥 12 𝜕𝑥 1 𝜕𝑥 2 2𝑥2∗ 2𝑥1∗ + 2𝑥2∗ 1 2
𝐷2 = = ∗ ∗ = = −3
𝜕 2 𝑓(𝑥 1∗ ,𝑥 2∗ ) 𝜕 2 𝑓(𝑥 1∗ ,𝑥 2∗ ) 2𝑥1 + 2𝑥2 2𝑥1∗ 2 1
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 1 𝜕𝑥 22
𝑪𝒐𝒏𝒄𝒍𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏
𝐃𝟏 = 𝟏 > 0 𝟏 𝟏
→ 𝒇 𝐧′ 𝐚𝐝𝐦𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐭𝐫𝐞𝐦𝐮𝐦 → , 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐬𝐞𝐥𝐥𝐞.
𝐃𝟐 = −𝟑 < 0 𝟐 𝟐
9
soumise aux contraintes : 𝑔1 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑥1 + 𝑥2 − 2 = 0 … … … . 2
𝑔2 𝑥1 , 𝑥3 = 𝑥1 + 𝑥3 − 3 = 0 … … … . 3
𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3
𝑑𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 = 𝑑𝑥1 + 𝑑𝑥2 + 𝑑𝑥3 … … . . 1
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥3
0
𝜕𝑔1 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑔1 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑔1 𝑥1 , 𝑥2
𝑑𝑔1 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑑𝑥1 + 𝑑𝑥2 + 𝑑𝑥3 = 0 … … . . 2
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥3
0
𝜕𝑔2 𝑥1 , 𝑥3 𝜕𝑔2 𝑥1 , 𝑥3 𝜕𝑔2 𝑥1 , 𝑥3
𝑑𝑔2 𝑥1 , 𝑥3 = 𝑑𝑥1 + 𝑑𝑥2 + 𝑑𝑥3 = 0 … … . . 3
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥3
1 𝑑𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝑑𝑥2 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝑑𝑥3
→ = + + …….. 4
𝑑𝑥1 𝑑𝑥1 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝑑𝑥1 𝜕𝑥3 𝑑𝑥1
𝜕𝑔1 𝑥1 , 𝑥2
𝑑𝑥2 𝜕𝑥1
5 → =− …….. 7
𝑑𝑥1 𝜕𝑔1 𝑥1 , 𝑥2
𝜕𝑥2
𝜕𝑔2 𝑥1 , 𝑥3
𝑑𝑥3 𝜕𝑥1
6 → =− …….. 8
𝑑𝑥1 𝜕𝑔2 𝑥1 , 𝑥3
𝜕𝑥3
4
7 𝑒𝑡 8
𝜕𝑔1 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑔2 𝑥1 , 𝑥3
𝑑𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝜕𝑥1 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝜕𝑥1
= + − + −
𝑑𝑥1 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑔1 𝑥1 , 𝑥2 𝜕𝑥3 𝜕𝑔2 𝑥1 , 𝑥3
𝜕𝑥2 𝜕𝑥3
Condition nécessaire
10
𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 = −2𝑥12 + 6𝑥1 + 2𝑥1 𝑥2−2𝑥22 + 𝑥32 … … . (1)
𝑔2 𝑥1 , 𝑥3 = 𝑥1 + 𝑥3 − 3 = 0 … … … . 3
𝑥3∗ = 3 − 𝑥1∗ … … … . 11
6 4
10 → 𝑥2∗ = 2 − =
5 5
6 9
11 → 𝑥3∗ = 3 − =
5 5
11
𝟔 𝟒 𝟗
La fonction f possède un seul point stationnaire (𝒙∗𝟏 , 𝒙∗𝟐 , 𝒙∗𝟑 ) = (𝟓 , 𝟓 , 𝟓)
Soit f(x), une fonction continue définie sur un intervalle fermé [a, b] (ou a ≤ x ≤ b). Soient x*min, le
point où f atteint son minimum absolu (global) sur [a, b], et x*max, le point où f atteint son maximum
absolu (global) sur [a, b]. Alors, x*min et x*max se trouveront toujours à l'un ou l'autre des points
suivants :
-Points stationnaires
-Points de borne de [a, b]
- Au borne de [-1, 2] :
0 ≤ 𝑥1 ≤ 2 ; 0 ≤ 𝑥2 ≤ 3
𝜕𝑓 𝑥 1 ,𝑥 2
= 4𝑥2 − 4 ……………(2)
𝜕𝑥 2
13
g1 x ≥ 0 (ou g1 x ≤ 0)
g 2 x ≥ 0 (ou g 2 x ≤ 0)
g 3 x ≥ 0 (ou g 3 x ≤ 0)
soumise à des contraintes d’inégalité . avec m<n
.
.
g m (x) ≥ 0 (ou g m x ≤ 0)
Méthodes de résolution :
- Vérifier les contraintes en remplaçant les points stationnaires obtenus dans l’expression des
contraintes. Si ce n’est pas le cas on admet que l’optimum est situé aux limites imposées par les
contraintes.
Exemple 8 :
1 𝜕 2 𝑓 𝑥 2∗
Nature de point stationnaire : ∆f ∗ 𝑥2 = (2!) ∆𝑥22 = 10 > 0 → 𝒇 𝒂𝒅𝒎𝒆𝒕 𝒖𝒏 𝒎𝒊𝒏𝒊𝒎𝒖𝒎
𝜕𝑥 22
transformation
avec xk+n ≥ 0
gk x ≥ 0 g ′k x = g k x − xk+n
2
Exemple 9 :
14
transformation
g1 𝑥1 = 𝑥1 − 1 ≤ 0 g1′ 𝑥1 , 𝑥3 = 𝑥1 − 1 + x1+2
2
= 𝑥1 − 1 + x32 = 0
L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , ʎk = 𝑓 𝑥1 , 𝑥2 + ʎk 𝑔𝑘′ (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 )
𝑘=1
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , ʎ1∗
= 8x1∗ + ʎ1∗ = 0 … … … . . (1)
𝜕𝑥1
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , ʎ1∗
= 10x2∗ = 0 … … … . . 2
𝜕𝑥2
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , ʎ1∗
= 2ʎ1 ∗ x3∗ = 0 … … … . . (3)
𝜕𝑥3
𝜕L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ∗ , ʎ1∗
∗ ∗
= x1∗ − 1 + x3∗2 = 0 … … … . . 4
𝜕ʎ1
𝐸𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 2 → x2∗ = 0
ʎ1∗ = 0 et x3∗ ≠ 0
𝐸𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 3 → ou
x3∗ = 0 et ʎ1∗ ≠ 0
1 → x1∗ = 0
ʎ∗𝟏 = 𝟎 𝐞𝐭 𝐱 𝟑∗ ≠ 𝟎: → le point stationnaire : (𝒙∗𝟏 , 𝒙∗𝟐 )
4 → x3∗ = ±1 → x3∗ = 1 (x3∗ ≥ 0)
= (𝟎, 𝟎)
4 → x1∗ = 1
𝐱 𝟑∗ = 𝟎 𝐞𝐭 ʎ∗𝟏 ≠ 𝟎: → le point stationnaire : (𝒙∗𝟏 , 𝒙∗𝟐 ) = (𝟏, 𝟎)
1 → ʎ1∗ = −8
Exemple 10 :
𝑥1 +𝑥2 ≤ 2
𝑠𝑜𝑢𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑥1 + 𝑥3 ≥ 3
15
Résolution par la méthode de Lagrange :
𝑚
L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , , 𝑥4 , 𝑥5 , ʎk = 𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 + ʎk 𝑔𝑘′ (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 , 𝑥5 )
𝑘=1
L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , , 𝑥4 , 𝑥5 , ʎ1 , ʎ2 = 𝑓 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 + ʎ1 𝑔1′ 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥4 + ʎ2 𝑔2′ 𝑥1 , 𝑥3 , 𝑥5
L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 , 𝑥5 , ʎ1 , ʎ2
= 6𝑥1 − 2𝑥12 + 2𝑥1 𝑥2 − 2𝑥22 +𝑥32 + ʎ1 (𝑥1 +𝑥2 − 2 + 𝑥42 ) + ʎ2 𝑥1 + 𝑥3 − 3 − 𝑥52
∗
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , 𝑥4 ∗ , 𝑥5 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2 ∗
= 6 − 4x1∗ + 2x2∗ + ʎ1 ∗ + ʎ2 = 0 … … … . . 1
𝜕𝑥1
∗
𝜕L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ∗ , 𝑥5 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
∗ ∗ ∗
= 2x1∗ − 4x2∗ + ʎ1 ∗ = 0 … … … . . 2
𝜕𝑥2
∗
𝜕L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ∗ , 𝑥4 ∗ , 𝑥5 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
∗ ∗
= 2x3∗ + ʎ2 ∗ = 0 … … … . . 3
𝜕𝑥3
∗
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , 𝑥4 ∗ , 𝑥5 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
= 2ʎ1 ∗ x4∗ = 0 … … … . . 4
𝜕𝑥4
∗
𝜕L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ∗ , 𝑥4 ∗ , 𝑥5 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
∗ ∗
= −2ʎ2 ∗ x5∗ = 0 … … … . . 5
𝜕𝑥5
∗
𝜕L 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , 𝑥4 ∗ , 𝑥5 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
∗ ∗ ∗
= x1∗ + x2∗ − 2 + 𝑥4∗2 = 0 … … … . . 6
𝜕ʎ1
∗
𝜕L 𝑥1 ∗ , 𝑥2 ∗ , 𝑥3 ∗ , 𝑥4 ∗ , 𝑥5 ∗ , ʎ1 ∗ , ʎ2
= x1∗ + x3∗ − 3 − 𝑥5∗2 = 0 … … … . . 7
𝜕ʎ2
(ʎ∗𝟏 = ʎ∗𝟐 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐱 𝟒∗ ≠ 𝟎 , 𝐱 𝟓∗ ≠ 𝟎)
2 → x1∗ = 2x2∗ … . . (8)
3 → x3∗ = 0
1 → 6 − 4x1∗ + 2x2∗ = 6 − 4 2x2∗ + 2x2∗ = 6 − 6x2∗ = 0 → x2∗ = 1
8 → x1∗ = 2
6 → x4∗2 = −1 impossible
→
7 → x5∗2 = −1 (impossible)
↓
Vérification: g1 x1 , x2 = x1 + x2 − 2 ≤ 0 → g1 x1∗ , x2∗ = 2 + 1 − 2 = 1 ≰ 0
∗ ∗ ∗ ∗
16
(𝐱 𝟒∗ = 𝐱 𝟓∗ = 𝟎 𝐞𝐭 ʎ∗𝟏 ≠ 𝟎, ʎ∗𝟐 ≠ 𝟎)
1 − 2 − 3 → 6 − 4x1∗ + 2x2∗ − 2x1∗ + 4x2∗ − 2x3∗ = 0
→ −6x1∗ + 6x2∗ − 2x3∗ + 6 = 0 … . (9)
6 → x1∗ + x2∗ − 2 = 0 → x2∗ = 2 − x1∗ … … . . (10)
7 → x1∗ + x3∗ − 3 = 0 → x3∗ = 3 − x1∗ … … … (11)
10 et 11 dans 9 → −6x1∗ + 6 2 − x1∗ − 2 3 − x1∗ + 6 = 0
6
−10x1∗ + 12 = 0 → x1∗ =
5
6 4
10 → x2∗ = 2 − =
5 5
6 9
→ 11 → x3∗ = 3 − =
5 5
6 4 4
2 → ʎ1 ∗ = −2x1∗ + 4x2∗ = −2 +4 =
5 5 5
∗ 9 18
3 → ʎ2 = −2x3∗ = −2 =−
5 5
6 4
Vérification: g1 x1∗ , x2∗ = x1∗ + x2∗ − 2 ≤ 0 → g1 x1∗ , x2∗ = + − 2 = 0 ≤ 0
5 5
6 9
g 2 x1∗ , x3∗ = x1∗ + x3∗ − 3 ≥ 0 → g 2 x1∗ , x3∗ = + − 3 = 0 ≥ 0
5 5
6 4 9
Le point stationnaire x1∗ , x2∗ , x3∗ = , , vérifié les deux contraintes (g1 et g 2 )
5 5 5
Conclusion
6 4 9
La fonction f possède un seul point stationnaire 𝐱 𝟏∗ , 𝐱 𝟐∗ , 𝐱 𝟑∗ = , ,
5 5 5
𝜕2𝐿 𝜕2𝐿
2
𝜕𝑥 1 𝜕𝑥 1 𝜕𝑥 2 −4 2
𝐷2 = 𝜕2𝐿 𝜕2𝐿
= = 16 − 4 = 12
2 −4
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 1 𝜕𝑥 2 2
𝑪𝒐𝒏𝒄𝒍𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏
𝐃𝟏 = −𝟒 < 0 𝟔 𝟒 𝟗
𝐃𝟐 = 𝟏𝟐 > 0 → 𝒇 𝐧′ 𝐚𝐝𝐦𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐭𝐫𝐞𝐦𝐮𝐦 → , , 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐬𝐞𝐥𝐥𝐞
𝐃𝟑 = 𝟐𝟒 > 0 𝟓 𝟓 𝟓
17