Cours Complèt S1
Cours Complèt S1
Cours Complèt S1
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Activités expérimentales
Exemples et Applications
2
BAC
PROGRAMME
2022
Physique
&
Chimie
Lycée
ü
[email protected] Aaniba Abdelhalim
Cours physique – chimie 2BAC – SP
Physique
I. La physique
La physique est une science qui s'intéresse à l'étude et à l'explication des phénomènes naturels et universels
et leurs évolutions dans l'espace et dans le temps et tente de les comprendre. Elle établit des théories et des
lois qui permettent de les modéliser et de les prévoir.
Quelles sont les grandeurs qui permettent d'étudier l'évolution du système étudié ?
Quelles sont les paramètres extérieurs qui commandent cette évolution ?
L'évolution étudiée peut-elle être caractérisé par un ou plusieurs temps caractéristique ?
Quelle est le rôle des conditions initiales dans l'évolution du système étudié ?
L'évolution étudiée est-elle lente, rapide, totale ou limitée, est-elle uniforme ou variée ? ….
èt
Ensuite le physicien invente des théories et des lois qui expliquent les phénomènes observés tout en se
basant sur l'observation en passant par l'utilisation d'un modèle théorique ou expérimental avant d'extraire
les résultats.
Introduction
La chute d'une goutte d'eau crée à la surface de l'eau une
perturbation qui se déplace à une vitesse donnée. Une onde
mécanique progressive prend alors naissance.
Qu'est-ce qu'une onde mécanique progressive ?
Quelles sont ses caractéristiques?
Comment peut-on mesurer la vitesse de propagation d'une
onde mécanique?
2. L’onde sonore
a. Activité 2
Expérience 1 : On met une source sonore ( Expérience 2 : On met une bougie devant un haut-
téléphone) sous la cloche, puis on crée le vide dans parleur lié à un GBF.
la cloche à l’aide de la pompe.
Remarques :
On préfère le terme célérité à celui de vitesse car il n’y a pas de transport de matière).
La célérité d’une onde est une propriété du milieu dans laquelle elle se propage (voir doc ci-contre).
2. Facteurs influençant la célérité d’une onde
Pour un milieu homogène, la célérité d’une onde est indépendante de la forme et la durée de la
perturbation. Tandis qu’elle dépend de la nature du milieu :
: La tension de la corde en N.
: masse linéique en kg.m-1, tel que :
Remarque :
La relation entre l’élongation du point M du milieu de propagation et celle de la source S est :
Ou :
Introduction
Exemple :
Battements du cœur, mvt des aiguilles d’une montre, rotation de la terre, … etc.
Ces phénomènes sont caractérisés par leurs période T, il représente la plus petite durée au bout de laquelle le
phénomène se répète de la même manière.
Exemple :
On fait éclairer un disque noir avec une tâche blanche, qui en mouvement de rotation de période T, par un
stroboscope, on distingue alors trois cas :
1èr cas : si TS = k.T, ç-à-d NS = k.N, tel que k est un nombre entier
naturel.
A l’instant t = 0, le stroboscope émet le 1èr éclair, et au cours de la
période TS, la tâche met un nombre k des tours entre le 1èr et le 2ème
éclair, ce qui paraît la tâche visuellement immobile.
2 ème cas : si TS > k.T, ç-à-d NS < k.N.
La tâche apparaît comme s’il tournait lentement selon le sens de
rotation du disque.
3ème cas : si TS < k.T, ç-à-d NS > k.N.
La tâche apparaît comme s’il tournait lentement selon le sens inverse
du sens de rotation du disque.
Exemples :
Fig.1 : Onde sonore périodique émet par un instrument musical.
Fig.2 : Onde périodique propagée à la surface de l’eau.
La fréquence N d’une onde périodique représente le nombre des périodes T effectuées pendant une seconde,
elle définit par :
Réponse :
La période T :
La fréquence N :
Réponse :
Réponse :
A et B :
A et B vibrent en phase.
A et C :
A et C vibrent en opposition de phase.
A et D :
A et D vibrent en phase.
Remarque :
Pour déterminer expérimentalement l’état de vibration de deux points A et B d’un milieu, dans lequel une
onde sonore périodique se propage, on utilise le montage suivant :
Les microphones (1) et (2) reçoivent l’onde sonore périodique dans les deux points A et B, et la convertit
en deux signaux électriques périodiques, qui sont visualisés après sur l’oscilloscope.
2. Vitesse de propagation
On définit la vitesse de propagation d’une onde périodique par la relation suivante :
On constate que :
L’onde rectiligne change sa forme lors du passage de l’obstacle, et devient circulaire.
Pour l’onde circulaire, une autre onde périodique circulaire apparaît au niveau de la fente de l’obstacle
(et non pas de la source).
Conclusion : Une ouverture ou un obstacle interposé sur le trajet d’une onde mécanique périodique se
comporte comme une source secondaire de même fréquence que la source primaire créant cette onde, c’est
le phénomène de diffraction.
2. Condition de diffraction
Le phénomène de diffraction est une caractéristique des ondes. Il se
manifeste lorsque la largeur a de la fente de l’obstacle est inférieure à
la longueur d’onde :
Remarque :
L’onde incidente et l’onde diffractée ont les même propriétés, ç-à-d,
la même longueur d’onde , la même fréquence , la même période
, et la même vitesse de propagation .
V. Le milieu dispersif
Un milieu de propagation est dispersif, si la vitesse de propagation d’une onde dans ce milieu dépend de sa
fréquence .
Exemple :
Fréquence Fréquence
20 25 30 35 400 2000 6300 12500
(Hz) (Hz)
Vitesse Vitesse
0,200 0,225 0,240 0,245 343 343 343 343
(m.s-1) (m.s-1)
Vitesse de propagation d’une onde à la Vitesse de propagation d’une onde sonore
Tableau : 1 Tableau : 2
surface de l’eau dans l’air
L’eau est un milieu dispersif L’air est un milieu non dispersif des ondes
sonores
Expérience :
On interpose devant un faisceau laser successivement :
Une fente verticale très étroite, percée dans une plaque opaque.
En petit trou circulaire percé dans une plaque opaque.
Observations :
Le principe de propagation rectiligne de la lumière ne vérifie pas.
Il y a un changement dans la direction des rayons lumineux, de
sorte qu’ils peuvent atteindre des autres places derrière l’obstacle,
formant séquentiellement des tâches lumineuses et d’autres
sombres.
La fente et le trou se comportent comme des sources secondaires
de la lumière.
Conclusion :
On dit que la lumière subit au phénomène de diffraction.
Remarque :
Remarque :
La lumière n’est une onde mécanique, c’est une onde électromagnétique qui se propage dans les milieux
matériels, et aussi dans le vide.
2. Célérité de la lumière
La célérité d’une onde lumineuse dans un milieu transparent et homogène est définie par la relation :
Remarques :
La célérité d’une onde lumineuse dépend du milieu de propagation.
La fréquence de l’onde lumineuse est indépendante du milieu de propagation, elle dépend seulement
de la source.
Dans le vide, la célérité de la lumière est notée , et son expression est :
2. L’écart angulaire
L'écart angulaire est l'angle entre le centre de la tache centrale et la première tâche sombre, il est
exprimé par la relation :
D’où :
Finalement :
Triangle
( ) ( )
( )
D’autre part :
La relation : , donne :
La relation : , donne :
La relation : , donne :
La relation : ( ) , donne :
Les deux rayons rouge et violet n’ont pas le même angle de déviation, ce qui donne la séparation des rayons
lumineux : c’est le phénomène de dispersion.
Remarque :
Les déviations différentes des radiations de fréquences différentes impliquent des indices de réfractions
différents, donc des vitesses de propagation différentes.
Exemple :
: C’est un noyau de cuivre qui contient :
29 protons.
63 – 29 = 34 neutrons.
2. Le nucléide
On appelle un nucléide, l'ensemble des noyaux identiques ayant même et même .
Exemples :
: est le nucléide de l’élément de chlore.
et : sont deux nucléides différents de l’élément de carbone, malgré qu'ils ont même nombre de
proton.
II. La radioactivité
1. Définition
La radioactivité est une transformation nucléaire naturelle, spontanée, et aléatoire, dans laquelle un noyau
radioactif (instable) se transforme en d’autre noyau plus stable en émettant simultanément un ou plusieurs
particules de matière.
Quelques nucléides radioactifs : ; ; ;
Remarque :
Dans le cas général, pour décrire une transformation nucléaire, on utilise l’équation suivante :
Exemple :
On considère l’équation suivante :
Déterminer et .
Réponse :
Selon les lois de Soddy : { { {
Exemple :
b. La radioactivité
La radioactivité : est une désintégration nucléaire naturelle
spontanée, dans laquelle un noyau père se transforme en un
noyau fils accompagnée de l’émission d’un électron
appelé particule , selon l’équation suivante :
Exemple :
Remarque :
Lors de la transformation , un neutron se transforme en proton :
c. La radioactivité
La radioactivité : est une désintégration nucléaire naturelle spontanée, dans laquelle un noyau père
se transforme en un noyau fils accompagnée de l’émission d’un positron appelé particule ,
selon l’équation suivante :
d. La radioactivité
Le rayonnement : des ondes électromagnétiques de très grande
énergie, lors des désintégrations , , et , le noyau fils est
généralement produit dans un état excité (il possède un excédent d’énergie par rapport à son état
fondamental). Ce noyau libère un rayonnement selon l’équation suivante :
Puis :
4. Famille radioactive
La radioactivité entraîne la transformation d’un nucléide radioactif en un
autre nucléide, si ce dernier est instable, il se transforme aussi en un autre
nucléide, et ainsi de suite jusqu’à ce que le nucléide obtenu ne soit plus
radioactif.
; ; ; .
Donc :
[ ] [ ]
[ ] [ ]
La dimension de est l’inverse d’un temps, elle s’exprime donc en ( ).
2. Constante du temps d’un échantillon radioactif
La constante de temps d’un nucléide radioactif est l’inverse de la
constante radioactive :
Donc :
b. Expression de l’activité ( )
On a : ( )
( )
D’où :
( ) ( )
Avec :
: l’activité de l’échantillon radioactif à .
Exemple :
Source radioactive L’activité en (Bq)
1 L d’eau minérale 10
1 L de lait 80
1 kg de poisson 100
Homme (70 kg) 8000
1kg de plutonium 2.1012
Remarque :
On peut exprimer la loi de décroissance radioactive par :
La quantité de matière :
( )
( ) ( )
( )
( )
Avec :
: la quantité de matière de l’échantillon radioactif à .
( )
( )
Avec :
: la masse de l’échantillon radioactif à .
À leur mort, les échanges n’ont plus lieu, et donc les nucléides radioactifs au sein de ces objets se
désintègrent selon la loi de décroissance radioactive. Ainsi, un échantillon peut être daté en mesurant son
activité ( ) à la date , et en la comparant avec l’ activité d’un autre échantillon vivant de même nature.
Car, à peu près, au bout de , on considère que les noyaux radioactifs présents dans l’échantillon
sont tous désintégrés.
Par exemple, pour la datation des matériaux qui ont jusqu’à 50 000 ans, on utilise le carbone 14 qui a une
demi-vie de 5600 ans.
3. Datation au carbone 14
Dans le cycle du carbone, l’élément carbone est présent sous forme de deux isotopes stables : le carbone 12
(majoritaire), le carbone 13 (minoritaire), et un isotope instable : le carbone 14 (très minoritaire).
Le temps de demi-vie du carbone 14 est de l’ordre de 5570 ans. Il est continuellement produit dans la haute
atmosphère grâce à des réactions nucléaires entre les noyaux des atomes d’azote 14 de l’air et des neutrons
d’origine cosmique. Ces réactions maintiennent une teneur constante en carbone 14 dans l’atmosphère, le
carbone 14 formé réagit rapidement avec le dioxygène de l’air pour former du dioxyde de carbone CO2.
Tous les organismes vivants échangent du dioxyde de carbone CO2 avec l’atmosphère par la respiration et
l’alimentation, ce qui fixe alors le carbone 14 dans leurs tissus à une teneur égale à celle de l’atmosphère,
jusqu’à leur mort.
Après la mort, l’absorption et le rejet de dioxyde de carbone s’arrêtent, et donc la teneur du carbone 14 dans
leurs tissus diminue exponentiellement en fonction du temps.
L’âge d’un échantillon est déterminé alors par la loi de décroissance radioactive :
( )
I. Equivalence masse-énergie
1. Relation d’Einstein : L’énergie de masse
En 1905, Einstein montra que tout système au repos possède une énergie due à sa masse, appelée énergie de
masse, qui est exprimée par :
: L’énergie de masse en ( ).
: La masse du système en ( ).
: La vitesse de la lumière dans le vide en ( ).
Remarque :
Une conséquence importante de cette relation est que quand la masse d’un système varie par la grandeur
, alors son énergie varie par la grandeur .
Ainsi on a :
Donc :
Si la masse d’un système diminue, son énergie diminue, et donc ce système fourni ainsi de l’énergie au
milieu extérieur.
Si la masse d’un système augmente, son énergie augmente, et donc ce système reçoit ainsi de l’énergie
du milieu extérieur.
Cette unité est égale à 1/12 de la masse d’un atome de carbone 12.
On a :
Application numérique :
b. Unité d’énergie
Dans le domaine de la physique nucléaire, on utilise une unité d’énergie plus adaptée à l’échelle atomique
appelé l’électron-volt, noté eV, tel que :
Remarque :
Les multiples de l’électron-volt :
C'est-à-dire :
Donc :
Remarque :
Le défaut de masse est une grandeur positive : .
Exemple :
Calculer en et en , le défaut de masse du noyau de carbone :
On donne : ( )
Réponse :
On a : [ ]
2. L’énergie de liaison
Energie de liaison d’un noyau est l’énergie qu’il faut fournir à ce
noyau au repos pour le dissocier en nucléons libres et au repos :
([ ] ( ))
Cette énergie est positive puisqu’elle est reçue par le système considéré
(le noyau).
Exemple :
Calculer l’énergie de liaison du noyau de carbone en et en
.
Réponse :
On a : ([ ] )
[ ]
Elle s’exprime en : ⁄
Remarque :
Plus l’énergie de liaison par nucléon est élevée, plus le noyau est stable.
4. Courbe d’Aston
La courbe d'Aston représente en fonction de . Cette courbe permet de comparer la stabilité des
différents noyaux atomiques.
Cette courbe comporte trois régions :
Région des noyaux stables (Région II) : Les noyaux stables sont ceux qui ont une énergie de liaison
par nucléon entre 8 et 9 MeV / nucléon. Leur nombre de masse A est : . Ils apparaissent
autour du minimum de la courbe.
Région des noyaux légers (Région I) : Ce sont des noyaux instables, leur nombre de masse A est :
, comme les noyaux d’Hydrogène . Ces noyaux peuvent fusionner pour former des
noyaux plus stables placés plus bas dans le diagramme avec libération d’énergie. Les réactions
nucléaires mise en jeu sont appelées réactions de fusion.
Régions des noyaux lourds (Région III) : Ce sont des noyaux instables, leur nombre de masse A est :
, comme l’uranium 235 . Ces noyaux peuvent se briser en deux noyaux légers appartenant
au domaine de stabilité avec libération d’énergie. Ils subissent alors des réactions nucléaires appelées
réactions de fission.
Réalisé par Pr. AANIBA Abdelhalim Cours de physique
Remarque :
Les deux réactions de fusion et de fission ne sont pas spontanées,
mais provoquées.
Exemples :
Remarque :
Une réaction de fission donne naissance à des noyaux fils mais
aussi à des neutrons, ceux-ci peuvent provoquer d’autres fissions
nucléaires, contribuant ainsi à la naissance d’une réaction en
chaîne
Exemples :
Remarque :
Cette fusion ne peut pas être réalisée que si les deux noyaux ont une énergie cinétique suffisante pour
vaincre les forces de répulsion causées par les protons. Pour obtenir cette énergie, on crée alors une agitation
thermique à très haute température (d’environ 108 K). En conséquence, la réaction de fusion est appelée
réaction thermonucléaire.
2. Quelques exemples
a. La fission nucléaire
Soit la réaction de fission nucléaire de l’Uranium 235 d’équation suivante :
*( ( ) ( ) )
( ( ) ( ))+
Ou :
( ) [ ( ) ]
b. La fusion nucléaire
Soit la réaction de fusion nucléaire de l’Hydrogène
d’équation suivante :
*( ) ( )+
Ou :
[ ]
c. La radioactivité
Soit une réaction de désintégration d’équation suivante :
d. La radioactivité
Soit une réaction de désintégration d’équation suivante :
Les rayons : peuvent être arrêtés par une feuille de papier. Ils
provoquent des brulures superficielles sur la peau.
Les rayons : peuvent être arrêtés par une plaque
d'aluminium. Ils sont utilisés pour traiter certaines maladies
cancéreuses.
Les rayons : peuvent être arrêtés par un mur de béton ou de
plomb. Ils sont utilisés dans le diagnostic des maladies.
2. Applications de la radioactivité
La radioactivité a des multiples applications dans plusieurs
domaines, comme :
✉ L’industrie : la production de l’énergie électrique, la recherche
de nouveaux matériaux, les appareils de détection et de mesure
ultrasensible, la conservation des aliments ….
✉ L’agriculture : élaboration de nouvelles variétés végétales par
transformations génétiques, éliminer des insectes et des micro-
organismes nuisibles …
✉ La médecine : le diagnostic et le traitement, utilisation de
traceurs radioactifs, analyse biochimique, radiothérapie,
stérilisation des instruments médicaux ….
3. Dangers de la radioactivité
Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl et dernièrement Fukushima sont
parmi les catastrophes nucléaires les plus violentes. Elles
permettent à l’humanité de sentir les dangers de la radioactivité…
Le nucléaire fait peur.
L’utilisation de la radioactivité dans de nombreux secteurs est à
l’origine de la production de déchets radioactifs qui, pour des
raisons techniques ou économiques, ne peuvent être réutilisé ou
recyclés. Ces déchets ont la particularité d’émettre des
rayonnements radioactifs pouvant présenter un risque pour
l’Homme et l’environnement.
Introduction :
II. Le condensateur
1. Définition et symbole d’un condensateur
Le condensateur est un dipôle électrique composé de deux conducteurs
métalliques appelés armatures, séparés par un matériau isolant
diélectrique.
Remarque :
Quand on bascule l’interrupteur K à la position (2), les électrons accumulés sur l’armature B du
condensateur reviennent à leur position d’origine, ce qui provoque le passage d’un courant électrique dans
le circuit (2), et c’est ce qui conduit à l’allumage de la diode LED. On dit que le condensateur se décharge
dans la diode.
( )
{
( ) ( )
Donc :
( ) [ ( )]
D’où :
( )
Avec :
; ; ;
Généralisation :
La capacité du condensateur équivalente à un ensemble de condensateurs de capacités , , …,
branchés en série est :
L’association en série des condensateurs permet d’obtenir un condensateur de capacité plus petite
pouvant supporter une tension plus grande, qui ne peut pas être supporté par chaque condensateur s'il est
utilisé séparément.
2. Association en parallèle :
On considère deux condensateurs de capacités et branchés
en parallèle.
D’après loi des nœuds, on a :
Donc :
( )
D’où :
Et puisque :
; ;
Alors :
( )
D’où :
Généralisation :
La capacité du condensateur équivalente à un ensemble de condensateurs de capacités , , …,
branchés en parallèle est :
L’association en parallèle des condensateurs permet d’obtenir un condensateur de capacité plus grande
pouvant emmagasiner une charge plus grande sous une tension petite.
Observations expérimentales :
La durée de charge et de décharge est égale à .
On constate 2 régimes :
Régime transitoire : La tension augmente (dans le cas de charge) et diminue (dans le cas de
décharge). Il est obtenu quand .
Régime permanant : La tension reste constante, et égale à lors de la charge, et nulle lors de
décharge. Il est obtenu quand .
On a :
Donc :
D’où :
On pose :
L’équation différentielle devient :
Remarque :
On a :
Donc :
Et :
D’où :
Finalement :
( )
, , et sont des constantes à déterminer.
Détermination de et en utilisant l’équation différentielle :
On a :
( )
Donc :
( )
Pour que cette expression soit vérifié, il faut que :
Réalisé par Pr. AANIBA Abdelhalim Cours de physique
{
Donc :
D’où :
( ) ( )
Remarques :
L’expression de la charge :
On a :
Donc :
( ) ( )
( )
( ) ( ) ( )
Donc :
( )
On a :
D’où :
On pose :
L’équation différentielle devient :
Remarque :
On a :
Donc :
Et :
D’où :
Finalement :
( )
et sont des constantes.
Détermination de en utilisant l’équation différentielle :
On a :
( )
Donc :
( )
Pour que cette expression soit vérifié, il faut que :
Donc :
( )
Remarques :
L’expression de la charge :
On a :
Donc :
( )
( )
( ) ( )
( ) ( )
Donc :
( )
5. Constante du temps
a. Définition
La constante du temps d’un dipôle est la grandeur :
b. Analyse dimensionnelle de la constante du temps
Pour le condensateur :
Donc :
[] [ ][ ]
[ ]
[ ] [ ] [ ]
[ ]
Pour le conducteur ohmique :
Donc :
Charge du condensateur : ( ) ( )
Méthode ❶ :
A , on a : ( ) ( ) ( )
Donc : représente l’abscisse correspondante à l’ordonnée .
Méthode ❷ : est l’abscisse du point d’intersection de la
tangente à la courbe à avec la droite .
Décharge du condensateur : ( )
Méthode ❶ :
A , on a : ( )
Donc : représente l’abscisse correspondante à l’ordonnée .
Méthode ❷ : est l’abscisse du point d’intersection de la
tangente à la courbe à avec l’axe de temps.
Puisque :
Donc :
( )
Et puisque :
: En joule (J).
: En Farad (F).
: En Volt (V).
Remarque :
Considérant la relation , on trouve :
Introduction :
La bobine peut utiliser dans une large variété des montages électriques, comme la
sonnette, les transformateurs électriques, le détecteur des métaux, les antennes,
des montages de démarrage d’un moteur à essence, …
≡
: est une grandeur qui caractérise la bobine, elle s’appelle inductance de la
bobine, son unité est Henry (H).
: est la résistance interne de la bobine en (Ω).
Remarque :
Si la résistance interne de la bobine est négligeable , son symbole devient :
- Si l’intensité du courant électrique varie très rapidement, le terme prend une valeur très grande, et ainsi
( ), c’est le cas de l’ouverture d’un circuit comportant une bobine, alors on observe une surtension aux
bornes de la bobine. Ce phénomène est utilisé par exemple pour provoquer des étincelles aux bornes de la
bougie d’un moteur à essence.
Donc :
( )
On pose :
Donc :
Alors :
( )
( )
Finalement :
( )
, , et sont des constantes à déterminer.
Détermination de et en utilisant l’équation différentielle :
On a :
( )
Donc :
( )
Donc :
Alors :
D’où :
( ) ( )
Remarques :
L’expression de la tension ()
On a :
( ) ( )
Donc :
( ) ( )
L’expression de la tension ()
On a :
( )
( )
Donc :
( ) ( )
Donc :
On pose :
Remarque :
On a :
Donc :
Alors :
( )
( )
, et sont des constantes à déterminer.
Détermination de en utilisant l’équation différentielle :
On a :
( )
Donc :
Donc :
Alors :
( )
Remarques :
L’expression de la tension ()
On a :
( ) ( )
Donc :
( )
L’expression de la tension ()
On a :
( )
( )
Donc :
( )
5. Constante du temps
a. Définition
La constante du temps d’un dipôle est la grandeur :
Donc :
[ ] [ ][ ] [ ]
[ ]
[] []
[ ]
Pour le conducteur ohmique :
⇒
Donc :
[ ] [ ]
[ ]
[]
On en déduit que :
[ ] [ ]
[ ] [ ]
[ ] [ ]
La constante du temps a une dimension de temps, elle s’exprime en seconde (s).
c. Détermination de la constante de temps
Etablissement du courant : ( ) ( )
Méthode ❶ :
A , on a :
( ) ( ) ( )
Donc : représente l’abscisse correspondante à l’ordonnée
.
Méthode ❷ : est l’abscisse du point d’intersection de la
tangente à la courbe à avec la droite .
Annulation du courant : ( )
Méthode ❶ :
A , on a : ( )
Donc : représente l’abscisse correspondante à l’ordonnée
.
Méthode ❷ : est l’abscisse du point d’intersection de la
tangente à la courbe à avec l’axe de temps.
Donc :
( )
Et puisque :
: En joule (J).
: En Henry (H).
: En Ampère (A).
Introduction :
b. Régime apériodique
Lorsque la valeur de la résistance totale est élevée, la tension
ne représente plus d’oscillations et tend lentement vers zéro,
on dit que l’amortissement est important. On appelle ce régime :
régime apériodique.
Remarque :
Il existe un régime frontière entre les deux régimes précédents appelé
régime critique, la valeur correspondante de la résistance est
appelée résistance critique . dans ce cas la tension tend
rapidement vers zéro sans oscillations.
c. Régime périodique
Le régime périodique est observé quand la valeur de est nulle. La
tension dans ce régime est alternative et leur amplitude reste
constante au cours du temps.
Avec :
; ;
Donc :
Alors :
Avec :
Réalisé par Pr. AANIBA Abdelhalim Cours de physique
Le terme est celui qui est responsable à l’amortissement des oscillations. Il détermine selon la valeur
de , la nature du régime observé.
Remarque :
On a :
Avec :
; ; ;
Donc :
Soit finalement :
Avec :
Donc :
Soit finalement :
Remarque :
On a :
Avec :
; ;
Donc :
Réalisé par Pr. AANIBA Abdelhalim Cours de physique
Soit finalement :
a. La période propre
Pour déterminer analytiquement la période propre , on y remplace la solution de l’équation différentielle.
On a :
Donc :
Alors :
( ) ( ) ( )
( )
Donc :
( )
Cette égalité se vérifie, si :
( ) √
Et :
Finalement :
( )
On a :
ç-à-d :
Donc :
Soit alors :
Donc : ou
On a :
Donc :
ç-à-d : (*)
Si :
Si :
D’où finalement :
ç-à-d : ( )
D’où finalement :
( )
Avec :
: La charge maximale du condensateur.
Expression de
On a :
ç-à-d :
Donc :
√
Donc : √
D’où finalement : ( )
Avec :
√ : L’intensité maximale du courant électrique dans le circuit.
Donc :
On a :
ç-à-d : ( ) √ ( )
Donc : ( ) ( )
Alors : ( ) ( )
On a :
ç-à-d :
Avec :
Donc :
Alors :
ç-à-d que :
D’où finalement :
Donc :
𝑼𝑮
Alors :
Soit finalement :
( )
On obtient alors l'équation différentielle d’un circuit LC idéal, les oscillations sont entretenues et
l’amplitude devient constante.
Introduction :
2. Transmission de l’information
a. Nécessité d’une modulation
Les informations que l'on transmet par ondes hertziennes (paroles, musiques, images, ...) correspondent à
des signaux dont les fréquences sont de l'ordre du kilohertz (de 20 Hz à 20 kHz pour les ondes sonores). Ces
signaux basses fréquences (BF) ne peuvent pas être émis directement, car plusieurs problèmes se posent :
La propagation des ondes BF se fait sur des faibles distances car elles sont frottement amorties, ce n’est
pas le cas des signaux hautes fréquences.
Les informations à transmettre sont converties en signaux électriques qui modifient (modulent) l’une des
grandeurs caractéristiques de l’onde porteuse, par exemple l’amplitude ou la fréquence. Il s’agit alors de :
Modulation d’amplitude (AM).
Modulation de fréquence (FM).
c. Principe de l’émission et la réception de l’information
À chaque émetteur , on attribue une valeur particulière de la fréquence de la porteuse, ainsi, un récepteur
pourra distinguer les différentes émissions.
On se limite dans la suite du cours à l’étude des signaux sinusoïdaux. Le signal réel (images, vidéos, audio,
... etc) peut toujours être ramené à un somme des signaux sinusoïdaux.
3. Tension sinusoïdale
Une tension sinusoïdale est un signal électrique qui varie au cours
de temps de façon sinusoïdale. Mathématiquement, elle s’exprime
par la relation :
( ) ( )
( ) [ ( )] ( )
On pose :
, et (appelée taux de modulation).
Alors :
( ) [ ( )] ( )
( ) ( ) ( )
Remarque :
La tension ( ( )) qui contient le signal informatif ( ) se trouve
dans l’enveloppe supérieure de la tension modulée modulée ( ).
3. Le taux de modulation
On a :
( ) [ ( )]
Et puisque :
( )
Donc l’amplitude de la tension modulée varie entre deux valeurs limites :
( )
{
( )
Alors :
( ) ( )
{
( ) ( )
D’où :
Exemple :
Le taux de modulation pour la courbe ci-contre est :
IV. La démodulation
1. Définition
La démodulation est une technique qui consiste à récupérer à niveau le signal modulant ( ) qui contient
l'information. Elle s'opère en deux étapes :
La détection d'enveloppe.
L'élimination de la tension continue par filtrage.
2. Détecteur d’enveloppe
Le détecteur d’enveloppe est un quadripôle composé de :
Une diode ( ) qui permet d’éliminer les alternances négatives de la tension modulée ( ).
Un dipôle parallèle qui joue le rôle d’un filtre passe bas qui permet de laisser passer seulement les
basses fréquences (Elimination de la partie restant de la porteuse).
Remarque :
Pour obtenir une bonne détection d'enveloppe il faut que la constante de temps du dipôle vérifie la
condition suivante :
: La période de la porteuse ( ).
: La période de la tension modulante ( ).
Réalisé par Pr. AANIBA Abdelhalim Cours de physique
3. L'élimination de la tension continue
Le montage à utiliser est un dipôle série qui joue le rôle d’un filtre passe haut qui laisse passer
seulement les hautes fréquences, et bloque les tensions basses fréquences et les tensions continues.
4. Montage de la démodulation
√
Un circuit d’amplification (Avant la démodulation) : Afin d’obtenir une tension supérieure à la tension
seuil de la diode, il faut amplifier la tension délivrée par le circuit ( ).
Un circuit de démodulation d’amplitude qui comporte un circuit de détection d’enveloppe et un autre
d’élimination de la tension continue.
Un autre circuit d’amplification (Après la démodulation) : On amplifie l’onde de manière à obtenir une
tension suffisante aux bornes du haut-parleur. Ce circuit est constitué d’un potentiomètre, qui nous
permet de régler l’intensité du courant dans le haut-parleur.
Un haut-parleur qui permet de transformer la tension à ses bornes en ondes sonores
Amplification
Amplification
Chimie
Science de la transformation de la matière, la chimie est dans tout ! Elle intervient dans la fabrication de
produits de notre quotidien, mais aussi dans celle de produits pour l'industrie, le bâtiment, l'agriculture, la
santé… La chimie est à la fois la science de la compréhension de la structure de la matière et la science de
la création de toute nouvelle matière.
3. La parachimie
Dans ce secteur d'activité, elle fabrique des produits possédant des propriétés définies pour un usage
spécifique. Ces produits sont largement diffusés dans tous les secteurs industriels et auprès du grand public.
4. La pharmacie
Elle utilise des principes actifs élaborés par la chimie fine. Elle les formule, c'est-à-dire effectue des
mélanges pour les rendre assimilables, et les conditionne sous forme de médicaments et autres préparations
utiles à la santé des hommes et des animaux.
Introduction
La combustion d’un gaz est une transformation rapide et la formation de rouille est une
transformation lente et les deux transformations sont des réactions d’oxydoréduction.
En effet, On écrit les demi – équations électroniques correspondantes à chaque couple, puis o fait la somme
en équilibrant le nombre des électrons échangés :
( )
( )
Exemples :
Les réactions de combustion : combustion de butane.
Les réactions de précipitation : précipitation de l’hydroxyde de cuivre (II) ( )
La plupart des réactions acido-basiques.
2. La transformation lente
Les transformations rapides sont des transformations qui durent un certain temps, de sorte que leur
évolution peut être suivie à l'œil nu ou avec les appareils de mesure.
Exemples :
Les réactions d'oxydoréduction sont souvent lentes, comme la formation de rouille.
III. Facteurs cinétiques
1. Définition
L’évolution temporelle des systèmes chimiques dépend de la nature des réactifs mis en présence, mais aussi
des conditions expérimentales.
Selon les conditions expérimentales, une réaction lente peut devenir rapide et vice-versa. Les paramètres
qui influent sur la vitesse d’évolution d’un système sont appelés facteurs cinétique.
Un facteur cinétique est tout paramètre capable de modifier la vitesse d’une réaction chimique. Parmi les
facteurs, on trouve :
La température.
La concentration initiale des réactifs.
Le catalyseur.
L’éclairement.
La nature du solvant …
Introduction
Certaines réactions d'oxydoréduction sont des réactions lentes,
comme la réaction entre l’ion iodure et l’eau oxygénée .
Techniques chimiques : Le dosage d’une espèce chimique au cours d’une réaction en des intervalles de
temps déterminés.
La quantité de matière
restante de l’espèce A
Remarque :
En effet, au cours de la transformation, les réactifs sont consommés et leur concentration dans le
milieu diminue, nous avons vu précédemment que cela avait pour effet de ralentir la transformation.
Remarque :
On ne considère jusqu’à maintenant que des transformations totales, l’avancement final est alors égal à
l’avancement maximal imposé par le réactif limitant, on écrit alors :
( ⁄ )
Si ⁄ est trop faible (vitesse grande), il est impossible d’utiliser une technique de titrage, car
l’exécution de cette technique nécessite une certaine durée.
D’autre part, les appareils de mesure (pH-mètre, conductimètre, spectrophotomètre) possèdent un certain
temps de réponse, le résultat de la mesure n’est pas instantané. Il ne faut donc pas que les
transformations soient trop rapides.
L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale
Intermédiaire
Finale
2. Suivi de l'évolution d'une transformation chimique par la mesure de la pression d’un gaz
Pour étudier la cinétique d’une réaction produisant des gaz, on peut suivre l’évolution de la pression des gaz
produits en fonction du temps. L’expérience suivante a pour but de déterminer le temps ⁄ de demi-
réaction de la réaction entre le zinc métallique et l’acide chlorhydrique dont l’équation est :
( ) ( ) ( ) ( ) ()
Données :
La masse molaire du zinc : ( )
L’équation d’état d’un gaz parfait : , avec
Le volume du ballon vide : (on néglige le volume du tube connecteur devant celui du ballon)
1. Calculer ( ) la quantité de matière initiale des ions oxonium et ( ) la quantité de matière
initiale de zinc.
2. Compléter le tableau d’avancement de cette transformation. Déterminer le réactif limitant et .
L’équation de la réaction ( ) ( ) ( ) ( ) ()
3. En appliquant l’équation d’état d’un gaz parfait et en utilisant le tableau d’avancement, trouver
l’expression de l’avancement à l’instant en fonction de , , , et . Avec : , tel
que est la pression initiale mesuré à l’instant , et est la pression mesurée à l’instant .
( ) ( )
Données :
La masse molaire de : ( )
La masse volumique de :
Le volume du mélange réactionnel est :
La conductivité d’une solution : ∑
1. Calculer la quantité de matière ( ) initiale de
2. Compléter le tableau d’avancement suivant et déduire
l’avancement maximal
L’équation de la réaction ( ) ( )
1. Influence de la température
L’élévation de la température accroît l’agitation thermique, elle augmente alors la fréquence des chocs et
aussi leur efficacité puisque les entités ont plus de vitesse donc plus d’énergie.
La vitesse d’une transformation augmente avec la température du mélange réactionnel.
2. Influence de la concentration initiale des réactifs
On comprend aussi facilement que plus la concentration molaire initiale des réactifs est grande (il y a plus
de matière par unité de volume), plus la fréquence des chocs est importante.
La vitesse d’une transformation est d’autant plus grande que la concentration molaire des réactifs est
grande.
Introduction
"Hydrangea" est un type des plantes qui sont caractérisées par
le changement de couleur de ses fleurs selon la nature du sol.
En sol acide, ses fleurs sont bleues, et dans le sol neutre, elles
sont blanches, et elles deviennent rouges dans le sol basique.
Remarque :
Si l’acide est le réactif, la demi – équation protonique s’écrit sous la forme :
Pour des solutions aqueuses diluées, le pH est défini par la relation suivante :
2. Mesure du pH
On peut simplement avoir une indication sur la valeur du en utilisant :
Des indicateurs colorés : ce sont des solutions aqueuses qui
changent sa couleur selon la valeur du pH.
Le papier pH : qui prend une couleur spécifique selon l’acidité
de la solution.
Pour être plus précis, on utilise un appareil de mesure appelé
pH-mètre. Celui-ci est un millivoltmètre qui mesure la
différence de potentiel entre deux électrodes : une électrode de
verre et une électrode de référence. Cette mesure se transforme
numériquement en valeur de .
On donne :
La masse volumique de l’acide éthanoïque :
La masse molaire de l’acide éthanoïque :
Les couples acido-basiques misent en jeu : ( )⁄ ( ) et ( )⁄ ()
L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale
Intermédiaire
Cas de disparition
totale de l’acide
Etat finale
expérimentale
4. Déterminer l’avancement maximal .
5. Déterminer la concentration finale en ions oxonium et déduire la valeur de l’avancement
final .
b. interprétation
Lors de la préparation de la solution (S) d’acide éthanoïque, les ions oxonium , ça signifie que
l’acide éthanoïque réagit avec l’eau, selon la réaction acido-basique d’équation :
( ) () ( ) ( )
En ajoutant les deux gouttes d’acide éthanoïque, on constate une diminution du , qui résulte donc
d’une augmentation de la concentration en ions oxonium , ça est expliqué par l’effet que le
En ajoutant 0,5 g d’éthanoate de sodium, on observe une augmentation du pH et donc une diminution de
la concentration en ions , ça signifie que le système a donc évolué dans le sens de la disparation
d’ions , c’est-à-dire dans le sens inverse de la réaction :
( ) ( ) ( ) ()
La réaction mise en jeu peut donc s’effectuer dans les deux sens. Donc l’écriture de la réaction est
modifiée en remplaçant la flèche par . On écrit alors :
( ) () ( ) ( )
c. Conclusion
Au cours de chaque transformation chimique limitée (non totale), une réaction se produite dans les deux
sens direct et inverse que on l'exprime par l'équation suivante :
Quand la transformation chimique est limitée, l’état final du système chimique est appelé état d’équilibre.
2. Interprétation microscopique de l’état d’équilibre
On considère le système chimique suivant :
A l'état initial, le système contient les espèces chimiques et , la réaction se produit alors dans le sens
direct avec la vitesse .
A l’état intermédiaire, et se réagissent, ç-à-d que ses quantités de matière ainsi que les chocs entre
elles diminuent, donc la vitesse diminue alors que les espèces chimiques et apparaissent et la
réaction alors commence se produire dans le sens inverse avec la vitesse , leurs quantités de matière,
ainsi que les chocs entre elles augmentent, donc la vitesse augmente.
Lorsque les deux vitesses et s'égalent, le système n'évolue plus. C'est l'état d'équilibre dynamique.
Introduction
Tout système mécanique s’évolue spontanément vers un état d’équilibre.
C’est le cas pour les systèmes chimiques dans une transformation limitée.
.
On associe à chaque réaction chimique une constante appelée constante
d’équilibre, notée K.
I. Quotient de la réaction
1. Définition
Le quotient de réaction est une grandeur qui caractérise un système chimique dans un état donné. Sa
valeur, au cours de la réaction permet de déterminer le sens d’évolution du système considéré. Son
expression dépend de la nature du système.
On considère une réaction limitée d’équation suivante :
Le quotient de réaction dans un état donné du système chimique est défini par :
[ ] [ ]
[ ] [ ]
[ ], [ ], [ ], et [ ] sont des concentrations molaires.
Remarques :
est une grandeur sans unité.
Par convention les espèces solide n’intervient pas dans l’expression de , selon les espèces chimiques
aqueuses qui interviennent dans son expression.
Si l’une des espèces est l’eau, solvant de la réaction, on remplacera sa concentration par le chiffre 1.
2. Exemples dans un milieu homogène
Ecrire l’expression de quotient de réaction dans les cas suivants :
Réaction d’un acide avec l’eau :
[ ][ ]
[ ]
Réaction de l’acide éthanoïque avec l’ammoniac .
[ ][ ]
[ ][ ]
Réaction des ions iodure avec l’eau oxygénée .
[ ]
[ ] [ ][ ]
[ ][ ]
Soit la réaction suivante : .
[ ][ ]
Réaction entre et
[ ]
[ ]
II. Quotient de réaction dans l’état d’équilibre
A l’état d’équilibre, l’avancement finale de la réaction est symbolisé par tel que :
: En (S.m-1)
: C’est une constante appelée constante de la cellule, en (m-1).
Pour une solution électrolytique contenant des ions de concentrations molaires [ ], la conductivité
est exprimée par la relation :
∑ [ ]
Activité :
On prépare trois solutions aqueuses d’acide éthanoïque , de volume et de différentes
concentrations molaires en soluté apporté . On mesure la conductivité des différentes solutions préparées à
température 25°C. Les résultats obtenus sont notés dans le tableau suivant :
L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale
Intermédiaire
Etat d’équilibre
2. En exploitant le tableau d’avancement, montrer que les concentrations molaires à l’état d’équilibre
s’écrivent sous la forme :
[ ] [ ]
[ ]
{
3. Exprimer le quotient de la réaction à l’équilibre en fonction de [ ] et .
4. Calculer dans chaque cas la concentration [ ] des ions d’oxonium et le quotient de la réaction
à l’équilibre. Noter les résultats dans le tableau suivant :
Exemples :
Le taux d’avancement
Plus la solution est diluée, plus le taux d’avancement final est grand.
Le taux d’avancement final d’une réaction dépend de l’état initial du système chimique.
2. Influence de la constante d’équilibre sur le taux d’avancement final
Le tableau ci-dessous représente les valeurs du taux d’avancement final des trois solutions d’acide
différentes mais elles ont mêmes concentration initiale :
Plus la constante d’équilibre d’une réaction est élevée, plus le taux d’avancement final est grand.
Introduction
Dans les piscines olympiques, les bactéries sont éliminées par les
ions hypochlorite en ajoutant de l'eau de javel, tel que le
.
de l’eau de piscine doit être compris entre et .
D’où :
D’où :
On appelle la constante d'équilibre associée à cette réaction, constante d'acidité du couple , elle se
note , tel que :
ç-à-d :
2. Relation entre et
Pour tout couple acide / base , on a :
[ ] [ ]
[ ]
D’où :
[ ] [ ] [ ] [ ]
( ) [ ] [ ]
[ ] [ ] [ ]
[ ]
[ ]
Finalement :
[ ]
[ ]
De façon générale :
[ ]
[ ]
III. Comportement des acides et des bases dans une solution aqueuse
1. Comportement des acides dans une solution aqueuse
a. Activité 1
On considère deux solutions (S1) et (S2) d’acides et de même concentration
(S1) : Solution d’acide éthanoïque , tel que : .
(S2) : Solution d’acide méthanoïque , tel que : .
On mesure à 25°C, le des deux solutions, on trouve : et .
Calculer le taux d’avancement final pour chaque solution, Quel est l’acide qui dissocie plus dans
l’eau ?
Le tableau d’avancement est :
L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale
Intermédiaire En excès
Etat d’équilibre
On a :
[ ] [ ]
{
L’acide méthanoïque est plus dissocié dans l’eau que l’acide éthanoïque , car :
b. Conclusion
Pour des solutions des acides de même concentration , un acide est plus dissocié dans l’eau, ç-à-d son taux
d’avancement final est plus grand (acide fort), quand :
de la solution de cet acide est faible.
La constante d’acidité du couple mis en jeu est grande et donc le est faible.
2. Comportement des bases dans une solution aqueuse
a. Activité 2
On considère deux solutions (S1) et (S2) d’acides et de même concentration
(S1) : Solution d’ammoniac , tel que : .
(S2) : Solution de méthylammine , tel que .
On mesure à 25°C, le des deux solutions, on trouve : et .
Calculer le taux d’avancement final pour chaque solution, Quel est la base qui dissocie plus dans
l’eau ?
Le tableau d’avancement est :
L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale
Intermédiaire En excès
Etat d’équilibre
On a :
[ ] [ ] [ ]
[ ]
A.N :
{
Le méthylammine est plus dissocié dans l’eau que l’ammoniac , car :
c. Conclusion
Pour des solutions des bases de même concentration , une base est plus dissocié dans l’eau, ç-à-d son taux
d’avancement final est plus grand (base forte), quand :
de la solution de cette base est grand.
2. Diagramme de distribution
On associe à chaque couple acide / base un digramme de distribution qui représente le pourcentage de
chaque espèce en fonction du de la solution.
On considère une solution aqueuse de concentration contenant l’acide et sa base conjuguée .
Le pourcentage de l’acide dans la solution est :
[ ]
[ ] [ ]
Le pourcentage de la base dans la solution est :
[ ]
[ ] [ ]
Réalisé par Pr. AANIBA Abdelhalim Cours de chimie
Avec :
[ ] [ ]
Si :
Donc :
[ ] [ ]
Alors :
Donc on écrit :
[ ]
[ ]
La teinte de l’indicateur coloré dépend de l’espèce qui prédomine et donc du pH de la solution.
On admet que l’indicateur prend sa teinte basique, c’est-à-dire celle de , si :
[ ] [ ]
[ ] [ ]
On admet que l’indicateur prend sa teinte acide, c’est-à-dire celle de , si :
[ ] [ ]
[ ] [ ]
Dans la zone , l’indicateur coloré prend une teinte sensible
intermédiaire entre la teinte acide et la teinte basique. Cette zone est appelée zone de virage de
l’indicateur coloré.
L’équation de la réaction
L’état L’avancement Les quantités de matière en (mol)
Initiale
Intermédiaire En excès
A l’équivalence
{ {
Remarques :
Avant l’équivalence : La base est le réactif limitant (réactif titrant).
Après l’équivalence : L’acide est le réactif limitant (réactif à titrer).
On repère l’équivalence E par la variation de l’une des grandeurs physiques qui caractérisent le mélange
réactionnel : le , la conductivité , ou la couleur de la solution.
La relation d’équivalence :
A l’équivalence, l’acide et la base disparaissent complètement, ç-à-d :
{ {
On a :
Détermination de :
Puisque , donc le réactif limitant est la base .
Alors :
Détermination de :
A partir du tableau d’avancement, on a :
[ ]
[ ]
Application numérique :
La relation d’équivalence :
A l’équivalence, l’acide et la base disparaissent complètement, ç-à-d :
{ {
La courbe :
La représentation graphique fait apparaitre
trois parties :
Partie AB : diminue légèrement.
Partie BC : diminue
brusquement, et le mélange passe de l’état basique à
l’état acide. Cette partie contient le point d’équivalence
E( )
Partie CD : continue à diminuer, et le
mélange reste acide.
On a :
Détermination de :
Puisque , donc le réactif limitant est l’acide .
Alors :
Détermination de :
A partir du tableau d’avancement, on a :
[ ]
Finalement :
Application numérique :