RFLF 2021 Francais
RFLF 2021 Francais
RFLF 2021 Francais
RAPPORT DE PRESENTATION
DU PROJET
DE LA LOI DE FINANCES
POUR 2021
ET PREVISIONS 2022-2023
C
Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
SOMMAIRE
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
La réalisation de ces objectifs qui est d’une importance capitale pour notre économie à court
et moyen termes, dépendra, cependant, au plan national et international, de la propagation et
de la durée de la pandémie et de l’évolution de la demande mondiale en produits
d’hydrocarbures (pétrole brut et gaz naturel).
En termes de retour progressif à l’activité économique et sous les effets des facteurs porteurs
de la relance économique en 2021, la croissance du PIB réel de notre économie devrait se
situer autour de 4% en 2021.
Au plan social, la mise en œuvre, en 2020, d’actions de soutien en direction des agents
économiques (entreprises et ménages) qui ont subi les contre coups du choc de la pandémie,
devra être consolidée en 2021.
En effet, la qualité et la dimension des mesures à mettre en œuvre en 2021 pour endiguer les
effets résultants de la contraction de nos revenus internes, aggravés par le repli de l’activité
économique et sociale, lié aux impacts négatifs de la pandémie du Covid_19, détermineront le
trend et la consistance de la reprise au cours de la prochaine période triennale 2021-2023.
ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL
Les incertitudes sur le comportement de l'économie mondiale, à court terme, se sont
renforcées en relation avec la récession qui s’installe dans la majorité des économies avancées
et émergentes, traditionnellement, porteuses de croissance économique dans le monde.
La production mondiale a fait apparaitre, dès 2019, des signes de ralentissement, passant ainsi
de 3,6% en 2018 à 2,9% en 2019, sous l’effet du repli de la croissance des pays avancés
(1,7% en 2019, contre 2,2% en 2018).
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Les premiers mois de 2020, ont été marqués par (i) la poursuite du ralentissement de la
croissance mondiale au 1er trimestre, (ii) le constat de l’important surplus de l’offre en pétrole
brut, (iii) la signature de l’accord de réduction de la production par les pays OPEP+, et (iv) la
propagation à l’échelle mondiale du coronavirus.
La juxtaposition de ces éléments a eu un impact rapide et drastique sur l’ensemble des agents
économiques. Ces derniers se sont adressés aux Etats pour les aider, financièrement, à faire
face à ce choc sans précédent qui a mis à l’arrêt des pans entiers et importants de l’économie
mondiale.
Toutes les analyses des institutions régionales et internationales s’accordent sur la dégradation
de l’activité économique et financière mondiales en 2020.
A ce titre, les prévisions pour 2020 s’orientent vers une récession mondiale de l’ordre de –5%,
variant en termes d’ampleur d’une économie à une autre.
La zone euro est prévue d’enregistrer, en 2020, une forte récession qui est estimée à –10%,
tirée par la chute de l’activité en France (–12,5%), l’Allemagne (–7,8%), l’Italie (–12,8%) et
l’Espagne (–12,8%). Les Etats Unis devront afficher une baisse de –8%.
Parmi les économies émergentes, seule la Chine pourrait enregistrer une faible croissance de
+1%.
En 2021 et compte tenu des baisses d’activité aussi bien des pays avancés que des pays
émergents durant l’année en cours, la croissance mondiale renouerait avec des évolutions
positives (zone euro : +6%, les Etats Unis : +4,5%, la Chine : +8,2% et +5,4% pour l’activité
mondiale), sans pour autant revenir à leurs niveaux d’avant 2020.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
POLITIQUE BUDGÉTAIRE
Le repli de la demande mondiale en pétrole brut et gaz naturel en liaison avec une
décélération de la croissance des pays développés et émergents et ses conséquences sur les
cours du pétrole ont été aggravés par la guerre des prix entre l’Arabie Saoudite et la Russie,
provoquant dès mi- février 2020, un effondrement des cours du baril de pétrole à des niveaux
jamais égalés et ce depuis une vingtaine d’années.
A cela s’est ajouté les mesures de confinement plus ou moins sévères, selon les décisions
prises et la gravité de la situation qui prévalait dans chaque pays. Les conséquences
immédiates et tangibles sur l’activité économique à l’échelle mondiale ont rapidement
impacté la production et l’emploi. Ainsi, des secteurs entiers sont à l’arrêt quasi-total (le
transport aérien, le tourisme, l’industrie automobile, la distribution, etc.), renforçant
l’évidence d’une récession de l’économie mondiale avec pour corollaire un impact amplifié
sur la demande, notamment, en produits d’hydrocarbures (pétrole et gaz).
Notre pays a subi ce double choc (baisse de la demande et pandémie) lequel s’est matérialisé
par une contraction importante de nos ressources financières (baisse des revenus extérieurs et
intérieurs) et une hausse de la dépense pour faire face aussi bien aux besoins en produits
sanitaires qu’à la prise en charge, partielle, des pertes subies par les entreprises et les
ménages.
Le CBMT 2021-2023 est basé sur une démarche réaliste, visant la consolidation des mesures
décidées par les pouvoirs publics en vue (i) d’assurer la soutenabilité de la trésorerie de l’Etat,
(ii) de soutenir les ménages vulnérables, (iii) de stimuler l’activité économique et (iv) de
restaurer, à moyen terme, les équilibres des comptes de l’Etat.
Par ailleurs, l’élaboration du Projet de la Loi de Finances (PLF) pour 2021 intervient en cours
de préparation de la mise en œuvre progressive de la loi relative aux lois de finances (LOLF).
Pour rappel, le cadrage budgétaire à moyen terme 2020-2022, des charges définitives du
budget de l’Etat, a fixé à titre indicatif le niveau global des dépenses à 8164,84 Mrds DA pour
2021 et à 8277,61 Mrds DA pour 2022.
Toutefois, cette trajectoire budgétaire a été revue pour les raisons suivantes :
o Les pouvoirs publics ont pris certaines mesures à compter du dernier trimestre de 2019,
dont l’incidence financière n’a pas été prévue dans le cadre du CBMT 2020-2022.
o Le plan d’action du Gouvernement préconise une révision profonde des modes de
gouvernance et le renouvellement économique basé sur la transition énergétique, la
sécurité alimentaire et la numérisation.
o La réunion Gouvernement-wali a mis en exergue la nécessité de mettre en œuvre un
programme d’urgence en matière d’AEP-assainissement-désenclavement, transport et
cantines scolaires et électricité et gaz, dédié aux « zones d’ombre ».
o La prise en charge des effets économiques, financiers et sociaux de la propagation de la
pandémie du Covid-19.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Ainsi, le cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) 2021-2023 a été élaboré, avec une
reconfiguration des priorités économiques et sociales, en fonction des orientations suivantes :
(i). En ce qui concerne le budget de fonctionnement, les dépenses pour 2021 devront obéir
au processus de cadrage budgétaire à moyen terme 2021-2023. Le montant proposé pour 2021
est de 5314,5 Mrds DA.
Ce niveau de dépenses courantes préservera les dépenses incompressibles telles que les
traitements et les charges de sécurité sociale et celles relatives au bon fonctionnement des
services publics ainsi que à la couverture des besoins sociaux des populations vulnérables.
Dans ce cadre, le niveau des dépenses d’équipement prévues pour 2021 est proposé à hauteur
de 2798,5 Mrds DA.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Sur la base de ces niveaux de recettes et de dépenses, le solde budgétaire s’est établi à
–965,50 Mrds DA.
Les interventions du Trésor se sont élevées, à fin mars 2020, à –405,28 Mrds DA et le solde
des comptes d’affectation à 27,12 Mrds DA.
La prise en charge de ces deux (02) soldes, induit un solde global du Trésor de –1343,67 Mrds
DA à fin mars 2020.
Les recouvrements fiscaux à fin juillet 2020 se sont établis à 2826,76 Mrds DA, contre
3287,11 Mrds DA à fin juillet 2019. Ils se répartissent en :
o Ressources ordinaires : 1 615,91 Mrds DA, contre 1 790,01 Mrds DA à fin juillet 2019.
o Fiscalité pétrolière : 1 210,85 Mrds DA, contre 1 568,1 Mrds DA à fin juillet 2019
Le commerce extérieur au cours des sept (07) premiers mois de l’année 2020 s’est caractérisé
par un recul global des flux de marchandises :
o Les importations de marchandises : 19,65 Mrds $US à fin juillet 2020, contre 26,14
Mrds $US à la même période 2019 ;
o Les exportations hors hydrocarbures se sont élevées à 1272,19 Millions $US aux termes
des sept (07) premiers mois de 2020, contre 1529,54 Millions $US pour la même
période de 2019.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Le prix du baril « Saharan Blend" s’est situé, en moyenne au cours des sept (07) premiers
mois de 2020, à 40,68 $US/bl, contre 66,12 $US/bl en moyenne sur la même période de 2019.
Le Dinar par rapport au dollar américain s’est situé, au cours des sept (07) premiers mois
de 2020 à 125,06 DA/$US et par rapport à l’euro, le dinar s’est échangé à 138,62 DA/€.
L’inflation s’est établie, en moyenne, à +2,28% au cours des sept (07) premiers mois de 2020,
contre 1,90% à la même période de 2019. Cette légère accélération de l’inflation globale est due,
essentiellement, à la hausse des prix des produits manufacturés (+5,02%), et des services
(+2,26%).
La croissance de la valeur ajoutée des secteurs, hors hydrocarbures et hors agriculture, en clôture
2020, enregistrerait une baisse de 4,1%, liée aux mesures de confinement pour faire face à la
propagation du COVID-19.
Le taux de change se situerait à 130 DA/$US en clôture 2020, en tenant compte de ses
fluctuations actuelles, accompagnées par la dépréciation du dollar américain par rapport à l’euro.
3. Le solde de la balance des paiements s’établirait à –12,3 Mrds US$ (–8,5% du PIB).
Ce déficit induirait une contraction des réserves de change qui devraient atteindre 50,4 Mrds
US$ à fin 2020.
o Les recettes budgétaires qui devraient atteindre 4991,2 Mrds DA (3596,5 Mrds DA de
ressources ordinaires et 1394,5 Mrds DA de fiscalité pétrolière budgétisée).
o Les dépenses budgétaires qui s’établiraient à hauteur de 7372,7 Mrds DA (4752,4 Mrds
DA de fonctionnement et 2620,3 Mrds DA d’équipement).
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
o Après recours au circuit bancaire et non bancaire pour couvrir une partie du déficit, le
besoin de financement devrait s’élever à –2531,5 Mrds DA à fin 2020.
Au plan international, les projections sur la période 2021-2023 ont tenu compte des analyses et
projections des institutions internationales et régionales en matière de croissance économique
mondiale et régionale ainsi que des évolutions attendues des marchés des matières premières qui
influencent nos capacités en matière de commerce extérieur.
1- Le prix fiscal du baril de pétrole brut a été stabilisé à hauteur de 40 $US sur la
période 2021-2023 ;
2- Le prix du marché du baril de pétrole brut a été, également, stabilisé mais avec un
écart de 5 $/bl, soit 45 $US sur la période 2021-2023 ;
4- Le taux de l’inflation se situerait pour l’année 2021 à 4,5%, à 4,0 % pour 2022, et
à 4,7% pour 2023.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Il s’agit de taux inférieurs à ceux du PIB global sur la période, du fait du poids du secteur des
hydrocarbures et des niveaux de croissance en volume de sa valeur ajoutée sur la période 2021-
2023 (7,24% en moyenne annuelle sur la période 2021-2023).
Au plan sectoriel, il y a lieu de relever, pour l’agriculture, un niveau de croissance annuel moyen
de 4,48% sur la période 2021-2023. Ce qui constitue un niveau acceptable selon les prévisions
du secteur et en relation avec les investissements (irrigation et réhabilitation des terres,
notamment au Sud) et les avantages accordés à ce secteur sensible à la pluviométrie.
Enfin, les valeurs ajoutées des secteurs des services marchands et non marchands afficheraient
des taux de croissance en volume respectifs de +2,50% en 2021 et +2,21% en moyenne annuelle
sur la période triennale 2021-2023.
En effet, les services marchands, après la baisse prévue dans la LFC 2020 (–0,4%) en relation
avec les conséquences de la pandémie sur l’activité économique, renouerait avec une croissance
positive en 2021 (+2,50%) et se stabiliserait, autour de +3,40% et +3,50%, respectivement, en
2022 et 2023.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
B- EXPORTATIONS D’HYDROCARBURES
Les quantités prévues à exporter en 2021 devraient augmenter de 9,9% par rapport à la LFC
2020, en relation avec la reprise prévue en 2021 de la demande sur le marché pétrolier en vue
de rattraper les pertes en production subies, suite aux conséquences de la pandémie du
COVID-19 sur l’économie mondiale. Ce trend haussier de la croissance se poursuivra sur la
période 2022-2023 pour se situer à +10% en 2022 puis revenir à un niveau moins élevé à
2,0% en 2023.
Les recettes prévues des exportations d’hydrocarbures sur la période 2021-2023 s’établiraient
à hauteur de 23,21 Mrds $US en 2021, de 25,68 Mrds $US en 2022 et de 26,45 Mrds $US en
2023, sur la base d’un prix du marché du baril de pétrole brut "Saharan Blend" de 45 US/baril
pour toute la période de projection.
C- IMPORTATIONS DE MARCHANDISES
Ainsi, les comptes extérieurs de l’Etat afficheraient un solde global négatif de –3,60 Mrds $
en 2021, mais en atténuation notable par rapport à 2019 (–16,93 Mrds $) et 2020 (–18,83
Mrds $ dans la LFC 2020).
Ce niveau de déficit de la balance des paiements en 2021 (–3,60 Mrds $US), résulterait du
solde des transactions courantes (–3,90 Mrds ), lequel sera atténué, modérément, par un
faible excédent du compte de capital (+0,3 Mrd $).
En effet, le déficit de la balance courante s'atténuerait, en 2021 de 15,93 Mds $US par rapport
à la LFC 2020 (–3,90 Mrds $US en 2021, contre –19,83 Mrds $US dans la LFC 2020), en
liaison avec la hausse des exportations d’hydrocarbures ainsi que d’une appréciable hausse
des exportations hors hydrocarbures (5,00 Mrds $US en 2021, contre 2,07 Mrds $US en 2019
et 2,16 Mrds $US prévues dans la LFC 2020), combinée à la baisse sensible des importations
de marchandises (28,21 Mrds $US en 2021, contre 35,00 Mrds $US prévues dans la LFC
2020).
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
En pourcentage du PIB, le déficit des transactions courantes passerait de –14,2% prévu dans
la LFC 2020 à –2,7% en 2021, représentant ainsi une moyenne sur la période de projection de
–0,6% du PIB.
Compte tenu du niveau du déficit du solde global de la balance des paiements en 2021 (–3,60
Mrds $US), l’encours des réserves de change se situerait à 46,84 Mrds $US, soit près de 16,2
mois d’importations de biens et services non facteurs. L’encours des réserves de change
s’améliorerait, progressivement en 2022 (47,53 Mrds $US) et en 2023 (50,02 Mrds $US), en
raison des excédents qui seraient enregistrés au cours de ces deux (02) années.
E- BUDGET DE L’ETAT
Les recettes budgétaires globales prévues entre 2021 et 2023 augmenteraient, passant de
5328,2 Mrds DA en 2021 à 5673,3 Mrds DA en 2022 (+6,5%) et à 5874,9 Mrds DA en 2023
(+3,6%).
Les dépenses budgétaires prévues entre 2021 et 2023 augmenteraient, également, passant de
7372,7 Mrds DA dans la LFC pour 2020 à 8113,03 Mrds DA en 2021 (+10,0%), puis
atteindraient 8605,5 Mrds DA en 2022 (+6,07%) et 8680,3 Mrds DA en 2023 (+0,9%).
Par rapport au PIB, la dépense publique diminuerait de 2,2 point de pourcentage entre 2020 et
2023, passant de 38,6% dans la LFC pour 2020 à 36,43% en 2023.
Les dépenses d’équipement prévues dans le PLF pour pour 2021 devraient augmenter pour
atteindre 2798,5 Mrds DA en 2021 (+6,8%) et 3246,6 Mrds DA en 2022 (+16,01%), puis
baisser à 3174,9 Mrds DA en 2023 (–2,2%).
Compte tenu de ces niveaux de recettes et de dépenses budgétaires sur la période 2021-2023,
le déficit du Trésor rapporté au PIB passerait de –15,5% dans la LFC pour 2020 à –17,6% en
2021 puis à –16,7% en 2022 et à –14,9% en 2023.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Dans ce cadre et compte tenu des effets du confinement sur l’activité en 2020 et par voie de
conséquence sur le niveau des recouvrements en 2021, il est prévu dans le Projet de la Loi de
Finances (PLF) pour 2021 un faible repli des recettes budgétaires, d’environ 1,3%, sous
l’effet d’une baisse des ressources ordinaires de 14,8% et d’une hausse de la fiscalité
pétrolière budgétisée de 37,6%.
La baisse des ressources ordinaires est à lier d’une part au repli des recettes fiscales (–7,2%)
et d’autre part à l’importante diminution des recettes exceptionnelles (–39,4%), sous l’effet
induit par la baisse du niveau de l’activité des entreprises publiques en 2020.
Les dépenses budgétaires s’accroitraient, en 2021, de +10,04% suite aux évolutions prévues
des dépenses de fonctionnement (+11,8%) et des dépenses d’équipement (+6,8%).
Ce profil du budget de l’Etat, en 2021, induirait un déficit budgétaire de –13,6% par rapport
au PIB, contre –10,4% dans la LFC 2020.
Les interventions du Trésor sont prévues de s’établir à –874,8 Mrds DA en 2021, contre
–1028,0 Mrds DA dans la LFC 2020, soit une atténuation de 153,2 Mrds DA.
Le solde des comptes d’affectation est prévu de se situer à 45,2 Mrds DA en 2021 en baisse
de 5 Mrds DA par rapport à la LFC 2020.
La prise en charge de ces deux (02) soldes, induirait un solde global du Trésor de –3614,4
Mrds DA en 2021, contre – 2954,9 Mrds DA dans la LFC 2020.
Rapporté au PIB le déficit du Trésor s’établirait à –17,6% du PIB, contre –15,5% dans la LFC
2020.
Il convient d’indiquer que le niveau du déficit du Trésor pour l’exercice 2021 intègre l’impact
financier des mesures proposées dans le PLF pour 2021.
A- RECETTES BUDGETAIRES
Les recettes budgétaires passeraient de 5395,84 Mrds DA prévues dans la LFC 2020 à
5328,18 Mrds DA dans le PLF 2021, en baisse de 1,25%.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
o Les ressources ordinaires enregistreraient une baisse de –14,80% par rapport à la LFC
2020, passant ainsi de 4001,13 Mrds DA dans la LFC 2020 à 3408,95 Mrds DA en
2021, baisse qui serait imputable à la diminution des recettes fiscales (–7,24%) et à la
baisse importante des recettes exceptionnelles (–39,44%).
Les recettes fiscales passeraient de 2858,59 Mrds DA prévues dans la LFC 2020 à
2651,70 Mrds DA dans le PLF 2021. La baisse de cette catégorie de recettes
résulterait, notamment, de la baisse des principales catégories suivantes :
o –4,18% des contributions directes : 1 308,84 Mrds DA en 2020 à 1254,16
Mrds DA en 2021.
o –10,07% des impôts sur les affaires : 1 109,05 Mrds DA en 2020 à
997,33 Mrds DA en 2021.
B- DEPENSES BUDGETAIRES
Les dépenses budgétaires dans le projet de la loi de finances pour 2021 se situeraient à
8113,0 Mrds DA, en hausse de 740,3 Mrds DA (+10,0%) par rapport à 7372,7 Mrds DA
prévus dans la LFC 2020.
Cette augmentation des dépenses totales résulterait des hausses des dépenses de
fonctionnement (+11,8%) et des dépenses d’équipement de (+6,8%), comparativement aux
prévisions de la LFC pour 2020.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Le soutien aux retraites et aux retraités pour un montant de 210,75 Mrds DA,
couvrant le différentiel de pensions de retraites pour les moudjahidine, les petites
pensions, la contribution au fonds de réserve des retraites ainsi que les indemnités
complémentaires de pensions de retraites et d’invalidité (ICPRI), de l’allocation
de retraite (ICAR), de l’indemnité Complémentaire de pensions et rentes (ICPR),
de la majoration exceptionnelle de 5% des pensions et allocations de retraite du
régime des salariés et non-salariés, et la revalorisation exceptionnelle (introduite
en 2012).
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Les crédits de paiement se situeraient à 2798,52 Mrds DA dans le projet de la loi de finances
pour 2021, contre 2620,3 Mrds DA Mrds DA dans la LFC 2020, en hausse de 178,2 Mrds DA
(+6,8%). Ils se répartissent en :
Hors secteur « divers », les crédits de paiement destinés à l’investissement (soit 1336,28 Mrds
DA) sont concentrés à près de 87% au niveau de neuf (09) sous-secteurs :
1. Logement (20,1%),
2. Infrastructures routières (15,5%),
3. Hydraulique (12,6%),
4. Urbanisme et aménagement (11,3%),
5. Infrastructures ferroviaires (7,5%),
6. Plans communaux de développement (7,5%),
7. Infrastructures administratives (5,1%),
8. Education (4,1%)
9. Santé (3,1%)
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
La structure des transferts sociaux prévus dans le PLF pour 2021 montre l’importance du
soutien consenti aux familles, à l’habitat, et à la santé qui, cumulés, représenteraient 63,8% de
l’ensemble des transferts.
Le soutien aux familles s’élèverait à 468,99 Mrds DA, en hausse de 3,5% par rapport aux
crédits révisés de 2020. Ce soutien est, essentiellement, destiné à la subvention des prix des
produits de base (céréales, lait, sucre et huile alimentaire) avec un montant de 197,2 Mrds
DA.
Le soutien en direction de l’habitat s’élèverait à 420,95 Mrds DA, en hausse de 9,5% par
rapport aux crédits révisés de 2020.
Le soutien en direction de la santé en 2021 s’élèverait à 340,7 Mrds DA, en baisse de 3,96%
par rapport aux crédits révisés de 2020.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Start-up et incubateur :
Exonération de la TAP, de l'IBS ou de l’IRG, pour une durée de deux (2) années,
à compter de la date d’obtention du label « incubateur» ;
Exonération de la TVA sur les équipements acquis, entrant directement dans la
réalisation de leurs projets d’investissement.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Exportation :
Opérations en bourse :
- Reconduction de la réduction de l’IBS en faveur des sociétés dont les actions sont
cotées en bourse, pour une période de trois (03) années pour encourager les entreprises
à recourir au marché financiers pour couvrir leurs besoins de financement. (Art. 133)
Afin de relancer l’activité des compagnies d’assurance, il est proposé l’abrogation des
dispositions de l’article 84 de la loi de finances pour 2020, ayant institué une taxe annuelle sur
les véhicules automobiles et engins roulants, laquelle a influé négativement sur l’activité de
ces compagnies. (Art. 78)
Octroi d’une réfaction de 75% sur le chiffre d’affaires, en matière de TAP, au titre des
opérations de commercialisation de l’essence super, normale, sans plomb, gasoil, GPL/C et
GNC, en vue d’encourager les opérateurs économiques à investir dans la commercialisation
des carburants propres. (Art. 22)
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
- Lever les ambigüités induites par les dispositions de l’article 52 de la loi de finances
complémentaire pour 2020 notamment par la terminologie utilisée (entité, partie, …),
laquelle ne s’accommode pas au lexique juridique prévu par les codes de commerce et
de l’investissement et d’autre part, supprimer le deuxième paragraphe dudit article,
qualifiant les cessions d’actifs réalisées localement, à des opérations d’importation de
biens et services soumises à la réglementation de changes, ce qui est inapplicable au
regard de la réglementation en vigueur. (Art. 138)
- Exonération des entreprises de production auxquelles sont associés les EPIC relevant
du secteur économique de l’Armée Nationale Populaire, de la TVA et des droits de
douane, à l’importation des kits CKD et SKD destinées à l’industrie de montage
automobiles.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
- Imposition des revenus provenant de la location des propriétés non bâties, (au même
titre que les revenus issus de la location de locaux à usage commercial ou
professionnel) en retenant un taux d’imposition de 15%. S’agissant des locations à
usage agricole, un taux de 10% est proposé. (Art. 12)
- Unification des taux appliqués en matière de TVA, par l’assujettissement des produits
finis et semi-fini issus de la sidérurgie (tels que la billette d'acier destinée à la
production de ronds à béton), au taux normal de 19% de cette taxe. (Art. 40)
- Actualisation des tarifs des droits de timbre, perçus à l’occasion de la délivrance des
visas de régularisations, de transit et de prolongation, au profit des étrangers. (Art. 35)
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
- Institution d’une nouvelle taxe sur la consommation des carburants des véhicules et
camions, à chaque sortie aux frontières du pays, et ce, pour compenser l’écart entre le
prix administré et le prix international des carburants. Le tarif est fixé en fonction du
type de véhicule, de sa catégorie et de sa puissance, comme suit : (Art. 81)
- Institution d’une taxe sur les autorisations d’exportation des déchets spéciaux
dangereux, dont le montant est fixé à 5.000 DA. (Art. 125)
- Lorsque le prélèvement d’eau est pour un usage de service, elle sera calculée sur la
base de 03 DA le m³ (au lieu de 25 DA/m³) ;
- Lorsque le prélèvement d’eau est pour usage industriel, calculée sur la base de 05 DA
le m³ (au lieu de 25 DA/m³) ;
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
- Lorsque le prélèvement d’eau est pour son injection dans les puits pétroliers ou
pour d’autres usages du domaine des hydrocarbures, calculée sur la base de 160 DA
le m³ (au lieu de 130 DA/m³).
Equité fiscale :
- Augmentation du seuil maximal des abattements, relatifs aux sommes perçues par les
retraités, les handicapés et les sourds muets, afin de respecter la progressivité de
l’impôt sur le revenu et la justice fiscale entre les contribuables. Ce seuil est révisé à
la hausse de 40.000DA à 42.500DA (Art. 12)
- Alignement du fait générateur en matière de la TAP sur celui de la TVA. (Art. 23)
Actions de solidarité :
- Exclusion des cas soumis aux DAPS, des importations des dons exonérés des droits et
taxes. Art.126).
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Toutefois, il est fait obligation aux personnes concernées par la radiation du registre
du commerce, la présentation, selon le cas : (Art. 88)
d’un bilan de cessation d’activité, document visé par les services fiscaux
gestionnaires, pour les personnes soumises au régime du réel ;
d’une déclaration de cessation d’activité, visée par les services fiscaux
gestionnaires, pour les personnes soumises au régime de l’impôt forfaitaire
unique.
- Porter la durée de validité de l’extrait de rôle apuré, de un (01) à trois (03) mois, dans
le cadre des ventes réalisées par les promoteurs immobiliers, pour les différentes
formules publiques de vente de logements (LPL, LSP, LPA, AADL, …) (Art. 32)
- Exemption des opérateurs solvables (EPA, EPIC, opérateurs économiques agréés par
la douane…) ayant introduit un recours devant les commissions de recours, de la
présentation de la garantie des pénalités éventuellement encourues, pour l’octroi de la
mainlevée des marchandises objet d’un litige. Cette dispense constitue l’une des
facilitations prises par l’administration des douanes au profit des opérateurs, leur
permettant l’enlèvement des marchandises sans attendre les décisions des
commissions de recours. (Art. 102)
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
- Elargissement du principe de solidarité entre les deux parties à l’acte, pour le paiement
des droits d’enregistrement dus à l’occasion de la cession d’actions et de parts
sociales, en cas d’insuffisance de déclaration (valeur vénale). (Art. 31)
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
- Obligation faite aux contribuables de déposer l’état clients sur support dématérialisé,
comportant les information nécessaires à l’identifications de ces derniers, à l’effet de
permettre à l’administration fiscale d’exploiter les informations y contenues et
procéder à des rapprochement de données. (Art. 24)
- Institution de l’obligation, pour les entreprises relevant des services dotés du Système
d’Information JIBAYATIC, de produire un état récapitulatif annuel (ERA), par voie
de télé-déclaration, comportant des informations extraites de la déclaration annuelle
des bénéfices. (Art. 16)
Tels sont les éléments du cadrage macroéconomique et financier ainsi que les mesures
budgétaires et fiscales qui sont proposés dans le présent Projet de la Loi de Finances
pour 2021, accompagnés des perspectives pour les années 2022 et 2023.
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ANNEXES
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
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ETAT « B »
REPARTITION PAR DEPARTEMENT MINISTERIEL, DES CREDITS
OUVERTS AU TITRE DU BUDGET DE FONCTIONNEMENT
POUR L'ANNEE 2021
DEPARTEMENTS MINISTERIELS MONTANTS EN DA
Présidence de la République 9 180 694 000
Services du Premier ministre 4 498 985 000
Défense nationale 1 230 000 000 000
Affaires étrangères 39 843 200 000
Intérieur, collectivités locales et aménagement du territoire 555 565 924 000
Justice 82 385 764 000
Finances 88 844 915 000
Energie 62 212 609 000
Transition énergétique et énergies renouvelables. 268 450 000
Moudjahidine et ayants droit 235 317 071 000
Affaires religieuses et wakfs 27 453 234 000
Education nationale 771 349 354 000
Enseignement supérieur et recherche scientifique 370 596 356 000
Formation et enseignement professionnels 51 568 735 000
Culture et arts 15 241 761 000
Jeunesse et sports 38 060 439 000
Numérisation et Statistiques 150 000 000
Poste et télécommunications 2 288 950 000
Solidarité nationale, famille et condition de la femme 132 651 092 000
Industrie 4 536 161 000
Mines 2 097 763 000
Agriculture et développement rural . 224 454 908 000
Habitat, urbanisme et ville 17 484 735 000
Commerce 16 224 651 000
Communication 18 179 761 000
Travaux publics 16 429 247 000
Transports 7 802 104 000
Ressources en eau 13 929 430 000
Tourisme et artisanat et travail familial.. 3 244 688 000
Santé, population et réforme hospitalière. 410 672 176 000
Travail, emploi et sécurité sociale 163 123 879 000
Relations avec le Parlement 228 953 000
Ex.Environnement et énergies renouvelables 2 426 351 000
Pêche et productions halieutiques 2 329 987 000
Industrie pharmaceutique 327 000 000
Sous Total 4 620 969 327 000
Charges communes 693 537 202 000
Total Général 5 314 506 529 000
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
ETAT « C »
REPARTITION PAR SECTEUR DES DEPENSES A CARACTERE DEFINITIF
POUR L'ANNEE 2021
En milliers de DA
AUTORISATIONS DE CREDITS DE
SECTEURS
PROGRAMME PAIEMENT
Provision pour dépenses imprévues 171 740 000 166 660 545
Sous-total des opérations en capital 171 740 000 562 244 080
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
PRÉVISIONS BUDGÉTAIRES
RECETTES BUDGÉTAIRES 6 586,5 6 289,7 5 395,8 4 991,2 5 328,2 29,9 5 673,3 5 874,9
FISCALITÉ PÉTROLIÈRE BUDGÉTISÉE 2 518,5 2 200,3 1 394,7 1 394,7 1 919,2 0,0 2 130,9 2 266,4
RECETTES FISCALES 2 836,4 3 046,9 2 858,6 2 532,0 2 651,7 33,1 2 874,8 3 030,5
Dont IRG/salaires 770,5 762,2 761,2 739,5 751,1 19,2 791,8 822,8
IRG /Autres 86,9 150,0 125,4 97,2 101,8 0,7 109,1 115,9
IBS 384,7 489,8 404,0 379,7 388,1 -3,8 419,1 445,3
TVA/Importations 520,9 444,7 433,8 391,5 402,0 0,0 410,5 427,7
TVA intérieure 332,9 423,7 336,4 298,8 341,7 14,0 393,2 428,2
TIC/Tabacs&Bières 85,4 126,6 98,7 77,1 95,5 7,0 109,9 117,7
Taxes sur produits pétroliers 165,0 150,0 212,5 125,0 139,2 0,0 164,6 173,4
TVA sur hydrocarbures - - - - - 0,0 - -
Contributions indirectes 5,2 47,2 28,5 28,1 29,6 0,1 31,1 32,7
Produits des douanes 361,9 294,7 326,1 314,8 309,0 0,0 314,9 326,2
Droit d'enregistrement et de timbre 83,1 93,9 86,1 49,4 61,6 -4,1 90,1 97,2
RECETTES NON FISCALES 195,7 209,5 209,5 209,5 192,2 -3,2 192,6 192,9
Produits des domaines 48,8 35,0 35,0 35,0 35,4 0,0 35,8 36,1
Produits divers du budget 146,9 174,4 174,4 174,4 156,8 -3,2 156,8 156,8
RECETTES EXCEPTIONNELLES 1 035,9 833,0 933,0 855,0 565,0 0,0 475,0 385,0
RECETTES D'ORDRE , DONS ET LEGS 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1
DÉPENSES BUDGÉTAIRES 7 725,5 7 823,1 7 372,7 7 372,7 8 113,0 0,0 8 605,5 8 680,3
FONCTIONNEMENT 4 879,1 4 893,4 4 752,4 4 752,4 5 314,5 0,0 5 358,9 5 505,4
ÉQUIPEMENT 2 846,4 2 929,7 2 620,3 2 620,3 2 798,5 0,0 3 246,6 3 174,9
SOLDE BUDGÉTAIRE - 1 139,0 - 1 533,4 -1 976,9 - 2 381,5 - 2 784,8 29,9 - 2 932,1 - 2 805,5
SOLDE GLOBAL DU TRÉSOR - 1 953,4 - 2 435,6 -2 954,9 - 3 295,8 - 3 614,4 29,9 - 3 696,4 - 3 548,0
SOLDE GLOBAL DU TRÉSOR / PIB ( % ) -9,6 -11,4 -15,5 -17,5 -17,6 0,3 -16,7 -14,9
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021.
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
2019 LF 2020 LFC 2020 2020 Clôture PLF 2021 2022 Prévisions 2023 Prévisions
En Milliards de DA
VALEUR VOLUME VALEUR VOLUME VALEUR VOLUME VALEUR VOLUME VALEUR VOLUME VALEUR VOLUME VALEUR VOLUME
COURANTE % COURANTE % COURANTE % COURANTE % COURANTE % COURANTE % COURANTE %
Valeurs ajoutées
Agriculture 2 529,1 2,70 2 743,6 3,22 2 529,3 1,50 2 632,9 1,50 2 783,6 3,45 2 987,7 5,05 3 203,4 4,96
Hydrocarbures 3 990,4 -4,90 4 374,1 1,89 3 536,2 -9,84 3 581,8 -3,87 4 099,5 10,62 4 634,1 8,06 5 038,5 3,03
Industrie 1 165,7 3,80 1 267,9 3,45 1 201,5 -0,92 1 121,5 -3,81 1 233,3 5,90 1 388,9 7,10 1 626,1 7,49
BTPH y compris STPP 2 492,0 3,80 2 667,2 4,32 2 325,2 -0,57 2 244,0 -3,87 2 529,5 3,51 2 719,6 3,89 2 899,9 5,09
Services marchands 5 583,9 3,00 5 572,4 1,95 5 177,5 -0,37 5 109,7 -3,82 5 339,5 2,50 5 721,8 3,38 6 224,8 3,47
Droits et taxes 1 614,5 -1,88 1 335,8 -4,74 1 245,4 -9,86 1 138,0 -10,69 1 210,6 -5,30 1 260,9 -0,45 1 335,7 0,56
Services non marchands 3 052,8 1,84 3 463,6 0,50 3 072,8 0,45 3 028,3 -1,48 3 329,8 2,21 3 396,1 1,54 3 499,2 2,05
PIB 20 428,3 0,80 21 424,6 1,80 19 088,0 -2,63 18 856,0 -4,59 20 525,9 3,98 22 109,2 4,30 23 827,5 3,65
PIB HH 16 438,0 2,44 17 050,4 1,78 15 551,8 -0,91 15 274,2 -3,25 16 426,4 2,42 17 475,1 3,37 18 789,0 3,81
PIB HA 17 899,3 0,55 18 681,0 1,60 16 558,7 -3,20 16 223,2 -5,45 17 742,3 4,07 19 121,5 4,19 20 624,2 3,44
PIB HH HA 13 908,9 2,39 14 306,8 1,51 13 022,5 -1,33 12 641,4 -4,12 13 642,7 2,21 14 487,4 3,02 15 585,7 3,58
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Rapport de Présentation du Projet de la loi de Finances pour 2021
Soutien à l'habitat 396 069 396 978 396 978 360 165 360 165 384 333 420 947
Soutien aux familles 427 593 445 282 453 047 446 488 446 488 453 359 468 987
Allocations familiales 36 298 35 368 34 331 41 822 41 822 41 837 45 131
Soutien à l'éducation 111 835 112 655 121 457 124 516 124 516 130 814 130 439
Soutien au prix du lait, céréales, huile et sucre 197 715 208 411 208 411 198 232 198 232 198 790 197 232
Accès à l'électricité, au gaz et à l'eau 81 745 88 848 88 848 81 918 81 918 81 918 96 185
Soutien aux retraites 256 205 281 975 281 974 288 379 288 379 288 379 290 752
Soutien à la santé 330 212 336 922 336 873 338 262 338 262 354 678 340 645
Soutien aux moudjahidine 200 446 198 895 198 895 198 395 198 395 198 395 196 600
Soutien aux démunis, aux handicapés et aux titulaires de
153 292 154 268 153 000 165 889 165 889 168 372 209 568
faibles revenus
Total Transferts sociaux 1 763 817 1 814 320 1 820 767 1 797 578 1 797 578 1 847 516 1 927 499
Transferts sociaux (en % du BGE) 20,4 21,2 21,3 23,0 23,0 23,6% 23,8%
Transferts sociaux (en % du PIB) 8,7 8,4 8,8 8,4 8,4 9,8% 9,4%
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