Cours Transfert de Chaleur Approfondie
Cours Transfert de Chaleur Approfondie
Cours Transfert de Chaleur Approfondie
Chapitre 1.
Φx + ϕg = ϕx+dx + ϕst
Avec
(2.1)
on a
7
Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
et dans le cas tridimensionnel, nous obtenons l‟équation de la chaleur dans le cas le plus
général :
(2.2)
Le rapport
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
En effectuant un bilan thermique sur le système (S) constitué par la tranche de mur
comprise entre les abscisses x et x + dx il vient :
L'équation générale de la conduction
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
De (2.5) :
Le flux de chaleur
(2.6)
La densité de flux
(2.7)
La résistance thermique
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
Les analogies établies ci-dessus, montrent que les lois d'associations des résistances
thermiques sont les mêmes que celles des résistances électriques.
(2.9)
L'analogie électrique est très dans les études des phénomènes ou intervenant des
combinaisons des résistances. On y applique souvent les lois des circuits en série et en
parallèles.
La résistance équivalente en série
La résistance équivalente d‟un ensemble de résisteurs branchés en série est égale à la
somme des résistances des résisteurs en série :
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
Pour le profil de la température pour le point x de l'épaisseur (e ) on a :le flux de chaleur est
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
C‟est le cas des murs réels constitués de plusieurs couches de matériaux différents et où le ne
connaît que les températures Tf1 et Tf2 des fluides en contact avec les deux faces du mur de
surface latérale S, Pour les mêmes hypothèses on a le flux est constante:
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
Effectuons le bilan thermique du système constitué par la partie de cylindre comprise entre les
rayons r et r + dr :
(2.17)
En intégrant
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
(2.18)
(2.19)
Le flux de chaleur :
La résistance thermique pour le cas cylindrique:
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
du cylindre ; h1et h2 sont les coefficients de transfert de chaleur par convection entre les
fluides et les faces internes et externes :
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
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Chapitre 1. Transferts de chaleur par conduction en régime permanent
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Chapitre 2.
Pour faire cette étude on considère généralement deux cas selon le comportement
thermique
- Corps thermiquement mince: un corps est dit thermiquement mince si sa résistance interne
est négligeable. Dans ce cas sa température peut être considéré uniforme en chaque
instant t
- Corps thermiquement épais: un corps est dit thermiquement épais si sa résistance interne
n'est pas négligeable. Dans ce cas sa température variée d'un point à un autre en
chaque instant t
(3.1)
C'est un nombre sans dimension (adimensionnel)
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chapitre 2. Conduction en régime variable
- cylindre de rayon R
- Sphère de rayon R
- Cube
Le tramp d'un solide chaud dans un liquide froid, on planage un solide probablement
chauffé à la température initiale Ti dans un fluide à la température Tf = T
Bilan thermique
(3.2)
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chapitre 2. Conduction en régime variable
(3.3)
Nombre de Fourier:
(3.4)
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chapitre 2. Conduction en régime variable
(3.5)
Ainsi
et pour G
(3.6)
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Chapitre 4.
On peut exprimer les grandeurs physiques en fonction d'un nombre limité de dimensions
fondamentales. Exemples : Vitesse : L . T-1 ; viscosité dynamique : M . L-1.T-1 ; force : M.L.T-
2
Sur ces exemples on voit que le nombre de dimensions fondamentales est de 3 : Masse M,
Longueur L, Temps T.
Ces trois dimensions fondamentales ne sont pas toujours suffisantes. Pour les problèmes de
transfert de chaleur, il est nécessaire d'ajouter une 4ème dimension : la température et, lorsque
l'échange d'énergie entre grandeurs mécaniques et grandeurs thermiques ne sera pas mesurable,
on ajoutera la quantité de chaleur Q qui sera considérée comme une 5ème dimension.
Si 1'on peut représenter mathématiquement une loi physique en exprimant une variable
physique G1 en fonction d'un certain nombre d'autres variable physiques indépendantes G2, .....
., Gn, c‟est à dire si G1 = f (G2, G3,..., Gn) ou encore f (G1, G2,. ... , Gn) = 0, le problème peut
être simplifié de la manière suivante :
- On écrit pour chaque variable Gi, l'équation dimension en fonction des dimensions
fondamentales. On dispose alors de n équations qui ont nécessité p dimensions fondamentales
pour caractériser toutes les grandeurs physiques.
- On prélève p de ces n équations que l'on considère comme équations de base. Bien
que le choix des équations prélevées soit arbitraire, il faut toutefois que chaque dimension
fondamentale apparaisse au moins une fois sur l'ensemble des p équations.
- Les (n-p) équations restantes se présentent alors sous forme de (n-p) rapports sans
dimensions appelés groupements qui sont des "grandeurs réduites". On obtient alors une équation
réduite :
Un groupement est le rapport d'une équation dimension d'une grandeur physique n'appartenant
pas à l'ensemble des équations de base au produit des équations de base, chacune d'elle étant
portée à une certaine puissance[3,4] :
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
Il suffit alors d'écrire le rapport en fonction des grandeurs physiques attachées aux équations
dimensions de départ.
Il faut déterminer tous les paramètres dont dépend la densité de flux de chaleur (liée à h Q), ce
sont ici :
- Les caractéristiques du fluide :
- λ coefficient de conductibilité thermique
- cp chaleur massique
- ρ masse volumique
- μ viscosité dynamique
- Les caractéristiques de l'écoulement
- u vitesse moyenne du fluide
- La géométrie de la surface d'échange
- D diamètre de la conduite
- L'écart de température paroi-fluide
d'où :
Equation dimension de chaque grandeur :
μ : M.T-1.L-1
u : L.T-1
D:L
Φ : Q.T-1.L-2
Il faut maintenant choisir 5 équations de base ( Toutes les dimensions fondamentales ont été
utilisées) de façon à ce que les 5 dimensions fondamentales figurent au moins une fois dans
l'ensemble des équations.
On écrit alors les 3 rapports sans dimension correspondants à ces variables sous la forme :
Pour chaque rapport , on remplace les grandeurs physiques par leurs équations dimensions ce
qui donne par exemple pour π1 :
Pour chaque dimension fondamentale, on identifie les exposants de puissance entre numérateur
et dénominateur relatifs à une même dimension ce qui conduit au système [3,4]:
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
entre 8 variables peut s'exprimer à l'aide des trois nombres sans dimension 1, 2 et 3 sous la
forme :
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
appelé nombre de Prandtl. Ce nombre estcalculable pour un fluide donné indépendamment des
conditions expérimentales (il ne dépend que de la température) et caractérise l'influence de la
nature du fluide sur le transfert de chaleur par convection.
Remarque :
Il faut toutefois bien comprendre que la méthode de l‟analyse dimensionnelle qui fournit les
grandeurs réduites ne donne pas la forme de la relation qui les lie, la recherche de cette relation
fait l'objet du dépouillement des résultats expérimentaux.
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
Les transferts de chaleur qui s‟effectuent simultanément avec des transferts de masse sont
dits transferts de chaleur par convection. Ce mode d‟échange de chaleur existe au sein des
milieux fluides dans lesquels il est généralement prépondérant.
Régime d‟écoulement
Compte tenu du lien entre le transfert de masse et le transfert de chaleur, il est nécessaire de
prendre en compte le régime d‟écoulement. Considérons à titre d‟exemple l‟écoulement d‟un
fluide dans une conduite :
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
Entre deux filets fluides adjacents les échanges de chaleur s‟effectuent donc :
- Par conduction uniquement si l‟on considère une direction normale aux filets fluides.
- Par convection et conduction (négligeable) si l‟on considère une direction non
normale aux filets fluides.
L‟échange de chaleur dans la zone turbulente s‟effectue par convection et conduction dans
toutes les directions. On vérifie que la conduction moléculaire est généralement négligeable par
rapport à la convection et à la « diffusion turbulente » (mélange du fluide dû à l‟agitation
turbulente) en dehors de la sous-couche laminaire.
Analogie de Reynolds
De même qu‟au niveau moléculaire on explique la viscosité des gaz par la transmission des
quantités de mouvement des molécules lors des chocs intermoléculaires, on explique la
transmission de la chaleur par la transmission d‟énergie cinétique lors de ces mêmes chocs.
Cette liaison intime des phénomènes de viscosité et de transfert de chaleur conduit à l‟analogie
de Reynolds : dans un écoulement fluide avec transfert de chaleur, le profil des vitesses et le
profil des températures sont liés par une relation de similitude schématisée sur la figure 4.4.
Cette similitude sera démontrée plus loin dans le cas d‟un écoulement sur une plaque plane
chauffée[3,4].
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
Figure 4.4 : Représentation de l’analogie de Reynolds dans le cas d’un écoulement turbulent
dans un tube
Quel que soit le régime d‟écoulement, il demeure une couche limite dynamique dans laquelle
l‟écoulement est laminaire et dont l‟épaisseur est d‟autant plus réduite que le nombre de
Reynolds est grand. L‟épaisseur de Transferts thermiques
cette couche limite varie en fonction de nombreux paramètres : nature du fluide,
température, rugosité de la paroi, ...
L‟analogie de Reynolds montre que le gradient thermique est particulièrement important au
voisinage de la paroi, dans une couche limite thermique qui se développe de manière analogue
à la couche limite dynamique. Quel que soit le régime d‟écoulement du fluide, on considère
que la résistance thermique est entièrement située dans cette couche limite thermique qui joue le
rôle d‟isolant.
Ceci correspond au modèle de Prandtl représenté sur la figure 4.5 à titre d‟exemple pour
l‟écoulement turbulent d‟un fluide dans une conduite.
Figure 4.4 : Représentation du modèle de Prandtl pour un écoulement turbulent dans une
conduite
Expression du flux
Quel que soit le type de convection (libre ou forcée) et quel que soit le régime
d‟écoulement du fluide
(laminaire ou turbulent), le flux de chaleur est donné par la relation dite loi de Newton :
Φ=h S Δθ (5.4)
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
On trouvera dans le tableau 4.1 l‟ordre de grandeur du coefficient de transfert de chaleur par
convection pour différentes configurations[4,5].
Convection naturelle
Dans un gaz 2-10
Dans un liquide 100-1000
Convection forcée
Avec un gaz 10-200
Avec un liquide 100-5000
Ebullition de l‟eau
Dans un récipient 2500-35000
En écoulement dans un tube 5000-100000
Calcul exact
Dans certains cas de figure simples, un calcul théorique peut permettre d‟aboutir à une
expression analytique du flux de chaleur échangé par convection entre un fluide et une paroi.
Nous traiterons ici à titre d‟exemple le cas classique de l‟écoulement laminaire en régime
permanent d‟un fluide à propriétés physiques constantes à la température T∞ sur une paroi
plane de longueur L maintenue à une température Tp (cf. figure 4.6).
On constate que la vitesse du fluide évolue d‟une valeur nulle à la paroi à une valeur proche de
u∞ dans une
zone d‟épaisseur (x) appelée couche limite dynamique. De la même manière, la température du
fluide évolue de la valeur Tp à la paroi à une valeur proche de T∞ dans une zone
d‟épaisseur (x) appelée couche limite thermique.
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
Figure 4.6 : Schématisation du développement d’une couche limite dynamique sur une plaque
plane
V. n dS 0
En régime permanent . Appliquons cette relation au volume [abcd] représenté sur la figure
4.6 :
On en déduit :
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
Où T sont les forces extérieures (par unité de surface) s‟exerçant par contact sur les faces
de la surface délimitant le volume .
Appliquons cette relation au volume [abcd] :
On en déduit :
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
Une analyse plus précise (équations locales et pas d‟hypothèses sur la forme du profil de
vitesse) conduirait à une constante de 0,664 au lieu de 0,73.
A pression constante, la variation d‟enthalpie d‟un système est égale à la chaleur fournie à ce
système. En appliquant ce principe à un volume ( ) de surface ( ) et en négligeant la dissipation
visqueuse (source interne de chaleur correspondant à la dégradation de l‟énergie mécanique en
chaleur), il vient :
Figure 4.7 : Schématisation de la couche limite thermique sur une plaque plane
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
32
Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
Dans le cas Pr = 1, la solution de l‟équation (e) est r = 1, les couches limites dynamique et
thermique ont la même épaisseur et il y a analogie complète entre les transferts de chaleur
et de quantité de mouvement. C‟est le cas des gaz pour lesquels Pr ≈ 1.
Le cas r <1 correspond au cas Pr > 1, c‟est le cas de l‟eau par exemple (Pr ≈ 7). Une
solution approchée de
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
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Chapitre 4. Transfert de chaleur par convection
transféré par convection aux variables dont il dépend peut être recherchée sous la forme
d‟une relation entre trois nombres adimensionnels : Nu = f (Gr, Pr) définis par :
Le calcul d‟un flux de chaleur transmis par convection naturelle s‟effectue donc de la manière
suivante :
4. Calcul de h
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Chapitre 5.
37
Chapitre 5. Transfert de chaleur par rayonnement
5.1.2 Définitions[5,6]
5.1.2.1 Classification
Les grandeurs physiques seront distinguées selon :
- La composition spectrale du rayonnement
- Si la grandeur est relative à l‟ensemble du spectre elle est dite totale.
- Si elle concerne un intervalle spectral étroit d autour d‟une longueur d‟onde elle est dite
monochromatique : G
- La distribution spatiale du rayonnement
- Si la grandeur est relative à l‟ensemble des directions de l‟espace, elle est dite hémisphérique.
- Si elle caractérise une direction donnée de propagation, elle est dite directionnelle : Gx.
- Le flux envoyé par un élément de surface dS dans un angle solide élémentaire d est noté d2
- Le flux envoyé dans tout l‟espace par une surface élémentaire dS est noté d
- Le flux envoyé par une surface S dans l‟angle solide d entourant la direction Ox est noté dx.
Nous avons donc les relations suivantes :
- Totale :
C‟est la densité de flux de chaleur émise par rayonnement par dS sur tout le spectre des
longueurs d‟ondes. Elle n‟est plus fonction que de la température T et de la nature de la source
[5,6]:
39
Chapitre 5. Transfert de chaleur par rayonnement
L‟intensité énergétique élémentaire dIx dans la direction Ox par unité de surface émettrice
apparente dSx s „appelle la luminance énergétique Lx. En partant de la relation (5.4) :
On déduit des définitions précédentes l‟expression du flux d2 x envoyé par un élément dSi
de luminance Lx sur un autre élément dSk :
40
Chapitre 5. Transfert de chaleur par rayonnement
Figure 5.6 : Schématisation de la répartition d’un flux incident de rayonnement sur un solide
On a évidemment :
d‟où :
On définit ainsi les pouvoirs monochromatiques réfléchissant ρλT, absorbant αλT et filtrant τ λ T
qui sont fonction de la nature du corps, de son épaisseur, de sa température T, de la longueur
d‟onde λ du rayonnement incident et de l‟angle d‟incidence.
Si l‟on considère l‟énergie incidente sur tout le spectre des longueurs d‟onde, on obtient
les pouvoirs réfléchissants ρT , absorbant αT et filtrant τ T totaux.
5.1.2.4 Corps noir, corps gris
Corps noir
C‟est un corps qui absorbe toutes les radiations qu‟il reçoit indépendamment de son
épaisseur, de sa température, de l‟angle d‟incidence et de la longueur d‟onde du rayonnement
incident, il est défini par : αλT = 1. Une surface enduite de noir de fumée est approximativement
un corps noir.
Propriétés du corps noir :
- Tous les corps noirs rayonnent de la même manière.
- Le corps noir rayonne plus que le corps non noir à la même température.
Corps gris
Un corps gris est un corps dont le pouvoir absorbant αλ T est indépendant de la longueur
41
Chapitre 5. Transfert de chaleur par rayonnement
42
Chapitre 5. Transfert de chaleur par rayonnement
L‟émittance monochromatique de tout corps est égale au produit de son pouvoir absorbant
monochromatique par l‟émittance monochromatique du corps noir à la même température,
d‟où l‟intérêt de connaître le rayonnement émis par le corps noir.
Cas des corps gris : loi de Kirchoff généralisée
Dans le cas du corps gris, on peut généraliser cette loi ce qui facilite les applications. En effet
pour un corps gris αλT = α T , donc :
En appelant MoT l‟émittance totale du corps noir à la température T, nous obtenons pour un
corps gris :
L‟émittance totale MT d‟un corps gris à la température T est égal au produit de son pouvoir
absorbant α T par l‟émittance totale MoT du corps noir à la même température.
43
Chapitre 5. Transfert de chaleur par rayonnement
Avec :
C2 = 1,4385.10-2 m.K
La loi de Planck permet de tracer les courbes isothermes représentant les variations de Mo T en
fonction de la longueur d‟onde pour diverses températures :
Figure 5.10 : Emittance monochromatique d’un corps noir à deux températures différentes
45
Références bibliographiques:
[1] Donald Pitts, “Theory and problems of heat transfer”, second edition, Schaum‟s, Mc Graw-Hill,1998.
[2] Jean-Luc Battaglia, Andrzej Kusiak, Jean-Rodolphe Puiggali, « aux transferts thermiques: Cours et
exercices corrigés », Dunod, 2014.
[3] Michael J. Moran, “Introduction to thermal Systems Engineering: Thermodynamics, Fluid
Mechanics, and Heat Transfer”, John Willey & Sons Inc. 2003.
[4] Yves JANNOT "TRANSFERTS THERMIQUES", Ecole des Mines Nancy 2éme année2012
[5] G. BRUHAT, Thermodynamique, Edition Masson
J.P. BARDON, Temperatures de surface, Notions fondamentales (R2730) Edition Techniques de
l'ingenieur
[6] C. CHAVSSIN, C. HILLY et J. BARRALS Chaleur et thermodynamique, EditionLavoisier
[7] O. PERROT, Cours de rayonnement, 3eme Semestre, departernent Genie
[8] Thermique et energie, LV.T. de Saint-Orner Dunkerque.
[9] Devendra Gupta, “Diffusion processes in advanced Technological Materials”.
[10] Y. Adda, J.M. Dupouy, J. Philibert et Y. Quéré, "élements de métallurgie physique, tome 4, Diffusion,
transformations", Chap. 28 (2e édition, INSTN), 1990.
[11] D.W. Richardson, “Modern Ceramic Engineering”, (Marcel Dekker).
[12] Diffusion dans les métaux‟ par Pierre GUIRALDENQ Professeur des universités à l‟École Centrale de
Lyon (ECL) et au Conservatoire National des Arts et Métiers (Centre Associé de Lyon) Directeur de
Recherches à l‟ECL
EXERCICE
Exemple 3:
Un mur simple dans un état thermique stable ct sans puissance calorifique (pas de
production de chaleur). Le mur est mince d'un épaisseur 50 mm , le t3ux de chaleur est
parallele a la direction x. Les temperatures des deux cfités sont différentes T = l00°C ct
T;=90°C. Calculer le profil de la tenipérature et la densité du ilux de chaleur, {k -0.92
W/ni.°C ct la surface (30inx2m)).
SOUflOC:
B= 100 ct T (x = e) = 90 = Ac + 100
Pour calculer la densité de flux de chaleur par conduction nous utilisons l‟equation (2.7):
0,92
(10 0 — 9 0) 184 IV/m 2
0,05
Exemple 4:
(S)
Tl T2 Ts T4
Tn hi 1
*„3
= H i' h i S
_ lbs — T2 ) (T1 — T2 )
cond i ei ei » ^H , „, Rd =
XS
1 3S
(T2 T/)+ (T T ' ) (Tz T3)
cond 2 3)
e2
1
1 1
Zs Z, s
1 1 1 1 1
= e
+ e2 =
R3 R4
e2 e2
et R4 =
(T4
convection 2 h 2S(T 4 Tra)
1 t coiit*2
R• Rs
T‹ Tn
RTh tond2
(Tu — Ti) (Ti — T 2)
" R * 2
(T — T3 ) (TJ — T4) (T4 — T )
5
R + R4
Exemple 5:
Calculer la perte de clialeui‟ par conduction â trai‟ers la paroi d'un tube de cuivre de 10/1. 2
I diainétre intérieur et exterieur en mm} ct de lonpueur l Min. La tempcrature de la paroi
interns es\ dc l00°C. ccllc dc ].i pnroi cxtcrnc 99.8°C. 7 cuiw e —— 330
Solution:
(T ; —T 2 ) (100 —99,8)
= 2 . 330.15
Exemple 6:
Soit une conduite de 50/G0 inm de diametre interieure et extérieure, la longueur est de
50m. La température de la face interne est 200°C la conductivité du niétal
k; - 52 kcal/h.in.°C. Elle est entourée d‟iine premirre cotiche de calorifuge de 3 cm
d‟épaisseur (X› - 0.1 kcal/h.m.°C), puis d‟une seconde couche d‟une autre calorifuge de
mcm d"épaisseur (Zi = 0.05 kcal/h.m.°C).Cet1e conduite se trouve dans l‟air â 20°C ct le
coefficient d‟échange air paroi externe du calorifuge est li= 0.1 kcal/h.m'.°C.
Calculcr la quantity de chalcur perduc par heure ct lcs temperatures aux différentes
interfaces .
r = 2,5 cm
Ts
r,= 3 cm
r;= 6 cm
rd= 12 cm
' end 1 ' end 2 ' cnd 3 ' cnd 4 ' conv 2
(T — T2 ) (T3 — T2 ) (T — T3 ) (T 4 — T¿ 2
1
2ur4 £h 2
(T —
I Pg 2 ) (T p— T¿2)
4
) ln In ‟
) 1 "
2/zZ L 2 n k3 £ 2 rrr 4 Lh 2
(200 - 20)
- 3 ) 12
= 2613,67 Kcal Jh
ln ln ln (
\.2 5) ( 6 i
2 5 2.50 2 0,1.50 2 0,05.50+ 2 0,12.50.0,1
(TJ —T 2)
On a {fi = T2 ' Ti tflcondl '
Ezempte 7:
Un ballon en verre de conductivitf thermique (= 0,8 W/m.•C) utilise en laboratoire
contenant une huile cbaude est assimilé a une sphére dont les diametres intéiieur ct
extérieur sont respectivement 20 cm ct 21 cm. L‟huile ct l‟air environnant possBfcnt des
coefficients de convection respectivement de ig,= 15W/m.°C, et h l0W/m.°C.
Avec:
1 1
4wrt *h1 " 4M{O,1}*.15
=0,53•f/V
r2-q 0,1-0,105
Ra‹m
4xV›r) 4w0,8.0,L0,l0B
l 1
= 0,722 °C JW
=46W