FR Annexe 1 Termes de Reference
FR Annexe 1 Termes de Reference
FR Annexe 1 Termes de Reference
Vue d’ensemble
Localisation
Burkina Faso : Régions Hauts Bassins et Sud-Ouest
Partenaires
GIZ, ODI, Prindex Global et le Ministère de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-
agricoles et de la Mécanisation (MAAHM).
Points de contact
Lizzy Tan ([email protected]) et Ian Langdown ([email protected]) pour les
questions de recherche.
Ana Lucia Nunez Lopez ([email protected]) pour la gestion du programme
et les questions et clarifications contractuelles.
Calendrier d’exécution
Début dans la semaine commençant le 25/10/2021 :
- Mois 1 à 3 : Conception de l’enquête et du questionnaire, pré-test et pilotage
- Mois 4 : Préparation de la collecte des données principales
- Mois 5 : Collecte des données principales
- Mois 6 à 9 : Traitement des données et assurance qualité, développement de
la documentation de l’enquête et production du rapport de base
Contexte
La croissance rapide de la population, les migrations internes, l’exploitation de mines
d’or et les investissements agricoles commerciaux au Burkina Faso entraînent une
pénurie de terres fertiles et productives, en particulier pour les petits exploitants
agricoles et les ménages pastoraux. Ces facteurs ont entraîné des tensions
croissantes et plusieurs conflits liés à la terre. L’absence d’accès sécurisé à la terre
et l’augmentation du nombre de litiges fonciers reflètent la faiblesse des structures et
institutions communales fonctionnelles permettant de clarifier, de documenter et de
formaliser les droits fonciers, ainsi que des mécanismes de prévention et de
résolution des conflits fonciers. En tant que telle, l’insécurité foncière constitue une
menace pour la stabilité sociale du pays.
Projet ProPFR/BF
Dans le cadre de l’accord de coopération technique entre l’État du Burkina Faso et la
République Fédérale d’Allemagne, la GIZ a obtenu un financement du BMZ
(Ministère Fédéral de la Coopération Économique et du Développement) pour mettre
en œuvre le « Programme pour une Politique Foncière Responsable au Burkina
Faso (ProPFR/BF) » visant à « favoriser l’utilisation responsable et l’amélioration de
l’accès à la terre ».
Le programme national s’étendra sur 40 mois. La première phase du programme se
déroulera entre juillet 2020 et mars 2025, avec un budget total de 5 600 000 €.
Il y a trois interventions qui se renforcent mutuellement :
Interventions 1. Améliorer le cadre institutionnel autour de la gouvernance
foncière dans huit communes des régions Sud-Ouest et Hauts-Bassins. Il
s’agira principalement d’appuyer les communes dans la mise en place de
processus d’enregistrement et de délivrance de certificats de propriété
foncière et de droits d’usage (par exemple, l’Attestation de Possessions
Foncière Rurale, APFR), ainsi que de mettre en place les structures
organisationnelles nécessaires et de fournir la formation utile au personnel.
Les partenaires à ce niveau impliquent les communes et/ou les mairies, ainsi
que les administrations foncières locales (Services Fonciers Ruraux, SFR) et
les comités fonciers villageois (CFV).
Interventions 2. Renforcer le rôle de la société civile locale en formulant et en
mettant en œuvre une politique foncière responsable, notamment via
l’implication des comités villageois dans les processus de résolution des
conflits. Cela nécessite se sensibiliser au rôle des comités villageois
nouvellement établis, afin que les représentants appropriés puissent être
identifiés et formés. Les partenaires majeurs pour y parvenir sont les Comités
2
de conciliations foncières villageoises (CCFV) et d’autres organisations de la
société civile.
Interventions 3. Sensibiliser les investisseurs agricoles privés et, dans une
moindre mesure, les orpailleurs (en particulier les orpailleurs informels) à la
mise en œuvre d’une politique foncière responsable. En collaboration avec la
chambre régionale d’agriculture, les représentants de la société civile et les
pionniers de l’investissement responsable dans le secteur privé, un processus
d’acquisition de terres sera élaboré en suivant les principes d’investissement
responsable reconnus au niveau international.
En outre, les termes de référence du programme prévoient la documentation et la
mise à l’échelle des meilleures pratiques et des enseignement tirés en dehors des
régions d’intervention.
En concertation avec son partenaire national, la Direction Générale du Foncier, de la
Formation et de l’Organisation du Monde Rural (DGFOMR) et les programmes
partenaires de la coopération, ce programme a identifié les régions des Hauts-
Bassins et du Sud-Ouest du Burkina Faso comme régions d’intervention. Dans ces
régions, il y a un total de 8 communes d’intervention, dont 3 dans les Hauts-Bassins
(Boni, Dandé et Padéma) et 5 dans le Sud-Ouest (Djigoué, Iolonioro, Kampti,
Loropeni, Tiankoura), avec l’objectif de couvrir 240 villages dans les deux régions.
Les activités cibleront les petits exploitants agricoles et les ménages pastoraux dont
l’accès aux terres fertiles et productives est de plus en plus restreint.
Initiative Prindex
L’ODI et la GIZ se sont associés pour mesurer les impacts du projet ProPFR/BF, en
se concentrant sur les interventions 1 et 2 et leur impact sur la sécurité foncière
perçue et les changements de comportement associés à la sécurité alimentaire/la
productivité agricole, l’utilisation durable des terres, la dynamique des conflits liés à
la terre et à la propriété et l’égalité des sexes. L’évaluation ne portera pas
directement sur les impacts de l’intervention 3.
Pour réaliser l’évaluation de l’impact du projet, l’ODI s’appuie sur son expérience
dans le cadre de l’Index mondial des droits fonciers et de propriété (Prindex). 1
Prindex est une initiative visant à combler le manque de données mondiales sur les
régimes fonciers et les droits de propriété, en fournissant la toute première
évaluation mondiale de la perception qu’ont les gens de la sécurité de leurs droits
fonciers et de propriété.
Les données 2018 de Prindex identifient le Burkina Faso comme ayant l’un des
niveaux les plus élevés d’insécurité foncière dans son ensemble de données
couvrant 140 pays. Environ 44 % de la population adulte du Burkina Faso se sent en
1
Prindex est financé par des subventions d’Omidyar Network et du Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO)
du Royaume-Uni, et mis en œuvre par un consortium composé de l’ODI et de la Global Land Alliance (GLA).
3
insécurité par rapport à ses terres et à ses biens en général, ce qui est nettement
plus élevé que la moyenne mondiale d’environ 20 %.
Prindex s’est imposé comme un pionnier dans le développement d’approches et de
méthodologies pour la collecte de données sur la sécurité foncière perçue.
Actuellement, cette initiative est impliquée dans un certain nombre d’efforts de
collecte de données nationales et infranationales approfondies qui viendront
compléter son ensemble de données mondiales. Ces efforts, qui sont actuellement
en cours en Inde, en Colombie et au Nigeria, contribueront aux efforts mondiaux de
suivi de la sécurité foncière dans le cadre des ODD 1.4.2 et 5.a.1.
Méthodologie proposée
La méthodologie d’évaluation proposée, comprenant la théorie du changement et les
hypothèses pour la conception de l’enquête, est présentée à l’annexe 1.
La principale composante de cette méthodologie est une comparaison quantitative
des indicateurs clés de l’impact du programme, tels que les niveaux de sécurité
foncière perçue, dans les zones ciblées par le projet (groupe traité) et les zones
similaires non affectées (groupe de contrôle) en utilisant l’approche des « doubles
différences » (DD). Les données pour cette évaluation seront collectées auprès d’un
échantillon de ménages par le biais d’entretiens avec le membre du ménage qui est
principalement responsable des décisions concernant la terre et la propriété 2. Nous
souhaitons compléter l’évaluation quantitative par des données qualitatives
recueillies par le biais de discussions de groupe avec un sous-échantillon de ces
répondants. Cela sera soumis à la condition que les coûts de l’enquête restent dans
le budget.
Une deuxième composante de la méthodologie est une évaluation quantitative de
l’impact du projet sur les individus qui ne sont pas les principaux décideurs du
ménage mais qui peuvent influencer les décisions liées à la terre et à la propriété, y
compris l’étendue de leur rôle au niveau du ménage et de la communauté. Cette
évaluation utilisera également une approche DD. Ces données seront collectées à
partir du même échantillon de ménages, mais par le biais d’entretiens avec un
deuxième répondant de ce ménage. Là encore, nous espérons compléter
l’évaluation quantitative par des données qualitatives recueillies par le biais de
discussions de groupe avec un sous-échantillon de ces répondants. Les éléments
quantitatifs et qualitatifs de cette composante, ainsi que les types d’individus sur
lesquels elle portera, dépendent du respect du budget alloué à l’enquête. Il peut
s’agir de femmes, de jeunes, d’aînés et d’autres hommes au sein d’un ménage.
Dans certaines des zones d’intervention, une grande partie de la population est
allochtone (migrants). Ils peuvent avoir des droits fonciers et de propriété différents
2
Cette méthode s’écarte de la méthodologie standard de l’enquête Prindex, qui consiste à sélectionner au hasard un individu
dans un ménage pour obtenir un échantillon représentatif de l’ensemble de la population.
4
et faire face à des défis différents de ceux de la population autochtone ; ils
constituent donc un groupe cible clé pour le projet. Il est de ce fait important qu’ils
soient représentés dans l’évaluation.
Portée du travail
Enquête de base
L’ODI demande au sous-traitant d’effectuer la collecte de données quantitatives et
qualitatives (si nécessaire) et les tâches associées pour l’enquête de base, y
compris les cinq principaux ensembles d’activités suivants.
Comme décrit ci-dessus et dans l’annexe 1, nous envisageons un certain nombre
d’options pour la collecte de données quantitatives et qualitatives. Si le coût total est
supérieur au budget de l’enquête, nous choisirons une combinaison des options qui
fournissent la quantité optimale de données pour l’évaluation.
L’ODI accueille favorablement les méthodologies alternatives et les plans
d’échantillonnage et méthodes de collecte de données associés. Cela inclut la
coordination ou la collaboration avec d’autres efforts de collecte de données qui
pourraient être entrepris dans la région. Toutefois, les détails devront être convenus
avec l’ODI et la GIZ au début de la consultation. D’autres propositions peuvent
souhaiter s’appuyer sur l’important corpus de matériel issu des efforts de collecte de
données existants au Burkina Faso.
L’ODI attend des soumissionnaires qu’ils soumettent des recommandations
détaillées pour le plan d’échantillonnage dans le cadre de la proposition, y compris
des tailles d’échantillons indicatives et des méthodes basées sur l’approche
proposée et les paramètres d’enquête supposés (voir ci-dessous et les tableaux 1 et
2 dans la méthodologie d’évaluation proposée en Annexe 1).
Les restrictions de déplacement et de mobilité imposées par la COVID-19 risquant
d'empêcher les visites dans le pays, l'ODI attend du sous-traitant qu’il fournisse un
chef d’équipe fiable pour superviser les efforts de collecte de données dans le pays.
L’ODI entend jouer un rôle clé dans le soutien de tout travail qualitatif, mais les
visites dans le pays sont peu probables en raison des restrictions de voyage. Dans
le cadre de la proposition, les soumissionnaires doivent indiquer les membres clés
ayant une expérience dans la conduite de travaux qualitatifs sur le terrain au Burkina
Faso, y compris le chef d’équipe (le cas échéant).
La langue de travail de la consultance est le français, mais il est important que le
chef d’équipe du sous-traitant puisse parler anglais pour permettre une
communication efficace avec les équipes de l’ODI. Le sous-traitant produira des
documents d’enquête en français et les traduira dans les langues vernaculaires
pertinentes si nécessaire. Il est important que les superviseurs de terrain et les
recenseurs aient une connaissance des langues vernaculaires pertinentes, telles
que le dioula, le dagara et le lobiri, pour guider la mise en œuvre de l’enquête.
4. Assurance qualité
a) Superviser et contrôler la collecte quotidienne des données et le
téléchargement des données sur la plateforme CAPI.
b) Mener l’assurance qualité des données quotidiennes sur le terrain, ce qui
implique que les superviseurs fournissent un retour d’information régulier aux
enquêteurs, intégrer ce retour d’information et, si nécessaire, ajuster les outils
d’enquête en collaboration avec l’ODI.
6
c) Rendre compte quotidiennement à distance de l’avancement de l’enquête à
l’ODI, et aider l’ODI à effectuer des contrôles de qualité indépendants sur les
données au fur et à mesure de leur collecte.
d) Gérer les données conformément aux procédures et réglementations
pertinentes en matière de protection des données.
e) Nettoyer et traiter les données, y compris le calcul de toutes les pondérations
pertinentes de l’enquête (par exemple, les pondérations de conception
séparée, de non-réponse et de post-stratification), le cas échéant.
7
• Expérience dans la conduite de recherches qualitatives.
Calendrier
Début dans la semaine commençant le 25/10/2021 :
- Mois 1 à 3 : Conception de l’enquête et du questionnaire, pré-test et pilotage
- Mois 4 : Préparation de la collecte des données principales
- Mois 5 : Collecte des données principales
- Mois 6 à 9 : Traitement des données et assurance qualité, développement de
la documentation de l’enquête et production du rapport de base
8
Annexe 1 : Méthodologie d’évaluation
9
Évaluation du projet
ProPFR/BF financé par la
GIZ
Aperçu de la méthodologie d’évaluation
Septembre 2021
Acronymes
2
Table des matières
Introduction ................................................................................................................ 4
Contexte ..................................................................................................................... 4
Théorie du changement et questions de recherche ................................................... 7
Méthodologie d’évaluation proposée ........................................................................ 11
Méthodologie d’enquête proposée ........................................................................... 14
3
Introduction
Ce document présente les grandes lignes de la méthodologie d’évaluation que l’ODI
entend utiliser pour l’évaluation du projet ProPFR/BF de la GIZ.
Il comprend une description du projet, les facteurs qui influencent le choix de la
méthodologie d’évaluation, la théorie du changement et les questions de recherche,
un aperçu de la méthodologie d’évaluation proposée et la méthodologie d’enquête
associée.
Il est conçu à la fois comme un document de référence pour la justification de la
méthodologie d’évaluation proposée, et comme un document de base pour soutenir
la nomination du fournisseur d’enquête qui travaillera avec l’ODI pour collecter les
données nécessaires à l’évaluation.
Contexte
La croissance rapide de la population, les migrations internes, l’exploitation de mines
d’or et les investissements agricoles commerciaux au Burkina Faso entraînent une
pénurie de terres fertiles et productives, en particulier pour les petits exploitants
agricoles et les ménages pastoraux. Ces facteurs ont entraîné des tensions
croissantes et plusieurs conflits liés à la terre. L’absence d’accès sécurisé à la terre
et l’augmentation du nombre de litiges fonciers reflètent la faiblesse des structures et
institutions communales fonctionnelles permettant de clarifier, de documenter et de
formaliser les droits fonciers, ainsi que des mécanismes de prévention et de
résolution des conflits fonciers. En tant que telle, l’insécurité foncière constitue une
menace pour la stabilité sociale du pays.
Projet ProPFR/BF
Dans le cadre de l’accord de coopération technique entre l’État du Burkina Faso et la
République Fédérale d’Allemagne, la GIZ a obtenu un financement du BMZ
(Ministère Fédéral de la Coopération Economique et du Développement) pour mettre
en œuvre le « Programme pour une Politique Foncière Responsable au Burkina
Faso (ProPFR/BF) » visant à « favoriser l’utilisation responsable et l’amélioration de
l’accès à la terre ».
En concertation avec son partenaire national, la Direction Générale du Foncier, de la
Formation et de l’Organisation du Monde Rural (DGFOMR) et les programmes
partenaires de la coopération, ce programme a identifié les régions des Hauts-
Bassins et du Sud-Ouest du Burkina Faso comme régions d’intervention. Dans ces
régions, il y a un total de huit communes d’intervention, dont trois dans les Hauts-
Bassins (Boni, Dandé et Padéma) et cinq dans le Sud-Ouest (Djigoué, Iolonioro,
Kampti, Loropeni, Tiankoura), avec l’objectif de couvrir 240 villages dans les deux
régions. La Figure 1 montre les emplacements des huit communes. Les activités
cibleront les petits exploitants agricoles et les ménages pastoraux dont l’accès aux
terres fertiles et productives est de plus en plus restreint.
Le programme national s’étendra sur 40 mois. La première phase du programme se
déroulera entre juillet 2020 et mars 2025.
4
Figure 1 - Project communes
• La capacité actuelle des SFR et des CVD, CFV et CCFV varie d’une
commune à l’autre et d’un village à l’autre, de sorte que l’étendue du soutien
apporté et les détails des activités varieront selon les communes et les
villages.
6
• La durée du projet de 40 mois ne laissera probablement pas suffisamment de
temps pour que les impacts finaux prévus du projet se concrétisent
pleinement.
• Les activités du projet visent à améliorer la capacité des SFR et des comités
de village à délivrer des APFR et à résoudre les litiges et conflits fonciers,
ainsi que la demande de ces services de la part des résidents.
• Les réalisations, les résultats à court terme et les résultats intermédiaires sont
interconnectés et il n’existe pas de chemin unique entre une activité
spécifique et un résultat, ou un impact, intermédiaire ou final.
• Les cases surlignées en bleu et en jaune sont les réalisations et les résultats
qui pourraient être affectés par les activités dans le cadre des 40 mois du
projet.
• Les résultats et les impacts sont en grande partie liés au comportement des
individus qui ont la responsabilité des décisions concernant la terre et la
propriété. Par exemple, la décision d’investir ou de passer à des pratiques
foncières plus durables. Dans les zones d’intervention, ces décisions seront
principalement prises par les chefs de ménage, mais d’autres membres du
ménage, y compris les aînés, les femmes et les jeunes peuvent influencer ces
décisions. L’évaluation se concentrera donc sur deux domaines.
Premièrement, les « principaux décideurs du ménage » 1. Et deuxièmement,
les autres individus qui peuvent influencer les décisions. L’évaluation
complète du rôle de ces autres individus nécessitera la collecte de données
supplémentaires dans chaque ménage. Cela pourrait ne pas être possible
dans le cadre du budget de l’évaluation. La viabilité sera évaluée une fois que
les coûts de l’enquête de base auront été établis.
1
Cette méthode s’écarte de la méthodologie standard de l’enquête Prindex, qui consiste à sélectionner au hasard un individu
dans un ménage pour obtenir un échantillon représentatif de l’ensemble de la population.
8
i. intentions d’investissement et investissements dans la terre et la
propriété ;
j. recherche et obtention de crédits ;
k. temps et/ou coûts associés à la protection de la terre et de la
propriété ;
l. intentions d’adopter et adoption de pratiques d’utilisation des terres
plus durables.
2. Quel est l’impact des activités du projet ProPFR/BF sur les individus qui
ne sont pas les principaux décideurs du ménage mais qui peuvent
influencer les décisions liées à la terre et à la propriété ? Cela sera
mesuré en évaluant les changements dans :
a. les facteurs énumérés pour la question 1 pour ces individus ;
b. le degré auquel ces individus pensent pouvoir influencer les
décisions relatives à la terre et/ou à la propriété au niveau du
ménage ou de la communauté.
NB : l’inclusion de la question 2 et les types d’individus qui seront ciblés
sont soumis à la confirmation des coûts de l’enquête. Il peut s’agir de
femmes, de jeunes, d’aînés et d’autres hommes au sein d’un ménage.
• La capacité des SFR et des comités au niveau des villages (les cases bleues
dans la théorie du changement) sera évaluée en tant que facteur médiateur
potentiel pour les autres résultats. L’étendue de cette évaluation est soumise
à la confirmation des coûts de l’enquête.
9
Améliorer le cadre ins�tu�onnel de la gouvernance foncière Renforcer le rôle de la société civile locale
• Forma�on et appui aux SFR et aux bureaux de cadastre • Forma�on des acteurs en charge de la mise en place des CCFV
régionaux (Préfet, Maire, CVD, STD) sur le foncier et la ges�on des
• Forma�on des acteurs en charge de la mise en place de conflits
CFV • Renforcement des capacités des comités existants (forma�on,
• Sensibilisa�on à l'importance de la sécurisa�on du foncier équipement)
Interven�ons
• Appui spécifique aux femmes et aux jeunes pour • Appui à la mise en place/au renouvellement des CCFV
l'obten�on de droits de possession et d'usage formels • Campagnes de sensibilisa�on dans les villages pour la mise en
• Appui à la presta�on de serment des agents de l'État œuvre de la loi foncière, la mise en place des CFV et CCFV et
• Plaidoyer auprès de l'État pour le renforcement des les procédures de demande et d'a�ribu�on des APFR
services des ressources humaines cadastrales (individuelles et collec�ves) et d'enregistrement des droits
• Appui à la mise en place/au renouvellement des CFV et d'usage.
CVD • Renforcement des capacités des CSO pour la mise en place et
le suivi des CFV et CCFV.
Meilleure percep�on des avantages de Meilleure percep�on des avantages de complètement sur ceux
la possession d'APFR l'u�lisa�on des CFV et des CCFV pour traités par le projet.
résoudre les conflits
Les u�lisateurs veulent
Augmenta�on de la demande et de la possession d'APFR inves�r dans leur terre
[6 500 ménages dans 8 communes se voient délivrer une Augmenta�on du recours aux CFV et CCFV pour résoudre les ou leur propriété,
cer�fica�on des droits de propriété ou d'usage (APFR), dont conflits obtenir un crédit et
20 % sont détenus par des femmes et/ou des migrants] passer à des pra�ques
d'u�lisa�on durable des
terres, et disposent des
Résultats à court
autres ressources et
Réduc�on des li�ges/conflits fonciers
terme
l'u�lisa�on des terres, car produc�on agricole plus efficace des ressources terres
des u�lisateurs plus au sein du ménage et de la Des marchés et des
produc�fs acquièrent les communauté infrastructures efficaces
terres sont disponibles pour
perme�re aux
augmenta�ons de
produc�vité de se
Augmenta�on du revenu des Meilleurs résultats en Plus grande sécurité Réduc�on de la traduire par des
Impacts
10
Méthodologie d’évaluation proposée
• L’objectif de l’évaluation est d’estimer les effets des activités entreprises dans
le cadre du projet ProPFR/BF sur les communautés ciblées.
• Une simple comparaison des résultats dans les communautés traitées avant
et après les activités peut entraîner des estimations biaisées des effets car
d’autres facteurs, non liés au projet, peuvent en être la cause.
• De même, une simple comparaison des résultats à la fin du projet entre les
communautés traitées et non traitées pourrait également entraîner des
estimations biaisées, car toute différence pourrait être le résultat de
différences initiales entre les deux communautés.
11
Troisièmement, la méthode DD a fait ses preuves et sa compréhension est
intuitive. Cela devrait faciliter la diffusion et l’acceptation des résultats de
l’évaluation.
Différence
% de déci deurs pri nci pa ux
entre les
groupes
Insécurité foncière perçue
traités et les
groupes de
contrôle
avant le
début du
projet
(A)
Impact du projet = (A) - (B)
2
Nous pouvons également utiliser la méthodologie des « triples différences » si nous sommes en mesure de collecter
suffisamment de données sur les individus qui ont déjà des AFPR dans les villages des communes ciblées. Cela nous
12
• Dans les deux cas, une fois les villages sélectionnés, nous serons en mesure
de collecter des données au niveau des villages sur les caractéristiques qui
pourraient affecter les résultats, par exemple, la présence et la capacité des
comités villageois. Nous pourrons alors contrôler ces caractéristiques dans
l’analyse. Comme nous l’avons mentionné précédemment, cela comprendra
des données sur la capacité des SFR et des comités au niveau des villages
(les cases bleues dans la théorie du changement).
• Des FGD avec les principaux décideurs des ménages pour explorer les
incitations/dissuasions à investir dans leurs terres et propriétés.
• Des FGD avec d’autres individus qui peuvent influencer les décisions
liées à la terre et à la propriété, afin de comprendre leurs droits et leur
rôle dans les décisions du ménage et de la communauté quant à la
terre et la propriété, et les facteurs qui les affectent. Il peut s’agir de
permettra de contrôler l’effet des facteurs qui n’influencent que les villages de contrôle et de tester l’« hypothèse de tendance
commune ».
13
femmes, de jeunes, d’aînés et d’autres hommes au sein d’un ménage.
Les groupes à inclure seront décidés une fois que les coûts seront
connus.
14
Modules du Le questionnaire principal devrait couvrir cinq sujets principaux (plus
questionnaire un autre facultatif) :
1. Informations de base : par exemple, les caractéristiques
démographiques et socio-économiques ainsi que les facteurs
spatiaux (statut foncier, caractéristiques des
terres/propriétés, utilisation des terres/propriétés, etc.)
2. Sécurité foncière : par exemple, sécurité foncière perçue,
sécurité foncière formelle, protection des droits de propriété
perçue, connaissance et expérience des CVF et SFR,
connaissance et expérience des interventions précédentes
liées à la terre et à la propriété, etc.
3. Investissements : par exemple, investissements passés,
actuels et futurs dans la terre et la propriété, impact de
l’insécurité, recherche et obtention de crédits.
4. Utilisation durable des terres : par exemple, le comportement
passé, présent et futur concernant l’utilisation des terres.
5. Litiges et conflits liés à la terre et à la propriété : par
exemple, perception et expérience des litiges et des conflits,
temps et/ou coûts associés à la protection de la terre et de la
propriété, utilisation des CCFV, etc.
6. Influence sur la prise de décision concernant les terres et la
propriété (facultatif) : par exemple, le rôle des autres
individus dans la prise de décision concernant les terres et la
propriété au niveau du ménage et de la communauté, etc.
Approche Échantillonnage stratifié à plusieurs degrés.
d’échantillonnage Les détails de la stratification et du regroupement seront déterminés
par le fournisseur de l’enquête et dépendront de la disponibilité des
données.
Prévalence 50 %1
supposée de
l’indicateur
Puissance 80 %
(1 – Beta)
Alpha 5%
perçue est de 44 % au Burkina Faso. Par conséquent, il est prudent de baser les calculs
de la taille de l’échantillon sur une prévalence de 50 %.
15
Tableau 2 - Données qualitatives requises et hypothèses
16