TP D'SVT
TP D'SVT
TP D'SVT
Mutualisme
bénéfique Commensalisme Prédation
ou Symbiose
La relation qui a été la plus étudiée est la prédation (manger ou être mangé), qui
conduit à la notion essentielle en écologie de chaîne alimentaire ; par exemple,
l'herbe est consommée par l'herbivore, lui-même consommé par un carnivore, lui-
même consommé par un carnivore de plus grosse taille.
Relations trophiques[modifier | modifier le code]
Figure 1
Pyramide alimentaire (a) et réseau trophique (b) dans une forêt de la zone paléarctique ouest
succession écologique
Les successions sont également visibles dans l'espace, particulièrement dans les
zones de transition entre écosystèmes, ou écotones.
Après une perturbation, qui entraîne une régression de l'écosystème vers un stade
antérieur, il y a établissement d'une succession secondaire. Celle-ci ne mène pas
automatiquement au même résultat que le climax qui prenait la place avant la
perturbation13.
Échelle intermédiaire - Le paysage[modifier | modifier le code]
L'écologie du paysage étudie la composante non-humaine du paysage, son aspect
culturel et psychologique est laissé à d'autres sciences. Elle décrit la façon dont sont
agencés les écosystèmes entre eux, leur répartition et leur fragmentation (comme
caractéristique et non comme processus de dégradation de l'environnement). Les
espèces peuvent s'échanger entre écosystèmes au travers des frontières poreuses
que sont les écotones, à la fois zones de transition et écosystèmes en elles-mêmes.
Selon Robert MacArthur et Edward O. Wilson, les morceaux d'écosystèmes pris
dans une matrice d'un autre écosystèmes, fonctionnent comme de véritables îles, en
matière de colonisation par de nouvelles espèces14. Au cours de la succession
écologique que vivent les écosystèmes, les paysages évoluent, parfois
considérablement, eux aussi.
Point de vue de la biosphère - l'écologie globale[modifier | modifier le
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Biosphère : définition[modifier | modifier le code]
La Terre, d'un point de vue écologique, comprend plusieurs systèmes :
l'hydrosphère (ou sphère de l'eau), la lithosphère (ou sphère du sol) et
l'atmosphère (ou sphère de l'air).
La biosphère s'insère dans ces systèmes terrestres. Elle est la partie vivante de la
planète, la portion biologique qui abrite la vie qui se développe. Il s'agit d'une
dimension superficielle localisée, qui descend jusqu'à 11 000 mètres de profondeur
et s'élève jusqu'à 15 000 mètres d'altitude par rapport au niveau de la mer. La
majorité des espèces vivantes vivent dans la zone située de -100 mètres à +100
mètres d'altitude.
La vie s'est tout d'abord développée dans l'hydrosphère, à faible profondeur, dans
la zone photique. Des êtres pluricellulaires sont ensuite apparus et ont pu coloniser
également les zones benthiques. La vie terrestre s'est développée plus tardivement,
après la formation de la couche d'ozone protégeant les êtres vivants des
rayons ultraviolets. Les espèces terrestres vont d'autant plus se diversifier que les
continents vont se fragmenter, ou au contraire se réunir.
Cycle biogéochimique : influence de la vie[modifier | modifier le code]
La biosphère contient de grandes quantités d'éléments tels que le carbone, l'azote et
l'oxygène. D'autres éléments, tels que le phosphore, le calcium et le potassium, sont
également indispensables à la vie. Au niveau des écosystèmes et de la biosphère, il
existe un recyclage permanent de tous ces éléments, qui alternent l'état minéral et
l'état organique selon des cycles biogéochimiques.
En effet, le fonctionnement des écosystèmes est essentiellement basé sur la
conversion de l'énergie solaire en énergie chimique par les organismes autotrophes,
grâce à la photosynthèse (il existe aussi une chimiosynthèse sans utilisation de
l'énergie solaire). Celle-ci aboutit à la production de sucres et à la libération
d'oxygène. Cet oxygène est utilisé par un grand nombre d'organismes — autotrophes
comme hétérotrophes — pour dégrader les sucres par la respiration cellulaire,
libérant ainsi de l'eau, du dioxyde de carbone et l'énergie nécessaire à leur
fonctionnement. Ainsi, l'activité des êtres vivants est à l'origine de la composition
spécifique de l'atmosphère terrestre, la circulation des gaz étant assurée par de
grands courants aériens.
Les êtres vivants participent activement au cycle de l'eau. En effet, les plantes ont
besoin d'eau pour le transport des nutriments captés par les racines jusqu'aux
feuilles, une fois arrivée aux feuilles l'eau s'évapore. La végétation facilite ainsi le
transport de l'eau du sol vers l'atmosphère, c'est le processus de transpiration des
plantes. sur les continents la transpiration végétale est de loin le plus gros
contributeur à l'évapotranspiration (80 à 90 %), Les forêts et en particulier les forêts
tropicales jouent un rôle important dans le cycle de l'eau.
Par ailleurs, la composition des sols est la résultante de la composition de la roche-
mère, de l'action géologique et des effets cumulatifs des êtres vivants.
Les interactions existant entre les différents êtres vivants s'accompagnent d'un
brassage permanent de substances minérales et organiques, absorbées par les
êtres vivants pour leur croissance, leur entretien et leur reproduction, et rejetées
comme déchets. Ces recyclages permanents des éléments (en particulier
du carbone, de l'oxygène, de l'azote) ainsi que de l'eau) sont appelés cycles
biogéochimiques. Ils confèrent à la biosphère une stabilité durable, ceci en dehors
des interventions humaines et des phénomènes géoclimatiques exceptionnels.
Études à l'échelle planétaire globale[modifier | modifier le code]
Pour mieux comprendre le fonctionnement de la biosphère, l'équilibre énergétique et
les dysfonctionnements liés à l'activité humaine, il a fallu dans un premier temps
utiliser des modèles réduits des écosystèmes, des mésocosmes. Des scientifiques
américains ont réalisé un modèle de la planète tout entière, appelée Biosphère II.
Aujourd'hui des d'observations à l'échelle planétaire permettent de créer des
modèles informatiques de la biosphère dans sa globalité. Il est ainsi possible
d'observer les effets du réchauffement climatique sur la répartition des écosystèmes
sur des continents entiers15.