Rapport de Stage MARC
Rapport de Stage MARC
Rapport de Stage MARC
A l'issu de ce stage, nous éprouvons d'un profond sentiment moral d'être reconnaissant à tous
ceux ou celles qui ont contribué tantôt d'une manière ou d'une autre à faire notre stage dans
des bonnes conditions
En second lieu, nous pensons à Monsieur Joseph KAZADI, Chef au Département de Mines ;
Monsieur Jean-Marie MBOLELA, Chef à la Division de Mines ; Monsieur Wilfried
KALALA, Chef à la Division de Traitement ; Monsieur Ambroise KANYINDA, Chef à la
division de Géologie ; Monsieur Joseph MUTOMBO Chef de Service Dispatch Mine, pour la
direction et l'encadrement de notre stage. Et ce en dépit de leurs multiples charges et
occupations ; leur rigueur et leur ponctualité au travail, nous ont aidé à forger notre être qui de
fois était en perdition.
Nous tenons à remercier de manière toute particulière, tous les membres de l'université de
MBUJIMAYI ainsi que les professeurs et Assistants de leur encadrement multiforme.
Que nos proches trouvent ici l'expression de notre gratitude pour leur soutient tant moral que
financier.
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INTRODUCTION
La formation académique de l'étudiant est complétée par une formation pratique sous forme
d'un stage d'un mois, cela est conformément aux dispositions en vigueur régissant notre
enseignement supérieur et universitaire.
En effet, cette pratique qu'est le stage revêt une importance capitale dans la formation d'un
étudiant en général, c'est de faire asseoir les notions apprises durant les six années d'études et
de les concilier avec la pratique ; ce qui nous amène à paraphraser le célèbre écrivain jean
jacques ROUSSEAU qui soutenait ce qui suit « un savant, c'est celui qui concilie la théorie à
la pratique ».
C'est en effet, dans cette optique que nous avons été amenés à effectuer notre stage à la
société Minière de BAKWANGA qui a accepté de nous encadrer pendant une durée d'un
mois. Pour lequel le présent rapport se trouve être dressé à fin de couronner cet inoubliable
passage.
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CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA SOCIETE MIBA
La Société Minière de BAKWANGA « MIBA » est constituée le 13 décembre 1961; sous les
numéros du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) : 0001, n° d’indentification
nationale : 8-198-n90463 et IMPORTEXPORT : PM/A001- 001-15//1004900 E/X.
Les parts sociales sont concurremment détenues à 80% par l’État congolais et à 20 % par
SIBEKA. Initialement Société par Actions à Responsabilités Limitées (SARL), MIBA est
transformée en Société Anonyme avec Conseil d’Administration (MIBA SA), depuis
l’harmonisation de ses statuts au Droit OHADA en septembre 2014.
Les actions de l’actionnaire minoritaire sont passées de SIBEKA au Groupe chinois ASA
RESSOURCES, en passant par MWAN’AFRICA.
A ce propos, signalons que le premier diamant a été découvert dans la région du Kasaï en
1918 par l’écossais Young à TSHIKAPA (Province du Kasaï) près de la rivière
TSHIUMINYINA. L’exploitation proprement dite y a débuté par la FORMINIÈRE, une
année après, avant de s’étendre à Mbujimayi, à partir de 1920.
En 1960, les autorités de la FORMINIÈRE, filiale de la Société Générale de Belgique qui
exploitait mines, forêts et chemin de fer dans le bassin du Congo décide de réduire les
activités de la FORMINIÈRE, suite à une situation politique précaire au Congo. C’est ainsi
que le 21 mars1961, BECEKA mit fin à son objet social. Elle se mue en une Société
d’Entreprise et d’investissement du BECEKA et fait apport de ses actifs et passifs à la
constitution d’une nouvelle Société dénommée Société Minière de BAKWANGA « MIBA
»créée officiellement le 13 décembre1961.
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L’amodiation des mines et des concessions minières en République Démocratique
du Congo;
Achat, vente et généralement le Commerce de toutes richesses minières et
minerais, soit à l’état brut, soit après mis en œuvre;
Établissement de toutes usines pour extraction, traitement et purification des
minerais, travail des métaux et exploitation de leurs dérivés ainsi que défini à
l’article 3 de ses statuts.
Les concessions de la MIBA ont une superficie de 71.213 km2, s’étendant sur les deux Kasaï.
Il s’agit des concessions comprises dans les limites géographiques et territoriales suivantes :
au Nord-Ouest : entre LUEBO et MWEKA (Kasaï Occidental) ;
au Nord-Est : à LUSAMBO ;
au Sud-Est : vers LUPUTA ;
ainsi que la rivière LUBILANJI au Kasaï Oriental.
Le siège social est sis n°4, Avenue de la Coopération, Quartier Kasaï, Commune de la
KANSHI, Ville de Mbujimayi, Province du Kasaï-Oriental, République Démocratique du
Congo. Ses coordonnées géographiques sont les suivantes : 6°08’13’’ de latitude Sud et
23°35’23’’ de longitude Est.
Elle est située à une altitude moyenne de 600 mètres au-dessus du niveau de la mer.
I.3.2. Le climat
La ville de Mbujimayi connaît un climat tropical humide : on a de ce fait une saison des pluies
entre Août et Mai soit 9 mois et une saison sèche entre Mai et Août soit 3 mois. La moyenne
thermique est de l’ordre de 24, 7°C avec un minimum de22, 4°C et un maximum de 27°C.
Cependant, on peut atteindre des températures allant jusqu’à 38°C pendant la journée.
I.3.3. Hydrographie
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Ces rivières plus ou moins rectilignes se jettent dans la SANKURU et l’écoulement de
l’ensemble du réseau se fait vers le Nord-Est, soit vers la Mbuji-Mayi et la KANSHI, les deux
rivières entre lesquelles se situe le polygone minier de la MIBA
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I.2. Aperçu géologique
I. 2.1. Introduction
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Les formations phanésozoïques ont été recoupées par la brèche kimberlitique. Il s’agit d’un
xeno-tuff brèche contenant une grande quantité des matériaux étrangers (bloc, fragment,
particules fines) provenant des formations traversées par la kimberlite.
a. Origine du diamant
b. Propriétés chimiques
Le Diamant est du carbone pur cristallisé dans le système cubique à faces centrées. Le
Diamant a des propriétés suivantes :
Il a une densité d’environ 3, 5 ;
Il n’est ni magnétique, ni conducteur thermique, ni conducteur du courant électrique ;
Il peut être réduit en poudre dans un mortier d’acier ;
Il se présente sous forme des cristaux et possède un éclat adamantin ;
Il ne se dissout dans aucun acide : il peut être oxydé et détruit par une fusion de
soude ou de nitrate de potasse ;
Il a une grande réfringence : le diamant décompose et réfléchit par réflexion totale la
lumière qui pénètre par ses facettes. Il brille d’un vif éclat (feu de diamant) ;
Il a une grande dureté : il raie tous les corps et ne se laisse rayer par aucun autre.
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I.2.2.4. Gîtologie
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Réserves minières
Catégories Gr.m3 Carats Ct/m3
Classification par type de minerais
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Cartographie du polygone MIBA. Source : service de cartographie MIBA
Source : DPERD
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CHAPITRE DEUXIEME : DEROULEMENT DU STAGE
II.1. Introduction
Comme nous l’avons signalé ci-dessus, notre stage a été effectué au Département
d’Exploitation, où nous avons été dirigés dans ses différentes divisions. Apes la réception des
documents d’accès au polygone Minier de la MIBA le 10 novembre 2022, nous avons débuté
notre stage proprement-dit le 11 Novembre de la même année. A notre arrivée, Nous avons
été reçus par les Chefs de la Division des Mines, l’Ingénieur Jean Marie MBOLELA. Celui-ci
nous a accueilli avec joie en nous souhaitant un bon déroulement de stage. Après notre
entretien avec lui, il nous a présenté au service Dispatch Mines pour l’élaboration d’un plan
de stage dont la présentation est faite ci-dessous :
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II.2. Département d’exploitation
La division des Mines appartient au département d’exploitation, elle est dirigé par un Chef de
division appelé en abrégé D.Mines. Actuellement elle dirigée par l’Ingénieur MBOLELA
Jean-Marie. La division des Mines comprend en son sein deux services :
Dirigé par l’Ingénieur Joseph MUTOMBO, le Service Dispatch mines s’occupe de (d’) :
Pour accomplir ses taches, la section Dispatch mine est organisée comme suit :
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La gestion de mazout ;
Cafétéria ;
Les divers.
a. Section carburant
Les engins miniers étant des grands consommateurs du carburant qui leurs sont indispensable
d'où l'importance de cette section s'impose pour la gestion rationnelle du carburant qui
présente une partie importante des frais variables de la société. La section a pour tâche : Le
ravitaillement des engins sur chantier. Le ravitaillement se fait chaque 10 heures et chaque
engin devra faire son plein car le temps d'arrêt de ces derniers présente une grande perte pour
l'entreprise.
Tout ceci est réalisé grâce à un langage minier propre à la MIBA. Ce langage est constitué
d’un chiffre auquel est associé une signification, appelée motif.
Motifs de travail :
Motifs inertes :
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Motif 12 : toutes pannes qui peuvent surgir, sauf panne sèche ;
Motif 24 : manque du courant électrique
Motif 25 : manque mazout.
Motif 26 : manque conducteur.
Motif 27 : la prise en charge
Motif 31 : manque d’engin
Motif 32 : trémie pleine ;
Motif 33 : l’arrêt à cause de la pluie et suite ;
Motif 34 : panne à la laverie ;
Motif 35 : engin en réserve ;
Motif 36 : ravitaillement en mazout.
Motif 37 : l’inter trait (lors de changement de trait)
Motif 38 : embourbement
Motif 39 : tout incident en dehors d’incident prévu. Donc c’est un motif pour
indiquer variables incidents.
Voici la liste des engins miniers que nous avons trouvés à la MIBA durant notre stage :
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c. Section INFODI
Cette section permet de traiter les données récoltées sur chantier qui lui parviennent sur des
fiches codifiées à l'aide des motifs citer ci-haut. Ces données sont introduites manuellement
dans la machine pour pouvoir trouver le rendement à l’aide d’un programme informatique qui
exécute ses données et calculer le rendement journalier pour chaque chantier en trouver les
tonnages minerais exploitent d’une façon automatique et dans un temps record.
d. Section Cafétéria
La section s'occupe de la cuisine, la restauration des agents sur chantier et des matériels divers
entre autres : bêche, coupe-coupe etc. qui sont gérés avec des fiches de stock dans lesquelles
on mentionne le mois de réception, numéro, date d’entrée et sortie ainsi que le lieu de
provenance.
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Ce service a pour attribution l’exécution des tous les travaux d’exploitation des gisements
disponible à la MIBA. Ainsi elle s’occupe : du forage et du minage, du suivie des paramètres
techniques de production définie probablement par la division technique ainsi l’orientation du
front d’attaque.
(a) (b)
Figure 2.1 : (a) Carrière du massif 1, (b) Gisement détritique Zone BAKWANGA
Le SEREX est à la tête de ce service, secondé sur terrain par un attaché de service (qui est
aussi IR civil de mine) qui, à son tour est secondé par un chef mineur 1 (chemex1).
Le travail se déroule de cette façon, le SEREX donne des instructions à son attaché de service
qui à son tour instruit le CHEMEX 1.
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Il s’agit de travaux tel que le désherbage, le traçage des accès, en gros ce sont les travaux
préparatoires du chantier.
La découverture
Il s’agit de l’enlèvement de mort terrains ou couches stériles dans le but d’atteindre la couche
minéralisée. On peut le faire avec des engins tels que la pelle hydraulique, un scrapeur…
La pelle peut effectuer cette tache au rejet direct, c’est-à-dire elle est sur place, elle prend les
produits d’un côté et effectue une rotation pour le déverser de l’autre côté. Elle fait ce
mouvement jusqu’à épuiser la couche stérile. Elle peut aussi effectuer la découverture avec un
camion, comme montré sur la figure ci-dessous. C’est-à-dire elle charge la benne et la benne
va se décharger au terril, elle effectue cette opération jusqu’à épuiser la couche stérile visée.
Le scrapeur charge son ventre en une passe et va le décharger plus loin. Nous n’avons pas la
chance de voir le travail d’un scrapeur durant notre stage
L’extraction de minerais
Cette opération s’effectue par camion benne et le chemexe1 doit suivre de près toutes les
opérations qui constitue un cycle c’est-à-dire ;
Ce dernier a des surveillants sur chantier affectés à des bennes, des surveillants à la trémie, et
au terril aussi pour éviter le renversent de la benne d’un côté.
Dirigée par Monsieur Ambroise KANYINDA KANYINDA, Cette division a pour charge de
mettre à la disposition de la société le gisement disponible à exploité. Elle comporte les
services suivants :
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Service de recherche géologique (SRG);
Service de traitement des enchantions géologique (STEG);
Service cartographie et topographie (CARTOPO) ;
Service atelier entretien sondeuse (AES):
Dirigé par Monsieur Hubert MBIYE, le service de recherche géologique a pour rôle :
1. Le lever gravier
2. La sélectivité minière
3. Le lever kimberlites
Le gisement primaire ou kimberlitique : la Miba compte treize massifs qui sont numérotés
dans l’ordre de leurs découvertes.
En gros cette section de levé gravier travaille ou travaillait dans le détritique seulement. Ils
étaient à la recherche des gisements détritiques, des graviers.
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La recherche commence dans l’eau, dans des lits de rivière, précisément dans des méandres.
Ça se passe comme ça, on creuse des puits dans le but de croiser les accompagnateurs de
diamant qui sont le grenat, le zircon, l’ilménite...
Lorsque nous les croisons, nous traçons un réseau de maille qui nous donne une zone
favorable.
Pendant notre stage, la Miba travaille uniquement sur la kimberlite d’où nous n’avons pas
assisté à tout ceci.
Levé kimberlite
1. Travaux de structure
2. Travaux de teneur
Dans les travaux de structure on effectue des forages carottant pour avoir la forme et l’allure
du gisement. On trace un réseau de maille (souvent 80 sur 80), on prélève les coordonnées de
chaque puits qu’on envoi au topographe de face à ce qu’il nous les implante sur une carte.
Dans les travaux de teneur, les sondages effectués sont du type destructif et les trous sont de
grand diamètre (200 à 220mm). Les débris du forage sont analysés à la laverie pilote pour
déterminer la teneur du massif.
La sélectivité minière
La sélectivité minière a pour rôle de gérer les ressources minières que nous avons, de
contrôler et d’orienter l’exploitant.
Elle gère les entrés c’est-à-dire découverte des nouveaux gisements et aussi les soties qui font
allusion à l’exploitation.
La sélectivité a des agents dans la carrière qui ont pour mission de minimiser la dilution.
Ce service est dirigé par Monsieur Daniel KADIMA. Le service CARTOPO comprend trois
sections à savoir, la topographie, la cartographie et les archives.
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a. La cartographie
Lorsque le gisement est mis à disposition du mineur, qu’il l’a exploité et évolué, la
cartographie veille à mettre à jour les cartes, pour signaler que le site a déjà été exploité.
b. Topographie
La topographie nous permet de déterminer les coordonnées des points sur la suite terrestre.
Les points levés nous permettent d’élaborer des cartes et les archiver. Le topographe entre en
contact avec le mineur pour fournir à ce dernier certaines informations telles que :
c. Archives
C’est là qu’on conserve toutes les archives géologiques, topographique et carte. Service
Le service AES est dirigé par Monsieur Willy NTUMBA. C’est le chef de service qui fait
l’administration et la technique. Ce service est constitué de deux sections :
1. La section maintenance
2. La section approvisionnement
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1. Maintenance
Dans la maintenance nous voyons les entretiens et le dépannage. Par entretien nous sous
entendons vidanger les huiles après un certain nombre d’heure, par exemple il est marqué sur
un moteur de sondeuse qu’après 150 heures de travail les huiles doivent être vidangées. Donc
ils suivent les consignes du concepteur et effectuent l’entretien pour que la machine soit
toujours en état de bon fonctionnement. Les agents de dépannage interviennent uniquement
lorsqu’il y a panne et ils inspectent les engins tous les jours pour veiller à ce qu’ils soient
toujours en bon état.
2. Approvisionnement
L’atelier dispose magasin qui est géré par l’approvisionnement, c’est là que nous trouvons de
tiges de sondage, des tubes carottiers, les outils à placer à la tête des tiges de forages, les
huiles même, les graisses, en gros tout ce qui nous permet de travailler dans ce service.
La MIBA disposait d’environ dix machines (sondeuses), pour le moment elle n’en a qu’une,
mais qui était en panne lors de notre stage.
Par manque de laverie pilote, le traitement des échantillons se fait de façon manuelle à l’aide
des tamis.
La division de traitement est dirigée par l’Ingénieur Wilfried KALALA. Cette division
compte trois services :
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II.3.1. Service DISELE
Ce service est dirigé par l’Ingénieur Consisky TSHISHIMA LUBOYA (CONSY). Cette
section a pour rôle de veiller au bon fonctionnement de la laverie de DISELE. La laverie de
DISELE est composée deux sections :
1. La section débourrage ;
2. Le module ou la section concentration.
La section commence par la trémie et elle a pour but, de réduire la taille des graviers ainsi que
de libérer totalement le minerai de la boue. Cette section comprend :
La trémie
La chaine apron
Le TP alimentation
Le concasseur primaire
Le désintégrateur
Le vibro double Deck
Le concasseur secondaire
Le vibro de recyclage
Et des bandes transporteuses qui relient ces différentes composantes.
La trémie
La chaine apron
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Elle tourne à une certaine vitesse réglée selon l’état de la laverie. Elle a pour rôle d’atténuer la
vitesse de chute des minerais tout venant qui contient souvent des pierres et autres matériaux
très dures.
Le désintégrateur
Le TP alimentation
C’est la plus grande bande transporteuse de toute la laverie (une largeur de 1,5m) et c’est
logique car c’est elle qui reçoit les produits frais. Cette bande transporte les produits de la
trémie vers le premier concasseur qui est un concasseur à mâchoire.
Concasseur primaire
C’est un concasseur à deux mâchoires dont une est fixe et l’autre mobile. L’ouverture entre
les deux mâchoires est de 25mm ce qui permet de réduire tous les gros blocs provenant de la
trémie à une dimension (granulométrie) ≤ 25mm.
Le vibro
Le vibro est un tamis industriel. Il est composé de deux Deck (Vibro double Deck ou VDD).
Le vibro réalise une classification granulométrique en trois :
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Les + 25 mm, les – 25 mm et les -1 mm
Le vibro double Deck comprend deux Decks comme l’indique son nom. Le Deck supérieur
composé des panneaux tamiseurs de 25 x 25 mm 2 il fait donc passer tous les produits
inférieurs à 25 mm ou les - 25. Le Deck inférieur reçoit les - 25mm venant du dessus et est à
son tour composé des panneaux tamiseurs de 1 x 13 m2. D’où lui fait passer uniquement les
plus fins c’est-à-dire inférieur à un millimètre. Ces derniers sont refoulés hors du circuit.
A la sortie du vibro y a deux bandes transporteuses. La première bande recueille les inférieurs
à 25 mm qu’on appelle grains lavés venant du Deck inférieur et les emporte vers le silo à
grains lavés qui a une capacité de 60m3. La deuxième bande recueille les supérieurs à 25 mm
venant du Deck supérieur et les entraine vers le concasseur secondaire.
Le concasseur secondaire
C’est un concasseur à percussion. Son rôle est de réduire les grains de granulométrie
supérieure à 25 mm ratés au premier concasseur, en grains de diamètre inférieur à 25 mm
Les produits broyés vont vers le vibro de recyclage composé des panneaux de 1mm ; les
produits venant de là vont aussi vers la bande transporteuse de départ est sont recyclés.
Vibro de recyclage
C’est un vibro simple Deck. Tous les grains dont la taille est inférieure à 1 mm sont jetés,
charriés par les eaux.
Dans section débourbage on distingue deux circuit : le circuit gravier et le circuit eau.
Le circuit gravier
Le circuit eau
L’eau entre par la landre, désintégrateur, vibro et sort dans le drain au travers les mailles
inferieures du VDD. Une autre eau entre dans le circuit à partir de VDD, se sont les eaux de
rinçage au Deck supérieur et au Deck inférieur.
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II.3.1.2. Le module ou la concentration
Après que les grains soient lavés, ceux-ci sont stockés dans le silo à grains lavés. La
prochaine étape consistera alors de séparer le diamant des stériles qui l’accompagnent.
Grace à un mouvement de vibration au bas du silo, le produit tombe sur une bande
transporteuse (TP alimentation module) qui emporte les produits vers le vibro de préparation
simple Deck.
1. Circuit gravier
Après le vibro y a une grille de rétention qui permet uniquement le passage des grains de
granulométrie inférieur à 25mm, car des grains plus gros risquent d’obstruer le tube de la
pompe. Les grains qui sont passés sont ensuite par un chenal, entraînés par le médium vers la
boite de mélange (mixing box). Ensuite une pompe aspire tout ce qui se trouve dans le mixing
box vers le cyclone de production. Dans ce cyclone agit trois forces dont :
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o Une force centripète qui refoule les légers vers les vortex (la partie supérieure)
Les lourds qui vont vers le l’apex retombent dans le vibro sink, les lourds sont constitués des
diamants et ses accompagnateurs. Les légers (Float) vont vers le vibro float puis sont
entraînés vers le terril par une bande transporteuse (le TP terril).
1. Circuit médium
Ici nous allons vous expliquer comment le médium est géré. Le médium est dans un cône à
médium.
2. Cône à médium
Il y a deux vannes sur la tuyauterie venant du cône à médium. Une pour la pression et l’autre
pour l’écoulement.
La vanne d’écoulement est celle même qui permet de chavirer les graviers.
Il y a une pompe qui récupère l’eau qui a servi à laver les grains et la renvoie vers le cyclone
densifieur car cette eau contient un peu de médium que nous ne voulons pas perdre.
Au niveau du cyclone densifieur, l’Under-flow qui est le médium pur va dans le cône à
médium et l’over-flow va dans le séparateur magnétique ou dans le cône à médium dilué.
2. Circuit eau
Après avoir circulé l’eau sort par le bac des eaux usées.
A la fin de toutes ces opérations, le concentré est cheminé vers le triage où nous n’avons pas
eu accès.
3. La concentration du diamant
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préparation ou il y a des clarinettes d’eau à forte pression afin de parfaire le lavage. Les eaux
usées et les -1 mm sont recueillis dans un bac et entrainés vers le drain tandis que le grain
lavés à marche normale tombe dans le mixing box ou se fait le mélange de gravier et de
medium) la densité de 2,65. La pulpe ainsi constituée dans le mixing box est aspirée par une
pompe cyclone et refoulée vers le cyclone de production où se passe la classification
densimétrique. Les under-flows sortent à l’apex vers le vibro sink. Tan disque les over-flows
vont vers le vortex et vont au vibro float.
Il est à noter que les under-flows et les over-flows de deux cotés passent par une grille
statique pour filtration du médium où le medium est filtré et rentre dans le cône à medium
pure. Les deux vibro (sink et float) comprennent chacune deux parties. La partie égouttage ou
le medium rentre à l’état pur et la partie rinçage ou il y a apport d’eau de rinçage pour
récupérer le medium qui enrobe le produit.
Le sink est stocké dans le silo à concentrés via le TP à concentré tandis que le float sera
entreposé à la mise à terril via les 5 TP terrils. Le medium de rinçage est recueilli dans le cône
à medium dilué où une pompe l’aspire et le refoule le cyclone densifieur ou se fait une
séparation densimétrique d’une part du medium lourd under-flow et d’autres parts des beaux
contenant encore une quantité de medium (over-flow) et qui vont dans le séparateur
magnétique ou se passe un captage magnétique du FeSi ayant de propriété magnétique et qui
est relâché dans le cône à medium pur tandis que les eaux usées pratiquement privées du FeSi
sont entrainées dans le drain.
Il m’a également appris à remplir certains document telle que le carnet de suivi d’engins, et à
faire la surveillance d’engins Minier, chose qu’on a eu à, faire au trait de la nuit.
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Malgré notre satisfaction, la société MIBA rencontre des difficultés presqu’en continu. Par
exemple lors de notre stage la pelle a cessé de fonctionner ceci a permis à l’entreprise de louer
une pelle pour poursuivre l’exploitation. Le manque de carburant nécessaire pour la
production, par moment l’entreprise est obligée d’aller prendre à crédit chez certains
fournisseurs tels que KCC et autres.
Une négligence de la part de ses travailleurs ; tel est le cas d’un surveillant devant travailler
pendant le trait de la nuit, il s’est absenté sans même prévenir pour permettre de trouver un
remplaçant.
Le conducteur camion doit également avoir une radio. Sur le trajet BAKWANGA CENTRAL
un camion s’il tombait en panne il sera certainement difficile de communiquer en temps réel
avec ce dernier. D’où une perte en temps qui aura son influence sur le rendement.
Le lieu de travail sont éclairé par les lampes (phares) des engins ce qui réduit une visibilité et
augmente ainsi l’insécurité. Même si le chantier est pour quelques jours, le travail doit se faire
dans les normes de la sécurité et d’hygiène. Telle que mentionné à l’entrée du polygone
minier « la production oui, mais la sécurité d’abord »
La gestion des ressources géologiques. L’exemple est celui du massif 12 qui est presque
inaccessible en toute sécurité. Ce dernier est entouré par une brousse. D’où il faudrait toujours
rendre le champ propre et accessible en toute sécurité.
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