Manuel Iaïdo FRok
Manuel Iaïdo FRok
Manuel Iaïdo FRok
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Kendo & Iaido
I Shin Den Shin
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I Shin Den Shin
Kendo & Iaido
Photo : © I Shin Den SHin - Kendo & iaido - Graphic design : Sakura Webdesign - Web & Print
2. IAIDO GÉNÉRALITÉS
d 5
4. PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPEMENT
o 6
5. LE BOKKEN 8
9. LE OBI (CEINTURE) 15
13. LE SAC 21
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14. L’ÉTIQUETTE (PROTOCOLES DOJO) 22 - 24
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15. LA PRATIQUE ET LES KATAS 25 - 28
I
16. GLOSSAIRE 29 - 32
d
17. CONCLUSION ET SOURCES 33
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1. UN PEU D’HISTOIRE
Selon des récits plus anciens, les techniques de Shigenobu ont porté différents noms: hayashisaki, shinmei
musō, shin musō, shigenobu. Il existe de nombreuses variations dans la biographie de Shigenobu et il est d
difficile, parmi tous ces récits, d’établir une certitude. Mais on peut dire qu’ils ont pour point commun de
désigner Shigenobu comme celui qui est à l’origine des différents styles de iaido. Parmi ceux-ci, on compte
Tamiya Heibei Narimasa (style Tamiya), Katayama Hoki Morinaga Yasu (style Hoki).
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Le sanctuaire du iai hayashisaki se trouve à Murayama, Yamagata ken.
Miyamoto Musashi créa un koryū, nommé tout d’abord Niken ryū (École des deux sabres), puis Niten ryū
(École des deux cieux), et enfin Niten ichi ryū (École des deux ciels comme une terre), mais ayant un style
hors du commun (utilisation simultanée de deux sabres, l’un court, l’autre long) et peu d’audience auprès
de l’empereur. Son apport tant technique que stratégique (positionnement lors d’attaques multiples, prise
en compte du terrain, de l’environnement, des conditions météo) fut considérable pour les kendoka (ou
kenshi) et iaidoka modernes. Il fit du bokken une arme à part entière, aussi létale qu’un katana ; il fut le
lien entre le combat d’extérieur avec katana et wakisashi ou katana seul et du combat d’intérieur avec
uniquement le wakisashi, à cause de l’encombrement du katana trop long pour être efficace dans les
demeures du Japon d’alors. Ses duels les plus emblématiques sur une soixantaine au total, sont décrits
dans La Pierre et le Sabre et La Parfaite Lumière.
Son style, très individuel, s’apparente plus au duel tel qu’on le connaît en Occident (comme au temps
du roman de cape et d’épée, de l’escrime et des bretteurs). La survivance de son style est assurée par
une lignée de maîtres qui descendent directement des disciples de Musashi. Cette école est la Hyōhō
niten ichi ryū (Première École des deux cieux). Le hyōhō (stratégie) y occupe une place capitale. Elle est
dirigée aujourd’hui par le 11ème successeur de Miyamoto Musashi, Iwami sōke.
XXÈME SIÈCLE
Ce n’est qu’au XXème siècle que le terme Iaido fait son apparition, et devient un art plus philosophique, consacré à la recherche du geste
pur et à l’éveil spirituel. Un nom important à citer pour cette évolution est Nakayama Hakudo (entre autres 29ème sōke de Musō shinden ryū
Iaido, sōke de Shinto musō ryū jodo).
Les katas enseignés par les koryū répertorient les gestes et situations courantes de combat. Leur pratique permet un apprentissage
conduisant à une fluidité des mouvements et une réponse rapide dans ces situations de combat.
Les deux koryū qui recensent le plus d’élèves dans le monde sont Musō jikiden eishin ryū et Musō shinden ryū. Comme la très grande majorité
des écoles d’Iaido, elles sont issues de hayashizaki ryū, style proposé par le fondateur qui s’est ensuite subdivisé en de multiples koryū. Bien
qu’issues d’une seule et même école, les deux enseignements se sont séparés en 1936. Il existe donc également de nombreuses autres
koryū actives, certaines n’enseignant que l’iai comme Hoki ryū, d’autres pluri-disciplinaires comme Katori shintō ryū, Suiō-ryū, Take no uchi,
Kashima shinto ryū. La tradition de ces koryū s’est perpétuée sans interruption d’enseignement parfois depuis plusieurs siècles.
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Liste des koryū de iaijutsu de la Nihon Kobudo Kyokai établie par Guy Buyens en février
2009 :
• Hayashizaki musō ryū iaijutsu
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Musō jikiden eishin-ryū iaijutsu
Tamiya-ryū iaijutsu
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•
•
Suiō-ryū iai kenpō
Hoki-ryu iaijutsu
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•
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Enshin-ryu Iai suemonogiri kenpō
Kanshin-ryu iaijutsu
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Avec les koryū qui intègrent le Iaijutsu dans leur curriculum :
•
•
Kashima shinto-ryū kenjutsu
Tenshin shoden katori shinto-ryū kenjutsu
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1. UN PEU D’HISTOIRE
La fédération japonaise de Kendo (Zen nihon kendō renmei, dite ZNKR) propose une série de douze katas (formes) nommée zen ken K
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ren iai ou seitei iai. À l’origine, les dirigeants des différentes koryū souhaitaient faire en sorte que leurs cadres acquièrent une certaine
pluridisciplinarité. Cette série de katas, provenant de plusieurs koryū, devait permettre — c’était presque un passage obligé à partir du 5ème
Dan — aux pratiquants de haut niveau d’avoir un aperçu du Iaido.
Aujourd’hui, cette série offre aux pratiquants de Kendo et aux débutants dans l’Iaido un ensemble cohérent donnant un aperçu des
techniques d’iai sans pour autant s’engager dans une ryū. Il s’agit de révéler un «panorama» des katas anciens. n
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Pour certains puristes, elle est considérée comme un amalgame des divers éléments. Sur la longue durée, les katas d’origines différentes et
conçus avec des ambitions différentes perdraient leurs qualités distinctives et de leur richesse plurielle. Il deviendrait difficile de retrouver
l’esprit originel qui fait que chaque kata vit pour celui qui tient le sabre.
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Comportant à sa création, en 1968, sept katas, issus essentiellement des koryū Musō shinden ryū et Musō jikiden eishin ryū, la série s’est
enrichie en 1980 de trois formes supplémentaires puis, en 2001, de deux nouvelles. Cette série permet la rencontre des écoles autour
d’un style qui, pour « artificiel » et contemporain qu’il soit, est commun à de nombreux pratiquants. Elle offre également la possibilité de
passages de grades fédéraux, qui sont les seuls actuellement reconnus par l’International Kendo Federation (IKF) et les ministères nationaux
appropriés, comme celui de la Jeunesse et Sports en France (grade reconnu au niveau international par l’IKF).
L’IAIDO ET L’IAIJUTSU
Deux termes sont proposés pour désigner l’enseignement des techniques de sabre depuis le fourreau : l’Iaido et l’Iaijutsu.
Si, en règle générale, le terme Iaido est logiquement préféré pour l’usage courant dans la mesure où, aujourd’hui, toutes les pratiques ont la
vocation du dō (de l’épanouissement personnel), la connaissance de cette notion jutsu est essentielle pour la bonne compréhension des
écoles historiques, ou koryū pétris par essence de cette notion.
Pratiquer Musō shinden ryū (école d’Iaido du I Shin Den Shin - Kendo & Iaido) avec l’esprit jutsu n’a pas plus de sens qu’exécuter des
katas de Katori shinto ryū (école de iaï-jutsu) sans l’idée jutsu, composante essentielle de cette école, leurs katas spécifiques perdant alors
une bonne partie de leur substance technique et historique. L’Iaido (de do, michi, «voie») insiste sur la fluidité et la justesse du mouvement.
L’Iaijutsu (de jutsu, «technique») met l’accent sur la vitesse et le réalisme de la coupe. Respecter ces notions dans la pratique provoque des
gestes, des saisies de sabre et des attentions différentes. Le do privilégie fluidité, esthétique, sobriété, le jutsu justesse et efficacité.
De nos jours, la plupart des enseignants admettent cette distinction tout en lui reconnaissant peu de pertinence, car Jutsu implique la notion
d’efficacité martiale (se débarrasser au plus vite de son ennemi).
Enfin, ces koryū, ou écoles anciennes, respectueuses de la tradition et la transmission historique, nomment elles-mêmes leur pratique iai
jutsu. De telles résiliences de tradition jutsu qui ne font aucune concession à une quelconque modernité constituent un des principaux
dénominateurs communs des budo.
Par ailleurs, on constate la même différenciation en Judo et Jujutsu, Jōdō et Jojutsu et l’extrême de distance est donnée par les disciplines, qui
ont divergé de manière encore plus radicale pour autoriser la compétition. Par exemple, le Kenjutsu enseigne comment toucher l’adversaire
aux points faibles de l’armure, alors que le Kendo accorde des points pour des «touches» aux points forts de celle-ci, sécurisant ainsi les
compétitions.
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2. IAIDO GÉNÉRALITÉS
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QU’EST-CE QUE L’IAIDO
Le terme Iaido est composé de trois kanjis signifiant approximativement :
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• vivre, exister
• harmonie, union
• voie
Iaido peut donc se traduire par « la voie de la vie en harmonie », ou « exister en union avec la voie ». Le préfixe
« i » peut aussi être interprété par le chiffre 1, l’unité : « la voie de l’unité de l’individu », en lui-même pour être en d
harmonie avec soi et avec les autres.
L’essentiel de la pratique du Iaido consiste en l’apprentissage et l’exécution de katas (séquences de mouvements précis), s’exécutant
la plupart du temps seul et correspondant à un scénario. Ils démarrent soit debout (tachi iai), soit à genoux au sol (seiza), soit dans une
position avec un seul genou au sol (tate hiza). Ces formes constituent autant de supports à l’enseignement et permettent la transmission de
l’ensemble des techniques d’une école.
On distingue aussi une partie importante propre à de nombreux katas selon les écoles : furikabutte, l’action de «brandir le sabre». De
nombreuses variantes, coupes, frappes d’estoc, frappes avec la poignée du sabre, sont ajoutées dans certains katas.
Ces katas doivent être « habités » par le pratiquant, et induisent des notions fondamentales propres à tous les budō :
• Zanshin : la vigilance active, le ressenti, la perception de l’environnement
• Seme : la menace, construction de l’attitude exprimant la capacité de réaction instantanée
• Netsuke : le regard global, non focalisé, perception visuelle large
• Kokoro : le cœur, l’esprit, l’audace, l’honnêteté, la sincérité (terme difficilement traduisible).
LA TENUE DU SABRE
Le sabre se porte et se tient de la même façon que l’on soit droitier ou gaucher. La main droite et la main gauche ont chacune un rôle
particulier qui n’est pas directement lié au fait que ce soit la main dominante ou non. Il existe d’ailleurs des sabreurs gauchers : par exemple
Saitō Hajime.
La coupe en iai est perçue comme rapide car le peu de force apparente que nécessite le retrait du sabre tout au long du saya (ou
fourreau) augmente la vitesse. L’Iaido ne nécessite pas ou peu de force, si ce n’est celle nécessaire au maintien du sabre, car la longueur
du katana ou shinken (lame d’environ 75 cm) ajoutée à la longueur d’un bras font que l’extrémité de la lame se déplace très vite et c’est
cette extrémité (le dernier 1/3) qui sert à trancher. Or, le katana pèse entre 1 et 1,5 kilogramme et se déplace à grande vitesse, il faut donc
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le maintenir assez fermement pour que l’inertie ne le fasse pas partir.
La main exerce une prise « au-dessus » du sabre (le pratiquant est toujours derrière son sabre, seul rempart contre une attaque), les doigts
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servant au « déroulé » et au maintien; un yakuza ayant failli, se coupait une phalange
de l’auriculaire droit en expiation et l’offrait à son patron, il lui devenait donc
extrêmement difficile de se battre, ce doigt étant extrêmement important pour saisir un
Iobjet (en l’occurrence la poignée du sabre, cependant cela est valable pour tout
manche d’outil). Ce rituel d’automutilation se nomme yubitsume.
dÀ l’origine, le yubitsume était une coutume des tenanciers de tripots et autres casinos
clandestins pour punir un mauvais client (entre autres). Les samouraïs qui jouaient de
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l’argent craignaient donc le yubitsume, non seulement car il les pénalisait au sabre,
mais également parce qu’il exposait leur vice aux yeux de la société, entraînant ainsi
une double humiliation.
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3. INTRODUCTION POUR UNE PRATIQUE D’IAIDO
SANS DANGER
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LIRE ATTENTIVEMENT CE MANUEL ET SURTOUT PRENDRE BIEN SOIN DE e
VOTRE ÉQUIPEMENT, C’EST ESSENTIEL !
Cet ouvrage illustré est dédié à tous les Iaidoka débutants afin de les aider à bien entretenir leur matériel. n
L’entraînement à l’Iaido peut se qualifier de pratique « individuelle / collective ».
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Individuelle car sans partenaire direct, hormis dans la situation virtuelle du kata.
Intellectuellement, c’est principalement un travail approfondi sur la concentration. Physiquement, sous des aspects souvent calmes,
l’entraînement — surtout pour les départs en seiza (à genoux) ou tate hiza (un genou au sol, assis sur le talon de la même jambe) — fait
intervenir des muscles puissants des jambes — fessiers, adducteurs, psoas iliaque, jumeaux, ischio-jambiers gourmands en énergie —, ainsi
que toute la ceinture abdominale, à partir de positions en flexion maximum, et fournit un effort propre à l’endurance et la puissance (force-
vitesse).
Cette pratique bien menée ne provoque aucun traumatisme et peut se poursuivre sans problème jusqu’à un âge avancé, avec toutefois
une réserve pour les genoux. On note en effet que certaines écoles exigent le port de protections de type genouillères, lors de la pratique
des katas notamment.
Collective, car l’exercice d’apprentissage demande un rythme spécifique pour chaque niveau d’étude et pour chaque école. Ce rythme,
ce déploiement collectif d’énergie, appelé ki awase, «porte» le pratiquant, bien au-delà du stade où il aurait arrêté s’il était seul. De plus,
l’exercice consistant à suivre exactement le rythme du professeur ou d’un élève avancé, fait partie de l’étude dans l’objectif de la mise en
harmonie instantanée indispensable lors d’un duel (i, «unité» et ai, «harmonie»).
Une distance de sécurité est respectée pour éviter tout accident éventuel (surtout avec l’usage de shinken ou katana).
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4. PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPEMENT
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DE QUOI SE COMPOSE L’ÉQUIPEMENT D’IAIDO ?
ARMES
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Le katana ou shinken est le sabre qu’utilisaient les samouraïs (sabre authentique). Aujourd’hui, leur fabrication est réglementée par le
gouvernement japonais sur le plan de la qualité et de la quantité. Ceux-ci ne sont aujourd’hui utilisés que pour l’Iaido. Toutefois il s’agit
d
d’une arme coûteuse (Certaines lames anciennes sont davantage considérées comme des oeuvres d’art que comme des armes) et les
débutants jusqu’à un stade assez avancé de leur pratique peuvent utiliser un sabre factice (Iaito ou Mogi-to) qui se coupe pas. Ceci
leur permet en outre de s’entraîner sans danger ni pour eux ni pour les autres pratiquants.
•
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Le wakizashi et le katana forment le daisho. Le wakizashi est un sabre court manié d’une seule main, il servait d’arme secondaire et
sa présence était donc salutaire pendant les mêlées les plus intenses. Dans le Japon médiéval, une fois au corps à corps (moins d’un
mètre), un sabre de petite taille était en effet préférable à un grand pour, comme avec une dague, achever un ennemi à terre, viser les
points faibles de l’armure et lui trancher la gorge ou le décapiter. Cependant, l’Iaido se pratique essentiellement avec un katana.
• Le bokuto ou bokken est une version en bois du katana. Le bokutō est employé pour l’exécution des katas par les débutants. Il existe
des bokuto ou bokken avec des sayas en plastique pour avoir la sensation de travailler avec un réel sabre ou iaito.
VÊTEMENTS
Les vêtements traditionnels sont le Hakama (pantalon-jupe) et le Iaido gi qui est composé d’un gi en coton et d’un obi (d’une largeur de
13 à 14 cm). On peut porter des tabi. La couleur «historique» est le blanc, couleur du deuil et de la mort au Japon. Beaucoup d’Iaidoka
portent de l’indigo car ils pratiquent également le Kendo (la tenue du Kendo est indigo). Le noir est aussi utilisé ainsi que le panachage
de ces trois couleurs. Toutefois le gris, le marron, le vert ainsi que les obis rouges et blancs (dans ce cas très larges > 14 cm), sont réservés
par tradition aux sensei japonais. La règle étant d’afficher une tenue cohérente (hakama blanc et iaidogi blanc, hakama noir et iaidogi noir,
etc.).
Il n’y a aucune notion de grade (kyu et dan) dans le choix des couleurs.
LE NAFUDA OU ZEKKEN
La zekken est utilisé pour indiqué le nom de l’Iaidoka. Il
se présente comme une pièce de tissu noir, ou blanc
portant les lettres brodées. Le nom du club est écrit
horizontalement en haut, tandis que le nom de l’Iaidoka en
kanjis japonais est inscrit verticalement au milieu et en toute
lettre horizontalement en bas.
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5. LE BOKKEN
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CONSTITUTION DU BOKKEN
Le bokken (littéralement «sabre de bois») ou bokutō (nom généralement utilisé au Japon) est un sabre japonais en bois imitant la forme du
katana. Il peut être utilisé avec la garde (tsuba) qui protège les mains, ou sans la garde.
Il est employé dans l’aïkido, le iaido, le jōdō, le Kendo, le kenjutsu et le ninjutsu. Il est également utilisé comme arme pour l’entrainement au
chanbara. Utilisé à l’origine pour l’entraînement, il est aussi devenu une arme de combat. Le samouraï Miyamoto Musashi est réputé pour ses
combats au bokken, notamment lors de son duel contre Kojirō Sasaki. Il est l’arme par excellence du kenjutsu dans la plupart des koryu.
Comme les katanas, les bokken ont suivi leur époque, et chaque école traditionnelle historique — Tenshin Shoden Katori Shintō Ryu, Kashima
Shinto Ryu, Yagyu Ryu, Yagyu Shinkage Ryu, Hyoho Niten Ichi Ryu, etc. — possède des caractéristiques physiques, poids, courbure, longueur,
pointe, épaisseur, adaptée à la technique de cette école. Il existe aujourd’hui plus d’une centaine de modèles, dont environ la moitié est
toujours utilisée.
En Iaido, le bokken est utilisé pour travailler les katas, pour les illustrer, pour l’échauffement, pour travailler les katas à plusieurs partenaires. Il
est le pendant du iaito. Il existe des bokken avec saya (fourreau) afin de se rapprocher de la pratique du katana.
En tant qu’arme d’entraînement, le type de qualité attendues d’un bokken dépend du type de travail recherché.
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Dans le cadre d’un travail de katas seuls ou de travail de coupe, il s’agit de se rapprocher des sensations du sabre. Le bokken employé
doit alors avoir un équilibre et un cintre proches de ceux d’un katana. Pour le renforcement musculaire, il existe des bokken (suburito, «sabres
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pour la coupe») à la lame épaissie, reproduisant le poids (mais pas l’équilibre) d’un sabre.
La partie du bokken représentant la lame (dite ha) est taillée en fonction de l’usage qui doit en être fait. Dans le cas des arts reposant sur
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la confrontation armée, la lame est lisse, se terminant en angle aigu, afin de reproduire le même type de contact que les lames en acier des
sabres. Dans le cas de l’aïkido, où un des partenaires peut être à mains nues, la lame est éventuellement arrondie et la pointe aplatie afin
de limiter les risques de blessure et de garantir une meilleure résistance aux chocs.
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De même, la position du foyer de courbure, qui détermine le centre de gravité de l’arme, est choisie en fonction d’un arbitrage entre
maniabilité et puissance de l’arme.
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Bien que moins dangereux qu’un vrai sabre, le bokken n’en est pas moins une arme pouvant être mortelle.
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6. L’IAITO (KATANA NON COUPANT)
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CONSTITUTION DE L’IAITO
Un iaito est une arme d’entrainement japonaise, qui imite le katana et permet l’étude du Iaido et du Iaijutsu.
Il est employé dans l’intégralité des écoles de Iaido et d’Iaijutsu, mais également en Kenjutsu, ainsi que dans certains courants d’Aïkido
et en Ninjutsu. Certaines écoles disposent de modèles spécifiques présentant une courbure, un poids et un équilibrage adaptés aux
enseignements de l’école.
Au Japon, le terme le plus usité pour désigner ces imitations est le terme mogitō («imitation de sabre»), hors du cadre de l’étude des arts
martiaux. Au sein des écoles de sabre, le terme iaitō est de rigueur. On utilise également la prononciation mozōtō, composé des mêmes
caractères kanji que mogito.
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On nomme également iaito (sabre de iai) au Japon, tout sabre (même en acier et coupant) destiné à la pratique de l’Iaido et souvent
moins coûteux (polissage basique) qu’un sabre de collection. L’iaito s’attache au obi à l’aide de la sageo.
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6. L’IAITO (KATANA NON COUPANT)
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La majorité des iaito japonais sont fabriqués dans la province de Gifu, région historiquement très
importante dans la fabrication du nihonto, et ayant abrité l’école Mino, l’une des cinq grandes
écoles de forge japonaise.
La plupart des iaito sont faits d’un alliage d’aluminium et de zinc qu’on nomme zicral, de densité
plus faible que l’acier du katana, il tente de reproduire le même équilibre[pas clair]. Ils ne sont n
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pas affutés et peuvent être utilisés pour l’étude et l’entrainement avec un danger moindre. Ils ne
sont pas adaptés au contact ou à la coupe et ne peuvent pas être affutés.
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Certains iaito sont forgés (acier carbone 1045 ou T8) et sont en fait des shinken, au forgeage
principalement maru ou kobuse, dont le fil (le tranchant) a été cassé ou qui ne sont pas affutés. Il
est très difficile de les réaffuter. Ces armes sont interdites au Japon.
À l’exception de la lame, les autres éléments composant l’arme, et notamment les kanagu
(pièces d’acier) sont similaires, parfois parfaitement identiques aux pièces utilisées sur les
véritables sabres. Le iaitō se compose au minimum, d’une lame, d’une saya (fourreau), d’une
tsuka (poignée) en bois recouverte d’un tressage de coton ou de soie, de deux menuki, d’un
fuchi et d’un kashira, ainsi que d’une tsuba. La lame est maintenue axée au centre de la tsuba
par le habaki, petite pièce de métal généralement en cuivre ou en laiton. Chaque élément est
fabriqué par un artisan spécialisé et le tout est assemblé à la main.
Le hamon, motif sur le tranchant de la lame, est obtenu par dépolissage, contrairement au hamon du katana qui est, lui, obtenu par trempe
sélective.
Les iaito, qu’ils soient en acier ou en zicral, sont principalement équilibrés sur la tsuka (poignée) par opposition aux shinken (sabres
tranchants), qui sont eux habituellement équilibrés sur la pointe. Cela tient au fait que la pratique des arts martiaux se focalise
principalement sur l’apprentissage de kata, formes fixes de déplacement seul ou plus rarement avec un partenaire, et que le maniement
du sabre est significativement plus facile, précis et rapide avec un équilibrage proche des mains. Ce type de pratique est à rapprocher
des katana produits à l’ère Edo, conçus pour le combat en duel sans armure, et donc plus légers et maniables, alors que les katana plus
anciens, destinés à découper les pièces faibles des armures, présentaient des lames plus épaisses et plus lourdes.
Les iaito équilibrés sur la pointe sont plutôt destinés à la pratique des suburi (coupes dans le vide), dans l’objectif de débuter ou
perfectionner un travail de coupe avec un véritable sabre. Les iaitō en acier imitent plus facilement ce type d’équilibrage, mais les iaitō en
zicral peuvent tout à fait présenter ce type d’équilibrage également.
La correspondance entre la longueur et le poids du sabre, et la taille et la force du pratiquant est très importante, notamment pour
effectuer des actions de précision sans se blesser (par exemple un noto). Pour faciliter le maniement de l’arme, l’équilibre de l’iaito est sur
la tsuba (garde) au lieu d’être sur le kissaki (pointe). Le choix d’un iaitō ne doit être fait qu’après avoir pris conseil auprès d’un enseignant
qualifié dans l’école de sabre que l’on désire pratiquer.
Bien que moins dangereux qu’un sabre tranchant, le iaito n’en reste pas moins une arme possédant une capacité d’estoc importante de
par sa pointe acérée.
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du sabre japonais.
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en alliage d’aluminium et de zinc. La loi japonaise interdit la
fabrication et le port d’arme blanche, comme sont prohibées
l’importation, la fabrication ou la possession d’un sabre tranchant
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ou un sabre non tranchant pouvant être modifié (affuté). Le
nihonto, véritable katana tranchant, fait exception à cette règle et
est catégorisé comme objet d’art (ne pouvant être fabriqué que
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par un forgeron agréé), dans la mesure où celui-ci est déclaré
auprès de la préfecture de police. Cet ensemble de lois est
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à l’origine même de la création des iaito en aluminimum, seule
solution viable pour disposer d’un outil d’entrainement.
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6. L’IAITO (KATANA NON COUPANT)
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ENTRETIENT DE L’IAITO
Outre le contrôle visuel régulier de son sabre et le contrôle annuel du mekugi, il est utile (voir nécessaire) d’entretenir la lame.
Quand la lame est en acier (comme les katanas), il faut à la fois maintenir le polissage de la lame tout en prévenant toute oxydation :
• il faut alors retirer l’huile ancienne avec un papier de riz n
• puis saupoudrer de la craie broyée sur la lame avec un uchiko
• à nouveau essuyer la lame avec un papier de riz et donc la polir (grâce aux grains de poudre de craie) et la nettoyer d
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• et enfin huiler à nouveau la lame
On notera que quand le sabre est rangé, la lame est en contact avec le bois intérieur du saya (le fourreau); la lame huilée va donc nourrir
le bois et éviter qu’il ne puisse se dessécher.
Même quand la lame ne nécessite pas d’entretien, l’entretenir c’est aussi s’engager dans la pratique et prendre une habitude qui sera
devenue naturelle quand on aura un sabre avec une lame en acier.
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7. LE SHINKEN (KATANA AUTHENTIQUE)
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CONSTITUTION DU SHINKEN
Un Shinken est un katana authentique, véritablement aiguisé, pouvant être utilisé comme arme. Souvent, il s’agit d’un katana de facture
moderne et contemporaine. Le shinken, de par sa nature d’arme, est tranchant comme tout vrai sabre ou épée et est donc principalement
utilisé pour les coupes en battōdō. Il est aussi employé pour les kata de l’Iaido et de Kendo, à partir du 4ème dan.
Le katana est un nihonto (sabre japonais) courbe qui se porte glissé dans le obi (ceinture) tranchant vers le haut, à la différence du tachi,
l’épée de cavalerie.
Il se manie généralement à deux mains, mais certaines techniques, comme la technique à deux sabres de Musashi Miyamoto, ou des
techniques impliquant l’utilisation du fourreau, supposent le maniement à une main. Sa poignée (tsuka), suivant le climat politique, variait
entre la largeur de deux ou trois mains. La tsuka commence par une garde (tsuba) qui protège la main, et se termine par une extrémité
utilisée pour porter des coups (tsuka-gashira ou kashira). Le poids d’un katana standard varie de 800 grammes à 1 300 grammes.
Terminée en biseau, la lame du katana est traditionnellement forgée à partir d’un acier brut transformé en acier composite. Dur pour
l’enveloppe, et plus mou pour le noyau. Ils sont chacun feuilletés de nombreuses fois, puis intimement soudés l’un à l’autre à la forge. Ensuite,
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en recouvrant d’un mélange d’argile isolant le dos et les flancs, la lame subit une trempe sélective, qui conférera à l’arme les qualités
combinées de dureté extrême du tranchant, ainsi que de résistance aux chocs pour l’ensemble.
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L’étape suivante est le polissage, effectué à l’aide de pierres volcaniques à grain décroissant, qui affûte la lame en révélant les structures
cristallines.
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8. L’IAIDO GI (VESTE)
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PRÉSENTATION DE L’IAIDO GI
L’Iaido gi du Iaidoka est composé d’un gi en coton, d’un hakama, d’un obi (d’une largeur de 13 à 14 cm). On peut porter des tabi.
La couleur «historique» est le blanc, couleur du deuil et de la mort au Japon. Beaucoup d’Iaidoka portent de l’indigo car ils pratiquent
également le Kendo (la tenue du Kendo est indigo). Le noir est aussi utilisé ainsi que le panachage de ces trois couleurs. Toutefois le gris, le
marron, le vert ainsi que les obis rouges et blancs (dans ce cas très larges > 14 cm), sont réservés par tradition aux sensei japonais. La règle
étant d’afficher une tenue cohérente (hakama blanc et iaidogi blanc, hakama noir et iaidogi noir, etc.).
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Pour maintenair la veste fermée, les modèles femmes possèdent souvent une attache supplémentaire (lanière, velcro, ...)
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Note: To keep their jackets properly
closed, some women use a hook, or
Note: To keep their jackets properly
velcro, or even tape.
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closed, some women use a hook, or
velcro, or even tape.
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You puteyes
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sideward
from
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thethe
center
center
of of collar.
collar.
needlework eyes up.
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back
to to
thethe
e
COMMENT PLIER L’IAIDO GI
needlework
needleworkeyes
eyes
Méthode 1
How to fold Japanese clothes
How to fold Japanese clothes of of
thethe
shoulder.
shoulder.
①
You
You You
sign①put
You
applyput
out
You
half put
of
theout sideward
sideward
apply
length
② You pile up a
out sideward
needlework eyes up.
the ② You
right andpile
leftup a
③ You pile up a right
③ You
and leftpilesleeve
up a right n
needlework
needlework
from sign
the from
halfeyes
back the
ofof
the center up.
eyes up. collar.
length
to center
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right and left
collar.
whileand left sleeve
suppressing
while suppressing
the collar. d
o
the backeyes
needlework to the How to fold Japanesethe
clothes
collar.
shoulder. eyesHowHow
needlework
of the to fold
to fold
Japanese
Japanese
clothes
clothes
① You apply the ② You pile up a ③ You pile up a right
of the shoulder.
① You ① apply
You half
sign apply the ② You
theof length ② pile
You up
pilea up a
right and left ③ You③ pile
You up
andpile
a right
up
lefta right
sleeve
length of right right
④④ YouYoufold
fold Break
⑤⑤ Break
offoff You
⑥⑥ You
tu
sign half
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left left
collar. and andleft left
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while suppressing
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collar
collar
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triangle.
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Méthode
the back to 2 the
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back to the eyes the collar.
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needleworkshoulder.
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the shoulder.
setset
u
④ You fold ⑤ Break off ⑥ You turn ⑦ Finished. thethe
sleev
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You fold
④ collar
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⑤ sleeve.
the ⑥ You
inside out,turn ⑦ Finished.
the collar to
the triangle. the sleeve. inside out,
and break
the triangle. and
off the break
other
off the other
sleeve.
setsleeve.
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④ You fold ⑤ Break off ⑥ You turn ⑦ Finished.
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the sleeve.
④ You
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Youthefold to Break
collar ⑤ ⑤ Break
off off ⑥ You
the sleeve. ⑥turn
You turnout,⑦ Finished.
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the sleeve. - 20
- 20
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thethe
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other
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sleeve.
set up
sleeve.sleeve.
NETTOYAGE set up
setsleeve.
the up
the sleeve.
the sleeve.
Il est recommandé de nettoyer la veste
- 20 à- la main, plutôt que d’utiliser des détergents ou le lavage à la machine.
Le pendre sur ceintre pour le faire sècher- rapidemment
20 - et sans le déformer. Des ceintres spéciaux, pour bien faire sécher le Kendogi existent,
ils sont téléscopiques pour bien étendre les manches..
- 20 -
I - 20 -- 20 -
A
I
d
o
14
9. LE OBI (CEINTURE)
K
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d
o
PRÉSENTATION DU OBI
Un obi est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d’entraînement pour les
arts martiaux (keikogi ou dōgi).
Elle se présente sous la forme d’un ruban de tissu sans boucle ni fermoir. La manière de nouer l’obi est tout un art.
Par tradition, on ne porte aucun bijou avec un kimono, cela explique pourquoi les obis sont si richement décorés et colorés, ils doivent
trancher avec le kimono, tout en étant en harmonie avec lui.
I
A
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o
15
10. LE HAKAMA (PANTALON LARGE)
K
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o
PRÉSENTATION DU HAKAMA
3−2.How to wear th
Il existe plusieurs sortes de hakama : vêtment de chasse, de
campagne, long, court. Seul deux sont encore utilisés de nos jours :
un modèle homme utilisé en équitation et un modèle femme (sans ① Step into the ② Wrap
divisionà l’entre-jambe et sans appui dorsal). Porter un hakama hakama and hold sashe
avec un appui (koshi-ita) renforce la colonne vertébrale avec un them to your waist. behind
Kendogi bien positionné cela vous donne une posture idéale.
cross
front
3−2.How to wear the hakama
Un hakama comporte cinq plis sur le devant et et un à l’arrière. Les
plis situé à l’avant représentant cinq principes du code Budo :
• loyauté, relation de droiture entre le dirigeant et le ministre ① Step into the ② Wrap the front ③ and
• piété familiale, affection entre le père et le fils hakama and hold sashes (himo) bow
• harmonie, respect des responsabilités entre le mari et la them to your waist. behind you, then
femme cross them in
• affection, respect des plus jeunes envers les plus âgés front ...
• confiance, fidélité entre amis
Le pli arrière rappelle le principe de sincérité qui se traduit par la confiance envers celui qui enseigne et qui éduque.
Le hakama est ainsi conçu afin que celui qui le porte garde à l’esprit ces principes du Budo. ④ Slip the peg ⑤ Tie the
attached to the in front
koshi-ita into
COMMENT METTRE LE HAKAMA the sashes.
koshi-ita `back plate'
I
1. Mettre les jambes du hakama et poser le devant du hakama sur 2. attached
Faire passer to the
les cordons du hakama in frontsoi
derrière ofpuis
you.les croiser leng
hakama and hold sashes (himo) bow behind you.
l’avant du ventre. koshi-ita into
sur le devant. sas
them to your waist. behind you, then
the sashes. tied
A
cross them in koshi-ita `back plate' The
front ...
be
I
fron
bac
d
o
④ Slip the peg ⑤ Tie the back sashes ⑥ Tuck the extra
attached to the in front of you. length of the
16
the sashes. tied on
K
hakama and hold sashes (himo) bow behind you. back.
them to your waist. behind you, then
④ Slip the peg ⑤ Tie the back sashes ⑥ Tuck the extra
cross them in ④ Slip the peg ⑤ Tie the back sashes ⑥ Tuck the extra
attached to the in front of you. arrières devant length of the
e
3. Nouer les cordons à l’arrière. 5. Attacher les cordons soi.
front ... attached
koshi-itato
intothe
in front of you. length
sashes round of
the the
koshi -ita
the into
sashes. tiedsashes
ones. round the
n
thekoshi
sashes.
-ita `back plate' Thetied ones.
hem should
koshi-ita `back plate' be The
lowerhem should
at the
front
be than
lower the
d
at the
wear the hakama back.
front than the
back.
o
② Wrap the front ③ and tie them in a
sashes (himo) bow behind you.
behind4.you,
Glisser la petite
then languette de l’appui dorsal (raidisseur) dans les 6. Glisser la partie restante des cordons
cross cordonsinarrières.
them sous la partie attachée. la partie avant
④ Slip the peg ⑤ Tie the back sashes ⑥ Tuck the extra
front ... in front of you. du hakama doit être plus basse que la
attached to the length of the
koshi-ita into sashes round the
partie arrière.
- 22 -
the sashes. tied ones.
koshi-ita `back plate' The hem should
be lower at the
front than the
back.
- 22 -
I
A
- 22 -
I
d
Tout d’abord étaler le hakama à plat face contre terre, sur une surface plane et sol propre. A l’aide de la main droite redresser les jambes
et lisser la partie arrière afin de redonner au hakama sa forme naturelle. Ensuite retourner le hakama et répéter l’opération sur la face avant.
Redonner aux cinq plis leur position naturelle. Plier les deux pans extérieurs vers l’intérieur et puis plier l’ensemble en trois parties égales.
o
Replier deux fois sur eux-même chacun des cordons avant (les plus longs) et les placer en croix. Nouer ces cordons avec les cordons
arrières.
17
3−4.How to wash the hakama
You can machine wash hakama made of synthetic fibers.
10. LE HAKAMA (PANTALON LARGE)
If you wash hakama made of indigo-dyed cotton in a machine, the
K
will leach out and the pleats will disappear.
e
NETTOYAGE ① Wash the folded ②Don't wring it out, just refold it a
hakama smooth the water out.
Vous pouvez nettoyer les hakama synthétiques en machine. Si vous nettoyer votreinhakama
the de
bath
coton en machine vous risquez de le
d
Youfaire
cansortir
machine washenhakama
l’eau. Le sécher made
le suspendant of synthetic
à l’envers avec les plisfibers.
correctement positionné (ou sur un ceintre spécial hakama).
If you wash hakama made of indigo-dyed cotton in a machine, the indigo
En adoptant une telle méthode, votre hakama demeurera sous une forme correcte. Si vous l’essorez il plissera et si vous le repossez il
o
will leach
deviendra out and the pleats will disappear.
brillant.
If you wash it like this the pleats won't disappear and will stay wrinkle
If you spin dry it, it will wrinkle, and if you iron it ,it shines.
After the hakama dries, You fold, put under the square cushion of
chair , and you sits or you presses under the mattress, and the p
attaches clearly.
- 24 -
I If you wash it like this the pleats won't disappear and will stay wrinkle free.
A If you spin dry it, it will wrinkle, and if you iron it ,it shines.
After the hakama dries, You fold, put under the square cushion of the
I chair , and you sits or you presses under the mattress, and the pleat
attaches clearly.
d - 24 -
o
18
11. LE HAORI (TENUE DE CÉRÉMONIE)
K
e
n
d
o
PRÉSENTATION DU HAORI
Le haori est une veste de kimono traditionnelle japonaise longue (jusquaà mi-cuisses), portée sur un hakama.
Le haori ne se ferme pas comme le yukata , mais est porté ouvert ou maintenu fermé par une chaîne qui relie les revers . Au cours de la
période Sengoku, haori sans manches ont été portés sur l’armure, comme le tabard était en Europe. Au cours de la période Edo , la
croissance économique a permis à la classe moyenne pour donner le haori ce qui donne des lois contre l’affichage ostentatoire de
richesse par tous, mais la caste des guerriers ; à son tour, a donné naissance à des designs discrets Haori avec doublure richement décoré.
I
A
I
d
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19
12. LES GENOUILLÈRES (PROTECTION DES GENOUX)
K
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o
Ainsi les genoux sont protégés durant l’entrainement et soulage le travail au sol.
I
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20
13. LE SAC
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o
PRÉSENTATION DU SAC
Un sac pour transporter sa tenue est nécessaire.
Une housse pour transporter ses armes, la loi impose que les armes soient rangées dans une housse pour le transport en dehors du dojo.
Cette dernière fait donc partie intégrante de la panoplie du pratiquant. Une housse en soie recouvre l’iaito ou shinken puis on met le tout
dans une housse spécialement conçue pour l’Iaido.
I
A
I
d
o
21
14. L’ÉTIQUETTE (PROTOCOLES DOJO)
K
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n
d
o
KAMIZA ni REI ou SHOMEN ni REI : salut debout au Kamiza (autel), côté du dojo où le sensei se situe.
MOKUSO : méditation
I
A
I
d
o Ritsu REI : salut debout
n
d
o
I
A Sensei ni Rei ( au professeur )
I
d
o To ni Rei ( salut au sabre )
© site internet http://www.Iaido-Bonnelles.blogspot.com
23
14. L’ÉTIQUETTE (PROTOCOLES DOJO)
LES DEPLACEMENTS
K
e
LES DÉPLACEMENTS
n
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I
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15. LA PRATIQUE ET LES KATAS
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o
LA PRATIQUE
L’entraînement à l’Iaido peut se qualifier de pratique « individuelle / collective ».
Individuelle car sans partenaire direct, hormis dans la situation virtuelle du kata.
Intellectuellement, c’est principalement un travail approfondi sur la concentration. Physiquement, sous des aspects souvent calmes,
l’entraînement — surtout pour les départs en seiza (à genoux) ou tate hiza (un genou au sol, assis sur le talon de la même jambe) — fait
intervenir des muscles puissants des jambes — fessiers, adducteurs, psoas iliaque, jumeaux, ischio-jambiers gourmands en énergie —, ainsi
que toute la ceinture abdominale, à partir de positions en flexion maximum, et fournit un effort propre à l’endurance et la puissance (force-
vitesse).
Collective, car l’exercice d’apprentissage demande un rythme spécifique pour chaque niveau d’étude et pour chaque école. Ce rythme,
ce déploiement collectif d’énergie, appelé ki awase, «porte» le pratiquant, bien au-delà du stade où il aurait arrêté s’il était seul. De plus,
l’exercice consistant à suivre exactement le rythme du professeur ou d’un élève avancé, fait partie de l’étude dans l’objectif de la mise en
harmonie instantanée indispensable lors d’un duel (i, «unité» et ai, «harmonie»).
Les bienfaits directs de l’Iaido sont sans aucun doute la gestion de la respiration, de la correction de la posture, de la souplesse et du
développement de la puissance des hanches.
En outre, aucune chute n’existe dans cette discipline. Les personnes souffrant de traumatismes trouveront dans l’iaido une pratique alliant
tant le physique que le mental.
De fait, la concentration, la vigilance, le respect des détails entrent autant en ligne de compte dans la pratique que dans le cérémonial.
L’extrême attention qu’exige ce dernier permet de se recentrer physiquement et mentalement.
Après avoir acquis les gestes fondamentaux (dégainer, armer, couper et rengainer) ainsi que les kata de base, le pratiquant s’efforcera de
donner vie à son art.
Les coupes deviennent incisives et donc efficaces. Les déplacements gagnent en amplitude et en vitesse. Le regard s’aiguise, permettant
I
de dominer d’avantage par l’esprit que par le sabre…
… Autrement dit, la pratique devient réellement martiale sans danger aucun pour la santé.
A
LES KATAS
IPour des raisons évidentes de sécurité, l’Iaido se pratique seul. Bien que des exercices mettant en scène deux protagonistes, ou plus, dans
ce cas armés de sabres de bois existent, l’iaido est une pratique essentiellement solitaire et ce grâce au kata.
dLittéralement «manière», «moule», ou «forme», mais aussi «convention scénique», le kata est un combat ou chaque geste est connu
d’avance et immuable. Loin d’être une chorégraphie, il constitue à la fois un recueil de techniques, un apprentissage des postures et du
o
regard, une épreuve de concentration et de vigilance…
25
15. LA PRATIQUE ET LES KATAS
K
e
Zen Nihon Kendo renmei Iaido (Zen ken ren en abrégé) comporte douze kata. Ils enseignent les postures fondamentales : assis sur les
genoux, semi assis et debout, ainsi qu’un nombre d’ennemi variant de un à quatre et les positions de ces derniers (devant, derrière, sur le
côté, encerclement…)
n
Musō shiden ryū comporte une quarantaine de katas regroupés en séries de difficultés croissantes. Outre les mêmes bases que Zen ken ren,
ils enseignent des éléments historiques et martiaux. Exemple flagrant de cette manière extraordinaire d’appréhender l’histoire du Japon, le
d
kata nommé Junto enseigne comment assister celui qui pratique le suicide rituel pour laver honneur (seppuku, aussi connu comme harakiri).
Le ZNKR Seitei Iaï ou Seitei-gata est une suite de kata (ou formes) représentatifs (seitei) de diverses écoles de sabres. Seitei Iaï se compose
o
de 12 kata : 4 premières techniques à partir d’une posture à genou soit en seiza (deux genoux au sol), soit en iaï-hiza (un seul genou au
sol), et 8 autres techniques pratiquées à partir de la posture tachi-iaï (debout).
Seitei Iaï offre aux pratiquants de Kendō et aux débutants un aperçu des techniques de Iaido. Seitei Iaï est donc utilisé comme une
première étape dans l’enseignement du Iaïdō, souvent avant même de démarrer les kata d’école.
Le Seitei Iaï sert également de base pour les passages de grades fédéraux, les seuls reconnus par l’International Kendo Federation (IKF) et
les ministères nationaux appropriés, comme Jeunesse et Sports en France. Nous avons détaillé dans un tableau les différents grades et les
délais entre grades.
En 1966, sous l’égide du ZNKR, un premier comité sous la direction de Ōtani Kazuo se charge tout d’abord de préciser les techniques de
bases communes aux différentes écoles de Iaïdō. Le comité met en valeurs 5 techniques fondamentales :
• La coupe qui suit immédiatement le dégain
• La coupe décisive, frontale
• Les coupes en diagonal
• Un enchaînement de coupes réalisées vers l’avant, puis vers l’arrière
• Le piqué
En 1967, un sous-comité se réunit composé de 6 des 7 membres de la précédente commission. Ce sous-comité définit plus précisément 7
kata pour servir de standard à la fédération Japonaise de Kendo (ZNKR). Les écoles musō Jikiden Eishin ryū, musō Shinden ryū et Hoki ryū
étaient représentés.
Un deuxième comité en 1977 ajoute 3 nouveaux kata en réponse à des critiques sur l’insuffisance des 7 premiers kata à fournir une
formation équilibrée. En plus des écoles déjà citées, un représentant de l’école Tamiya ryū est également associé à la commission. Ces kata
furent incorporés officiellement en 1980. Enfin, 2 kata supplémentaires furent ajoutés au corpus en 2001.
I
Depuis leur définition, les katas sont restés stables bien que des évolutions n’ont pas manqué d’être introduites au file du temps. Bien que
mineures, ces modifications, dans une discipline où ses pratiquants ont pour idéal, si ce n’est pour but, la perfection, sont toujours l’occasion
de débats.
A
I
d
o
26
15. LA PRATIQUE ET LES KATAS
K
e
LISTE DES KATAS DE LA ZNKR
Vous trouverez ci-dessous la liste des 12 katas :
n
1. Mae
Avant. Commençant à partir d’une position agenouillée, prévoyant une attaque
frontale.
2. Ushiro
Arrière. Commençant à partir d’une position agenouillée, prévoyant une attaque d
o
de l’arrière.
3. Ukenagashi.
Recevoir, Parer et Couper. Commençant à partir d’une position agenouillée, parré
une attaque de la gauche.
4. Tsuka-ate
Frapper avec la Poignée. Commençant à partir d’un genou surélevé, position assise,
prévoyant deux attaquants, avant et arrière.
5. Kesagiri
Coupe diagonale. Commençant à partir d’une position debout, prévoir un
attaquant approchant.
6. Morote-zuki
Poussée à deux mains. À partir d’une position debout, prévoir trois attaquants qui
s’approchent, deux en avant et un derrière.
7. Sanpōgiri
Coupe à trois directions. À partir d’une position debout, prévoir trois attaquants
qui s’approchent, chacun à la droite, gauche et avant.
8. Ganmen-ate
Frappe au visage. Commençant à partir d’une position debout, prévenant deux
attaquants approchant, avant et arrière.
9. Soete-zuki
Poussée de main jointe. Commençant depuis une position debout, prévoit
une attaque de la gauche.
10. Shihōgiri
Coupe à quatre directions. À partir d’une position debout, prévoir quatre
attaquants qui s’approchent.
11. Sōgiri
Coupes complètes. Cinq coupes différentes et complètes. À partir d’une position
debout.
12. Nukiuchi.
Effet soudain. Éviter, puis répondre à une attaque de l’avant. À partir d’une position
debout.
I
A
I
d
o
27
15. LA PRATIQUE ET LES KATAS
LES COUPES DES 12 KATA SEITEI-IAI K
e
LES COUPES
n
d
o
I
A
I
d
o
© site internet http://www.Iaido-Bonnelles.blogspot.com
28
16. GLOSSAIRE
K
e
COMPTER JUSQU’À 10 EN JAPONAIS
1 : ich(i)
n
2 : ni
3 : san
d
4 : shi
5 : go
o
6 : rokk(u)
7 : shich(i)
8 : hach(i)
9 : kyu
10 : ju
I
Hamon : Ligne plus ou moins apparente qui marque la bordure de l’acier trempé, tout le long d’un côté de la lame.
Hanmi : Une position où le corps est de biais par rapport à l’adversaire.
A
Hassaki : Extrémité du tranchant.
I
Hasso no Kamae : Une des cinq postures de base de garde avec le sabre près de l’épaule.
Hasuji : La ligne de coupe de la lame du sabre.
d
Hi / Bo-Hi : Rainure d’allègement creusée tout le long du Shinogi-Ji.
Hitoe : Dos de la soie (prolongation du Mune).
o
Iaido : Forme de combat au sabre, où en dégainant la lame rapidement aboutit à abattre l’ennemi en une seule action.
Ji / Hiraji : Partie en biseau entre le Shinogi et le Ha.
Jodan No Kamae : Une des cinq postures ; où le sabre est tenu au-dessus de la tête.
29
16. GLOSSAIRE
K
e
Kamae : Mot commun, ou terme donné pour désigner une posture ou une position.
Kashira / Tsuka-Gashira : Embout renforcé de la Tsuka.
n
Kashira Gane : Capuchon métallique qui renforce la Kashira.
Kata : Mot donné pour désigner une forme ou un ensemble de mouvements de techniques.
Katana : Arme à un seul tranchant, habituellement donné pour désigner un sabre Japonais.
Kawa: Peau (matière, cuir, fourrure). d
Katsuninken / Katsujinken : Terme de Bouddhisme Zen, donné pour désigner «La Voie Positive» en utilisant le sabre.
o
Keito Shisei : T erme utilisé en Iaido, en référence à la position dans laquelle le sabre rengainé est tenu sur la hanche gauche, en
comparaison avec le Kendo qui emploie seulement Taito Shisei, pour décrire la même position en tenant un Shinai.
Ki Gamae : Un état où le corps est en alerte et prêt à agir en un instant.
Kigurai : Un état de présence imposante, provenant de la confiance suite à beaucoup de pratique.
Kissaki : Pointe de la lame.
Koiguchi : La bouche ou l’ouverture du fourreau du sabre, ou Saya. Nommée par similitude entre celle-ci et la bouche ouverte de la
carpe Japonaise Koi.
Kojiri : Extrémité de la Saya.
Kogai Bitsu : Trou latéral destiné au Kogai. (Paire de pointes : grattoirs, baguettes, outil, ...).
Kotsuka Bitsu : Trou latéral destiné au Kogatana. (Petit katana : couteau de poche).
Kurai : Un mot donné pour désigner le degré où le caractère est associé avec l’habileté.
Kurigata : Pièce destinée à la fixation de la Sageo (en forme de châtaigne).
Maki-Dome : Noeud qui termine le laçage.
Mei : Signature du forgeron. Habituellement sur le Nagako.
Mekugi Ana : Trou par lequel le Mekugi traverse le Nakago pour bloquer la lame dans la Tsuka.
Menuki : Garniture insérée sous le laçage.
Mekugi : Cheville de bambou qui assure l’assemblage de la lame dans la Tsuka (poignée du sabre).
Metsuke : Positionnement ou regard corrects des yeux.
Mizuochi : Voir Suigetsu.
Mono-Uchi : Partie de la lame qui sert aux coupes.
Morote : L’action d’utiliser les deux mains pour attraper ou saisir le sabre.
Morote Zuki : L’action d’enfoncer le sabre avec les deux mains.
Mune : Le dos de la lame du sabre Japonais. Aussi appelé Mine.
Mune-Machi : Cran du côté du Mune (dos du sabre).
Nakago : Soie (queue) de la poignée de la lame.
I
Nakago Ana : Trou central de la Tsuba, par lequel passe le Nakago.
Nagasa : Longueur de la lame mesurée du Mune-Machi à la pointe.
A
Nihon To : Un nom donné général pour désigner un sabre fabriqué selon une méthode Japonaise.
Noto : L’action de mettre le sabre dans le fourreau. Un des mouvements basique du Iai.
I
Obi : Une ceinture longue et étroite portée autour de la taille pour soutenir le sabre.
d
Okuri Ashi : Une des manières basiques de déplacement où le pied droit est maintenu devant.
Rei : Comportement et conduite montrant respect et courtoisie envers les autres.
o
Rei Ho : Courtoisie ou politesse. Etiquette exigée dans tous les Budo.
Ryu Ha : Littéralement désignant l’Ecole. Habituellement, était censé être désignée par un fondateur ou un créateur.
Sageo : Cordon pour attacher la Saya au Hakama, en soie ou coton.
30
16. GLOSSAIRE
K
e
Sage To : La posture debout en tenant naturellement un sabre, ou un Bokuto, à bout de bras.
Same-Kawa : Peau de requin ou de raie qui recouvre le centre en bois de la Tsuka.
n
Sashi-Omote : Côté positif de la lame.
Sashi-Ura : Côté négatif de la lame
Saya : Fourreau du sabre.
d
Seiza : Une manière de s’asseoir avec les genoux en ligne et, les tibias et les bouts des pieds sur le sol. Les gros orteils des deux pieds
o
doivent être adjacents, ou l’un au-dessus de l’autre, et les fesses reposant sur les talons. Le dos est droit et, les mains sont placées
sur la partie haute des cuisses avec les doigts serrés. Une façon cérémonieuse de s’asseoir au Japon.
Seppa : Intercalaires destinés à supprimer le jeu sur la Tsuba.
Shinken : Un sabre actuel ou réel avec un côté tranchant.
Shinogi : A
rête longitudinale au milieu de la lame. Sur la lame du sabre, l’arête la plus élevée sur le plat de la lame qui court depuis la
garde du sabre jusqu’au bout de la pointe (Kissaki).
Shinogi-Ji : Partie plate entre le Shinogi et le Mune.
Shinza : L’autel, ou le lieu vénéré, dans un Dojo ou une salle d’entraînement.
Shitodo-Me : Trou dans le Kurigata, par où passe la Sageo (oeil de l’oiseau Shitodo).
Shomen : Un mot désignant le devant. Par exemple : Shomen E No Rei.
Sori : Profondeur de courbure de la lame. Distance entre la ligne du Nagasa et le Mune.
Suigetsu : La zone creuse sous le sternum qui correspond au creux de l’estomac, plexus solaire, ou Mizo-uchi.
Tachi : Un type de sabre qui est courbé et généralement plus long que 60 cm.
Taito : L’action de placer le sabre dans le Obi (écharpe ou ceinture), ou de placer la main sur la hanche gauche lorsque l’on utilise un
Bokuto.
Tatehiza : Assis sur la jambe gauche avec le genou droit relevé.
Teito : voir Sageto.
Tenouchi : L’utilisation de l’ensemble de la main en coupant, tenant, resserrant ou relâchant la saisie de la poignée.
Tsuba : G
arde du sabre ; habituellement décorée, mais essentiellement une pièce de métal, généralement décorée, qui est insérée entre
la poignée et la lame du sabre, pour protéger les mains.
Tsuba Moto : La zone de la lame du sabre proche, ou à la suite, de la garde du sabre.
Tsuka : La poignée d’un sabre ; la partie qui est habituellement empoignée avec les mains.
Tsuka-Ito : Ruban qui sert au laçage de la Tsuka.
Tsuka Gashira : La toute extrémité de la poignée du sabre (pommeau).
Tsuka-Maki : Laçage de la Tsuka.
Tsuku : Perforer à la gorge, à la poitrine, ou au plexus solaire.
Ukenagasu : P arer les attaques de sabre adverses, en les détournant sur le côté, avec le Shinogi de son propre sabre. Le mouvement
I
se trouve dans le troisième Kata Ukenagashi.
Waki Gamae : Une des cinq postures où le sabre est placé sur le côté du corps, en le cachant de la vue de l’adversaire en face.
A
Waza : U
n automatisme d’habileté qui a été acquis a travers d’un long et dur entraînement de mouvements de coupe, et par
l’apprentissage de séries de techniques, ou Kata.
I
Yakiba : Partie de la lame qui a été trempée (entre la Hamon et le Ha).
Yasuri-Me : Traits de lime pour favoriser le blocage de la lame dans la Tsuka.
d
Yokote : Arête entre le Ji et le Kissaki. Partie à la pointe de la lame où se termine le Kissaki et commence le Ha.
Zanshin : La posture du corps et l’état d’esprit dans lequel, même après avoir coupé, on reste en alerte et prêt à répondre
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instantanément à toute contreattaque de l’adversaire. En parlant généralement, après avoir coupé, on devrait toujours être
conscient de la distance entre soi-même et l’adversaire.
Zarei : Un salut fait à partir de la position cérémonieuse à genoux.
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16. GLOSSAIRE
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GLOSSAIRE DES TERMES DE COMPETITION
Aka : C
ouleur rouge utilisée pour indiquer les marques des aires de combat, la couleur de drapeau et l’un des compétiteurs durant le
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Shiai.
Fukushin : Un arbitre secondaire qui assiste l’arbitre principal en jugeant les combats. Il y en a normalement deux dans toutes les
compétitions de Iaido ; mais ils ont la même autorité que l’arbitre principal pour prendre ou appeler à des décisions.
Fusen Gachi : Une victoire sans combat réel car l’adversaire ne s’est pas présenté, ou s’est retiré de la compétition.
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Gogi : L ’action de suspendre temporairement un combat pour consultation. Les arbitres tiennent une courte réunion pour décider si l’un
des compétiteurs, ou plus, a fait une erreur cruciale, ou s’il y a quelques doutes ou incertitudes, concernant la démonstration ou la
mise en pratique d’une technique.
Hajime : Un mot japonais utilisé pour signifier un départ ou un début.
Hantei : L’annonce faite par l’arbitre principal pour demander la décision d’un combat.
Senshu : Un nom japonais donné pour désigner un compétiteur, ou un participant, dans une compétition.
Shiai : Un combat individuel ou par équipe qui est conforme aux règlements définis.
Shiai Jikan : Le temps limité pour un combat. Le temps standard est de six minutes, mais il peut varier en fonction des différents tournois
et de situations variées.
Shiai Jo : Le lieu, ou l’aire de combat où se déroulent les compétitions.
Shinpan : L’action de juger l’issue d’un combat.
Shinpan Cho : L e chef des juges qui supervise tous les combats et, la conduite des arbitres et des combattants lors d’une
compétition.
Shinpan In : Un arbitre.
Shinpan Ki : Drapeaux rouge et blanc utilisés par les arbitres durant les combats.
Shinpan Shunin : Le juge ou l’arbitre central. Habituellement nommé lorsqu’il y a deux ou plusieurs aires de combat, et pour assister
le Shinpan Cho.
Shiro : C
ouleur blanche utilisée pour indiquer les marques des aires de combat, la couleur de drapeau et l’un des compétiteurs durant le
Shiai.
Shobu Ari : L ittéralement, pour désigner une victoire. Annonce faite pour indiquer une décision et pour que les autres arbitres baissent
leurs drapeaux ensemble, en même temps.
Shushin : Le chef ou l’arbitre principal. Habituellement, il annonce les résultats des combats.
Taikai : Littéralement, pour désigner une compétition.
Taikai Kaicho : Le président de la compétition ou du tournoi.
Yame : Un mot japonais pour signifier un arrêt ou une halte.
Yasume : Un mot japonais pour désigner un relâchement ou une mise à l’aise.
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17. CONCLUSION ET SOURCES
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CONCLUSION
Une pratique sûre de l’Iaido requiert une maintenance régulière de son matériel. Sans la connaissance par l’Iaidoka (ou par les parents
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pour les jeunes) des techniques de construction et d’entretient, il peut y avoir des accidents.
Mais l’équipement d’Iaido n’est pas fourni avec un manuel, contrairement aux autres équipements que l’on peut acheter aujourd’hui. c’est
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pour cela que ce manuel illustré a été rédigé, facile à appréhender, pour aider les Iaidoka à entretenir leur matériel.
L’Iaido est un art que vous devez apprendre, par l’enseignement de vos professeurs. Partant de là, il n’y a pas nécessité d’un manuel.
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Néanmoins, un tel ouvrage peut se révéler utile, s’il permettait d’éviter un accident.
Nous oeuvrons tous pour la progression de l’Iaido et la diminution des risques liés à sa pratique. Il ne s’agit pas d’une entreprise
commerciale. Ce livre n’est ni publié, ni vendu. Néanmoins, il est consultable sur internet, n’en faîtes pas de copies destinées à la vente.
SOURCES
«Memo Iaido», Iaido Bonelle (http://www.Iaido-Bonnelles.blogspot.com)
Images : Fotolia, Google et E-Bogu online shop, Photos par Kim Croes pg 4 - 5 - 6 - 22 - 25 et 33.
Liens :
http://fr.wikihow.com/dire-merci-en-japonais
http://www.la-pierre-et-le-sabre-iaido18.fr/iaido.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/Iaid%C5%8D
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I Shin Den Shin
Kendo & Iaido
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A I Shin Den Shin - Kendo & Iaido ASBL
Complexe Gaston Reiff
I 215, Rue Ernest Laurent
B-1420 Braine-l’Alleud
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