Béton Précontraint Partie 2

Professeur
1
Béton précontraint
La précontrainte
Exercices d’application
2
La précontrainte
Application 1
Soit une poutre de section B et avec un moment d’inertie I soumise à un moment fléchissant M et à un effort de précontrainte
centré P1.
 Déterminer le digramme des contraintes.

 Déduire l’expression de l’effort de précontrainte P1.
Application numérique
Soit la section rectangulaire (50,120) cm soumise à un moment extérieur M=0.80 MNm.

 Déterminer la valeur de P1.
 Schématiser le digramme des contraintes.
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La précontrainte
Solution
1. Digramme des contraintes
4
La précontrainte
Solution
2. Valeur de P1
Du diagramme des contraintes, on a :
5
La précontrainte
Application 2
Soit une poutre de section B et avec un moment d’inertie I soumise un moment fléchissant M et un effort de précontrainte P2
excentré de « e ».
 Déterminer le digramme des contraintes.

 Déduire l’expression de l’effort de précontrainte P2.
Application numérique
Soit la section rectangulaire (50,120) cm soumise à un moment extérieur M=0.80 MNm.

Dans le deuxième cas de précontrainte excentrée, en supposant que l’on puisse excentrer au maximum de e= - 0.45 m la
position du câble.
 Déterminer la valeur de P2.
 Schématiser le digramme des contraintes.
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La précontrainte
Solution
1. Digramme des contraintes
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La précontrainte
Solution
2. Valeur de P2
Du diagramme des contraintes, on a :
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La précontrainte
Solution
Constatation :
Il est claire que grâce à l’excentrement de la précontrainte, on a diminué l’effort de précontrainte de 4 à 1.231 MN et la
contrainte maximum du béton de 13.34 à 4.1 MPa, d’où une économie substantielle d’acier et de béton
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La précontrainte
Récapitulatif
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11
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Caractéristiques des matériaux : Béton
Caractéristiques des matériaux :

Béton
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Le béton est un matériau hétérogène composé d’un mélange de liant, granulats, eau et éventuellement d’adjuvants. Sa
résistance mécanique est influencée par plusieurs facteurs :
 qualité du ciment
 dosage en ciment
 teneur en eau
 l’âge du béton
 la température
 l’humidité
 la durée de chargement
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Qualités requises :
 Une résistance élevée en compression.

 L'étanchéité et la non-agressivité chimique.
 Une faible sensibilité aux effets des déformations différées.
 Une bonne maniabilité.
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Résistance à la compression :
Le béton est défini par la valeur de sa résistance à la compression à l'âge de 28 jours, dite «résistance caractéristique spécifiée
». Celle-ci, notée fc28 .
Pour les sollicitations qui s'exercent sur un béton âgé de moins de 28 jours, on se réfère à la résistance caractéristique fcj. Les
règles BAEL et BPEL donnent, pour un âge j ≤ 28 jours et pour un béton non traité thermiquement :
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Résistance à la traction :
La résistance caractéristique à la traction, à l'âge de « j » jours, notée ftj , est conventionnellement définie par
la formule :
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Déformations longitudinales instantanées :
A défaut de résultats expérimentaux probants, on adopte pour le module de déformation longitudinale instantanée du
béton noté Eij, une valeur conventionnelle égale à :
Le module de déformation longitudinale différée Evj est donné par :
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Diagramme Contrainte – Déformation :
Le diagramme caractéristique contrainte-déformation du béton a l'allure schématisée sur la figure dite

"parabole - rectangle".
Le diagramme de calcul comporte un arc de parabole du second degré depuis l'origine des coordonnées et jusqu'à son
sommet de coordonnées εbc = 2‰ et d'une contrainte de compression de béton donnée par : bc = 0,85. fcj/ θ.𝞬b
Le coefficient θ prend en compte la durée probable d'application de la combinaison d'actions .
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Diagramme Contrainte – Déformation :
Lorsqu'on a besoin d'une évaluation plus précise des déformations et à défaut de données expérimentales probantes, il est
nécessaire d'adopter le diagramme suivant :
En prenant en compte :
- la valeur du module tangent à l'origine pour lequel on conserve la formule :
- la valeur de la déformation au maximum de contrainte, appelé pic de contrainte, que

l'on peut évaluer par la formule :
- la valeur de la résistance à la compression du béton fcj .
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Déformations différées :
Retrait
Le retrait est le raccourcissement du béton non chargé, au cours de son durcissement. Son importance dépend d’un certain
nombre de paramètres:
 l’humidité de l’air ambiant;

 les dimensions de la pièce ;
 la quantité d’armatures;
 la quantité d’eau;
 le dosage en ciment ;
 le temps.
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Fluage
Le fluage correspond à une déformation croissante dans le temps sous contrainte constante. Il dépend d’un certains nombres
de paramètres:
 l’épaisseur moyenne de la pièce;

 la contrainte appliquée ;
 le dosage en ciment ;
 la teneur en eau ;
 l’humidité;
 la température ;
 l’âge de mise en tension.
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Coefficient de poisson
Le coefficient de poisson du béton est pris égal à :
 0,20 en zones non fissurées

 0 en zones fissurées
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Les adjuvants
Pour améliorer la mise en place du béton, ses caractéristiques ou sa durabilité, on peut être amené à ajouter des adjuvants
en faible quantité lors de la confection du béton.
On utilise plus spécialement :
• les accélérateurs de prise

• les retardateurs de prise
• les accélérateurs de durcissement
• les entraîneurs d’air
• les plastifiants
• les hydrofuges de masse
• les antigels.
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Caractéristiques des matériaux : Armatures
Caractéristiques des matériaux :

Armatures
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Les aciers utilisés en précontrainte sont de deux natures différentes :
 les aciers actifs qui créent et maintiennent la précontrainte ;
 les aciers passif nécessaires pour le montage , pour reprendre les efforts tranchants, et pour limiter la fissuration ;
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ARMATURES PASSIVES :
Ce sont des armatures identiques à celles utilisées dans le béton armé, ils ne sont mis en
tension que par la déformation de l'élément.
1. Description des différents types d'aciers
Les aciers généralement utilisés sont classés en plusieurs catégories :

 Barres rondes lisses.
 Barres à haute adhérence.
 Fils (Fils à Haute adhérence et fils lisses).
 Treillis soudés.
D’une façon générale, on distingue pour les armatures passives en béton précontraint :
 Les aciers passifs longitudinaux

 Les aciers passifs transversaux
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2. Caractères des armatures passives
Les caractères des armatures passives à prendre en compte dans les calculs sont les suivants :
Section nominale de l'armature
Module de déformation longitudinale

Le module de déformation longitudinale de l'acier Es est pris égal à 200 000 MPa.
Limite d'élasticité garantie

L'acier est défini par la valeur garantie de sa limite d'élasticité, notée fe .
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les désignations conventionnelles , les nuances et les limites d’élasticité actuellement sur le marché
29
Diagramme Contraintes –Déformations
L'acier est défini par la valeur garantie de sa limite d'élasticité, notée fe .
30
L’aptitude de l'armature à rester solidaire au béton
Cette aptitude est caractérisée par les coefficients d'adhérence dits de fissuration et de scellement désignés respectivement
par 𝞰et Ψ.
31
ARMATURES ACTIVES :
Les aciers actifs sont les aciers de la précontrainte, ils sont mis à des tensions. A l'inverse des armatures de béton armé qui
se contentent d'un acier de qualité courante, les armatures de précontrainte exige un acier satisfaisant un certain nombre
de conditions. Elles ont été classés par :
 catégorie : fils, barres, torons.

 classe de résistance.
1. Qualités requises
 Une résistance mécanique élevée.

 Une ductilité suffisante.
 Une bonne résistance à la corrosion.
 Une faible relaxation.
 Un coût aussi bas que possible
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ARMATURES ACTIVES :
2. Caractères géométriques
Les fils
Les fils sont des armatures rondes et lisses dont la plus grande dimension transversale est inférieure à 12.5mm ;ils sont
livrés en couronnes.
Les fils sont définis par leur diamètre nominal auquel correspond une section nominale conventionnelle, le tableau suivant :
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ARMATURES ACTIVES :
Les barres
Les barres sont définies comme des armatures rondes et lisses de diamètre
supérieur à 12.5mm, ou non rondes ou non lisses ne pouvant être livrées en
couronnes.
Les caractères géométriques sont le diamètre et la section
conventionnellement définie suivant le tableau ci-après :
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ARMATURES ACTIVES :
Les torons
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Les câbles les plus utilisés sont les suivants :
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On peut aussi trouver des câbles de très forte puissance ; par exemple, pour la construction des ponts a haubans, on utilise des câbles 37T15S ou 55T15S, voire même 127T15S.
ARMATURES ACTIVES :
3. Caractères de calcul
Les caractères des armatures de précontrainte à prendre en compte dans les calculs sont :
 section nominale de l'armature ;

 la contrainte maximale garantie à rupture fprg
 la contrainte à la limite conventionnelle d'élasticité fpeg
 coefficient de relaxation ƿ1000
ƿ1000 = 2,5 % pour la classe TBR (Très Basse Relaxation)
ƿ1000 = 8 % pour la classe RN (Relaxation Normale)
 adhérence au béton ;
 coefficient de dilatation thermique 10-5 par degré C.
 module de déformation longitudinale :
Ep = 200 000 MPa pour les fils et les barres
Ep = 190 000 MPa pour les torons
 diagramme efforts-déformations.
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ARMATURES ACTIVES :
Les diagrammes à utiliser conventionnellement pour les calculs sont donnés respectivement :
38
ARMATURES ACTIVES :
Les diagrammes à utiliser conventionnellement pour les calculs sont donnés respectivement :
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Caractéristiques des matériaux
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Application 1
Déterminer , pour un béton de fc28 = 30 MPa, les caractéristiques suivantes :
La résistance à la compression au jour j= 7 et 90 jours

 La résistance à la traction au jour j= 7 et 90 jours
 Module de déformation longitudinal instantané au jour j= 7 et 90 jours
 Module de déformation longitudinal différé au jour j= 7 et 90 jours
44
La précontrainte
Solution
45
Application 2
Pour un acier passif FeE400 :
Déterminer la contrainte limite ultime en situation courante et accidentelle.

 Déterminer la contrainte limite en service dans le cas d’une fissuration préjudiciable et très préjudiciable.
 Tracer le digramme contrainte – déformation de l’acier
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Application 3
Pour une barre en acier actif de résistance fpeg=1583MPa :
Tracer le digramme contrainte – déformation de l’acier
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Comment considérer la précontrainte ?
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Effet de la précontrainte sur le comportement mécanique
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Les types de forces en jeu
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La géométrie des câbles de précontrainte
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Effet du poids propre
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Effet du poids propre
Le cas de charge M = 0 est tout a fait théorique. En réalité, il y a toujours action simultanée du poids propre et de la
précontrainte.
Considérons une poutre en béton reposant sur le sol. Cette poutre ne subit aucun moment fléchissant dû a son
poids propre qui est transmis directement au sol. Appliquons a cette poutre une précontrainte P excentrée de eo
vers le bas (eo<0). Cette force de précontrainte introduit dans la poutre un effort normal P et un moment fléchissant
P x eo négatif.
L'effort normal provoque un simple raccourcissement de la poutre selon sa fibre neutre. Le moment P x eo
engendre des contraintes de compression en fibre inférieure et de traction en fibre supérieure. Il provoque une
déformation de poutre qui tend a se cambrer vers le haut, donc a se décoller du sol. Le poids propre n'est plus
repris directement par le sol.
On a donc apparition simultanée de la précontrainte et du moment crée par le poids propre.
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Les moments fléchissants dus au poids propre et aux surcharges ne sont pas constants tout au long d'une poutre. Ils varient de
zéro sur les appuis a un maximum M = p 𝐿2 /8 a mi-portée pour une travée indépendante uniformément chargée. Si P et eo ont
été déterminés pour équilibrer le moment maximum a mi-travée, ils risquent de provoquer sur appuis des contraintes exagérées
(𝜎c>fc ou 𝜎c<0).
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Il est donc nécessaire de réduire l'effet de la précontrainte au voisinage des extrémités.
Pour cela, on peut :
• faire varier eo en utilisant des tracés de câbles curvilignes ;

• faire varier P en arrêtant certains câbles avant la section d'about.
L'adoption d'un tracé de câble curviligne est de mise en œuvre simple. C'est donc une
solution retenue de façon quasi générale. Elle a cependant deux conséquences :
dans les zones où le câble est incline d'un angle α sur l'horizontale, la force
précontrainte étant P, l'effort normal appliqué sur la section vaut Pxcos(α). La plupart du
temps, Pxcos(α) est assez voisin de P, les inclinaisons maximales n’excédant pas dans
le cas general 25° (cos (25°) = 0,906) ;
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Les pertes de précontrainte
Les pertes de précontrainte
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Les pertes de la précontrainte par pré-tension
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Les pertes de la précontrainte par post-tension
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Non-simultanéité des mises en

tension
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Non simultanéité des mises en tension
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Non simultanéité des mises en tension
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Les pertes de précontrainte dues

au frottement
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Les pertes de précontrainte dues au frottement
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Pertes par recul d’ancrage
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Les pertes de précontrainte dues aux effets différés
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Pertes dues à la relaxation des aciers
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Les pertes de précontrainte dues au fluage du béton
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Pertes dues au retrait du béton
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Les pertes de précontrainte dues au retrait du béton
La perte de précontrainte par retrait est identique sur l'ensemble de la poutre.
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Pertes dues au fluage du béton
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Combinaison des effets différés
99
Combinaison des effets différés
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Pertes de précontrainte
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Pertes de précontrainte
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Le calcul des efforts dus à la précontrainte dans une structure isostatique
Le calcul des efforts dus à la précontrainte

dans une structure isostatique
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Vérification à l’état limite ultime
110
Vérification à l’état limite de service
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Contraintes admissibles dans le béton
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Sollicitations et sections de calcul
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PRINCIPE DE JUSTIFICATION
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1. Etat limite ultime (ELU)
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2. Etat limite de service (ELS)
118
ACTIONS
1. Définition
Les actions sont l’ensemble des charges (forces, couples, …) appliquées à la structure, ainsi que les conséquences des
déformations statiques ou d’état ( retrait, tassement d’appuis, variation de température, …) qui entraînent des déformations de
la structure.
119
ACTIONS
2. Types d’actions
Les trois types d’actions appliquées à la structure sont les suivants :
ACTIONS PERMANENTES :
Notées G, représentent les actions dont l'intensité est constante ou très peu variable dans le temps. Elles comprennent :
 Le poids propre des éléments de la structure,

 le poids des équipements fixes de toute nature (revêtements de sols et de plafonds ; cloisons etc.),
 les efforts (poids, poussées, pressions) exercés par des terres, par des solides ou par des liquides dont les niveaux varient
peu ,
 les déplacements différentiels des appuis,
 les forces dues aux déformations ( retrait, fluage, … ) imposées en permanence à la construction,
Dans la plupart des cas, le poids propre est représenté par une valeur nominale unique, G0, calculée à partir des dessins du
projet et des masses volumiques moyennes des matériaux.
120
ACTIONS
ACTIONS PERMANENTES DE VALEUR CONSTANTE (G)
Les charges permanentes sont produites par le poids des différents éléments constituant la structure. Aux fins d’application
de la présente Instruction, les charges se divisent en poids propre et poids mort.
Leur valeur caractéristique est déduite des dimensions des éléments précisés sur les plans et des poids spécifiques
correspondants.
* Poids morts : Il s’agit des charges dues aux éléments non structurels qui gravitent sur les structures, tels que: revêtement
des chaussées et trottoirs, éléments de soutènement, équipements routiers et de la structure elle-même, conduites de service,
etc.
121
ACTIONS
ACTIONS PERMANENTES DE VALEUR NON CONSTANTE (G*)
Présollicitations
Actions rhéologiques
Poussée du terrain
Assises du terrain de fondation
Frottement d’appuis glissants
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ACTIONS
Le terme présollicitations comprend toutes les formes possibles d’introduction de forces dans une structure avant sa mise en
service dans le but d’améliorer sa réaction face à l’ensemble des sollicitations auxquelles elle sera soumise ultérieurement.
Précontrainte
Autres présollicitations *
*les présollicitations provoquées par des appareils de levage, un blocage temporaire des contraintes, des déplacements
imposés sur les appuis de la structure, etc.
123
ACTIONS
Précontrainte
Les actions produites par la précontrainte doivent tenir compte de leur forme d’introduction et de la possibilité de
déformation de la structure. Aux fins d’application de la présente Instruction, deux types d’action de la précontrainte
doivent être étudiés:
a) Type P1:
il s’agit de l’action provoquée par des éléments situés dans le contour de la section structurelle en béton (précontrainte
intérieure), ou en dehors de la section mais au niveau du chant de la structure (précontrainte extérieure).
b) Type P2:
il s’agit de l’action provoquée à travers des éléments différenciés dans le schéma structurel (suspentes, tiges de
suspension, précontrainte extérieure en dehors du chant, etc.).
124
ACTIONS
ACTIONS VARIABLES :
Notées Q, représentent les actions dont l'intensité varie fréquemment et de façon importante dans le temps. Elles sont
définies par des textes réglementaires en vigueur , on distingue :
 les charges d'exploitation (poids et effets annexes tels que force de freinage, forces centrifuges, effets dynamiques),
 les efforts (poids, poussées, pressions) exercés par des solides ou par des liquides dont le niveau est variable,
 les charges non permanentes appliquées en cours d'exécution (équipements de chantier, engins, dépôts de matériaux,
etc.),
 les actions climatiques : neige, vent, température, etc.
125
ACTIONS
ACTIONS VARIABLES :
Les actions variables sont réparties en deux catégories :

 Une action dite de base notée Q1
 Les autres actions, dites d’accompagnement et notées Qi ( i > 1)
L’action de base Qi est :
 L’action unique si c’est le cas

Si non :
 La plus fréquente
 La plus élevée
 L’une ou l’autre action variable
126
ACTIONS
LES ACTIONS ACCIDENTELLES :
Notées FA, provenant

De phénomènes rares, et ne sont à considérer que si les documents d’ordre publique ou le marché le prévoient. Exemple :
les séismes, les explosions ,les chocs.
127
ACTIONS FAVORABLES ET DÉFAVORABLES
Les vérifications des contraintes peuvent se ramener aux deux cas suivants :
128
ACTIONS FAVORABLES ET DÉFAVORABLES ( à l’ELU )

Coefficients partiels pour les actionsF.
(pour les vérifications de résistance)
129
ACTIONS FAVORABLES ET DÉFAVORABLES ( à l’ELS )

Coefficients partiels pour les actionsF.
(pour les vérifications de résistance)
130
ACTIONS
3. Valeurs représentatives des actions
Les différentes valeurs de l'intensité des actions, dites valeurs représentatives, sont :
131
SOLLICITATIONS
1. Définition
Les sollicitations sont les effets provoqués, en chaque point et sur chaque section de la structure , par les actions.
2. Sollicitations de calcul à l’ELU
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SOLLICITATIONS
2. Sollicitations de calcul à l’ELU
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SOLLICITATIONS
3. Sollicitations de calcul à l’ELS
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SOLLICITATIONS
4. Valeurs de Ψi
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SOLLICITATIONS
4. Valeurs de Ψi
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SOLLICITATIONS
4. Valeurs de Ψi
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138
SECTIONS DE CALCUL
Dans le calcul des caractéristiques géométriques d'une section (position du centre de gravité, aire, moments d'inertie...), on
tient compte des dimensions que présente la section dans la phase considérée.
1. Caractéristiques géométriques des sections
La résolution des problèmes d’RDM fait appel à des caractéristiques géométriques des section droites des corps étudiés. Le
principe fondamental consiste à déterminer les contraintes qui agissent dans une section et de comparer la contrainte
maximale avec la contrainte limite :
139
SECTIONS DE CALCUL
Dans le calcul des caractéristiques géométriques d'une section (position du centre de gravité, aire, moments d'inertie...), on
tient compte des dimensions que présente la section dans la phase considérée.
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SECTIONS DE CALCUL
141
SECTIONS DE CALCUL
142
SECTIONS DE CALCUL
143
Justification des sections courantes
CLASSE DE VÉRIFICATION À L’ELS
Classe I (la plus pénalisante)

Elle n’admet pas les contraintes de traction. Elle concerne les pièces soumises à la traction simple (tirants, parois de
réservoir contenant des fluides) et les pièces sollicitées à la fatigue.
Classe II (la plus courante)

Elle admet les contraintes de traction dans le béton , mais pas la formation des fissures.
Elle concerne le cas des éléments exposés à des ambiances agressives.
Classe III (la moins pénalisante)

Elle admet une ouverture limité des fissures sous les sollicitations extrêmes. Elle concerne les pièces en atmosphère peu
agressive.
144
SECTIONS DE CALCUL
2. Types de section
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SECTIONS DE CALCUL
2. Types de section
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SECTIONS DE CALCUL
2. Types de section
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SECTIONS DE CALCUL
2. Types de section
148
SECTIONS DE CALCUL
2. Types de section
149
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Application 1
Déterminer, pour une poutre en T, les caractéristiques géométriques suivantes :
 L’aire de la section (B)

 Le moment statique (S)
 La distance de la fibre supérieure (Vs) et la distance de la fibre inférieure (Vi)
 Le moment d’inertie (I)
 Le module de résistance (W)
 Le rayon de giration (i)
 Le rendement de la section (ρ)
151
152
RAPPEL
153
RAPPEL
154
RAPPEL
155
Dimensionnement de la précontrainte
156
OBJECTIF DU DIMENSIONNEMENT
L’objectif du dimensionnement de la précontrainte est de déterminer

la force effective P qui doit régner dans la section étudiée
afin que les contraintes limites soient assurées.
157
APPROCHE DE LA PRECONTRAINTE
1. Câble moyen fictif
Les câbles de précontrainte dans chaque section , forment un ensemble qui peut être assez complexe ;
C’est pour quoi, pour les calculs, on remplace souvent cet ensemble par un câble moyen fictif qui aurait , dans chaque
section , le même effet des câbles réellement mis en place.
158
2. Centre de pression
159
160
DIAGRAMME DE VERIFICATION
Les vérifications des contraintes peuvent se ramener aux deux cas suivants :
161
DIAGRAMME DE VERIFICATION
Ces deux ensembles , un peu contradictoire , peuvent être regroupés sous forme du diagramme de vérification suivant :
162
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3. Noyau limite
164
3. Noyau limite
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3. Noyau limite
166
3. Noyau limite
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FUSEAU DE PASSAGE
Dans une section donnée, le noyau de passage est l’intervalle dans lequel doit se trouver le câble pour le respect du noyau limite.
Lorsque la section décrit toute la longueur de la poutre, le noyau de passage engendre le fuseau de passage.
La zone qui,sur tout l’élément, est délimitée par l’ensemble des segments de passage s’appelle fuseau de passage.
Pour que la précontrainte d’un élément soit possible,il faut retenir deux conditions :
 L’existence du segment de passage
 Un enrobage suffisant
168
FUSEAU DE PASSAGE
169
3. Noyau limite
170
FUSEAU DE PASSAGE
171
EVALUATION DE LA PRECONTRAINTE
172
173
174
NOTION DE SECTION CRITIQUE
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La valeur de la force de la précontrainte minimale PI
Condition N° 1 : La position du câble si P = PI
Condition N° 2 : La condition d’enrobage
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NOTION DE SECTION CRITIQUE
1. Section sous critique
2. Section sur critique
177
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179
FUSEAU DE PASSAGE
180
DETERMINATION DU CARACTÈRE D’UNE SECTION
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RÉCAPITULATIF
182
RÉCAPITULATIF
183
RÉCAPITULATIF
184
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Application 1
Soit une poutre classe 1 de section rectangulaire (50x120) cm soumise aux moments Mmin =1.2 MNm et
Mmax =3.2 MNm avec une valeur de l’enrobage telle que di =0.1 5 m .
 Déterminer la valeur de la précontrainte (P1 et P2).

 Donner une constatation sur la nature de la section.
 Déterminer la valeur de l’excentricité eo.
186
187
JUSTIFICATION VIS A VIS DES SOLLICITATIONS NORMALES
1. Vérification à l’état limite de service
1) Principe de vérification
Cette vérification consiste à calculer les contraintes dans le béton et de les comparer aux contraintes limites autorisées. Elle
doit être établi pour chacune des phases de construction et en phase de service.
Le calcul des contraintes se fait par l’application de la formule générale, en valeur algébrique, suivante :
Dans le cas général, on doit avoir :
Les contraintes limites ne sont pas les mêmes pour les différentes combinaisons de charges, pour les vérifications en phase de
construction et pour les vérifications en phases de service.
188
2) Hypothèses de calcul
Les calculs en section courante sont conduits moyennant les deux hypothèses fondamentales suivantes :
 les sections droites restent planes ;
 les contraintes des matériaux sont proportionnelles à leurs déformations.
Selon le type de vérification envisagé, les hypothèses complémentaires sont :
a)- calcul en section non fissurée
 le béton tendu résiste à la traction ;

 les matériaux ne subissent aucun glissement relatif.
Cette dernière hypothèse entraîne que les contraintes normales dues à toutes les actions autres que les actions permanentes
peuvent être calculées sur la section entière homogène.
189
2) Hypothèses de calcul
b)- calcul en section fissurée
 le béton tendu est négligé ;

 les matériaux ne subissent aucun glissement relatif ;
 lorsque la déformation du béton s'annule au niveau d'une armature, la tension dans cette dernière vaut :
 la contrainte dans les aciers passifs aussi bien que la variation de surtension dans les aciers de précontrainte qui se
manifestent après décompression du béton sont évaluées à partir du coefficient d'équivalence nv = 15.
190
3) Classe de vérification
le souci de moduler les exigences vis-à-vis de la non - traction du béton a conduit à distinguer trois classes différentes de
vérifications des contraintes :
Classe I (la plus pénalisante)

Elle n’admet pas les contraintes de traction. Elle concerne les pièces soumises à la traction simple (tirants, parois de
réservoir contenant des fluides) et les pièces sollicitées à la fatigue.
Classe II (la plus courante)

Elle admet les contraintes de traction dans le béton , mais pas la formation des fissures.
Elle concerne le cas des éléments exposés à des ambiances agressives.
Classe III (la moins pénalisante)

Elle admet une ouverture limité des fissures sous les sollicitations extrêmes. Elle concerne les pièces en atmosphère peu
agressive.
191
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
192
1. En précontrainte par post tension
Groupement des armatures de précontrainte
Le groupement des armatures de précontrainte doit satisfaire aux conditions suivantes :

le nombre de conduits dans chaque paquet est limité :
dans le sens horizontal à :
dans le sens vertical à :
193
1. En précontrainte par post tension
Espacement des armatures de précontrainte
En section courante l'espacement horizontal eh et l’espacement vertical eV des conduits isolés ou des paquets de conduits
doit satisfaire aux conditions suivantes :
194
2. En précontrainte par pré tension
Groupement des armatures de précontrainte
Les armatures de précontrainte par pré-tension ne doivent pas être groupées en paquets.
Espacement des armatures de précontrainte
L'entre axe minimal à prévoir entre les armatures (fils ou torons) ne doit pas être inférieur à trois fois leur diamètre.
195
Distance des armatures de précontrainte aux parements
La distance de l'axe de ces armatures au parement le plus proche ne doit pas être inférieure à 2,5 fois leur diamètre.
En outre, l'enrobage doit être au moins égal à :
 1 cm pour les parois coffrées qui sont situées dans les locaux couverts et clos et qui ne sont pas exposées aux
condensations;
 3 cm pour les parois coffrées exposées aux intempéries ou susceptibles de l'être, exposées aux condensations, ou au
contact d'un liquide ;
 3 et 4 cm, respectivement, pour les parois non coffrées, dans les cas définis dans les deux cas qui précèdent ;
 5 cm pour les ouvrages exposés à une atmosphère agressive.
196
Enrobage des armatures passives
L'enrobage de toute armature doit être au moins égal à :
 1 cm pour les parois qui sont situées dans des locaux couverts et clos et qui ne sont pas exposées aux condensations ;
 3 cm pour les parois coffrées ou non qui sont soumises (ou sont susceptibles de l'être) à des actions agressives, ou des
intempéries, ou des condensations, ou au contact d'un liquide ;
 5 cm pour les ouvrages à la mer ou exposés aux embruns ou aux brouillards salins, ainsi que pour les ouvrages exposés
à une atmosphère agressive .
197
198
Justification des sections courantes et dispositions constructives
199
200

Béton Précontraint Partie 2

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Professeur

 Déterminer le digramme des contraintes.

Soit la section rectangulaire (50,120) cm soumise à un moment extérieur M=0.80 MNm.

1. Digramme des contraintes

Du diagramme des contraintes, on a :

 Déterminer le digramme des contraintes.

Soit la section rectangulaire (50,120) cm soumise à un moment extérieur M=0.80 MNm.

1. Digramme des contraintes

Du diagramme des contraintes, on a :

Caractéristiques des matériaux :

 Une résistance élevée en compression.

Déformations longitudinales instantanées :

Le module de déformation longitudinale différée Evj est donné par :

Diagramme Contrainte – Déformation :

Le diagramme caractéristique contrainte-déformation du béton a l'allure schématisée sur la figure dite

Le coefficient θ prend en compte la durée probable d'application de la combinaison d'actions .

Diagramme Contrainte – Déformation :

- la valeur de la déformation au maximum de contrainte, appelé pic de contrainte, que

- la valeur de la résistance à la compression du béton fcj .

 l’humidité de l’air ambiant;

 l’épaisseur moyenne de la pièce;

Le coefficient de poisson du béton est pris égal à :

 0,20 en zones non fissurées

• les accélérateurs de prise

Caractéristiques des matériaux :

Les aciers utilisés en précontrainte sont de deux natures différentes :

 les aciers actifs qui créent et maintiennent la précontrainte ;

1. Description des différents types d'aciers

Les aciers généralement utilisés sont classés en plusieurs catégories :

 Les aciers passifs longitudinaux

2. Caractères des armatures passives

Section nominale de l'armature

Module de déformation longitudinale

Limite d'élasticité garantie

2. Caractères des armatures passives

2. Caractères des armatures passives

Diagramme Contraintes –Déformations

L'acier est défini par la valeur garantie de sa limite d'élasticité, notée fe .

2. Caractères des armatures passives

L’aptitude de l'armature à rester solidaire au béton

 catégorie : fils, barres, torons.

 Une résistance mécanique élevée.

 section nominale de l'armature ;

Déterminer , pour un béton de fc28 = 30 MPa, les caractéristiques suivantes :

La résistance à la compression au jour j= 7 et 90 jours

Pour un acier passif FeE400 :

Déterminer la contrainte limite ultime en situation courante et accidentelle.

Pour une barre en acier actif de résistance fpeg=1583MPa :

Tracer le digramme contrainte – déformation de l’acier

Comment considérer la précontrainte ?

Effet du poids propre

On a donc apparition simultanée de la précontrainte et du moment crée par le poids propre.

Il est donc nécessaire de réduire l'effet de la précontrainte au voisinage des extrémités.

Pour cela, on peut :

• faire varier eo en utilisant des tracés de câbles curvilignes ;

Les pertes de précontrainte

Non-simultanéité des mises en

Les pertes de précontrainte dues