01 Manuel de Cours GEESA-22
01 Manuel de Cours GEESA-22
01 Manuel de Cours GEESA-22
Génie électrique
Office de la Formation Professionnelle et de la
Promotion du Travail
Électromécanique
des Systèmes
Automatisés
Manuel de cours
Module 22
Systèmes de commande électronique des moteurs
Edition 2022
1
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Avant-propos
Les manuels de cours, de travaux pratiques et le guide e-learning sont téléchargeables à partir de la
plateforme e-learning moyennant les codes QR suivants:
Guide e-learning
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SOMMAIRE
AVANT-PROPOS .....................................................................................................................2
SOMMAIRE ............................................................................................................................3
COMPETENCES-CIBLES ET OBJECTIFS OPERATIONNELS .........................................................5
CHAPITRE I .............................................................................................................................8
LES CONVERTISSEURS STATIQUES..........................................................................................8
1 INTRODUCTION ...............................................................................................................9
2 LES REDRESSEURS .........................................................................................................10
2.1 Redresseurs à diodes (non commandés) ........................................................................................ 10
2.2 Redresseurs à thyristors (commandés) .......................................................................................... 17
CHAPITRE II ..........................................................................................................................46
COMMANDE ÉLECTRONIQUE DES MOTEURS .......................................................................46
1 INTRODUCTION .............................................................................................................47
2 GÉNÉRALITÉS SUR LES ENTRAINEMENTS ÉLECTRIQUES ................................................47
2.1 Eléments d’un entrainement : ........................................................................................................ 48
2.2 Point de fonctionnement d'un système d'entrainement ................................................................ 58
2.3 Les quadrants de fonctionnement:................................................................................................. 60
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3 PROGRAMMATION .......................................................................................................95
3.1 Outils de dialogue et de configuration ........................................................................................... 95
3.2 Configuration et réglage des paramètres ....................................................................................... 97
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................119
CHAPITRE IV ......................................................................ERROR! BOOKMARK NOT DEFINED.
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ENONCE DE LA COMPETENCE
CONTEXTE DE REALISATION
Individuellement
À partir de :
- Directives ;
- Manuels et Fiches techniques ;
- Dossier constructeurs (Notices, manuel opératoire, manuel maintenance…)
- Schémas, plans, ou croquis ;
- Abaques ou de tableaux ;
-
À l’aide de :
- Composants électroniques ;
- Moteurs électrique électriques
- Bancs didactiques
- Systèmes de commande électronique
- Outils et d’instruments de mesure ;
- Logiciel de programmation
- Equipement de protection individuelle.
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Chapitre I
Les Convertisseurs Statiques
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Chapitre I
1 Introduction
Le principe de tout convertisseur d'électronique de puissance est la conversion de l'énergie
électrique d'une tension et d'une fréquence à une autre. De nombreuses topologies de circuit
existent pour répondre à différentes exigences. Certaines des topologies sont spécifiquement
associées au contrôle de types de moteurs particuliers, tandis que d'autres peuvent être
utilisées pour contrôler diverses formes de machines électriques. Certaines topologies sont
associées à des applications ou à des plages de vitesse particulières.
L’énergie électrique est disponible soit sous forme alternative par un réseau de distribution
électrique ou un alternateur, soit sous forme continue par des batteries d’accumulateurs ou
des génératrices à courant continu. Quant à la charge, suivant sa nature, elle nécessite une
énergie sous forme alternative ou continue.
Toutes les topologies peuvent être classées en fonction du type de conversion qui ils
effectuent :
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Chapitre I
2 Les redresseurs
Un redresseur est un convertisseur alternatif continu
permettant de fournir, à partir d’une tension alternative
monophasée ou triphasée, une tension continue fixe ou
variable.
Les redresseurs non commandés, qui sont à base de diodes. Ils fournissent une tension
redressée à valeur moyenne constante.
Les redresseurs commandés, qui sont à base de thyristors et diodes. Ils délivrent une
tension redressée à valeur moyenne ajustable.
A noter que dans un redresseur, la fréquence du signal de sortie est au moins égale à celle du
réseau alternatif.
2.1.1 La diode
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Chapitre I
Le modèle utilisé pour les études de fonctionnement en électronique de puissance est la diode
parfaite à deux segments.
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Chapitre I
Le courant est en retard par rapport à la tension.
De M à C : La self restitue
l’énergie accumulée et
prolonge la conduction
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Chapitre I
𝑉 (𝑡) est une tension sinusoïdale de valeur efficace V et de pulsation 𝜔.
De 0 à π : V > 0 : D1 et D3 passantes ; D2 et D4 bloquées : U = 𝑉 ; 𝑖 = 𝑉/𝑅
De π à 2π : V < 0 : D1 et D3 bloquées ; D2 et D4 Passantes : U = − 𝑉 ; 𝑖 = − 𝑉/𝑅
Comme la charge est une résistance, u et i ont la même forme.
Dans le cas d'un redressement double alternance PD2 sur une charge inductive les diodes sur
le même bras jouent le role de roue libre, par suite la forme de la tension est celle sur une
charge résistive. Le courant est toujours lissé par l'effet inductif.
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Chapitre I
Sur charge active R-E
Analysons le fonctionnement.
u = E0 + Ri ; i = (u - E0)/R
Lorsque la puissance demandée par le récepteur est grande, il est intéressant de l'alimenter
à partir du réseau triphasé.
En triphasé le système des tensions est défini par trois ondes v1, v2 et v3 d'équations :
𝑉1(𝑡) = 𝑉√2 𝑠𝑖𝑛 (2 𝜋 𝑓 𝑡 )
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Chapitre I
𝑉2(𝑡) = 𝑉√2 𝑠𝑖𝑛 (2 𝜋 𝑓 𝑡 – 2𝜋/3)
𝑉3(𝑡) = 𝑉√2 𝑠𝑖𝑛 (2 𝜋 𝑓 – 4𝜋/3)
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Chapitre I
Ce montage peut être considéré comme
résultant de l’association d’un montage
redresseur à anodes communes et d’un
montage redresseur à cathodes communes.
Pour les diodes à cathodes communes, la
diode conductrice est celle dont le potentiel
d'anode est le plus positif, les autres diodes
sont bloquées.
Pour les diodes à anodes communes, la
diode conductrice est celle dont le potentiel de la cathode est le plus négatif, les autres diodes
sont bloquées.
L'analyse de fonctionnement est comme suite :
Tension la Tension la plus Diodes
Intervalle Tension u Tension vD1
plus positive négative passantes
0 à 𝝅/𝟔 V3 V2 D3 et D2' u = u32 vD1= u13
𝝅/𝟔 à 3𝝅/𝟔 V1 V2 D1 et D2' u = u12 vD1= 0
3𝝅/𝟔 à 5𝝅/6 V1 V3 D1 et D3' u = u13 vD1= 0
5𝝅/𝟔 à 7𝝅/6 V2 V3 D2 et D3' u = u23 vD1= u12
7𝝅/𝟔 à 9𝝅/6 V2 V1 D2 et D1' u = u21 vD1= u12
9𝝅/𝟔 à 11𝝅/6 V3 V1 D3 et D1' u = u31 vD1= u13
11𝝅/𝟔 à 12𝝅/6 V3 V2 D3 et D2' u = u32 vD1= u13
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Chapitre I
2.2 Redresseurs à thyristors (commandés)
Thyristor bloqué (OFF) : Comme une diode : iAK ≈ 0 et vAK < 0 (Interrupteur ouvert)
Thyristor passant (ON) : Comme une diode : iAK > 0 et vAK ≈ 0 (Interrupteur fermé)
Changements d’états ou commutations entre les deux états stables bloqués ou passants sont
:
Amorçage (A) : Transition OFF-ON : Courant de gâchette iG > 0 quand vAK > 0
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Chapitre I
Une autre fois le modèle utilisé en électronique de puissance est le modèle parfait de trois
segments.
V(t) = V √2 sin ωt
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Chapitre I
La valeur moyenne de la tension est :
𝑉𝑚𝑎𝑥
𝑈𝑚𝑜𝑦 = . (1 + 𝐶𝑜𝑠(α))
2𝜋
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Chapitre I
𝛼 arrive avant l'annulation du courant,
c'est la conduction continue.
𝜃 ∈ [𝛼, 𝜋] : T1 et T3 passants : U = V ; Ri +
L𝑑𝑖/𝑑𝑡 = V √2 sin ω𝑡
𝜃 ∈ [𝜋, 𝛼 + 𝜋] : T1 et T3 restent passants
puisque le courant i ne s’annule pas :
U = V < 0 ; Ri + L𝑑𝑖/𝑑𝑡 = V √2 sin ω𝑡
Dans cette phase la tension est négative
ce qui diminue la valeur moyenne.
𝜃 ∈ [𝛼 + 𝜋, 2 𝜋] : T2 et T4 passants : U = −
𝑉 ; Ri + L𝑑𝑖/𝑑𝑡 = −V √2 sin ω𝑡
𝜃 ∈ [2𝜋, 𝛼 + 2 ] : T2 et T4 restent passants puisque le courant i ne s’annule pas :
U= − 𝑉 ; Ri + L𝑑𝑖/𝑑𝑡 = −V √2 sin ω𝑡
La valeur moyenne de la tension est :
2𝑉𝑚𝑎𝑥
𝑈𝑚𝑜𝑦 = . 𝐶𝑜𝑠(α)
𝜋
Redressement double alternance montage PD2 mixte
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Chapitre I
Dans ce montage les diodes (avec les thyristors correspondants) fonctionnent en roue libre
empêchant l'inversion de la tension u.
Toujours on suppose que L est assez important pour que la conduction soit continue.
[𝛼, 𝜋] : T1 et D2 passants :
U = 𝑉;
[𝜋, 𝛼 + 𝜋] : T1 reste passant (le courant i
ne s’annule pas) D1 passante (V < 0) :
Phase de roue libre.
U=0;
[𝛼 + 𝜋, 2 𝜋] : T2 et D1 passants :
U=−𝑉;
[2𝜋, 2 𝜋 + 𝛼] : T2 et D2 passants : phase de
roue libre.
U=0;
Onduleur assisté
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Chapitre I
𝛼 = 𝜋 / 2; Umoy = 0 𝛼 = 3 𝜋 / 4; Umoy = - (2.Vmax/ 𝜋) x 0.707
𝛼 = 𝜋; Umoy = - (2.Vmax/ 𝜋)
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Chapitre I
Pour α = 𝜋 /2, le convertisseur ne marche ni en redresseur ni en onduleur. La tension
redressée moyenne à la sortie est nulle.
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Chapitre I
La tension moyenne redressée Umoy s’inverse. La puissance, fournie du côté continu, est
négative. La charge n'est plus un récepteur mais plutôt un générateur. L’énergie passe du
côté continu au côté alternatif. Le montage fonctionne en onduleur.
Les chronogrammes des tensions sont comme suite :
𝛼 = 𝜋 / 6; marche redresseur 𝛼 = 𝜋 / 2; U = 0
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Chapitre I
Tension la Tension la Thyristors Tension
Intervalle Tension u
plus positive plus négative passants vTh1
Toujours dans le cas d'une charge inductive garantissant un courant i dans la charge
interrompu et se trouve commuté par une paire de thyristors. Les chronogrammes des
tensions sont comme ci-dessous avec les deux modes de fonctionnement en redresseur à
tension variable ou en onduleur assisté :
𝛼 = 𝜋 / 4; marche redresseur 𝛼 = 𝜋 / 2; U = 0
𝛼 = 2𝜋 / 3; marche en onduleur
La valeur moyenne de la tension est :
3√3
𝑈𝑚𝑜𝑦 = 𝑉𝑚𝑎𝑥. 𝐶𝑜𝑠(α)
𝜋
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Chapitre I
3 Les gradateurs
Les gradateurs sont les convertisseurs statiques qui, alimentés par un réseau alternatif,
fournissent une tension à valeur moyenne nulle, de même fréquence que celle du réseau
d'alimentation, mais de valeur efficace réglable.
Les deux thyristors doivent être commandés avec le même angle de retard α pour obtenir une
tension U alternative de valeur moyenne nulle.
Deux modes de commande de l'énergie transférée à la source sont possibles :
commande à angle de phase: la variation de la valeur efficace U est obtenue en
agissant sur l'angle de retard α. C'est la technique principale des gradateurs actuels.
commande à trains d’ondes: les deux thyristors sont commandés pleine onde pendant
le temps Ton (période de conduction) puis sont bloqués jusqu’à la fin de la période de
modulation.
La variation de Ton/Tc permet de commander la tension efficace U.
Le principe de fonctionnement permet l'emploi de composants de type thyristors, à
fonctionnement bidirectionnel, grâce à l'association tête-bêche de deux éléments comme
indiqué ci-dessous. Tant que les puissances mises en jeu le permettent, on peut remplacer
cette structure par un triac, ce qui simplifie en particulier la conception des circuits de
commande.
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Chapitre I
3.1 Gradateur monophasé
Dans les installations où l'inertie est lente (chauffage, éclairage) on peut remplacer la
commande de phase par un fonctionnement en "tout ou rien", les interrupteurs étant
passants pendant n1 périodes du réseau (tc) et bloqués pendant les n − n1 périodes suivantes
(Tc – tc). Si, de plus, la période Tc est constante, on obtient la commande dite à "train
d'ondes", où la puissance dissipée dans la charge est proportionnelle au rapport tc/Tc.
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Chapitre I
Dans cette commande au lieu de ne laisser passer qu'une partie de l'onde sinusoïdale, on
laisse passer le courant pendant un nombre n entier de périodes : c’est le temps de conduction
tc. Ensuite on bloque le gradateur, à l’occasion d’un passage à 0, pendant Tc-tc puis on laisse
passer de nouveau pendant le temps tc, etc…
Chaque série de n alternances est appelée train d’onde. Le temps qui sépare les débuts (ou
les fins) de deux trains d’ondes est désigné par Tc. C’est la période de commande.
Plus tc se rapproche de Tc et plus Ucharge est proche de Uréseau. Pour exprimer cela on a
défini, le rapport cyclique : = tc / Tc avec 0 1
Pour obtenir la puissance moyenne fournie au récepteur, il suffit d’écrire :
Pmoy =. Pnominale
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Chapitre I
On distingue deux cas :
𝜶 > ϕ : Th1 se bloque donc
naturellement avant
l’amorçage de Th2. Th2
conduit de α+π à 2π. C’est le
fonctionnement en
gradateur où la tension et le
courant efficaces dans la
charge varient en fonction
de α. Les thyristors
s'amorçant dès l'apparition
du signal de gâchette, la commande longue ne s'imposerait pas pour ce mode de
fonctionnement.
𝜶 < ϕ : Th1 conduit donc encore lorsque Th2 reçoit l’impulsion d’amorçage. Le
fonctionnement dépend du mode de commande :
Si les thyristors sont commandés par de brèves impulsions de gâchette,
l’impulsion envoyée sur Th2 est inopérante puisqu’il est polarisé en inverse.
Lorsque Th1 se bloque, Th2 n’est plus commandé. Th2 ne conduit donc jamais et
le montage fonctionne en redresseur simple alternance.
Si les thyristors sont commandés par train d'impulsions (commande de type
longue), lorsque Th1 se bloque, Th2 est toujours commandé donc conduit à partir
de 𝜃 = ϕ. On a donc en permanence Th1 ou Th2 passant et U = 𝑉 en permanence.
On est dans le cas de la conduction continue, le courant i est sinusoïdal.
Il s'ensuit que, pour ce mode de fonctionnement, le système ne réagit plus à la
commande, ce qui confirme le fait que lorsque le courant est ininterrompu,
l'interrupteur est passant en permanence et le fonctionnement en gradateur
disparaît.
Contrairement au monophasé, où il n'y avait qu'une seule façon d'associer l'interrupteur avec
la charge, il existe en triphasé diverses possibilités, surtout si la charge, que nous supposerons
équilibrée, est de type à six bornes accessibles. De plus, on peut dans certains cas, peu
employés, remplacer les interrupteurs à deux thyristors par des interrupteurs mixtes ( un
thyristor et une diode ).
Dans la suite, nous présentons une description sommaire des montages les plus usuels. Les
grandeurs caractéristiques et leur évolution sont qualitativement les mêmes que pour le
gradateur monophasé.
On distingue quatre strctures de montage :
Le gradateur est entre la source et le récepteur
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Chapitre I
Le gradateur est en aval du récepteur
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Chapitre I
Toujours pour le premier cas, la valeur efficace de la tension de sortie Vs1 est :
3𝛼 3𝑠𝑖𝑛2𝛼
Vs1eff = 𝑉. √(1 − 4𝜋 + )
4𝜋
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Chapitre I
4 Les hacheurs
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Chapitre I
𝛼T t T : H est ouvert
vH = U;
vs = 0 = Ris = Rie
is = 0
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Chapitre I
2. R est négligeable.
En réalité R est très faible (résistance des fillaments du moteur) et par suite on peut négliger
la chute de tension aux bornes. Les équations différentielles du courant deviennent :
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Chapitre I
L'ondulation du courant is est fonction de l'inductance L et de la fréquence du hacheur F.
Plus L augmente, plus is diminue. Plus F augmente, plus is diminue.
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Chapitre I
0 t 𝛼T : H est fermé; D est bloquée.
vH = vs = 0;
ie = 0
Le courant is est régie par l'équation
différentielle suivante :
E = L dis/dt; (is linéaire croissant)
Le courant is croit de sa valeur minimale
ismin à sa valeur maximale ismax.
L'inductance L accumule de l’énergie.
𝛼T t T : H est ouvert; D est passante.
vH = vs = U;
iH = 0
Le courant is (= ie) est régie par l'équation
différentielle suivante :
E-U = L dis/dt; (is linéaire décroissant)
Le courant is décroit de sa valeur maximale
ismax à sa valeur minimale ismin.
L'inductance L restitue de l’énergie à la
source U.
Cette structure s'applique à l'alimentation d'une machine à courant continu pour permettre
des phases de traction et de freinage sans réversibilité de la vitesse (tension unidirectionnelle)
mais avec réversibilité de couple (réversibilité de courant). C'est un hacheur en ½ pont
constitué par l’association d’un hacheur série et d’un hacheur parallèle.
Deux modes de fonctionnement sont possibles :
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Chapitre I
Fonctionnement Hacheur série ou dévolteur
Le hacheur série est commandé, le
hacheur parallèle est bloqué. Seuls Hs
et Ds conduisent. La machine
fonctionne en moteur. Is >0.
Vsmoy = αU >0; Ismoy > 0; P > 0
L’énergie va de la source de tension
vers le récepteur de courant
Remarque : une structure d'un hacheur réversible en tension permettant d'inverser la tension
tout en conservant le sens du courant est possible.
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Chapitre I
4.4 Hacheur en pont ou 4 quadrants.
Cette modulation connue par la commande continue selon une séquence de commutation
alternée des interrupteurs, dans ce cas on procède :
A chaque période T, on commande la fermeture de T1 et T4 pendant αT.
On commande la fermeture de T2 et T3 pendant le reste de la période.
Les formes d’ondes des grandeurs Vc(t) et ic (t) sont comme suite :
Cette modulation connue aussi par la commande séquentielle selon une séquence de
commutation circulaire des interrupteurs. Dans ce cas, on ne fait travailler que deux
interrupteurs au cours d’une période T de fonctionnement du hacheur :
L’un fermé en permanence, joue le rôle d’interrupteur d’aiguillage.
L’autre, fermé et ouvert à la fréquence de fonctionnement du hacheur, assure le
hachage.
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Chapitre I
Exemple : commander en permanence la fermeture de T4. Le courant est positif
(fonctionnement moteur) et on hache par T1 :
Les formes d’ondes des grandeurs Vc(t) et ic (t) sont comme suite :
5 Les onduleurs
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Chapitre I
5.1 Onduleur de tension monophasée à 2 interrupteurs ou à point milieu.
Dans cet onduleur, on dispose de deux sources de tension continu E qui vont fonctionner
alternativement. Le rapport cyclique de la commande est α = ½.
Pendant un T/2, K1 est fermé. Le courant rentre par la droite du récepteur; u = E.
Puis c’est K2 pendant un temps de T/2, le courant pénètre dans le récepteur par la
gauche; u = -E, etc.
C’est bien un courant alternatif. La tension obtenue est de forme carrée et non sinusoïdale :
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre I
Donc, il faut donc ajouter un dispositif permettant d’inverser le courant. On ajoute pour cela
une diode en parallèle.
De 0 à t1 : i<0 et u>0 donc p<0, la charge fournit donc de la puissance à la source de
tension et le courant passe
par D1 .
De t1 à T/2 : i>0 et u>0 donc
p>0, la charge reçoit donc de
la puissance de la source de
tension et le courant passe
par T1 .
De T/2 à t2 : i>0 et u<0 donc
p<0, la charge fournit donc de
la puissance à la source de
tension et le courant passe
par D2 .
De t2 à T : i<0 et u<0 donc
p>0, la charge reçoit donc de
la puissance de la source de
tension et le courant passe
par T2 .
La structure la plus répandue est la structure en pont complet comme ci-après, avec les
spécificités suivantes :
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre I
Si la charge est inductive (ce qui est le cas général), il faut permettre au courant de
circuler dans les 2 sens dans les interrupteurs afin que la bobine puisse se
démagnétiser. On place pour cela une diode en parallèle inverse.
K1 et K4 ne peuvent pas être fermés en même temps car E serait court-circuitée. Il en
est de même pour K2 et K3.
Si la charge est inductive (source de courant) K1 et K4 ne peuvent pas être ouverts en
même temps car la charge serait en circuit ouvert. Il en est de même pour K2 et K3.
K1 et K4 sont donc complémentaires et il en est de même pour K2 et K3.
Le but de la strcture est toujour de créer aux bornes de la charge une tension alternative. Pour
cela, il suffit de commander les interrupteurs deux à deux. La commande peut être :
symétrique, décalée ou MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion).
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Chapitre I
5.2.2 Commande décalée
Si on utilise l'onduleur pour faire varier la vitesse d’un moteur asynchrone, le stator de ce
dernier nécessite des courants les plus sinusoïdaux possibles (le champ tournant créé doit être
sans à-coup, pour éviter les à-coups de couple et donc les vibrations pour le moteur). La
commande décalée n'est pas assez satisfaisante pour ces moteurs.
Le principe est de créer un grand nombre de créneaux pendant une période (dans les autres
commandes, c'était un créneau positif et un créneau négatif pour une période). En choisissant
judicieusement ces temps de charge et décharge, le courant se rapproche de l’allure de
sinusoïde.
Plusieurs façons de moduler la largeur des créneaux existent. La plus simple à mettre en
oeuvre est de faire la comparaison entre une tension sinusoïdale de référence (Modulante) et
un signal triangulaire de fréquence plus importante (porteuse).
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre I
Grâce à un comparateur, on commande K1 et K4 à la fermeture quand le signal sinusoïdal est
au-dessus du signal triangulaire, dans ce cas u = E, sinon u = -E.
On obtient ainsi une série d'impulsions dont les largeurs sont modulées au rythme de la
comparaison entre la sinusoïde de référence et le signal triangulaire.
La tension de sortie ne prenant pour valeur que E ou -E, sa valeur efficace sera égale à E
Pour le courant, on peut obtenir les formes d’ondes suivantes.
La figure ci-dessous donne le schéma de principe d’un ensemble onduleur moteur asynchrone.
L’onduleur est alimenté par une source de tension continue E. Les interrupteurs d’un même
bras de l’onduleur sont toujours complémentaires.
Chaque interrupteur de puissance est en réalité réalisé par un transistor en antiparallèle avec
une diode. Ces composants sont supposés idéaux.
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre I
L’onduleur triphasé est équivalent à 3 onduleurs en demi-pont commandés avec un décalage
de 2𝜋/3.
Dans un système équilibré, on peut déduire les équations des tensions simples suivantes :
1 1 1
VA = (UAB − UCA ); VB = (UBC − UAB ) ; VC = (UCA − UBC )
3 3 3
En faisant une analyse on détermine les formes des signaux comme suite :
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Chapitre II
Commande électronique des moteurs
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Chapitre II
1 Introduction
La commande d'une grande variété de moteurs par une simple commutation tout ou rien n’est
facile à mettre en œuvre mais peut mettre en évidence des contraintes gênantes dans
certaines applications :
Pour remédier à ces contraintes il est possible d'utiliser des démarreurs et des variateurs de
vitesse électroniques pour les moteurs à courant continu ou courant alternatif.
Ces commandes permettent des démarrages ou arrêts progressifs en réglant les temps
d'accélération ou de décélération, mais également la variation de vitesse afin de s'adapter aux
contraintes d'exploitations.
Redresseur commandé.
Gradateur de tension.
Hacheur.
Convertisseur de fréquence.
La commande des machines électriques est l’une des applications des convertisseurs
statiques. Cette commande nécessite l’association d’une machine (courant continu,
synchrones, asynchrones ou autres) dont le fonctionnement est à une vitesse variable en lui
conservant un couple optimum, à un convertisseur statique (redresseur, hacheur, gradateur,
onduleur).
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Chapitre II
fonctionner dans les quatre quadrants des axes couple vitesse, la solution des problèmes de
démarrage et la possibilité de régulation et de contrôle à distance.
Ce bloc est souvent appelé "départ moteur". Il comprend quatre fonctions de base :
le sectionnement,
la protection contre les courts-circuits,
la protection contre les surcharges,
48
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Chapitre II
la commutation ou commande (marche - arrêt).
Chaque départ-moteur peut être enrichi de fonctionnalités supplémentaires selon les besoins
de l’application. Elles peuvent concerner :
Selon la constitution d’un départ-moteur, les fonctions peuvent être réparties de différentes
manières comme ci-dessous :
Classiquement l'alimentation d'un moteur à courant continu était par des rhéostats de
démarrage. Ce rhéostat était utilisé principalement pour limiter le courant de démarrage,
mais il peut être aussi utilisé pour la variation de vitesse. Le rôle du rhéostat est de dissiper
une partie de la puissance débitée par la source et ainsi limiter la puissance absorbée par le
moteur.
49
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Moteurs à courant alternatif :
Les schémas d'alimentations classiques des moteurs à courant alternatifs sont représentés ci-
dessus, on y retrouve principalement :
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Chapitre II
Alimentation direct Alimentation étoile triangle
Alimentation par des résistances rotoriques Alimentation par des résistances statoriques
Les alimentations électroniques modernes seront l'objet des parties qui viennent.
On trouve principalement des moteurs électriques à courant continu et des moteurs à courant
alternatif.
51
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Moteurs électriques à courant continu :
Selon les différents montages possibles entre les enroulements induits et inducteurs on
obtient les différents types d'excitations, on trouve donc :
Dans le cas d'un Vitesse relativement Fort couple à basse Couple de démarrage
inducteur bobiné, constante, quelle vitesse. meilleur qu'en dérivation
nécessite deux que soit la charge mais plus faible qu'en
alimentations. (autorégulateur de Autorégulateur de série.
vitesse). puissance :
Petites puissances pour la vitesse décroît Vitesse relativement
les moteurs à aimants Absence lorsque la charge stable, quelle que soit la
permanents. d'emballement à augmente. charge.
vide.
Risque d'emballement Risque Absence d'emballement à
si le courant de Couple de d'emballement à vide.
l'inducteur est démarrage moyen. vide.
interrompu.
Ce sont des machines qui se constituent d'un rotor et d'un stator. Le stator est alimenté par
un courant alternatif, qui produit un champ magnétique statorique tournant qui est à la base
de leur principe de fonctionnement.
Il existe deux types de machine à courant alternatives : Les machines synchrones et les
machines asynchrones.
Le moteur asynchrone triphasé, est le moteur le plus utilisé dans les installations industrielles.
52
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
2.1.4 Couplage et transmission :
Pour une machine dans laquelle une pièce doit être mise en rotation, lorsque l'actionneur
choisi pour créer un mouvement de rotation est un moteur, cinq principales technologies de
transmission s'offrent alors au concepteur : les réducteurs et engrenages, les courroies,
chaînes et accouplements.
A la même vitesse en faisant appel à des accouplements qui peuvent être soit rigides,
flexible ou élastiques.
Avec changement de vitesse à axes parallèles en faisant appel à des roues de friction,
à des engrenages, poulies courroies
A travers des systèmes de transformation de mouvement comme le système vis et
écrous trapézoïdaux (ou vis mère), Pignon crémaillères, Cames-suiveurs ou Bielle
manivelle
Sur une ligne de transmission de puissance, entre chaque élément, comme un réducteur, un
moteur ou un palier,… on peut trouver un accouplement. Le montage est toujours en ligne.
L’accouplement a pour fonction d’assurer la liaison entre deux éléments menant et mené, et
de transmettre un couple et une vitesse de rotation sans perte de rendement (ou négligeable)
et en autorisant des désalignements.
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Accouplement à anneau Accouplement à lamelle Frette de serrage
𝑤2 𝐶1 𝑑1
= =
𝑤1 𝐶2 𝑑2
Avec :
54
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Réducteurs à roue et vis
L'inertie :
Elle est d’autant plus importante que la masse de la charge est grande et s’oppose à la mise
en mouvement. Elle est caractérisée par le moment d’inertie J, qui s’exprime en kg/m.
La vitesse :
C’est la qualification du mouvement d’une charge présentant une certaine inertie et soumis à
un couple. Pour les moteurs électriques, elle s’exprime en tours par minute (Tr/mn).
Le couple :
Pour animer une mécanique en rotation, il faut que le couple généré par le moteur Cm soit
supérieur ou égal au couple que lui oppose la machine Cr. Il est donc nécessaire de connaître
l'évolution du couple résistant en fonction de la vitesse de la machine.
55
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Le fonctionnement est dit à couple constant quand
les caractéristiques de la charge sont telles qu’en
régime établi, le couple demandé est sensiblement
le même quelle que soit la vitesse.
Les caractéristiques de la charge sont telles que le couple demandé croît avec la vitesse. C’est
en particulier le cas des pompes volumétriques à vis d’Archimède dont le couple croit
linéairement avec la vitesse ou les machines centrifuges (pompes et ventilateurs) dont le
couple varie comme le carré de la vitesse.
La puissance des pompes volumétriques à vis varie comme le carré de la vitesse. La puissance
des machines centrifuges varie comme le cube de la vitesse.
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Pour certaines machines, le couple demandé par la
charge diminue quand la vitesse augmente. C’est le
cas en particulier pour le fonctionnement, dit à
puissance constante, quand le moteur fournit un
couple inversement proportionnel à la vitesse
angulaire.
Les courbes précédentes illustrant les différents types de couples résistants rencontrés ne
tiennent pas compte des sur-couples résistants opposés par bon nombre de machines au tout
début du démarrage (au décollage).
Couple entrainant
1. Dans le cas de mouvements horizontaux lors des ralentissements plus rapides que ceux
obtenus naturellement par simple disparition du couple moteur ou du fait de l'action
d'un élément extérieur comme le vent.
2. Dans le cas des mouvements verticaux lors de la descente de la charge.
Quelles que soient leurs caractéristiques de couple résistant, toutes les mécaniques sont
tantôt réceptrices tantôt génératrices d'énergie. Lorsque la mécanique est entraînante, le flux
d'énergie s'inverse, le souci est de contrôler le potentiel d'énergie par des actions de freinage.
57
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Chapitre II
2.2 Point de fonctionnement d'un système d'entrainement
Les moteurs les plus répandus sont le moteur à courant continu (MCC), le moteur asynchrone
(MAS) et le moteur synchrone (MS). Ils ont les caractéristiques mécaniques respectives
suivantes :
MCC MAS MS
Tu= Tr
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
La vitesse est régie par la relation fondamentale de la dynamique :
𝑻𝒖 − 𝑻𝑹 = 𝑱 𝒅Ω 𝒅𝒕
Avec J : moment d’inertie sur l’arbre du moteur ;
𝒅Ω /𝒅𝒕 : accélération angulaire.
Comme le moment d’inertie est positif (et reste constant tant que l’on ne change pas de
charge ou de moteur) alors :
Si 𝑻𝒖 > 𝑻 , 𝒅Ω/ 𝒅𝒕 > 0 : le moteur accélère, la vitesse augmente.
Si 𝑻𝒖 < 𝑻 , 𝒅Ω /𝒅𝒕 < 0 : le moteur décélère, la vitesse diminue.
si 𝑻𝒖 = 𝑻 , 𝒅Ω /𝒅𝒕 = 𝟎 : le moteur tourne à vitesse constante
L’étape le plus essentiel c’est de déterminer est-ce que le point de fonctionnement trouvé est
stable ou instable, on parle alors d’équilibres stable et instable. Alors que, pour que le point
de fonctionnement soit stable, il faut et il suffit que : La pente du couple résistant par apport
à la vitesse soit plus grande que la pente du couple moteur par apport à la vitesse. A une
𝒅
augmentation de la vitesse correspondra alors 𝑱 𝒅𝒕 < 0 , donc une diminution de la vitesse de
rotation et un retour à l’équilibre.
Au démarrage, il faut que Tud > Tr sinon le moteur n’accélère pas et ne pourra donc pas
démarrer.
Exemple d’un moteur asynchrone entraînant une charge à couple résistant constant :
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Pour l’entrainement de la charge 2, Tud < Tr, le moteur ne démarrera pas. Le point de
fonctionnement P2 est théoriquement possible mais ne peux pas être atteint dans ces
conditions. Pour l’atteindre, il faut charger après démarrage ou intervenir sur les
grandeurs électriques pour obtenir un Tud plus important.
Toutes les machines électriques sont naturellement réversibles. Pour bénéficier de cette
propriété, il faut que le convertisseur et la source soient également réversibles. Si la source
ne l’est pas on ne peut pas récupérer l’énergie lors d’une phase de freinage de la machine
mais on peut la dissiper dans des rhéostats (réversibilité dissipatrice).
Quadrant I seul : le moteur ne tourne que dans un seul sens de rotation, le couple est
positif ou nul (accélérations contrôlées et décélération non contrôlées).
Ce type de variateur utilise un convertisseur non réversible.
Application : perceuse électrique à variateur, aspirateur, pompage….
Quadrant IV seul : Seul le fonctionnement en génératrice est possible. La machine ne
peut démarrer de manière électrique, elle doit être entraînée par le côté mécanique
depuis la vitesse nulle.
Application : Eolienne
Quadrants (I et II) : la machine ne tourne que dans un seul sens de rotation, le couple
est positif ou négatif (accélérations et décélération contrôlées). Ce type de variateur
utilise un convertisseur réversible 2 quadrants.
Application : treuil, levage…
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Quadrants (I et III) : Ce type de variateur utilise un convertisseur non réversible,
sachant qu’il garantit une inversion du couple et de la vitesse tout en passant par l’état
d’arrêt.
Application : visseuse-dévisseuse, lève-vitre électrique et réglage de rétroviseur
d’automobile…
Quadrants (I et IV) : la machine tourne dans les deux sens de rotation (pour le sens
inverse la charge est nécessairement entraînante), le couple est toujours positif
(accélérations contrôlées et décélération non contrôlées)
Applications : scooter électrique laminoir…
Quadrants (I à IV) : la machine tourne dans les deux sens de rotation quelle que soit la
charge entraînée le couple est positif ou négatif. Le variateur sait gérer des
accélérations et décélérations, ainsi que des freinages dans toutes les situations
disponibles.
61
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Chapitre II
3 Structure et principales fonctions des variateurs de vitesse
Pour démarrer les moteurs électriques et contrôler leur vitesse, les démarreurs rhéostatiques,
les variateurs mécaniques et les groupes tournants (Ward Leonard en particulier) ont été les
premières solutions ; puis les démarreurs et les variateurs électroniques se sont imposés dans
l’industrie comme la solution moderne, économique, fiable et sans entretien.
Les démarreurs et les variateurs de vitesse électroniques sont composés de deux modules
généralement regroupés dans une même enveloppe :
Le module de contrôle
Sur les démarreurs et les variateurs modernes, toutes les fonctions sont commandées par un
microprocesseur qui exploite les réglages, les ordres transmis par un opérateur ou par une
unité de traitement, et les résultats de mesure comme la vitesse, le courant, etc.
62
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Les réglages (limites de vitesse, rampes, limitation de courant, etc.) se font soit par claviers
intégrés, soit à partir d’automates par des bus de terrain ou de PC pour charger des réglages
standard.
Le module de puissance
Accélération contrôlée
La mise en vitesse du moteur est contrôlée au moyen d’une rampe d’accélération linéaire ou
en « S ». Cette rampe est généralement réglable et permet par conséquent de choisir le temps
de mise en vitesse approprié à l’application.
Variation de vitesse
Un variateur de vitesse peut ne pas être en même temps régulateur. Dans ce cas, il possède
une commande et une amplification de puissance, mais sans boucle de retour : il est dit « en
boucle ouverte ». La vitesse peut varier en fonction des perturbations (variations de la tension
d’alimentation, de la charge et de la température) s'éloignant de la consigne sans réaction du
variateur.
Régulation de vitesse
La vitesse du moteur est définie par une consigne. Si un écart est détecté suite à une variation
de la vitesse, les grandeurs appliquées au moteur (tension et/ou fréquence) sont
automatiquement corrigées de façon à ramener la vitesse à sa valeur initiale.
63
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
Décélération contrôlée
Quand un moteur est mis hors tension, sa décélération est due uniquement au couple
résistant de la machine (décélération naturelle). Lors de cette phase de ralentissement on a
une accélération négative. Trois cas peuvent se présenter:
64
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Chapitre II
Profil rampe linéaire profil courbé en S
Ci-contre la commande du sens de marche et de l’arrêt par contacts à impulsions pour l'Altivar
312.
Freinage d’arrêt
Sur un variateur pour moteur à courant continu, cette fonction sera assurée en connectant
une résistance aux bornes de l’induit.
Protections intégrées
Les variateurs modernes assurent en général la protection thermique des moteurs et leur
propre protection. A partir de la mesure du courant et d’une information sur la vitesse (si la
ventilation du moteur dépend de sa vitesse de rotation), un microprocesseur calcule
l’élévation de température du moteur et fournit un signal d’alarme ou de déclenchement en
cas d’échauffement excessif.
Les variateurs, et notamment les convertisseurs de fréquence, sont d’autre part fréquemment
équipée de protections contre :
65
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
les courts-circuits entre phases et entre phase et terre,
les surtensions et les chutes de tension,
les déséquilibres de phases,
la marche en monophasé.
66
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre II
4 Variation de vitesse des moteurs à courant continu
4.1.1 Modélisation
Avec :
67
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Ω = (U –R.I)/ K.
68
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Il est important de noter, que suite à la relation du couple (T = K. .I), on a toujours intérêt à
appliquer le flux maximal lors du démarrage pour avoir un couple maximal pouvant vaincre
l'inertie de la charge. Par ailleurs, du fait de la saturation du fer de la machine, cette valeur du
flux est limitée. Donc on ne peut pas atteindre des vitesses faibles en agissant sur le courant
inducteur seul.
𝐼𝑒 ≤ 𝐼𝑒𝑛/2
Ce mode de réglage est excellent du point de vue technique car les caractéristiques ne sont
pas déformées (l’allure shunt est conservée), d’autre part du point de vue économique,
aucune énergie n’est gaspillée et le rendement demeure élevé. Cependant, cette solution
69
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
nécessite l’emploi d’un variateur de vitesse. L’alimentation de l’induit par l’intermédiaire d’un
pont redresseur commandé ou d’un hacheur permet donc de faire varier continument la
vitesse de 0 jusqu’à ΩN.
Ce sont les plus répandus dans les applications industrielles puisqu’ils partent directement de
la tension du réseau (avec ou sans transformateur). Ils sont monophasés ou triphasés selon la
puissance du moteur.
Lorsque le moteur à courant continu ne doit tourner que dans un sens et que l’entraînement
ne nécessite pas un freinage rapide, on utilise un variateur non réversible permettant la
marche de la machine en moteur dans le quadrant I du plan (T, Ω).
En monophasé, on utilise le plus souvent les montages en pont (PD2) qui ont surtout
l’avantage de ne pas nécessiter de transformateur. Il y’a deux possibilités :
En triphasé, on utilise les montages en pont pour éviter l'emploi d'un transformateur. Il y'a
deux possibilités :
70
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Le montage mixte est le plus économique, mais ses performances sont si mauvaises qu'on
utilise le plus souvent le pont tout thyristors.
Montages réversibles
Par variateur réversible, on entend un entrainement permettant une inversion rapide du sens
de rotation. Le variateur doit pouvoir assurer le fonctionnement dans les quatre quadrants.
Trois montages sont possibles :
Ils utilisent tous au moins un montage tout thyristors permettant l’inversion de la tension U;
c’est la réalisation des passages entre les quadrants 1 et 2 ou 3 et 4 qu’ils diffèrent.
L’induit est alimenté par un seul montage redresseur tout thyristors (pont à quatre thyristors
en monophasé, pont à six thyristors en triphasé, le plus souvent). L’inversion du couple est
réalisée par inversion du courant inducteur à courant I dans l’induit nul.
71
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
L'induit est toujours alimenté par le même montage tout thyristors ; l'inversion du couple
s'obtient par inversion du courant I à l'aide d'un contacteur bipolaire.
Pour assurer des inversions très rapides avec un équipement totalement statique, on doit
utiliser deux montages redresseurs principaux tout thyristors montes en tête-bêche aux
bornes de l'induit ; l'un fournit au moteur le courant Id positif, l'autre le courant Id négatif.
Le pont 1 assure le fonctionnement dans les quadrants 1 et 4, le pont 2 dans les quadrants 2
et 3
72
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Lorsque l’équipement est alimenté en courant continu, comme c’est le cas avec une batterie
d’accumulateurs ou la caténaire à courant continu en traction électrique, l’obtention de la
tension continue variable appliquée à l’induit Ud est réalisée au moyen d’un hacheur.
1. Hacheur série
On emploie le hacheur série lorsque le moteur ne doit travailler que dans le quadrant 1 ;
Le hacheur a deux interrupteurs réversibles en courant est utilisé lorsque le moteur doit
travailler dans les quadrants 1 et 2 ;
73
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
3. Hacheur en pont
Lorsque le fonctionnement a lieu dans les quatre quadrants, on a recours au hacheur en pont
réversible en courant et en tension.
Pour réaliser la régulation de vitesse, on utilise un système asservi (structure en boucle) selon
le schéma de principe ci-après :
74
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
C'est la structure générale la plus fréquente. C’est un variateur de vitesse à deux boucles en
cascade. On y distingue les deux organes de puissance (le moteur et le convertisseur statique
avec son électronique de commande), les deux capteurs (courant et vitesse) et les deux
régulateurs (de courant et de vitesse).
Le recours à cette commande à retro-réaction est motivé, essentiellement, par le fait qu'une
telle structure permet d'éliminer (minimiser) l'influence des perturbations extérieures
(variation du couple résistant par exemple). Ce que ne permet pas de réaliser un système en
boucle ouverte.
75
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
5.1.1 Modélisation
Dans le moteur asynchrone les courants statoriques de fréquence f (pulsation ws =2πf) créent
un champ tournant à la vitesse synchrone Ωs = w/p. Ce flux balayant le bobinage rotorique y
induit des f.e.m. Ce bobinage étant en court-circuit, les f.e.m. induites y produisent des
courants rotoriques. C'est l'action du flux tournant statorique sur les courants rotoriques qui
crée le couple. C'est pour cela que ce moteur est souvent appelé moteur d'induction.
Si le rotor tournait à la vitesse synchrone Ωs, le flux à travers les bobines rotoriques serait
constant. Il n'y aura plus de f.e.m. induites, donc plus de couple. Le rotor tourne
nécessairement à une vitesse Ω inférieure à la vitesse Ωs du champ. C'est la nation de
glissement:
Ω𝑠−Ω
𝑔= .
Ω𝑠
En négligeant l’impédance de
fuite de l'enroulement
statorique. Le schéma
équivalent devient celui de la
figure ci-contre :
5.1.2 Caractéristiques
électromécaniques
76
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Les deux raisons pour que le glissement nominal d’un moteur asynchrone soit petit devant 1
(il est de l’ordre de 2% à 5%) sont :
L’exigence d’un bon rendement ;
La bonne stabilité en vitesse.
D'après l'expression ci-haut, les paramètres sur lesquels on peut agir pour modifier la
caractéristique couple-vitesse sont:
Le procédé le plus simple pour faire varier la vitesse du moteur asynchrone consiste à
alimenter la machine à fréquence constante mais à faire varier la valeur de la tension à ses
bornes.
77
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Le couple varie comme le carré de la tension Vs, et en particulier le couple max, en revanche,
le glissement gmax ne dépend pas de Vs. Partant de la caractéristique à tension nominale, la
seule variation possible est une
diminution de la tension Vs. Pour des
valeurs décroissantes de cette
dernière, on obtient les courbes
représentées ci-contre :
D'après la relation de Tem en fonction de Ωs, on peut déduire les allures de Tem = f(Ω) = f(f).
On peut montrer que pour éviter la saturation des matériaux magnétique du moteur, il faut
maintenir la quantité Vs/f constante.
D'où l'allure de la courbe Tem = f(Ω), lorsque f varie avec Vs/f = constante.
78
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Le réseau de courbes linéarisées est semblable à celui obtenu lors du tracé des
caractéristiques de couple du moteur à courant continu par action sur la tension moyenne
d'induit.
Il y a donc analogie entre les deux moteurs du point de vue de leur comportement externe, la
fréquence jouant, pour un moteur asynchrone, le même rôle que la tension d'induit pour un
moteur à courant continu.
Par le passé, le gradateur associé à des moteurs spéciaux (moteurs à cage résistante), était
utilisé pour réaliser la variation de vitesse des moteurs asynchrones.
Pour régler la vitesse lorsqu'on utilise ce procédé, on place entre le réseau et le moteur un
gradateur pour chacune des phases (schéma ci-dessous). Chaque branche se compose de
deux thyristors montés en têtebêche, permettent de tronquer successivement et
symétriquement chaque alternance de la tension diminuant ainsi la valeur efficace. Cette
solution déforme cependant l'onde de tension engendrant des pertes supplémentaires.
Du fait de sa faible plage de variation de vitesse sur moteur à cage standard, le gradateur
statorique est surtout utilisé comme procédé de démarrage sur des machines dont le couple
résistant est de type parabolique.
79
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Constitution
Le circuit de puissance est constitué par un redresseur et un onduleur qui, à partir de la tension
redressée, produit une tension d’amplitude et fréquence variables. Pour respecter les normes,
un filtre « réseau » est placé en amont du pont redresseur.
80
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Le redresseur est en général équipé d’un pont redresseur à diodes et d’un circuit de filtrage
constitué d’un ou plusieurs condensateurs en fonction de la puissance.
Le pont onduleur, connecté à ces condensateurs, utilise six semiconducteurs de puissance (en
général des IGBT) et des diodes de roue libre associées.
81
Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
1. Redresseur
2. Onduleur triphasé
3. Filtre
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Chapitre III
Etude de cas, Le variateur ALTIVAR 320
83
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
1 Introduction
Le variateur Altivar Machine ATV320 est un variateur de vitesse pour moteurs asynchrones et
synchrones triphasés de 0,18 à 15 kW.
Manutention Textile
Levage Pompage
Machines d'emballage Contrôle général de machines
Travail des matériaux
L'ATV320 est conçu pour augmenter la disponibilité des machines et améliorer leurs
performances tout en réduisant le coût total des machines.
84
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
2.1 Montage :
Dans la gamme des variateurs ATV 320, on trouve plusieurs modèles et plusieurs formats
correspondant aux différentes applications. A chaque modèle correspond une référence
catalogue et un format comme suite :
a. Signification de la référence :
b. Différents formats :
Les tailles des variateurs sont définies par un chiffre et une (ou deux) lettres. Le premier chiffre
des tailles (1, 2, 3, 4 et 5) correspond à l’empreinte du variateur. Ce premier chiffre de la taille
est suivi de d'une (ou deux lettres) tels que :
85
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
c. Plaque d'identification :
1. Type de produit
2. Référence catalogue
3. Puissance nominale
4. Version du FireWire
5. Alimentation
6. Informations sur les fusibles et les
protections contre les surcharges
7. Informations sur les câbles d'alimentation
8. Degré de protection
9. Certifications
10. Numéro de série
1. Données mécaniques
a. Conditions thermiques :
Le fonctionnement dans la température de l'air ambiant est comme suit :
86
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
b. Altitude d'utilisation
Pour une altitude < 1000 m, le fonctionnement possible sans déclassement. Pour les altitudes
> 1000 m, le fonctionnement est possible avec déclassement du courant nominal du variateur
de 1 % tous les 100 m.
ATV320•••••B
ATV320•••••C 2 IP20
ATV320•••••W 3 IP66
ATV320•••••WS 3 IP65
87
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
1. Montage A
88
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
2. Montage B
3. Montage C
89
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
ATV320•••M2B ATV320U02M2C...ATV320U7M2C
Avec :
Les sections des câbles et les couples de serrage doivent être conformes aux
spécifications fournies dans le présent document.
Si vous utilisez des câbles multiconducteurs flexibles pour un raccordement avec une
tension supérieure à 25 Vac, vous devez utiliser des cosses annulaires ou des embouts
de câbles, suivant le type de raccordement.
L'appareil a un courant de fuite supérieur à 3,5 mA. Si la connexion de protection à la
terre est interrompue, un courant de contact dangereux risque de traverser au contact
de l'appareil.
Assurez-vous que la résistance de terre est égale ou inférieure à 1 ohm.
Si plusieurs variateurs
sont mis à la terre, vous
devez connecter chacun
d'eux directement ainsi
que l'illustre la figure ci-
contre.
Pour limiter les courants
en mode commun,
utilisez des filtres de
sortie de mode commun (ferrite).
90
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
On donne aussi les schémas avec contacteur de ligne et avec contacteur en aval pour les
alimentations monophasée ou triphasée.
91
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
En cas de commande par relais, d'autres circuits doivent être ajoutés suivant la charge.
Circuit RC pour charges diode de suppression (TVS) diode flyback pour charges
inductives AC pour charges inductives DC inductives DC
Dans le réseau IT, le neutre est isolé ou à impédance mise à la terre. Suivant le modèle du
variateur une configuration (positionnement du cavalier IT) est indispensable pour le
fonctionnement ou non sur un réseau IT ou un réseau à impédance mise à la terre. Ci-dessous
deux exemples d'illustration.
sur le détail
92
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Les fonctions des bornes de puissance sont données dans le tableau ci-dessous :
L'accès aux bornes de puissance peut être non évident. Par exemple pour les tailles 1B et 2B
il faut :
L'accès pour les autres modèles est disponible dans le manuel d'installation.
93
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Type Type
Borne Description Borne Description
d'E/S d'E/S
R2A
R1A Contact “F” du relais R1 S Contact “F” du relais R2 S
R2C
Entrée STO (Safe
R1B Contact “O” du relais R1 S STO E
Torque Off)
Entrée pour une
Contact à point courant
R1C S P24 alimentation externe E/S
du relais R1
24 Vdc
Commun des E/S
COM E/S DQ+
analogiques Sortie logique S
DQ-
AQ1 Sortie analogique S
Commun des E/S
COM E/S
analogique DI6
Entrées logiques E
Entrée analogique en DI5
AI3 E
courant
Entrée analogique en
AI2 E
tension
Alimentation pour
DI4
10V potentiomètre de S
DI3
référence Entrées logiques E
DI2
Entrée analogique en
AI1 E DI1
tension
Commun des E/S
COM E/S
analogique
Alimentation entrée
+24 E/S PE Terre de protection -
logique
94
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
3 Programmation
L’outil “Simple Loader” (7) permet de dupliquer la configuration d’un variateur sous tension
vers un autre variateur sous tension.
L’outil “Multi-Loader” (6) permet de copier des configurations à partir d’un PC ou d’un
variateur et de les dupliquer vers un autre variateur ; les variateurs peuvent être hors tension.
95
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
96
Chapitre III
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Le terminal déporté est une unité de commande locale qui peut être montée sur la porte d'un
coffret monté sur un mur ou sur la porte d'une armoire. Il est équipé d'un câble doté de
connecteurs, qui est lui-même connecté à la liaison série du variateur (voir la documentation
fournie avec le terminal déporté). Les touches haut et bas de ce terminal déporté sont utilisées
pour la navigation au lieu du bouton de rotatif navigation.
1. Le menu « Mon menu » qui contient jusqu'à 25 paramètres personnalisables par l'utilisateur
via le terminal graphique ou le logiciel SoMove.
97
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
3. Le paramètre [Macro configuration] (CFG) qui permet de charger des valeurs prédéfinies
pour des applications.
4. Le menu « FULL » qui permet d'accéder à tous les autres paramètres. Il comprend 10 sous-
menus :
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Code Nom/Description
3.2.2 REGLAGES
Code Nom/Description
SEt- [REGLAGES]
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
ACC [Accélération]
Temps pour accélérer de 0 à la [Fréq. nom. mot.] (FrS). Pour la répétitivité des rampes, la
valeur de ce paramètre doit être réglée selon la possibilité de l'application.
Plage de réglages : 0,00 à 6 000 s
dEC [Décélération]
Temps pour décélérer de la [Fréq. nom. mot.] (FrS) à 0. Pour la répétitivité des rampes, la
valeur de ce paramètre doit être réglée selon la possibilité de l'application.
Plage de réglages : 0,00 à 6 000 s
Code Nom/Description
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
uuC [SVC U]
contrôle vectoriel sans capteur avec boucle de vitesse interne en fonction du calcul du retour
de tension. Pour les applications exigeant de hautes performances au démarrage ou pendant la
marche.
Std [Standard]
Loi de moteur standard. Pour les
applications simples qui n'exigent pas de
hautes performances. Loi simple de
contrôle du moteur maintenant un
rapport tension/fréquence constant, avec
un réglage possible du bas de la courbe.
Cette loi est généralement utilisée pour
des moteurs branchés en parallèle.
nLd [Ec.énergie]
économie d'énergie. Pour les applications qui n'exigent pas de dynamique élevée.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Code Nom/Description
et configurer les variables : LI1, LIx, LAx, LAI, AI1, AI2, AI3, CODEUR, R1, R2, LO1, DO1, AO1
102
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
3.2.5 COMMANDE
Code Nom/Description
CtL- [COMMANDE]
L'inhibition du mouvement en sens inverse ne s'applique pas aux requêtes de sens envoyées
par les entrées logiques.
Les requêtes de sens inverse envoyées par les entrées logiques sont prises en compte.
Ce paramètre peut prendre les valeurs :
[Non] (nO)
[Oui] (YES)
PSt [Priorité STOP]
Cette fonction désactive les touches Stop sur le terminal graphique déporté si le paramètre
[Canal cmd.] (CMdC) n'est pas réglé sur [HMI] (HMI).
Réglez ce paramètre sur [Non] (nO) uniquement si vous avez mis en œuvre d'autres fonctions
d'arrêt appropriées.
Cet arrêt est un arrêt en roue libre. Si le canal de commande actif est le terminal graphique, cet
arrêt se fait suivant le [Type d'arrêt] (Stt), quelle que soit la configuration du paramètre
[Priorité STOP] (PSt).
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
CHCF [Profil]
La désactivation de [Profil I/O] (IO) rétablit les réglages usine du variateur.
Vérifiez que la restauration des réglages usine est compatible avec le type de câblage utilisé.
Code Nom/Description
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
4 Fonctions de sécurité
Cette fonction place la machine dans des conditions de sécurité en supprimant tout couple
moteur et/ou en empêchant celle-ci de démarrer accidentellement. Aucune alimentation
pouvant être la source d'un couple ou d'une force n'est fournie au moteur.
La fonction de sécurité STO (Suppression sûre du couple) ne coupe pas l'alimentation du bus
DC. La fonction de sécurité STO coupe l'alimentation du moteur uniquement. La tension du
bus DC et la tension réseau du variateur sont toujours présentes.
La fonction de sécurité STO (Suppression sûre du couple) peut être utilisée pour mettre en
œuvre efficacement une fonctionnalité de prévention de démarrage intempestif, permettant
ainsi d'opérer des arrêts sûrs en supprimant uniquement l'alimentation électrique du moteur,
tout en conservant celle-ci dans les circuits de commande du variateur principal.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
L'entrée logique STO est affectée à cette fonction de sécurité et elle ne peut pas être modifiée.
Si une ligne terminale appairée dans deux canaux est requise pour déclencher la fonction de
sécurité STO, la fonction peut
également être activée par les entrées
logiques liées à la sécurité.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
-Limite supérieure de
référence,
Si la [Fréquence Stator] StFr est supérieure au [Seuil de tolérance SLS] SLtt, la fonction
de sécurité STO est déclenchée et une erreur est détectée avec le code [Erreur
Fonction Sécurité] SAFF.
Si la [Fréquence Stator] StFr est inférieure au [Seuil de tolérance SLS] SLtt, la fréquence
du stator est limitée à la fréquence actuelle du stator. La fréquence de référence varie
uniquement entre cette valeur et le seuil d'arrêt SSSL.
Si la [Fréquence Stator] StFr diminue et atteint la fréquence du [Seuil d'arrêt] SSSL, la
fonction de sécurité STO est déclenchée.
Si la [Fréquence Stator] StFr augmente et atteint le [Seuil de tolérance SLS] SLtt, la
fonction de sécurité STO est déclenchée et une erreur est détectée avec le code [Erreur
Fonction Sécurité] SAFF.
initie et surveille le taux de décélération du moteur dans des limites définies pour
arrêter le moteur.
initie la fonction Maintien sûr à l'arrêt lorsque la vitesse du moteur est inférieure à la
limite spécifiée.
Lorsque la fonction de sécurité SS1 est déclenchée, elle prévaut sur toutes les autres fonctions
(à l'exception de la fonction STO prioritaire) et opérations dans tous les modes.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
La rampe de décélération SS1 est exprimée en Hz/s ; vous devez configurer la rampe à l'aide
de deux paramètres :
[Unité rampe SS1] SSrU (Hz/s) pour obtenir l'unité de la rampe en 1 Hz/s, 10 Hz/s et
100 Hz/s
[Valeur rampe SS1] SSrt (0,1) pour définir la valeur de la rampe
Lorsque la fonction SS1 est déclenchée, elle surveille la décélération en fonction de la rampe
de décélération spécifiée jusqu'à ce que le seuil d'arrêt soit atteint. Elle vérifie également que
la vitesse du moteur est inférieure à une valeur limite contrôlée en fonction de la rampe de
contrôle spécifiée et du paramètre [Seuil défaut SS1] SStt.
Une erreur est déclenchée et le code d'erreur [Erreur Fonction Sécurité] SAFF s'affiche.
La fonction de sécurité STO est déclenchée.
Une fois le [Seuil d'arrêt] SSSL atteint, la fonction de sécurité STO est déclenchée.
La fonction SS1 reste active si la requête est supprimée avant que le seuil d'arrêt ne soit
atteint.
La fonction SMS permet d'éviter que la vitesse du moteur ne dépasse la vitesse limite
spécifiée. Si la vitesse du moteur dépasse la vitesse limite spécifiée, la fonction de sécurité
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
STO est déclenchée. Seul le logiciel de mise en service permet d'activer ou de désactiver la
fonction SMS. Lorsque cette fonction est activée, la fréquence du stator est constamment
surveillée, quel que soit le mode de fonctionnement, comme suite :
Si les entrées logiques (DIx et DIy) sont à l'état bas (0) et si [Fréquence Stator] StFR
augmente et atteint la [Limite basse SMS] SMLL, la fonction de sécurité STO est
déclenchée et une erreur est détectée avec le code [Erreur Fonction Sécurité] SAFF.
Si les entrées logiques (DIx et DIy) sont à l'état
haut (1) et si [Fréquence Stator] StFR augmente
et atteint la [Limite haute SMS] SMLH, la fonction
de sécurité STO est déclenchée et une erreur est
détectée avec le code [Erreur Fonction Sécurité]
SAFF.
Si les entrées logiques (DIx et DIy) ne sont pas
affectées et si [Fréquence Stator] StFR augmente
et atteint la [Limite basse SMS] SMLL, la fonction
de sécurité STO est déclenchée et une erreur est
détectée avec le code [Erreur Fonction Sécurité]
SAFF.
Cette fonction vous permet de débloquer le verrou de porte après un délai spécifié lorsque le
moteur est arrêté. La porte avant de la machine ne peut s’ouvrir qu'après l’arrêt du moteur,
cette fonction contribue à assurer la sécurité de l’opérateur de la machine.
Le paramètre [Affectation GDL] GDLA est utilisé pour activer ou désactiver la fonction GDL.
[Verrouillage de porte délai long] GLLD : délai long après toute commande d’arrêt
(comme STO, arrêt sur rampe, injection DC, etc.) autre qu’un arrêt SS1 pour s’assurer
que la machine est arrêtée.
[Verrouillage de porte délai court] GLSD : délai court après une rampe SS1 pour
s’assurer que la machine est arrêtée.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
-Arrêt SS1, -Arrêt en roue libre, -Arrêt sur rampe, -Fonction STO déclenchée
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Chapitre III
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5 Maintenance du variateur
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Si une entrée est affectée à la fonction de fin de course et que cette entrée est à
zéro, le variateur ne peut démarrer que sur une commande de sens opposé.
Si le canal de consigne ou le canal de commande est affecté à un bus de
communication, lorsque l'alimentation est connectée, le variateur affiche [Roue
libre] (nSt) et reste en mode arrêt jusqu'à ce que le bus de communication envoie
une commande.
Sous-menu diagnostic :
Code Nom/Description
dGt- [DIAGNOSTIC]
Ce menu n'est accessible qu'avec le terminal graphique. Il affiche les défauts détectés ainsi que
leurs causes en texte brut et peut être utilisé pour effectuer des tests,
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Chapitre III
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Chapitre III
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Chapitre III
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Chapitre III
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Chapitre III
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En cas de défaut détecté réinitialisable, une fois la cause supprimée, le variateur peut être
réinitialisé :
En mettant le variateur hors tension jusqu'à ce que l'affichage disparaisse
complètement, puis en le remettant sous tension.
Automatiquement dans les scénarios décrits pour le menu [REDEMARRAGE AUTO]
(Atr-),
Au moyen d'une entrée logique ou d'un bit de commande affecté au menu [RESET
DEFAUTS] (rSt-).
En appuyant sur la touche STOP/RESET (arrêt/réinitialisation) du clavier graphique si
le canal de commande actif est l'IHM (voir le paramètre [Canal Cde 1] (Cd1).
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Génie Électrique / Manuel de Cours / GEESA-22
Bibliographie
Sites internet
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