Feuilletage 3437
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EXERCICES ET MÉTHODES D’
ÉLECTRICITÉ
TP23-0141_Book 13/07/2023 16:59 Page II
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Yves Granjon
EXERCICES ET MÉTHODES D’
ÉLECTRICITÉ
LICENCE, CAPES, IUT
2e
ÉDITION
TP23-0141_Book 13/07/2023 16:59 Page IV
ISBN 978-2-10-084488-3
TP23-0141_Book 13/07/2023 16:59 Page V
Avant-propos VII
1 Généralités sur les circuits électriques. Lois de Kirchhoff en
régime continu 1
Fiche 1 Définitions et principes fondamentaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Fiche 2 Conventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Fiche 3 Dipôles passifs linéaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Fiche 4 Associations de dipôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Fiche 5 Régimes électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Fiche 6 Lois de Kirchhoff en régime continu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
QCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Vrai ou faux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
V
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Formulaire 271
Index 273
VI
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Avant-propos
Yves Granjon
VII
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Du montage le plus basique au système le plus complexe, tous les circuits électriques
obéissent aux mêmes lois simples qui, au final, sont peu nombreuses. Pour être appli-
quées avec efficacité et conduire aisément à la résolution de problèmes parfois ardus,
ces lois doivent être connues et utilisées avec la plus grande rigueur. En particulier, il
convient de respecter un certain nombre de conventions sans lesquelles l’approche de
cette résolution serait impossible. Ce premier chapitre a pour objectif de familiariser le
lecteur avec les outils les plus fondamentaux, dans le cadre du régime de fonctionnement
le plus simple : le régime continu.
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
1
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Fiche 1
Figure 1.1
Les dipôles actifs les plus fréquemment rencontrés (figure 1.2) sont :
• Le générateur de tension parfait, qui délivre une tension e (en volts) et l’impose
au dipôle récepteur qui présente donc à ses bornes la même tension e. Le courant
qui apparaît alors dans le circuit dépend de e et du récepteur. Cette tension e est la
différence de potentiel VA − VB . La flèche symbolisant cette différence de potentiel
est dirigée vers le potentiel le plus élevé. Comme les électrons sont attirés par le
point correspondant au potentiel le plus élevé (A), le courant sera orienté, au sortir du
générateur, par une flèche dirigée vers le potentiel le plus élevé.
2
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Fiches
QCM
Figure 1.2
Vrai ou faux ?
Pour un circuit alimenté par un générateur de tension, on considère en général que sa
borne B constitue la référence de tension pour l’ensemble du circuit et se trouve donc
au potentiel 0 V (on dit aussi à la masse).
Sa borne A se trouve donc au potentiel VA = e. On assimile donc toute différence de
potentiel entre un point X quelconque et cette référence, au potentiel du point X.
Les générateurs sont dits parfaits au sens où la tension délivrée par un générateur de
Exercices
tension parfait ne dépend pas du reste du circuit. De même, un générateur de courant
parfait délivre un courant qui ne dépend pas du reste du circuit.
Dans la réalité, les générateurs ne sont pas parfaits et on considère qu’un modèle plus
proche de la réalité consiste à associer une résistance en série avec un générateur de
tension parfait, ou une résistance en parallèle avec un générateur de courant parfait. Ces
résistances sont appelées résistances internes des générateurs (figure 1.3).
électriques...
Figure 1.3
3
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Fiche 2
Conventions
Dans un circuit simple composé d’un générateur de tension et d’un dipôle récepteur,
compte tenu du fait que la même tension règne aux bornes des deux éléments, et que le
même courant circule dans tout le circuit, on note que du côté du générateur, courant et
tension sont représentés par des flèches dirigées dans le même sens, alors que du côté
du récepteur, elles sont dirigées en sens contraires (figure 1.4).
Figure 1.4
Par convention, nous dirigerons systématiquement les flèches des courants et des tensions
dans le même sens pour le générateur (convention générateur), et en sens contraires pour tout
récepteur (convention récepteur).
Fiche 3
4
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Fiches
QCM
1
C
Vrai ou faux ?
Figure 1.5
Fiche 4
Associations de dipôles
Exercices
Deux dipôles quelconques sont dits associés en série si une des bornes de l’un est relié
à une des bornes de l’autre, l’ensemble formant un nouveau dipôle.
Ils sont dits associés en parallèle si les paires de bornes sont connectées deux à deux
(figure 1.6).
électriques...
Figure 1.6
Dans le cas de l’association en série, les deux dipôles sont parcourus par le même
courant. La tension totale aux bornes de l’ensemble est égale à la somme des deux diffé-
rences de potentiel aux bornes de chacun des deux dipôles. Dans le cas de l’association
5
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en parallèle, la même différence de potentiel règne aux bornes de chacun des deux
dipôles.
En associant des résistances on forme un dipôle qui se comporte comme une résis-
tance, dont la valeur est appelée résistance équivalente. Il en est de même en associant
des condensateurs. La figure 1.7 présente quelques associations usuelles très simples.
On remarquera que les règles d’associations des résistances et celles d’associations
des condensateurs se trouvent inversées.
Figure 1.7
Fiche 5
Régimes électriques
Selon la forme de la tension (ou du courant) délivrée par le générateur qui alimente un
circuit, on dit que ce circuit fonctionne selon un certain régime :
• s’il délivre une tension constante, le circuit fonctionne en régime continu. Les gran-
deurs continues seront notées avec des lettres majuscules (E pour une tension par
exemple).
• s’il délivre une tension variable au cours du temps, nous serons dans le cas d’un
régime variable et on désignera les grandeurs par des lettres minuscules : e(t), par
exemple.
• si la tension délivrée est sinusoïdale : e(t) = E0 cos ωt, le régime sera dit sinusoïdal
ou harmonique.
6
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Les régimes continus et sinusoïdaux font partie des régimes dits permanents ou
établis. Souvent, les régimes variables surviennent lorsqu’un circuit passe d’un état
Fiches
permanent à un autre. On parle alors de régimes transitoires.
Dans un circuit en régime continu, les tensions et courants dans le circuit sont en
général continus. Dans un circuit en régime sinusoïdal, tensions et courants sont tous
sinusoïdaux, de même fréquence que la source de tension, mais présentant a priori des
déphasages.
En régime continu, un élément inductif (une bobine) n’a aucun effet. Son équation de
fonctionnement :
di
QCM
u(t) = L (1.2)
dt
montre bien que, parcourue par un courant constant quelconque, une bobine présentera
toujours une différence de potentiel nulle à ses bornes.
De même pour un condensateur, l’équation :
Vrai ou faux ?
1
u(t) = i(t)dt (1.3)
C
montre que si u(t) = Cte , on a bien :
i(t) = 0 (1.4)
Donc, en régime continu, aucun courant ne peut traverser un condensateur. En revanche,
tout condensateur qui se voit imposer une tension U présente une charge emmagasinée
Q telle que :
Exercices
Q = CU (1.5)
Un condensateur parfait possède en outre la propriété de conserver cette charge emma-
gasinée, une fois retirée l’alimentation U. Ceci, bien évidemment, à condition qu’il soit
isolé, c’est-à-dire que ses deux bornes ne soient reliées à aucun autre circuit.
Fiche 6
électriques...
Branche. Partie dipolaire d’un réseau parcourue par un même courant.
Nœud d’un réseau. Tout point du réseau commun à plus de deux branches.
Maille d’un réseau. Tout chemin constituant une boucle et formé de plusieurs branches.
Dans le schéma de la figure 1.8, l’association de R1 , R2 , R3 , R4 et R5 formant le dipôle
AC constitue un réseau électrique alimenté par le générateur de tension E. A, B, C et D
sont les nœuds de ce réseau.
Le schéma montre trois mailles. Il en existe d’autres, par exemple, en partant du point
A, on peut définir une maille qui comprend R2 , R3 , R5 , qui passe par D, puis C et qui
rejoint A en incluant R1 .
7
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I0 = I1 + I2
I2 = I3 + I4
Figure 1.8
Maille 1 : E − E1 = 0
Maille 2 : E1 − E2 − E4 = 0
Maille 3 : E4 − E3 − E5 = 0
Ces lois de Kirchhoff sont présentées ici en régime continu (lettres majuscules pour les tensions
et les courants). En réalité, elles restent valables quel que soit le régime. Comme ces lois de
Kirchhoff, la plupart des résultats présentés dans ce rappel de cours du premier chapitre sont
également valables quel que soit le régime. Toutefois, les exercices qui suivent ne concernent
que des circuits en régime continu.
8
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Fiches
une surface fermée est nulle : Ii = 0 (figure 1.9).
i=1
Ii
QCM
I3
I2 circuit
In
Vrai ou faux ?
I1
Figure 1.9
D’un point de vue pratique, cela signifie que dans un circuit complexe, on peut définir
arbitrairement un contour fermé et appliquer la loi des nœuds aux bornes de ce contour.
La figure 1.10 fournit un exemple d’application de cette loi des nœuds généralisée. On
Exercices
peut ainsi écrire directement :
I0 − I1 − I4 − I3 = 0
I0 R2 R3
A I2 B
E2 E3 I3
I1
R1 E1 R4 E4 R5 E5
E
Le lecteur constatera que cette équation correspond à la combinaison des deux équations obte-
nues en appliquant successivement la loi des nœuds en A et en B. En appliquant la loi des nœuds
généralisée, une seule opération est nécessaire pour obtenir ce résultat, au lieu de deux.
9
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Entraînement
QCM
K a. I = −100 mA K c. I = 100 mA
K b. I = −10 A K d. I = 10 A
K a. R = 200 K c. R = 500
K b. R = 20 K d. R = 50
5. Un générateur de tension parfait E = 10 V est placé aux bornes d’une bobine d’auto-
inductance L = 5 mA. Soit U la tension aux bornes de la bobine et I le courant qui la
traverse. On a :
K a. U = 10 V et I = 0 A. K c. U = 10 V et I → ∞.
K b. U = 0 V et I → ∞. K d. U = 0 V et I = 0 A.
K a. UR = 10 V, UL = 0 V et I = 0 A. K c. UR = 0 V, UL = 10 V et I = 0 A.
K b. UR = 0 V, UL = 10 V et I = 100 mA. K d. UR = 10 V, UL = 0 V et I = 100 mA.
10
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Fiches
On a :
K a. UL = 0 V et I → ∞. K c. UL = 10 V et I → ∞.
K b. UL = 0 V et I = 100 mA. K d. UL = 10 V et I = 100 mA.
QCM
K a. Plus la valeur de R est faible plus la valeur de U augmente.
K b. Plus la valeur de R est faible plus la valeur de U diminue.
K c. Lorsque la valeur de R est voisine de celle de r, on a U = 0 V.
K d. Lorsque R tend vers l’infini, on a U = 0 V.
Vrai ou faux ?
9. Un générateur de courant réel I = 1 A, r = 1 est placé aux bornes d’une résistance
R = 10 . Soit U la tension aux bornes de R. On a :
K a. U = 0, 91 V. K c. U = 9, 1 V.
K b. U = 0 V. K d. U = 10 V.
10. Un générateur de courant parfait alimente une résistance R quelconque. Une des
Exercices
propositions suivantes est fausse :
K a. Les deux résistances sont parcourues par le même courant et ce courant vaut I.
K b. Les deux résistances sont parcourues par le même courant et ce courant vaut I/2.
K c. La tension aux bornes du générateur de courant est nulle.
K d. La tension aux bornes du générateur de courant est indéterminée. 1. Généralités sur les circuits
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
K a. I = 136 mA K c. I = 333 mA
K b. I = 83 mA K d. I = 7, 34 mA
11
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Réponses
E 10
1. c. La résistance est traversée par un courant I = = = 0, 1 A = 100 mA. Le courant est
R 100
bien positif si on respecte la convention générateur : il est compté positivement si on l’oriente
par une flèche qui sort de la borne positive du générateur.
2. b et d. Lorsque deux résistances sont associées en parallèle, chaque résistance présente la même
différence de potentiels à ses bornes et le courant qui traverse chacune d’entre elles est bien
R1 R2 100 × 10
différent. Par ailleurs, on a : Req = = ≈ 9, 1 .
R1 + R2 100 + 10
E E 10
3. a. On a : I = ⇒ R= = = 200
R I 50 × 10−3
4. b et c. Lorsque deux condensateurs sont placés en parallèle, leurs capacités s’ajoutent. On a donc
bien Ceq = 200 μF. Par ailleurs, en plaçant une tension continue aux bornes d’un condensateur,
aucun courant ne circule dans le circuit.
5. c. En régime continu, la bobine, supposée parfaite, est équivalente à un court-circuit. Elle pré-
sentera à ses bornes la différence de potentiels imposée par le générateur mais se comportera
comme une résistance infinie donc, en théorie, sera traversée par un courant infini. Dans la pra-
tique, une bobine réelle présente toujours une résistance interne, ne serait-ce que celle des fils
dont elle est constituée. Cela dit, l’intensité du courant peut être en l’occurrence très élevée.
6. d. La bobine se comporte comme un simple court-circuit puisque l’on est en régime continu.
Tout se passe comme si le circuit n’était composé que du générateur et de la résistance. On a
donc :
E 10
I= = = 0, 1 A = 100 mA et UR = 10 V.
R 100
La tension aux bornes de la bobine est bien évidemment nulle.
7. c. Le générateur impose sa tension aux bornes de la résistance comme aux bornes de la bobine.
On a donc UL = 10 V. Comme la bobine, en régime continu, est équivalente à un court-circuit,
elle sera traversée par un courant théoriquement infini, que devra délivrer, toujours en théorie,
le générateur.
8. b. Plus la résistance est faible, plus l’intensité I du courant dans le circuit est élevée et plus la
chute de tension aux bornes de r est importante. Cette chute de potentiel est à retrancher de E et
on a U = E − rI qui diminue donc d’autant plus que I est élevé.
9. a. Un générateur de courant réel est constitué de la mise en parallèle du générateur de courant
parfait I et de sa résistance interne r. En plaçant ce générateur réel aux bornes d’une résistance
R, on forme donc un circuit dans lequel les trois dipôles (générateur de courant parfait I, R et r)
se trouvent en parallèle. Les deux résistances R et r forment une résistance équivalente qui se
trouve donc alimentée par le courant I. On a :
Rr 10 × 1
Req = = = 0, 91 et donc U = Req I = 0, 91V.
R+r 10 + 1
10. a. La proposition d est évidemment vraie puisque là se trouve l’intérêt de la source de courant :
délivrer un courant constant quel que soit le dipôle qui lui est relié. Les trois autres propositions
concernant la tension aux bornes du générateur, calculons son expression. Il s’agit de la même
tension que celle qui se trouve aux bornes de la résistance puisque les deux éléments sont
connectés l’un à l’autre. On a donc U = RI. Cela démontre que la tension U dépend à la
fois de la résistance et de la source de courant, ce qui valide les propositions b et c et invalide la
proposition a.
11. b. Il est évident que le courant I se sépare en deux courants égaux dans les deux résistances
I I
identiques et la loi des nœuds ne peut s’écrire autrement que I = + .
2 2
La proposition a est donc manifestement fausse. Quant à la tension U aux bornes du générateur,
elle n’est ni nulle, ni indéterminée. Elle est imposée par la tension qui apparaît aux bornes des
I
résistances : U = R × .
2
12
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Fiches
36, 7
QCM
Vrai ou faux ?
Exercices
1. Généralités sur les circuits
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
électriques...
13
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Entraînement
Vrai ou faux ?
Vrai Faux
1. Un dipôle est dit linéaire si la tension à ses bornes et le courant qui le traverse
sont liés par une équation différentielle linéaire.
2. Le courant électrique circule positivement dans le sens opposé de celui des
électrons.
3. La convention récepteur appliquée aux bornes d’un dipôle impose que tension et
courant soient matérialisés par des flèches orientées dans le même sens.
4. En régime continu, une bobine présente toujours une tension nulle à ses bornes.
5. En régime continu, un condensateur n’a aucun effet sur le circuit.
6. Un générateur de tension parfait possède une résistance interne infinie.
7. Un générateur de courant parfait possède une résistance interne infinie.
8. Un condensateur chargé présente obligatoirement une tension non nulle à ses
bornes.
9. Dans un circuit en régime sinusoïdal, tous les courants et tensions sont sinusoï-
daux.
10. Dans un circuit alimenté par un générateur de tension, il ne peut y avoir que des
tensions et des courants continus.
11. Deux résistances placées en série sont toujours parcourues par le même courant.
12. Deux bobines placées en série sont parcourues par le même courant.
13. Une bobine réelle possède toujours une résistance interne.
14. Un condensateur chargé ne peut perdre sa charge que si on le place aux bornes
d’un circuit résistif.
15. La loi des nœuds résulte du fait qu’aucune charge électrique ne peut s’accumuler
en un nœud d’un circuit.
16. Dans un circuit possédant 2 nœuds et 3 mailles, l’application des lois de
Kirchhoff fournit un système de 5 équations distinctes.
14
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Réponses
Fiches
1. Vrai. Il s’agit là de sa définition.
2. Vrai. Il s’agit là de la convention unanimement adoptée concernant le sens du courant.
3. Faux. C’est le contraire : tension est courant sont orientés en sens inverses.
4. Faux. La bobine parfaite se comporte bien comme un court-circuit mais la bobine réelle
présente toujours une résistance interne.
5. Faux. Un condensateur sera considéré comme un circuit ouvert et il présente à ses bornes la
tension que lui impose le reste du circuit.
QCM
6. Faux. C’est le contraire, plus la résistance interne est faible, meilleur est le générateur et il est
considéré comme parfait si sa résistance interne est nulle.
7. Vrai. Ne pas oublier que l’imperfection d’un générateur de courant est modélisée par une ré-
sistance en parallèle qui doit être en théorie infinie pour ne pas perturber le courant issu du
générateur.
Vrai ou faux ?
8. Vrai. Charge du condensateur et tension à ses bornes sont proportionnelles. Pour avoir une
tension nulle à ses bornes, le condensateur doit être déchargé.
9. Vrai. Même s’il existe des exemples de circuits qui transforment des signaux sinusoïdaux en
signaux continus. Il s’agit de montages redresseurs qui seront étudiés au chapitre 7 consacré
aux diodes.
10. Faux. En fait c’est quand même vrai si l’on a affaire à un circuit fonctionnant réellement en
régime continu. Mais il y a des exceptions, en particulier les montages oscillateurs qui, à partir
de signaux continus, peuvent générer des signaux sinusoïdaux mais dans ce cas, on ne peut plus
vraiment parler de régime continu.
Exercices
11. Vrai. De toute évidence, c’est la définition du montage en série.
12. Vrai. Tout comme les résistances.
13. Vrai. Il s’agit de la résistance des fils qui constituent la bobine. On représente alors une bo-
bine réelle comme un dipôle constitué de l’association en série de son auto-inductance et de sa
résistance interne.
14. Faux. Un condensateur, même isolé, finit par perdre sa charge à cause des courants de fuite
dont il est le siège. Mais cela peut prendre beaucoup de temps.
15. Vrai. Tous les électrons qui arrivent vers un nœud en repartent systématiquement et instantané-
ment.
16. Faux. S’il existe uniquement deux nœuds, l’application de la loi des nœuds sur chacun d’entre
eux donnera la même équation. De même, si un circuit possède trois mailles, une de ces mailles
sera en fait une combinaison des deux autres et une des trois équations sera obligatoirement une
combinaison des deux autres. En l’occurrence, l’application des lois de Kirchhoff fournit trois
équations indépendantes.
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électriques...
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Entraînement
Exercices
R2 = 20 Ω
R4 = 30 Ω
R3 = 50 Ω
B
R5 = 10 Ω
Figure 1.11
Conseil méthodologique
Pas de difficulté particulière dans cet exercice où cherchera à réduire le circuit pas à pas en
identifiant les associations de résistance simples.
Figure 1.12
Conseil méthodologique
Commencer par isoler les associations simples : d’une part R1 et R2 sont associées en série et
d’autre part, R3 et R4 sont associées en parallèle.
16
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Fiches
QCM
Figure 1.13
Conseil méthodologique
Vrai ou faux ?
Les résistances R3 et R4 sont associées en série et forment donc une résistance équivalente qui, à
son tour, est associée en parallèle avec R2 .
Exercices
1. Généralités sur les circuits
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Figure 1.14
électriques...
Conseil méthodologique
On cherchera l’expression de la résistance équivalente du dipôle et on identifiera la valeur de R
de sorte à avoir le résultat demandé.
17