Brevet Corrige Francais Liban-1
Brevet Corrige Francais Liban-1
Brevet Corrige Francais Liban-1
BREVET
2.b. Fabien est surpris car il fait nuit et il est pourtant ébloui par la
lumière de la lune qui se reflète sur les nuages : « Il n'aurait jamais cru
que les nuages, la nuit, pussent éblouir. »
3.b. Cette lumière est omniprésente car la lune brille : « la pleine lune et
toutes les constellations les changeaient en vagues rayonnantes. » Par
ailleurs, Fabien est désormais au-dessus des nuages et rien
n’empêche la lumière de passer : « La tempête, au-dessous de lui ».
5. Cette expérience sort de l’ordinaire car d’une part, elle raconte les
aventures que vivaient des pionniers de l’aviation qui volaient dans des
conditions terriblement dangereuses. En effet, les avions de l’époque
n’étaient pas aussi perfectionnés, sécurisés et efficaces que ceux
d’aujourd’hui et le pilote était toujours accompagné d’un camarade :
« le radio souriait. »
Par ailleurs, les deux hommes ont la possibilité de s’élever au-dessus
d’une mer de nuages et de quitter la tempête : « Il était pris dans une
part de ciel inconnue. » Ils accèdent à un monde interdit au commun
des mortels.
7. Ils s’élevaient peu à peu, en spirale, dans le puits qui s’était ouvert, et
se refermait au-dessous d’eux. Et les nuages perdaient, à mesure
qu’ils montaient, leur boue d’ombre, ils passaient contre eux. [...]
Fabien et son passager émergèrent. Leur surprise fut extrême : la
clarté était telle qu’elle les éblouissait. Ils durent, quelques secondes,
fermer les yeux. Ils n’auraient jamais cru que les nuages, la nuit,
pussent éblouir.”
super
BREVET
8.a. et 8.b. Ces deux verbes sont à des temps du récit au passé. Le
verbe « vit » est au passé simple et c’est un passé simple de narration
qui évoque une action de premier plan.
Le verbe « souriait » est à l’imparfait de l’indicatif et c’est une action de
second plan qui dure. C’est un imparfait de description.
11.a. Le lien logique qui unit les deux propositions est celui de
l’opposition.
Fabien comprit que son bonheur était à nouveau dépassé par sa peur.
Il sentait un souffle de terreur lui caresser l’échine et tentait de percer
l’opacité de ce monde cotonneux, glacé d’horreur à l’idée de voir surgir
devant lui, mais trop tard, un pic rocheux qui aurait raison de son frêle
esquif. Il se sentait responsable de son radio, responsable de son
courrier et il n’arrêtait pas de se répéter qu’il n’avait pas le droit de
s’écraser à cause de ces missives qui étaient attendues : le retour d’un
ami, la promesse d’une amoureuse, les embrassades d’un fils parti à
l’autre bout du monde.
Il était un pont entre les gens qui s’aimaient et il devait franchir les
obstacles.
La seule chose que Fabien savait était qu’il lui restait deux heures de
carburant. Il devait donc tenir deux heures, sur le cap sud que lui
indiquait sa boussole, cap qui l’éloignait des montagnes, le rapprochait
de sa base et lui offrait ce but, seul lien à la vie que les aviateurs perdus
partagent tous.
super
BREVET
Au loin, comme une bougie dans la nuit qui rassure un enfant, brillaient
les lumières de ce que Fabien supposa être leur base. Il sourit à
nouveau et se retourna vers son ami ; les deux hommes se regardèrent,
sans émotion apparente autre que celle du calme, après la tempête. Ils
n’attendaient plus que ce moment où ils descendraient de l’avion, sans
mot dire, s’assiéraient sur le tarmac et allumeraient une cigarette qu’ils
consommeraient en frères, adossés à leur monture.
super
BREVET
Les hommes ont toujours été mus par le désir d’aller voir plus loin,
ailleurs, de l’autre côté : ainsi Christophe Colomb qui paria que la terre,
ronde, cachait des chemins inconnus. Cette énergie ne s’est jamais
altérée et la technologie a permis aux hommes d’aller de plus en plus
loin, de plus en plus vite et souvent de s'évader de leur quotidien.
Cependant, nous pouvons nous demander si les progrès
technologiques permettent encore à l'être humain de s’évader. Nous
verrons tout d’abord que les progrès technologiques permettent à
l’homme de s'évader. Nous verrons ensuite qu’ils peuvent parfois
l’enfermer et même l’empêcher de s’évader.