Ec Relativite Restreinte (Ue Introd Phys Quant-S4)
Ec Relativite Restreinte (Ue Introd Phys Quant-S4)
Ec Relativite Restreinte (Ue Introd Phys Quant-S4)
I- INTRODUCTION
Cette idée fut surtout introduite à cause de l’insuffisance de la mécanique classique.
La théorie de la relativité restreinte fait partie des théories physiques dites modernes.
Pourquoi on la qualifie de moderne ?
Elle est moderne par rapport à la mécanique Newtonienne ou mécanique classique et
l’électromagnétisme auxquelles les physiciens étaient très familiers depuis plusieurs
siècles auparavant.
Les physiciens pensaient que tous les phénomènes physiques pouvaient être interprétés
par l’une ou l’autre de ces deux théories.
Mais vers la fin du 19ème siècle et début du 20ème siècle, ils commençaient à se poser
des questions car ils se trouvaient confrontés au fait que les deux théories précédemment
citées à savoir la mécanique classique et l’électromagnétisme étaient devenues
incompatibles.
Pourquoi incompatibles ?
Soleil
lumière
V1
lumière
V2
Ve
Terre Terre
Dans ce cas V2 # V1
1
L’électromagnétisme dit :
La lumière est une onde qui se propage dans le vide avec une vitesse c telle que
c= 1
ε o µo
Où ε o est la perméabilité électrique du vide et µ o la perméabilité magnétique du vide
Cette relation est toujours vraie quelque soit le repère choisi pour le décrire car ε oet µ o
ne dépendent pas du repère mais de la nature du milieu considéré qui est dans notre cas le
vide. Dans ce cas, c est constante. La vitesse de la lumière ne dépend pas du repère.
Les physiciens avaient également des difficultés pour interpréter par exemple la courbe de
rayonnement du corps noir.
Alors il y avait beaucoup de tentatives d’interprétation ; mais seul un jeune physicien ( de
26 ans) arrivait à s’imposer avec sa nouvelle théorie. Il avait osé remettre en question les
concepts newtoniens d’espace et de temps. Ce qui avait donné naissance à la théorie de la
mécanique relativiste (relativité restreinte et relativité générale) : Albert EINSTEIN
(1905)
Les expériences qui ont validé cette théorie n’ont été effectuées que bien plus tard :
- Parcours des muons dans l’atmosphère (1972)
- expérience de Bertozzi (1964)
- le positionnement par GPS ( Global Positionning System) en 1973
En 1887, Michelson et Morley ont déjà soulevé le problème de « l’ether ».
Les faits expérimentaux
1- expérience de Bertozzi(1964) : existence d’une vitesse limite
Les électrons sont accélérés et arrivent par paquets. A la sortie de l’accélérateur, ils
parcourent un tube de longueur l=8.4m dans lequel on a fait le vide. Puis ils frappent un
petit disque en Aluminium qui s’échauffe sous les chocs.
2
On mesure le temps de vol t qui sépare le passage des électrons à l’entrée et à la sortie du
tube.⇒ v = l
t
L’énergie cinétique est obtenue à partir de l’échauffement de la cible (disque
d’aluminium) qui recoit le faisceau d’électron. Le nombre d’électron étant déduit de la
charge acquise par la cible. ⇒ Ec = qU
2
1 v 2 Ec
E c = mv 2 ⇒ =
2 c mc 2
V’1
V1
1 2
repos
V’2
avant après
En mécanique classique :
mV1 = mV1′ + mV2′
1 1 1
mV1 = mV1′ + mV2′
2 2 2
2 2 2
3
Si V1′ ≠ 0 et V2′ ≠ 0 alors V1′ • V2′ = 0 d’où V1′ ⊥ V2′
π
En mécanique relativiste θ = (V1′, V2′ )〈
2
e + + e − → 2γ
- si e+ et e- sont au repos
e+ e-
γ
γ c
-c
les photons γ sont émis dans des directions faisant un angle de 180° et avec des
vitesses égales à c
- si l’annihilation se produit au vol
γ1
e+ e-
θ
γ2
or le résultat montre que les deux photons γ1 et γ2 atteignent les détecteurs placés à la
même distance au même instant.
La vitesse des photons est constante et indépendante de celle de la source.
4
II- DEFINITIONS
Nous avons donc à considérer,chaque fois, :
- un repère d’espace R(Oxyz) homogène et isotrope ( même propriétés dans toutes
les directions)
- un repère de temps défini par une origine et une unité t= ( horloge τ)
L’ensemble (trièdre R(Oxyz) et horloge τ) constitue un système de référence ou
référentiel.
Référentiel de Copernic : un repère dont l’origine coïncide avec le centre d’inertie du
système solaire et les axes sont dirigés vers trois étoiles fixes par rapport à notre
galaxie.
Référentiel galiléen : un repère animé d’un mouvement de translation rectiligne
uniforme par rapport au référentiel de copernic.
Les référentiels galiléens sont des référentiels d’inertie ou référentiels inertiels c’est-à-
dire référentiels dans lesquels tout objet soumis à aucune force extérieure a une vitesse
nulle ou constante.
Un événement noté E(x,y,z,t) est défini dans un référentiel par sa position (x,y,z) et la
date où il se produit.
(x,y,z) sont les coordonnées d’espace de l’évènement
t est la coordonnée temporelle
III- HYPOTHESES FONDAMENTALES DE LA CINEMATIQUE CLASSIQUE
y y' u
o x o’ x’
z z’
5
On suppose qu’à t=t’=0 O et O’ sont confondus
Pour O OM = xi + y j + z k à la date t
x ′ = x − ut
y′ = y
z′ = z
t′ = t
en cinématique classique, le temps dans R’ ne se distingue pas du temps dans R. Le
temps est un paramètre absolu.
L’ensemble de ces quatre relations constitue les formules de transformation de Galilée.
La transformation inverse est obtenue en changeant u en –u :
x = x ′ + ut ′
y = y′
z = z′
t = t′
Si on considère deux évènements E1 et E2 :
(R) (R’)
x x’
E1 y y’
z z’
t t’
x+∆x x’+∆x’
E2 y+∆y y’+∆y’
z+∆z z’+∆z’
t+∆t t’+∆t’
6
Dans R t + ∆t − t = ∆t
Dans R’ t ′ + ∆t ′ − t ′ = ∆t ′
Or t = t ′ et t + ∆t = t ′ + ∆t ′
D’où ∆t = ∆t ′ le temps est absolu
La distance entre E1 et E2 sera donnée par :
Dans R l = ∆x 2 + ∆y 2 + ∆z 2
Dans R’ l ′ = ∆x′ 2 + ∆y ′ 2 + ∆z ′ 2
Or x ′ + ∆x ′ = x + ∆x − u (t + ∆t )
x ′ + ∆x ′ = x − ut + ∆x − u∆t
x ′ + ∆x ′ = x ′ + ∆x − u∆t
∆x ′ = ∆x − u∆t
⇒ l = l′
En cinématique classique, espace et temps sont indépendants et ne dépendent pas de
l’observateur. Nous verrons par la suite que la cinématique relativiste rejette ces
hypothèses.
IV- HYPOTHESES FONDAMENATLES EN CINEMATIQUE RELATIVISTE
On suppose, en relativité restreinte :
Les référentiels considérés sont des référentiels galiléens c’est-à-dire en MTRU
Dans le repère de temps, le temps est uniforme
La théorie de la relativité restreinte repose sur deux postulats :
1. Postulat de la relativité
Toutes les lois de la physique sont invariantes par changement de référentiel galiléen
Aucune expérience (mécanique ou électromagnétique) réalisée à l’intérieur d’un
référentiel ne permet de déceler un mouvement rectiligne uniforme de ce référentiel.
Tous référentiels galiléens sont équivalents.
2. Postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière
La vitesse c de la lumière dans le vide est une constante universelle.
c est invariable et égale à 299784 km/s ( 3 108 m/s) quel que soit le référentiel choisi.
7
V-TRANSFORMATION SPECIALE DE LORENTZ
y y’ u
x x’
O O’
z z’
(R) (R’)
E xyzt x’ y’ z’ t’
1
x′ = ( x − ut )
u2
1− 2
c
y' = y
z' = z
1 u
t′ = (t − x)
u2 c2
1−
c2
1
On pose alors : Γ = le facteur relativiste
u2
1− 2
c
x ′ = Γ( x − ut )
y' = y
z' = z
u
t ′ = Γ(t − x)
c2
8
Pour la transformation inverse :
y y’
-u x
x’
O O’
z z’
x = Γ( x ′ + ut ′)
y = y′
z = z′
u
t = Γ(t ′ + x ′)
c2
Il suffit de changer u en –u
Pour passer d’un référentiel galiléen à un autre, il faut transformer non seulement les
coordonnées spatiales mais également le temps : le temps s’écoule de façon inégale dans
les deux référentiels galiléens.
9
x′ Γ 0 0 − βΓ x
y′ 0 1 0 0 y
z′ = 0 0 1 0 z
ct ′ − βΓ Γ ct
0 0
x ′ = Γ( x − βct )
y' = y
z' = z
β
t ′ = Γ(t − x)
c
x′ x
y′ y
z′ = ∠ ⋅ z
ct ′ ct
Remarques :
1) La matrice inverse s’obtient en changeant u en –u et β en -β
x Γ 0 0 βΓ x ′
y 0 1 0 0 y ′
z = 0 0 1 0 z ′
ct βΓ 0 0 Γ ct ′
1
2) Γ =
u2
1−
c2
u2 u2
1− > 0 ⇒ <1⇒ u < c
c2 c2
Il n’est pas possible d’obtenir des vitesses supérieures à c
3) Si u<< c
Γ ≈ 1 alors
x ′ = x − ut
y' = y
z' = z
t′ = t
On retrouve les transformations de Galilée (mécanique classique)
10
VI- RELATIVITE DE LA SIMULTANEITE
x′ 2 + y ′ 2 + z ′ 2 − c 2t ′ 2 = x 2 + y 2 + z 2 − c 2t 2
Exprimer x’ et t’ en fonction de Γ et de β ( voir paragraphe V)
[ ]
1
∆s = (x 2 − x1 ) + ( y 2 − y1 ) + (z 2 − z1 ) − c (t 2 − t1 )
2 2 2 2 2 2
[ ]
1
dans (R’) ∆s ′ = ( x 2′ − x1′ ) + ( y ′2 − y1′ ) + ( z ′2 − z1′ ) − c (t 2′ − t1′ )
2 2 2 2 2 2
11
( )
1
ds = dx 2 + dy 2 + dz 2 − c 2 dt 2 2
Si l’on reprend les formules de transformation et que l’on écrit pour les variations :
dx = Γ(dx′ + udt ′)
dy = dy ′
dz = dz ′
u
dt = Γ(dt ′ + dx ′)
c2
C’est la même forme que pour les formules de transformation de Lorentz.
On arrive aussi à l’invariance de l’intervalle entre les évènements infiniment voisins :
dx 2 + dy 2 + dz 2 − c 2 dt 2 = dx′ 2 + dy ′ 2 + dz ′ 2 − c 2 dt ′ 2
ds 2 = ds ′ 2
le carré de l’intervalle espace-temps entre deux évènements est un invariant ∆s 2 = ∆s ′ 2
Cas particuliers :
1) ∆s 2 = 0
Prenons l’exemple suivant
B
A
E1 émission d’un signal lumineux en A
B
A
E2 réception du signal lumineux en B
Posons l 2 = ∆x 2 + ∆y 2 + ∆z 2
On a ∆s 2 = l 2 − c 2 ∆t 2 = 0 ⇒ l 2 = c 2 ∆t 2
Or ∆s 2 = ∆s ′ 2 = l ′ 2 − c 2 ∆t ′ 2 = 0 ⇒ l ′ 2 = c 2 ∆t ′ 2
Ceci exprime l’invariance de la vitesse de la lumière : on dit que l’intervalle entre ces deux
évènements est du genre lumière.
Illustration : si on regarde le ciel étoilé à une date donnée t les étoiles 1 2 3
Les intervalles entre ces évènements sont du genre lumière. Les signaux arrivant
simultanément à nos yeux signifie que les signaux ont été émis à des dates plus ou moins
12
éloignées selon la distance de l’étoile par rapport à nous :ce que nous voyons à cet instant est
l’image de chaque étoile dans son état à une date antérieure où elle émettait de la lumière. Plus
l’étoile est loin, plus le signal a été émis bien avant.
2) ∆s 2 < 0 ∆s imaginaire
l 2 − c 2 ∆t 2 < 0
Exemple l = 0 E1 et E2 sont des évènements locaux
∆t ≠ 0 E1 et E2 se passent à deux dates différentes
Plus généralement l < c ∆t
On peut imaginer qu’une information puisse parcourir la distance l avec une vitesse v < c
3) ∆s 2 > 0 ∆s réel
l 2 − c 2 ∆t 2 > 0
Exemple E1 et E2 sont simultanés mais non locaux
∆t = 0 mais l ≠ 0
Généralement l > c∆t
On ne peut pas faire le raisonnement précédent. Une information ne peut pas se propager avec
une vitesse v > c (l = v∆t ≤ c∆t )
Donc l > c∆t est impossible. Aucun des deux évènements ne peut être la cause de l’autre.
Les deux évènements sont indépendants l’un de l’autre.
On dit que l’intervalle est du genre espace
Représentation graphique
t
futur
E2
θ y
E1 (0 0 0)
passé
13
On considère les évènements se passant dans le plan // yOx. Trois coordonnées suffisent pour
les décrire (x y t)
Soit E1 l’évènement se produisant à l’origine E1 (0 0 0) et E2 (x y t)
Si ∆s = 0 ⇔ x 2 + y 2 − ct 2 = 0
2
L’ensemble des évènements E2 est représenté par un cône d’axe Ot : c’est le cône de lumière
a) à l’intérieur du cône
x 2 + y 2 < ct
Les intervalles d’évènements sont du genre temps
Si t>0 E1 est la cause de E2 E2 appartient au futur
Si t<0 E2 est la cause de E1 E2 appartient au passé
b) à l’extérieur du cône
x 2 + y 2 > ct
Les intervalles d’évènements sont du genre espace
ct
tgθ = =c
t
14
CONSEQUENCES DE LA TRANSFORMATION DE LORENTZ
I. Transformation des temps et des longueurs
1-Dilatation du temps
Signalons d’abord que, quand il s’agit de mesurer un temps, il faut accepter par la
pensée qu’il existe en différents points d’un référentiel des horloges identiques, parfaits
et indéréglables et qu’ils soient synchronisés.
R R’
E1 x,t x’, t’
E2 x+∆x, t+∆t x’+∆x’, t’+∆t’
La durée entre E1 et E2 :
Dans R c’est ∆t
u
Dans R’ c’est ∆t’ en utilisant la transformation de Lorentz t ′ = Γ(t − x)
c2
u
On aura ∆t ′ = Γ(∆t − ∆x)
c2
Si E1 et E2 se passent au même endroit dans R (E1 et E2 locaux dans R) :
∆x=0 ⇒ ∆t ′ = Γ∆t
On aurait pu également faire le même raisonnement mais dans l’autre référentiel :
Si E1 et E2 se passent au même endroit dans R’
u
∆x’=0 et ∆t = Γ(∆t ′ + ∆x ′)
c2
∆t = Γ∆t ′
Conclusion : la durée entre les deux évènements E1 et E2 n’est pas la même dans R et
dans R’.
Dans le cas où E1 et E2 sont locaux dans R :
1
∆t ′ = Γ∆t et comme Γ = >1
u
1− 2
c
15
∆ti = Γ∆to et ∆ti > ∆to
Remarque: temps propre d’une particule
Soit dans un référentiel R une particule animée d’un mouvement quelconque(pas
nécessairement rectiligne uniforme). On peut dire que pour de petits intervalles
de temps, sa translation est rectiligne uniforme.
Une horloge liée à la particule indique un intervalle de temps dτ : c’est un
intervalle de temps propre.
Soit dt l’intervalle de temps correspondant dans R : c’est un intervalle de temps
impropre.
dτ U2
dt = Γdτ = ⇒ dτ = 1− 2 dt
U2 c
1−
c2
t
U2
En intégrant :
τ −τ o = ∫ 1 − 2 dt par définition, τ est appelé temps propre
to
c
de la particule
2- Contraction de longueur
2.1- les longueurs sont parallèles à la vitesse relative des deux références
y y’
u
A’ B’
x’
O O’ x
16
∆x′ = Γ(∆x − u∆t ) ⇒ ∆x′ = Γ∆x
L o = ∆x et L = ∆x′
Le repérage dans R’ doit être simultané ( ∆t’=0 )
y’
y
y’2
u
y’1
x’
O O’ x
Alors L = LO
La longueur d’une règle perpendiculaire à u est conservée.
II. Transformation des vitesses
→( R ′)
( R) u
Soit une particule de vitesse vdans R et vue dans R’, sa vitesse est v′
17
vx v′x
v v y v v′y
′
v v′
z z
On considère deux positions très voisines de la particule définies :
Dans (R) (𝑟𝑟⃗ , 𝑡𝑡) → (𝑟𝑟⃗ + ����⃗
𝑑𝑑𝑑𝑑 , 𝑡𝑡 + 𝑑𝑑𝑑𝑑)
Dans (R’) (𝑟𝑟���⃗′ , 𝑡𝑡′) → (𝑟𝑟���⃗′ + ������⃗
𝑑𝑑𝑟𝑟 ′ , 𝑡𝑡′ + 𝑑𝑑𝑑𝑑′)
Par définition :
���⃗
�⃗ = 𝑑𝑑 𝑟𝑟⃗ dans (R) et ���⃗
𝑉𝑉
𝑑𝑑𝑟𝑟′
𝑉𝑉′ = 𝑑𝑑𝑑𝑑 dans (R’).
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑣𝑣𝑥𝑥 =
� 𝑑𝑑𝑑𝑑
�⃗ 𝑣𝑣𝑦𝑦 = 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑉𝑉
� 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑣𝑣𝑧𝑧 =
𝑑𝑑𝑑𝑑
On applique la transformation de Lorentz :
𝑑𝑑𝑑𝑑 = Γ(𝑑𝑑𝑥𝑥 ′ + 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑡𝑡 ′ )
⎧
⎪ 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑′
𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑′
⎨ ′
⎪ 𝑑𝑑𝑑𝑑 = Γ(𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 )
⎩ c2
𝑑𝑑𝑑𝑑′
Γ(𝑑𝑑𝑥𝑥 ′ + 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑡𝑡 ′ ) � + 𝑢𝑢� 𝑑𝑑𝑑𝑑′ (𝑣𝑣𝑥𝑥 ′ + 𝑢𝑢)
𝑑𝑑𝑑𝑑′
� 𝑣𝑣𝑥𝑥 = ′ = = 𝑢𝑢
𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢′
Γ(𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 2 ) 𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ (1 + 2 ) 1 + c 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 ′
c c dt′
� � 𝑢𝑢2
𝑣𝑣𝑦𝑦 ′ 𝑣𝑣 ′ 1 −
�⃗ 𝑣𝑣𝑦𝑦 = 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑′ 1 𝑑𝑑𝑑𝑑′ 1 𝑦𝑦
𝑉𝑉 𝑐𝑐 2
𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 ′ = = 𝑢𝑢 = 𝑢𝑢
𝑑𝑑𝑑𝑑 Γ(𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥′ Γ(1 + 𝑣𝑣 )
) Γ 𝑑𝑑𝑑𝑑′ 1 + 2
′
� 2 𝑥𝑥 1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′
c 2
c dt′ c c
𝑢𝑢2
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑′ 𝑣𝑣𝑧𝑧 ′�1 − 2
� 𝑐𝑐
𝑣𝑣𝑧𝑧 = = = 𝑢𝑢 ′
𝑑𝑑𝑑𝑑 Γ(𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 ′ ) 1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥
c2 c
18
(𝑣𝑣𝑥𝑥 ′ + 𝑢𝑢)
𝑣𝑣𝑥𝑥 = 𝑢𝑢
1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 ′
c
𝑢𝑢2
𝑣𝑣𝑦𝑦 ′�1 − 2
𝑐𝑐
𝑣𝑣𝑦𝑦 = 𝑢𝑢 ′
1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥
c
𝑢𝑢2
𝑣𝑣𝑧𝑧 ′�1 − 2
𝑐𝑐
𝑣𝑣𝑧𝑧 = 𝑢𝑢 ′
1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥
c
Pour retrouver 𝑣𝑣𝑥𝑥′ , 𝑣𝑣𝑦𝑦′ , 𝑣𝑣𝑧𝑧′ en fonction de 𝑣𝑣𝑥𝑥 , 𝑣𝑣𝑦𝑦 , 𝑣𝑣𝑧𝑧
𝑢𝑢 𝑒𝑒𝑒𝑒 − 𝑢𝑢
(𝑣𝑣𝑥𝑥 − 𝑢𝑢)
𝑣𝑣𝑥𝑥 ′ = 𝑢𝑢
1 − 2 𝑣𝑣𝑥𝑥
c
𝑢𝑢2
𝑣𝑣𝑦𝑦 �1 − 2
𝑐𝑐
𝑣𝑣𝑦𝑦 ′ = 𝑢𝑢
1 − 2 𝑣𝑣𝑥𝑥
c
𝑢𝑢2
𝑣𝑣𝑧𝑧 �1 − 2
𝑐𝑐
𝑣𝑣𝑧𝑧 ′ = 𝑢𝑢
1 − 2 𝑣𝑣𝑥𝑥
c
Remarque :
• Si 𝑣𝑣 ≪ 𝑐𝑐, Γ ≃ 1
𝑉𝑉𝑥𝑥 = 𝑣𝑣𝑥𝑥 + 𝑢𝑢
� 𝑉𝑉𝑦𝑦 = 𝑣𝑣𝑦𝑦 ′ On retrouve les formules de la cinématique classique
𝑉𝑉𝑧𝑧 = 𝑣𝑣𝑧𝑧 ′
• Si 𝑣𝑣 ≃ 𝑐𝑐, la particule a une vitesse voisine de c dans (R’).
𝑐𝑐 + 𝑢𝑢
𝑣𝑣𝑥𝑥 = 𝑢𝑢
1+c
Vitesse propre de M
1
�⃗------------> (R’),Γ =
(R) --------𝑢𝑢 2
�1−𝑢𝑢2
𝑐𝑐
𝑑𝑑𝑟𝑟⃗
La vitesse de M/(R) est : 𝑣𝑣⃗ = 𝑑𝑑𝑑𝑑
19
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜂𝜂𝑥𝑥 =
� 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑜𝑜
𝑑𝑑𝑟𝑟⃗ 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜂𝜂⃗ = 𝜂𝜂𝑦𝑦 =
𝑑𝑑𝑡𝑡𝑜𝑜 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑜𝑜
� 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜂𝜂𝑧𝑧 =
𝑑𝑑𝑑𝑑𝑜𝑜
Le déplacement est mesuré dans (R) et le temps mesuré par une horloge liée à (Ro)
1
(R) --------𝑣𝑣⃗------------> (Ro) avec comme facteur relativiste γ = 2
�1−𝑢𝑢2
𝑐𝑐
dt dto
durée impropre durée propre
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝛾𝛾𝑑𝑑𝑑𝑑𝑜𝑜 ⇒ = 𝛾𝛾
𝑑𝑑𝑑𝑑𝑜𝑜
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜂𝜂𝑥𝑥 = = = 𝑣𝑣𝑥𝑥 𝛾𝛾
� 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑜𝑜 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑜𝑜
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜂𝜂⃗ = 𝜂𝜂𝑦𝑦 = = 𝑣𝑣𝑦𝑦 𝛾𝛾
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑜𝑜
� 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜂𝜂𝑧𝑧 = = 𝑣𝑣𝑧𝑧 𝛾𝛾
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑜𝑜
𝜂𝜂⃗ = 𝛾𝛾𝑣𝑣⃗
20
III – Transformation des accélérations
�⃗------------> (R’)
(R) --------𝑢𝑢
�����⃗
𝑣𝑣 ���⃗
𝑣𝑣 ′
𝑎𝑎⃗ ���⃗
𝑎𝑎′
���⃗ ?
La position du problème : quelle sera la relation entre 𝑎𝑎⃗ et 𝑎𝑎′
(𝑣𝑣𝑥𝑥′ + 𝑢𝑢)
𝑣𝑣𝑥𝑥 = 𝑢𝑢
1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 ′
c
𝑢𝑢 ′ 𝑢𝑢
𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑥𝑥 �1 + 𝑣𝑣 � − 2 𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑥𝑥 (𝑣𝑣𝑥𝑥′ + 𝑢𝑢)
𝑑𝑑𝑣𝑣𝑥𝑥 = c 2 𝑥𝑥 c
𝑢𝑢 2
�1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ �
c
𝑢𝑢 ′ 𝑢𝑢 𝑢𝑢2
𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑥𝑥 �1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 � − 2 𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑥𝑥 𝑣𝑣𝑥𝑥′ − 2 𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑥𝑥 )
= c c c
𝑢𝑢 ′ 2
�1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 �
c
𝑢𝑢2
𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑥𝑥 (1 − )
𝑑𝑑𝑣𝑣𝑥𝑥 = c2
𝑢𝑢 ′ 2
�1 + 𝑣𝑣 �
c 2 𝑥𝑥
𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑣𝑣𝑥𝑥
𝑎𝑎′ 𝑥𝑥 = ′
, 𝑎𝑎𝑥𝑥 = ′
𝑑𝑑𝑡𝑡 𝑑𝑑𝑡𝑡
′
𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥
𝑑𝑑𝑑𝑑 = Γ(𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 2 )
c
𝑢𝑢2
𝑑𝑑𝑣𝑣 𝑥𝑥′ 𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑥𝑥 �1 − � 1
c2
𝑎𝑎𝑥𝑥 = =
𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ 𝑢𝑢 ′ 2 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 ′
�1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 � Γ �𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 2 �
c c
3� 3�
′ 𝑢𝑢2 2
′ 𝑢𝑢2 2
𝑑𝑑𝑣𝑣 𝑥𝑥 �1 − 2 � 1 𝑑𝑑𝑣𝑣 𝑥𝑥 �1 − 2 � 1
c c
𝑎𝑎𝑥𝑥 = =
𝑢𝑢 2 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 ′ 𝑢𝑢 2
�1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ � �𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 2 � ′ �1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ �
c c 𝑢𝑢 𝑑𝑑𝑥𝑥 c
𝑑𝑑𝑑𝑑′ �1 + 2 ��
c 𝑑𝑑𝑑𝑑′
𝑣𝑣𝑥𝑥′
3�
′ 𝑢𝑢2 2
𝑎𝑎 𝑥𝑥 �1 − 2 �
c
𝑎𝑎𝑥𝑥 =
𝑢𝑢 ′ 3
�1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 �
c
𝑢𝑢2
𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 �1 −
c2
𝑣𝑣𝑦𝑦 =
𝑢𝑢 ′
�1 + 𝑣𝑣 �
c 2 𝑥𝑥
21
𝑢𝑢2 𝑢𝑢 ′ 𝑢𝑢2 𝑢𝑢
𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 �1 − �1 + 𝑣𝑣 � − 𝑣𝑣 ′ �
𝑦𝑦 1 − 𝑑𝑑𝑑𝑑 ′
c2 c 2 𝑥𝑥 c 2 c 2 𝑥𝑥
𝑑𝑑𝑣𝑣𝑦𝑦 = 2
𝑢𝑢
�1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ �
c
2
�1 − 𝑢𝑢2 �𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 (1 + 𝑢𝑢2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ ) − 𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 𝑢𝑢2 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑥𝑥′ �
c c c
=
𝑢𝑢 ′ 2
�1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 �
c
𝑑𝑑𝑣𝑣𝑦𝑦
𝑎𝑎𝑦𝑦 =
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 ′
′
𝑑𝑑𝑑𝑑 = Γ(𝑑𝑑𝑡𝑡 + 2 )
c
� 𝑢𝑢2 𝑢𝑢 𝑢𝑢
𝑑𝑑𝑣𝑣𝑦𝑦 1 − 2 �𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 (1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ ) − 𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 2 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑥𝑥′ �
c c c
= ′ 2
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 𝑢𝑢 ′
Γ(𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 2 ) �1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 �
c c
2 2
�1 − 𝑢𝑢2 �1 − 𝑢𝑢2 �𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 (1 + 𝑢𝑢2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ ) − 𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 𝑢𝑢2 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑥𝑥′ �
c c c c
= ′ 2
𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 𝑢𝑢
𝑑𝑑𝑑𝑑′(𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 2 ′ ) �1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ �
c 𝑑𝑑𝑡𝑡 c
𝑢𝑢2 𝑢𝑢 𝑢𝑢 𝑢𝑢2 𝑢𝑢 𝑢𝑢
�1 − 2 � �𝑑𝑑𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 �1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ � − 𝑣𝑣 ′ 𝑦𝑦 2 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑥𝑥′ � �1 − 2 � �𝑎𝑎′ 𝑦𝑦 �1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ � − 𝑎𝑎′ 𝑥𝑥 2 𝑣𝑣𝑦𝑦′ �
c c c c c c
= 2 = 3
𝑢𝑢𝑢𝑢𝑥𝑥 ′ 𝑢𝑢 𝑢𝑢
𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ �𝑑𝑑𝑡𝑡 ′ + 2 ′ � �1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ � �1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ �
c 𝑑𝑑𝑡𝑡 c c
′ 𝑢𝑢 ′ ′ ′ ′
𝑑𝑑𝑣𝑣𝑦𝑦 𝑢𝑢2 �𝑎𝑎 𝑦𝑦 + c 2 (𝑎𝑎 𝑦𝑦 𝑣𝑣𝑥𝑥 − 𝑎𝑎 𝑥𝑥 𝑣𝑣𝑦𝑦 �
𝑎𝑎𝑦𝑦 = = �1 − 2 � 3
𝑑𝑑𝑑𝑑 c 𝑢𝑢
�1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ �
c
′ 𝑢𝑢 ′ ′ ′ ′
𝑑𝑑𝑣𝑣𝑧𝑧 𝑢𝑢2 �𝑎𝑎 𝑧𝑧 + c 2 (𝑎𝑎 𝑧𝑧 𝑣𝑣𝑥𝑥 − 𝑎𝑎 𝑥𝑥 𝑣𝑣𝑧𝑧 �
𝑎𝑎𝑧𝑧 = = �1 − 2 � 3
𝑑𝑑𝑑𝑑 c 𝑢𝑢
�1 + 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ �
c
La transformation inverse (u →-u)
3�
𝑢𝑢2 2
𝑎𝑎𝑥𝑥 �1 − 2 �
c
𝑎𝑎𝑥𝑥 ′ =
𝑢𝑢 ′ 3
�1 − 2 𝑣𝑣𝑥𝑥 �
c
′ 𝑢𝑢 ′ ′
𝑢𝑢2 �𝑎𝑎 𝑦𝑦 − (𝑎𝑎 𝑦𝑦 𝑣𝑣𝑥𝑥 − 𝑎𝑎′ 𝑥𝑥 𝑣𝑣𝑦𝑦′ �
𝑎𝑎𝑦𝑦′ = �1 − 2 � c2
𝑢𝑢 3
c
�1 − 2 𝑣𝑣𝑥𝑥′ �
c
Cas particulier
Si la vitesse de la particule est nulle dans (R’) 𝑣𝑣𝑥𝑥′ = 𝑣𝑣𝑦𝑦′ = 𝑣𝑣𝑧𝑧′ = 0
Et u=v ⇒(R’) ≡ (Ro)
𝑢𝑢2 𝑢𝑢2 𝑢𝑢2
𝑎𝑎𝑥𝑥 = 𝑎𝑎𝑥𝑥′ �1 − � , 𝑎𝑎 𝑦𝑦 = 𝑎𝑎 ′
𝑦𝑦 �1 − � , 𝑎𝑎 𝑧𝑧 = 𝑎𝑎 ′
𝑧𝑧 �1 − �
c2 c2 c2
22
IV. Phénomène d’aberration de la lumière
La vitesse de la lumière reste invariante quand on change de référentiel galiléen. Que
peut on dire en ce qui concerne la direction des rayons lumineux.
y y’ u
x x’
O O’
z z’
(R) (R’)
Soient des photons se propageant dans une direction faisant l’angle θ avec Ox. Leurs
vitesses ont pour composantes :
Vx = c ⋅ cosθ
V V y = c ⋅ sin θ
Vz = 0
La transformation des vitesses nous permet d’écrire les composantes dans R’ :
c ⋅ cosθ − u
Vx′ = cos θ − β
u
1 − ⋅ cosθ V x′ = c
c 1 − β cos θ
u 2
u2
1− 2 sin θ 1 −
c = V y′ = c c2
V ′ V y′ = c ⋅ sin θ
u 1 − β cos θ
1 − ⋅ cosθ
c V ′
z = 0
′
Vz = 0
V y′ sin θ 1 − β 2
tan θ ′ = =
V x′ cos θ − β
1− β 2
pour θ= π/2 tan θ = − 〈0 c'est-à-dire que θ’ > π/2
β
23
Cas de l’émission de lumière par des sources en mouvement
Une source lumineuse (S) est animée d’une vitesse V suivant Ox dans (R)
y y’ v
x x’
O S
z z’
La source lumineuse (S) est liée à (R’) en O’. Elle émet de la lumière de façon isotrope
dans (R’) c'est-à-dire la lumière est émise dans toutes les directions dans (R’) (direction
4π). Est ce qu’il en est de même dans (R).
Soit dans (R’) un rayon émis dans une direction faisant θ’ avec O’x’.
Dans (R) ce rayon sera émis dans une direction faisant θ avec Ox.
On utilise le résultat précédent mais il faut changer β en –β car il s’agit de la
transformation inverse.
sin θ ′ 1 − β 2 V
tan θ = avec β =
cos θ ′ + β c
Dans (R’) la moitié de la lumière émise l’est dans le demi-espace délimité par le plan
perpendiculaire à Ox mené par la source lumineuse ⇒ soit dans un cône de demi angle
au sommet θ’0 = π/2.
Les rayons correspondants dans (R) se retrouvent à l’intérieur d’un cône de demi angle
1− β 2
au sommet θ0 tel que tan θ 0 =
β
tan θ0 > 0 ⇒ θ0 < π/2 dans (R) la lumière se concentre vers l’avant
si V→ c tan θ0 → 0 alors θ0 → 0 : le cône est d’autant moins ouvert que la vitesse est
plus grande.
24
V. Effet Doppler
Onde plane
Soit une onde lumineuse qui se propage suivant la droite (∆) à partir du point O. Soit
25
r ⋅ e∆
ψ ( M , t ) = ψ ( H , t ) = ψ (O, t − )
c
r ⋅ e∆
= ψ o ⋅ cos ω (t −
c
ω ⋅r
= ψ o ⋅ cos(ωt − ⋅ e∆ )
c
ω
On définit k = ⋅ e ∆ le vecteur d’onde
c
2π 2π
k= ⋅ e∆ = ⋅ e∆
cT λ
λ = c ⋅T est la longueur d’onde
Ainsi ψ (M , t ) = ψ o ⋅ cos(ωt − k ⋅ r )
avec
kx x
k ky et r y
kz z
Supposons qu’on a une onde électromagnétique qui se propage dans un référentiel (R),
évènement ( r , t ).
Considérons maintenant deux référentiels galiléens (R) et (R’) :
( R)
→
u
( R ′)
(r , t ) (r ′, t ′)
(ω , k ) (ω ′, k ′)
Il s’agit maintenant de trouver les relations entre les caractéristiques de l’onde
(pulsation et vecteur d’onde) dans les deux référentiels.
26
cos(ωt − k ⋅ r ) = cos(ω ′t ′ − k ′ ⋅ r ′)
ωt − k ⋅ r = ω ′t ′ − k ′ ⋅ r ′
k ⋅ r − ω t = k ′ ⋅ r ′ − ω ′t ′
k x ⋅ x + k y ⋅ y + k z ⋅ z − ωt = k x′ ⋅ x ′ + k ′y ⋅ y ′ + k z′ ⋅ z ′ − ω ′t ′
u
= k x′ ⋅ Γ( x − ut ) + k ′y ⋅ y + k z′ ⋅ z − ω ′ ⋅ Γ(t − x)
c2
u
k x ⋅ x + k y ⋅ y + k z ⋅ z − ω t = Γ(k x′ + ω ′) ⋅ x + k ′y ⋅ y + k z′ ⋅ z − Γt (ω ′ + u k x′ )
c2
Par identification :
u
k x = Γ ( k ′
x + ω ′)
c2
k y = k ′y
k z = k z′
ω = Γ(ω ′ + u k x′ )
Conclusion : le vecteur d’onde et la pulsation sont modifiés quand on change de
référentiel. Comme ω = 2π f , la fréquence de l’onde est également modifiée : le
phénomène est appelé Effet Doppler ( changement de fréquence quand on change de
référentiel).
y’
y x P
k’ θ’
k
θ
O x S x’
(R) (R’)
k x′ = k ′ ⋅ cos θ ′ k x = k ⋅ cos θ
k ′ k ′y = k ′ ⋅ sin θ ′ k k y = k ⋅ sin θ donc k ′ et ω ′ sont connus
k z′ = 0 kz = 0
P voit l’onde se propager avec le vecteur d’onde k sous un angleθ.
Exprimons ω’ en fonction de ω et θ (c’est la transformation inverse) :
27
ω ′ = Γ(ω − u ⋅ k x )
u
ω ′ = Γ(ω − u ⋅ k ⋅ cos θ ) = Γω (1 − cos θ )
c
(1 − β cos θ )
2π f ′ = 2π f
1− β 2
(1 − β cos θ )
fo = f
1− β 2
1− β 2
f = fo
1 − β cos θ
si θ = 0 : la source S s’approche de P
1− β 2
f = fo
1− β
1+ β
f = fo f > fo
1− β
Quand la source s’approche de l’observateur, la fréquence de l’onde augmente.
Dans le cas d’une onde lumineuse visible, la longueur d’onde λ est comprise entre 0.4µ
(violet) et 0.8µ ( rouge). Alors la fréquence se déplace vers le violet.
si θ = π : la source S s’éloigne de P
1− β 2
f = fo
1+ β
1− β
f = fo f < fo
1+ β
Quand la source s’éloigne de l’observateur, la fréquence de l’onde diminue.
Il y déplacement de la fréquence de l’onde lumineuse vers le rouge.
Dans ces deux cas, on parle d’effet Doppler longitudinal c'est-à-dire la direction de
l’onde est parallèle à la vitesse de déplacement relative entre la source et l’observateur.
si θ = π/2 : la source S défile devant P
f = fo 1 − β 2 f < fo
Il y a déplacement de la fréquence de l’onde vers le rouge.
On parle d’effet Doppler transversal. Il est du 2nd ordre en β. Cet effet n’est pas
décelable en mécanique classique. L’effet Doppler transversal est purement relativiste.
28
cas d’une onde sonore
Le son se propage à une vitesse de l’ordre de u = 340m/s (<< c)
On retombe dans le domaine de la mécanique classique. Les termes du 2nd ordre en β
sont négligeables.
si la source s’approche de l’observateur :
β β
1 1
−
f = f o (1 + β ) (1 − β )
2 2
≈ f o (1 + + ) ≈ f o (1 + β )
2 2
f > f o : le son devient aigu
si la source s’éloigne de l’observateur :
β β
1 1
−
f = f o (1 − β ) 2 (1 + β ) 2
≈ f o (1 − − ) ≈ f o (1 − β )
2 2
f < f o : le son devient plus grave
29
Espace-temps de Minkowski – Quadrivecteurs
I Espace-temps de Minkowski
Pour repérer un évènement dans un référentiel, nous avons besoin de quatre quantités : 3
coordonnées d’espace (x,y,z) et 1 coordonnée temporelle t soit (𝑟𝑟⃗, 𝑡𝑡)
Ces quatre coordonnées n’ont pas la même dimension physique, mais nous pouvons le
faire en utilisant la vitesse de la lumière c dans le vide
(x,y,z,ct) ou (𝑟𝑟⃗,ct)
Ceci conduit donc à décrire les phénomènes dans un espace à quatre dimensions appelé
espace-temps ou univers de Minkowski
Dans un espace euclidien à 3 dimensions, la distance entre 2 points ne dépend pas du
référentiel choisi, la distance est invariante par changement de référentiel.
y A B y’
x
x’
O O’
z z’
Ici aussi, par analogie, dans cet espace à quatre dimensions, la distance entre les deux
points de cet espace doit avoir un sens et rester invariante par changement de référentiel.
Si cela existe, il doit jouer le rôle de longueur ou de distance entre deux points de cet
espace. Or nous savons que le carré de l’intervalle entre deux événements est invariant :
∆s 2 = ∆s ′ 2
ds 2 = +dx 2 + dy 2 + dz 2 − c 2 dt 2
Munie de cette métrique, l’espace de Minkowski devient une espace métrique.
La métrique est définie par sa signature (+,+,+,-)
30
Il existe seize métriques possibles, mais deux seulement ont une signification physique.
(+,+ ,+,-) et son opposé (- ,-,-,+) qui est également utilisée.
La forme quadratique ds2 peut être >0, <0 ou =0
Dans cet espace de Minkowski, tout évènement E sera représenté par le quadrivecteur
A1 B1
⇒ A2 ⇒ B2
A et B
A3 B3
A4 B4
⇒ ⇒
Le produit scalaire de Aet Best :
⇒ ⇒
A⋅ B = + A1 B1 + A2 B2 + A3 B3 − A4 B4
⇒2
A = + A1 + A2 + A3 − A4
2 2 2 2
:
[ ]
⇒ 2
2
OM = OM = x 2 + y 2 + z 2 − c 2t 2
⇒
souvenons nous OM 2est invariant
⇒ ⇒
Considérons la pseudo norme de la somme A+ B
⇒ ⇒ ⇒2 ⇒2 ⇒ ⇒
( A+ B) = A + B + 2 A⋅ B
2
⇒2 ⇒2 2
⇒ ⇒
puisque A , B , A+ B sont invariants.
⇒ ⇒
Par conséquent, A⋅ B est également invariant. Le produit scalaire est invariant par
changement de référentiel galiléen c'est-à-dire
31
( R) → ( R ′)
⇒ ⇒
A A′ ⇒ ⇒ ⇒ ⇒
⇒ ⇒
⇒ A⋅ B = A′⋅ B ′
B B′
⇒ ⇒ ⇒ ⇒
A⋅ B A′⋅ B ′
Expression matricielle du produit scalaire de deux quadrivecteurs
⇒ ⇒
Aet B
sont représentés par des matrices colonnes
A1 B1
⇒ A
⇒ B
A 2 B 2
A B
3 3
A B
4 4
1 0 0 0
0 1 0 0
g =
0 0 1 0
0
0 0 − 1
B1
B2
=( A1 A4 )
B3
A2 A3 = scalaire
− B4
⇒ ⇒
A⋅ B = + A1 B1 + A2 B2 + A3 B3 − A4 B4
32
III Transformation de Lorentz
( R)
→
u
( R ′)
⇒ ⇒
A A′
⇒ ⇒
X X′
⇒ ⇒
A′ = ℑ ⋅ A
⇒ ⇒
ℑest l’opérateur transformation de Lorentz
X ′ = ℑ⋅ X
x′ Γ 0 0 − βΓ x
y′ 0 1 0 0 y
z′ = 0 0 1 0 z
ct ′ − βΓ
0 0 Γ ct
IV Quadrivecteurs
1-Définitions
De façon générale, un quadrivecteur est une grandeur constituée de quatre nombre
ordonnés qui se transforment par changement de référentiel galiléen de la même façon
que le quadrivecteur position.
Comment reconnaître un quadrivecteur :
⇒
a) dès que les composants se transforment comme X(par définition)
b) en utilisant la réciproque du produit scalaire
33
Soit un ensemble de quatre nombres ordonnés (A1, A2, A3, A4) et un quadrivecteur
B1
⇒ B2
B
B3
B4
⇒
Si ∀ B , la pseudo norme A1 B1 + A2 B2 + A3 B3 − A4 B4 est invariante par
changement de référentiel galiléen alors les quatre nombres (A1, A2, A3, A4)
⇒
représentent les quatre composantes d’un quadrivecteur A
.
2- Exemples de quadrivecteur
a) quadrivecteur position ou quadrivecteur espace-temps
⇒
X
Propriétés :
⇒ ⇒
X ′ = ℑ⋅ X
⇒ ⇒
X = X ′2
2
⇒ ⇒ ⇒ ⇒
X 1 ⋅ X 2 = X 1′⋅ X 2′
1
γ = est le facteur relativiste
2
v
1−
c2
⇒
(
dans (R’) V ′ γ ′ ⋅ v′, γ ′ ⋅ c )
γ ′ ⋅ v ′x Γ 0 0 − βΓ γ ⋅ v x
γ ′ ⋅ v ′y 0 1 0 0 γ ⋅ v y
γ ′ ⋅ v′ = 0 ⋅
0 1 0 γ ⋅ vz
z
γ ′ ⋅ c − βΓ
0 0 Γ γ ⋅ c
⇒ ⇒
V ′ = ℑ ⋅V
34
Propriétés :
( R)
→
v
( Ro )
⇒
⇒
(
V γ ⋅ v, γ ⋅ c ) V (0, c) γ = 1
⇒ ⇒
V =V
2
o
2
⇒
V 2 = −c 2
c) quadriaccélération
⇒ d ⇒ d d
A= V = (γ ⋅ v), (γ ⋅ c)
dt o dt o dt o
d d dt
il ne faut pas oublier γ = (γ ) ⋅
dt o dt dt o
⇒
Nous avons vu précédemment que : V 2
= −c 2
⇒
d ⇒2 ⇒ dV d
(V ) = 2 ⋅ V ⋅ = ( −c 2 )
dt o dt o dt o
⇒ ⇒
2 ⋅V ⋅ A = 0
⇒ ⇒
V⋅ A = 0
k ⋅ r − ω ⋅ t = k ′ ⋅ r′ − ω′ ⋅ t′
ω ω′
k x ⋅ x + k y ⋅ y + k z ⋅ z − ct = k x′ ⋅ x ′ + k ′y ⋅ y ′ + k z′ ⋅ z ′ − ct ′
c c
x′ x
⇒
y′ ⇒
y
or X ′ et X représente le quadrivecteur position
z′ z
ct ′ ct
respectivement dans (R’) et (R)
en vertu de la réciprocité du produit scalaire, l’ensemble des quatre nombres ordonnés
ω
(k x , k y , k z , ) constitue un quadrivecteur appelé quadrivecteur d’onde
c
⇒ ω
K (k , )
c
35
Propriétés :
⇒ ⇒
K′ = ℑ⋅ K
⇒ ⇒
K 2 = K ′2
⇒ ⇒ ⇒ ⇒
K ⋅ X = K ′⋅ X ′
k x′ Γ 0 0 − βΓ k x
k ′y 0 1 0 0 ky
k′ =
z 0 0 1 0 kz
ω
ω ′ − βΓ Γ
c
0 0
c
( j ′, ρ ′ ⋅ c ) = ℑ( j, ρ ⋅ c )
j ′x Γ 0 0 − βΓ j x
j ′y 0 1 0 0 jy
j′ = 0 0 1 0 jz
z
ρ ′ ⋅ c − βΓ Γ ρ ⋅ c
0 0
invariance de la pseudonorme :
2 2
j′ − ρ ′2 ⋅ c 2 = j − ρ 2 ⋅ c 2
36
DYNAMIQUE RELATIVISTE
I . QUANTITE DE MOUVEMENT – ENERGIE
Comme en cinématique relativiste, la formulation des lois de la dynamique de Newton a du
être repensée.
Mais sur quels faits physiques fallait-il s’appuyer ?
- Le principe d’inertie : toute particule soumise à aucune interaction garde une vitesse
constante dans un référentiel Galiléen.
- Conservation de la quantité de mouvement et de l’énergie totale : Pour un système
isolé dans un référentiel galiléen.
En plus, les lois doivent obéir à l’exigence fondamentale du principe de relativité
c’est à dire leur forme doit être la même dans tout référentiel Galiléen
Enfin, les formules doivent être telles que, pour de faible vitesse v<<c , elles
doivent devenir identiques aux formules de la mécanique classique.
En dynamique, les grandeurs qui interviennent sont : la quantité de mouvement
L’énergie
La force etc.…
Ces grandeurs vont-elles garder les mêmes expressions qu’en mécanique
classique
En mécanique classique :
𝑝𝑝⃗ = 𝑚𝑚. 𝑣𝑣⃗
⎧ 1
𝐸𝐸 = 2 𝑚𝑚𝑣𝑣 2
⎨
⃗ 𝑑𝑑 𝑝𝑝⃗ ⃗
⎩𝑓𝑓 = 𝑑𝑑 𝑡𝑡��⃗ 𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑓𝑓 = 𝑚𝑚𝑎𝑎⃗
En mécanique relativiste, pour les vitesses élevées, ces expressions ne sont plus
conformes aux principes précédents.
Ex : dans une collision de deux particules identiques, la quantité de mouvement et
l’énergie totale du système avec ces expressions, ne sont plus conservées.
′
𝑑𝑑𝑑𝑑
����⃗
𝑑𝑑𝑑𝑑′ . ���⃗
𝑑𝑑𝑑𝑑 ′ − 𝑐𝑐 . 𝑑𝑑(𝑐𝑐𝑐𝑐′) = 0 (2)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐸𝐸′
����⃗ . 𝑑𝑑𝑑𝑑
(1) et (2) ⇒ 0 = 𝑑𝑑𝑑𝑑 ���⃗ − ����⃗ ′ . 𝑑𝑑𝑑𝑑′
. 𝑑𝑑 (𝑐𝑐𝑐𝑐) = 𝑑𝑑𝑑𝑑 ����⃗ − 𝑑𝑑 � � . 𝑑𝑑(𝑐𝑐𝑐𝑐′)
𝑐𝑐 𝑐𝑐
37
Ainsi ce scalaire est invariant par changement de référentiel galiléen.
Or, nous reconnaissons
������⃗
���⃗ , d (ct)] =𝑑𝑑𝑑𝑑
������⃗: c’est le quadrivecteur déplacement élémentaire
[𝑑𝑑𝑑𝑑
En vertu de la réciproque du produit scalaire, (𝑑𝑑𝑑𝑑 ����⃗ , d𝐸𝐸 ) est un quadrivecteur (élémentaire) et
𝑐𝑐
�⃗ 𝐸𝐸
𝑃𝑃�⃗(𝑝𝑝⃗ , ) est aussi un quadrivecteur qu’on appelle quadrivecteur impulsion-énergie
𝑐𝑐
Supposons que la particule de masse m , a une vitesse 𝑣𝑣⃗ / (R) et son énergie E
Supposons que sa quantité de mouvement 𝑝𝑝⃗ soit donnée par la relation 𝑝𝑝⃗ =∝ 𝑣𝑣⃗
Le problème qui se pose c’est à quoi correspond ∝
𝑣𝑣�⃗
(𝑅𝑅) (→)(𝑅𝑅 ) (Référentiel propre de la particule) et 𝛾𝛾 =
1
0 2
�1−𝑣𝑣 2
𝑐𝑐
𝑃𝑃�⃗�⃗(𝑝𝑝⃗, 𝑐𝑐 ) ����⃗
𝐸𝐸
����⃗
𝑃𝑃0 (𝑝𝑝 �⃗, 𝐸𝐸0 )
����⃗0 = 0 𝑐𝑐
�⃗ ����⃑
𝑃𝑃�⃑ = ℶ ����⃗ −1
𝑃𝑃 0
𝑣𝑣
⎧𝑝𝑝𝑥𝑥 = 𝛾𝛾 �0 + 𝑐𝑐 2 𝐸𝐸0 �
⎪ 𝑝𝑝𝑦𝑦 = 0 𝛾𝛾 𝐸𝐸
𝑝𝑝⃗ = 𝑐𝑐 20 𝑣𝑣⃗
⟹ �
⎨ 𝑝𝑝𝑧𝑧 = 0 𝐸𝐸 = 𝛾𝛾𝐸𝐸0
⎪ 𝐸𝐸 𝐸𝐸0
⎩ 𝑐𝑐 = 𝛾𝛾 �0 + 𝑐𝑐 �
0 𝛾𝛾 𝐸𝐸
⎧𝛼𝛼𝑣𝑣⃗ = 𝑐𝑐 2 𝑣𝑣⃗
⎪ 𝛾𝛾 𝐸𝐸 𝐸𝐸
Soit 𝑒𝑒𝑒𝑒 ⇒ en conclusion 𝛼𝛼 = 𝑐𝑐 20 =𝑐𝑐 2
⎨
⎪
⎩ 𝐸𝐸 = 𝛾𝛾𝐸𝐸0
Retrouvons les formules de la mécanique classique pour les faibles vitesses, c’est-à-dire
𝑝𝑝⃗ = 𝑚𝑚𝑣𝑣⃗
Ainsi si 𝑣𝑣⃗ ⟶ 0
Puis que 𝑝𝑝⃗ = 𝛼𝛼𝑣𝑣⃗ ⟶ 𝑝𝑝⃗ = 𝑚𝑚𝑣𝑣⃗
𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝛼𝛼 ⟶ 𝑚𝑚 𝐸𝐸0
𝐸𝐸0 � m =
𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝐸𝐸 ⟶ 𝐸𝐸0 𝛼𝛼 ⟶ 𝑐𝑐 2 𝑐𝑐 2
38
b- Expression de l’énergie
E = 𝛾𝛾𝐸𝐸0 = 𝛾𝛾 𝑚𝑚𝑐𝑐 2 =
𝑚𝑚 𝑐𝑐 2
2
�1− 𝑣𝑣2
𝑐𝑐
Il s’agit de l’énergie totale d’une particule de masse m et de vitesse ѵ.
− 𝐸𝐸0 = 𝑚𝑚𝑐𝑐 2 représente l’énergie au repos de la particule.
− la différence E – 𝐸𝐸0 = 𝛾𝛾 𝑚𝑚𝑐𝑐 2 – 𝑚𝑚𝑐𝑐 2
T=(𝛾𝛾 − 1)𝑚𝑚𝑐𝑐 2
est l’energie cinétique de la particule
E en MeV
Unités� en MeV/ c
p
m en MeV/c 2
𝐸𝐸 2
p2– 𝑐𝑐 2 = – m2c2 E2 = p2 c2 + m2 c4 ⇔
pour le photon E= pc donc E2= p2 c2 ⇒ m2 c4 = 0
⇒ m = 0 la masse du photon est nulle
Conclusion : le photon est une particule de masse nulle.
- Relation entre p , T, et m
E= mc2 + T
E2=m2 c4 + T2 +2mc2 T= p2c2 + m2c4
39
1
P= 𝐶𝐶 �𝑇𝑇(𝑇𝑇 + 2𝑚𝑚𝑐𝑐 2 )
40
II COLLISION ELASTIQUE ET INELASTIQUE
Les particules entrent en collision lorsqu’elles subissent des variations brutales de vitesse.
Choc élastique : si la nature des particules après le choc est la même qu’avant le choc.
Choc inélastique ou interaction inélastique
Après l’interaction, il y a production de nouvelles particules.
Exemple d’interactions:
Désintégration – réaction nucléaire –annihilation – matérialisation …
𝑝𝑝
���⃗1 + 𝑝𝑝2 = ����⃗
����⃗ 𝑝𝑝3 + 𝑝𝑝4
����⃗ + ………..
⇒ + ⇒ = ⇒′ + ⇒′
p1 p2 p1 p2
On peut
2 2
� ��
′
− ⇒ � = � ⇒ − ⇒′ �
p 1 p1 p2 p2
𝟐𝟐 𝟐𝟐
��⃗𝟏𝟏 = ����⃗
𝑷𝑷 𝑷𝑷′ 𝟏𝟏 = −𝐦𝐦𝟏𝟏 𝟐𝟐 𝐜𝐜 𝟐𝟐
41
𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝑷𝑷𝟐𝟐 = ����⃗
��⃗ 𝑷𝑷′ 𝟐𝟐 = −𝐦𝐦𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝐜𝐜 𝟐𝟐
Cas particulier
L’une des particules peut être un photon
𝑒𝑒���⃗𝑥𝑥 𝒗𝒗 𝐴𝐴1 (𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟)
-⟶------------↝---------------------x-------------------
𝑚𝑚2 = 0 (𝑚𝑚1 )
ℎv 𝐸𝐸2
𝑝𝑝2 = = 𝑝𝑝1 = 0
� 𝑐𝑐 𝑐𝑐
𝐸𝐸2 = ℎv 𝐸𝐸1 = 𝑚𝑚12 𝑐𝑐 2
ℎv
𝑒𝑒���⃗𝑥𝑥 ��������⃗
𝑜𝑜
��⃗𝟐𝟐 � 𝑐𝑐 �
𝑷𝑷 ��⃗𝟏𝟏 �
𝑷𝑷
ℎv 𝑚𝑚1 𝑐𝑐 �
𝑐𝑐
E = 𝐸𝐸0 + T cinétique
𝐸𝐸1 = 𝑚𝑚1 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇1
𝐸𝐸2 = 𝑚𝑚2 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇2
𝐸𝐸1 + 𝐸𝐸2
= 𝐸𝐸1′ + 𝐸𝐸2′
𝑚𝑚1 𝑐𝑐 + 𝑇𝑇1 + 𝑚𝑚2 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇2 = 𝑚𝑚1 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇1′ + 𝑚𝑚2 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇2′
2
3)-Chocs inélastiques
a) Exemple: désintégration d'une particule (1) de masse m1 en une particule (2) et un photon ϕ
d'énergie hν de masse E2.
Que vaut hν?
𝑝𝑝
���⃗1 = ����⃗ 𝑝𝑝2 + 𝜑𝜑 �⃗
ℎ𝜈𝜈
𝑝𝑝2
����⃗ 𝑢𝑢
�⃗
�0⃗
� � = �𝐸𝐸2 � + � 𝑐𝑐 �
𝑚𝑚1 𝑐𝑐 ℎ𝜈𝜈
𝑐𝑐
𝑐𝑐
Éliminons ����⃗ 𝑝𝑝2
𝑝𝑝2 = 𝑝𝑝
����⃗ ���⃗1 − 𝜑𝜑
�⃗
������⃗2 ) = ������⃗
(𝑝𝑝 2
(𝑝𝑝1 − 𝜑𝜑)����⃗2 = ����⃗ 𝑝𝑝12 + �����⃗
𝜑𝜑2 − 2𝑝𝑝
���⃗𝜑𝜑
1 �⃗
����⃗2 = −𝑚𝑚2 𝑐𝑐 2 + (ℎ𝜈𝜈 )2 − (ℎ𝜈𝜈 )2 + 2𝑚𝑚 ℎ𝜈𝜈
𝑝𝑝 2 1 1
𝑐𝑐 𝑐𝑐
����⃗2 = −𝑚𝑚2 𝑐𝑐 2 + 2𝑚𝑚 ℎ𝜈𝜈
𝑝𝑝 2 1 1
����⃗
2 ��������⃗2
Or 𝑝𝑝2 ? (𝑝𝑝2 )𝑅𝑅 = (𝑝𝑝 ��������⃗ 2
0 2 )𝑅𝑅
����⃗ 𝐸𝐸22
𝑝𝑝2 = 𝑝𝑝2 − 2 = 0 − 𝑚𝑚22 𝑐𝑐 2
2 2
𝑐𝑐
42
𝐸𝐸22
⟹ 𝑝𝑝22 = − 𝑚𝑚22 𝑐𝑐 2
𝑐𝑐 2
−𝑚𝑚22 𝑐𝑐 2 = −𝑚𝑚12 𝑐𝑐 2 + 2𝑚𝑚1 ℎ𝜐𝜐
1
ℎ𝜈𝜈 = [−𝑚𝑚22 𝑐𝑐 2 + 𝑚𝑚12 𝑐𝑐 2 ]
2𝑚𝑚1
(𝑚𝑚12 − 𝑚𝑚22 ) 2
ℎ𝜈𝜈 = 𝑐𝑐
2𝑚𝑚1
b) Référentiel barycentrique R*(du centre de masse du système)
C'est un référentiel auxiliaire dans lequel le traitement des problèmes de choc est plus
aisé:
(R*)=C'est un référentiel par rapport auquel la quantité de mouvement totale du système est
nulle.
𝐴𝐴1 + 𝐴𝐴2 ⟶ 𝐴𝐴1 + 𝐴𝐴2
(m1) (m2) (m1) (m2)
Dans(R*) ����⃗
𝑝𝑝1 ∗ ����⃗
𝑝𝑝2 ∗ ����⃗
𝑝𝑝1 ′∗ ����⃗
𝑝𝑝2∗ ′
����⃗
𝐸𝐸1∗ ����⃗
𝐸𝐸2∗ ����⃗
𝐸𝐸1∗ ����⃗
𝐸𝐸2∗
��������������������⃗
����⃗ 𝑝𝑝2∗ = �����⃗
𝑝𝑝1∗ + ����⃗ 𝑝𝑝1∗ ′+ 𝑝𝑝 �����⃗
∗
2′ = 0
����⃗1∗ � = �����������⃗
⟺ �𝑝𝑝 | 𝑝𝑝2∗ | ⟹ �𝑝𝑝 �����⃗
∗′
1 � = �𝑝𝑝2 �
�����⃗
∗′
����⃗
𝑝𝑝1∗ ��������⃗
𝑝𝑝2∗ ����⃗
𝑝𝑝1∗ ′
(m1) (m2)
��������⃗
𝑝𝑝2∗
avant après
c) bilan de la réaction
Dans
𝑝𝑝
���⃗1
𝑅𝑅 �⃗
� � �𝐸𝐸1 � � 0 �
𝐿𝐿 𝑚𝑚2 𝑐𝑐
𝑐𝑐
On appelle bilan de la réaction la quantité
𝑄𝑄 = [(𝑚𝑚1 + 𝑚𝑚2 ) − (𝑚𝑚3 + 𝑚𝑚4 )]𝑐𝑐 2
= diminution de l'énergie repos du système.
Conservation de l'énergie totale
𝑚𝑚1 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇1 + 𝑚𝑚2 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇2 = 𝑚𝑚3 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇3 + 𝑚𝑚4 𝑐𝑐 2 𝑇𝑇4
𝑄𝑄 = [(𝑚𝑚1 + 𝑚𝑚2 ) − (𝑚𝑚3 + 𝑚𝑚4 )]𝑐𝑐 2 = (𝑇𝑇1 + 𝑇𝑇2 ) − (𝑇𝑇3 + 𝑇𝑇4 )
43
=variation de l'énergie cinétique
⟶ 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑄𝑄 > 0 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝑦𝑦 𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑙𝑙 ′ 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
La réaction est exo énergétique
⟶ 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑄𝑄 < 0 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝑦𝑦 𝑎𝑎 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑙𝑙 ′ 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑.
La réaction est endoenergetique
Dans ce cas, il faut donc transformer de l'énergie cinétique en masse. La particule t1 , par
exemple, ou doit lui fournir une énergie cinétique minimale appelée énergie seuil pour que la
réaction puisse avoir lieu.
d) Energie seuil de réaction
𝐴𝐴1 + 𝐴𝐴2 ⟶ 𝐴𝐴3 + 𝐴𝐴4
(m1) (m2) (m3) (m4)
𝑚𝑚 12 +𝑇𝑇1
Dans RL�𝑝𝑝 ���⃗,
1
�⃗, 𝑚𝑚2 𝑐𝑐�
� �0
𝑐𝑐
Dans R*, appelons E* l'énergie totale du système
𝐸𝐸 ∗= 𝑚𝑚3 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇3∗ + 𝑚𝑚4 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇4∗
Ou 𝑇𝑇3+ 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑇𝑇4+ 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 é𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐é𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝(3)𝑒𝑒𝑒𝑒 (4)𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝑅𝑅∗ )
Pour que la réaction puisse avoir lieu, il faut que dans (R*):
𝐸𝐸 ∗ ≥ 𝑚𝑚3 𝑐𝑐 2 + 𝑚𝑚4 𝑐𝑐 2
Dans la limite de l' égalité, toute particule crées sont au repos.
�𝑚𝑚 𝑐𝑐 2 +𝑇𝑇 +𝑚𝑚 𝑐𝑐 2 �2
����⃗2 = (���⃗
𝑝𝑝 𝑝𝑝2 )2 = �𝑝𝑝12 − 1
𝑝𝑝1 + ����⃗ 1 2
� = 𝑃𝑃
𝑐𝑐 2
𝐸𝐸∗2
or 𝑃𝑃+2 = ����⃗
02 − 𝐶𝐶 2
(𝑚𝑚1 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇1 )2 + 𝑚𝑚2 2 𝑐𝑐 4 + 2𝑚𝑚2 𝑐𝑐 2 (𝑚𝑚1 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇1 )
����⃗
2 2
𝑝𝑝 = 𝑝𝑝1 −
𝑐𝑐 2
2
Or 𝑝𝑝1 ?
(𝑅𝑅) ⇒ (𝑅𝑅0 )
����⃗ 𝑇𝑇1
𝑃𝑃12 = −𝑚𝑚12 𝑐𝑐 2 = −(𝑚𝑚1 𝑐𝑐 + )2 + 𝑝𝑝12
𝑐𝑐
𝑇𝑇 1
𝑝𝑝12 = (𝑚𝑚1 𝑐𝑐 + )2 − 𝑚𝑚12 𝑐𝑐 2
𝑐𝑐
2
����⃗
2
𝑇𝑇1 2 2 2
𝑚𝑚1 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇1
𝑃𝑃1 = �𝑚𝑚1 𝑐𝑐 + � − 𝑚𝑚1 𝑐𝑐 − � � − 𝑚𝑚22 𝑐𝑐 2 − 2𝑚𝑚2 (𝑚𝑚1 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇1 )
𝑐𝑐 𝑐𝑐 2
����⃗ 𝐸𝐸 ∗ 2
𝑃𝑃12 = −(𝑚𝑚1 2 + 𝑚𝑚2 2 )𝑐𝑐 2 − 2𝑚𝑚2 (𝑚𝑚1 𝑐𝑐 2 + 𝑇𝑇1 ) = − 2
𝑐𝑐
∗2 2 2 4 2 2
𝐸𝐸 = (𝑚𝑚1 + 𝑚𝑚2 )𝑐𝑐 − 2𝑚𝑚2 𝑐𝑐 (𝑚𝑚1 𝑐𝑐 + 𝑇𝑇1 )
44
ν
𝜈𝜈0
θ
Rayon X
Diffuseur
(Graphite)
On observe les rayons diffusés dans une direction faisant θ avec la direction du faisceau
incident.
On mesure les longueurs d’onde du faisceau incident et du faisceau diffusé avec un appareil
interférentiel
Si θ =0 la radiation diffusée a la même fréquence.
Pour θ ≠0, le rayonnement diffusé a deux composantes : l’une de même fréquence ν0 et
l’autre de fréquence ν<ν0 fonction deθ.
Le phénomène est appelé diffusion Compton car il a été observé la première fois par Compton
en 1923. C’est un des processus d’interaction des photons avec la matière.
Interprétation : interaction des rayons X avec les électrons les plus extrêmes, les électrons peu
liés aux noyaux assimilés à des électrons libres.
ν
ν0 e- θ
𝑝𝑝4
����⃗
𝑝𝑝
���⃗1 mc2 e
-
45
����⃗
𝑃𝑃2 (0 �⃗, 𝑚𝑚𝑚𝑚 + 𝑇𝑇4 )----------> l’e- éjecté.
𝑐𝑐
�𝑃𝑃1 + 𝑃𝑃2 � = ����⃗
���⃗ ����⃗ 𝑃𝑃3 + ���⃗
𝑃𝑃4
Dans la pratique au phénomène de « rétrodiffusion ». Dans la détection des photos 𝛾𝛾 par un
déterminant à scintillation, les photons sont rétrodiffusés avec une énergie voisine de
0,255MeV et donnent lieu à une raie mono énergique appelée pic de rétrodiffusion,
La relation entre les longueurs d’onde :
On simplifie par h et on divise haut et bas par 𝛾𝛾0 .
1
𝛾𝛾 =
1 ℎ
𝛾𝛾0 + 𝑚𝑚𝑐𝑐 2 (1 − cos 𝜃𝜃 )
h γ0
Le transfert d’énergie à l’e- est maximum pour 𝜃𝜃 = 𝜋𝜋 , T0max= 𝑚𝑚 𝑐𝑐 2
1+
2h γ0
46