Rapport Annuel Cnls 2003
Rapport Annuel Cnls 2003
Rapport Annuel Cnls 2003
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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
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TABLE DES MATIERES
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I ŒUVRES MEDICALES DE L’UNION DES EGLISES EVANGELIQUES DU
CAMEROUN -----------------------------------------------------------------------------------------------------39
II CAMEROON BAPTIST CONVENTION HEALTH BOARD (CBCHB)------------------------40
III EGLISE ADVENTISTE DU 7ième JOUR AU CAMEROUN ----------------------------------40
3
COMITE NATIONAL DE LUTTE
CONTRE LE SIDA
4
I COORDINATION ET GESTION
1.1 Réunions
Une réunion statutaire de la Commission Mixte de Suivi du Comité National de Lutte contre
le SIDA regroupant 40 participants s’est tenue le 28 février 2003.
Une réunion statutaire du Comité National de Lutte contre le SIDA regroupant 43
participants s’est tenue le 6 mars 2003.
1.2 Missions
5
1.2.2 Missions effectuées
Les principales réalisations au sein de l’Unité Planification, suivi et évaluation sont les
suivantes :
Les activités de la SGAF sont en majorité des activités qui sont effectuées de manière
continue (paiement des salaires, des primes, gestion des contrats de service, gestion du
6
personnel…), mais on peut noter qu'au début de l'année, il a été organisé un atelier de
renforcement des capacités des équipes de gestion du PMLS qui a impliqué les 10
coordonnateurs, provinciaux, les 10 UGAF et les 10 comptables du cabinet Ernst&Young.
II REPONSES LOCALES
Les principales réalisations de la composante au cours du premier semestre 2003 sont les
suivantes :
7
Les objectifs fixés en 2002 étaient de 80 PCB à encadrer par province, et en 2003 de 300
PCB par province, soit au total en deux années 380 PCB à encadrer par province. A ce jour,
3125 PCB ont été financées sur 3800 prévues, soit une différence de 675 communautés.
Il apparaît que cet objectif est loin d’être atteint par la grande majorité des provinces :
Seule la province de l’Est a dépassé les objectifs fixés en finançant 457 PCB ;
Les provinces du Centre, Nord-Ouest, Ouest, Sud et Sud-Ouest ont financé le ¾ des
communautés prévues ;
Les provinces de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord, du Littoral, et du Nord ont financées plus
de la moitié des communautés prévues ;
La province de l’Extrême-Nord a financé le nombre le plus bas de communautés prévues.
Cela est préoccupant surtout que cette province est densément peuplée et elle présente un
fort taux de prévalence, qui est de 13,1%, selon l’enquête épidémiologique menée en 2000.
COSADI et COSA
Le financement des COSADI et COSA a débuté en 2003. Mis à part les provinces du Nord, du
Nord-Ouest et de l’Extrême-Nord qui n’ont financé aucun COSADI ni COSA, l’activité est
engagée dans les autres provinces.
Associations de PVVIH
Le financement des associations de PVVIH est en plein essor, car on est passé de 12
associations de PVVIH financées en 2002, à 55 associations financées en 2003. Il est
souhaitable que les associations de PVVIH soient mieux structurées, et que les réseaux en
place (RECAP+ et CANEP) encouragent à la création de nouvelles associations et au
renforcement de celles existantes.
III EPIDEMIOLOGIE
Les principales réalisations sont les suivantes :
Réalisation d’une enquête sentinelle du VIH chez les femmes enceintes à travers les dix
provinces, les résultats sont en voie de publication ;
Elaboration et mise à disposition au niveau de toutes les provinces des fiches de
notification des cas de SIDA et IST ;
Formation de 15 cadres nationaux sur la gestion des données de surveillance
épidémiologique du VIH/SIDA et IST au Cameroun, à l’aide des logiciels EPI Info 2002,
Health Mapper et Excel ;
Formation des 388 personnels médico-sanitaires sur l’identification et la notification des
cas de SIDA/IST ;
Finalisation de la phase préparatoire du volet VIH/SIDA et IST permettant le démarrage
de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS+) du Cameroun de 2003 ;
Production du premier numéro d’un bulletin bimestriel d’information (liaison) sur le PNLS ;
8
IV SANTE
a) Promotion du Conseil et Dépistage Volontaire
Les activités réalisées au cours de l’année 2003 sont les suivantes :
1. Elaboration de standards
Elaboration et production du Document des normes et directives pour le conseil et
dépistage volontaire au Cameroun avec l’appui de SFPS ;
Finalisation du guide du formateur et du manuel de formation en counselling ;
2. Formation du personnel
Formations de 2 formateurs nationaux en counselling à Ouagadougou (SFPS) ;
Formateurs de 50 conseillers (appui SFPS) ;
9
6. Supervision et analyse du fonctionnent des 10 CPDV
Les 10 CPDV de l’étendu du territoire ont été supervisé par une équipe technique composée
de cadre du GTC et d’expert de la Coopération Française. Un questionnaire adapté et testé
au préalable a servi d’instrument de collecte.
YAOUNDE 52
DOUALA 32
LIMBE 20
BAMENDA 9
BAFOUSSAM 8
MAROUA 8
EBOLOWA 8
NGAOUNDERE 7
BERTOUA 6
GAROUA 3
Les CPDV de Douala et de Yaoundé sont les plus anciens avec respectivement 52 et 32 mois de
fonctionnement (date de point : 31 août 2003). La durée moyenne de fonctionnement est de 16
mois pour les 10 CPDV.
38503
42000
27232
35000
28000
11271
21000
14000
7000
1
Consult globale des CPDV pour le depist Total de négatifs depistes Total de seropositifs depistes
La fréquentation globale des 10 CPDV montre un total de 38 503 personnes dépistés parmi
lesquelles 11 271 séropositifs (29,2%). Ces données reflètent à la fois le dépistage volontaire
et le dépistage diagnostique à la demande des cliniciens ; ce dernier cas de figure est très
fréquent dans les CPDV intra hospitaliers.
10
Fréquentation globale des CPDV
GAROUA 886
EBWA 961
MAROUA 1400
BERTOUA 1505
DOUALA 2331
BFSSAM 3467
NDERE 4895
BAMENDA 5676
LIMBE 7056
YAOUNDE 10326
TOTAL 38503
Points forts
Perception de plus en plus nette de la place du dépistage volontaire comme stratégie pour
un changement durable de comportement, porte d’entrée de toute stratégie globale de
prévention et d’extension de la prise en charge.
Possibilité dans les dix chefs lieux de provinces d’offrir aux population, un conseil et
dépistage volontaire dans un environnement non stigmatisant et dans le strict respect de la
confidentialité.
Intégration progressive des activités de dépistage volontaire dans le paquet minimum
d’offre de soins au niveau des formations sanitaires de district.
Implication des PVVS dans les services de CPDV.
Un niveau de performance variant de 100 à 400 dépistage par mois selon les CPDV.
Les activités de dépistage volontaire des autres formations sanitaires sont représentées ci
après :
Erreur ! Liaison incorrecte.
Le nombre de formations sanitaires dont les résultats sont disponibles est très faible, par
rapport au nombre de formations sanitaires existantes, ce qui ne permet pas toujours de
faire un véritable état des lieux et une bonne analyse de la situation.
11
b) Sécurité transfusionnelle
Présentation à l’Assemblée Nationale, du projet de loi sur la transfusion sanguine au
Cameroun ;
Formation de 25 techniciens de laboratoire des hôpitaux généraux, centraux et
provinciaux à la sécurité transfusionnelle ;
Acquisition et distribution dans les banques de sang de 60 hôpitaux de district, de réactifs
et consommables pour la sécurité transfusionnelle.
1. Elaboration de standards
Elaboration de la stratégie nationale d’accès équitable aux ARV et aux médicaments des
infections opportunistes ;
Elaboration et finalisation du guide national de prise en charge par les ARV et du guide
national de prise en charge des infections opportunistes ;
Elaboration des modules de formation des tradipraticiens à la prise en charge des PVVS.
2. Formation du personnel
Formation de 150 médecins à la prescription des ARV (100 médecins des hôpitaux
publics, 25 médecins du secteur privé, 25 médecins du ministère de la Défense) ;
Formation de 60 chirurgiens dentistes à la prévention du VIH/SIDA dans leur pratique
médicale ;
Formation de 60 pharmaciens à l’usage des ARV au Cameroun ;
Formation de 200 para médicaux à la prise en charge globale des PVVS ;
12
Résultats du monitoring des activités des CTA
ALUCAM 30
HCY 28
HLD 20
PETTE 18
FCB 18
BAFOUSSAM 17
LIMBE 17
GAROUA 16
MAROUA 15
HGD 13
BAMENDA 10
NGE 9
EBOLOWA 8
BERTOUA 7
Le CTA privé d’ALUCAM est le plus ancien avec 30 mois de fonctionnement au 31 août 2003.
La durée d’offre de service moyenne est de 17 mois (extrêmes : 7-30 mois). Les données
concernant les autres CTA sont en cours de complétude.
13
NOMBRE DE PVVS ADULTES SUIVIS DEPUIS LE DEBUT DANS LES CTA
EBWA 85
MAROUA 93
BFSSAM 180
GAROUA 192
BERTOUA 347
PETTE 736
LIMBE 782
NGE 984
HCY 1700
HGD 1987
BAMENDA 1993
HLD 6391
Un total de 15 470 PVVS est suivi dans les 12 CTA enquêtés. Les CTA qui suivent plus de 1000
patients sous ARV sont : l’Hôpital Central de Yaoundé, l’Hôpital provincial de Bamenda,
l’Hôpital Général de Douala, l’Hôpital Laquintinie de Douala.
MOYENNE MENSUELLE D'INCLUSION DES PVVS SOUS ARV SELON LES CTA
140
121
120
100
80 70
60
60 54
45
38
40
18
20 13 11 11
8 7
3
0
BAMENDA
EBOLOWA
GAROUA
MAROUA
BAFOUSSAM
BERTOUA
HLD
HGD
FCB
HCY
LIMBE
PETTE
NGE
On note que la moyenne mensuelle d’inclusion des PVVS sous ARV est de 37 (extrêmes : 3-
121).
Points Forts
Passage effectif à l’échelle de la prise en charge par les ARV avec plus de 7000 patients
sous ARV au 31 Août 2003 ;
14
Financement du Fonds Mondial pour le passage à échelle d’une prise en charge et un suivi
de qualité ;
Bonne expérience locale de la prise en charge des indigents ;
Existence de guide pour la formation à la prescription des ARV et des médicaments des
IO ;
Projets pilotes :
1. Amélioration de l’accès aux ARV pour les indigents (50% des patients enrôlés à
l’HDJ de Yaoundé sont sans revenus et 62% des patients participent de moitié à
leur prise en charge) ;
2. Bon taux d’enrôlement avec plus de 50 nouvelles inclusions par mois à Yaoundé et
Douala.
Bonne compliance des patients suivi (plus de 93% à l’HDJ de Douala), avec un faible
pourcentage de perdus de vu (<1%).
d) PTME
1. Elaboration de standards
Finalisation du Kit du formateur constitué du Guide du formateur, du Manuel sur HIV et
alimentation de l’enfant, du Document sur la prise en charge des femmes séropositives au
cours de l’accouchement ;
Proposition pour un comité de pilotage PTME ;
Proposition des 10 points sur l’alimentation infantile dans le cadre de l’infection à
VIH/SIDA ;
2. Formation du personnel et création de sites
Formation de 50 médecins et de 300 para paramédicaux du secteur publics à la PTME
(appui de la Banque Mondiale/ IDA, FGSK, UNICEF, PLAN, SFPS, EGPF/CBCHB) ;
Formation de 25 prestataires (5 médecins et 20 paramédicaux) des entreprises privées, et
des confessions religieuses à la PTME ;
Réalisation de formation in situ ayant couvert plus de 400 prestataires pour le démarrage
de 44 sites PTME ;
Sites implanté en Janvier 2003 (6): HGPOY, HD Obala, HD Mbalmayo (Centre); HD Nylon,
HD Cité des palmiers, HD Logbaba (Littoral); .
Sites implantés en Février (8) : HD Loum, HD Mbanga , HD Njombe , HD Dibombari, HD
Akono, HD Otélé , HD Bikop, HD Pouma ;
Sites implantés en Mars (14) : HP Garoua, HP Bafoussam, HP Ebolowa ,HD Guider, HM
Garoua, CS Morija, HD Lagdo, CNPS, CPF Garoua, CSI laindé, CS Notre Dame Garoua , HD
Figuil. CSI Guider, H Cité verte ;
Sites implantés en Avril (11) : HD Monatété, HD Enongal, HD Kribi, HD Limbe, H ôpital
Palais Foumban, HD Nkongsamba, HD Edéa, HD Bafia, HD Efoulan, HD Nkomo ;
Sites implantés en Juin (5) : HD Esse, HD Eséka, HD Ndop, HD Bamenda, HD Biyem-Assi ;
3. Communication
Elaboration d’un programme de communication à radio Bénoué et CRTV Garoua dans le
cadre du projet PTME Nord (appui de FGSK) ;
15
Elaboration des spécifications techniques pour la production 50 boîtes à images PTME ;
Elaboration d’un dépliant PTME sur l’alimentation des enfants dans le contexte
VIH/SIDA ;
Préparation d’une vidéocassette générique pour la PTME (CBCHB) ;
Conception et réalisation d’un poster portant sur le passage à échelle du programme PTME
au Cameroun et présenté à la 13ème Conférence Internationale sur le Sida et les IST à
Nairobi ;
Conception et réalisation d’une plaquette du programme PTME au Cameroun, à l’occasion de
la visite de la Présidente de la Fondation GlaxoSmithKline au Cameroun, Madame Michèle
BARZACH ;
4. Recherche
Réalisation d’une enquête sur la faisabilité des options en allaitement artificiel en milieu
urbain camerounais ;
5. Approvisionnement
Approvisionnement des sites PTME en réactifs et consommables
• 35 000 tests « Determine » distribués dans les sites PTME dont (18 000 de la
Dotation ABBOTT, et 17 000 de l’UNICEF)
• 14 kit de tests « Immunocomb » (IDA) et 43 kit de tests « GenieII » (appui de
l’UNICEF)
• Névirapine (Dotation des laboratoire Cipla et Boerhinger)
Approvisionnement en Nevirapine 2003
Nevirapine Quantité distribué dans
les sites PTME en 2003
Détails Total
Névirapine sirop 50mg/5ml (Boerhinger) 4 253 flacons
Névirapine sirop 50 mg/5ml flacon de 25 192
ml +séringue (Cipla)
Névirapine 50 sirop mg/5ml (Cipla) 57
Névirapine comp 200 mg (Cipla) 11160 11459
Névirapine comp 200 mg (Boerhinger) 299 comprimés
16
age
CNPS 1500 375 375
CASS Nkoldongo 1500 375 375
Hôpital Général Ydé 1500 375 375
CME/Fondation Chantal Biya 1500 375 375
CHU Ydé 1500 375 375
Centre de Santé Etoug-Ebe 360 120 360
HD Cité Verte 240 120 240
HGOP Ydé 240 120 240
Hôpital Laquintinie, 3660 765 285
Hôpital de Bonassama
Hôpital Général de Douala
Total 12000 3000 3000
6. Coordination
Tenue d’un atelier national d’évaluation à mi-parcours du programme national de PTME
ayant regroupé plus de 75 participant venant des 10 provinces (45 Médicaux, 5
paramédicaux, 10 délégués provinciaux de la santé publique, 9 représentants des
coordonnateurs provinciaux de lutte contre le Sida, 2 partenaires de la coopération
bilatérale, 1 partenaires de la coopération multilatérale, 3 partenaires du secteur privé
confessionnel et non confessionnel).
7. Monitoring
Procédure et outils de monitoring développés pour tous les niveaux
Cartographie des sites PTME et des partenaires sur le territoire national conçue et
réalisé, et les indicateurs clés du programme générés
Mise en place d’un système de monitoring intégrant tous les intervenants aux niveaux
central et décentralisé et comportant trois niveaux :
Un niveau central intégrateur (GTC/CNLS), disposant d’une base de données sur les
intervenants et les interventions de PTME à l’échelle nationale.
Un niveau provincial intermédiaire (GTP), assuré par les chefs d’unité suivi et
évaluation des Groupes Techniques Provinciaux de Lutte contre le Sida.
Un niveau opérationnel (site PTME), coordonné par le responsable du site PTME
(Médecin Chef).
Au cours de l’année 2003, la PTME s’est illustré par son passage à l’échelle qui a permis que
chaque province puisse bénéficier de ce service.
Les activités quotidiennes menées dans ces sites sont illustrées par les indicateurs ci après et
emmènent les remarques suivantes :
73 % des femmes acceptent de se faire tester après le counselling ;
9 % des femmes testées sont séropositives ;
58 % des femmes séropositives prennent la Névirapine ;
Erreur ! Liaison incorrecte.
17
Points forts
Passage effectif d’une phase pilote à un programme de santé publique à l’échelle nationale
Forte implication des partenaires de la coopération multilatérale (Elisabeth Glaser
Pediatric Foundation, GlaxoSmithKline Foundation, Plan International, UNICEF)
Partenariat fort entre le secteur public et le secteur privé (48% des sites PTME
appartiennent au secteur privé contre 52% pour le secteur publics)
Intégration progressive des activités de PTME à l’échelle du district.
22 conventions ont été préparées et élaborées avec l'appui des Consultants et transmises aux
Directeurs Généraux pour signature. Cinq (05) ont été effectivement signées. Il s'agit de :
Société des Plantations Nouvelles de Pendja (SPNP) : 24 avril 2003 ;
AES SONEL : 24 avril 2003 ;
Cameroun Radio Télévision (CRTV) : 30 juillet 2003 ;
Fonds National de l'Emploi (FNE) : 18 juin 2003 ;
Beneficial Life Insurance : 30 octobre 2003.
18
Un appui technique a été donné à l'élaboration de treize (13) plans d'action avec les
Confessions Religieuses Catholiques, parmi lesquelles la Conférence Episcopale Nationale du
Cameroun (CENC) et douze (12) Diocèses.
Le plan d'action de la CENC a été finalisé et soumis à la signature des Responsables de cette
structure. Les 12 plans d'actions des 12 Diocèses sont en cours de finalisation.
Les contrats de cinq (05) Consultants retenus pour appuyer ce processus ont été signés le 12
juin 2003.
Les cinquante (50) ONG/Associations identifiées ont été réparties aux cinq Consultants à
raison de dix (10) ONG/Associations par Consultant.
Au 20 novembre 2003, trente (30) drafts ont été déposés par quatre (04) Consultants.
B) Appui a la mise en œuvre opérationnelle des plans de lutte contre le sida des
secteurs publics et des grandes communautés
Cet appui concerne essentiellement le financement en vue de la réalisation des activités
programmées par chaque catégorie d'intervenants.
Cet appui a été concentré sur le financement des activités prioritaires des Secteurs Publics
engagés dans le processus d'élaboration de leurs Plans de lutte d'une part, et la reformulation
des activités éligibles au financement IDA des plans opérationnels validés des secteurs en
projets éligibles au financement PPTE, d'autre part.
En ce qui concerne le financement des activités prioritaires, 19 Secteurs ont reçu 378 731
365 (trois cent soixante dix huit millions sept cent trente un mille trois cent soixante cinq)
francs CFA au titre de leurs activités de formation et de prise en charge de leurs
Personnes Vivant avec le VIH.
Pour ce qui est de la reformulation des activités éligibles aux fonds IDA en projets
éligibles au financement PPTE, un Consultant a été recruté et les projets de quatre (04)
Secteurs (Affaires Sociales, Femmes, Education Nationale, Enseignement Supérieur) sont
disponibles pour 2004, pour un montant de huit cent millions (800 000 000) francs CFA
soit deux cent millions (200 000 000) francs CFA par Secteur.
Deux (02) Confessions Religieuses ont reçu le financement pour la mise en œuvre de leurs
plans d'actions pour le compte du 1er semestre 2003. Il s'agit de :
La Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Cameroun (FEMEC), en mars 2003 ;
L'Eglise Evangélique Luthérienne du Cameroun (EELC), en mai 2003.
19
3- Les Entreprises Privées
Trois (03) structures ont reçu le financement pour la réalisation de leurs activités
programmées pour le compte du 1er semestre 2003. Il s'agit de :
CAMTEL : 05 novembre 2003 ;
SGBC : 05 novembre 2003
SPNP : 05 novembre 2003.
20
La production de deux documentaires vidéo respectivement sur la prise en charge des
PPVS et la lutte contre le SIDA dans les confessions religieuses;
Le recrutement d'un cabinet international en communication ;
La signature d’une convention avec la CRTV ;
La dynamisation du réseau des journalistes traitant du VIH/SIDA à travers le
renforcement de leurs capacités ;
L’appui aux initiatives de communication pertinentes (Père CASTERMAN, LE MESSAGER
POPOLI, Concert musical de Lion's Club, Participation à Africités 2003, participation au
cinquantenaire du Collège de la Retraite de Yaoundé) ;
La participation du GTC/CNLS à la Caravane No SIDA et à vacances sans SIDA ;
Il faut noter que cette distribution est restée faible cette année du fait que les préservatifs
achetés par les fonds PPTE devaient être distribués par des ONG, ce qui a entraîné un grand
retard.
21
CONTRAINTES
a) Coordination
Difficulté de communication entre le niveau central et la province due au manque de moyen
de communication ;
Conditions inconfortables de travail dues à l’étroitesse des locaux de certains GTP ;
Retard dans l’approvisionnement des comptes des provinces, ce qui entraîne des difficultés
pour l’exécution des activités, le paiement des salaires du personnel d’appui, des factures
des fournisseurs, des honoraires des consultants, et autres factures diverses de
fonctionnement ;
b) Réponses Locales
Qualité inégale du travail des OAP, insuffisances en capacités techniques, humaines et
manque de professionnalisme de certains OAP ;
Suivi inégal, souvent inexistant par des OAL, qui n’ont pas été prévues dans beaucoup de
Plans d’Actions ;
Suivi et supervision irréguliers et insuffisants des activités des réponses locales par le
GTC et les GTP ;
Absence des Correspondants Communaux;
La pérennité de la lutte communautaire contre le VIH/SIDA semble assujettie à l’appui
financier du PMLS. Dans le démarrage, l’utilité n’est pas bien perçue par certaines
communautés tant que le VIH/SIDA est peu visible et les communautés tendent à
demander des appuis pour réduire la pauvreté;
Faible appropriation de la lutte contre le VIH/SIDA par certaines communautés, ceci en
rapport avec l’approche de l’OAP qui met en avant le financement des PAC ;
Relais insuffisant de prise en charge psychosociale des personnes nouvellement dépistées
entre les CPDV et les communautés ;
Disparité dans la distribution spatiale des communautés mobilisées (entre les
départements dans une province, entre les communes dans un département et à l’intérieure
même des communes) ;
Multiplicité d’organes de gestion communautaires dans certaines communautés organisées
avec la mise en place des comités locaux de lutte contre le sida (CLLS) ;
Réapprovisionnement irrégulier des sous comptes A et B des Groupes Techniques
Provinciaux (GTP) au début 2003 (problème moins fréquent depuis mi-2003 mais encore
ressenti dans quelques provinces) ; retards importants de paiements d’OAP ;
Surcharge de travail au niveau du chef d’Unité Réponses Locales et Sectorielles des GTP ;
Multiplicité d’associations de PVVIH à effectifs de petite taille et aux compétences
limitées pour réaliser le paquet minimum d’activités.
c) Epidémiologie
Lourdeurs dans les procédures de passation de marché pour la réalisation des enquêtes
dont le budget est très important ;
22
Retard dans la remontée des données de surveillance épidémiologique ;
Formations insuffisantes sur l’identification et la déclaration des cas de SIDA/IST ;
Outils de déclaration disponibles mais insuffisants;
d) Santé
CPDV
Besoin d’une meilleure coordination des activités et des partenaires ;
Instabilité au poste du personnel dans les CPDV du fait des redéploiements ;
Grande variation de la qualité de l’offre de service ;
Insuffisante du système de monitoring et de collecte des données des CPDV ;
Insuffisance de la stratégie de communication pour la promotion du dépistage volontaire ;
Sécurité transfusionnelle
Inadéquation du système de formation initiale et continue des techniciens de laboratoires ;
Faiblesse du système national de transfusion sanguine ;
PTME
Surcharge de travail au niveau central (programmation, gestion des approvisionnements,
implantation des sites, monitoring, coordination), encore faiblement appuyé dans la mise en
œuvre par le niveau intermédiaire et les services compétent du Ministère de la Santé
Publique (Direction de la Lutte contre la Maladie) ;
Insuffisance de logistique adaptée pour une coordination de qualité (informatique,
téléphone) et absence de secrétaire ;
Faible concertation entre les différents intervenants entraînant parfois une duplication
des actions ;
Insuffisance du feed-back au sujet des activités menées par les partenaires ;
Insuffisance en personnels formés pour satisfaire l’offre de plus en plus croissante et la
surcharge de travail au niveau des sites ;
Difficultés dans le circuit d’approvisionnement de la Névirapine par la CENAME au niveau
des sites périphériques ;
Insuffisance de la dotation en test Determine® pour satisfaire aux besoins nationaux ;
Non-disponibilité du 2ème test en conformité avec l’algorithme national de dépistage ;
Qualité variable dans la collecte des données au niveau des sites ;
23
Faible perception par les prestataires de l’importance du monitoring de leurs activités ;
Non harmonisation des outils de monitoring existants ;
Faible intégration du circuit de monitoring dans le système d’information sanitaire ;
b) En ce qui concerne la mise en œuvre des activités, les contraintes sont les suivantes :
Manque ou insuffisance des financements propres destinés à la lutte contre le VIH/SIDA ;
Faible maîtrise de la gestion financière des programmes de lutte contre le SIDA ;
Ecart important entre la programmation et la réalisation effective des activités
programmées ;
24
RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES
a) Coordination
Améliorer la communication à travers la vulgarisation des outils de communication
(internet, fax…) ;
Améliorer les conditions de travail ;
b) Réponses Locales
Introduire plus de rigueur et d’objectivité dans la sélection des OAP et développer des
relations avec des partenaires compétents et partager leurs expériences;
Intensifier le suivi et la supervision des activités des réponses locales par tous les maillons
supérieure du programme : visites des CC dans les CB, GC ; visites des cadres des GTP en
appui aux CC dans leurs visites ci-dessus ; visites des cadres du GTC en appui aux GTP et,
autant que possible, en appui aux visites des CC;
Installation effective des 150 premiers CC avant le 30/11/03 et installation effective de
tous les Correspondants Communaux (CC) avant le 31/03/2004 ;
Rechercher les appuis d’autres projets de développement participatif aux niveaux régional
et national coupler la lutte contre le VIH/SIDA aux autres actions d’appui au
développement à travers, les plans communautaires ou communaux de développement ;
Privilégier une analyse situationnelle et développer des PAC basés sur des solutions
endogènes et développer des mécanismes sociaux de contrôle du comportement
communautaire ;
Diffuser pour chaque type de communauté (CB, associations de PVVS), des indications sur
des activités efficaces (sur la base des observations) avec des exemples de plans d’actions
adaptables à chaque communauté ou association en fonction de ses spécificités ;
Mettre en valeur la progression dans la lutte contre le VIH/SIDA en encourageant les CB
et les GC à dépasser rapidement des simples actions d’IEC à l’accompagnement du
dépistage volontaire, de la prise en charge, aux actions endogènes sur les facteurs sociaux
de propagation du VIH/SIDA ;
Ajuster et respecter les quotas de nombre de communautés à soutenir par province, par
département à l’intérieure d’une province et par commune dans un département selon la
taille de la population;
Eviter de créer des comités spécifiques, confier autant que possible la gestion
communautaire de la lutte contre le VIH/SIDA à des organisations communautaires
existantes (par exemple des comités de développement villageois ou d’autres comités
communautaires, en créant si nécessaire une section SIDA dans ces comités ;
Accélérer le paiement sur comptes A et B, en utilisant les nouvelles procédures autorisées
(DRF envoyées sans besoin de justificatifs, sur état de dépenses) et réduire les
déplacements des comptables à Yaoundé à deux jours ouvrables, une fois par trimestre (et
non pas pour chaque envoi de DRF comme cela est le cas) ;
Mettre en place des points focaux des Grandes Communautés au niveau des provinces pour
alléger la charge de travail des chefs d’Unités Réponses Locales et Sectorielles;
25
Lier le montant de l’appui financier aux PAC des Associations des PVVIH à la taille de
l’association et à la pertinence des activités planifiées, sans excéder les enveloppes
maxima.
c) Epidémiologie
Renforcement du système de la surveillance épidémiologique du VIH/SIDA et des IST par
le renforcement de la surveillance de deuxième génération.
Production des données séroépidémiologiques et comportementales au sein de la population
générale dans le cadre de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS+).
Production des données séroépidémiologiques et comportementales dans les groupes
spécifiques ; professionnels de sexe, camionneurs, malades IST, personnels de santé,
étudiants des universités, population vivant sur le long du tracé du pipe-line Tchad-
Cameroun.
Renforcement du suivi des activités de surveillance épidémiologique par des supervisions
régulières.
Renforcement de l’information au public des activités du PNLS par la production bimestriel
d’un bulletin de liaison.
Promouvoir la recherche opérationnelle sur le VIH/SIDA et IST.
d) Santé
CPDV
Mettre en place une cellule de coordination et de suivi des activités des CPDV ;
Renforcer l’appui technique par des supervisons formatrices dans les CPDV dont le
fonctionnement n’est pas optimal ;
Diffuser et promouvoir l’utilisation des bonnes pratiques dans les CPDV et toutes les
autres formations sanitaires ;
Limiter le redéploiement du personnel en poste afin d’assurer une continuité des services ;
Formation supplémentaire de conseillers et de techniciens de laboratoire ;
Standardiser les curriculums de formation ;
Renforcer les capacités du personnel pour le monitoring de leur activité ;
Informatisation du système de gestion des données dans les CPDV ;
Mettre en place et assurer le système de retro-information ;
Développer une stratégie de communication pour la promotion du conseil et dépistage
volontaire, harmoniser les messages.
Sécurité transfusionnelle
Réviser le curriculum de formation des techniciens de laboratoires exerçant dans les
banques de sang ;
Définir le paquet minimum de formation couvrant les domaines prioritaires (mettre un
accent sur les techniques de counselling en banque de sang et la prévention des infections
nosocomiales) ;
Accélérer la signature et la mis en œuvre des textes de lois et des documents de politique
organisant la sécurité transfusionnelle au Cameroun ;
26
Développer une stratégie d’urgence à court terme pour mobiliser les donneurs de sang ;
PTME
Transfert des activités de mise en œuvre de la PTME au service de la prévention de la
transmission mère-enfant du VIH au MINSANTE (Direction de la Lutte contre la Maladie)
en conformité avec l’élaboration du plan sectoriel santé ;
Harmonisation des pratiques et respects des normes et directives nationales en matière de
PTME ;
Consolidation des acquis, évaluation de l’efficacité du programme ;
Améliorer la qualité du counselling afin de pallier aux disparités du taux d’acceptabilité du
test chez les femmes enceintes ;
Améliorer l’accès au services et la disponibilité en tests par une dotation complémentaire
de test rapides dans IDA ou dans les fonds PPTE.
Intégration des services PTME-SR (PCIME, PEV, soins obstétricaux essentiels et
d’urgence, Kangourou) ;
Finaliser, traduire et diffuser tous les documents techniques pour la formation en PTME ;
Développer un programme intensif de renforcement des capacités, de supervision et
d’assistance technique ;
Identifier à court terme des sites à accréditer pour la formation pratique en PTME et
survie intégrée de l’enfant ;
Renforcer l’efficacité du programme dans sa composante prévention post-natale ;
Améliorer les stratégies de communication et les adaptés aux réalités locales en visant
prioritairement la promotion du dépistage volontaire de couple, l’alimentation du nouveau-
né, la réduction du stigma afin de susciter une plus grande adhésion des femmes et de la
communauté.
Renforcer les capacités des prestataires pour un monitoring de leurs activités de PTME ;
27
Améliorer la qualité et la pertinence des indicateurs et des outils de monitoring ;
Harmoniser, valider, traduire et diffuser des outils de monitoring du programme ;
Améliorer la régularité de la collecte et de transmission des données par une information
du niveau provincial ;
Facteurs déterminants une meilleure implication des époux dans le programme PTME ;
Facteurs déterminant l’acceptabilité du test de dépistage chez la femme enceinte ;
Approches stratégie pour une implication des matrones dans le programme de PTME ;
Approches stratégiques pour une meilleure intégration de la PTME dans les services de
santé de la reproduction ;
Facteurs déterminants les modes d’alimentation du nourrisson né de mère infectée par le
VIH/SIDA ;
Facteurs pronostic de survie chez les enfants suivi dans le programme PTME ;
29
I PROGRAMME GERMANO CAMEROUNAIS DE SANTE (GTZ)
La composante Santé de Reproduction pour les Jeunes et les Adolescents a mené les activités
suivantes au cours du premier semestre 2003, en vue de prévenir les grossesses non désirées,
les IST et le SIDA :
Renforcement des capacités :
La formation de jeunes mères et jeunes pères appelés « tantines » et «tontons » pour
prévenir les grossesses non désirées, les IST et le SIDA. Ces formations se déroulent
dans des écoles, des collèges et des communautés. Elles ont été conduites comme suit :
1003 tantines et 43 tontons formés dans la province du Nord-Ouest,
précisément à Bafut, Batibo, Belo, Fundong, Kumbo, Njinikom, Wum ;
331 tantines et 13 tontons formés dans la province du Sud-Ouest, notamment à
Ekondo Titi, Mundemba, Muyuka, Tiko, Tombel ;
553 tantines et 21 tontons formés dans la province du Littoral à Bare, Dizangué,
Douala New Bell, Edéa, Nkongsamba ;
L’appui à la formation de 150 PVVS de la province du Centre sur la vie positive avec le
VIH/SIDA ;
L’appui à la formation de 07 PVVS sur les techniques participatives d’animation et de
mobilisation communautaires
Sensibilisation :
La sensibilisation des élèves sur le SIDA et les IST pendant la période de grandes
vacances dans les villes de Yaoundé, Limbé, Buéa, Douala. Cette activité a été menée en
collaboration avec « The Américan AIDS Task Force ».
La distribution de matériel éducatif (affiches, brochures, magazines, cassettes vidéo) à
près de 40 organisations, Comités Locaux de Lutte contre le SIDA, Communes, sur
l’ensemble du territoire national afin de soutenir leurs campagnes de sensibilisation ;
Appui matériel et financier :
L’appui financier pour la réalisation du counselling pré et post test auprès des
formations sanitaires des provinces du Nord-Ouest (HP Bamenda), du Littoral (HD
Nkongsamba, HD Logbaba, HD Cité des Palmiers, H Laquintinie, HD Bonassama, H
CEBEC de Bonabéri), du Sud (HD Sangmélima, HP Ebolowa), de l’Est (HP Bertoua), de
l’Extrême-Nord (HP Maroua), du Centre (H CNPS, CHU).
Appui matériel à 15 associations de PVVIH dans les provinces du Nord-Ouest, Sud-
Ouest, Littoral, Sud, Ouest.
L’appui financier pour la formation des PVVIH de 3 associations au counselling et à la
gestion transparente des ressources dans les provinces de l’Est, et du Sud-Ouest.
L’appui financier à plus de 100 témoignages des PVVIH au cours des campagnes de
sensibilisation ;
30
La mise en place dans les provinces du Centre, de l’Est et de l’Ouest des médicaments pour
la PTME et la lutte contre les IST pour un montant de 67 800 000 FCFA ;
La mise en place de test de dépistage dans ces mêmes provinces pour un montant de
9 000 000 FCFA ;
Le soutien aux ONG Action en Brousse, CADRUCOM, CAIDEL, BCC, et Arc-En-Ciel pour un
montant total de 148 799 129 FCFA.
31
La production en cours d’un CD room illustratif et interactif sur les leçons apprises en
matière de lutte contre le VIH/SIDA ;
La tenue d’un atelier sous régional tripartite de renforcement des capacités des
partenaires sociaux pour la lutte contre le VIH/SIDA dans le milieu du travail en
collaboration avec la GTZ et l’Université de Stellenbosch ;
La tenue de l’atelier Top Management visant à mener un plaidoyer auprès des chefs
d’entreprises privées pour l’accélération de la réponse locale en milieu du travail ;
32
La formation d’un responsable du MSP sur la gestion de l’assurance qualité dans les Centres
de Transfusion Sanguine ;
La prise en charge du Cameroun à (i) la réunion de finalisation du plan du secteur santé
face au VIH/SIDA et à (ii) la définition du paquet minimum VIH/SIDA à différents
niveaux du système de santé ;
33
SECTEURS PUBLICS, PRIVES ET
CONFESSIONS RELIGIEUSES
34
I SECTEUR AFFAIRES SOCIALES
Le plan sectoriel Affaires Sociale a été validé le 17 mai 2003. Dans le cadre de la lutte contre
le VIH/SIDA, les activités suivantes ont été menées :
35
Grandes Ecoles de l’Université de Yaoundé I
3. Pairs Educateurs étudiants de l’Université de Douala 30
4. Pairs Educateurs Etudiants de l’Université de Yaoundé II 33
5. Pairs Educateurs Personnels Administratifs relevant des Université de Yaoundé I, 29
Université de Yaoundé et des services centraux
Dans le même ordre d’idée, une formation en counselling et prise en charge des PVVIH est en
cours pour les responsables des CMS des Universités d’Etat avec l’appui du MINESUP.
37
V SECTEUR ADMINISTRATION TERRITORIALE
Dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, les activités ci après ont été menées au sein du
secteur administration territoriale :
Création de la Commission Centrale de Coordination de Lutte contre le SIDA ;
La nomination de points focaux centraux et provinciaux (le CASC et le médecin de la prison
centrale de chaque province) de lutte contre le SIDA pour le secteur ;
La tenue de campagnes de dépistage volontaire dans les prisons centrales de Bafoussam et
de Yaoundé ;
La formation de 250 pairs éducateurs du personnel pénitentiaire, de 500 pairs éducateurs
des détenus ;
L’élaboration et la multiplication du matériel de sensibilisation ;
L’achat de médicaments pour infections opportunistes pour une valeur de 6 000 000 FCFA ;
La formation de 75 éducateurs Sous-préfets ;
Construction et équipement d’un CPDV par le JOHN HOPKINS UNIVERSITY à l’Université
de Buéa.
SECTEUR PRIVE
Les rubriques abordées par la SONARA dans le cadre de l’exécution du plan semestriel N°1 de
lutte contre le VIH/SIDA/SIDA concernent la coordination, la sensibilisation, la formation et
la protection des droits des PVVIH.
38
une session de formation du personnel de santé à la prise en charge des infections
opportunistes liées au VIH/SIDA/SIDA au bénéfice de 6 infirmiers de la SONARA.
Une session de formation des animateurs à la prise en charge psychosociale des PVVIH en
faveur des 15 membres de l’équipe d’animation.
En date du 28 février 2003, une politique/charte de non exclusion des PVVIH au sein de
l’entreprise a été élaborée et transmise à la Direction Générale pour approbation.
CONFESSIONS RELIGIEUSES
Les activités suivantes, continues ou ponctuelles ont été réalisées au cours de l’année 2003
par les Œuvres Médicales de l’UEEC :
Prévention :
La mise à disposition dans leurs centres de santé de test VIH (Activité subventionnée par le
CNLS) ;
Prise en charge IST/IO/PS :
La mise à disposition dans les centres de santé des médicaments adaptés à la prise en
charge des IST et des IO ;
Renforcement des capacités :
Le recyclage du personnel médical et paramédical à la prise en charge des IST et des IO ;
La formation de 50 personnels paramédicaux en councelling ;
La formation de 17 animateurs (pasteurs, jeunes et membres des églises UEEC) pour la
sensibilisation sur la lutte contre le SIDA (financement CNLS) ;
Le recyclage de 20 animateurs ;
La tenue de 02 ateliers de formations sur le VIH/SIDA au cours desquels 84 pasteurs,
aumôniers et laïcs des églises et structures de l’UEEC ont été informés par rapport au
VIH/SIDA. Ces ateliers ont été organisés avec le concours financier et technique du CNLS
;
La tenue de 02 ateliers de formation de 84 pasteurs, aumôniers et laïcs des structures de
l’UEEC, à la prise en charge psycho-sociale des PVVS, au councelling et à la relation d’aide.
Sensibilisation :
La conception et la production de dépliants et cahiers d’informations en français et langues
locales (financement du CNLS) ;
39
La mise à disposition de la documentation dans 02 salles de lecture SIDA et 02
bibliothèques existantes dans les villes de Maroua, Mokolo, Mora, et Yaoundé (en
partenariat avec le CNLS) ;
La mise à disposition de cassettes vidéo, d’affiches et de matériel didactique auprès des
animateurs, des églises et des jeunes, en partenariat avec le CNLS ;
Cette ONG américaine intervient dans les provinces du Nord-ouest, du Sud-Ouest, du Littoral
et du Centre, dans le cadre de la mise en œuvre de la PTME en zones rurales au niveau des
structures du district les plus opérationnelles.
Entre 2000 et 2003, 20 676 femmes enceintes ont bénéficé du dépistage volontaire à
travers les sites implantés avec l’appui de ce partenaire, parmi lesquelles 1962 étaient
séropositives, soit une prévalence de 9,4%.
Les activités suivantes ont été réalisées au cours de l’année 2003 par l’Eglise Adventiste du
7ième jour au Cameroun :
La mise en place d’un Comité Central de Coordination chargé de la conscientisation et de la
supervision générale des activités de lutte contre le SIDA qui a déjà tenu une réunion, la
seconde étant prévue pour le mois de décembre ;
L’élaboration d’un protocole de prévention de l’infection à VIH/SIDA ;
La formation de 800 pairs éducateurs ;
La tenue de 03 séminaires de sensibilisation pour des activités sexuelles saines ;
La tenue de 06 séminaires de formation des femmes à la gestion de leur vie sexuelle ;
La tenue de 04 séances de formation des coordinateurs des champs en matière de prise en
charge psychosociale des PVVS ;
La tenue d’une session de formation des personnels médicaux de l’église à la prise en charge
des cas d’IST et IO liés au VIH/SIDA ;
La création de 04 centres d’écoute au sein de chaque dispensaire de l’église. Un centre est
déjà opérationnel.
40
41
INDICATEURS NATIONAUX DE SUIVI EVALUATION DU PNLS
SOURCES
DOMAINES INDICATEURS METHODES DE COLLECTE DE PERIODICITE
DONNEES
Montant des fonds nationaux engagés par le gouvernement Enquête sur les flux des
Enquête Biennale
à la lutte contre le VIH/SIDA (UNGASS) ressources financières
Indice composite des politiques nationales (UNGASS) Questionnaire d’évaluation Enquête Biennale
Engagement politique Pourcentage des secteurs publics qui ont formulé leur plan
Données administratives CNLS Annuelle
d'action et qui les mettent en oeuvre
Taux de décaissement annuel des fonds affectés au PNLS Données du CNLS CNLS Annuelle
Indice composite du fonctionnement du CNLS * Données du CNLS CNLS Annuelle
Pourcentage de femme enceintes infectées par le VIH qui
Enquête au service prénatal Ministère
PTME reçoivent un traitement ARV complet (mère et enfant) Biennale
et de PTME de la Santé
pour réduire le risque de TME (UNGASS)
Pourcentage de personnes ayant une infection à VIH Système d’information Ministère
ARV Annuelle
avancée qui reçoivent une association ARV (UNGASS) sanitaire de la Santé
Pourcentage de patients atteints d'IST consultant au sein Enquête des
Système d’information
IST des centres de santé sélectionnés recevant un diagnostic services Annuelle
sanitaire
correct et un traitement adéquat (UNGASS) d’IST
Pourcentage d'unité de sang transfusé au cours des 12
Sécurité Système d’information Ministère
derniers mois ayant fait l'objet d'un dépistage du VIH Annuelle
transfusionnelle sanitaire de la Santé
selon les normes nationales ou les normes de l’OMS.
Pourcentage de district de santé disposant de CDV Système d’information Ministère
Annuelle
fonctionnels (1) sanitaire de la Santé
Dépistage Pourcentage des personnes de 15 à 49 ans qui ont, au cours Enquêtes auprès des CDV
Ministère
des 12 derniers mois subi volontairement le test et reçu Système d’information Annuelle
de la Santé
leur résultat sanitaire
Communication pour 3 ans
Pourcentage de personnes de 15 à 24 ans ayant utilisé un DHS
le Changement de Enquête
préservatif lors de leur dernier rapport sexuel à risque VIH/SIDA
Comportement
42
SOURCES
DOMAINES INDICATEURS METHODES DE COLLECTE DE PERIODICITE
DONNEES
Pourcentage des 15 à 24 ans qui à la fois ont des
connaissances exactes des manières de prévenir la 3 ans
EDS
transmission sexuelle du VIH et rejettent les principales Enquête
VIH/SIDA
idées fausses concernant la transmission du virus
(UNGASS)
Registres
Proportions d'orphelins de 10 à 14 ans scolarisés par
Rapports du Ministère des des
ORPHELINS rapport aux non orphelin de 10 à 14 ans scolarisés Annuelle
Affaires Sociales institutions
(UNGASS)
du MINAS
Pourcentage d'établissements de soins à divers niveaux du
système de santé capables de prendre en charge des Enquête des services de la Ministère
PVVIH 3-5 ans
infections opportunistes et d'orienter les patients infectés Santé de la Santé
par le VIH selon les directives nationales (UNGASS)
Pourcentage de grandes entreprises qui ont mis en place GICAM
STIGMATISATION des politiques et des programmes de lutte contre le SIDA Enquête Rapports Annuelle
ET sur le lieu de travail selon le modèle OIT (UNGASS) d’activités
DISCRIMINATION Pourcentage des 15 à 49 ans exprimant des attitudes de EDS 3 ans
Enquête
tolérance envers les PVVIH. VIH/SIDA
Nombre de structures bénéficiant de financements pour la
SECTEUR PRIVE Données administratives CNLS Annuelle
lutte contre le VIH/SIDA
Niveau d’impact
43
SOURCES
INDICATEURS METHODES DE COLLECTE DE PERIODICITE
DONNEES
Pourcentage de nourrissons infectés par le VIH nés de mères elles-mêmes Système d’information Ministère
Biennale
infectées par le virus (UNGASS) sanitaire de la Santé
EDS
Pourcentage de VIH parmi les jeunes de 15-24 ans Enquête 3-5 ans
VIH/SIDA
Pourcentage de VIH sur des échantillons de sang prélevé chez les femmes Sites
Enquête épidémiologique Biennale
enceintes de 15-24 ans (surveillance sentinelle) (UNGASS) sentinelles
44
PERSONNELS EN SERVICE AU COMITE NATIONAL DE LUTTE
CONTRE LE SIDA
167 814 Y
11. Mme EDJO'O BISSE Geneviève épouse BIKO SAF Secrétaire
MEYONG,
357 644 M
12. M. ABEGA MELIGA SAF Agent
167 705 O d'appui
13. M. NOAH ATANGANA SAF Agent
357 044 N d'appui
14. M. BELA Marcel SRL C/SRL
505 474 B
15. M. NJOCK Jean Pierre SRL Cadre
369 856 G
16. Mme BILOGUI TSALA Léontine SRL Cadre
573 356 Q
17. Mme BEKOTO Angèle Elise SRL Cadre
559 846 Q
18. Mme MBOLO née EYAMO Louise SRL Cadre
360 739 E
19. M. TABI AKO John SRS Cadre
063 768 K
20. M. NDZANA Jean Léopold Ubal SRS Cadre
529 046 Z
21. Mme ONANA née BIDJOGO Constantine SRS Cadre
067 278 Q
22. Mme EYEBE AYISSI née METSO Odile SRS Cadre
45
374 011 Y
23. Dr MOSOKO Joseph JEMBIA SSER Cadre
541 626 N
24. M. MACAULEY BABILA Isaac SSER Cadre
154 866 A
25. Dr EYONG Charles AGBORTOGO SS Cadre
525 394 L
26. M. SAMA MUSI Samuel SS Cadre
046 545 O
27. Dr MENYENG Louis SS Cadre
152 705 A
28. Dr NJOM NLEND Anne SS Cadre
Mle 3868
29. Dr TSAGUE Landry SS Cadre
Médecin en cours d'intégration
30. Mme ENGOZO'O Anne SS Cadre
Mle 146 928 J
31. M. BASSIROU BOUBA SS Cadre
32. M. NDJEWEL Juste Hilaire SCCC&MS Cadre
Mle 584 318 E
33. M. ATEBA NOA Alphonse De Dieu SCCC&MS Cadre
Mle 567 558 U
34. M. DJAOUDJAOUROU SCCC&MS Cadre
Mle 569 863 J
35. Mme TATA Séraphine SCCC&MS Cadre
N°
D'ORDRE NOMS ET PRENOMS SECTIONS QUALITE
39. Mlle NTOLLO Marie Suzanne SP/GTC/CNLS Secrétaire
40. Mlle MOLO KAMA SP/GTC/CNLS Secrétaire
41. Mlle NGA MANI Salomé Secrétariat Pdt CNLS Secrétaire
42. Mlle EBOYO Marguerite Sylvie UPM/GTC/CNLS Secrétaire
43. Mlle ELENE NICE Honorine SP/GTC/CNLS Secrétaire
44. Mme Suzanne MBEDY épse EPALE SP/GTC/CNLS Secrétaire
45. OUSMAÏLA AHMADOU SP/GTC/CNLS Chauffeur
46. M. NYAMSI Jean Séraphin SAF Comptable
46
47. Dr NSON Henri Nicolas USE/CNLS Chef USE
48. M. BOSSO BOSSO Samson UPM Consultant UPM
49. Mme TCHUENTE Dorcas épse NGOMA SAF Chargé de courrier
50. Mme ATOUDA Léocadie Flora SPA Secrétaire
51. Mme AWOMO Félicité SPA Secrétaire
52. M. NOUMIGUE Stéphane SP Informaticien
53. M. MEGNA YONE Célestin SAF Planton
54. M. ATANGA Celestine NGU SP Reprographe
55. M. MOA BANG Oscar SS Chauffeur
56. M. BEKONO Bertrand SRSP Chauffeur
57. M. NNOMENYATE Charles SSEpidemio Chauffeur
58. M. KWATTE TOH Jean CCC Chauffeur
59. M. MBIA Jean Paul SAF Chauffeur
60. M. MEDJO ESSIANE Mission de supervision Chauffeur
61. M. NLOM Gaspard SRL Chauffeur
62. MBAH NDZIE Léon SPA Chauffeur
47
79. M. NGASSIA Simon Mle 369712 - M - C/UGAF
80. M. MOUSTAFA HASSAN Mle 575578 - D - C/UCCC
81. Mme MAHINU Rakel Mle 133144 - M - C/URL et Sect.
82. Mme. RITOUANDI - C/UPSE
83. Dr MBANGUE Rodolphe GTP/LITTORAL Coordonnateur
84. M. TCHOUAMENI Godefroy Mle 166 060 - V - C/UGAF
85. M. NKONDENG Hemry Pierre Mle 174266 - A - C/UPSE
86. M. EPEE Jules César Mle 372914 - P - C/UCCC
87. Mme LINWA Cathérine Mle 540258 - T - C/URL et Sect.
88. Dr GORSE GTP/Nord Coordonnateur
89. M. DIBEHE Gabriel Mle 515386 - K - C/UGAF
90. M. DAHIROU - C/UCCC
91. Mr TINGA Mle 517013 - C - C/URL et Sect.
92. Mme MOUSSA AMINATOU Mle 156672 - B - C/UPSE
93. Dr GANYAM NYAMNDI Godlove GTP/Nord Coordonnateur
Ouest
94. Mme NDICHO Née TAMBI Jacqueline Mle 130502 – G - C/UGAF
95. M. NYINGCHO VUKAUGAH Mle 086462 - H - C/UCCC
96. Mme MBU Née TANLAH Rosemarie DZEKEM Mle 372350 - - C/UPSE
D
97. M. Michael WIYEH TATAH Mle 538108 - V - C/URL Set sect.
98. M. NGOUPAYOU MAMA GTP/Ouest Coordonnateur
554 465 A
99. M. AKUM Henri NDOH - C/UGAF
100. M. SINGNING Victor Mle 518459 - T - C/UCCC
101. M. KAGO TSOBGNI Firmond Mle 550389 - H - C/URL et Sect.
102. Mme DJOKO Née KENSA Josette - C/UPSE
103. Dr NNOMZO’O Etienne GTP/Sud Coordonnateur
104. M. ESSOUMBA Simon Pierre Mle 575518 - Q - C/UCCC
105. M. BITOTE KABIYENE Maurice Mle 515366 - M - C/UGAP
106. Mme MONEYANG Née SAMBA Marie Mle 065312 - M - C/UPSE
107. M. NLO Luc Mle 101595 - X - C/URL et Sect.
108. Dr AKWE Samuel GTP/Sud. Ouest Coordonnateur
109. M. TAWA Wilfried Mle 533035 – K - C/UGAP
110. M. NJOJO JESSE KONANG Mle 153592 – J - C/UCCC
48
111. M. MESUMBE Princeley Mle 118203 – N - C/UPSE
112. Mme Elisabeth EFOSI NDOKO Mle 538346 - M - C/URL et Sect.
- 02 Chauffeurs
- 01 Secrétaire
- 01 Comptable Matières/GTP mise à disposition par le MINFIB
49