Les Suretes Et Les Garanties
Les Suretes Et Les Garanties
Les Suretes Et Les Garanties
Selon l’Acte uniforme de l’OHADA portant organisation des sûretés, les sûretés sont les
moyens accordés au créancier par la loi ou la convention des parties pour garantir l’exécution
des obligations, quelle que soit la nature juridique de celle-ci.
Le cautionnement est un contrat par lequel la caution s’engage, envers le créancier qui
accepte, à exécuter l’obligation du débiteur si celui-ci n’y satisfait pas lui-même.
La lettre de garantie
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Les lettres de garantie et de contre-garantie ne peuvent être souscrites sous peine de nullité
par des personnes physiques
Le garant doit payer le bénéficiaire qui en fait la demande si le donneur d’ordre
manque à ses obligations.
La demande de paiement doit résulter d’un écrit du bénéficiaire accompagné des
documents prévus dans la lettre de garantie, en précisant en quoi le donneur d’ordre a
manqué à ses obligations
Sûretés réelles
Elles consistent dans le droit créancier de se faire payer, par préférence, sur le prix de
réalisation du bien meuble ou immeuble affecté à la garantie de l’obligation de son débiteur.
- Droit de rétention : c’est un droit accordé à certains créanciers de retenir une chose
dont ils sont détenteurs tant qu’ils n’ont pas été payés :
- Le gage : c’est la remise par le débiteur d’un bien meuble à son créancier pour
garantir le paiement de sa dette.
En droit des affaires, la remise des matériels et outillages au créancier ne permet pas
l’exploitation et rend impossible le remboursement de la dette.
La dépossession est remplacée par une publicité effectuée par inscription au Registre du
commerce et du crédit mobilier.
Ils sont soumis à la publicité pour produire effet : inscription au Registre du commerce et du
crédit mobilier.
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- droit de suite : le créancier fait saisir la chose gagée entre les mains du tiers qui la
détient ;
- droit de préférence : le créancier est privilégié sur le prix de la chose vendue ou sur
le prix de l’assurance en cas de perte ou de destruction.
L’Acte uniforme définit et classe selon leur rang les créanciers privilégiés : on distingue
les privilèges généraux et les privilèges spéciaux.
Il s’agit de périodes ayant précédé le décès du débiteur, la saisie des biens ou la décision
d’ouverture d’une procédure collective.
3
et le bien hypothéqué. L’hypothèque forcée est conférée sans le consentement du
débiteur, par la loi ou par une décision de justice.
o hypothèque provisoire autorisée par décision judiciaire pour le créancier sur les
immeubles de son débiteur ;
o hypothèque définitive consécutive au jugement si la créance est reconnue.
Tout acte conventionnel ou judiciaire constitutif d’hypothèque doit être inscrit au livre
foncier. L’inscription confère au créancier un droit dont l’étendue est définie par la loi
nationale de chaque Etat partie et les énonciations du titre foncier.