Corrige Spe1 Metropole 1 11 Mai 2022 RR-2
Corrige Spe1 Metropole 1 11 Mai 2022 RR-2
Corrige Spe1 Metropole 1 11 Mai 2022 RR-2
Sujet 1
ÉPREUVE D’ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ
1. a. La fonction f est continue et dérivable sur [0 ; 10]. En utilisant les règles de dérivation
d’un produit, on obtient :
f ′ (t ) = 3e−0,5t +1 + 3t × −0, 5e0,5t +1 = e−0,5t +1 (+ − 3(0, 5t + 1)) = (−1, 5t + 3)e−0,5t +1
Donc ∀t ∈ [0 ; 10], f ′ (t ) = 3(−0, 5t + 1)e−0,5t +1
b. ∀t ∈ [0 ; 10], e−0,5t +1 > 0 donc f ′ (t ) a le même signe que −0, 5t + 1.
−0, 5t + 1 > 0 ⇐⇒ x 6 2.
Dans le tableau : f (0) = 0, f (2) = 6e0 = 6 et f (10) = 30e−5+1 = 30e−4 .
D’où le tableau de variation de f :
x 0 2 10
f ′ (x) + 0 −
6
f (x)
0 30e−4
2. a. Sur l’intervalle [0 ; 2], la fonction f est continue et strictement croissante à valeurs dans
[0 ; 6]. Or 5 ∈ [0 ; 6], donc d’après le corollaire du TVI (théorème des valeurs intermé-
diaires), l’équation f (t ) = 5 admet une unique solution, notée α, dans l’intervalle [0 ; 2].
À la calculatrice, α ≈ 1, 02.
b. D’après le tableau de variations, f (t ) > 5 ⇐⇒ t ∈ [α ; β]. De plus β − α = 2, 44 (heures).
Donc le traitement sera efficace pendant 2,44 heures soit environ 146 minutes.
Partie A
1. Au bout d’une heure, la quantité de médicament dans le sang diminue de 30 %, donc il en reste
70 %. Puis on en injecte à nouveau 1,8 mg. Sachant que u 0 = 2, alors u 1 = 0, 70 × 2 + 1, 8 = 3, 2.
Au bout d’une heure, la quantité de médicament dans le sang sera de 3,2 mg.
2. Soi n ∈ N. u n désigne la quantité de médicament dans le sang au bout de n heures. Une heure
plus tard, il ne restera que 70 % de la quantité précédente (70 % de u n ), puis on en ajoute 1,8
mg par injection.
Donc ∀n ∈ N, u n+1 = 0, 7 × u n + 1, 8.
Corrigé du baccalauréat spécialité sujet 1 A. P. M. E. P.
x = 1 + 2t
1. a. La droite D dont une représentation paramétrique est y = 2−t , t ∈ R a pour vec-
z = 2 + 2t
2
→
−
−1.
teur directeur u
2
b. Si B appartient à la droite D alors ∃t ∈ R tel que :
−1 = 1 + 2t
2t = −2
3 = 2−t ⇐⇒ −t = 1 ⇐⇒ t = −1. Donc B ∈ D.
0 = 2 + 2t 2t = −2t
0
−−→
c. On a A(−1 ; 1 ; 3) et B (−1 ; 3 ; 0). Donc AB 2 .
−3
−−→ →
−
Alors AB . u = 0 × 2 + 2 × (−1) + (−3) × 2 = −8
2. a. Le plan P passant par A est orthogonal à la droite D. Donc P a pour vecteur normal le
→
−
vecteur u (vecteur directeur de D).
Son équation cartésienne sera de la forme ax +b y +c z +d = 0, où (a; b; c) sont les cordon-
nées d’un vecteur normal au plan.
→
−
En prenant comme vecteur normal à P le vecteur u , on obtient : P : 2x − y + 2z + d = 0.
Or A ∈ P donc −2 − 1 + 6 + d = 0 donc d = −3. Donc P a pour équation 2x − y + 2z − 3 = 0
b. Le projeté orthogonal de A sur la droite D, noté H , est l’unique point d’intersection de P
et D. Résolvons donc le système suivant :
2x − y + 2z − 3 = 0
x = 1 + 2t
. On remplace x, y et z dans la première équation :
y = 2−t
z = 2 + 2t
1
2x − y + 2z − 3 = 0 ⇐⇒ 1(1 + 2t ) − (2 − t ) + 2(2 + 2t ) − 3 = 0 ⇐⇒ 9t + 1 = 0 ⇐⇒ t = − .
9
On remplace la valeur de t dans les trois dernières équations :
1 7
x = 1+2×− =
¶9 9
1 19 7 19 16
µ µ ¶
y = 2− − = . Donc H ; ; .
9 9 9 9 9
1 16
z = 2+2×− =
9 9
16
9
7 19 16 −−→
µ ¶
−−→ 10 .
c. Déterminons les coordonnées de AH avec A(−1 ; 1 ; 3) et H ; ; : AH 9
9 9 9
11
−9
sµ ¶ µ ¶ µ p p
16 2 10 2 11 2 477 53
°−−→° ¶
Donc ° AH ° = + + − = =
° °
9 9 9 9 3
−−→
3. a. Les points H et B appartiennent à D, donc le vecteur H B est un vecteur directeur de D,
→
− −−→ → −
tout comme u . Donc les vecteurs H B et u sont colinéaires donc ∃k ∈ R tel que
−−→ →
−
HB = k × u .
b. D’après les propriétés du produit scalaire, et en utilisant la relation de Chasles,
−−→ →− ³−−→ −−→´ → − −−→ → − −−→ → −
AB . u = AH + H B . u = AH . u + H B . u .
Or les points A et H appartiennent au plan P normal à la droite D, donc tout vecteur de
−−→ → − −−→ → −
P est orthogonal à tout vecteur de D donc AH ⊥ u donc AH . u = 0.
−−→ → −
−−→ →
− −−→ → − →
− → − →
−2 →
− 2 AB . u
Donc AB . u = H B . u = k × u . u = k u = k k u k donc k = → − .
k u k2
2
→
− →
− p
2 2 2
p −−→ →− −8 8
c. On a u −1
donc k u k = 2 + (−1) + 2 = 9 = 3 et AB . u = −8 donc k = 32 = − 9 .
2
−1 − x
−−→
3 − y .
Donc en posant H (x ; y ; z) et B (−1 ; 3 ; 0) alors B H
−z
8
−1 − x = − ×2
9
8 → 8 19
−−→ →
− −
De plus H B = k × u = − × u donc 3− y = − × (−1) =
9 9 9
8
= − ×2
−z
9
16 7 8 19 16
Donc x = −1 = , y = 3− = et z = . On retrouve les coordonnées du point H .
9 9 9 9 9
4. Les points A, H et C appartiennent au plan P . H est le projeté orthogonal de B sur P . Le
tétraèdre B AHC a pour base le triangle AHC et pour hauteur B H .
1 3 × VB AHC
Donc VB AHC = × A AHC × B H d’où A AHC = .
3 B H
16
9
sµ ¶ µ ¶ µ ¶
−−→ →
− −−→ 8 donc H B =
16 2 8 2 16 2 8
D’après la question 3.c, H B = k × u = donc H B −
9 + − + =
9 9 9 3
16
9
8
3×
Donc A AHC = 9 = 1 unité d’aire.
8
3
1. a. L’énoncé nous indique que ce stage a été suivi par 25 % des salariés. Donc p(S) = 0, 25.
b. L’arbre complété avec les valeurs disponibles :
0,4 S
0,52 F
0,6 S
S
0,48 F
S
c. On calcule p(F ∩ S) : p(F ∩ S) = p S (F ) × p(S) = 0, 4 × 0, 52 = 0, 208
d. On cherche calculer p S (F ). D’après la formule de Bayes,
p(F ∩ S) 0, 208
p S (F ) = = = 0, 832
p(S) 0, 25
e. Appliquons la formule des probabilités totales : p(S) = p(S ∩ F ) + p(S ∩ F ).
³ ´
Donc p S ∩ F = p(S) − p(S ∩ F ) = 0, 25 − 0, 208 = 0, 042.
³ ´
p S∩F 0, 042
Avec la formule de Bayes : p F (S) = ³ ´ = = 0, 00875 < 0, 1.
p F 0, 48
L’affirmation du directeur est donc exacte.
3. • Premier exemple : supposons qu’il y ait 25 salariés à 1 000( et 75 à 1 200(, les premiers ayant
fait le stage.
25 × 1 000 + 75 × 1 200
Le salaire moyen est égal à = 1 150 (.
100
Après augmentation le salaire moyen passe à :
25 × 1 000 × 1, 05 + 75 × 1 200 × 1, 02
= 1 180,50 (.
100
1 180,5
L’augmentation moyenne est donc égale à ≈ 1, 0265, soit une augmentation d’environ
1 150
2,65 %.
• Deuxième exemple : supposons qu’il y ait 25 salariés à 1 200( et 75 à 1 000(, les premiers
ayant fait le stage.
25 × 1 200 + 75 × 1 000
Le salaire moyen est égal à = 1 050 (.
100
Après augmentation le salaire moyen passe à :
25 × 1 200 × 1, 05 + 75 × 1 000 × 1, 02
= 1 080 (.
100
1 080
L’augmentation moyenne est donc égale à ≈ 1, 0285, soit une augmentation d’environ
1 050
2,85 %.
Conclusion : l’augmentation moyenne dépend de la répartition des salaires : on ne peut pas
répondre à cette question.
−2x 2 + 3x − 1
1. Soit f définie sur R par f (x) = .
¶x 2 + 1
3 1
µ
3 1
x 2 −2 + − 2 −2 + − 2
x x x x
Pour x 6= 0, f (x) = = donc lim f (x) = −2.
1 1
µ ¶
x→+∞
x2 1 + 2 1+ 2
x x
Donc la droite horizontale d’équation y = −2 est une asymptote à la courbe représentative de
la fonction f . Réponse c
2. La fonction f est continue sur R donc admet des primitives. Soit F une primitive de f .
∀x ∈ R, f (x) est de la forme u ′ (x) × eu(x) , et admet pour primitives les fonctions x 7→ eu(x) + k,
k ∈ R.
1 2
En posant u(x) = x 2 et u ′ (x) = 2x, et en remarquant que f (x) = × 2x ex , on peut donc écrire :
2
1 2
∀x ∈ R, F (x) = × ex + k.
2
1 1
Sachant que F (0) = 1 on en déduit que : + k = 1 donc k = .
2 2
1 x2 1
Donc ∀x ∈ R, F (x) = e + Réponse d
2 2
3. La courbe représentative est celle de la fonction f ′ . Avec la précision permise par le graphique,
on peut affirmer que la fonction f ′ est croissante sur ] − ∞ ; 3] et décroissante sur [3 ; +∞[.
[0 ; 2] ⊂] − ∞ ; 3], donc f ′ est croissante [0 ; 2].
La fonction est donc convexe sur [0 ; 2]. Réponse c
2
4. La fonction f définie sur R par f (x) = 3e−x + 2 est continue et dérivable. ∀x ∈ R, f (x) > 0.
Les primitives de la fonction f , ont pour dérivée f , qui est positive sur R.
Donc les fonctions F sont croissantes sur R. Réponse a
ln(x) ln(x)
x2 × 2
2 ln(x) x 2
5. ∀x ∈]0 ; +∞[, f (x) = 2 =2 ¶ =2 x .
x +1 1 1
µ
x2 1 + 2 1+ 2
x x
ln(x) 1
Nous savons que : lim = 0 (croissances comparées) et lim 1 + 2 = 1
x→+∞ x2 x→+∞ x
donc lim f (x) = 0 Réponse d
x→+∞
6. ∀x ∈ R, (E ) e2x + ex − 12 = 0 ⇐⇒ (ex )2 + ex − 12 = 0.
On pose comme changement de variable : X = ex : (E ) ⇐⇒ X 2 + X − 12 = 0. Cette équation a
pour solutions X = −4 et X = −3.
Or X = ex > 0 donc l’unique solution sera celle de l’équation X = ex = 3 ⇐⇒ x = ln(3). Réponse c