Vademecum Pour Entreprendre
Vademecum Pour Entreprendre
Vademecum Pour Entreprendre
LA NAISSANCE DU PROJET
I.ENTREPRENDRE, PAR OÙ COMMENCER? ..................................... 17
1.RÉPONDEZ-VOUS BIEN AUX CONDITIONS POUR ENTREPRENDRE? ............... 17
2.AVEZ-VOUS LE BON PROFIL POUR DEVENIR ENTREPRENEUR? ................. 17
3.QUEL EST VOTRE PROJET, AU JUSTE? ................................... 18
4.Définir un business modèle durable ................................. 18
5.AVEZ-VOUS LE SOUTIEN DE VOS PROCHES? ............................... 18
6.AVEZ-VOUS BESOIN DE FORMATIONS COMPLÉMENTAIRES? .................... 18
7.DOCUMENTEZ-VOUS SUR L’ACTIVITÉ QUE VOUS COMPTEZ MENER .............. 19
8.TESTEZ VOTRE IDÉE .................................................. 19
9.FAITES-VOUS ACCOMPAGNER! ........................................... 19
10.PEAUFINEZ VOTRE PROJET: LE BUSINESS PLAN ET LE PLAN FINANCIER ..... 20
11.CA Y EST, ÊTES-VOUS PRÊT.E? ....................................... 20
III.OÙ TROUVER DES STATISTIQUES POUR ÉTAYER SON ÉTUDE DE MARCHÉ ....... 39
1.L'INSTITUT BRUXELLOIS DE STATISTIQUE ET D'ANALYSE (IBSA) ........... 39
2.STATBEL, L'OFFICE BELGE DE STATISTIQUE ............................. 39
3.HUB.BRUSSELS ....................................................... 40
4.VISIT.BRUSSELS ..................................................... 40
5.BRUXELLES MOBILITÉ ................................................. 40
6.PERSPECTIVE.BRUSSELS ............................................... 41
7.VIEW.BRUSSELS ...................................................... 41
8.EUROSTAT ........................................................... 42
XXVI. OUVRIR UNE BOULANGERIE OU PÂTISSERIE: TOUT SAVOIR POUR BIEN DÉMARRER
..................................................................... 151
1.ACCÈS À LA PROFESSION ............................................. 151
A. LES FORMATIONS ................................................. 151
2.OÙ INSTALLER SON ACTIVITÉ? ........................................ 152
A. CHEZ SOI ....................................................... 152
B. DANS UNE CUISINE PARTAGÉE ...................................... 152
C. DANS UN FOODTRUCK .............................................. 152
D. DANS UN LOCAL COMMERCIAL ....................................... 152
3.SÉCURITÉ ET HYGIÈNE ALIMENTAIRE ................................... 153
A. EMBALLAGES ..................................................... 153
4.DIFFUSION DE MUSIQUE .............................................. 153
5.ASSURANCES ........................................................ 153
6.FORME JURIDIQUE ................................................... 154
A. INDÉPENDANT À TITRE PRINCIPAL OU SOCIÉTÉ ....................... 154
7.SUBSIDES .......................................................... 155
8.SE FAIRE CONNAITRE ................................................ 155
A. SITE DÉDIÉ ..................................................... 155
XXX. ... DÉMARRER UN PROJET SAAS: OÙ TROUVER DE L'AIDE POUR SON ENTREPRISE
DIGITALE? ............................................................ 164
1.LES PROGRAMMES D'ACCOMPAGNEMENT ................................... 164
A. BESTARTER ...................................................... 164
B. GOOGLE DIGITAL ATELIER ......................................... 164
C. ACCOMPAGNEMENT GÉNÉRAL POUR DEVENIR ENTREPRENEUR ............... 164
D. ACCÉLERATEUR D'IDÉES ........................................... 165
E. LES AGENCES, CONSULTANTS ET START-UPS STUDIOS .................. 165
F. ACCÉLÉRATEURS DE SCALE-UPS ..................................... 165
2.OÙ APPRENDRE À CODER? ............................................. 165
3.L'ÉCOSYSTÈME DIGITAL ET LES COMMUNAUTÉS D'ENTREPRENEURS À BRUXELLES 166
XXXI.STARTER EN ESTHÉTIQUE, MASSAGE OU PÉDICURE: QUELLES QUALIFICATIONS
ET AUTORISATIONS? .................................................... 168
1.LA CONNAISSANCE DE BASE EN GESTION ................................ 168
2.L’ACCÈS À LA PROFESSION ........................................... 168
3.LES DÉMARCHES LIÉES AU LOCAL ...................................... 169
4.L’AFFECTATION DU LOCAL ............................................ 169
5.ET MON DOMICILE? .................................................. 170
6.ACCOMPAGNEMENT .................................................... 170
Si vous avez la nationalité belge ou vous êtes issu d’un État membre de
l’UE, le Liechtenstein, la Norvège, L’Islande ou la Suisse, vous pouvez
vous lancer sans attendre.
Si vous ne répondez pas à cette condition, vous pourriez avoir besoin
d’une carte professionnelle pour pouvoir exercer une activité indépendante
en Belgique.
N’hésitez pas à mettre vos atouts sur papier afin de vérifier s’ils seront
un plus pour votre projet. Au besoin, posez la question à vos proches pour
y voir encore plus clair. Les autres nous connaissent souvent mieux que ce
qu’on suppose et pourront vous ouvrir les yeux sur certaines faiblesses.
Ils vous diront peut-être que l’entrepreneuriat n’est pas fait pour vous…?
Et si c’est le cas, dites-vous bien que l’entrepreneuriat n’est pas le seul
moyen de réussir dans vie… Certaines personnes n’ont tout simplement pas
la disponibilité, le tempérament, la situation familiale ou financière…
pour monter un business en tant qu’entrepreneur.
Vous avez déjà une idée de base de votre projet. Génial, vous pouvez
passer au point suivant.
Vous avez envie d’entreprendre mais ne savez pas dans quoi.
Il ne faut pas penser en termes d'idée mais en termes de problème.
Peu importe l'idée, si elle n’est pas une solution à une frustration
ou qu’elle ne répond pas à un besoin chez le consommateur, elle ne
fonctionnera pas. En pensant en termes de problématique à résoudre,
vous construisez le socle qui sera le réceptacle de nombreuses idées.
Car oui, pour un problème donné, il n'existe rarement qu'une seule
solution. Voici nos conseils pour trouver une bonne idée.
De plus, lors de ces événements, des coachs et des mentors sont disponibles
pour vous, ils sont là pour apporter leur vision sur votre projet. S’il
arrivait qu’un jour, vous soyez l’heureux gagnant d’un de ces concours et
qu’un prix vous soit attribué, il vous permettra de continuer à travailler
sur votre projet.
9. FAITES-VOUS ACCOMPAGNER!
Il est reconnu que les entreprises qui ont bénéficié d’un appui pendant
leur création sont plus pérennes que les autres entreprises. À Bruxelles,
il existe un nombre important de structures d’accompagnement qui peuvent
vous aider à différents niveaux de développement de votre projet. Bon à
savoir: ces services sont souvent gratuits ou peu onéreux. Identifiez dès
le début les interlocuteurs qui pourront vous assister!
De plus, ces organisations organisent de nombreux ateliers et événements
qui vont vous permettre de faire du réseautage, un autre aspect qui peut
s’avérer fort utile lors du développement de votre projet…
10. PEAUFINEZ VOTRE PROJET: LE BUSINESS PLAN ET
LE PLAN FINANCIER
Au fur et à mesure que vous avancez et en fonction des informations
recueillies dans les études de marché, vous trouverez de quoi rendre votre
idée meilleure. L’analyse des données vous permettra de connaitre les
conditions d’exercice de votre activité afin d’en tenir compte. Coulez
toutes ces informations dans le business plan.
Le format d’un business plan n’a pas trop d’importance mais un projet bien
documenté et chiffré est toujours plus convaincant!
Dans la réalité, ne pensez pas trop aux obstacles car ils finiront par vous
décourager : entreprendre, c’est avant tout un état d’esprit à cultiver au
quotidien. Tout passe par un mental positif, un esprit tourné vers l’action.
Si vous avez une idée d'entreprise en tête, lancez-vous maintenant! Mais
n’oubliez pas que tout projet doit se travailler en profondeur et sans
relâche.
Pour évaluer si votre idée est réalisable, il vous sera demandé dans le
cadre de votre business plan de réaliser une étude de faisabilité ou de
secteur. Celle-ci peut revêtir plusieurs formes.
II. DEVENIR ENTREPRENEUR: AI-JE LE BON
PROFIL ET LA BONNE MOTIVATION?
Entreprendre est un choix de vie. Il y a différents types d’entrepreneurs
et une multitude de raisons qui mènent à l’entrepreneuriat. L’essentiel est
de savoir pourquoi vous souhaitez monter votre propre business et ce que
ça implique.
1. POURQUOI ENTREPRENDRE?
Voyons quelques-unes des motivations qui mènent à l’entrepreneuriat et
quelques questions à se poser avant de se lancer.
Mais la seule passion ne suffit parfois pas. Elle doit se coupler à d’autres
éléments comme l’expertise, la flexibilité mentale, l’agilité et la
capacité de pivoter en cas de besoin. Plus qu’une passion précise,
l’important est d’avoir la passion d’entreprendre. La passion de partir de
rien, la passion de concrétiser une idée, la passion de bousculer l’ordre
établi. Et il vous faudra aussi faire preuve d’ardeur pour faire perdurer
votre entreprise dans le temps.
D. GAGNER DE L’ARGENT
💡 Entreprendre pour devenir riche: j’ai une idée géniale qui va me rendre
riche rapidement.
E. LE DEVOIR SOCIÉTAL
💡 Entreprendre par conviction: les choses doivent changer, je sais comment
les changer, j’ai le devoir d’agir pour aider la société, je veux être
utile.
👉 C’est une bonne idée! Mais ne vous lancez pas en urgence à cause de vos
préoccupations matérielles, aussi légitimes qu’elles soient. Créer une
entreprise ne veut pas dire que votre projet est mûr. Sachez qu’il y a
des structures qui vous permettent de tester votre projet, sans perdre vos
allocations. Soyez conscients du fait qu’un demandeur d’emploi doit trouver
un employeur, mais un chef d’entreprise doit trouver des clients ! Aussi,
selon l’activité développée, les bénéfices arriveront à plus ou moins long
terme. Prévoyez donc une petite réserve afin de pouvoir répondre à vos
besoins en attendant que vos bénéfices soient suffisants pour vous
rémunérer.
G. L’INNOVATION
💡 Entreprendre pour innover: j’ai une idée qui n’existe pas encore et qui
va révolutionner le monde.
Les raisons sont multiples et cette liste n’est bien sûr pas exhaustive.
Il faudra:
L. RECHERCHE PRÉLIMINAIRE
Lors du développement d’un nouveau produit ou service, il est recommandé
de réaliser une étude de marché. À côté de l’étude des groupes-cibles,
il faut également analyser les réalisations déjà existantes, les
avancées de la concurrence, etc.
N. ÉTUDE DE SECTEUR
Une étude de secteur vous donne un aperçu du développement dans le
secteur ou la niche dans laquelle vous vous trouvez. Vous obtenez ainsi
des informations relatives à la faisabilité de votre idée, de votre
produit ou de votre service. Les questions importantes dans une étude
de secteur sont par exemple: "quel est le chiffre d’affaires moyen ?",
"qui sont les acteurs les plus importants?" et "quels sont les
développements et tendances dans ce secteur?" Vous pouvez trouver des
informations à ce propos auprès des Chambres de commerce, des
associations professionnelles, etc.
O. ENQUÊTE CLIENT
Avec une enquête clients, vous effectuez une analyse de vos clients
futurs et de la manière dont vous souhaitez les atteindre. Les questions
importantes dans cette enquête sont par exemple: "Quels sont les clients
qui vont acheter votre produit ou service? "Quelle est la fréquence à
laquelle ils achètent le produit ou le service?" et "Pourquoi l’achètent-
ils?".
P. ÉTUDE DE LA CONCURRENCE
Si vous savez ce que font vos concurrents, vous pouvez déterminer comment
vous pourrez vous distinguer. C’est pourquoi il est important de
déterminer qui sont vos concurrents et ce qu’ils représentent: à quel
groupe cible s’adressent-ils? Quels sont les produits et les services
offerts? Quelle est leur politique de prix? Comment font-ils de la
publicité? Quelle est leur position financière?
Les banques de données des brevets peuvent être, dans ce cas, une source
intéressante d’informations.
S’il s’avère que vous ne répondez pas à ces conditions, l’une des solutions
consiste à suivre une formation spécifique portant sur le programme
légal. Bruxelles Formation mentionne sur le site Dorifor toutes les
formations répondant à ce critère. Suivez ce lien, sélectionnez "Gestion,
management et administration", puis le sous-domaine "Création
d’entreprise".
EFP propose aussi une formation à la gestion qui permet d'obtenir ce
certificat. Une autre possibilité est de passer l’examen de connaissances
de base en gestion d'entreprise au Jury central. Sur Dorifor, vous trouverez
des formations de préparation au jury central ainsi que sur les sites de
certaines structures d'accompagnement comme Microstart ou Iles.
Ceci dit, même si vous disposez "sur papier" de l'accès à la gestion, peut-
être votre formation initiale est-elle assez éloignée soit dans le temps,
soit par son orientation, du programme de gestion. Dans ce cas, n’hésitez
pas à faire un peu de zèle en suivant spontanément l’une des formations
évoquées ci-dessus.
6. CONCLUSION
Vous l’aurez compris, pour les entrepreneurs, s’améliorer est essentiel, et
cela doit être une préoccupation constante. Mais ces compétences ne
s’acquièrent pas uniquement au travers de formations ou de livres de
management. Réseauter et échanger des expériences avec ses pairs via la
participation à des concours de business plan, via des afterworks ou autres
événements, est toujours enrichissant. Bref, toutes les occasions
sont bonnes pour apprendre et pour devenir un meilleur entrepreneur!
IV. ACCOMPAGNEMENT ET INFORMATION DES
ENTREPRENEURS (DÉBUTANTS): À QUI
S'ADRESSER?
Vous pouvez éventuellement aussi trouver des idées sur des forums ou sur
les réseaux sociaux ou les plateformes de crowdfunding. Repérez ce qui
anime les discussions sur twitter (trending), ce qui fait actuellement le
buzz sur la toile ou les termes les plus recherchés sur Google (via Google
trends)... Enfin, n’oubliez pas pour autant la littérature spécialisée
traditionnelle, les publications sur les nouvelles technologies,
les magazines spécialisés, les rapports de stratégie de consultants ou les
analyses de tendances !
5. CONSULTEZ LA LÉGISLATION
Le législateur fournit (peut-être à son insu) une source de bonnes
opportunités. Les modifications apportées à la législation peuvent alors
ouvrir des portes. Le législateur peut ainsi lancer le développement de
nouvelles technologies ou de nouveaux profils d’emploi. Nous pensons ici
par exemple à l’essor rapide du secteur des panneaux solaires ou des
spécialistes en certificats de performance énergétique !
Testez aussi vos idées auprès de votre famille, de vos amis et de conseillers
professionnels. Vous ne saurez en effet si cette idée est effectivement une
opportunité commerciale que lorsque vous la traduirez concrètement dans
un business plan.
PRÉPARER SON PROJET D'ENTREPRISE
Etayer votre idée d'affaires: études à faire
Réaliser une étude de marché
Où trouver des statistiques pour étayer son étude de
marché?
S'associer: les choses à prendre en compte
S’associer en toute sérénité grâce à un cadre juridique
Où trouver un·e associé·e
Trouver le nom idéal pour son entreprise
I. ETAYER VOTRE IDÉE D'AFFAIRES: ÉTUDES
À FAIRE
Pour évaluer si votre idée est réalisable, il vous sera demandé dans le
cadre de votre business plan de réaliser une étude de faisabilité ou de
secteur. Celle-ci peut revêtir plusieurs formes. Les explications dans ce
guide.
1. RECHERCHE PRÉLIMINAIRE
Lors du développement d’un nouveau produit ou service, il est recommandé
de réaliser une étude de marché. À côté de l’étude des groupes-cibles, il
faut également analyser les réalisations déjà existantes, les avancées de
la concurrence, etc.
A. ÉTUDE DE SECTEUR
Une étude de secteur vous donne un aperçu du développement dans le secteur
ou la niche dans laquelle vous vous trouvez. Vous obtenez ainsi des
informations relatives à la faisabilité de votre idée, de votre produit ou
de votre service. Les questions importantes dans une étude de secteur sont
par exemple: "quel est le chiffre d’affaires moyen ?", "qui sont les acteurs
les plus importants?" et "quels sont les développements et tendances dans
ce secteur?" Vous pouvez trouver des informations à ce propos auprès des
Chambres de commerce, des associations professionnelles, etc.
B. SURVEILLANCE TECHNOLOGIQUE
Ici, vous pourrez suivre des nouveautés technologiques spécifiques qui se
produisent dans un domaine particulier. Quelques outils intéressants pour
une telle surveillance sont notamment les banques de données des brevets,
les revues scientifiques ou techniques, les publications et les rapports
concernant la recherche et le développement, les sites web des centres de
recherche...
C. ENQUÊTE CLIENT
Avec une enquête clients, vous effectuez une analyse de vos clients futurs
et de la manière dont vous souhaitez les atteindre. Les questions
importantes dans cette enquête sont par exemple: "Quels sont les clients
qui vont acheter votre produit ou service? "Quelle est la fréquence à
laquelle ils achètent le produit ou le service?" et "Pourquoi l’achètent-
ils?".
D. ÉTUDE DE LA CONCURRENCE
Si vous savez ce que font vos concurrents, vous pouvez déterminer comment
vous pourrez vous distinguer. C’est pourquoi il est important de déterminer
qui sont vos concurrents et ce qu’ils représentent: à quel groupe cible
s’adressent-ils ? Quels sont les produits et les services offerts? Quelle
est leur politique de prix? Comment font-ils de la publicité? Quelle est
leur position financière?
Les banques de données des brevets peuvent être, dans ce cas, une source
intéressante d’informations. La présence à des salons, le suivi de la presse
spécialisée, la consultation des banques de données financières sur les
entreprises etc. sont également des outils complémentaires permettant de
suivre la concurrence.
Les coûts de ces études dépendent de l’ampleur qu’il convient de leur donner
afin de répondre à la question principale. Quelle est la méthode à
appliquer? Opter pour une étude qualitative ou quantitative? L’étude se
fait-elle par téléphone, en ligne ou au moyen d’une recherche au bureau? En
savoir plus sur la page consacrée aux études de marché
Ces certitudes ont souvent été démenties par la suite par les faits. Une
étude peut remettre complètement en question un projet: mieux vaut donc
la faire avant qu’après! Rappelez-vous que le taux de survie des
entreprises à 5 ans est de 50% et qu’une étude de marché permettrait
d’éviter 60% des faillites.
Faire une étude de marché est une démarche volontariste qui consiste à
poser les "bonnes" questions qui doivent déboucher sur des réponses
constructives, censées aider l’entrepreneur dans sa réflexion. La bonne
question apporte une information rationnelle, objective et non
émotionnelle. Elle en amène également une autre, de façon à ce que
celles-ci s’enchaînent dans une suite logique. L’étude de marché ne se
justifie pas si elle a pour but unique de conforter l’entrepreneur dans
ses idées.
Pour vous y retrouvez et faire les meilleurs choix une infographie vous
est proposée à la page suivante qui reprend l’ensemble de ces différentes
phases.
III. OÙ TROUVER DES STATISTIQUES POUR
ÉTAYER SON ÉTUDE DE MARCHÉ
1. L'INSTITUT BRUXELLOIS DE STATISTIQUE ET
D'ANALYSE (IBSA)
L’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA) met à votre
disposition une multitude de données statistiques relatives à la Région
de Bruxelles-Capitale et à ses 19 communes. Afin de comprendre
l’environnement socio-économique dans lequel vous allez opérer,
parcourez notamment les données statistiques relatives à la population
bruxelloise et à l’activité économique. Vous y découvrirez des données
relatives à l’évolution de la population et aux projections
démographiques, à la structure par âge, au nombre d’habitants par
nationalité, au revenu et aux dépenses par habitant ainsi qu’au statut
socio-économique des bruxellois. Les données relatives à l’activité
économique vous permettront quant à elles d’évaluer le nombre
d’entreprises, de créations d’entreprises et d’établissements employant
du personnel salarié, par secteur d’activité.
Le site met également à votre disposition les résultats des enquêtes sur
les dépenses des ménages belges. Ces données vous permettront d’évaluer
les habitudes de consommation de la population belge ou bruxelloise pour
chaque type de bien ou service. Le niveau de détail des catégories de
dépenses étant plus élevé que la granularité proposée sur le site de
l’IBSA.
3. HUB.BRUSSELS
hub.brussels, l’Agence bruxelloise pour l’accompagnement de
l’entreprise, publie sur son portail analytics.brussels une série de
données sur les activités commerciales localisées dans les 62 quartiers
commerçants de la Région de Bruxelles-Capitale.
4. VISIT.BRUSSELS
Le développement des activités touristiques à Bruxelles vous
intéresse? Le Baromètre touristique de la Région de Bruxelles-Capitale,
édité par visit.brussels, ne manquera pas de vous surprendre: taux
d’occupation des hôtels, prix moyen des chambres, nombre de nuitées
selon le motif du séjour, offre de locations privées, nombre de nuitées
et prix moyen des locations privées, fréquentations des musées et des
attractions et enfin, visites guidées, sont autant de données que vous
trouverez sur leur site, soit via l’application interactive soit via
l’importation de fichiers présentant l’historique des données.
5. BRUXELLES MOBILITÉ
La mobilité est une thématique d’une grande importance pour la Région
de Bruxelles-Capitale. Data Mobility Brussels, créée par Bruxelles
Mobilité, vous permet d’accéder à de nombreuses données relatives à la
mobilité et aux travaux publics en Région de Bruxelles-Capitale. Voici
les quatre possibilités qui vous sont offertes:
6. PERSPECTIVE.BRUSSELS
Outre l’Institut Bruxellois de Statistique et
d’Analyse, Perspective.brussels dispose en son sein d’une équipe
spécialisée dans la connaissance territoriale. Celle-ci collecte et
analyse des données relatives à différentes thématiques. Soulignons ici
les études et analyses réalisées par trois de ses observatoires :
7. VIEW.BRUSSELS
Vous recherchez des données relatives au marché du travail bruxellois
ainsi qu’aux besoins de la région en matière d’emploi ou de formation?
Consultez dans ce cas le site de l’Observatoire bruxellois de l’emploi
et de la formation, View.brussels. Outre des publications thématiques
et des fichiers de données, vous y trouverez des graphiques et tableaux
interactifs présentant le nombre d’offres d’emploi et de demandeurs
d’emploi, à l’échelle de la Région de Bruxelles-Capitale et des commune,
via l’application "ViewStat".
8. EUROSTAT
Vous n’avez pas encore trouvé les données statistiques que vous
recherchiez? Tentez votre chance sur le site d’Eurostat, l’Office de
statistique de l’Union Européenne. Vous y trouverez peut-être "la"
statistique qu’il vous manquait…
1Le pacte d’associés est un contrat conclu entre les différents associés ou actionnaires d’une société.
Il a pour objet de définir et aménager les relations entre les associés et permet également de résoudre
les conflits entre actionnaires ou associés par la mise en place de procédures tant préventives que
curatives.
V. COMMENT TROUVER UN·E ASSOCIÉ·E POUR
VOTRE PROJET D’ENTREPRISE?
Nous vous conseillons également recruter vos associés sur des critères
objectifs (compétences, ressources, savoir-faire…), et de valider le
choix de travailler ensemble par une série d’entretiens.
A. LA DÉNOMINATION SOCIALE
La dénomination sociale ou la raison sociale est le nom officiel de
la personne morale (S.A. ou S.R.L.) repris dans les statuts et publié
au Moniteur belge. La dénomination sociale est protégée par la loi sur
les sociétés. Elle sert simplement à identifier une personne et n’a donc
pas nécessairement de fonction publicitaire.
B. LE NOM COMMERCIAL
Le nom commercial est le nom utilisé par votre entreprise pour
participer au monde des affaires. Il sert à vous différencier des autres
entreprises et a une valeur publicitaire. Le nom commercial est régi par
la Loi sur les pratiques du commerce.
Un nom commercial n’est pas une marque en soi et ne doit donc pas être
formellement enregistrée afin de garantir l’acquisition de droits sur
ce nom. Il est bien entendu plus malin de tenir compte malgré tout des
marques existantes lors du choix d’un nom commercial. Afin d’être en
mesure de prouver la première utilisation, il est également utile
d’enregistrer son nom à la Banque-Carrefour des Entreprises.
Veillez à opter pour un nom assez général afin de pouvoir élargir vos
activités par la suite si vous le souhaitez. Utilisez donc de préférence
"Salon de soins" si vous souhaitez offrir davantage de services que ceux
d’un centre de massages.
B. EN UN MOT: SIMPLICITÉ
Veillez à ce que le nom soit simple à écrire, à épeler et à retenir.
Dans ce cadre, n’oubliez pas que la longueur du nom de votre entreprise
est importante : plus il est long, plus il est compliqué. Il s’agit là
du désavantage d’un nom d’entreprise décrivant les activités (comme
l’exemple ci-avant). Inconvénient aisément contournable toutefois en
imaginant (également) une abréviation: BMW au lieu de Bayerische Motoren
Werke ou une contraction telle qu’Intel au lieu d’Integrated
Electronics.
3. DISPONIBILITÉ
Le premier réflexe lorsque l’on souhaite obtenir davantage
d’informations au sujet d’une entreprise est d’effectuer une recherche
sur Internet. Vérifiez donc que votre nom d’entreprise – ou du moins un
nom qui s’en rapproche fortement – est toujours disponible comme nom de
domaine (adresse Internet). Ce serait dommage de devoir se rabattre sur
une adresse URL contenant des tirets ou autres caractères spéciaux.
4. OÙ PUISER L’INSPIRATION?
Trouver le nom d’une entreprise est un véritable processus : prenez donc
le temps de bien réfléchir aux noms qui s’appliquent vraiment à votre
entreprise. Vous disposerez aussi de suffisamment de temps pour vérifier
si ce nom ne se rapproche pas trop de celui d’un concurrent ou s’il ne
viole pas d’autres règles.
A. SEGMENTS DE CLIENTS
Les segments de clientèle et la proposition de valeur forment un des
éléments-clés du modèle d'affaires. Pour cette partie du modèle, vous devez
définir quels segments vous souhaiter desservir. Qui sont vos clients ?
Est-ce que votre clientèle peut être répartie en groupes de clients ? Quels
sont les besoins de vos (groupes de) clients ? Qui sont vos clients les
plus importants?
B. RELATIONS CLIENTS
De quelle façon êtes-vous en contact avec les différents segments de
clientèle? Uniquement en ligne ou avez-vous également des contacts face à
face avec vos clients? Quelle façon est la meilleure et la plus rentable
pour chaque segment? par ex. : l’assistance personnelle, la gestion des
comptes, le self-service, les services automatisés, les communautés, la co-
création …
C. CANAUX DE DISTRIBUTION
Notez entre autres votre stratégie de marketing et de distribution dans
cette case du modèle. Comment est-ce que votre clientèle est tenue au
courant de votre offre? De quelle façon peut-elle accéder à votre offre,
dans un magasin ou en ligne? Comment est-elle informée au sujet de votre
produit?? Quelle est la meilleure façon pour votre clientèle de faire
l'expérience de votre proposition de valeur?
D. PROPOSITION DE VALEUR
Quelle valeur distinctive ou ajoutée votre produit ou service apporte-t-il
au client (nouveauté, réduction des coûts, performance, réduction des
risques … )? Quel besoin ou problème résolvez-vous? Est-ce que vos clients
ont réellement besoin de votre produit? Tout segment de clientèle ne réagit
pas de la même façon. Cela explique pourquoi la perception de valeur diffère
par segment de clientèle.
E. PARTENAIRES STRATÉGIQUES
Quels partenaires stratégiques ou conseillers externes apportent une valeur
ajoutée essentielle à votre gestion de l’entreprise? Les raisons de leur
importance stratégique peuvent évidemment différer. Sont-ils essentiels à
votre gestion de l’entreprise afin de limiter les risques ? Vous apportent-
ils des connaissances et de l’expertise? Sont-ils essentiels à la
réalisation de votre service/produit? Quels partenaires sont cruciaux pour
avoir encore plus de succès?
F. ACTIVITÉS-CLÉS
Quelles activités et quels processus de production apportent en fin de
compte une valeur ajoutée à votre entreprise? Expliquez clairement comment
vous ajoutez de la valeur à la qualité de votre produit, à l'entretien de
la relation client et à l'acquisition de nouveaux clients.
G. RESSOURCES-CLÉS
Quelles ressources vous faut-il pour réaliser votre produit ou proposition
de valeur? Pour entretenir les relations avec la clientèle ? Pour attirer
de nouveaux clients? Pour faire parvenir le produit chez le client ou pour
être payé? Tenez compte des ressources physiques (le matériel de
l'entreprise comme un ordinateur ou une caméra), des ressources
intellectuelles (un brevet ou une marque) et des ressources humaines (le
personnel).
H. SOURCES DE REVENUS
D’où viennent vos revenus ? En d’autres termes, quel est votre modèle de
rémunération (maintenant et à l’avenir)? Vos revenus sont-ils
proportionnels aux attentes financières des clients? Comment pouvez-vous
développer des sources de revenus supplémentaires? Pensez à d'autres modèles
de rémunération (abonnement, modèle de base, vente jumelée …).
Cet aspect parait souvent secondaire aux yeux des créateurs et pourtant,
de trop nombreuses entreprises peinent à s’en sortir par manque de travail
sur le flux de revenu (= analyse des revenus générés par chaque segment-
client).
C. LE MODÈLE D’ABONNEMENT
Ce modèle de revenus est très pratique lorsque vous vendez des
produits/services qui peuvent être achetés sur base régulière. Il peut
s’agir d’un logiciel, de boîtes repas, de l’hébergement d’un site Internet,
de l’affiliation à un club de fitness, etc. Les entreprises qui n'ont pas
envie d'investir dans du mobilier de bureau, des machines, etc. recherchent
de plus en plus une solution d'abonnement. Pour les millénaires,
l'abonnement est un modèle naturel d'achat et de consommation, et ce marché
continue donc à se développer.
D. LA LICENCE
Si vous possédez des droits de propriété intellectuelle sur un produit ou
service et que vous souhaitez donner le droit, moyennant paiement, à
d’autres personnes d’exploiter cette idée d’un point de vue commercial,
vous pouvez opter pour le modèle de licence. Il est généralement utilisé
pour les films, les photos, les dessins et les technologies qui font l’objet
d’un brevet ou sont soumis à des droits d’auteur. L’avantage pour celui qui
octroie la licence est qu’il ne doit pas s’occuper lui-même de la
production, de la vente et de la commercialisation du produit ou service.
Vous ne courez donc pratiquement aucun risque financier.
F. LE MODÈLE PUBLICITAIRE
De nombreux sites Internet ou blogs mettent du contenu qualitatif
gratuitement à la disposition de leurs visiteurs . Si votre site Internet
attire beaucoup de visiteurs, vous pouvez vendre de l’espace publicitaire
à d’autres entreprises, médias ou annonceurs. Ils essayent d’atteindre vos
lecteurs ou visiteurs par cette voie. Il s'agit du modèle de revenus de
Google, Facebook et YouTube, mais aussi du journal Metro, qui est distribué
tous les jours gratuitement dans les gares. Cela peut devenir une importante
source de revenus pour vous et qui vous permet de continuer à investir dans
une bonne production de contenu. Il est toutefois essentiel de parvenir à
attirer un nombre croissant et continu de visiteurs sur votre site
Internet afin de pouvoir offrir un bon "retour sur investissement" aux
annonceurs.
G. LE MARKETING D’AFFILIATION
Vous pouvez également gagner de l’argent grâce au "marketing d’affiliation"
en vendant un maximum de produits d’autres personnes grâce à une annonce
sur votre site Internet, un lien dans votre bulletin d’informations ou une
publication sur les réseaux sociaux. Lorsqu’une personne clique sur
l’annonce et réalise l’action souhaitée, vous gagnez de l’argent. Cette
action souhaitée peut prendre différentes formes: un clic, un
téléchargement, un achat ou une inscription. De nombreuses grandes
entreprises, comme Amazon ou Coolblue, disposent de programmes
d’affiliation; mais des réseaux d’affiliation spécifiques, comme Daisycon,
existent également.
Si vous êtes une vraie fashionista, vous pouvez par exemple afficher des
images de vêtements et des belles tenues sur votre blog de mode et lorsque
les visiteurs cliquent dessus, ils sont renvoyés vers le site de la marque
concernée. En cas d’achat de ces vêtements, vous recevez un petit
pourcentage sur la vente.
H. LE MODÈLE FREEMIUM
Freemium est la contraction de deux mots, à savoir "free" et "premium". Ce
modèle donne accès au client à un produit gratuit qui propose quelques
fonctionnalités de base. Lorsque vous souhaitez utiliser plus de fonctions
du produit, vous pouvez acheter la version premium . Le produit est le
même, mais propose des possibilités supplémentaires.
Un exemple célèbre est le service musical Spotify, que vous pouvez écouter
gratuitement, à condition d’accepter les publicités. Lorsque vous passez à
Spotify Premium, vous optez pour une formule d’abonnement. De nombreux jeux
en ligne comme Candy Crush utilisent également ce modèle.
L’avantage du modèle freemium est qu’en proposant un service gratuit, vous
pouvez atteindre un grand groupe de personnes et pouvez ainsi constituer
un fichier clientèle intéressant, qui intéressera également les annonceurs
par la suite. Pour mettre le modèle freemium en œuvre avec succès, vous
devez toutefois trouver l’équilibre parfait entre les fonctions gratuites
et les fonctions payantes. Les fonctions gratuites doivent avoir
suffisamment de valeur pour attirer de nombreux nouveaux visiteurs et les
fonctions payantes doivent apporter suffisamment de valeur pour convertir
les visiteurs gratuits en visiteurs payants.
J. LE MODÈLE DE SERVICE
Un modèle qui peut rapporter des revenus réguliers est le modèle de service.
Il est souvent utilisé pour les produits que le client peut difficilement
entretenir lui-même. Le chiffre d’affaires réel est réalisé grâce à
l’entretien ou un contrat de service. Les entreprises informatiques,
garages, installateurs techniques etc. proposent tous des services
complémentaires comme des réparations, des mises à niveau, un helpdesk, un
entretien, la résolution de pannes, etc.
M. LE MODÈLE DE LA FRANCHISE
Les franchisés vous payent pour pouvoir proposer vos produits et services
sous votre nom. Nous n’approfondissons pas ce modèle dans cet article. Vous
trouvez plus d'infos dans notra article "Devenir franchisé".
O. LE MODÈLE HYBRIDE
Un modèle hybride est une combinaison de deux ou plusieurs modèles de
revenus différents qui peuvent se renforcer mutuellement. Dans la pratique,
les entreprises sont évidemment très nombreuses à utiliser un modèle de
revenus hybride. Le supermarché qui vend également des boîtes repas utilise
par exemple un modèle de revenus hybride. Le modèle freemium est de
préférence associé à un modèle d’abonnement. Dans la pratique, force est
de constater que de nombreuses entreprises en ligne utilisent plusieurs
modèles de revenus en même temps.
3. QUEL EST LE MODÈLE DE REVENUS QUI VOUS
CONVIENT?
n tant que travailleur indépendant, vous avez décroché un gros contrat qui vous occupe
presque à plein temps et vous assure une source de revenus régulière et
durable ? Fantastique, non ? Pas de problème en soi, sauf si... vous courez le risque
d'être étiqueté comme faux indépendant et donc d’être requalifié comme salarié vis-à-vis
de votre client. Et les sanctions pour une telle forme de fraude sociale ne sont pas des
moindres...
S'il existe une relation hiérarchique claire entre vous et le client, alors vous n'êtes pas vraiment
autonome et votre coopération peut être interprétée comme un travail indépendant fictif. Ce qui
aura pour conséquence que votre contrat sera requalifié en contrat de travail.
Il échappe aux cotisations de sécurité sociale dues dans le cadre d'un emploi salarié.
Il ne doit pas respecter les obligations liées à un contrat de travail (notamment les
dispositions protégeant les salariés).
Le client peut rompre votre contrat du jour au lendemain, sans que vous ayez droit à un
préavis ou à des indemnités de dédit.
Vous ne pouvez pas vous rabattre sur les barèmes des salaires minimums.
Si vous tombez malade ou êtes temporairement en incapacité de travail, vous n'avez
pas droit à un salaire garanti.
Pour éviter d'être considéré comme un salarié avec un statut erroné, lisez donc cet article.
4. QUELS CRITÈRES POUR DÉTERMINER SI VOUS
ÊTES INDÉPENDANT OU NON ?
La frontière entre le terme "indépendant" et le terme "faux indépendant"
est mince, et il est facile de la transgresser. Cependant, avec un contrat
de collaboration bien étayé et officiel , vous éviterez de nombreuses
discussions, que vous travailliez sous la forme d'une société ou sous la
forme d'une entreprise individuelle (indépendant personne physique).
La loi sur les relations de travail de 2006 a défini 4 critères permettant
de déterminer si une personne est indépendante ou simplement salariée.
B. POUR L'INDÉPENDANT
Vous pouvez récupérer les cotisations de sécurité sociale que vous avez
versées indûment, mais il existe un délai de prescription.
Une requalification d'une collaboration indépendante en un contrat de
travail entraîne souvent aussi beaucoup de règlements, cette fois en faveur
de l'indépendant:
A. GUICHET D'ENTREPRISES
La première étape consiste à prendre contact avec un guichet d'entreprises
agréé. Il vous aidera notamment à vous inscrire à la Banque-Carrefour des
Entreprises (BCE). Vous devez accomplir cette démarche avant de débuter
votre activité.
B. SÉCURITÉ SOCIALE
Si vous devenez travailleur indépendant, vous serez également considéré
comme indépendant sur le plan de la sécurité sociale. Contrairement aux
salariés, vous devez donc vous affilier à une caisse de sécurité
sociale et verser des cotisations sociales chaque trimestre. Vous êtes
également tenu de vous inscrire auprès d'une mutuelle .
D. ACCÈS À LA PROFESSION
Pour être autorisé à exercer certaines professions, vous devez être en
possession d'un certificat de capacité professionnelle et/ou d'un permis.
C'est notamment le cas pour les architectes, les agents immobiliers et les
psychologues.
A. MALADIE
La mutuelle rembourse vos frais médicaux. Par exemple, vos consultations
chez le médecin, le dentiste ou le spécialiste, ainsi que les médicaments
prescrits et les soins hospitaliers vous sont remboursés. Vous ne payez
que le ticket modérateur. Vous êtes (temporairement) en incapacité de
travail? Vous percevez un revenu de remplacement à partir du 15e jour
d'incapacité de travail, si vous remplissez toutes les conditions.
Un exemple: Melissa est architecte indépendante, mais ne peut pas travailler
pendant 2 mois suite à un accident de la circulation. Après 15 jours, elle
perçoit une indemnité d'incapacité de travail. Les visites chez le médecin
et les médicaments lui sont également remboursés.
B. GROSSESSE
L’indépendante qui attend un enfant a droit à un congé de maternité, une
exonération trimestrielle des cotisations sociales, des titres-services
pour une aide-ménagère, des allocations familiales et une prime de
naissance.
C. AIDANT PROCHE
Si vous vous occupez d'un membre de votre famille gravement malade et que
vous devez suspendre votre activité indépendante pendant au moins 1 mois,
vous pouvez prétendre, sous certaines conditions, à une allocation
d’aidant proche en raison de votre statut social. Dans certains cas, vous
êtes également exempté de cotisations sociales pendant cette période.
D. PENSION
Chaque trimestre, vous cotisez pour votre pension légale. En d'autres
termes: plus vous travaillez longtemps, plus votre pension sera élevée. A
noter toutefois qu'en tant qu'indépendant, il est préférable de constituer
un plan de pension complémentaire si vous voulez vous assurer une retraite
confortable.
Si les choses ne se déroulent pas comme vous le pensiez, vous pouvez opter
pour un nouveau statut social. En fonction de votre situation et de la
raison pour laquelle vous souhaitez cesser votre activité indépendante,
vous pouvez prétendre au droit passerelle (jusqu'à 12 mois) ou percevoir
une allocation de chômage.
XIV. INDÉPENDANT À TITRE COMPLÉMENTAIRE:
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
Bruxelles compte des milliers d'indépendants qui exercent une activité à
titre complémentaire et leur nombre n'a fait qu'augmenter ces dernières
années. Ce statut particulier présente de nombreux avantages.
👉 vous êtes un enseignant nommé, avec au moins 6/10 d'un horaire à plein
temps;
Cas particulier: le préavis non presté. Dès lors que vous étiez embauché
pour au minimum un mi-temps et que vous avez été licencié, vous gardez
votre statut d’indépendant complémentaire jusqu’à la fin de la période
couverte par le préavis (date renseignée sur le C4) et ce même si le préavis
n’est pas presté.
A. REVENU COMPLÉMENTAIRE
En plus du salaire de votre activité principale, vous percevez un revenu
complémentaire, qui vient mettre du beurre dans les épinards, surtout si
vous êtes au chômage (dans ce cas, vous devez vous plier aux conditions
du tremplin indépendant).
D. LA TVA SIMPLIFIÉE
Même si vous êtes assujetti à la TVA, vous pouvez choisir entre la
déclaration de TVA trimestrielle traditionnelle et le régime de franchise
de la taxe pour les petites entreprises. Avec cette dernière option, vous
ne payez pas vous-même de TVA, vous n'obtenez pas de remboursement de la
TVA sur vos achats et vous ne devez pas déposer de déclarations
trimestrielles. Autrement dit, vous avez moins de paperasserie à gérer.
Dans le cas contraire, vous pouvez récupérer la TVA sur vos dépenses en
tant qu'indépendant.
E. UN TREMPLIN IDÉAL
Le statut d'indépendant à titre complémentaire vous permettra de conserver
votre revenu fixe, tout en découvrant si vous êtes fait pour être
indépendant. Avantage supplémentaire: si vous optez pour un statut social
distinct en tant qu'indépendant, vous serez déjà en règle sur le plan
administratif et vous pourrez compter sur une première expérience
professionnelle et un réseau professionnel.
F. SÉCURITÉ SOCIALE
Vous conservez à tout moment les droits sociaux qui découlent de votre
activité principale.
A. DROITS SOCIAUX
En activité principale, vous payez des cotisations sociales pour constituer
des droits individuels de sécurité sociale. Ce n'est pas le cas en activité
complémentaire. En effet, votre autre profession assure déjà votre
protection. Vous ne constituez dès lors pas de droits sociaux
(supplémentaires). Les cotisations que vous payez sont des cotisations
dites de solidarité. Vous n'en bénéficiez que si vous cotisez autant qu'un
travailleur indépendant à titre principal.
B. FISCALITÉ LOURDE
Les revenus de votre activité indépendante viennent s'ajouter à vos revenus
principaux: vous risquez donc de vous retrouver dans une tranche
d'imposition plus élevée.
C. MOINS DE TEMPS
Deux emplois, c'est moins de temps pour votre vie privée. Sans compter le
risque de stress. Établissez un horaire hebdomadaire que vous pourrez
assumer.
XV. CHOISIR LE STATUT DE CONJOINT-AIDANT:
QUELS SONT VOS DROITS ET VOS
OBLIGATIONS?
Le démarrage d’une activité indépendante peut avoir un impact sur le statut
de votre conjoint lorsque vous êtes mariés ou cohabitants légaux. En effet,
si votre partenaire participe d’une manière ou d’une autre à votre activité,
il peut dans certains cas être requalifié en conjoint aidant. Mais quelles
sont les conditions pour obtenir ce statut, et qu’implique-t-il exactement?
Vous êtes "jeune" : cela peut sembler anodin, mais cela signifie que
vous êtes encore curieux et candide. Des qualités pour entreprendre,
superbement résumées par Mark Twain: "Ils ne savaient pas que c'était
impossible, alors ils l'ont fait";
Vous jouissez d’une grande liberté: cela vous permet de choisir votre
projet, vos méthodes, vos partenaires, mais aussi d’arrêter ou de
changer de voie si cela ne vous convient plus. Une latitude qui se
réduit souvent avec l’âge;
Vous apportez un regard neuf: vous avez la capacité de penser
« autrement », réfléchir out of the box et donc innover. Un atout que
vous pouvez allier à une autre vertu de la jeunesse: l’audace;
Vous pouvez prendre des risques: cela vous autorise à suivre votre
créativité et à tester les idées les plus originales, puisque vous
n’avez pas encore d’obligation de résultats ni de retour financier;
Vous avez accès aux outils et aux savoirs: c’est l’une des chances de
notre époque. La technologie et les connaissances sont à la portée de
quelques clics. Sans oublier que vous avez souvent des facilités pour
les comprendre et les maîtriser.
3. DE QUOI AVEZ-VOUS BESOIN?
En tant qu’étudiant, vous disposez de véritables clés pour mener à bien
votre projet, mais l’entrepreneuriat n’est pas dénué d’inconnues et
d’obstacles. Même s’il existe des exceptions, les ingrédients suivants
seront sur votre chemin.
B. UN PLAN DE ROUTE
Vous n’êtes pas obligé d’avoir un business plan ultra détaillé dès le
départ. Néanmoins, vous devez savoir à minima où vous allez: un plan est
donc tout de même recommandé. Celui-ci permettra de structurer le projet,
tant pour vous que pour le présenter aux autres. Vous pouvez le construire
autour des éléments suivants:
Attention à la régularisation
Ce que vous gagnez au-delà du montant exonéré d'impôt de 10.160 EUR est
imposé selon les "taux croissants de l'impôt sur le revenu des personnes
physiques". La même règle s'applique aux salariés :
Notez que vous devrez faire une déclaration fiscale en votre nom propre. Il
n'est par contre pas obligatoire de disposer d'un compte bancaire
professionnel mais notez que cela est assez pratique.
Dernières spécificités:
Si votre chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 25 000 euros, vous avez droit au r
de la franchise de la taxe. Intéressant pour s’épargner une série de forma
administratives (déclarations, etc.).
Si vous poursuivez vos études (dans les conditions du statut), alors vous
devez vous rendre auprès de votre caisse d’assurances sociales et fournir:
Vous arrêtez prématurément vos études ou vous obtenez votre diplôme? Vous
perdez le droit au statut d’étudiant-entrepreneur, mais cela ne signifie
pas que votre projet d’entreprise est terminé. Bien au contraire, vous
pouvez poursuivre votre activité sous un statut d’indépendant à titre
principal "classique".
XVII. DIFFÉRENTES MANIÈRES DE DÉMARRER
1. ENTREPRISE INDIVIDUELLE OU SOCIÉTÉ: QUEL
EST LE MEILLEUR CHOIX POUR VOUS?
Démarrer une entreprise suppose de prendre d'emblée une décision importante:
démarrer une entreprise individuelle ou une société? Afin de vous guider
dans votre choix, nous avons repris ci-après les principales différences,
ainsi que les avantages et inconvénients majeurs des deux options.
A. ENTREPRISE UNIPERSONNELLE:
Avantages Inconvénients
Vous n'avez pas besoin d’un capital de Risques financiers majeurs sur le plan
départ et les formalités sont simples personnel car aucune distinction entre
le patrimoine privé et celui de
l’entreprise.
Vous prenez vous-même toutes les Vous ne pouvez investir que votre propre
décisions concernant votre affaire. capital.
Vous pouvez tenir une comptabilité La charge fiscale est relativement
simplifiée élevée comme l’impôt des personnes
physiques est plus élevé que celui des
sociétés.
B. SOCIÉTÉ:
Avantages Inconvénients
Votre patrimoine privé reste (en Requiert du capital suffisant pour une
principe) protégé comme votre entreprise SRL, 61.500 € pour une S.A.
dispose d'une personnalité juridique
distincte
Vous avez plus d'options fiscales. Vous avez plus d'obligations légales.
Plus de partenaires = plus de La procédure de démarrage est plus
possibilités financières. coûteuse et plus complexe et les coûts
de fonctionnement sont plus élevés
C. CONCLUSION
Posez-vous d'abord les questions suivantes: vous avez peu de capital de
départ? Vous ne prenez pas des risques importants? Vous ignorez quels seront
vos revenus? Si la réponse est "oui" à chacune de ces questions, choisissez
l'option de l'entreprise individuelle.
Si les choses vont bien, vous pourrez toujours passer à une forme de société
appropriée par la suite, car plus vous ferez de bénéfices, plus une société
deviendra intéressante. Cependant, si vous devez réaliser immédiatement un
investissement important et que votre activité comporte des risques
financiers, il est préférable de créer immédiatement une société (à
condition de disposer d'un capital initial suffisant).
XVIII. ASBL OU SOCIÉTÉ, COMMENT CHOISIR LA
STRUCTURE ADÉQUATE ?
Prêt(e) à lancer votre nouvelle activité ? Plusieurs formes légales sont
possibles, dont l’association sans but lucratif (ASBL). Pourquoi opter pour
cette structure juridique ? Quels critères doivent guider votre choix ? Tout
ce que vous devez savoir.
Malgré cette simplification, comment savoir si vous devez opter pour une
ASBL ou pour une société ? Et si vous optez pour une société, quelle forme
sociale devez-vous choisir : la société à responsabilité limitée ou la
société coopérative (formes les plus répandues, les autres étant réservées
à des projets plus spécifiques) ?
faire faillite ;
bénéficier des dispositions du droit de l’insolvabilité ;
et du droit relatif à la responsabilité des administrateurs.
B. LE CAPITAL MINIMUM
Contrairement à la société anonyme, la législation n’impose pas de capital
minimum pour constituer une ASBL. À noter que depuis l’entrée en vigueur
du nouveau Code des sociétés et des associations en 2019, la constitution
d’une société à responsabilité limitée (SRL) ou d’une société coopérative
(SC) n’exige plus non plus de capital minimum.
Bien entendu, cela ne signifie pas qu’une ASBL n’a pas besoin de fonds pour
poursuivre son but non lucratif et perdurer. Généralement, son
financement provient de quatre sources:
Ses membres et des tiers, via les cotisations, les dons, le mécénat, le
sponsoring, etc.;
C. LA FISCALITÉ
Contrairement aux sociétés, l’ASBL, qui n’effectue pas d’activités
commerciales lucratives, peut bénéficier d’un régime fiscal plus
avantageux.
En effet, elle n’est alors pas soumise à l’impôt des sociétés (Isoc) — qui
pèse sur ses bénéfices —, mais bien à l’impôt des personnes morales, qui
porte sur:
Les revenus provenant de biens immobiliers (les revenus locatifs, le revenu
cadastral, certaines plus-values, etc.) ;
Certaines formes de revenus mobiliers (les investissements, par exemple).
Un avantage, qui ne vaut donc pas pour l’ASBL qui effectue des activités
commerciales générant du profit, car, dans ce cas, elle tombe sur le régime
fiscal de l’impôt des sociétés (Isoc).
A. LE BUT
La coopérative poursuit un objectif interne, celui de satisfaire les
besoins de ses coopérateurs, qui sont ses usagers ou bénéficiaires. Elle
est donc tournée vers l’intérieur et ses activités sont menées au service
de ses coopérateurs.
D. L’ADHÉSION
Dans une coopérative, les coopérateurs doivent pouvoir entrer et sortir
volontairement et sans entraves, à condition de s’engager et prendre
leurs responsabilités en tant que membres. Celui qui quitte une SC peut,
d’ailleurs, récupérer son apport avec une plus-value éventuelle.
Alors que, dans une ASBL, des conditions d’admission peuvent être
imposées et toute personne intéressée ne doit pas forcément être
acceptée, même si les conditions sont remplies. En outre, le départ d’un
membre ne suppose pas de facto le remboursement de ses cotisations.
E. LE BÉNÉVOLAT
Sauf exception, et contrairement à l’ASBL, la coopérative ne peut pas
recourir aux bénévoles.
CARACTÉRISTIQUES
FONDATEURS
Un seul actionnaire suffit pour constituer une SRL. Ce peut être aussi bien
une personne physique que morale (par ex. une société).
CAPITAL MINIMUM
La constitution d'une SRL ne nécessite plus de capital minimum, mais les
fondateurs doivent prévoir un patrimoine initial suffisant pour l’activité
que veut développer la société.
La suppression de l’exigence d’un capital minimum est aussi compensée par
le renforcement des règles concernant le plan financier lors de la
constitution et la responsabilité du fondateur. Chaque distribution de
dividendes aux actionnaires est soumise à un "double test de distribution"
consistant d’une part en un test de bilan ou de solvabilité et d’autre part
en un test de liquidité.
APPORT EN NATURE
Avant la constitution de la société, les fondateurs doivent demander à un
réviseur d'entreprises de décrire en détail chaque bien qui sera apporté
en nature, et d'établir un rapport sur le mode d'évaluation du bien. Il
doit également préciser quelle sera la contrepartie donnée au fondateur en
échange du bien qu'il aura apporté.
Un apport en industrie ou knowhow est assimilé à l’apport en nature (mêmes
règles d’évaluation) et est aussi contrôlé par le réviseur.
PLAN FINANCIER
Les fondateurs d'une SRL devront établir un plan financier et le remettre
au notaire le jour de l'acte de constitution, après l'avoir signé. Il s'agit
d'un plan prévisionnel des besoins et des ressources de la société pour les
deux premiers exercices sociaux.
TITRES
La SRL peut émettre toute sorte de titre, sauf interdiction légale.
Toutefois, une SRL ne peut émettre des actions qu'en échange d'un apport
et ne peut accorder de droit de vote qu'aux actions.
ACTE
Le recours à l'acte notarié est indispensable pour la SRL. L'acte de
constitution contiendra notamment les statuts de la société. Les statuts
contiennent les clauses qui vont déterminer les règles de la société et
régir les rapports avec les personnes étrangères à la société, les rapports
entre actionnaires eux-mêmes, les pouvoirs de ses représentants, le tout
devant être évidemment conforme aux dispositions qui sont prescrites par
la loi.
ADMINISTRATION
La SRL est gérée par un administrateur ou un conseil d'administration. Il
est possible de désigner un administrateur pour la gestion journalière.
La responsabilité des administrateurs est restreinte légalement en fonction
de la taille, du chiffre d’affaires et du total du bilan de l’entreprise
concernée.
Sauf disposition statutaire contraire, l'assemblée générale peut mettre un
terme au mandat d'un administrateur à tout moment et sans indication de
motif.
CONTRÔLE
Un réviseur d'entreprise est engagé si l'entreprise dépasse au moins deux
des trois critères suivants: 50 travailleurs, chiffre d'affaires : 9.000.000
€, total du bilan: 4.500.000 €.
B. LA SOCIÉTÉ SIMPLE
Cette forme est facile à mettre en place, mais plus risquée en raison de
la responsabilité personnelle et illimitée. Elle devient la forme de base
de la société de personnes – dans laquelle au moins 1 associé a une
responsabilité illimitée – et la seule forme de société sans personnalité
juridique, sauf si vous optez pour une société en nom collectif (SNC) ou
une société en commandite (SComm). Suite à la réforme, la société simple
peut acquérir la personnalité juridique et devenir ainsi une SNC ou une
SComm.
Options:
Caractère temporaire: vous pouvez créer une société momentanée, par exemple
pour la durée d'un chantier de construction.
Caractère secret: si vous agissez en votre propre nom, sans révéler
l'existence de votre société ou de vos associés, il s'agit d'une société
interne.
CARACTÉRISTIQUES
FONDATEURS
Pour constituer une société simple, vous devez être au minimum deux
associés (ou "partenaires"). Vous nouez une collaboration entre partenaires
et fixez des accords spécifiques à cet effet dans un contrat de société
simple.
CAPITAL
Il ne faut aucun capital minimum ni aucun plan financier pour constituer
une société simple. Chacun des associés apporte quelque chose : cela peut
être de l’argent, mais aussi du travail, un savoir-faire, des biens ou une
clientèle. Ce que vous apportez devient immédiatement la propriété
collective de tous les partenaires. Les éventuels bénéfices de la société
peuvent être répartis librement entre les partenaires.
La société simple est une société de personnes. Cela signifie que les
personnes qui forment la société simple sont plus importantes que le
capital qu'elles apportent. Dès lors, les actions d'une société simple ne
peuvent pas être cédées sans formalités. En effet, l'accord des autres
associés est toujours requis à cet effet.
RESPONSABILITÉS
Supposons que la société simple ait une dette de 1 000 euros. Chaque associé
doit payer de sa poche un montant proportionnel à sa participation dans la
société simple. Mais… c’est un point à régler en interne ! Les créanciers
n’en tiennent pas compte. Ceux-ci sont, en effet, habilités à saisir les
avoirs personnels d’un seul associé pour la totalité des 1 000 euros. Même
s’il n’a apporté qu’un euro à la société simple.
Vous estimez que le risque est trop important ? Envisagez de constituer
alors une SRL, une SC ou une SA.
CONCLUSION
AVANTAGES
Il ne faut pas de capital minimum
L’absence de personnalité juridique implique peu de formalités et de
coûts de constitution
Les parties peuvent conclure des accords très souples, notamment en
ce qui concerne la distribution des bénéfices et le contrôle.
La société simple est, en outre, facile à dissoudre.
La société simple ne doit pas payer des cotisations sociales car elles
sont fiscalement transparentes. Ou en termes techniques : elles ne
sont soumises ni à l’impôt sur les sociétés ni à l’impôt des non-
résidents.
DÉSAVANTAGES:
Vous avez l'obligation de tenir une comptabilité (généralement
simplifiée) pour votre société simple.
Les fondateurs sont indéfiniment et solidairement responsables.
C. La SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE
Cette forme retrouve sa spécificité et ne peut être choisie que par les
entreprises qui appliquent réellement la philosophie coopérative.
L'objectif principal d'une SC n’est pas tant d'enrichir les actionnaires
que de concrétiser ses objectifs sociaux grâce au produit des ventes. Pour
créer un SC, il faut au moins trois actionnaires, qui auront chacun une
responsabilité limitée.
FONDATEURS
Les fondateurs d'une SC doivent être au minimum au nombre de trois. La SC
est réservée aux ‘véritables’ coopérations. L’objet principal doit être de
satisfaire aux besoins des actionnaires.
CAPITAL MINIMUM
La constitution d'une SC ne nécessite plus de capital minimum, mais les
fondateurs doivent prévoir un patrimoine initial suffisant pour l’activité
que veut développer la société.
APPORT EN NATURE
Avant la constitution de la société, les fondateurs doivent demander à un
réviseur d'entreprises de décrire en détail chaque bien qui sera apporté
en nature, et d'établir un rapport sur le mode d'évaluation du bien. Il
doit également préciser quelle sera la contrepartie donnée au fondateur en
échange du bien qu'il aura apporté.
PLAN FINANCIER
Les fondateurs d'une SC devront établir un plan financier et le remettre
au notaire le jour de l'acte de constitution, après l'avoir signé. Il s'agit
d'un plan prévisionnel des besoins et des ressources de la société pour les
deux premiers exercices sociaux.
TITRES
Une société coopérative peut seulement émettre des actions nominatives avec
droit de vote et des obligations.
La cession des actions des sociétés s'opère simplement par une déclaration
de transfert inscrite dans le registre des actions, datée et signée par le
cédant (celui qui cède les actions) et le cessionnaire (le nouveau
propriétaire). Souvent, ce transfert fait suite à une convention de cession
qui peut reprendre toutes les conditions de la cession (date de transfert
des droits attachés aux titres, nombre de titres, prix, ...
ADMINISTRATION
La SC est gérée par un administrateur ou un conseil d'administration. Il
est possible de désigner un administrateur pour la gestion journalière.
CONTRÔLE
Un réviseur d'entreprise est engagé si l'entreprise dépasse au moins deux
des trois critères suivants: 50 travailleurs, chiffre d'affaires:
9.000.000 €, total du bilan: 4.500.000 €.
D. LA SOCIÉTÉ ANONYME
QU'EST-CE QU'UNE SOCIÉTÉ ANONYME?
Il s'agit, comme par le passé, de la forme la plus appropriée pour les
grandes entreprises, le capital de départ restant fixé à 61.500 euros.
LES FONDATEURS
Un seul actionnaire suffit pour constituer une SA. Il peut s’agir d’une
personne tant physique que morale.
CAPITAL SOUSCRIT
Le montant du capital que les futurs fondateurs s'engagent à mettre à la
disposition de la société est de 61.500 €.
APPORT EN NATURE
Avant la constitution de la société, les fondateurs doivent demander à un
réviseur d'entreprise de décrire en détail chaque bien qui sera apporté en
nature à la société et d'établir un rapport sur le mode d'évaluation
approprié du bien. Il doit également préciser quelle sera la contrepartie
donnée au fondateur en échange du bien qu'il aura apporté.
PLAN FINANCIER
Les fondateurs d'une société anonyme doivent établir un plan financier et
le remettre au notaire le jour de l'acte de constitution, après l'avoir
signé. Il s'agit d'un plan prévisionnel des revenus et des dépenses de la
société pour les deux premiers exercices sociaux.
TITRES
Depuis le 1er janvier 2008, il n'est plus possible d’émettre des actions
anonymement (titres "au porteur"). Désormais, une SA ne peut plus émettre
que des titres de dématérialisés ou des titres nominatifs.
CESSION D'ACTIONS
En principe, les actions d'une SA sont librement cessibles. Il est également
autorisé de limiter l'accessibilité au moyen de clauses d’agrément, de
préemption et d'inaliénabilité, sans pour autant que le droit de cession
puisse être totalement déchu.
Les clauses d'agrément soumettent la cession d'actions à l'approbation ou
au rejet d'un organe de la société, que ce soit l'assemblée générale ou
l’organe chargé de l’administration.
ADMINISTRATION
Il y a le choix entre trois modèles d’administration, avec séparation claire
des compétences:
CONTRÔLE
Un réviseur d'entreprise est engagé si l'entreprise dépasse au moins deux
des trois critères suivants: 50 travailleurs, chiffre d'affaires:
9.000.000 €, total du bilan: 4.500.000 €.
E. LES ASSOCIATIONS
Avant la réforme, la distinction entre entreprises et associations était
basée sur le profit. Si vous et vos partenaires réalisez un profit, vous
avez une entreprise. Dans le cas contraire, il s'agit d'une
association. Dans le nouveau Code, la "répartition du bénéfice" devient le
facteur déterminant. Une association peut sans problème mener des activités
commerciales et faire des profits, mais elle ne peut distribuer ces profits
à ses membres, directeurs, fondateurs ou autres. Elle ne poursuit aucun but
lucratif alors que dans une entreprise, l'enrichissement personnel est une
caractéristique essentielle.
Depuis le 1er mai 2019, le droit des associations a été intégré dans un
nouveau Code des Sociétés et Associations (CSA). Cette réforme s’inscrit
dans une volonté de simplification et de clarification du droit, en faisant
entrer les associations dans le champ des entreprises.
Comme toute autre forme d’entreprise, une association peut désormais faire
faillite et bénéficier des dispositions du droit de l’insolvabilité et
du droit relatif à la responsabilité des administrateurs.
CARACTÉRISTIQUES
L'association peut obtenir la personnalité juridique si elle satisfait aux
conditions suivantes:
LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE
La personnalité juridique est acquise le jour où les statuts et les actes
relatifs à la nomination des administrateurs sont déposés au greffe du
tribunal de l'entreprise qui est compétent.
Achat de matériel
Location d'immeuble
Ouverture d'un compte bancaire
Engagement de personnel
LES STATUTS
Les statuts doivent être constatés par écrit. Ils peuvent être rédigés,
soit sous la forme d'un acte sous seing privé, en présence des fondateurs
uniquement, soit sous la forme d'un acte authentique établi devant notaire.
La liste des membres doit également être déposée au greffe dans le mois de
la publication des statuts.
Il s’agit donc bien d’une société de droit belge (SRL ou SA par exemple),
dont les parts sont majoritairement détenues par la société-mère étrangère.
Par conséquent, les formalités pour constituer une filiale sont identiques
à toute autre forme d’entreprise non-rattachée à une société-mère
étrangère.
Sur le plan fiscal, la filiale est redevable à l’impôt des sociétés belge.
Les bénéfices dégagés pourront être remonté vers la société mère par le
biais notamment de dividendes et d’intérêts. Il existe des mécanismes
permettant d’éliminer la double-imposition économique (par exemple,
exonération du précompte mobilier).
Vous devez donc exercer une activité régulière en Belgique, avoir une
adresse sur le territoire, et avoir désigné une personne responsable pour
engager la société étrangère envers les tiers lorsque nécessaire.
Sur le plan administratif, vous devez d’abord déposer une série de documents
au greffe du Tribunal de Commerce dans le ressort duquel se trouve établie
la succursale afin de la faire inscrire au registre des personnes morales :
Sur le plan fiscal, bien que n’ayant pas de personnalité juridique propre,
la succursale est soumise à l’impôt des non-résidents en Belgique. Pour les
besoins fiscaux, la succursale sera donc considérée comme une entité à part
entière, indépendante de la société mère. L'impôt est perçu exclusivement
sur les revenus produits ou recueillis en Belgique. Il est calculé suivant
les mêmes règles que pour l'impôt des sociétés.
Cela correspond donc plus à une création fiscale qu’à une véritable
structure juridique. Par conséquent, l’unité d’établissement n’a pas de
personnalité morale propre et ne peut pas conclure d’acte juridique en son
propre nom, mais peut conclure des actes commerciaux, la prestation de
services, des travaux… L’unité d’établissement dépend de la société mère
étrangère pour toutes ses décisions.
Les bénéfices ainsi imposés seront la plupart du temps exonérés dans l’État
de la société étrangère en vertu d’une convention de double imposition
conclue entre les deux États.
Dans chaque cas de figure, vous êtes tenu d’ouvrir un compte bancaire dans
une institution financière établie en Belgique. Et le numéro de compte
devra apparaître sur vos factures, documents et correspondances.
Bien sûr, une bonne préparation de votre projet sera l’un des éléments
importants pour démarrer votre projet en limitant les risques, mais ce ne
sera pas l’objet de cet article. Nous verrons ici comment adoucir la phase
qui suit la préparation, c’est-à-dire le démarrage de vos activités.
Certaines aides présentées dans cet article font déjà l’objet d’un article
sur notre site. Nous verrons donc ici quels sont les avantages et
inconvénients de chaque mécanisme, ainsi que les conditions d’accès et la
possibilité de cumuler certains d’entre eux.
AVANTAGES
Vous pouvez utiliser cet argent comme vous le souhaitez. De plus, vous
ne devez pas rembourser la prime en cas d’arrêt de l’activité. En cas
d’arrêt au cours des 6 premiers mois, vous ne toucherez pas les
tranches restantes encore non délivrées.
Cette prime est individuelle. Dans le cadre de la création de société,
chacun des associés pourra donc prétendre à la prime s’il rentre dans
les conditions. De même, si l’un des associés n’est pas éligible, cela
n’a aucun impact sur la situation des autres associés.
Vous bénéficiez d’un accompagnement gratuit auprès d’un organisme de
soutien à l’entrepreneuriat agréé par la région. Cet accompagnement
se poursuit jusqu’à ce que la prime soit entièrement versée.
POINTS D’ATTENTION ET INCONVÉNIENTS
C’est un bon coup de pouce pour quelqu’un qui démarre, sans être pour autant
un argument de poids dans la création d’une entreprise. Cette solution
permet à l’entrepreneur qui se lance une liberté qu’il n’aura pas en optant
pour le tremplin (par exemple).
B. LE PLAN TREMPLIN
Le plan tremplin permet aux chômeurs complets indemnisés de démarrer une
activité indépendante tout en conservant leurs allocations de
chômage pendant une période de 12 mois. Vous prenez donc un statut
d’indépendant complémentaire à votre statut principal de demandeur d’emploi
indemnisé. Le fait d’avoir deux statuts implique que vous devez vous
conformer aux droits et obligations relatifs à ces deux statuts.
AVANTAGES
AVANTAGES
AVANTAGES
EYE vous permet dès lors de vivre le quotidien d’un.e entrepreneur.e tout
en élargissant votre réseau et en testant vos propres aptitudes à
l’entrepreneuriat. Il vous permet en outre de découvrir un nouveau pays et
un nouveau marché, de créer des contacts internationaux, tout en bénéficiant
d’un soutien financier octroyé par la Commission européenne.
AVANTAGES
D. TROUVER UN FINANCEMENT
Une fois votre décision prise, vous allez rechercher un financement. Vous
pouvez utiliser votre propre capital ou vous tourner vers des banques et
d’autres investisseurs. Pour réussir à convaincre ces derniers, vous devrez
disposer d'un plan financier mûrement réfléchi. Vous pouvez également
demander des subventions. Plusieurs possibilités s’offrent à vous.
Plateforme de transmission
Sowaccess
Affaires à suivre
F. CONCLUSION
La reprise d'une entreprise s'accompagne de nombreux aspects à prendre en
compte. Veillez donc à bien vous informer avant de franchir le pas et
laissez-vous guider par un expert. Des questions? Nous nous ferons un
plaisir de vous aider.
XXIII. PASSER D'UNE ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE
À UNE ACTIVITÉ PRINCIPALE
1. COMMENT PASSER D'UNE ACTIVITÉ
COMPLÉMENTAIRE À UNE ACTIVITÉ PRINCIPALE?
A. DE NOMBREUX AVANTAGES
Pour vous en tant que franchisé, les débuts sont nettement moins risqués,
car:
SOFT FRANCHISING
Avec la franchise "soft", tout est beaucoup moins figé. Habituellement, la
marque et le logo sont communs mais pour le reste, vous avez beaucoup plus
de liberté et vous devez régler beaucoup de choses de manière autonome. En
fait, vous collaborez dans le cadre d’une association ou d’une coopération
dont vous êtes « membre » et dont vous respectez les statuts et règlements.
Les frais d’adhésion (entry fee). C’est un montant unique qui doit
être payé dès le début de la collaboration et qui couvre les
investissements réalisés par le franchiseur dans le développement de
la formule et le recrutement de candidats potentiels.
L’indemnité de franchise, aussi appelée royalties. Elle couvre le
support et l’encadrement sur le plan commercial et technique que le
franchiseur vous apporte. Elle s’élève à un pourcentage du chiffre
d’affaires ou à un montant mensuel fixe. Parfois, l’indemnité est
également intégrée aux produits que le franchisé doit obligatoirement
acheter au franchiseur.
Une contribution aux frais de marketing. Elle est souvent facturée à
part, mais elle peut aussi être incluse dans l’indemnité de franchise
fixe.
FINANCEMENT
Quels sont les moyens que vous pouvez investir personnellement ? Veillez à
avoir une vue d’ensemble financière (entre autres en établissant un business
plan) afin de savoir éventuellement si vous pouvez envisager un emprunt.
TOUR D’INFORMATION
Examinez plusieurs concepts de franchise. Demandez des informations auprès
de différents franchiseurs dans le domaine dans lequel vous voulez être
actif. Lisez les informations ou regardez s’ils recherchent des franchisés
dans votre région.
NÉGOCIATIONS PRÉCONTRACTUELLES
Demandez un rendez-vous au franchiseur qui vous plaît le plus. Avant de
signer un contrat, un précontrat, une réservation, le franchiseur doit vous
remettre le Document d’Informations Précontractuelles (D.I.P.) et ce, au
moins un mois avant la signature du contrat (conformément à la loi du
02.04.2014 relative aux informations précontractuelles concernant les
contrats de collaboration commerciaux). Le projet de contrat doit être
joint à ce document. Ces documents vous fourniront énormément d’informations
concernant le franchiseur, la formule, les résultats, les données du marché,
les clauses du contrat, etc.
LE CONTRAT DE FRANCHISE
Une fois que vous aurez déterminé le lieu et que le financement sera achevé,
un contrat de franchise sera généré. Celui-ci est liant pour les deux
parties. Tous les accords entre l’organisation de franchise et vous, en
tant que franchisé, y sont fixés.
FORMALITÉS
En tant que franchisé, vous demeurez un entrepreneur indépendant. Vous
devez donc vous charger vous-même de votre inscription à la Banque Carrefour
des Entreprises (par l’intermédiaire du guichet d’entreprises), négocier
votre emprunt, embaucher du personnel, etc.
Avant de démarrer effectivement, le franchiseur prévoira plus que
probablement une formation pratique. Discutez également avec lui de la
campagne de marketing qu’il prévoit pour l’ouverture.
Vous trouverez une liste extrêmement variée de questions que vous devriez
vous poser au préalable sur le site de la Fédération belge de la Franchise.
la réflexion entrepreneuriale
les aspects comptables, financiers et fiscaux
la gestion commerciale
la législation
B. POUR QUI?
Dans le cas d’une entreprise individuelle, le chef d'entreprise – c'est-à-
dire vous-même – doit prouver qu'il dispose des connaissances de base en
gestion d'entreprise. Si vous n'êtes pas en mesure de le faire, l'une des
personnes suivantes peut le faire pour vous :
vous avez été chef d'entreprise sous statut indépendant 3 ans (à titre
principal) ou 5 ans (à titre complémentaire), ou vous avez assuré la
gestion journalière d'une société ;
vous avez été actif pendant 5 ans en tant qu'aidant indépendant ;
vous avez travaillé pendant 5 ans comme employé dans une fonction de
direction.
B. DISPENSE?
Dans certains cas, vous pouvez bénéficier d'une dispense (temporaire).
C'est le cas, par exemple, si vous reprenez une entreprise ou si vous
continuez l'activité de votre conjoint décédé. Adressez-vous à votre
comptable ou à un guichet d’entreprises pour en savoir plus.
H. CONCLUSION
Devenir professionnellement indépendant – à titre principal ou
complémentaire – est un processus relativement simple. Il vous suffit de
franchir les 7 étapes ci-dessus pour pouvoir débuter votre activité. Vous
préférez ne pas vous occuper de tout vous-même? Adressez-vous à un comptable
qui se chargera pour vous de toutes les formalités légales.
4. CRÉER UNE SOCIÉTÉ: QUELLES SONT LES
DÉMARCHES?
Lorsque vous fondez une société, vous créez généralement une nouvelle entité
avec ses propres droits, obligations et patrimoine. Cela implique de
nombreuses formalités. Nous vous aidons à faire vos premiers pas.
A. CHOISIR UNE FORME DE SOCIÉTÉ
A partir du 1er mai 2019, vous aurez le choix entre quatre formes de base :
E. CRÉER SA SOCIÉTÉ
Dans le cas des sociétés à responsabilité limitée (SRL, SC et SA), c'est
le notaire qui se charge de créer votre société. Il rédige un acte de
constitution dans lequel vous désignez au moins 1 administrateur. Le notaire
se rend ensuite au Tribunal de Commerce: le compte rendu de la réunion et
un extrait des statuts sont déposés au greffe. À partir de ce moment, votre
société "existe". Vous obtenez un numéro d'entreprise via la Banque-
Carrefour des Entreprises et vous pouvez démarrer votre activité. Pour
compléter l'ensemble, le texte constitutif est également publié au Moniteur
belge.
Pour certaines sociétés (SRL, SC et SA), votre notaire peut accomplir les
formalités de dépôt au greffe par voie électronique, ce qui accélère le
processus. On parle d'e-dépôt.
K. CONCLUSION
La création d'une société suit un plan par étape logique, dans lequel le
nombre de formalités dépend de la forme juridique que vous choisissez. Vous
ne savez pas quelle forme de société vous convient le mieux?
5. VOTRE STATUT SOCIAL D’INDÉPENDANT: VOS
OBLIGATIONS ET VOS DROITS
La Belgique dispose d'un système de sécurité sociale très complet. Vous
avez droit notamment à des allocations familiales, le remboursement de vos
soins de santé, une indemnité en cas de maladie et une pension. Mais ce
soutien n'est pas gratuit. Pour en profiter, il faudra payer des cotisations
sociales. Dans cet article, nous vous donnons un aperçu de vos obligations
et de vos droits en tant qu’indépendant.
Alors que pour les salariés, les cotisations sociales sont déduites
mensuellement directement du salaire, les indépendants, qu’ils soient en
entreprise individuelle ou en société, doivent s’occuper de payer leurs
cotisations sociales eux-mêmes tous les trimestres. En effet, dès le
lancement de votre activité, vous devez vous affilier à une caisse
d’assurance sociale afin de vous acquitter de vos cotisations.
À noter: en plus des 20,5%, votre caisse d'assurance sociale vous réclamera
des frais de gestion dont le montant variera entre 3,05 et 4,25 %.
B. QUI PAIE DES COTISATIONS SOCIALES?
Tout entrepreneur indépendant, peu importe son statut, paie des cotisations
sociales. Que vous soyez propriétaire d’une entreprise individuelle ou
d’une société ou que vous soyez à titre principal ou complémentaire ou
encore conjoint aidant ou aidant.
INDÉPENDANT COMPLÉMENTAIRE
Si vous êtes indépendant à titre complémentaire, vous vous constituez déjà
des droits sociaux en tant que salarié par l'intermédiaire de votre
employeur. Malgré cela, en tant qu’indépendant complémentaire, vous
serez redevable de ce qu’on appelle d’une « cotisation de solidarité ».
Cette cotisation est appelée ainsi car elle ne vous procure aucun droit
supplémentaire à vos droits accumulés grâce à votre activité principale en
tant que salarié ou fonctionnaire.
PRESTATIONS FAMILIALES
En tant que jeune maman indépendante à titre principal, vous avez droit à
12 semaines de congé de maternité et vous percevez une allocation
forfaitaire hebdomadaire. Les travailleurs indépendants ont également le
droit de prendre un congé de paternité de 20 jours. Vous pouvez par ailleurs
compter sur une aide à la maternité, une prime de naissance et
des allocations familiales.
G. POUR CONCLURE
Le statut social des indépendantes comportes de nombreuses exceptions. De
plus, les règles sont régulièrement mises à jour. Cet article vous offre
une vue d’ensemble du système de cotisations sociales et des droits et
obligations qui en découlent pour tout indépendant. Adressez-vous à votre
comptable ou à votre caisse d’assurance sociale pour toute question au cas
par cas. Ceux-ci sont toujours au courant des dernières évolutions
législatives et vous informeront de manière plus détaillée.
6. LANCER SA PROPRE ENTREPRISE: QUEL COÛT?
Au total, pour moins de 100 euros, vous pouvez donc déjà constituer une
entreprise et générer des revenus.
Toutefois, dans ces deux cas, bien que ces capitaux soient essentiels, il
ne s’agit pas de dépenses directes à engager pour la constitution de la
société mais bien de l'argent qui sera injecté dans la société, une fois
celle-ci créée.
FRAIS SUPPLÉMENTAIRES
Des dépenses facultatives peuvent éventuellement s’ajouter selon la
spécificité de votre projet:
Dans l'HoReCa
De boulangerie ou de pâtisserie
Dans la vente de plats et pâtisseries à emporter
De restauration ambulante (food truck)
En agriculture urbaine
Dans un pop-up store
Dans l'industrie artistique, créative ou culturelle
Dans les cosmétiques
Dans le secteur de la construction
De plateforme digitale SaaS
De soins de relaxation et de bien-être
XXV. SE LANCER DANS L'HORECA: PAR OÙ
COMMENCER
Vous avez toujours rêvé de lancer un restaurant ou un café. Vous avez
maintes fois imaginé à quoi il ressemblerait, ce qu’on y servirait, qui on
pourrait y rencontrer au détour d’un verre. Et puis un jour, ça y est,
c’est décidé, vous vous lancez! Mais par où commencer?
Voici, dans les grandes lignes, l’ordre dans lequel vous devriez faire les
choses afin de vous faciliter la tâche pour votre restaurant en alimentation
durable et mettre toutes les chances de votre côté.
Certains outils peuvent vous aider à passer cette étape avec brio!
Quelle que soit votre situation, il est important de confronter vos idées
et votre projet dès le début de votre démarche, et de continuer à le faire
tout au long du développement de votre projet.
Co-oking est une cuisine partagée qui organise des meetups mensuels
entre entrepreneurs bruxellois actifs dans l’alimentation.
Le RABAD est un réseau des acteurs bruxellois dans l’alimentation qui
organise de nombreux événements chaque année.
Les écoles de cuisines bruxelloises vous permettront peut-être de
rencontrer le futur chef de votre restaurant. Allez faire un tour du
côté du Ceria ou de l’EFP.
Horeca Be Pro est le centre de référence des formations en horeca à
Bruxelles.
Toutes les formations en entrepreneuriat sont également l’occasion de
rencontrer de futurs entrepreneurs
: Greenlab, Crédal ou JobYourself vous serviront de relais vers les
gens que vous voulez rencontrer.
Vous cherchez à rencontrer des producteurs ? Les annuaires
de Biowallonie ou de Bioforumvlaanderen vous seront d’une grande
aide.
Pour établir votre stratégie, partez sur un Business Model Canvas, un outil
très utilisé par les entrepreneurs de tous bords. Il vous permettra d’avoir
une vue d’ensemble du projet et des enjeux des différents choix que vous
allez faire.
Sur base du menu que vous avez imaginé, établissez des fiches-recettes
les plus complètes possibles. En liant vos recettes aux prix réels
des fournisseurs, vous serez en mesure de calculer votre foodcost et
de déterminer la marge que vous pouvez faire sur chaque produit vendu.
Pour déterminer les prix de ventes, comparez vos plats à ceux des
lieux dont vous vous inspirez, cela vous donnera une bonne fourchette
de prix acceptables pour votre client.
Déterminer les futures charges fixes de votre établissement : loyer,
électricité, eau, employés, comptable, assurance, etc. Celles-ci
seront dans un premier temps fictives mais vous permettront de
maîtriser vos chiffres et de les adapter quand l’opportunité d’un vrai
lieu se présentera. À nouveau, basez-vous sur l’expérience de votre
réseau ou faites-vous accompagner par une structure expérimentée pour
avoir des ordres de grandeur de chiffres.
Attention: dans l’évaluation de vos loyers, tenez compte des – très -
nombreux mois de location durant lesquels vous devrez attendre le
résultat de votre demande de permis d’urbanisme !
Sur base de vos marges et de vos charges, vous allez être en mesure
de déterminer la quantité de plats à vendre par semaine pour être
rentable. Le chiffre auquel vous êtes arrivé est-il réaliste ? Si pas,
qu’est-ce que vous pouvez améliorer pour y arriver ? Dans tous les
cas, comparez vos résultats à vos sources d’inspiration : est-ce que
le nombre d’employés envisagé semble cohérent ? Est-ce que le nombre
de couverts / clients par jour semble cohérent ?
Finalement, établissez un plan de financement : de quoi avez-vous
besoin pour démarrer au jour 1 (outil de communication, mobilier,
caisse enregistreuse, petit matériel de cuisine etc) ? Combien est-ce
que cela va vous coûter ? Et, évidemment, comment est-ce que vous
allez financer ces investissements ?
Cette étape est la partie la plus compliquée parce que vous allez vous
rendre compte que vous basez beaucoup de choses sur des hypothèses. Le plus
important est de bien comprendre vos chiffres et de pouvoir les adapter
rapidement en fonction des opportunités que vous croisez.
Si cela vous fait peur de vous aventurer dans les chiffres ou la stratégie
seul, faites appel à une structure d’accompagnement :
De tester les plats que vous voulez proposer, la réaction des clients
par rapport aux prix et vos premiers canaux de communication.
De créer de l’engouement autour du projet et – qui sait – une première
communauté engagée auprès de vous.
De tester le potentiel de clientèle d'un quartier en situation réelle.
Le plus important est de ne pas garder des zones d’ombres qui alourdiront
votre charge mentale. Procédez de manière méthodique, une chose à la fois,
tout en développant votre projet. Si par chance, vous lancez le projet à
plusieurs, répartissez-vous les tâches et devenez encore plus
complémentaires.
7. PRÉPARER VOTRE LANCEMENT
Tout semble à présent clair dans votre tête? Vous êtes sûr(e) de vous et
vous vous apprêtez à vous lancer? Voici les dernières étapes à accomplir:
Durant les 2-3 derniers mois avant votre lancement, confrontez votre
plan financier à des banques afin d’avoir un accord de principe sur
un crédit si nécessaire.
Toute installation d’un nouvel horeca nécessite un permis
d’urbanisme préalable. La durée de la procédure peut durer jusqu’à un
an ou plus selon les communes ! Si vous reprenez un horeca, vérifiez
que cet établissement possède bien le permis d’urbanisme spécifique
dont vous avez besoin: café? petite restauration? pizzeria? bar?
restaurant?
Pour trouver un lieu où vous installer, consultez Inventimmo, la
banque de données dédiée à l’immobilier professionnel à
Bruxelles. Mais attention: ce site immobilier ou autres sites
similaires ne vérifient pas le permis d’urbanisme existant sur les
biens annoncés. Ne croyez ni le propriétaire, ni l’agent immobilier,
ni l’ancien exploitant. Une seule source fiable : passez au guichet
de l’urbanisme de la commune.
Un bon conseil: recherchez un bien qui dispose déjà du permis
d’urbanisme précis dont vous avez besoin. Vous vous épargnerez des
mois de procédure, et une éventuelle déconvenue.
La cellule Retail de Hub Brussels de pourra vous accompagner dans
l’ouverture de votre commerce.
Préparez votre communication de lancement, rassemblez les gens autour
de votre projet et faites de votre inauguration une réussite. C’est
le bon moment pour lancer un crowdfunding.
Trouvez un comptable qui croit en votre projet et qui est prêt à vous
accompagner dans cette aventure.
Remettez vos candidatures aux différents appels de la Région qui vous
aident dans votre lancement : OpenSoon vous aide à payer vos premiers
loyers, tandis que Village Finance soutient les projets d’économie
circulaire. Prenez bien connaissance des aides à l’emploi qui
existent.
Prenez votre numéro de d’entreprise auprès d’un guichet
d’entreprises.
C’est parti! Les quelques semaines qui suivent votre lancement seront
intenses: imprévus, joies et frayeurs viendront rythmer votre quotidien.
Vous aurez sans doute repoussé tant que possible la gestion administrative
et financière au profit de l’organisation au jour le jour. Prenez cependant
le temps nécessaire pour y retourner: vos résultats correspondent-ils à vos
prévisions? Si non, comment corriger le tir? Après le lancement, il peut
être essentiel de continuer à être suivi par une structure
d’accompagnement afin de vous encourager à faire le point régulièrement.
XXVI. OUVRIR UNE BOULANGERIE OU PÂTISSERIE:
TOUT SAVOIR POUR BIEN DÉMARRER
Vous avez le projet de démarrer une entreprise dans le domaine de la
boulangerie-pâtisserie mais vous ne savez pas par où commencer ? Quelles
sont les démarches, les obligations, les points d’attention, les aides ?
Suivez le guide!
1. ACCÈS À LA PROFESSION
Par "activité de boulanger-pâtissier", on entend celui ou celle qui
fabrique, d'une manière habituelle et indépendante, et pour le compte de
tiers, les produits suivants: produits du pain; produits de boulangerie;
produits de pâtisserie (les produits à base de pâte à choux ou de
feuilletage, meringues, les diverses pâtes grasses, biscuits et cakes,
petits fours, tartes et tartelettes, gâteaux).
A. LES FORMATIONS
Différents centres permettent de se former et d’acquérir l’accès à la
profession de boulanger-pâtissier :
Ceria (enseignement de promotion sociale en formation de base et en
formation continue);
EFP (enseignement de promotion sociale en formation de base et en
formation continue);
Compagnons du devoir (association ouvrière de formation)
Une alternative est de louer la cuisine d’un restaurant durant ses heures
de fermeture par exemple.
C. DANS UN FOODTRUCK
Vous pouvez également opter pour un commerce ambulant. Si vous préparez
vous-même les produits, un accès à la profession de boulanger-pâtissier
sera obligatoire. Par contre, si vous vendez des produits déjà préparés,
l’accès à la profession n’est pas nécessaire. L’avantage est que l’activité
foodtruck ne nécessite pas l’accès à la profession. Vous pourrez donc vous
lancer un peu plus rapidement, si vous avez les compétences utiles au métier
mais que vous n’avez pas la preuve de l’accès à proprement parler.
Une fois votre business plan bien ficelé et l’espace commercial trouvé,
vous pourrez être accompagné par la cellule retail de hub.brussels pour le
démarrage de votre commerce.
A. EMBALLAGES
Si vous envisagez de vendre des denrées pré-emballées, il faudra prêter
attention à la réglementation concernant l’étiquetage de ces produits.
Devront apparaître : la dénomination de la denrée, la liste des ingrédients,
la déclaration des allergènes, l’indication quantitative des ingrédients,
la quantité nette, les dates de durabilité minimale et de limite de
consommation, les conditions particulières de conservation et
d’utilisation, le nom et l’adresse de l’opérateur responsable, le pays
d’origine ou lieu de provenance, … La réglementation complète se trouve sur
le site du SPF économie.
4. DIFFUSION DE MUSIQUE
Si vous souhaitez diffuser de la musique dans votre boulangerie-pâtisserie,
vous devrez payer une redevance à Unisono (ex-Sabam) et à la rémunération
équitable. Cette rémunération dépend de la dimension de l’espace dans lequel
la musique est diffusée. Vous pouvez introduire une déclaration unique pour
les deux.
5. ASSURANCES
Si vous exercez votre activité dans un local accessible au public, vous
avez l’obligation de souscrire à une assurance responsabilité civile
objective (incendie et explosion).
Si vous avez un véhicule, une responsabilité civile voiture sera évidemment
à prévoir.
6. FORME JURIDIQUE
Vous savez ce que vous allez faire et comment, mais il faut encore choisir
sous quel statut vous allez démarrer et développer votre activité !
8. SE FAIRE CONNAITRE
A. SITE DÉDIÉ
Tartine et Boterham référence les boulangeries-pâtisseries artisanales en
région de Bruxelles-Capitale, ils organisent également des visites
d’atelier, des cours et des dégustations pour mettre en avant le travail
des artisans boulangers-pâtissiers.
Groupements et fédérations
Ensuite, lisez notre article ci-dessous pour connaitre les étapes pour
démarrer votre activité ainsi que les trucs & astuces pour ce type de
business!
C. AFSCA
Les chefs sont considérés comme des opérateurs actifs dans la chaîne
alimentaire, vous devez donc vous faire enregistrer auprès de l’AFSCA comme
"traiteur".
2. ACCOMPAGNEMENT
Les structures d’accompagnement général proposent un service gratuit pour
vous accompagner (business plan, étude marketing, détermination du prix,
etc). Nous vous conseillons de suivre leurs réunions d’information afin de
déterminer la structure qui vous conviendra le mieux.
Des structures offrent des accompagnements spécifiques (payants) :
L’AFSCA vous fait peur ? Suivez une de leurs formations et soyez sûr(e) de
respecter les règles.
BeCook
Cookwork
Co-oking
Kumo Kitchen
Une alternative est de louer la cuisine d’un restaurant durant ses heures
de fermeture par exemple.
Quelques pistes:
B. LIVRAISON / RETRAIT
Deux possibilités s’offrent à vous pour que le client récupère sa commande :
le retrait directement à votre atelier ou la livraison à domicile par vos
soins ou par un sous-traitant.
Si vous optez pour la livraison par vos soins, veillez à inclure les frais
y lié dans votre tarif. Par facilité (chacun son business comme dirait
l’autre), vous pouvez recourir à un sous-traitant. À côté des plateformes
les plus connues telles que Takeaway.com, Uber ou encore Deliveroo, existent
également Shippr et Proxideal.
Quel que soit le canal que vous envisagez d’exploiter, en tant que propriétaire de la marque de
cosmétiques, vous en êtes responsable. Cela signifie que si les produits sont composés d’ingrédients
interdits ou si des clients venaient à porter plainte contre des effets indésirables imprévus, c’est vers vous
que l’on se tournera pour rendre des comptes. Vous l’aurez compris, même dans le cas de l’importation ou
de la fabrication par des tiers, le responsable, ce sera vous. Il convient alors de faire particulièrement
attention aux partenaires avec qui vous choisirez de travailler (qualité, confiance, traçabilité, etc.)
8. RÈGLEMENTATIONS EN MATIÈRE DE
COSMÉTIQUES
Les cosmétiques ont comme référent légal deux textes juridiques, l’un est européen, l’autre est
national. Il s’agit tout d’abord du règlement européen n°1223/2009 dans lequel on retrouve entre autres la
réglementation en matière d’étiquetage ou en matière de composition des produits (les composants exclus,
les substances assorties de restrictions, les colorants, conservateurs et filtres ultraviolets autorisés, etc.). Il
s’agit ensuite de l’arrêté royal l’arrêté royal du 17 juillet 2012. On y retrouve par exemple la définition
légale d’un produit cosmétique ou les obligations de l’exploitant envers les autorités compétentes.
En Belgique, l’autorité compétente est le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et
Environnement.
XXIX. QUELLES OBLIGATIONS AVANT LA
COMMERCIALISATION DE VOTRE PRODUIT
COSMÉTIQUE
1. DOSSIER TECHNIQUE
Chaque cosmétique que vous souhaitez commercialiser doit avoir un dossier
technique qui répond aux articles 10 et 11 du règlement européen
1223/2009. Ce dossier contient des informations détaillées sur le
produit dont un rapport sur la sécurité de ce dernier tant au niveau de sa
composition que de son mode d’utilisation.
A. SÉCURITÉ
L’évaluation de la sécurité (qualité des matières premières, processus de
fabrication, composition, effets) d’un produit cosmétique doit être
effectuée par un responsable qualifié. On entend par là toute personne,
externe ou interne à l’entreprise, détentrice d’un diplôme belge reconnu
ou équivalent européen soit en pharmacologie, soit en toxicologie soit en
médecine.
Vous êtes donc libre de choisir votre responsable qualifié tant en Belgique
que dans un autre Etat membre.
Cette évaluation implique un certain coût. N’oubliez toutefois pas que vous
pouvez faire appel aux aides de la Région de Bruxelles-Capitale, à savoir la
prime projet d’entreprise : développer son idée ou la prime projet
d’entreprise : approfondir son projet si vous ne disposez pas encore d’un
numéro d’entreprise ou bien, la prime consultance si au contraire vous êtes
déjà enregistré auprès de la Banque Carrefour des Entreprises.
B. NOTIFICATION CPNP
Avant toute commercialisation, il vous faudra aussi notifier vos produits
cosmétiques dans la base de données de la Commission européenne : Cosmetic
Products Notification Portal (CPNP). Pour pouvoir enregistrer cette
notification dans la base de données, vous devez d’abord vous enregistrer
personnellement.
Grâce à cette base de données en ligne, tant le SPF Santé publique que le
Centre Antipoisons peuvent avoir accès à tout moment aux informations du
produit (notamment sa composition).
C. ETIQUETAGE
Sur les étiquettes des produits cosmétiques, une série d’informations
obligatoires doivent être mentionnées. Il s’agit :
D. D’AUTRES RÈGLES?
Oui, il existe encore d’autres règles auxquelles vous devez répondre en
tant que responsable de vos cosmétiques. Elles ont un rapport avec leur
stockage, leur durabilité ou encore leurs effets indésirables. Elles sont
reprises dans la brochure « Lancer sa propre marque de cosmétiques : bien
plus qu’une étiquette » éditée le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne
alimentaire et Environnement. Leur Cellule Cosmétiques est joignable par
téléphone au 02 524 97 97 ou par email [email protected].
Vous pouvez aussi vous tourner vers des associations privées spécialisées
dans les cosmétiques. On retrouve par exemple la Société Royale Belge de
Cosmétologie (SRBC). Cette dernière met à disposition sur son site
un annuaire sur lequel sont repris des consultants, des fabricants, des
fournisseurs de services, etc.
A. BESTARTER
L'incubateur de projet BeStarter est destiné aux demandeurs d’emploi ou aux
étudiants qui portent un projet entrepreneurial et qui veulent la
concrétiser. L'incubateur couvre tous les produits, services, réseaux
sociaux, plateformes digitales, économie, circulaire, etc., du stade l’idée
au prototype, du produit commercialisé au MVP. Bestarter commence par une
formation en marketing digital intensive de 10 semaines. Ensuite démarre
l’incubation de 3 mois offerte par Bestarter sur le campus digital BeCentral
pour développer son entreprise. Et… c’est entièrement gratuit !
L’ingrédient de la réussite ? La motivation !
La formation a lieu 3 à 4 fois par an sur sélection. Plus d’infos
sur https://skillsfactory.org/.
D. ACCÉLERATEUR D'IDÉES
"We are founders" est un programme de neuf mois intensifs pour lancer votre
start-up. Il donne accès à un soutien sur mesure avec un large éventail
d'ateliers et de séances de coaching personnel animés par des expert.e.s
locaux et des mentor.e.s internationaux. Il est gratuit et ouvert à tous.
Voir https://www.becentral.org/wearefounders/fr.
F. ACCÉLÉRATEURS DE SCALE-UPS
2. OÙ APPRENDRE À CODER?
Si le binaire ne vous fait pas peur et que vous rêvez de devenir Geek pour
de bon, il existe différentes écoles pour apprendre à coder. Voici quelques
options:
2. L’ACCÈS À LA PROFESSION
En plus de la connaissance de base en gestion, les métiers liés aux soins
des personnes requièrent des compétences professionnelles
spécifiques supplémentaires. C’est ce que l’on appelle l’accès à la
profession. Cet accès sera différent en fonction de vos projets. On
identifie un accès à la profession pour les métiers de:
Une troisième option est possible mais uniquement pour les pédicures qui
sont assimilées aux secteurs paramédicales:
4. L’AFFECTATION DU LOCAL
Dans le premier cas, le meilleur conseil que nous puissions vous
donner, c’est de ne jamais s’engager en signant un bail commercial ni une
offre de vente sans avoir d’abord vérifié l’affectation du local au service
urbanisme de la commune concernée. En signant le bail commercial d’un local
dont l’affectation ne correspond pas à votre activité, vous perdrez de
l’argent puisque vous serez contraint.e de régler votre loyer même si vous
ne pouvez pas ouvrir boutique! Généralement, une demande de régularisation
de l’affectation du local passe par un permis d’urbanisme qui peut prendre
plusieurs mois. Quant aux refus, ils sont rares mais mieux vaut rester
vigilant.
Pour savoir si votre (futur) local se trouve dans une zone commerçante,
vous pouvez utiliser l’outil suivant: Brugis (Couches > Bruxelles Urbanisme
et Patrimoine > Enseignes > Liserés du noyau commercial. Les zones
commerçantes sont en bleu).
5. ET MON DOMICILE?
D’un point de vue urbanistique, ces activités ne sont pas considérées comme
des professions libérales. Il est donc peu probable que la commune vous
permette d’exercer votre activité chez vous puisque seules les
« professions libérales » et les entreprises de services intellectuels en
ont la possibilité.
Une exception est possible : les activités de pédicure exercées par un.e
entrepreneur.e titulaire d’un diplôme d’une profession paramédicale. Y
compris dans ce cas de figure, il est plus prudent de consulter
préventivement le service urbanisme de la commune, car les interprétations
varient.
6. ACCOMPAGNEMENT
D’autres démarches sont-elles nécessaires? Oui. Comme la connaissance de
base en gestion, une série de démarches sont communes à tout entrepreneur.e,
quel que soit le secteur d’activité. C’est le cas par exemple:
C’est pour cette raison que nous vous recommandons vivement de prendre
contact avec une structure d’accompagnement. Cette dernière vous accompagne
dans toutes les phases de développement de votre projet. Votre conseiller.e
sera votre point de repère et vous soutiendra à chaque étape. Ces structures
d’accompagnement sont identifiables grâce à notre wizzard "Qui peut
m’aider?" facile d’utilisation grâce à ses recherches par besoin! Sachez
déjà que RCOOP est une coopérative d’entrepreneurs qui est justement axée
sur les métiers de la coiffure, de l’esthétique, du soin et du service à
la personne. Ils accompagnent donc les candidats qui souhaitent se lancer.
Mais si vous avez besoin d’un besoin d’un coup de pouce pour vous y retrouver
parmi toutes ces structures, n’hésitez pas à demander conseils auprès
les conseillers du 1819!
XXXII. LANCER UNE ACTIVITÉ DANS L'INDUSTRIE
ARTISTIQUE, CRÉATIVE OU CULTURELLE
Vous projetez de vous lancer dans une activité artistique, culturelle ou
créative mais vous ne savez pas par où commencer? Vous êtes artiste,
designer, styliste, photographe, ingénieur du son, décorateur d’intérieur,
éditeur,… et vous avez besoin d’un coup de pouce pour démarrer? Vous êtes
au bon endroit! Suivez le guide à la découverte des 5 clés pour mener à
bien votre projet.
1. LE POUVOIR DE L'ACCOMPAGNEMENT
Avoir un talent ou une idée créative ou artistique, c’est fabuleux. Mais
on se retrouve vite devant un fouillis infranchissable de complexités
administratives, financières et juridiques. On se demande comment diable
formaliser ses aspirations et mettre en place son projet. Heureusement, il
existe à Bruxelles des structures d’accompagnement spécifiques ou générales
qui sont là pour vous guider dans les méandres du business plan, forme
juridique et autres démarches. Selon vos besoins, vous pouvez opter pour
un suivi personnalisé par un conseiller ou pour la synergie qui émane
d’ateliers en groupe. Ci-dessous quelques séduisantes options en la matière.
A. L'ACCOMPAGNEMENT SPÉCIFIQUE
ILES ARTIST PROJECT
Si vous êtes artiste ou porteur de projet dans le secteur des arts visuels,
des arts plastiques, du spectacle vivant, de la littérature, du cinéma ou
de la musique, et que vous êtes inscrit chez Actiris, vous pouvez bénéficier
d’un accompagnement START pour y voir plus clair dans votre projet
ou SUITCASE pour plonger au cœur du développement de votre projet
artistique. A l’issue de chaque dispositif, un plan d’action est établi et
s’ensuit un accompagnement individuel. Plus d’infos
AD LIB.
Si vous êtes artiste en arts de la scène, AD LIB. asbl propose
un accompagnement sur mesure en fonction de vos trajectoires artistiques
et de vos ressources, pour mener à bien votre projet. AD LIB. a pour mission
principale la diffusion et l’accompagnement d’une sélection d’artistes en
arts de la scène et de compagnies belges émergentes ou confirmées en vue
de favoriser leur essor et d’assurer la diffusion nationale et
internationale de leurs créations.
Vous êtes artiste et vous vous posez des questions d’ordre juridique ? Vous
cherchez des conseils à propos de votre statut social ou fiscal, ou avez
des questions relatives à la crise sanitaire, à des contrats, des droits
d’auteur ou droits voisins?
B. L'ACCOMPAGNEMENT GÉNÉRAL
Plusieurs structures proposent un accompagnement général dans le démarrage
de votre projet (business model, business plan, plan financier,…). Certains
services sont gratuits: les 5 Guichets d’Economie
Locale, Iles, Microstart ou Credal, rien que pour les femmes. A noter que
le Guichet d’Economie Locale de Bruxelles-Ville travaille en étroite
collaboration avec Mad Brussels ; ils accompagnent donc un certain nombre
de projets dans les secteurs « mode et design ».
B. CULTUURLOKET (EX-KUNSTENLOKET)
Le Cultuurloket est une mine d’informations sur les aspects administratifs
et juridiques inhérents aux activités artistiques. Sur leur site, vous
trouverez une myriade de documents, brochures, tableaux et contrats types.
Vous pouvez aussi les contacter directement et vous avez même droit à 1h
avec un consultant pour poser toutes vos questions. C’est ici que ça se
passe !
C. CONSEIL DE LA MUSIQUE
Le Conseil de la Musique est une asbl qui a pour objectif d’informer, de
conseiller et de promouvoir le secteur musical en Fédération Wallonie-
Bruxelles notamment via des publications, des évènements comme « La fête
de la musique » ou des concours. Découvrez-en plus sur leur site web.
D. MEDIA ARTE
Le site de Media Arte regorge d’informations sur l’industrie audiovisuelle
et digitale avec toutes les nouvelles du secteur, les tendances, les
formations. Si vous êtes curieux, ça vaut la peine d’y jeter un coup d’œil.
E. COMMISSION ARTISTES
Au sein du SPF Sécurité sociale, la Commission des Artistes a comme mission
d’informer les artistes au sujet de leurs droits et obligations. C’est
également elle qui délivre la carte et visa artiste.
Voici une petite sélection pour les artistes que vous êtes:
A. PEPIBRU
Le centre d'entreprises Pepibru réunit sur 14.000m2 des start-up
de l’industrie musicale (management, label, édition…), audiovisuelle (pré-
production, production, postproduction), et de la communication (marketing
digital, RP, photographie…). Le centre propose des forfaits « all-in » pour
les start-up, des formules de coworking flexible et des baux à plus long
terme avec une gamme complète de services pour les sociétés en croissance.
B. CREATIVE DISTRICT
Creative District, c’est le hub des industries créatives, culturelles et
médias à Bruxelles avec une large gamme de services comme le coworking, la
location de salles de réunions, des formations, des événements
professionnels et culturels, de l’accompagnement en incubation, des
services e-media (location de bancs de montage et de studio, créations
audiovisuelles). Creative District et son réseau dispose d’un large éventail
de solutions individuelles ou clé en main pour vous aider à déployer votre
activité et vous offrir la visibilité escomptée. Bref, allez y faire un
tour, vous risquez bien de trouver votre bonheur !
5. LA CHASSE AU FINANCEMENT
Vous rêvez de lancer votre propre galerie, de partir en tournée ou
d’organiser vos défilés de mode mais vous manquez de budget ? Il existe
bien sûr les sources de financement générales comme les banques,
le crowdfunding, les investisseurs et même les sponsors. Certains
organismes financiers sont spécialisés dans les domaines culturels et
créatifs. En voici quelques-uns:
Sources: interview Mathieu Seron (Backstage), France Morin (Artist Project), Corentin Delescaille
(Actiris), mis à jour par le service 1819 en février 2022
BIBLIOGRAPHIE
Site internet:
https://1819.brussels/infotheque
https://www.entreprendrebruxelles.be/
https://be.brussels/travailler-et-entreprendre/entreprendre-a-
bruxelles
https://reseauentreprendrebruxelles.org/fr/
https://hub.brussels/fr/information-entreprendre-bruxelles/
Livre:
POWER LES 48 LOIS DU POUVOIR de Robert Greene. Edition: ALISIO
THE PSYCHOLOGY OF SELLING de Bryan Tracy. Edition: Broché