Notes GOL
Notes GOL
Notes GOL
Semaine 1
1.1 Qu’est-ce que la gestion des opérations et de la logistique?
Opérations : l’ensemble des activités de transformation qui fabriquent les biens ou réalisent les
services.
Logistique : les activités d’obtention, de déplacement, de transport et de distribution des matières
et des produits.
GOL : consiste à planifier, organiser, diriger et contrôler toutes les activités liées à la fabrication
des biens, au flux des matières et à la réalisation des services.
Partenaires d’affaires en amont : fournisseurs.
Partenaires d’affaires en aval : transporteurs, distributeurs et clients.
1.2 En quoi la gestion des opérations et de la logistique est-elle importante pour moi?
Environnement PESTEL :
Politique
Législatif Économique
Organisation
(GOL)
Écologique Social
Technologique
Stratégie des opérations : portrait d’ensemble que formnt les décisions prises et qui détermine, à
long terme, les capacités du système opérationnel et la manière dont il pourra contribuer à la
stratégie d’entreprise en conciliant les besoins du marché et des ressources disponibles.
2.1 Fabrication pour les stocks convient aux produits standards et a pour but de
fabriquer des stocks pour chercher à prévoir la demande future et prévisions pour
les produire d’avance et ensuite stockés.
2.2 Fabrication sur demande consiste à ne pas produire qu’au moment où l’on a
reçu une commande ferme de la part d’un client pour les produits fabriqués sous
spécifications ou produits semi-standards.
2.3 Assemblage sur commande consiste à fabriquer les composantes d’avance et
les stocker et les assembler qu’une fois la commande reçue et s’agence aux
produits qui ont plusieurs composantes.
3. Production par lots, production à l’unité, production continue : lots sont un groupe de
produits identiques qui passent ensemble par les mêmes étapes de fabrication.
3.1 Production par lots consiste à fabriquer à la suite de l’autre des lots de
produits différents. Mise en route est une étape de préparation et d’ajustement de
l’équipement qui doit être faite avant qu’on puisse commencer la production.
Convient aux produits standard et par spécification.
3.2 Production à l’unité : consiste à ne fabriquer à chaque fois qu’un seul
exemplaire du produit. Se retrouve normalement dans la production sur
commande ou dans l’assemblage sur commande.
3.2 Production continue : fabrique un seul produit standard, ou lorsqu’un de ses
produits est fabriqué en si grande quantité qu’on peut lui consacrer un groupe
d’équipement qui ne font rien d’autre.
Production à l’unité Production par lots Production continue
Fabrication sur
commande
Fabrication pour les
stocks
Assemblage sur
commande
Production standard
Production sur
spécifications
GOL Groupe B44 (K11)
Chaîne logistique en aval (chaîne de distribution) : les produits qui sortent des installations de
l’entreprise pour se rendre aux utilisateurs finaux.
Chaîne logistique à rebours : fait partie de n’importe quelle organisation qui retourne des
matières aux entreprises situées en amont (recyclage, retours de marchandises, etc.).
Chaîne logistique intégrée : réfère à une entreprise qui planifie ses ressources en fonction de
l’information de sa chaîne logistique.
1.8 Conception et l’amélioration du système opérationnel
GOL Groupe B44 (K11)
Semaine 2
2.1 Notion de prévision de la demande
Demande indépendante : réfère aux produits finis vendus aux clients ou consommés à l’interne.
Demande dépendante : concerne les matières premières et composantes qui entrent dans la
fabrication des produits finis. Elle n’est pas prévue comme la demande indépendante : on sait ce
qu’on a de besoin en fonction de la demande de produits finis (sauf pour les pièces de rechange).
Caractéristiques des prévisions : 1. Elles ne peuvent jamais être parfaitement exactes;
2. Plus l’horizon de planification augmente, plus la précision des prévisions diminue;
3. Le prévisions sont habituellement plus précises pour une famille de produits que pour chaque
produit distinct;
4. Plus la demande est volatile, plus il est difficile de faire des prévisions précises;
5. Les prévisions demandent du temps et des ressources pour la collecte et le traitement de
l’information, et leur coût augmente avec le degré de précision recherché.
Méthodes de prévisions :
1. Méthodes qualitatives
1.1 Les enquêtes auprès des consommateurs;
1.2 Opinion des cadres ou des experts;
1.3 Méthode Delphi : consiste à obtenir l’opinion d’un groupe d’experts anonymes;
1.4 Analogies historiques
2. Méthodes quantitatives :
2.1 Analyse causale : consiste à établir des relations de cause à effet entre certaines
variables de l’environnement et la demande, à quantifier ces relations puis les
utiliser pour prévoir la demande;
2.2 Analyse des séries chronologiques : utilise les données sur la demande passée
pour prévoir la demande future.
Moyenne mobile pondérée : change la valeur de k pour lui donner plus de poids aux périodes
pertinentes et moins de poids aux périodes moins pertinentes.
Lissage exponentiel simple : méthode de prévision basée sur le principe de la moyenne mobile
pondérée, mais qui est à la fois plus raffinée et plus facile à utiliser. Utilise seulement la
demande de la période la plus récente, mais considère aussi quelle avait été la demande prévue
Moyenne Mobile
Dt + Dt −1+ D t−2 +…+ D( t−k )+1
Pt +1=
k
OU,
t
1
Pt +1= ∑ D
k i=t −k+1 t
où
Pt =Prévision pour la période t
k =Nombre d’observation utilisées dans le calcul
Dt =Demande de la période t
Si k est petit, les prévisions réagiront rapidement aux véritables changements, mais seront aussi
davantage influencées par les variations aléatoires.
Si k est grand, les prévisions seront moins influencées par les variations aléatoires de la
demande, mais seront également plus lentes à réagir à une tendance réelle.
Si a est grand les prévisions réagiront rapidement aux variations de la demande. On choisit un
grand a, on sait que la demande varie peu de manière aléatoire.
Si a est petit on réduit le bruit de fond causé par la demande aléatoire, mais les prévisions seront
lentes à réagir aux véritables changements de la demande. On choisit un petit a, on sait que la
demande varie beaucoup de manière aléatoire.
Erreur (écart)
Erreur=demande− prévision
OU,
e i=Di−Pi
où,
Pi=Prévision pour la période i
Di =Demande de la période i
e i=Erreur à la période i
Écart cumulatif
n
Écart cumulatif =∑ e i
i=1
où,
e i=Erreur à la période i
n =nombre de périodes
Si proche de 0, cela indique que la prévision n’est pas biaisée
Écart moyen
n
ei
Écart moyen=∑
i=1 n
où,
e i=Erreur à la période i
n =nombre de périodes
Écart quadratique moyen : permet d’avoir une petite marge d’erreur de prévisions au lieu d’en
avoir des très précises mais très erronées. Il permet aussi de détecter des situations où de grands
écarts sont survenus.
n =nombre de périodes
GOL Groupe B44 (K11)
Semaine 3
3.1 Les notions de stock, d’entreposage et d’inventaire
Stocks : sont des articles (matières premières, composantes, produits finis, fournitures diverses)
qui sont conservées en vue d’un usage ultérieur.
Entreposage : est l’activité de dénombrement des articles en stock.
Inventaire permanent : est lorsque les systèmes d’information permettent de connaître et de tenir
à jour en temps réel le nombre d’articles en stock.
Types de stocks :
1. Stocks de produits finis : produits complétés et prêts à être livrés aux clients;
2. Stocks de matières premières : matières qui sont achetées pour être ensuite transformées;
3. Stocks de composants : sont les pièces ou des parties complètes qui entrent dans la
composition d’un produit et qui peuvent être achetées toutes faites ou fabriquées par
l’entreprise;
4. Stocks de produits en cours (PEC) : sont les matières qui sont en cours de transformation.
Aussi appelés produits semi-finis, en transformation partielle ou sur la ligne
d’assemblage;
5. Stocks ERO (Entretient, Réparation, Opération) : sont les fournitures diverses qui sont
utilisées un peu partout dans l’entreprise, que ce soit pour l’entretient, les réparations ou
les opérations. Ne font pas partie des produits finis.
Raisons de garder des stocks :
1. Stocks d’anticipation : peuvent être divisés en 2 groupes. D’un côté on conserve des
articles en stock en prévision d’une hausse de la demande en vue. De l’autre côté, on peut
augmenter les stocks pour se protéger d’éventuelles augmentation de prix (stocks
spéculatifs);
2. Stocks cycliques (lotissement) : peuvent servir soit à minimiser le nombre de commandes
à passer, soit à conserver les surplus générés par une taille de lot à respecter;
3. Stocks tampons : sont en général des stocks de produits en cours que l’on conserve entre
les différentes étapes de fabrication pour rendre chacune des étapes moins vulnérables
aux arrêts temporaires de production des postes en amont;
4. Stocks de sécurité : sont des stocks additionnels que l’on conserve dans les situations où
l’on n’est pas certain de la demande future ou du temps qu’il faudra pour se
réapprovisionner;
5. Stocks de transit : sont les stocks qui sont liés au transport et à la manutention des
matières, que ce soit entre les fournisseurs et notre usine, entre nos différents sites de
fabrications ou en livraison vers les clients.
Étape 3
Calculer les % cumulatifs d'utilisation et effectuer le
classement, en tenant compte des proportions
indiquées au tableau précédent.
3. Coûts liés à la détention des produits : pertes liées au bris, à la détérioration et au vol des
produits entreposés, pertes liées à la désuétude de certains produits, primes d’assurance,
etc.
Arbitrage possession-pénurie :
1. Coûts de pénurie interne : sont occasionnés par les ruptures de stocks de matières
premières, de composants, de produits en cours ou de produits ERO.
2. Coûts de pénurie externe : sont ceux qui sont encourus lorsqu’on perd des ventes ou
qu’on doit retarder des livraisons aux clients à cause d’un manque de stocks.
Niveau de service : établit par l’arbitrage possession-pénurie, représenté par une probabilité de
répondre à la demande des clients ou des usagers. Représente la probabilité que les stocks en
main permettent de répondre à toute la demande pour un produit donné jusqu’à son prochain
réapprovisionnement. Chaque entreprise détermine les niveaux de service qu’elle souhaite avoir
pour ses différents produits en fonction de son évaluation des coûts de possession (coûts de
stockage) et de pénurie.
Arbitrage commande-stock : est réalisé en comparant les coûts de stockage aux coûts de
commande. Est aussi applicable aux commandes de fabrication.
Coût de commande : est le coût engendré non pas par l’achat de produits, mais par le fait de
passer une commande : préparation de la réquisition d’achat et du bon de commande, temps et
coûts engendrés par les contacts avec les fournisseurs, frais fixes de livraison, de réception,
d’inspection et de manutention de la marchandise reçue, autorisation de paiement, traitement de
la facture et conciliation bancaire.
où,
QEC=
√ 2∗DT ∗C c
Ce
où,
CT =Coût total annuel des commandes et de stockage
C tc=Coût total des commandes annuelles
C te=Coût total d’entreposage annuel
GOL Groupe B44 (K11)
Niveau cible
Niveau cible=(i+ d) μ
où,
i =temps entre 2 réapprovisionnements
μ=Taux de consommation moyen
d =Délai d’approvisionnement
Semaine 4
3.6 Réapprovisionnement des stocks
Réapprovisionnement à période variable : consiste à fixer un niveau de stock qui serve de signal
qu’il est temps de passer une nouvelle commande. Ce niveau de stock s’appelle point de
réapprovisionnement ou point de commande.
-Point de commande (PC) : niveau de stock qui détermine qu’il est temps de passer une
commande, si l’on veut que cette dernière arrive juste au moment où les stocks actuels seront
épuisés. Le point de commande tient en compte du taux de consommation des produits et des
délais d’approvisionnement.
-Taux de consommation moyen (μ) : taux auquel les produits sont utilisés.
-Délai d’approvisionnement (d) : délai entre le moment où la commande est effectuée et le
moment où elle arrive à l’entrepôt.
Méthode à double casier : consiste à séparer physiquement le lot en 2 au moment de la réception.
Réapprovisionnement à période fixe : passer les commandes à des moments prédéterminés. Cela
réduit les coûts administratifs.
Niveau cible : correspond à un niveau de stock suffisamment élevé pour répondre à la demande
d’ici la prochaine réception.
Stock de sécurité : une quantité supplémentaire de produits que l’on conserve pour pallier les
variations du taux de consommation et du délai de réapprovisionnement. TOUJOURS
ARRONDIR.
Point de commande
PC =μ∗d
où,
PC =Point de commande
μ=Taux de consommation moyen
d =Délai d’approvisionnement
Q MOYEN=DT/NB DE COMMANDES
GOL Groupe B44 (K11)
Semaine 5
4.1 Notion de planification des opérations
Planification des opérations : consiste à déterminer les quantités de biens ou de services qui
devront être produits à différentes périodes dans le futur.
1. La planification globale des opérations est normalement faite environ 1 ans à l’avance.
Répartit de manière stratégique les différentes ressources de production. Se donne en
unités équivalentes, par mois. Elle conduit au plan global de production (PGP).
2. La planification détaillée est normalement faite quelques mois à l’avance. Vise à
déterminer, pour chacun des produits de l’entreprise, les quantités à produire chaque
semaine de manière à répondre mieux à la demande tout en respectant les limites de
capacité. Elle conduit au plan directeur de production (PDP).
3. La planification des besoins matières découle directement de la planification détaillée.
Calcule, pour chacun des produits, les quantités de sous-assemblages, de composants, de
pièces et de matières premières qu’il faut fabriquer ou acheter pour être en mesure de
réaliser les quantités prévues. Elle conduit au plan de besoins matières (PBM).
4. L’ordonnancement est l’étape de planification à plus court terme : elle est normalement
réalisée quelques jours à l’avance. A pour but de déterminer la séquence précise des
articles ou des commandes à produire et d’assigner les tâches à accomplir aux différents
employés ou équipement réellement disponibles chaque jour.
4.2 En quoi la planification globale est-elle importante pour moi?
4.3 Planification globale de la production et les informations qu’elle requiert
Éléments servant à la préparation du PGP :
Périvision de
la demande
Plan stratégie
Contraintes
de
financières
l'organisation
PGP
Politiques en
Contraintes de
matière de
capacité
main-d'oeuvre
Disponibilité
de la main
d'oeuvre
qualifiée
GOL Groupe B44 (K11)
2. Stratégie nivelée (nivellement) : la production est stable à toutes les périodes, quelles que
soient les variations de la demande prévue. Elle permet d’avoir une main-d’œuvre stable
et de conserver les compétences acquises, la production stable est plus facile à gérer et
planifier. Elle entraîne des stocks élevés et peut se traduire par des pénuries ou
commandes en souffrance.
3. Stratégie (modérée) : la production change d’une période à l’autre, mais de façon moins
marquée que les variations de la demande prévue. Possède les avantages et inconvénients
des stratégies synchrone et nivelée à des niveaux variables. Elle est celle la plus souvent
utilisée parce qu’elle est moins coûteuse et génère des solutions plus réalistes.
GOL Groupe B44 (K11)
-Les coûts d’embauche et de mise à pieds sont inscrit aux périodes où ces activités ont eu lieu.
On multiplie ces coûts par le nombre d’employés embauchés ou mis à pieds durant chaque
période.
-On ne calcule pas le coût du temps mort parce qu’il est déjà inclus dans le salaire mensuel à
temps régulier.
Stratégie nivelée :
-Pour déterminer la quantité à produire durant chaque période, on procède de la manière
suivante : on additionne la demande de la période et on soustrait le stock de départ, puis on
divise la quantité à produire par le nombre de périodes. Ce qui va nous donner une production
constante.
-Le stock correspond au stock de la fin de la période : (stock de fin de la période précédente +
production de la période-demande de la période P.
-Plutôt que d’indiquer un stock négatif, on le transfert à une pénurie. Si l’on veut reporter une
pénurie, elle sera résorbée dès le début de la période suivante et le stock à la fin du mois sera de
0.
Coûts de la stratégie nivelée :
-On obtient les coûts de stockage et de pénurie en multipliant leur coût unitaire respectif par le
nombre d’unités stockées ou en pénurie durant chacune des périodes.
Stratégie hybride :
-On choisit de faire varier le niveau de production tous les x nombre de fois pour avoir une main
d’œuvre plus stable. Le nombre d’employés varie peu mais on fait davantage de temps
supplémentaire que dans la stratégie synchrone.
-On utilise les stocks, mais moins que dans la stratégie de nivellement.
Coûts de la stratégie hybride :
-Rien
Analyse des seuils de préférence : permet de privilégier certaines variables au moment de
l’établissement des plans, mais elle ne remplace pas la préparation et la comparaison entre
différents plans.
GOL Groupe B44 (K11)
Semaine 6
5.1 Planification détaillée et la planification des besoins matières dans le processus de
planification
Planification détaillée : consiste à déterminer, pour chacun des produits, les quantités à fabriquer
à chaque semaine pour respecter les prévisions de demande tout en tenant compte de la capacité
GOL Groupe B44 (K11)
disponible, telle qu’établie au PGP. Faite 3 mois à l’avance et de manière distincte pour chacun
des produits. Donne le PDP.
Planification des besoins des matières (PBM) : consiste à calculer les quantités de composants,
pièces ou de MP qui devront être fabriqués, assemblés ou achetés, de même que le moment où il
faudra le faire.
60 X70 2 1
Période 1 2 3 4 5 6 7 8
Prévision
- 120 120 140 145 130 140 160
Commandes
acceptées
- 120 110 90 75 50 0 0
Stock projeté
Stock disponible à la
vente
Réception planifiée
Lancement planifiée
60 X70 2 1
Période 1 2 3 4 5 6 7 8
Prévision
- 120 120 140 145 130 140 160
Commandes
acceptées
- 120 110 90 75 50 0 0
Stock projeté
Stock disponible à la
vente
Réception planifiée
70 140 140 140 140 140 140
Lancement planifiée
70 140 140 140 140 140 140
2ème étape : procéder à l’analyse sommaire des capacités : pour trouver les unités équivalentes, on
multiplie la ligne de lancement planifié de chacun produits par le nombre d’unités
équivalentes qui correspond à chaque produit.
Planification sommaire des capacités (en unités équivalentes)
GOL Groupe B44 (K11)
Période 1 2 3 4 5 6 7 TOTALE
Produit
Produit
3ème étape : remanier les plans préliminaires et établir les plans finaux
GOL Groupe B44 (K11)
Période 1 2 3 4 5 6 7 8
Prévision
- 120 120 140 145 130 140 160
Commandes
acceptées
- 120 110 90 75 50 0 0
Stock projeté
80 100 100 25 35 35 15
Stock disponible à la
vente
Réception planifiée
140 140 140 70 140 140 140
Lancement planifiée
140 140 140 70 140 140 140
Produit
Produit
4ème étape : calculer le stock disponible à la vente et utiliser le PDP de manière dynamique
Calcul du stock disponible à la vente :
1. À la première période du plan, le stock disponible à la vente est égal à :
( Stock projeté au début du plan+ réception planifiée de la première période )−(total des commandes accepté
2. Aux autres périodes du plan, s’il n’y a pas de réception planifiée, il n’y a pas de nouveau
stock disponible à la vente (on ne marque rien). S’il y a une réception planifiée, le stock
disponible à la vente est égal à :
'
réception planifiée−total des commandes acceptées jusqu à la prochaine réception planifiée
3. S’il manque de stock disponible à la vente pour répondre aux commandes acceptées
d’une semaine donnée, on va chercher les unités manquantes dans les stocks disponibles
à la vente des semaines précédentes, en commençant par les plus rapprochées
Stocks disponibles à la semaine 1=réceptions planifiées semaine 1-commandes acceptées
semaine 1 et 2
GOL Groupe B44 (K11)
Semaine 7
5.5 Les principes-clés de la planification des besoins matières
Demande indépendante : dans le cas des produits finis fabriqués par l’entreprise, la demande de
tous ses produits et articles me peut être établie qu’en faisant des prévisions.
Demande dépendante : dans le cas des composants, pièces et MP qui servent à fabriquer les
produits finis, la demande ne peut pas être estimée. Elle peut être calculée avec exactitude à
partir du nombre de produits finis dont on a planifié la production. La demande n’est pas
continue : elle dépend de la production planifiée pour chacun des articles-parents.
Jalonnement : activité de planification qui consiste à décaler dans le temps les activités à réaliser
pour être en mesure de respecter différentes échéances. Permet de déterminer le délai total de
l’obtention d’un produit fait par l’entreprise.
Jalonnement en aval : quand la planification part du moment présent (temps de départ) et projette
vers l’avant la durée des différentes tâches à réaliser pour déterminer le moment où chacune des
étapes pourra être déterminée. Utilisé dans les produits sur commande pour fournir une date de
livraison réaliste.
Jalonnement en amont : part de l’échéance finale et remonte dans le temps pour déterminer à
quel moment chaque activité doit début pour respecter cette échéance. Utilisé pour savoir quand
commencer la production des composants, puis à quel moment il faut lancer les commandes
d’achats pour que les pièces et MP soient reçues à temps pour produire les composants.
GOL Groupe B44 (K11)
Nomenclature : peut prendre la forme d’une liste, mais on en présente plus souvent la
nomenclature en la forme d’une arborescence appelée structure du produit. La structure du
produit fait ressortir le caractère hiérarchique de la nomenclature. Niveau 0=produit fini donc
demande indépendante, niveau 1 et 2=articles à demande indépendante.
Fichier-maître : regroupe les 3 derniers groupes d’infos, qui indique aussi les niveaux de stock de
sécurité à maintenir et diverses informations relatives à chacun des articles.
GOL Groupe B44 (K11)
Période 1 2 3 --
Besoin brut (quantité dont on a besoin pour lancer la production de l’article-
parent)
Stock projeté (le stock qu’on prévoit avoir à la fin de la période)
Besoin net (quantité qui manque pour combler le besoin brut (besoin brut-stock
projeté))
Réception planifiée (quantité qui doit être lancée en commande ou en fabrication,
compte tenu de la taille de lot à respecter, et qui sera donc reçue à cette période)
Lancement planifié (est égal à la réception planifiée, mais jalonné en amont pour
tenir compte du délai de livraison ou de fabrication)
GOL Groupe B44 (K11)
GOL Groupe B44 (K11)