Recueil A
Recueil A
Recueil A
Avant-propos
Questions
Indices
Solutions
1. À L’aide d’une méthode numérique, on a évalué la dérivée d’une fonction pour deux
valeurs de h :
2. Dire si l’énoncé suivant est vrai ou faux et justifier votre réponse en deux ou trois lignes :
« Soit x ∗ = 0,001 2345 une approximation de x qui est telle que ∆x ≤ 0,7 × 10−5 , alors
x ∗ possède 4 chiffres significatifs ».
[Indice] [Solution] [TdM ]
5. Un développement de Taylor T (x) d’une fonction f (x) en x0 = 1 donne les deux erreurs
suivantes :
sin x ' x.
9. Dites si l’énoncé suivant est vrai ou faux et justifier votre réponse en deux ou trois lignes :
« Un développement de Taylor de degré n est précis à l’ordre n + 1 ».
[Indice] [Solution] [TdM ]
p(10) = 100, p 0 (10) = 3, p 00 (10) = −1 et |p 000 (x)| < 0,03 pour tout x.
À l’aide de cette information, estimer p(10,5) ainsi que l’erreur associée à cette approxi-
mation et le nombre de chiffres significatifs.
[Indice] [Solution] [TdM ]
11. On suggère d’approximer la fonction f (x) = sin x + cos x près de x = 0 par la fonc-
tion g(x) = x + 1.
(a) Comment a-t-on obtenu cette approximation?
(b) Donner l’ordre de précision de cette approximation.
[Indice] [Solution] [TdM ]
12. Soient g(x) et h(x) deux fonctions qui sont telles que :
14. Pour chacune des fonctions suivantes, donner un intervalle centré en x0 = 0 dans lequel
l’approximation fournit au moins 4 chiffres significatifs.
(a) x ' sin(x) ;
1
(b) 1 − 21 x 2 ' (1 + x 2 )− 2 .
[Indice] [Solution] [TdM ]
(ex − e−x )
15. On considère la fonction sinh(x) = .
2
(a) Calculer p3 (x), le développement de Taylor degré 3 de sinh(x), autour de x0 = 0 de
deux façons différentes. Donner l’expression analytique du terme de reste.
(b) Obtenir une approximation de sinh(0,1) = 0,100 166 750 019 844 03. Combien votre
approximation a-t-elle de chiffres significatifs? Spécifier l’erreur absolue et l’erreur
relative.
(c) Sans faire le calcul, par quel facteur (environ) serait réduite l’erreur absolue si on
utilisait p3 pour approcher sinh(0,025)?
[Indice] [Solution] [TdM ]
16. (a) Calculer le développement de Taylor d’ordre 5 de la fonction f (x) = ln(x) autour
du point x0 = 1. Donner l’expression analytique du terme d’erreur, ainsi qu’une
borne supérieure de ce terme d’erreur. À l’aide de ce développement, donner une
approximation de ln(1,1). Par comparaison avec la valeur exacte (0,095 310 179 804),
donner le nombre de chiffres significatifs de votre approximation.
(b) Par quel facteur approximatif l’erreur obtenue en (a) serait-elle réduite si l’on évaluait
ln(1,025) au moyen du développement de Taylor obtenu en (a)? (Ne pas faire le calcul
de l’approximation.)
(c) Combien de termes devrait contenir le développement de Taylor pour que l’erreur
absolue associée à l’approximation de ln(2) soit inférieure à 10−6 . Est-ce une façon
pratique de calculer ln(2)?
1+x
(d) Développer le polynôme de Taylor de ln 1−x (utiliser le développement de Taylor
de la fonction ln(1 − x) peut faciliter le travail). Pour quelle valeur de x pourra-t-
on obtenir une approximation de ln(2)? Combien de termes devrait contenir votre
développement de Taylor pour que l’approximation de ln(2) = 0,693 147 180 559 ait
6 chiffres significatifs. Quel est le degré du polynôme que vous avez trouvé? Est-ce
une façon pratique de calculer ln(2)?
Recueil d’exercices Q–4
1
(e) Calculer le développement de Taylor d’ordre 3 de g(x) = e x ln(1+x) autour de x0 = 0.
1 n 1
Sachant que (1 + n) = en ln(1+ n ) , montrer que
1 n
lim 1+ n =e
n→+∞
1
f (x) = .
1−x
20. (a) Sachant que e2 = 7,389 06, écrire le développement de Taylor de e2+h jusqu’à l’or-
dre 3.
(b) Trouver une approximation x ∗ de x = e2,1 à l’aide d’un polynôme de Taylor de
degré 2.
(c) Du terme de reste associé au développement de Taylor obtenu en (a), donner une
borne supérieure de l’erreur absolue |x − x ∗ |. En déduire le nombre de chiffres
significatifs de x ∗ .
[Indice] [Solution] [TdM ]
21. Soient
Π1 = 3,339 682 539 et Π2 = 3,141 592 653
deux approximations de π obtenues à l’aide du développement de Taylor d’ordre 11 de
arctan x autour de x0 = 0, en utilisant respectivement les formules
π
= arctan(1)
4
et
1 1 1
π = 48 arctan( 18 ) + 32 arctan( 57 ) − 20 arctan( 239 ).
Pourquoi l’approximation Π2 est-elle plus précise que Π1 ?
[Indice] [Solution] [TdM ]
24. (a) En vous servant des développements de Taylor des fonctions ex et sin x autour
de x = 0, donner le développement de Taylor d’ordre 4 de la fonction f (x) = esin (x)
autour de x = 0.
(b) Estimer f (1,1) à l’aide du développement de Taylor obtenu en (a).
(c) Sachant que esin(1,1) = 2,438 071 405, donner le nombre de chiffres significatifs de
cette approximation.
(d) En dépit du fait que l’approximation obtenue en (b) soit d’ordre 4, expliquer pourquoi
elle n’est pas très précise.
[Indice] [Solution] [TdM ]
est utilisée en statistique en relation avec les variables aléatoires suivant une loi normale.
On désire approcher la valeur de erf(x) dans l’intervalle [−1 , 1] avec une erreur qui
n’excède jamais 10−10 .
(a) Quelle est la valeur exacte de erf(0)?
(b) En utilisant le développement de Taylor de ez , trouver les n premiers termes non
2
nuls du développement de Taylor de e−t ;
(c) En déduire les n premiers termes non nuls du développement de Taylor de erf(x);
(d) Spécifier la forme analytique du terme de reste du développement de Taylor;
(e) Quelle doit être la valeur minimale de n pour que l’erreur de l’approximation de
erf(x) soit toujours inférieure à 10−10 pour x ∈ [−1 , 1]?
[Indice] [Solution] [TdM ]
26. Nous voulons utiliser le développement de Taylor pour estimer l’intégrale de Fresnel,
Zx
2
C(x) = cos( π2t ) dt,
0
1
que nous voulons évaluer pour |x| ≤ 2.
Recueil d’exercices Q–7
Expliquer pourquoi cette approximation est plus précise que celle obtenue en (b).
[Indice] [Solution] [TdM ]
(b) Donner une borne supérieure de l’expression analytique du terme d’erreur pour le
développement de Taylor de degré n de g(x) pour |x| ≤ 21 .
(c) Déterminer n pour que l’approximation donnée par ce développement de Taylor ait
une erreur qui soit au plus 10−7 sur [− 21 , 12 ].
[Indice] [Solution] [TdM ]
g 0 (x) = xh(x),
31. Si ε est un nombre dont la taille est de l’ordre de la précision machine, expliquer pourquoi
il est justifié d’écrire l’approximation 1 − ε1m ≈ − ε1m .
[Indice] [Solution] [TdM ]
1
xn = 4n + (1 + ) .
3n
Pour = 10−50 , le calcul des xn à l’aide de Matlab (norme IEEE-754 double précison)
1
montre que xn = 3n pour n = 1, 2, . . . , 31. Expliquer brièvement les résultats obtenus.
Référence: A. Fortin, chap. 1, no. 27
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–9
√ √
34. Si la valeur δ est telle que |δ| x, expliquer comment calculer x + δ − x en évitant
la perte de chiffres significatifs.
[Indice] [Solution] [TdM ]
0
10
-1
10
-2
10
-3
10
Erreur totale
-4
10
-5
10
-6
10
-7
10
-8
10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
38. Sur un système en base 10 capable de représenter les nombres sur 5 chiffres seulement,
le nombre 1 est représenté par 1, 0000 × 100 . Quel sera le résultat de l’opération 1 + 105
sur ce système ?
[Indice] [Solution] [TdM ]
39. Soit une calculatrice travaillant en arithmétique flottante à 3 chiffres dans la mantisse et
utilisant l’arrondi. Faire les différentes étapes suivies par cette calculatrice pour évaluer
l’expression suivante:
1
A × (B − C) avec A = 0, 333 79, B = 2, 71828 et C = .
9
Recueil d’exercices Q–10
Sur un système en base 10 à 5 chiffres, supposons à présent que = 10−5 . Quel est le
résultat de la multiplication matricielle ci-dessus en virgule flottante ?
[Indice] [Solution] [TdM ]
45. En supposant que x ∗ = 2, 318 309 886 possède 4 chiffres significatifs. Combien de
chiffres significatifs y aura-t-il pour f (x ∗ ) = sin (x ∗ ) ' 0, 733 381?
[Indice] [Solution] [TdM ]
46. Estimer l’erreur commise dans l’évaluation de la fonction f (x, y, z) = −xyz au point
x ∗ = 1, 260, y ∗ = 0, 5 × 10−3 et z∗ = 12, 93, où tous les chiffres donnés sont significatifs.
Indiquer le nombre de chiffres significatifs du résultat.
Référence: A. Fortin, chap. 1, no. 22(b)
[Indice] [Solution] [TdM ]
47. Soit x = 0, 12345 × 10−4 un nombre qui possède 3 chiffres significatifs et le nombre
y = 0, 67890 × 102 est tel que ∆y ≤ 0, 7. En évaluant l’expression (x + 1)y 2 , combien de
chiffres significatifs obtiendrez-vous?
[Indice] [Solution] [TdM ]
V = π R 2 H.
50. En supposant que x ∗ = 2, 318 309 886 possède 4 chiffres significatifs. Combien de
chiffres significatifs y aura-t-il pour f (x ∗ ) = sin (x ∗ ) ' 0, 733 381?
[Indice] [Solution] [TdM ]
dont les racines sont 104 et 10−4 . Expliquer pourquoi il n’est pas possible de trouver
exactement ces racines en arithmétique flottante à 7 chiffres en utilisant l’arrondi.
Note: Pour répondre à cette question, le calcul des racines en arithmétique flottante
n’est ni exigé, ni nécessaire).
[Indice] [Solution] [TdM ]
54. Il est souvent possible de limiter les erreurs dues à l’arithmétique flottante en exprimant
différemment une expression. Pour les expressions suivantes, indiquer la source poten-
tielle d’erreur et suggérer une expression équivalente qui est numériquement plus stable:
1 1
(a) 1−x −1+x ;
1 1 1
(b) 1 + 24 + 34 + ··· + 100 0004
;
(c) x2 − y 2;
√
(d) log(x − x 2 − 1) où x 1. Votre nouvelle formulation a un second avantage.
Lequel? Indice : utiliser x = (x + 1)/2 + (x − 1)/2.
[Indice] [Solution] [TdM ]
√
55. (a) Obtenir le développement de Taylor de degré 2 de la fonction f (x) = 1 + x autour
de x0 = 0.
p p
(b) Utiliser ce développement de Taylor pour évaluer les quantités 1, 0001 et 0, 9999.
On notera q1 et q2 les approximations obtenues.
(c) Donner les valeurs de fl(q1 ) et fl(q2 ) en arithmétique flottante à 3 chiffres en utilisant
l’arrondi.
p p
(d) évaluer l’expression 1, 0001 − 0, 9999 en arithmétique flottante à 3 chiffres en es-
sayant de réduire au maximun les erreurs p dues à l’arithmétique
p flottante. Comparer
votre résultat avec la valeur exacte de 1, 0001 − 0, 9999 obtenue à l’aide de votre
calculatrice.
[Indice] [Solution] [TdM ]
(d) Il est souvent possible de limiter les erreurs dues à l’arithmétique flottante en expri-
mant différemment une expression. Pour de grandes valeurs de n, indiquer la source
1 n
potentielle d’erreur pour (1 + n ) et suggérer une façon d’évaluer ou d’approcher
cette expression qui soit numériquement plus stable.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–14
Interpolation
Interpolation polynomiale
57. On souhaite faire la conception d’un virage d’une voie de chemin de fer entre les points
(0 , 0) et (1 , 1). Le virage sera décrit par une courbe de la forme y = f (x) satisfaisant
f (0) = 0;
f (1) = 1;
f 0 (0) = 1/2.
58. Il existe un unique polynôme p(x) de degré 2 ou moins qui est tel que p(0) = 0, p(1) = 1
et p 0 (α) = 2 pour toute valeur de α dans l’intervalle [0, 1], sauf pour une valeur de
α = α0 . Déterminer α0 et donner l’expression du polynôme pour α 6= α0 .
[Indice] [Solution] [TdM ]
Interpolation de Lagrange
59. Soit les trois points q1 = (0 , 1), q2 = (π /16 , cos (π /16)) et q3 = (π /8 , cos (π /8)) de la
fonction f (x) = cos (x).
(a) Obtenir à l’aide de l’interpolation de Lagrange, le polynôme de degré 2 qui passe par
les 3 points et en déduire une approximation de cos (π /32).
(b) Calculer le développement de Taylor de degré 2 de la fonction f (x) = cos (x) autour
de x0 = 0 et en déduire une approximation de cos (π /32).
(c) Sachant que f 0 (0) = 0, calculer le polynôme de dégré 2, passant par les points q1
et q3 dont la dérivée en x = 0 est égale à 0 et en déduire une approximation de
cos (π /32).
(d) Des trois approximations cos (π /32) que vous avez obtenues, qu’elle est la plus
précise? Pourquoi?
[Indice] [Solution] [TdM ]
60. Les fonctions de Lagrange linéaires ϕi−1 (x) et ϕi (x), utilisées pour l’interpolation de
Lagrange sur l’intervalle [xi−1 , xi ], possèdent des propriétés bien connues.
i) Tracer sur un même graphique le graphe de ϕi−1 (x) et de ϕi (x) sur l’intervalle [xi−1 , xi ].
ii) Vérifier, sur l’intervalle [xi−1 , xi ], que
61. En relevant toutes les 10 secondes la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite
cylindrique, on a obtenu
t 0 10 20 30
v 2, 00 1, 89 1, 72 1, 44
(a) Trouver une approximation de la vitesse en t = 15 via un polynôme interpolant de
degré 2 ;
(b) Répéter l’opération avec un polynôme de degré 3.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Temps Médianone
(min) (10−5 mol/l)
10 5, 15
20 5, 11
30 5, 06
40 5, 00
T Cp
(K) (kJ/kg K)
150 1, 426
160 1, 447
170 1, 469
180 1, 492
190 1, 516
210 1, 567
230 1, 627
250 1, 696
270 1, 770
Recueil d’exercices Q–16
(a) Donner un système d’équations algébriques linéaires qui nous permettrait d’obtenir
un polynôme d’interpolation de degré 3 passant par les quatre premiers points du
tableau (ne pas résoudre le système linéaire).
(b) Estimer la capacité calorique du méthylcyclohexane à 179 K en utilisant un polynôme
de Lagrange de degré 1.
(c) Estimer la capacité calorique du méthylcyclohexane à 179 K en utilisant un polynôme
de Lagrange de degré 2 passant par les 3 premiers points du tableau.
(d) Comparer les résultats obtenus en (b) et en (c). Commenter.
(e) Est-ce que le polynôme obtenu à l’aide du système linéaire de la sous-question (a)
pourrait donner des résultats plus précis qu’un polynôme de Lagrange passant par
les quatre premiers points du tableau? Justifier votre Solution.
[Indice] [Solution] [TdM ]
T k
(◦ F ) (Btu/hr ft ◦ F)
32 0, 0057
115 0, 0074
212 0, 0099
363 0, 0147
65. Soit la fonction f (x) = 2xe−(4x+2) définie sur l’intervalle [0,2 , 1].
(a) Utiliser la valeur de la fonction aux points x = 0, 2 et x = 1 et employer la méthode
de Lagrange afin de trouver le polynôme passant par ces points.
(b) En vous servant du polynôme obtenu en (a), calculer une approximation de f (0, 5) et
indiquer ses chiffres significatifs.
(c) Trouver la coordonnée x pour laquelle l’erreur d’interpolation du polynôme obtenu
en (a) est maximale dans l’intervalle [0, 2 , 1].
[Indice] [Solution] [TdM ]
Temps [Brome]
(min) (g mol/dm3 )
0,00 0,3335
2,25 0,2965
4,50 0,2660
67. Nous voulons approximer la fonction f (x) = ln x à l’aide d’un polynôme d’interpolation
de degré 9 pour des points de collocation équirépartis sur l’intervalle [1, 2]. Donner une
borne de l’erreur commise. était-ce une bonne idée?
[Indice] [Solution] [TdM ]
Interpolation de Newton
69. Soit f (x) une fonction qui passe par les points q1 = (0 , 3), q2 = (2 , −1) et q3 = (5 , 8).
(a) À l’aide de la formule de Newton, trouver le polynôme d’interpolation de degré 2 qui
passe par les points q1 , q2 et q3 et proposer une approximation de f (3).
(b) Sachant que f (6) = 7, donner une approximation de l’erreur commise en (a).
(c) On sait aussi que f 0 (0) = 6. Calculer le polynôme d’interpolation de degré minimal
passant par les points q1 , q2 et q3 , dont la dérivée en x = 0 est égale à 6.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–18
Table 1:
x f (x)
1,0 0,000 000
1,5 0,405 465
2,5 0,916 291
3,0 1,098 612
3,5 1,252 763
4,0 1,386 294
5,0 1,609 438
6,0 1,791 760
(a) Trouver le polynôme d’interpolation de degré le plus bas possible, de telle sorte que
l’erreur de l’approximation de f (3, 1) soit inférieure à 0, 5 × 10−3 .
(b) Donner l’expression analytique de l’erreur de l’expression calculée en (a).
Référence: A. Fortin, chap. 5, no. 25
[Indice] [Solution] [TdM ]
72. Une voiture roulant à 60km/h accélère au temps t = 0s et sa vitesse v (en km/h) est
mesurée régulièrement:
N.B.: Attention aux unités utilisées pour chacune des variables de ce problème.
(a) En utilisant le meilleur polynôme de degré 2 possible, obtenir une approximation de
la vitesse (en km/h) en t = 1, 2s.
Recueil d’exercices Q–19
x erf(x)
0,00 0,0000000
0,05 0,0563720
0,10 0,1124629
0,15 0,1679960
0,20 0,2227026
74. Pour une fonction aléatoire X suivant une loi normale, la probabilité que X soit inférieure
ou égale à x (notée P (X ≤ x)) est donnée par la fonction
Zx
1 2
P (X ≤ x) = √ e−t /2 dt.
2π −∞
2
Comme la fonction e−t /2 n’a pas de primitive, on calcul cette probabilité pour différentes
valeurs de x (par des méthodes que nous verrons au prochain chapitre) et l’on garde les
résultats dans les tables comme celle-ci
x P (X ≤ x) x P (X ≤ x)
1,0 0,841 34 1,3 0,903 20
1,1 0,864 33 1,4 0,919 24
1,2 0,884 93
75. Le temps t requis pour qu’une voiture accélère jusqu’a une vitesse v à partir d’une vitesse
initiale de 8m/s est donné dans le tableau suivant:
(a) évaluer le temps requis pour que la voiture atteigne 18m/s. On utilisera un polynôme
de degré 2 en s’assurant de la plus grande précision possible.
Recueil d’exercices Q–20
v[m/s] : 8 11 15 20
t[s] : 0,0 1,6 3,2 4,8
76. En course à pied sur route, on utilise des modèles d’interpolation pour estimer, à partir
de performances (temps) qu’un coureur a déjà réalisées sur certaines distances, les per-
formances qu’il pourrait réaliser sur d’autres distances. En fait, on cherche à approcher
la fonction t(x) qui indique le temps en secondes que le coureur mettrait pour parcourir
x mètres. Dans cette question, on considère un coureur dont les performances sont
indiquées dans le tableau suivant:
x (en mètres) 0 100 1500 10000
t(x) (en secondes) 0 13 245 1980
(a) Utiliser un polynôme d’interpolation de degré 2 pour estimer la performance que
devrait réaliser ce coureur sur une distance de 5000 m. Donner l’approximation la
plus précise possible.
(b) Trouver une approximation de l’erreur commise en (a).
(c) Au lieu d’utiliser un polynôme d’interpolation pour approcher t(x), on pourrait
utiliser une fonction logarithmique d’interpolation de la forme
f (x) = a + b ln c(x − d)
où a, b, c et d sont des paramètres à déterminer. Proposer une démarche pour
calculer les valeurs de ces quatre paramètres. Ne pas résoudre.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Splines cubiques
77. On a obtenu la spline cubique naturelle S(x) passant par les points (0, 0), (2, 8) et (3, 27)
qui sont situés sur la courbe du polynôme p(x) = x 3 . Aurons-nous une erreur d’interpolation
dans l’intervalle [0 , 3]? Pourquoi?
[Indice] [Solution] [TdM ]
78. Soit (xi , f (xi )), i = 0, 1, . . . , n, des points d’interpolation d’une fonction f (x). Pour
calculer une spline cubique qui passe par ces n + 1 points, on doit résoudre un système
linéaire de n + 1 inconnues (les dérivées secondes fi00 de la spline cubique aux points
d’interpolation) et n − 1 équations. Pour obtenir une solution unique, il faut ajouter deux
équations. Quelles seraient ces deux équations si on voulait imposer les valeurs f00 et fn0
des dérivées premières aux extrémités de la spline cubique?
[Indice] [Solution] [TdM ]
Déterminer les valeurs de a, b et c pour que la fonction f (x) soit une spline cubique.
Est-ce que la spline obtenue est naturelle?
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–21
80. On désire faire passer une spline cubique naturelle par les points suivants:
i xi f (xi )
0 0,0 1,000 000
1 0,5 1,127 626
2 1,0 1,543 081
3 1,5 2,352 409
4 2,0 3,762 196
i xi fi00
0 0,0 0,000
1 0,5 1,432
2 1,0 1,178
3 1,5 3,308
4 2,0 0,000
x f (x)
1,00 0,765 789 39
1,02 0,795 366 78
1,04 0,822 688 17
1,06 0,847 522 26
(a) Utiliser l’interpolation par splines cubiques naturelles afin d’estimer f (1, 03).
(b) Sachant que f (x) = 3xex − e2x , déterminer le nombre de chiffres significatifs de
l’approximation obtenue en (a).
(c) Dire si l’énoncé suivant est vrai ou faux, et commenter: « L’approximation par splines
cubiques naturelles est exacte pour tous les polynômes de degré 3, peu importe le
nombre de points d’interpolation utilisés ».
[Indice] [Solution] [TdM ]
82. Soit une fonction f (x) dont on connaît la valeur en certains points:
Recueil d’exercices Q–22
i xi f (xi )
0 0,0 1,0
1 1,0 2,0
2 2,0 5,0
3 3,0 10,0
83. On désigne par S(x) la spline cubique naturelle qui passe par les points (−1 , 1), (0 , 0)
et (1 , 1) de la fonction f (x) = x 2 . Dans les intervalles [−1 , 0] et [0 , 1], cette spline
peut s’écrire sous la forme:
(
S1 (x) = a1 + b1 (x + 1) + c1 (x + 1)2 + d1 (x + 1)3 pour x ∈ [−1 , 0],
S2 (x) = a2 + b2 x + c2 x 2 + d2 x 3 pour x ∈ [0 , 1].
S1 (x) = 1 − 23 (x + 1) + 21 (x + 1)3 ;
(
S2 (x) = 23 x 2 − 12 x 3 .
Un seul des deux étudiants a trouvé les bonnes valeurs. De qui s’agit-il? Justifier
votre réponse. (Ne pas calculer la spline).
[Indice] [Solution] [TdM ]
une fonction qui passe par les points de coordonnées (−3 , 7), (−1 , 11) et (0 , 21). Expli-
quer pourquoi la fonction S(x) n’est pas une spline cubique.
[Indice] [Solution] [TdM ]
85. Les fractions molaires d’un système acétone-air-eau à l’équilibre vapeur-liquide sont présen-
tées dans le tableau suivant :
Recueil d’exercices Q–23
i yi xi
0 0,004 0,002
1 0,008 0,004
2 0,014 0,006
3 0,017 0,008
4 0,019 0,010
5 0,020 0,012
i yi xi00
0 0,004 0,000
1 0,008 −95,288
2 0,014 150,961
3 0,017 −48,523
4 0,019 1016,174
5 0,020 0,000
(a) En supposant que l’eau et l’air sont immiscibles, évaluer la fraction d’acétone dans
l’eau correspondant à une fraction d’acétone dans l’air égale à 1%.
(b) Donner les systèmes linéaires (sans les résoudre) permettant de calculer les splines
cubiques satisfaisant:
i) f000 = a et f500 = b, pour a et b donnés;
ii) f000 = f100 et f500 = f400 ;
iii) f00 = a et f50 = b, pour a et b donnés.
[Indice] [Solution] [TdM ]
turelle γ(x). Doit-on s’attendre à commettre une erreur d’interpolation lorsque l’on
approche f ( 21 ) par γ( 12 ) ? Expliquer (ne pas calculer γ).
(b) Soit la fonction
(
a − 2x + x 3 si x ∈ [0, 1]
f (x) =
4 − bx + cx 2 + dx 3 si x ∈ [1, 2].
(a) Dans chaque intervalle [xi−1 , xi ], on utilise un polynôme de degré 2 (Pi (x)). Donner
le nombre total d’inconnues du système et donner les contraintes que ces inconnues
doivent vérifier.
(b) Puisque la spline est quadratique, en dérivant une fois, on obtient un polynôme de
degré 1 dans chaque intervalle [xi−1 , xi ]. Exprimer ce polynôme par la méthode de
0
Lagrange en prenant fi−1 et fi0 comme valeur de la dérivée en x = xi−1 et en x = xi .
(c) Intégrer l’équation obtenue en (b) et déterminer la valeur de la constante d’intégration.
(d) Obtenir le système linéaire dont les inconnues sont les fi0 en vous servant des con-
traintes non utilisées.
[Indice] [Solution] [TdM ]
89. On a mesuré la vitesse d’un vehicule ( en km/h) toutes les 5 secondes. On a utilisé la
fonction Matlab polynew afin de calculer la table de différences divisées. Voici les résul-
tats:
(b) Donner une approximation de l’erreur commise sur la vitesse calculée en (a).
(c) Sachant que f00 = 1 et f300 = −4/5, donner l’expression du système linéaire permet-
tant de calculer la spline cubique passant par les 4 points (ne pas résoudre).
[Indice] [Solution] [TdM ]
90. On a mesuré toutes les 10 secondes la vitesse (en m/s) d’écoulement de l’eau dans une
conduite cylindrique. On a calculé à l’aide de ces données la table de différences divisées
suivante:
i ti f (ti ) f [ti , ti+1 ] f [ti , · · · , ti+2 ] f [ti , · · · , ti+3 ]
0 0 2,00
−1, 1 × 10−2
1 10 1,89 ?
−1, 7 × 10−2 ?
2 20 1,72 ?
−2, 8 × 10−2
3 30 1,44
(a) Compléter la table.
(b) Trouver l’approximation de la vitesse (en m/s) à t = 15 s avec le polynôme de Newton
de degré 2.
(c) Donner une approximation de l’erreur commise sur la vitesse calculée en (b).
(d) Sachant que f00 = 0 (dérivée première nulle) et f300 = 1, donner l’expression du
système linéaire permettant de calculer la spline cubique passant par les 4 points
(ne pas résoudre).
[Indice] [Solution] [TdM ]
91. La courbe des puissances classées d’un service d’électricité, comme Hydro-Québec, repré-
sente la proportion de l’année où la demande d’électricité atteint ou dépasse un niveau
de puissance donné. Plus la puissance est grande, plus petite est la proportion de l’année
où la demande dépasse cette valeur. Cette courbe est donc par définition décroissante.
Pour une année donnée, on dispose des données et de la table de différences divisées
suivantes:
i xi f (xi ) f [xi , xi+1 ] f [xi , xi+1 , xi+2 ] f [xi , xi+1 , xi+2 , xi+3 ]
0 0,0 30,0
-10,0
1 0,1 29,0 -200,0
-50,0 566,667
2 0,2 24,0 83,33
-16,67 -87,30
3 0,5 19,0 22,22
-3,33 -91,27
4 0,8 18,0 -41,67
-20,0 -1316,67
5 0,9 16,0 -700,0
-160,0
6 1,0 0,0
Recueil d’exercices Q–26
92. Soit f (x) une fonction qui est connue seulement aux points suivants: (0, 4), (2, 6),
(3, −2), (5, −6) et (6, 1). On cherche à trouver une approximation de f (4).
(a) Dans un premier temps, considérons l’utilisation d’un polynôme d’interpolation pour
trouver cette approximation.
i. Compléter le tableau des différences divisées:
0 4
1
2 6 −3
−8
3 −2 2
−2
5 −6 3
7
6 1
Différentiation numérique
f (x + h) − f (x − h)
f 0 (x) = + O(h2 ),
2h
montrer que
f (x + 2h) − 2f (x) + f (x − 2h)
f 00 (x) ' .
4h2
94. Identifier l’erreur qui a été faite dans le raisonnement suivant et dans un deuxième temps,
corriger l’erreur et refaire le raisonnement de façon correcte. Du développement de Tay-
lor, nous avons:
alors
1 h
2
[f (x + h) − 2f (x) + f (x − h)] = f 00 (x) + [f 000 (ξ1 ) − f 000 (ξ2 )]
h 6
et donc l’ordre de cette approximation de f 00 est O(h).
[Indice] [Solution] [TdM ]
95. En vous servant des développements de Taylor appropriés, donner l’ordre de précision de
l’approximation de la dérivée:
96. Soit f (x) une fonction telle que f (2) = 4, f (4) = 2, f (6) = 0 et f (8) = −5. Calculer deux
approximations d’ordre 2 de f 0 (2).
[Indice] [Solution] [TdM ]
97. (a) À l’aide des développements de Taylor appropriés, donner l’expression des deux
premiers termes de l’erreur liée à la formule:
f (x + ah) − f (x − bh)
,
(a + b)h
f (x + h) − f (x − h)
f 0 (x) ' , (1)
2h
pour approcher la dérivée d’une fonction définie sur l’intervalle [a, b] vérifiant
Supposons que l’utilisation d’un ordinateur produit une erreur e(x + h) et e(x − h) dans
l’évaluation de f (x + h) et f (x − h) respectivement. C’est donc dire que si f ∗ représente
la valeur effectivement calculée,
f (x + h) = f ∗ (x + h) + e(x + h),
f (x − h) = f ∗ (x − h) + e(x − h);
donc l’erreur totale due à l’utilisation de la formule (1) avec f ∗ au lieu de f sera
avec ξ appartenant à l’intervalle [a, b]. Le premier terme représente l’erreur due aux
arrondis et le second l’erreur liée à l’approximation.
(a) En supposant que |e(x + h)| < et |e(x − h)| < , montrer que la valeur absolue de
l’erreur totale commise est bornée par
h2
g(h) = + M.
h 6
(b) On veut approcher f 0 (0, 9) pour la fonction tabulée suivante:
x f (x)
0,800 0,71736
0,895 0,78021
0,898 0,78208
0,902 0,78457
0,905 0,78643
0,950 0,81342
En vous servant de la formule (1) calculer deux approximations de f 0 (0, 9) en prenant
d’abord h = 0, 002 et ensuite h = 0, 005. Sachant que la valeur exacte de f 0 (0, 9) =
0, 62161, calculer les erreurs commises et expliquer les résultats obtenus.
(c) Sachant que f (x) = sin (x) et que tous les chiffres des approximations de f (x)
du tableau sont significatifs, déterminer analytiquement la valeur de h qui donne la
meilleure approximation de f 0 (0, 9) en utilisant la formule (1). Il s’agit de trouver
analytiquement la valeur de h pour laquelle g(h) sera minimale.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–29
x f (x)
1,0 0,841 471
1,1 0,891 207
1,2 0,932 039
1,3 0,963 558
1,4 0,985 450
1,5 0,997 495
1,6 0,999 574
x f (x) x f (x)
0,80 0,088 967 97 1,05 0,053 648 07
0,85 0,079 617 83 1,10 0,049 115 91
0,90 0,071 633 24 1,15 0,045 126 35
0,95 0,064 766 84 1,20 0,041 597 34
1,00 0,058 823 53
(c) Si pour une certaine fonction f (x) dont on connaît la valeur en certains points, on
n’obtenait pas l’ordre d’approximation obtenu en (b) quelles pourraient en être les
causes?
[Indice] [Solution] [TdM ]
f (x + h) − f (x) f (x) − f (x − h)
0
f (x) ' (1 − θ) +θ = Appθ (h)
h h
obtenu à partir d’une combinaison linéaire des formules de différences avant et arrière
d’ordre 1. À l’aide de développements de Taylor de degré appropriés, montrer que les 2
premiers termes de l’erreur associée au θ-schéma (Appθ (h)) sont donnés par:
Quadratures de Newton-Cotes
R π2
105. À l’aide d’une certaine méthode d’intégartion numérique, on a évalué I = 0 sin(x) dx
en utilisant 3 valeurs différentes de h. On a obtenu les résultats suivants.
Valeurs de I
h I
0,1 1,001 235
0,2 1,009 872
0,4 1,078 979
en utilisant la la méthode des trapèzes composée. Quel est le nombre minimum d’intervalles
qui assurent une approximation de I avec au moins 4 chiffres significatifs?
[Indice] [Solution] [TdM ]
107. Dire si les énoncés suivants sont vrai ou faux et justifier votre réponse en deux ou trois
lignes:
(a) Une formule de quadrature d’ordre n est toujours plus précise qu’une autre formule
de quadrature d’ordre n + 1.
(b) On peut utiliser la méthode de Simpson 3/8 avec 6 intervalles pour évaluer:
π
1
Z
2
dx.
0 tan(x)
109. On calcule Zα !
x2
I= + ln(x) dx,
1 2
3
pour α > 1, à l’aide d’une formule de Simpson 8 composée (3n sous intervalles) et on
désigne par Sn le résultat obtenu. Laquelle de ces confirmations est vraie et expliquer
pourquoi:
Recueil d’exercices Q–32
i) Sn − I ≥ 0, ∀n;
ii) Sn − I ≤ 0, ∀n;
iii) le signe de Sn − I dépend de n.
110. Certains points du profil d’un tremplin de ski sont donnés dans le tableau suivant
1
Calculer une valeur approchée de L à l’aide de la méthode de Simpson 3 simple. Utiliser
des approximations d’ordre 2 pour évaluer les dérivées.
[Indice] [Solution] [TdM ]
111. Une tige métallique se déforme lorsque soumise à une charge axiale. Les mesures expéri-
mentales ont donné les résultats pour les contraintes s en fonction du taux de déforma-
tion e:
Les mesures sont prises jusqu’à la rupture de la tige (dans ce cas e = 0, 25). L’aire
sous la courbe (s(e)) est alors une mesure de l’énergie par unité de volume nécessaire
pour provoquer la rupture. Comment pourrait-on calculer cette aire avec un maximun de
précision? Justifier le choix de votre méthode (ne pas calculer l’aire).
[Indice] [Solution] [TdM ]
1
en utilisant 7 nœuds équidistants : x0 = −1, x6 = 1 et xi+1 = xi + h où h = 3. Quel est
l’ordre de votre approximation ? Quel est son degré de précision ?
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–33
R2
113. Soit une fonction f (x) donnée. En approchant l’intégrale 1 f (x) dx par une méthode
d’intégration quelconque, on a obtenu les résultats suivants pour trois valeurs de pas
différentes:
h Approximation
0,25 0,694384
0,5 0,703023
1,0 0,772127
Quadratures de Gauss
Z2
ln(x) dx.
0
116. Quelle serait l’erreur d’approximation si l’on utilisait la quadrature de Gauss à 3 points
pour évaluer :
Z3
(3x 5 + 7x 2 + x + 1) dx.
0
117. Déterminer les poids d’intégration w1 et w2 ainsi que le point d’intégration t2 de sorte
que la formule de quadrature dite de Gauss-Radau :
Z −1
f (t) dt ' w1 f (−1) + w2 f (t2 ),
1
Déterminer les valeurs des constantes w1 et x1 de telle sorte que le degré de précision
de cette quadrature soit le plus élevé possible. Donner ce degré de précision.
Rappel:
Z1 !
m 1 1
x log = pour m ≥ 0.
0 x (m + 1)2
[Indice] [Solution] [TdM ]
Zh
f (x) dx ' Af (0) + Bf 0 (−h) + Cf 00 (h),
−h
(d) Sachant que le degré de précision de la méthode du trapèze composée est 1, est-il
possible d’obtenir avec cette méthode (en utlisant un nombre suffisamment grand
d’intervalles) une approximation qui soit meilleure que celle que l’on peut calculer
par la quadrature de la question (c)? Discuter.
Recueil d’exercices Q–35
122. Le temps t θ requis pour qu’une tige métallique fasse un angle θ avec l’horizontale est:
Zθ
θ du
t = p .
0 8 sin(u) − u
π
Proposer une méthode d’intégration numérique pour estimer le temps t 2 requis pour
que la tige soit à la verticale (ne pas faire le calcul). Justifier votre choix.
[Indice] [Solution] [TdM ]
123. Soit une fonction f (x) connue seulement pour les valeurs de x suivantes:
x f (x)
0 0
1 0
2 6
3 24
4 60
R4
On désire évaluer I = 0 f (x) dx par la quadrature de la forme:
Z4
g(x) dx ' ag(1) + bg(3).
0
(a) Déterminer les valeurs des constantes a et b de sorte que cette quadrature ait un
degré de précision aussi élevé que possible. Quel est le degré de précision de cette
quadrature?
R4
(b) Estimer la valeur de I = 0 f (x) dx à l’aide de cette quadrature.
[Indice] [Solution] [TdM ]
En utilisant une formule de quadrature de Gauss à 2 points, écrire le système non linéaire
résultant de cette discrétisation de l’équation intégrale. Ne pas résoudre.
[Indice] [Solution] [TdM ]
125. On désire développer une nouvelle formule d’intégration numérique, dans l’intervalle
[0, 3h], qui est de la forme
Z 3h
f (x) dx ' af (h) + bf (2h).
0
(a) Déterminer les valeurs des constantes a et b de sorte que cette quadrature ait un
degré de précision élevé que possible.
(b) Calculer Z3
1
dx,
0 1+x
à l’aide de cette quadrature.
Recueil d’exercices Q–36
1
(c) Estimer l’intégrale (b) à l’aide de la formule de Simpson 3 simple.
[Indice] [Solution] [TdM ]
126. (a) Quel est le nombre minimum de points que l’on doit utiliser dans une formule de
quadrature de Gauss pour évaluer exactement:
Z2
2
(x 3 − 7x + 3) dx.
0
1
par la méthode de Simpson 3 composée?
[Indice] [Solution] [TdM ]
129. Déterminer les poids d’intégration w1 et w2 ainsi que le point d’intégration t2 de sorte
que la formule suivante (appelée quadrature de Radau)
Z1
f (t) dt ' w1 f (−1) + w2 f (t2 )
−1
131. Soit g(t) une fonction continue définie sur l’intervalle [−1 , 1]. Pour approcher l’intégrale
R1
−1 g(t) dt, la formule de quadrature suivante est considérée :
(a) Trouver les poids d’intégration ω1 et ω2 tels que la formule de quadrature soit de
degré de précision le plus élevé possible. Donner ce degré de précision.
Z1
dx
(b) Calculer à l’aide de cette quadrature.
−1 1 + x2
(c) Réécrire la formule de quadrature obtenue en (a) sur l’intervalle [a , b] pour in-
tégrer une fonction continue f (x) définie sur cet intevalle. Identifier la formule
d’intégration numérique de Newton-Cotes qui est obtenue.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Sachant que cette quadrature est exacte pour toutes les fonctions f (x) = x p , avec
p = 1, 3, 5, · · · , déterminer le système d’équations qui doit être résolu (ne pas ré-
soudre) pour trouver w1 , w2 et x1 pour que la quadrature de Lobatto soit au moins
de dégré de précision 5.
(d) Sachant que le degré de précision de la méthode du trapèze composée est 1, est-il
possible d’obtenir avec cette méthode (en utilisant un nombre suffisamment grand
d’intervalles) une approximation de I qui soit meilleure que celle que l’on peut cal-
culer par la quadrature de Labatto developpée en (c) (dégré de précision 5 au moins)?
Discuter.
[Indice] [Solution] [TdM ]
133. Dans une règle de quadrature de Chebychev, tous les poids sont égaux et les nœuds sont
choisis de sorte à obtenir une règle de plus haut degré possible. Avec trois nœuds :
Z1
f (x)dx ≈ w (f (x0 ) + f (x1 ) + f (x2 )) .
−1
(a) Donnez le système d’équations à résoudre pour déterminer le poids ainsi que les
trois nœuds ;
(b) Résoudre ce système ;
(c) Quel est le degré de cette règle ?
Recueil d’exercices Q–38
par une formule de quadrature. Quel est le nombre minimal de points d’intégration que
l’on doit utiliser pour évaluer cette intégrale exactement.
(a) En utilisant une quadrature de Gauss;
1
(b) en utilisant la formule de Simpson 3 ;
3
(c) en utilisant la formule de Simpson 8 ;
(d) en utilisant la formule des Trapèzes.
[Indice] [Solution] [TdM ]
138. Soit g(t) une fonction continue définie sur l’intervalle [−1 , 1]. On choisit trois points
d’intégration t1 , t2 et t3 tels que t1 = −1, t2 = α et t3 = 1, où α est un nombre réel donné
R1
respectant |α| < 1. Pour approcher l’intégrale −1 g(t) dt, la formule de quadrature suiv-
ante est considérée:
3
X
I(g) = wj g(tj ) = w1 g(−1) + w2 g(α) + w3 g(1).
j=1
Recueil d’exercices Q–39
Extrapolation de Richardson
139. Le tableau suivant donne l’altitude d’un objet en chute amortie mesurée à intervalles de
5 secondes :
ti (s) 0 5 10 15 20 25
yi (m) 1225, 0 1183, 76 1040, 86 795, 94 448, 98 0, 0
141. Une voiture roulant à 60 km/h accélère au temps t = 0 s et sa vitesse v en km/h est
mesurée régulièrement :
f (x + h) − f (x − h)
f 0 (x) ' ,
2h
obtenir une approximation de l’accélération a (en m/s 2 ) à t = 1,0 s et qui soit la plus
précise possible. Donner l’ordre de précision de l’approximation obtenue.
Référence: A. Fortin, chap. 6, no. 29
[Indice] [Solution] [TdM ]
142. Soit une fonction aléatoire X suivant une loi normale. La probabilité que X soit inférieure
ou égale à x (notée P(X≤ x) ) est donnée par la fonction :
Zx
1 t2
P (X ≤ x) = p e− 2 dt.
(2π ) −∞
t2
Comme la fonction e− 2 n’a pas de primitive, on calcule cette probabilité pour différentes
valeurs de x et l’on garde les résultats dans des tables comme celle-ci :
Valeurs de P (X ≤ x)
x P (X ≤ x) x P (X ≤ x)
1,0 0,841 3447 1,3 0,903 1995
1,1 0,864 3339 1,4 0,919 2433
1,0 0,884 9303
−f (x + 2h) + 4f (x + h) − 3f (x)
f 0 (x) ' .
2h
À l’aide de développements de Taylor de degré approprié, obtenir l’ordre de cette
approximation.
(b) Sachant que:
147. Soit Qapp (h) une approximation d’ordre n d’une quantité exacte (et inconnue) Qexa ,
c’est-à-dire
Qexa = Qapp (h) + cn hn + cn+1 hn+1 + cn+2 hn+2 + · · ·
(a) Retrouver la formule permettant d’effectuer l’extrapolation de Richardson à partir
des quantités Qapp (h) et Qapp ( h
3 ).
(b) Sachant que
f (x + h) − f (x − h)
f 0 (x) = + c2 h2 + c4 h4 + c6 h6 + · · · ,
2h
obtenir une approximation d’ordre 6 de f 0 (1) en utilisant les données du tableau
suivant
f (1+h)−f (1−h)
h App(h) = 2h
148. Intégrer la fonction f (x) = ex dans l’intervalle [0, 1] en utilisant la méthode des trapèzes
composée avec respectivement 3 et 9 intervalles. Utiliser l’extrapolation de Richardson
avec ces deux résultats pour obtenir une meilleure approximation. Quel sera l’ordre ex-
acte de cette approximation? Comparer vos résultats avec la valeur exacte et déterminer
le nombre de chiffres significatifs de la meilleure approximation.
[Indice] [Solution] [TdM ]
149. Le tableau suivant présente la vitesse d’écoulement de l’eau dans une conduite cylin-
drique
t v(t)
(s) (m/s)
0 2, 00
10 1, 89
20 1, 72
30 1, 44
35 1, 21
40 1, 01
(a) En vous servant au besoin plusieurs fois d’une formule aux différences appropriée,
obtenir une approximation de l’accélération a(t) (en m/s 2 ) en t = 15s qui soit
d’ordre 4.
Recueil d’exercices Q–43
(b) La vitesse moyenne de l’eau en écoulement dans la conduite cylindrique peut être
calculée par la relation suivante :
Z 40
1
vmoy = v(t) dt.
40 0
150. La vitesse v(t) en m/s d’un cycliste a été observée à différents temps t exprimés en
secondes. Ces observations sont présentées dans le tableau suivant:
t v(t)
0 0,0
2 4,1
4 7,0
6 8,2
8 8,6
10 8,7
151. Utiliser un développement de Taylor d’ordre approprié, plutôt que l’approche géométrique
utilisée en classe, pour obtenir la méthode d’Euler explicite pour résoudre le problème
avec condition initiale :
152. La méthode d’Euler explicite pour l’équation différentielle y 0 (t) = f (t, y(t)) provient-
elle d’un schéma de quadrature? Expliquer et illustrer.
[Indice] [Solution] [TdM ]
153. Une méthode numérique à un pas a été utilisée pour résoudre une équation différentielle
avec condition initiale. Les résultats obtenus par cette méthode en prenant des pas de
temps h = 0, 1, h = 0, 05 et h = 0, 025 sont donnés dans le tableau suivant (remarque:
une valeur sur deux est affichée pour h = 0, 05 et une valeur sur quatre est affichée pour
h = 0, 025):
Sachant que y(1, 5) = 0, 460 857, déterminer l’ordre de la méthode numérique utilisée.
[Indice] [Solution] [TdM ]
(a) En vous servant des résultats présentés dans ce tableau, trouver une approximation
de y(1, 0) qui soit encore plus précise.
(b) Estimer numériquement l’ordre de l’approximation obtenue en (a).
[Indice] [Solution] [TdM ]
ti yi
0,000 2,000 000
0,025 2,076 578
0,050 2,156 426
0,075 2,239 693
0,100 2,326 539
157. Soit f (t, y) une fonction plusieurs fois dérivable en chacune de ses variables. On veut
résoudre l’équation différentielle avec condition initiale
(b) Donner l’expression de l’erreur de troncature locale τn+1 (h) pour la méthode du
point milieu ;
(c) Montrer que l’ordre de cette méthode est 2. Pour cela :
i. Développer y(t) autour de tn jusqu’à l’ordre approprié et évaluer ce développe-
ment de Taylor en tn+1 ;
ii. Développer f (tn +1/2h, y(tn )+1/2k1 ) jusqu’à l’ordre approprié et évaluer ce développe-
ment en (tn , y(tn )) ;
(d) Pour le problème particulier
158. Faire deux itérations de la méthode de Runge-Kutta d’ordre 4 (en prenant h = 0, 1 ) pour
le système d’équations différentielles suivant:
y 0 (t) = y2 (t) + y1 (t) (y1 (1) = 2)
1
y 0 (t) = y1 (t) + t (y2 (1) = 1)
2
159. Transformer les équations différentielles d’ordre supérieur suivantes en systèmes d’équations
différentielles d’ordre 1.
(a) y (3) (t) = y (2) (t) + y (1) (t) − y(t) + 1
y(0) = 2, y (1) (0) = 2 et y (2) (0) = 1
(b) y (2) (t) = t 2 + (y(t))2 + 1
y(1) = 0 et y (1) (1) = 2
(c) y (4) (t) = y (2) (t)et + (y (3) (t))3
y(0) = 2, y (1) (0) = 1, y (2) (0) = 0 et y (3) (0) = 4
Référence: A. Fortin, chap. 7, no. 6
[Indice] [Solution] [TdM ]
où (x(t), y(t)) désigne la trajectoire du pendule dans le plan, ω est la vitesse angulaire
g
de la terre, ψ est la latitude locale et k2 = ` , où g est l’accélération gravitationnelle
et ` est la longueur du pendule. Les conditions initiales nous donnant la position et la
vitesse initiales du pendule sont
x(0) = 1; x 0 (0) = 0;
et
y(0) = 0 y 0 (0) = 0.
où z(1) = x 0 (1) = y 0 (1) = 2 et z0 (1) = x(1) = y(1) = 3, de telle sorte que nous
puissions utiliser les méthodes numériques étudiées en classe. Ne pas faire la résolution
numérique.
[Indice] [Solution] [TdM ]
163. Considérons un arc idealisé. En négligeant l’effet de la gravité et sachant que la hauteur
de l’arc est de 2 l0 et le déplacement de la flèche est initialement de l0 (en mètres) vers
la gauche, l’équation du mouvement pour la flèche dans la direction x peut s’écrire de la
façon suivante:
d2 x
q
m 2 = −2k l0 − l20 + (l0 − x)2 (3)
dt
où k est la constante de rappel des cordes de l’arc et m est la masse de la flèche. En
utilisant le changement de variable
x
u= ,
l0
on peut réécrire l’équation (3) sous la forme
d2 u 2k p
= ( 2 − 2u + u2 − 1). (4)
dt 2 m
(a) En supposant la flèche initialement au repos au point x = 0 (u(0) = 0 et u0 (0) = 0),
transformer l’équation différentielle du second ordre (4) en un système d’équations
différentielles du premier ordre.
Recueil d’exercices Q–48
d d
− D(x) Ψ (x) + e−x Ψ (x) = 1.
dx dx
d ex
On définit le courant J(x) par J(x) = −D(x) dx Ψ (x), avec D(x) = 3 .
(a) En supposant que les conditions initiales soient données en x = 0 par Ψ (0) = 1 et
J(0) = 0, transformer l’équation d’ordre 2 en un système d’équations d’ordre 1, où
les inconnues sont le flux et le courant.
(b) En prenant h = 0, 1, faire une itération de la méthode d’Euler modifiée pour le sys-
tème obtenu en (a) et calculer Ψ 0 (0, 1).
[Indice] [Solution] [TdM ]
où µ est une constante connue. Les conditions initiales nous donnant la position et la
vitesse initiales du satellite sont
x(0) = x0 ; x 0 (0) = x 0 ;
0
et
y(0) = y0 y 0 (0) = y 0 .
0
2t 6
y 00 (t) − 2
y 0 (t) + y(t) = 0
(1 − t ) (1 − t 2 )
avec les conditions initiales y(−0, 5) = −0, 125 et y 0 (−0, 5) = −1, 5. Ce problème a pour
solutions y(t) = 0, 5(3t 2 − 1).
(a) Transformer cette équation différentielle en un système équivalent d’équation dif-
férentielles d’ordre un. Indiquer les conditions initiales applicables au système.
(b) Utiliser la méthode d’Euler explicite et un pas de temps h = 0, 1 pour calculer les
valeurs approchées y1 et y10 de y(−0, 4) et y 0 (−0, 4), respectivement. Identifier
tous les chiffres significatifs des approximations y1 et y10 .
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–49
167. Soit un oscillateur amorti à un degré de liberté. On a msuré expérimentalement les posi-
tions x(ti ) de l’oscillateur libre à certains instants ti après l’avoir initialement déplacé de
sa position d’équilibre. L’équation différentielle du second ordre décrivant le mouvement
de l’oscillateur par rapport au temps est définie par:
168. Un corps de masse M glisse à l’intérieur d’un récipient hémisphérique, sous l’influence
de la gravité. Son mouvement θ(t) ( en radians) est décrit par l’équation différentielle
d2 θ(t) g
+ (µ sin (θ(t)) − cos (θ(t))) = 0,
dt 2 R
où µ = 0, 006 est le coefficient de friction, R = 0, 2 m et g = 9, 8 m/s2 . Initialement à t = 0,
on a θ = 0 et dθ
dt = 0.
(a) Transformer cette équation différentielle en un système équivalent d’équations dif-
férentielles d’ordre un. Indiquer les conditions initiales applicables au système.
(b) Utiliser la méthode d’Euler modifiée pour calculer une approximation de θ(0, 1) en
d2 θ(0,1)
prenant un pas h = 0, 1. En déduire une aproximation de dt 2
.
Recueil d’exercices Q–50
(c) Soit θ ∗ = 0, 244 597, une approximation de θ(0, 1) obtenue avec la méthode d’Euler
modifiée en prenant un pas h = 0, 025. En vous servant du résultat obtenu en (b)
obtenir une meilleure approximation de θ(0, 1). Discuter de l’ordre de cette nouvelle
approximation.
[Indice] [Solution] [TdM ]
169. La déformation x(t) d’un ressort par rapport à sa position d’équilibre est donnée par
l’équation différentielle
170. La hauteur x(t) (en m) d’un parachutiste au temps t (en s) vérifie l’équation:
(
x 00 (t) = −9, 81 − k(t)x 0 (t);
(6)
x(0) = 1200 et x 0 (0) = 0.
Dans cette équation, k(t) (en s−1 ) est le coefficient de friction et on pose:
2
(
k(t) = 11 si t ≤ 10;
2 si t > 10.
171. La déformation verticale y(t) d’un ressort est décrite par l’équation différentielle suiv-
ante
a
y 00 (t) = − 2 (1 − k2 )y(t) + 2k2 y(t)3
4k
où les paramètres a = 4 et k = 5 sont des caractéristiques du ressort. Les conditions
initiales sont données par y(0) = 0 et y 0 (0) = 0, 04.
Recueil d’exercices Q–51
t2
y 0 (t) = te 2 ey(t) , y(0) = 0.
(a) En prenant h = 0, 1, faire une itération de la méthode d’Euler explicite.
(b) En prenant h = 0, 1, faire une itération de la méthode d’Euler implicite.
N.B.: On se limitera à faire deux itérations de la méthode de Newton.
[Indice] [Solution] [TdM ]
en utilisant h = 0, 1.
N.B Les méthodes du chapitre 2 du manuel pourraient être utiles.
[Indice] [Solution] [TdM ]
177. La vitesse verticale d’un parachutiste en chute libre est solution de:
c
(
v 0 (t) = g − m v(t);
v(0) = 0,
(d) Déterminer analytiquement les valeurs de h pour lesquelles la méthode d’Euler (ex-
plicite) appliquée au problème (7) est absolument stable (c-à-d limn→∞ |yn | = 0).
(e) Les méthodes numériques utilisées pour résoudre cette équation différentielle don-
nent des solutions qui décroissent strictement vers 0 lorsque le pas de temps h est
petit. Déterminer de façon analytique, pour la méthode d’Euler explicite, à partir de
quelle valeur de h la solution numérique tend vers la solution analytique.
[Indice] [Solution] [TdM ]
on considère la θ-méthode:
yn+1 = yn + h θf (tn+1 , yn+1 ) + (1 − θ)f (tn , yn ) , θ ∈ [0, 1], n ≥ 0,
1 − (1 − θ)hβ
yn+1 = yn .
1 + hθβ
(c) Montrer que la θ-méthode est absolument stable (c-à-d limn→∞ |yn | = 0) pour le
problème modèle si
(2θ − 1)βh + 2 > 0.
(d) Trouver en fonction de θ, les valeurs de h pour lesquelles la méthode est absolument
stable.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–54
t y
−1,0 1,1036
−0,8 1,2581
−0,7 1,3408
−0,5 1,5163
−0,3 1,7039
−0,2 1,8012
0,0 2,0000
Pour compléter cet historique, les données numériques sont interpolées par l’algorithme
splinc de la bibliothèque numérique du cours. Les résultats obtenus sont présentés ci-bas.
>> [S,fpp]=splinc(t,y,’n’,[]);
>> S
S
0.4103 1.2309 1.9870 2.2700
-0.2942 -0.4600 0.6343 1.9093
0.0046 0.1676 1.0736 2.0118
-0.0896 0.0263 1.0029 2.0000
-0.0658 0.0477 1.0094 2.0006
-0.1453 0 0.9998 2.0000
Recueil d’exercices Q–55
S est la matrice contenant les coefficients des polynômes constituant la spline. La ligne i
de S contient les coefficients (ai , bi , ci , di ) du polynôme de degré 3 de la forme:
Pi (t) = ai t 3 + bi t 2 + ci t + di .
t y1 y2
−1,0 1,1036 0,7358
−0,8 1,2581 0,8088
−0,75 1,3408 0,8442
−0,5 1,5163 0,9098
−0,25 1,7039 0,9631
−0,2 1,8012 0,9825
0,0 2,0000 1,0000
>> [S2,fpp]=splinc(t,y2,’n’,[]);
>> S2
S2 =
Méthode de la bissection
183. Faire trois itérations de la méthode de bissection pour les fonctions suivantes et à partir
des intervalles indiqués. Déterminer le nombre d’itérations nécessaires pour obtenir une
solution dont le chiffre des millièmes est significatif.
(a) f (x) = −0,9x 2 + 1,7x + 2,5 dans l’intervalle [2,8 , 3,0]
1−0,61x
(b) f (x) = x dans l’intervalle [1,5 , 2,0]
(c) f (x) = 2
x | sin(x)| − 4,1 dans l’intervalle [0 , 4]
(d) f (x) = x 6 − x − 1 dans l’intervalle [1 , 2]
Référence: A. Fortin, chap. 2, no. 1
[Indice] [Solution] [TdM ]
184. Une variante de la méthode de bissection appelée méthode de la fausse position, consiste
∗ de
à remplacer le point milieu xm de l’intervalle [x1 , x2 ] par le point d’intersection xm
la droite joignant les points (x1 , f (x1 ) et (x2 , f (x2 ), avec l’axe des x.
(a) Illustrer à l’aide d’un graphique cette méthode.
∗ avec l’axe des
(b) Obtenir l’équation de la droite et calculer son point d’intersection xm
x.
∗.
(c) Modifier l’algorithme de la bissection en remplaçant xm par xm
(d) Faire une itération de l’algorithme ainsi obtenu pour la fonction f (x) = 1−0,61x
x dans
l’intervalle [1,5, 2,0]. Préciser quel serait l’intervalle de départ pour la deuxième
itération.
Référence: A. Fortin, chap. 2, no. 2
[Indice] [Solution] [TdM ]
185. Reprendre l’exercice 183 en utilisant cette fois la méthode de la fausse position.
Référence: A. Fortin, chap. 2, no. 3
[Indice] [Solution] [TdM ]
i) [−1,5 , 3]
ii) [−3 , 3].
187. Soit la fonction f (x) dont le graphe est illustré à la figure suivante.
(a) Un étudiant propose de résoudre l’équation f (x) = 0 par la méthode de la bissection
à partir de l’intervalle initial [0 , 0,5]. Expliquer pourquoi cet intervalle est un choix
valide pour cette méthode.
(b) Retenant cet intervalle de départ, laquelle des racines est trouvée par la méthode de
la bissection? Justifier votre réponse.
Recueil d’exercices Q–58
f(x)
0
!2
!4
!6
!8
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
x
189. Dans un problème de conjonction de planètes, nous pouvons montrer que la conjocture
(ou l’opposition) se produit lorsque le sinus de l’angle entre les deux vecteurs positions
des planètes est nul. Sachant que l’angle θ entre les deux vecteurs u~ et v
~ vérifie
ku~×v ~ ke
,
sin(θ) =
ku~ ke k v
~ ke
expliquer pourquoi il est impossible d’utiliser la méthode de la bissection pour résoudre
ku~×v ~ ke
f (x) = =0
~ ~ ke
k u ke k v
et transformer le problème de manière à pouvoir utiliser la méthode de la bissection.
[Indice] [Solution] [TdM ]
190. Considérons la fonction f (x) = x 3 − x 2 − 1. Après avoir vérifié que cette fonction pos-
sède une racine réelle r dans l’intervalle [1 , 2], déterminer le nombre d’itérations de la
méthode de bissection qui seront nécessaires (sans les faire) pour obtenir une approxi-
mation de r à 10−10 près.
[Indice] [Solution] [TdM ]
191. La fonction f (x) possède trois racines r1 < r2 < r3 , dans l’intervalle [a , b]. Quelle racine
sera calculée par la méthode de la bissection en partant de l’intervalle [a, b].
[Indice] [Solution] [TdM ]
192. Une certaine fonction possède une racine simple dans l’intervalle [2 , 5]. Combien d’itérations
de la méthode de la bissection seraient nécessaires pour obtenir une approximation avec
au moins 4 chiffres significatifs?
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–59
1
q
3
xn+1 = 10 − xn .
2
On a obtenu les résultats du tableau suivant.
Recueil d’exercices Q–60
n xn |en | | en+1
en |
1 1,500 00 0,134 77 0,580 84
2 1,286 95 0,078 28 0,476 62
3 1,402 54 0,037 31 0,529 88
4 1,345 46 0,019 77 0,502 78
5 1,375 17 0,009 94 0,517 10
6 1,360 09 0,005 14 0,509 72
7 1,367 85 0,002 62 0,511 45
8 1,363 89 0,001 34 0,514 92
9 1,365 92 0,000 69
.. .. .. ..
. . . .
17 1,365 23 0,000 00
Les résultats des deux dernières colonnes ont été obtenus en considérant que la valeur
exacte de la racine est r = 1, 365 23.
(a) Expliquer pourquoi la méthode itérative précédente a convergé.
e
(b) Les valeurs de | n+1
en | semblent converger vers 0, 51. Expliquer ce résultat et donner
la valeur exacte vers laquelle le quotient | en+1
en | devrait converger.
(c) Quel est l’ordre de convergence de la méthode utilisée?
Référence: A. Fortin, chap. 2, no. 19
[Indice] [Solution] [TdM ]
√
3
196. On vous propose la méthode des points fixes suivante pour évaluer la racine cubique N
d’un nombre N:
2xn N
xn+1 = + 2
.
3 3xn
√
3
(a) Est-ce que N est un point fixe de cet algorithme?
(b) Quel est l’ordre de convergence exact (théorique) de cette méthode des points fixes?
√
3
(c) On a appliqué cet algorithme pour le calcul de 100 en partant de x0 = 5 et l’on a
obtenu le tableau suivant:
n xn |en |
0 5,500 000 000 0,358 41 × 10+0
1 4,666 666 667 0,250 77 × 10−1
2 4,641 723 356 0,134 52 × 10−3
3 4,641 588 837 0,389 86 × 10−8
4 4,641 588 833
√
3
On considérera que la valeur x4 est la valeur exacte de 100. En complétant au
besoin le tableau précédent, interpréter ces résultats numériques de manière à con-
firmer (ou infirmer) les résultats théoriques obtenus en (b).
Référence: A. Fortin, chap. 2, no. 22
[Indice] [Solution] [TdM ]
(a) Obtenir analytiquement l’unique point fixe de cette fonction dans l’intervalle ]0, ∞[.
(b) Montrer que la méthode des points fixes converge dans ce cas au moins à l’ordre 3
vers le point fixe trouvé en (a).
Référence: A. Fortin, chap. 2, no. 23
[Indice] [Solution] [TdM ]
g(x) = λx(1 − x)
où λ est un paramètre.
(b) Déterminer pour chaque point fixe trouvé en (a) les valeurs de λ pour lesquelles ces
points fixes sont attractifs.
(c) Déterminer pour chaque point fixe trouvé en (a) la valeur de λ pour laquelle la con-
vergence de la méthode des points fixes sera quadratique.
Référence: A. Fortin, chap. 2, no. 25
[Indice] [Solution] [TdM ]
g(x) = (λ + 1)x − λx 2
où λ est un paramètre.
(b) Déterminer pour chaque point fixe trouvé en (a) les valeurs de λ pour lesquelles ces
points fixes sont attractifs.
(c) Déterminer pour chaque point fixe trouvé en (a) la valeur de λ pour laquelle la con-
vergence de la méthode des points fixes sera quadratique.
Référence: A. Fortin, chap. 2, no. 26
[Indice] [Solution] [TdM ]
200. On a utilisé une méthode des points fixes pour une fonction g(x) qui possède un point
fixe en r = −1. On a indiqué dans le tableau suivant un partie des résultats obtenus:
n xn
.. ..
. .
11 −0,999 887 412
12 −1,000 037 634
13 −0,999 987 446
14 −1,000 004 185
15 −0,999 998 605
16 −1,000 000 465
.. ..
. .
(d) Quel est l’ordre de convergence de cette méthode des points fixes?
Référence: A. Fortin, chap. 2, no. 29
[Indice] [Solution] [TdM ]
202. Afin de trouver le zéro de la fonction f (x) = (x − 1)ex , on considère trois méthodes des
points fixes:
(ex + x) (x 2 − x + 1)
g1 (x) = ln(xex ), g2 (x) = et g3 (x) = (pour x 6= 0).
(ex + 1) x
Étudier ces trois méthodes des points fixes à l’aide de la théorie étudiée en classe.
[Indice] [Solution] [TdM ]
203. Une entreprise cherche à déterminer le prix de vente p d’un produit. Sachant que chaque
unité de ce produit coûte 5$ à fabriquer et que la demande annuelle, notée d, peut être
exprimée comme
−p 2
d(p) = 1000pe 100 ,
le profit annuel Π est alors donné par
Π(p) = (p − 5)d(p).
Par conséquent, la valeur optimale du prix de vente du produit, notée p ∗ , devra être
choisie de façon à maximiser les profits annuels.
(a) Montrer que la condition d’optimalité qui nous permettra de calculer le profit an-
nuel maximal, et par conséquent la valeur optimale du prix de vente du produit, est
donnée par
−p 2
10 e 100 200p − 500 − 2p 3 + 10p 2 = 0.
(b) Afin de trouver le prix optimal, on se propose d’utiliser une méthode de point fixe.
Deux choix de fonctions sont considérés:
500+2p 3 −10p 2
g1 (p) = 200
Recueil d’exercices Q–63
et
r
3 200p−500+10p 2
g2 (p) = 2 .
Montrer que le problème de point fixe associé à g2 (p) est équivalent à la condition
d’optimalité explicitée en (a).
(c) Sachant que p ∗ = 11, 714 615 est un point fixe de g1 (p), indiquer si ce point fixe est
attractif, répulsif ou indéterminé.
(d) En partant de l’approximation initiale p0 = 11, 0, nous avons utilisé la méthode
de point fixe associée à g2 (p) pour obtenir les résultats numériques du tableau.
Déterminer l’ordre de convergence de cette méthode. Si c’est justifié, donner le taux
n pn en
0 11, 000 000 0, 714 615
1 11, 331 507 0, 383 109
2 11, 510 805 0, 203 810
3 11, 606 629 0, 107 986
4 11, 657 523 0, 057 092
5 11, 684 464 0, 030 151
6 11, 698 702 0, 015 913
205. On veut calculer une approximation de r = ln a pour a > 0 donné. Pour ce faire, on
considère le problème équivalent f (x) = a − ex = 0. On suggère d’utiliser une méthode
de point fixe et on propose les 3 fonctions suivantes:
(c) En remarquant que la fonction g3 (x) est la méthode de point fixe de Newton pour le
problème f (x) = 0, donner une interprétation géometrique de la méthode de point
fixe appliquée à la fonction g2 (x).
(d) Compte-tenu de l’ordre de convergence et du temps de calcul nécessaire, sur quelle
fonction appliquerez-vous la méthode de point fixe pour déterminer le point r = ln a.
(e) Trouver les valeurs de α et β telles que la combinaison linéaire
206. Si nous avons une bonne idée du taux de convergence ρ ' g 0 (r ) d’une méthode de point
fixe x = g(x), la méthode
ρ
xe = xk+1 + (xk+1 − xk )
1−ρ
208. Le polynôme x 3 + x 2 − 2 possède une seule racine réelle r = 1. Pour trouver une approxi-
mation de cette racine, on se propose d’utiliser une méthode de point fixe avec l’une des
3 fonctions suivantes:
• g1 (x) = −x 3 − x 2 + 5x + 2;
√
• g2 (x) = 2 − x 3 ;
q
2
• g3 (x) = x+1 .
209. L’équation x 3 + 4x 2 − 10 = 0 possède une seule racine dans l’intervalle [1, 2]. On peut
obtenir différents problèmes de points fixes de cette équation:
• x = g1 (x) = x − x 3 − 4x 2 + 10;
1
• x = g2 (x) = 10
2
x − 4x ;
1 1
• x = g3 (x) = 210 − x 3 2 ;
1
10
2
• x = g4 (x) = ;
4+x
2x 3 + 4x 2 + 10
• x = g5 (x) = .
3x 2 + 8x
L’algorithme des points fixes nous donne les résultats suivants:
n g1(xn) g2(xn) g3(xn) g4(xn) g5(xn)
---------------------------------------------------------------------------------------------
0 1.5000000000E+00 1.5000000000E+00 1.5000000000E+00 1.5000000000E+00 1.5000000000E+00
1 -8.7500000000E-01 8.1649658093E-01 1.2869537676E+00 1.3483997249E+00 1.3733333333E+00
2 6.7324218750E+00 2.9969088058E+00 1.4025408035E+00 1.3673763720E+00 1.3652620149E+00
3 -4.6972001200E+02 NaN 1.3454583740E+00 1.3649570154E+00 1.3652300139E+00
4 1.0275455519E+08 1.3751702528E+00 1.3652647481E+00 1.3652300134E+00
5 -1.0849338705E+24 1.3600941928E+00 1.3652255942E+00 1.3652300134E+00
6 1.2770555914E+72 1.3678469676E+00 1.3652305757E+00
7 1.3638870039E+00 1.3652299419E+00
8 1.3659167334E+00 1.3652300225E+00
9 1.3648782172E+00 1.3652300123E+00
10 1.3654100612E+00 1.3652300136E+00
15 1.3652236802E+00 1.3652300134E+00
20 1.3652302362E+00
25 1.3652300056E+00
30 1.3652300137E+00
(a) Expliquer pourquoi on n’a pas eu convergenge avec la méthode des points fixes as-
sociée à g1 (x) mais que la fonction g3 (x) nous a donné un algorithme convergent.
(b) Que s’est-il passé avec g2 (x)?
(c) i) Expliquer pourquoi g3 (x) a mené à une méthode des points fixes qui a convergée
moins vite que g4 (x).
ii) Expliquer pourquoi g4 (x) a mené à une méthode des points fixes qui a convergée
moins vite que g5 (x).
(d) Donner l’ordre de convergence des méthodes des points fixes associées à g3 (x),
g4 (x) et g5 (x).
Recueil d’exercices Q–66
(e) On remarque que pour les méthodes associées à g3 (x) et g4 (x), les valeurs de xn
semblent supérieures à la racine à une itération et inférieures à la racine à l’autre
itération. Expliquer pourquoi on observe ce comportement.
(f) Pour la méthode associée à fonction g5 (x), donner une approximation de l’erreur
absolue |en+1 | que l’on obtiendrait à l’itération n + 1 si on suppose que la valeur
absolue de l’erreur à l’itération n est |en | = 10−3 .
[Indice] [Solution] [TdM ]
βq γq2
xn+1 = αxn + 2
+ 5
,
xn xn
1
où α, β et γ sont des paramètres, permet de calculer r = q 3 quelque soit q > 0.
Déterminer les paramètres α, β et γ pour que la méthode de points fixes ait l’ordre de
convergence le plus élevé possible, quelque soit q > 0. Quel est l’ordre de convergence
de la méthode de points fixes obtenue?
[Indice] [Solution] [TdM ]
en en
n |en | en−1 2
en−1
0 2, 500 × 10−1 5, 802 × 10−2 0,232 090
1 1, 451 × 10−2 3, 009 × 10−3 0,248 020
2 5, 235 × 10−5 1, 309 × 10−5 0,249 996
3 6, 851 × 10−10
4 0,0
en
Les valeurs de 2 semblent converger vers 0, 249. Expliquer ce résultat et donner
en−1
en
la valeur exacte vers laquelle le quotient 2 devrait converger.
en−1
(d) Quel est l’ordre de convergence de la méthode de points fixes associée à la fonction
g2 (x)?
[Indice] [Solution] [TdM ]
214. La fonction
g(x) = ex − 2,
possède un point fixe r = 1, 14619. Sans effectuer d’itérations, déterminer si l’algorithme
de point fixe xn+1 = g(xn ) convergerait vers r avec x0 = −1 comme valeur de départ.
[Indice] [Solution] [TdM ]
215. Tracer le graphe de la fonction g(x) = 2 sin x sur l’intervalle [−π , π ] et determiner
géométriquement le nombre et les positions approximatives des racines de l’équation
x − 2 sin x = 0
φ = g1 (φ) = tan φ − c;
Sans effectuer d’itération, déterminer laquelle des fonctions serait la plus adéquate. Quel
est l’ordre de convergence associé à cette fonction? Justifier vos réponses.
1 1
Rappel: (tan φ)0 = 2
et (arctan φ)0 = .
cos φ 1 + φ2
[Indice] [Solution] [TdM ]
x0 = 1;
3 + 6x
xn n
xn+1 = 2
.
3xn +2
220. Pour identifier une solution x ∗ de l’équation f (x) = 0, on propose la fonction de point
fixe g(x) = x − f (x)h(x) où h est une fonction choisie par l’utilisateur telle que h(x ∗ ) ≠
0. Comment faut-il choisir h pour que la convergence de la méthode de point fixe soit
quadratique ?
[Indice] [Solution] [TdM ]
221. La fonction f (x) = x+ln(x) possède une racine x ∗ ≈ 0, 567143. On propose d’approcher
x ∗ par une méthode de point fixe.
(a) Parmi les fonctions de point fixe suivantes, lesquelles donneront lieu à une itération
convergente si l’estimation initiale x0 est choisie suffisamment proche de x ∗ ?
1. g1 (x) = − ln(x) ;
2. g2 (x) = e−x ;
3. g3 (x) =1/2(x + e−x ).
(b) Quel est le taux de convergence théorique de chacune des méthodes convergentes ?
(c) En choisissant x0 = 0, 3, on a effectué quelques itérations de la méthode de point
fixe avec g2 et on a obtenu les résultats suivants
k xk xk − x ∗
0 0,3 -0,26714299999900
1 0,740818220682 0,17367522068200
2 0,476723690715 -0,09041930928540
3 0,620814042281 0,05367104228140
4 0,537506706267 -0,02963629373250
5 0,584203027777 0,01706002777680
6 0,557550036683 -0,00959296331659
7 0,572610220792 0,00546722079205
8 0,564051217300 -0,00309178270030
9 0,568899652929 0,00175665292891
i. Expliquer en s’appuyant sur un graphe pourquoi le signe de l’erreur alterne ;
ii. D’après le tableau, quel est le taux de convergence de la méthode ?
iii. Quelle est la valeur attendue du rapport |xk+1 − x ∗ |/|xk − x ∗ |2 lorsque k → ∞ ?
[Indice] [Solution] [TdM ]
f (x) = x 2 − 3x + 2
g(x) = αf (x) + x = x,
1
g(x) = 1 + .
x2
(a) Vérifier que la racine r est un point fixe de la fonction g(x).
5 3
(b) En estimant g 0 (x) sur un sous intervalle [a , b] ⊂ [ 4 , 2 ] approprié, en déduire que
le point fixe r est attractif et que la convergence est linéaire.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Méthode de Newton
√
225. On veut calculer les deux racines de la fonction f (x) = x2 −sin (x)+ π6 − 2
3
dans l’intervalle
[− π2 , π ]. Le graphe de la fonction f est illustré à la figure suivante:
0.5
f(x)
−0.5
−1
−1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
x
(a) Peut-on appliquer la méthode de la bissection pour calculer chacune des deux racines?
Pourquoi?
(b) À l’aide du graphe de la fonction f , discuter de l’ordre de convergence de la méthode
de Newton pour les deux racines.
(c) On considère maintenant la méthode de point fixe:
√ !
xn π 3
xn+1 = sin (xn ) + − − ,
2 6 2
Recueil d’exercices Q–71
h i
2π
pour calculer la racine r > 0. En observant que r ∈ 3 , π , déterminer la nature du
point fixe (attractif, répulsif ou indéterminé).
[Indice] [Solution] [TdM ]
f (x) = x 2 − 2.
227. La méthode de bissection serait-elle plus rapide ou moins rapide que la méthode de
Newton pour trouver une racine de multiplicité 2?
[Indice] [Solution] [TdM ]
228. Soit la fonction f (φ) = 2 cos (φ) + cos (120 − φ) − 0, 75, où φ est en degrés. On observe
graphiquement que la racine φr est située entre 94o et 95o .
(a) Sachant que la fonction f (φ) est décroissante sur l’intervalle [94o , 95o ], montrer
que la racine φr est de multiplicité 1.
(b) Quel est l’ordre de convergence de la méthode de Newton dans ce cas?
(c) En utilisant l’intervalle de départ [94o , 95o ], la méthode de la bissection donne,
après 10 itérations, la valeur approchée φ∗ = 94, 3408o . Déterminer le nombre de
chiffres significatifs de cette approximation.
(d) De l’équation f (φ) = 0, proposer une méthode de points fixes qui converge vers la
racine φr .
[Indice] [Solution] [TdM ]
229. Soit f (x) = x 3 − 5 x 2 + 8 x − 4 un polynôme cubique qui possède seulement deux racines:
r1 = 1 et r2 = 2. Dans cette question, nous analysons le comportement de la méthode
de Newton pour trouver la racine r = 2 à partir de deux valeurs initiales différentes :
x0 = 1,4 et x0 = 1,5. Le script MATLAB suivant a permis d’obtenir les résultats présentés
ci-bas.
[x,err] = newton(’fonc’,’dfonc’,1.40,20,1e-5);
ratio1 = err(2:end)./err(1:end-1);
ratio2 = err(2:end)./err(1:end-1).^2;
exout()
(a) Pour la racine r2 = 2 qui peut s’obtenir à partir de x0 = 1,4, déterminer l’ordre de
convergence de la méthode de Newton à l’aide des résultats présentés dans le tableau
et en déduire la multiplicité de la racine r2 = 2.
(b) Faire une itération de la méthode de Newton en partant de x0 = 1, 5.
(c) Lorsque l’algorithme converge vers une même racine, l’ordre de convergence ne de-
vrait pas changer avec la valeur initiale. Comment expliquer la rapidité de la méthode
de Newton à partir de x0 = 1,5 en comparaison avec les résultats obtenus à partir de
x0 = 1,4?
[Indice] [Solution] [TdM ]
230. La méthode de Newton a été utilisée pour résoudre une équation de la forme f (x) =
0 à partir de x0 = 0, 5. Les résultats suivants ont été obtenus pour les 17 premières
itérations.
en en
n en en−1 n en en−1
0 0,5 9 0,01487 0,66828
1 0,34615 0,68627 10 0,00993 0,66775
2 0,23576 0,68627 11 0,00663 0,66740
3 0,161182 0,68120 12 0,00442 0,66715
4 0,10958 0,67715 13 0,00295 0,66699
5 0,07386 0,67406 14 0,00196 0,66688
6 0,04962 0,67180 15 0,00131 0,66681
7 0,03325 0,67019 16 0,00087 0,66676
8 0,2225 0,66906 17 0,00058 0,66673
231. Nous voulons résoudre l’équation f (x) = 0 à l’aide de la méthode de Newton. Mal-
gré un bon estimé initial, nous observons que la méthode ne converge pas bien. Nous
soupçonnons la présence d’une racine de multiplicité ≥ 2. Nous Pensons donc trans-
former ce problème de racine en un problème de point fixe muni d’un paramètre qui,
nous l’espérons, nous aidera à forcer une meilleure convergence.
On obtient cette nouvelle méthode du développement:
f (x) = 0;
m
λf (x) = 0;
m
x + λf (x) = x.
Est-ce que cette méthode de point fixe, avec un paramètre λ adéquat, convergera mieux
que la méthode de Newton? Pourquoi?
[Indice] [Solution] [TdM ]
233. Construire un algorithme, basé sur la méthode de Newton, qui vous permettra de calculer
ln(x)
(ne faites pas ces calculs) le maximum de la fonction f (x) = x (il faut noter qu’un
algorithme n’est pas un programme Matlab).
[Indice] [Solution] [TdM ]
√
234. Vous voulez utiliser la méthode de Newton pour calculer M. Expliquez pourquoi,
dans ce cas, la méthode de Newton peut causer une élimination de chiffres significatifs.
Réécrire l’expression donnée par cette méthode afin d’éviter cette situation non désirée.
[Indice] [Solution] [TdM ]
f (xn )
xn+1 = xn −
g(xn )
f [x + f (x)] − f (x)
g(x) = ,
f (x)
avec g(r ) 6= 0.
(a) Montrer que l’ordre de convergence de la méthode est au moins quadratique (utiliser
l’hypothèse introduite en c) pour simplifier vos calculs).
(b) Donner un avantage et un inconvénient à utiliser cette méthode, plutôt que la méth-
ode de Newton.
Recueil d’exercices Q–74
(c) Si f (x) est petit, montrer à l’aide du développement de Taylor, le lien entre cette
méthode et la méthode de Newton.
[Indice] [Solution] [TdM ]
1 N
xn+1 = xn +
2 xn
√
pour le calcul de N.
√
3
(b) Obtenir un algorithme similaire pour calculer N.
[Indice] [Solution] [TdM ]
237. Une variante de la méthode de Newton pour résoudre les équations de la forme f (x) = 0
résulte en l’algorithme suivant:
f (xn )
pour x0 donné, xn+1 = xn − .
f 0 (x0 )
238. Soit la fonction f (x) = x − a sin x − b, où a et b sont des paramètres positifs et a < 1.
(a) Expliquer pourquoi la méthode de Newton, avec l’approximation initiale x0 = b, ne
convergera pas toujours.
(b) Quelle(s) contrainte(s) additionnelle(s) sur a et/ou sur b doit-on imposer pour que
celle-ci converge.
[Indice] [Solution] [TdM ]
239. On veut résoudre l’équation (x − 1)10 = 0 par la méthode de Newton. Déterminer l’ordre
et le taux de convergence de la méthode de Newton pour ce problème.
[Indice] [Solution] [TdM ]
240. On veut calculer une racine double par la méthode de Newton modifiée qui donnera un
meilleur ordre de convergence en utilisant l’algorithme suivant:
f (xn )
xn+1 = xn − 2 .
f 0 (xn )
Le tableau suivant, donne les résultats respectifs obtenus à l’aide de la méthode de New-
ton ordinaire et de la méthode modifiée pour la fonction
f (x) = (x − 1)2 ex .
Recueil d’exercices Q–75
xn
n Newton Newton modifée
0 0,250 000 000 0,250 000 000
1 0,850 000 000 1,450 000 000
2 0,931 081 081 1,082 653 061
3 0,966 770 374 1,003 280 205
4 0,983 665 903 1,000 005 371
5 0,919 900 201 1,000 000 000
6 0,995 966 569
7 0,997 987 369
8 0,989 994 694
9 0,999 497 600
10 0,999 748 863
11 0,999 874 447
12 0,999 937 228
13 0,999 968 615
14 0,999 984 308
15 0,999 992 154
16 0,999 996 077
17 0,999 998 038
18 0,999 999 019
241. Soit le problème de racine sin(x) = 0. Expliquez pourquoi la méthode de Newton cycle
lorsque le point de départ vérifie tan(x0 ) = 2x0 .
[Indice] [Solution] [TdM ]
Méthode de la sécante
242. Nous voulons comparer le comportement des méthodes de Newton et de la sécante pour
trouver le zéro de la fonction
√
x − a si x − a ≥ 0;
f (x) =
−√a − x si x − a < 0.
(b) Qu’en est-il de la méthode de la sécante dans le cas où a = 2, avec les approximations
initiales x0 = 1 et x1 = 3. Comment expliquez-vous ce comportement de la méthode
de la sécante?
[Indice] [Solution] [TdM ]
243. Un étudiant du cours de calcul scientifique a appliqué une méthode de point fixe, la
méthode de Newton et la méthode de la sécante afin de déterminer une racine réelle
d’un polynôme de degré 4 possédant une paire de racines complexes conjuguées.
en
Dans l’analyse de ses résultats, il a calculé les ratios (en−1
√ )p pour les valeurs de p = 1 et
p = α = 1+2 5 , le nombre d’or. En créant trois tableaux pour son rapport, il a entremêlé
les méthodes. Associer à chaque tableau la méthode correspondante. Bien justifier vos
choix.
0 9.090909090909105e-02 9.090909090909105e-02
9.090909090909089e-01 7.803025102416915e-03 8.583327612658592e-02
9.992906340815985e-01 5.912829261834514e-05 8.335372631318803e-02
9.999999580564044e-01 1.284222050102113e-01 3.061783406576415e+06
i. A l’aide des résultats numériques donnés plus haut, estimer l’ordre de conver-
gence de la méthode de points fixes présentée dans ce script.
ii. Expliquer le comportement bizarre de la dernière ligne des colonnes 2 et 3 du
tableau.
[Indice] [Solution] [TdM ]
246. Effectuer les deux premières itérations de la méthode de la sécante sur l’équation 1/2x 2 −
sin(x) = 0 avec comme approximations initiales x0 = 1, 5 et x1 = 2, 0.
[Indice] [Solution] [TdM ]
247. Si vous utilisez la méthode de la sécante pour trouver la racine r de la fonction f (x),
montrer que si, à l’itération k, vous obtenez xk = r ou xk−1 = r (mais pas les deux) alors
on aura xk+1 = r . Donner une interprétation géométrique à ce résultat.
[Indice] [Solution] [TdM ]
est équivalent à la méthode de la sécante. Expliquer pourquoi cette formulation n’est pas
utilisée en pratique (on y préfère cette étudier en classe).
[Indice] [Solution] [TdM ]
f (x) = x 3 − 2x − 5.
(
x(t) = 2400(1 − e−t/15 );
y(t) = 9600(1 − e−t/15 ) − 480t,
où x(t) est la distance horizontale parcourue et y(t) est la hauteur du projectile par
rapport au sol. On cherche à déterminer le temps t où le projectile touchera le sol. On
sait par expérience que le projectile prend autour de 9 secondes pour atteindre son but.
Proposer une méthode de résolution de ce problème et préciser explicitement la (les)
fonction(s) ainsi que les valeurs numériques des paramètres nécessaire à l’utilisation de
votre méthode (ne pas résoudre).
[Indice] [Solution] [TdM ]
N5 (t) = N5 (0)e−0,006t ;
N9 (t) = 7N8 (0) 0, 003 − 0, 003e−0,008t ,
25
x 10 Concentrations de l"U235 et du Pu239 en fonction du temps
10
N5(t)
9 N9(t)
8
Concentration ( en noyaux/m3)
0
0 50 100 150 200 250 300
Temps ( en jours)
252. Afin d’éviter les bris de conduites d’eau lors des longues périodes de froid intense, il
est important de les enfouir à une profondeur adéquate. Un modèle qui nous permet de
connaître la température T (x, t) dans un milieu homogène est donné par
T (x, t) − Ts x
= erf √
Ti − Ts 2 αt
Recueil d’exercices Q–79
Factorisations matricielles
253. Commenter cette affirmation: toute matrice A peut s’écrire sous la forme A = LU où L
est une matrice triangulaire inférieure et U une matrice triangulaire supérieure.
[Indice] [Solution] [TdM ]
254. Si, en plus des permutations sur les lignes, nous permutons aussi les colonnes, nous
aurons la factorisation P AP −1 = LU . Expliquer comment résoudre Ax ~
~ = b.
[Indice] [Solution] [TdM ]
En complétant au besoin les données précédentes, mais sans faire de calculs inutiles:
(a) Calculer le déterminant de la matrice A.
(b) calculer kAk∞ .
(c) Calculer A−1 .
(d) Calculer cond∞ A.
(e) En supposant que l’on a obtenu la décomposition LU donnée dans l’énoncé mais
cette fois avec permutations de lignes, où le vecteur de permutation est donné par
3
~=
O 1 ,
2
reconstituer la matrice de départ et donner son déterminant.
Référence: A. Fortin, chap. 3, no. 13
[Indice] [Solution] [TdM ]
261. Soit A une matrice inversible. La décomposition LU de Crout de A, sous forme compacte,
a été exécutée partiellement:
1 4 -2 3
1
2 8 0 -2 2
~=
, où O .
3
3
0 6 -3
1 2 2 -2 4
Recueil d’exercices Q–82
N.B.: Les valeurs encadrés correspondent aux coefficients Lij et Uij appropriés.
(a) Terminer cette décomposition LU de Crout.
(b) Évaluer le déterminant de la matrice A.
13
28
(c) Résoudre Ax ~= en utilisant la décomposition LU de Crout.
20
6
[Indice] [Solution] [TdM ]
H aG
où τ = L représente le temps de résidence du liquide à chaque étage, δ = L est le
G
coefficient d’extraction et K = L est le ratio gaz–liquide.
(a) Afin d’analyser ce procédé d’absorption à l’état stationnaire, nous devons considérer
dxk ~
dt ~ = b,
= 0 pour k = 1, 2, . . . , n. Exprimer le système résultant sous la forme Ax
pour le cas particulier n = 4 (ne pas résoudre).
(b) Considérons le cas où a = 43 , b = 0, K = 32 , xf = 100 1 6
et yf = 100 . Calculer la
factorisation LU la plus adéquate. la matrice A obtenue en (a), sans permutation de
ligne. Justifier votre réponse et indiquer clairement chaque équation utilisée pour
calculer chaque composante de L et de U. Faites vos calculs soit en conservant les
résultats intermédiaires sous forme de fractions, soit en notant les fractions sous
forme décimale avec 4 chiffres après la virgule (d1 , d2 d3 d4 d5 ).
[Indice] [Solution] [TdM ]
269. Lors du calcul d’une spline cubique avec h constant, on rencontre la matrice
1/
2
2
1/ 2 1/
2 2
1/ 2 1/
2 2
1/ 2
2
270. Les matrices suivantes sont toutes non-singulières et de très grande taille n × n.
Pour chaque matrice, identifier la factorisation LU la plus appropriée parmi les factorisa-
tions suivantes:
(a) la décomposition de Crout;
(b) la décomposition de Cholesky;
(c) l’algorithme de Thomas.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Bx ~
~=b ~ = (3
est x −1 1)T ,
272. Certaines matrices symétriques mènent à une factorisation de la forme LLt , où L est une
matrice triangulaire inférieure.
(a) Expliquer pourquoi on s’intéresse à ce cas particulier de la factorisation LU .
(b) Résoudre le système linéaire
9x + 3y + 3z = 15;
3x + 5y + z = 9;
3x + y + 5z = 9,
Conditionnement matriciel
277. Soit A une matrice inversible dont la décomposition LU de Doolitle, obtenue sans permu-
tation de ligne, est donnée sous forme compacte par:
1 1 0
0 1 0 .
1 −1 1
trouver la solution de
1
B2x
~ = 2 .
3
~ si on applique
(a) Quelles seront les matrices L, U et P (ou le vecteur de permutation O)
l’algorithme de factorisation LU de Crout à la matrice A? Quels seront les pivots?
(b) Calculer le conditionnement de la matrice A de dimension n×n en utilisant la norme
Pn
kk1 (indice: i=0 2i = 2n − 1). Vérifiez votre résultat dans le cas où la matrice A est
de dimension 4 × 4.
~=b
(c) En résolvant le système linéaire Ax ~ où b
~ = (1, 1, ..., 1)T , quel doit être l’ordre de
grandeur du vecteur résidu r~ pour que l’erreur relative
~−x
kx ~ ∗ k1
~ =
Er (x)
~ 1
kxk
soit au plus ε (la précision machine), pour une dimension n × n donnée. Qu’en est-il
dans le cas où on travaille en simple précision IEEE avec une matrice A de dimension
106 × 106 .
(d) À la lumière de cet exercice, commentez l’énoncé suivant: « une matrice mal-conditionnée
est presque singulière ».
[Indice] [Solution] [TdM ]
~=b
280. On considère le système linéaire Ax ~ suivant:
" #" # " #
0, 780 0, 563 x1 0, 217
= (9)
0, 913 0, 659 x2 0, 254
~ telle que r k∞
k~
281. Soit x~∗ une solution numérique du système linéaire Ax
~ = b, ~ ∞ ≤ 10−5
kbk
~ − Ax~∗ représente le résidu associé à x~∗ . Si on accepte une solution sous
où r~ = b
~ x~∗ k∞
kx−
~ =
l’hypothèse que la valeur de l’erreur relative Er (x) ~ ∞
kxk ≤ 10−4 , quelle doit être la
valeur maximale du conditionnement de A pour accepter x~∗ ?
[Indice] [Solution] [TdM ]
−0, 149 × 103 −0, 500 × 102 −0, 154 × 103 0, 1 × 101
x1
0, 537 × 103 0, 180 × 103 0, 546 × 103 x2 = 0, 2 × 101 .
−0, 270 × 10 −0, 900 × 101
2 −0, 250 × 102 x3 0, 3 × 101
Supposons que tous les chiffres de chaque composante aij de la matrice A sont signi-
~ de ce système linéaire à l’aide de la
ficatifs. Estimer l’erreur relative sur la solution x
−1
norme k k∞ , sachant que kA k∞ = 515, 6667.
[Indice] [Solution] [TdM ]
~=b
283. Le système linéaire Ax ~ suivant:
1 1 1 25
1 2 3
4 x1 12
1 1 1 1
77
x
2
2 3 4 5 60
=
1 1 1
1 x3
57
3 4 5 6 60
1 1 1 1 x4 319
4 5 6 7 420
1 0 0 0
1 2 0 0 1 0 0 0
0 1 0 0 0 1 2 3 0 0 1 0
L= U = P = ,
1 0 1 0 0 0 3 0 0 1 0 0
0 0 13 1 0 0 0 2 0 0 0 1
(a) Calculer la troisième colonne de A−1 en indiquant tous les détails de calcul.
(b) En connaissant les 3 autres colonnnes de A−1
2 1
3 3 ? 3
1
− 16 3
6 ? −2
−1
A =
1 1
−
3 3 ? 0
1
6 − 16 ? 1
2
combien de chiffres significatifs pouvons-nous nous attendre à obtenir pour chaque com-
posante de cette approximation?
[Indice] [Solution] [TdM ]
Méthodes itératives
~0 = (0 0 0)T .
(a) Faire 2 itérations de la méthode de Jacobi en partant du point x
~0 = (0 0 0)T .
(b) Faire 1 itération de la méthode de Gauss-Seidel en partant du point x
(c) Réordonner les équations de façon à assurer la convergence des deux métho–des.
~ suivant:
~=b
(d) Soit le système linéiare Ax
3 1 x1 4
= .
2 5 x2 7
1
où a est un paramètre réel tel que a 6= ± √2 .
1
(a) Pour a = − 2 , faire une itération de la méthode de Gauss-Seidel en partant de l’approxi-
mation initiale x~ 0 = (0 0 0)T .
(b) Pourqu’elles valeurs de a, la convergence de la méthode de Gauss-Seidel est-elle assu-
rée?
1
(c) Pour a = − 2 , donner la matrice d’itérations TJ de la méthode de Jacobi. Sachant que
la matrice TJ possède les valeurs propres λ1 = 0, λ2 = − √12 et λ3 = √1 ,
2
est-ce que la
méthode Gauss-Seidel converge pour ce système linéaire?
[Indice] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices Q–92
~ = (1
290. Soit x 1)T la solution du système linéaire d’équations algébriques suivant:
1 10 x1 11
=
10 2 x2 12
291. Soit A une matrice triangulaire inférieure de dimensions 2 × 2, dont les coefficients de
la diagonale sont non nuls (Aii ≠ 0). Montrer que la méthode de Gauss-Seidel appliquée
au système linéaire Ax ~ converge en une itération quelle que soit l’approximation
~ = b,
0
~ utilisée. Qu’en est-il d’une matrice de dimensions n × n?
initiale x
[Indice] [Solution] [TdM ]
(a) Pourquoi ne peut-on pas utiliser directement les méthodes de Jacobi et de Gauss-
Seidel avec ce système linéaire?
(b) Réordonner les équations de telle sorte que la matrice associée soit à diagonale
strictement dominante.
(c) Calculer une itération des méthodes de Jacobi et de Gauss-Seidel, en partant du point
~ 0 = (0 0 0 0)T .
x
[Indice] [Solution] [TdM ]
(a) Pourquoi ne peut-on pas utiliser directement les méthodes de Jacobi et de Gauss-
Seidel avec ce système linéaire?
(b) Réordonner les équations de façon à assurer la convergence des méthodes de Jacobi
et Gauss-seidel.
Recueil d’exercices Q–93
~ 0 = (0 0 0 0)T .
(c) Faire 1 itération de la méthode de Jacobi en partant du point x
~ 0 = (0 0 0 0)T .
(d) Faire 1 itération de la méthode de Gauss-Siedel en partant du point x
[Indice] [Solution] [TdM ]
~
294. Soit la matrice A et le membre de droite b
9 −3 3 3
A = −3
10 −4
~=
b −4 .
3 −4 18 18
295. On désire utiliser la méthode de Newton pour résoudre le système non linéaire suivant :
x 2 + x 2 = 2;
1 2
x1 x2 = 2.
Dire si l’estimé initial (x10 , x20 ) = (1, 1) est un bon choix et justifier votre réponse.
[Indice] [Solution] [TdM ]
4x 2 + y 2 = 4;
x − y 2 = −1.
2 2 2
x +y +z = +1;
y 2 − z2 = +1;
y − z2
= −1.
Recueil d’exercices Q–94
(a) Écrire le système linéaire à résoudre à chaque itération lorsqu’on utilise la méthode
de Newton.
(b) i. Montrer que ce système d’équations algébriques a x ~ = (0 − 1 0)T comme
solution. Donner une interprétation géométrique à cette solution.
ii. Nous avons utilisé la fonction sysnl de la bibliothèque numérique du cours pour
résoudre ce sytème d’équations, en prenant comme approximation initale x ~(0) =
(1 1 1)T . Nous observons les résultats numériques suivants :
Arguments initiaux :
------------------
Nombre maximal d’iterations : nmax = 15
Critere d’arret : epsilon = 1.000000E-06
Differences finies : h = 1.000000E-03
Identifier la méthode numérique utilisée et évaluer le choix qui a été fait. Proposer
une alternative qui sera « meilleure » et réécrire la commande Matlab qui doit être
modifiée.
[Indice] [Solution] [TdM ]
(b) En comparant avec la solution analytique du système non linéaire, on a obtenu les
~ k k∞ :
~−x
valeurs suivantes pour l’erreur kx
k kx ~ k k∞
~−x
3 0, 666667 × 10−1
4 0, 392157 × 10−2
5 0, 152590 × 10−4
6 0, 23283 × 10−9
299. On désire utiliser la méthode de Newton pour résoudre le système non linéaire suivant:
4x12 + x22 = 4;
2x 2 − x = 2.
1 2
~ = (1 0)T de
Est-ce que la méthode de Newton va converger rapidement vers la racine x
ce système non linéaire? Justifier votre réponse.
[Indice] [Solution] [TdM ]
Afin de calculer les valeurs propres de la matrice A, ainsi que les vecteurs propres uni-
taires correspondants, on se propose de résoudre le système suivant:
(
Ax~ = λx,~
2
~ 2 = 1.
kxk
f1 (x1 , x2 , x3 , λ) 0;
=
f (x ,
x2 , x3 , λ) = 0;
2 1
f3 (x1, x2 , x3 , λ) = 0;
f4 (x1 , x2 , x3 , λ) = 0.
304. Soit A une matrice inversible de dimensions n × n. Montrer que la méthode de Newton
(pour les systèmes non linéaires) appliquée au système linéaire Ax ~ converge en 2
~ = b
~ 0 utilisée.
itérations quelle que soit l’approximation initiale x
[Indice] [Solution] [TdM ]
9 −36 ?
H −1 =
−36 192 ?
.
30 −180 ?
Indices
9. Donner un contre-exemple.
[Question] [Solution] [TdM ]
25. Questions (a), (b), (c) et (d) : simplement suivre les indications.
Question (e) : définition de l’erreur de troncature du développement de Taylor.
[Question] [Solution] [TdM ]
26. (a) Le développement de Taylor est une série à signes alternés. La valeur absolue du
prochain terme de la série est une borne supérieure de l’erreur.
(b) Définition du développement de Taylor.
(c) Définition de l’erreur de troncature du développement de Taylor et des chiffres sig-
nificatifs.
[Question] [Solution] [TdM ]
1
27. (a) Obtenir le développement de Taylor de 1+x 2
à partir d’un développement de Taylor
1
aproprié de 1+x et suivre les indications.
(b) Définition des chiffres significatifs.
(c) Concept d’ordre de précision.
(d) Concept d’ordre de précision du développement de Taylor.
[Question] [Solution] [TdM ]
28. Obtenir le développement de Taylor de f (x) à partir d’un développement de Taylor ap-
proprié de sin t et suivre les indications.
[Question] [Solution] [TdM ]
29. (a) Obtenir le développement de Taylor de f (x) à partir d’un développement de Taylor
approprié de sin t.
(b) Suivre la même démarche qu’en (a) pour obtenir une borne supérieure de l’erreur.
Le développement de Taylor est une série à signes alternés. Le prochain terme de la
série est une borne supérieure de l’erreur.
(c) La borne supérieure de l’erreur ne dépend que de n.
[Question] [Solution] [TdM ]
Interpolation
Interpolation polynomiale
Interpolation de Lagrange
Interpolation de Newton
Splines cubiques
Différentiation numérique
f 0 (x+h)−f 0 (x−h)
93. f 00 (x) ' 2h .
[Question] [Solution] [TdM ]
94. Conserver les termes jusqu’au degré 5 dans vos développements de Taylor.
[Question] [Solution] [TdM ]
95. Conserver les termes jusqu’au degré 4 dans vos développements de Taylor.
[Question] [Solution] [TdM ]
97. (a) Conserver les termes jusqu’au degré 4 dans vos développements de Taylor.
(b) Définition de l’ordre de précision.
[Question] [Solution] [TdM ]
101. Conserver les termes jusqu’au degré 4 dans vos développements de Taylor.
[Question] [Solution] [TdM ]
102. Conserver les termes jusqu’au degré 3 dans vos développements de Taylor.
[Question] [Solution] [TdM ]
Quadratures de Newton-Cotes
R√ √
103. x dx = 23 x x + c.
[Question] [Solution] [TdM ]
R
104. sec x dx = ln sec x + tan x + c.
[Question] [Solution] [TdM ]
106. Déterminer une borne supérieure du terme de l’erreur de la formule des trapèzes com-
posée et appliquer la définition des chiffres significatifs.
[Question] [Solution] [TdM ]
Quadratures de Gauss
Extrapolation de Richardson
140. (a) Conserver les termes jusqu’au degré 7 dans les développements de Taylor de façon
à en déduire les 2 premiers termes de l’erreur.
(b) Appliquer deux fois la formule aux différences avec h = 0,2 et 0,1.
(c) Utiliser l’extrapolation de Richardson.
[Question] [Solution] [TdM ]
142. (a) Utiliser une formule aux différences d’ordre 2 appropriée puis appliquer l’extrapolation
de Richardson.
(b) Utiliser une formule aux différences d’ordre 2 appropriée.
[Question] [Solution] [TdM ]
143. Utiliser une formule aux différences d’ordre 2 appropriée puis appliquer l’extrapolation
de Richardson.
[Question] [Solution] [TdM ]
145. (a) Conserver les termes jusqu’au degré 3 dans les développements de Taylor.
(b) Appliquer la formule avec h = 0,4.
(c) Utiliser l’extrapolation de Richardson.
[Question] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices I–14
146. (a) Conserver les termes jusqu’au degré 3 dans les développements de Taylor.
(b) Appliquer la formule avec h = 0,2.
(c) Appliquer la formule avec h = 0,1.
(d) Appliquer l’extrapolation de Richardson sur les résultats obtenus en (b) et (c).
[Question] [Solution] [TdM ]
148. On peut démontrer que le terme d’erreur de la méthode des trapèzes composée s’écrit :
(b − a) 00
− f (η) h2 = c2 h2 + c4 h4 + c6 h6 + · · ·
12
[Question] [Solution] [TdM ]
157. (a) y 00 (t) = f 0 (t, y(t)) et appliquer la règle de dérivation des fonctions composées.
(b) Définition de l’erreur de troncature locale.
(c) Suivre les indications.
(d) Appliquer l’algorithme de la méthode du point milieu.
(e) Appliquer l’extrapolation de Richardson.
[Question] [Solution] [TdM ]
158. Écrire le système sous forme vectorielle et appliquer l’algorithme de la méthode de Runge-
Kutta d’ordre 4.
[Question] [Solution] [TdM ]
(b) Écrire le système sous forme vectorielle et faire une itération de la méthode d’Euler
explicite.
[Question] [Solution] [TdM ]
179. (a) Déterminer la méthode la plus précise et estimer numériquement son ordre de pré-
cision.
(b) Appliquer l’algorithme de la θ-méthode.
(c) |x| < a ⇒ −a < x < a.
(d) Déterminer le signe de (2θ − 1).
[Question] [Solution] [TdM ]
182. (a) Utiliser une formule aux différences appropriée et l’extrapolation de Richardson.
(b) Écrire le système sous forme vectorielle et faire une itération de la méthode du point
milieu.
[Question] [Solution] [TdM ]
Méthode de la bissection
189. Trouver une fonction qui possède un changement de signe autour des racines.
[Question] [Solution] [TdM ]
L
190. Après n itérations de la méthode de la bissection, la longueur de l’intervalle est 2n , où L
est la longueur de l’intervalle de départ.
[Question] [Solution] [TdM ]
206. (a) Montrer que la méthode des points fixes associée à la fonction G(x) = g(x) −
ρ
1−ρ (g(x) − x) converge à l’ordre 2.
208. Définition du point fixe et notion d’ordre de convergence de la méthode des points fixes.
[Question] [Solution] [TdM ]
216. Convergence de la méthode des points fixes et utiliser (cos φ)2 < 1 et 1 + φ2 > 1.
[Question] [Solution] [TdM ]
218. (a) Appliquer l’algorithme des points fixes et la définition des chiffres significatifs.
(b) Notion d’ordre de convergence de la méthode des points fixes.
[Question] [Solution] [TdM ]
220. Notion de convergence de la méthode des points fixes. Voir exercices ?? et ??.
[Question] [Solution] [TdM ]
Méthode de Newton
232. Trouver une fonction f (x) telle que f ( a1 ) = 0 et appliquer l’algorithme de Newton.
[Question] [Solution] [TdM ]
Méthode de la sécante
242. (a) Pour un x0 donné, faire deux itérations de la méthode de Newton. Voir l’interprétation
géométrique de la méthode de Newton.
(b) Algorithme et interprétation géométrique de la méthode de la secante.
[Question] [Solution] [TdM ]
Factorisations matricielles
~ = P −1 x
254. Poser z ~ et faire une descente et une remontée triangulaire.
[Question] [Solution] [TdM ]
263. Appliquer la stratégie de pivot partiel. Cette stratégie consiste à placer en position de
pivot le plus grand terme en valeur absolue de cette colonne.
[Question] [Solution] [TdM ]
270. (a) Une matrice symétrique à diagonale strictement dominante et positive (ai,i > 0) est
définie positive.
(b) Une matrice qui possède un coefficient négatif sur la diagonale (ai,i < 0) n’est pas
définie positive.
[Question] [Solution] [TdM ]
Conditionnement matriciel
Méthodes itératives
294. (a) Une matrice symétrique à diagonale strictement dominante et positive (ai,i > 0) est
définie positive.
(b) Faire une descente et une remontée triangulaire.
(c) Notion de convergence de la méthode de Gauss-Seidel.
(d) Appliquer l’algorithme de Gauss-Seidel.
[Question] [Solution] [TdM ]
Recueil d’exercices I–29
~x
304. Montrer que la matrice jacobienne associée au système linéaire R ~ = Ax ~=0
~−b ~ est la
matrice A.
[Question] [Solution] [TdM ]
Solutions brèves
4. Ordre 7.
[Question] [Indice] [TdM ]
e2
5. e1= 588,011 ' 54 ⇒ une approximation d’ordre 4.
[Question] [Indice] [TdM ]
e(h=0,3) |f (0,3)−p(0,3)|
6. e(h=0,1) = |f (0,1)−p(0,1)| = 6375 ' 38 . Le polynôme est d’ordre 8 et au plus de degré 7.
[Question] [Indice] [TdM ]
10. p(x0 + h) = p2 (h) + 61 p 000 ξ(h) h3 pour ξ(h) ∈ [x0 , x0 + h]. Ici h = 0,5 et x0 = 10,
alors p(10,5) = p(10 + 0,5) ' p(10 + 0,5) ' p2 (0,5) = 101,375.
L’erreur absolue est e = | 61 p 000 ξ(h) h3 | ≤ 16 (0,03)(0,5)3 = 0,625 × 10−3 < 0,5 × 10−2 .
e
13. L’erreur absolue est |Rn (x)| = |ex − pn (x)| ≤ (n+1)! pour −1 ≤ x ≤ 1. Cette valeur est
inférieure à 10 −4 dès que n ≥ 7. Pour 0 ≤ x ≤ 1, l’approximation p7 (x) possède au
moins 4 chiffres significatifs car 1 ≤ p7 (x) ≤ 2,7183.
[Question] [Indice] [TdM ]
1
ii. x = 3 .
iii. 6 termes donnent 0,693 147 074 avec |p − ln(2)| ' 0,106 × 10−6 < 0,5 × 10−6 .
On a donc 6 chiffres significatifs. Le polynôme est de degré 11 (d’ordre 13). On
a donc trouvé l’aproximation de ln(2) après l’addition/soustraction de 6 termes
plutôt que 106 − 1 (cf. (c)).
1 x 11x 2
(e) g(x) = e x ln(1+x) = e(1 − 2 + 24 + O(x 3 ).)
[Question] [Indice] [TdM ]
x3 x5 x7 x9
(c) f (x) = ( √2π ) (x − 3 + 10 − 42 + 216 + ···)
√1 = 1 + 12 z2 + 38 z4 + 16
5
z6 + O(z8 );
1−z2
Rx 1 Rx 1 2 3 4 5
arcsin x = 0 √ 2
dz = 0 1+ 2z + 8z + 16 z6 + O(z8 ) dz;
1−z
1 3 3
arcsin x = x + 6x + 40 x 5 + O(x 7 ), un polynôme de degré 5 et d’ordre 7.
2 t4 t6 t8 t 2n t 2n+2 ξ(t)
e−t = 1−t 2 + − + −· · ·+(−1)n +(−1)n+1 e , −t 2 ≤ ξ(t) ≤ 0.
2! 3! 4! n! (n + 1)!
Rx
(c) Puisque 0 t 2k dt = x 2k+1 /(2k + 1), on obtient
!
2 x3 1 x5 1 x7 (−1)n x 2n+1
erf(x) ≈ √ x− + − + ··· + .
π 3 2! 5 3! 7 n! 2n + 1
et une estimation semblable pour x ∈ [−1, 0]. Cette valeur est inférieure à 10−10 dès
que n ≥ 11.
[Question] [Indice] [TdM ]
π 2 x5 π 4 x9 2n 4n+1
26. (a) C(x) = x − 22 2! 5
+ 24 4! 9
+ · · · (−1)n 22nπ(2n)!(4n+1)
x
+ · · · L’erreur absolue associée
π 2n+2 1
au polynôme de degré 4n + 1 est |R4n+1 (x)| ≤ (4n+5)26n+7 (2n+2)!
pour |x| ≤ 2 . Cette
valeur est inférieure à 10−4 dès que n ≥ 1. On a un polynôme de degré 5.
Recueil d’exercices S–5
π 2 x5 9 9
(b) C(x) = x − 40 + O(x ) = p5 (x) + O(x ) polynôme de degré 5 et d’ordre 9.
(c) C( 41 ) ' p5 ( 14 ) = 0, 249 759 04 et la valeur absolue de l’erreur est telle que |R5 ( 14 )| ≤
π4
924 4!49
= 0, 1 × 10−6 < 0, 5 × 10−6 . L’approximation p5 ( 14 ) = 0, 249 759 04 possède
au moins 6 chiffres significatifs.
[Question] [Indice] [TdM ]
x3 x5 x7 x9
27. (a) tan−1 (x) = x − 3 + 5 − 7 + 9 + · · · = p7 (x) + O(x 9 ). On obtient un polynôme de
degré 7 et d’ordre 9.
(b) π = 4 tan−1 (1) ' 4p7 (1) = 2, 895 238 095 = π1 et la valeur absolue de l’erreur
est ∆π = 0, 246 ≤ 0.5 × 100 et l’ approximation 2 , 895 238 095 possède un chiffre
significatif.
(c) On divise h par 4, ce qui revient à réduire l’erreur de 49 .
(d)
1 1 1
π = 48 tan−1 18 + 32 tan−1 57 − 20 tan−1 239 ;
1 1 1
π ' 48 × p7 18 + 32 × p7 57 − 20 × p7 239 = 3, 141 592 653 662 = π2 .
1 1
L’évaluation de π2 nécessite l’évaluation du polynôme de Taylor aux points x = 18 ; 57
1
et x = 239 . Ces points sont plus proche de x0 = 0 que le point x = 1 utilisé pour
l’évaluation de π1 . L’approximation π2 est donc plus précise que π1 .
[Question] [Indice] [TdM ]
28. (a)
Zx
sin (t) x3 x5 x 2n+1
f (x) = dt = x − + + · · · + (−1)n + ···
0 t 3!3 5!5 (2n + 1)!(2n + 1)
π 2n+3 π
(b) |R2n+1 (x)| ≤ pour |x| ≤ 4.
(2n + 3)!(2n + 3)42n+3
(c) L’erreur absolue est inférieure à 10−4 dès que m ≥ 5.
[Question] [Indice] [TdM ]
29. (a) Zx
ln (1 + t) t2 t3 t4 tn
g(x) = dt = t − 2 + 2 − 2 + · · · + (−1)n−1 2 + · · ·
0 t 2 3 4 n
1 1
(b) |Rn (x)| ≤ pour |x| ≤ 2
(n + 1)2 2n+1
(c) |R14 (x)| ≤ 1, 355 × 10−7 , |R15 (x)| ≤ 0, 961 × 10−7 ⇒ n = 15.
[Question] [Indice] [TdM ]
3 15 2 105 3
30. (1 − x)−3/2 = 1 + x+ x + x + ···
2 8 48
4 6 2 5 4 35 6
f (x) = 15 + 35 x + x + x + · · · = p4 (x) + O(x 6 ). On obtient un polynôme de
42 396
degré 4 et d’ordre 6.
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–6
31. Ce résultat vient de l’addition de 2 nombres dont les ordres de grandeur sont très dif-
férents.
[Question] [Indice] [TdM ]
32. Le problème vient de l’addition de 2 nombres dont les ordres de grandeur sont très
différents:
1 1 εm 2
fl(1 + n) =1⇒ n ≤ 2 ⇒n≥ εm = 224 .
33. L’addition de 2 nombres dont les ordres de grandeurs sont très différents.
1 1
fl(1 + 10−50 ) = 1 et fl(10−50 4n + n
) = n pour n ≤ 31.
3 3
[Question] [Indice] [TdM ]
36. Pour de petites valeurs de n, l’erreur est grande car la valeur limite est loin d’être atteinte
alors que lorsque n est grand, les erreurs d’arrondi dominent. Plus précisément, 1 −
1
n log(1 + 1/n) ≈ 2n , qui est l’erreur de troncature. En arithmétique flottante, fl(log(1 +
1/n)) = log(1 + 1/n)(1 + ) où || ≤ εm . L’erreur de représentation de n log(1 + 1/n)
1
est donc environ n. L’erreur totale est ainsi de la forme 2n + n, ce qui correspond au
graphe.
[Question] [Indice] [TdM ]
h h ii
37. fl fl(e) × fl fl(π ) − fl 32 = 0, 672 75 × 101 .
[Question] [Indice] [TdM ]
39. fl [fl(A) × fl [fl(B) − fl(C)]] = fl(0, 087174 × 101 ) = fl(0, 87174) = 0, 872.
[Question] [Indice] [TdM ]
41. Le programme consiste à sommer 10 fois le nombre (0, 1)10 qui n’a pas de représentation
exacte en arithmétique flottante; en double précision norme IEEE − 754. Ce programme
va donner une boucle inifinie. Voici le programme modifié
x = 0.0;
while ( (x-1.0)<0.001 )
%for i =1:10
x = x + 0.1
end
42. (a) fl (f (0, 0001)) = 0, 2 × 10−1 et f (0, 0001) = 0, 1920024 × 10−1 (valeur exacte). Le
manque de précision est causé par une perte de chiffres significatifs par soustraction
des nombres voisins 0, 512 02 × 103 et 0, 512 × 103 .
(b) f (x) = x(192 + x(24 + x)) = x(64 + (8 + x)(16 + x)) et fl (f (0, 0001)) = 0, 19200 ×
10−1 .
[Question] [Indice] [TdM ]
43. La soustraction entraine une perte de chiffres significatifs. La solution est d’utiliser
l’expression suivante
p p √x + 4 + √x + 3 1
f (x) = x+4− x+3 √ √ =√ √ .
x+4+ x+3 x+4+ x+3
44. (a) Pour les valeurs de x proches de 0, les opérations suivantes entrainent la perte de
chiffres significatifs par la soustraction de nombres voisins.
√ √1+x 2 +1 1
i. 1 + x − 1 √
2 = √ ;
2
1+x +1 1 + x2 + 1
ii. ex − e−x = 2 sinh x.
1
(b) limx→0 f (x) = limx→0 √ − 2 sinh x = 12 .
1 + x2 + 1
[Question] [Indice] [TdM ]
45. ∆f = 0,3399 × 10−3 < 0, 5 × 10−3 et f (x ∗ ) = sin (x ∗ ) ' 0, 733 381 possède 3 chiffres
significatifs.
[Question] [Indice] [TdM ]
46. ∆f = 0, 82 × 10−3 < 0, 5 × 10−2 et f (x ∗ , y ∗ , z∗ ) = −0, 008 145 possède aucun chiffre
significatif.
[Question] [Indice] [TdM ]
47. ∆f = 0, 95×102 < 0, 5×103 f (x, y) = 0, 4 60 910 899 748×104 possède 1 chiffre significatif.
[Question] [Indice] [TdM ]
48.
49.
51. L’addition de 2 nombres dont les ordres de grandeurs sont très différents.
fl fl(104 ) + fl(10−4 ) = fl(0, 1 × 105 + 0, 0000 0000 1 × 105 ) = fl(0, 1 × 105 ) = 104 .
53. Pour eviter la perte de chiffres significatifs par soustraction des nombres voisins,
√
(3 − 2α2 ) arcsin (α) = 0, 24463 5 et 3α 1 − α2 = 0, 24463 46.
√
Il faut remplacer arcsin (α) et 1 − α2 pour leur developpement de Taylor autour de
x0 = 0.
[Question] [Indice] [TdM ]
(b) Addition de termes dont les ordres de grandeur sont très différents.
Solution: 1 + 214 + 314 + · · · + 100 10004 = 100 10004 + · · · + 314 + 214 + 1;
(c) Soustraction de nombres
voisins pour x proche de y.
2
2 2 ex
Solution: x − y = ln y 2 .
e
(d) Soustraction de nombres
√ voisins pour x √
1. √ √
Solution: log (x − x 2 − 1) = − log (x + x 2 − 1) = log (2)−2 log ( x + 1 + x − 1).
La deuxième expression permet d’éviter le calcul de x 2 qui peut entrainer pour x 1
un débordement (overflow).
[Question] [Indice] [TdM ]
√ x x2
55. (a) On a f (x) = 1 + x ' p2 (x) = 1 + − .
2 8
(b)
p p
1, 0001 = 1 + (0, 0001) ' p2 (0, 0001) = 1, 00005.
p p
0, 9999 = 1 − (0, 0001) ' p2 (−0, 0001) = 0, 99995.
(d) Pour eviter la perte de chiffres significatifs pour soustraction de nombres voisins, on
pose
p p 0, 2 × 10−2
1, 0001 − 0, 9999 = p p .
1, 0001 + 0, 9999
!
0, 2 × 10−2
fl p p = 0, 1 × 10−2 (valeur exacte).
1, 0001 + 0, 9999
Interpolation
Interpolation polynomiale
Interpolation de Lagrange
π π π π
x− 16 x− 8 π x x− 8 π x
x− 16
59. (a) pL2 (x) = π π + cos ( 16 ) π π π + cos ( 8 ) π π π . Ce qui donne
16 8 16 16 − 8 8 8 − 16
π π
cos ( 32 ) ' pL2 ( 32 ) = 0, 995 104 019.
π
x2 π ( 32 )2
(b) cos (x) = 1 − 2 + O(x 4 ) ce qui donne cos ( 32 )'1− 2 = 0, 995 180 857.
π
(−1+cos 8 )
(c) p2 (x) = a0 + a1 x + a2 x 2 , où a0 = 1, a1 = 0 et a2 = π = −0, 493 607 416.
( 8 )2
π π
On a donc cos ( 32 ) ' p2 ( 32 ) = 0, 995 242 471.
π
(d) cos ( 32 ) = 0, 995 184 726 672. Le développement de Taylor de dégré 2 donne la
π
meilleure approximation. Cela s’explique par le fait que 32 soit proche de 0 et que le
polynôme de Taylor utilise les valeurs exactes de f (0), f (0) et f 00 (0).
0
1 0, 00 0, 002 a0 0, 3335
1 2, 25 2, 252 a1 = 0, 2965
1 4, 50 4, 502 a2 0, 2660
67.
10
1 1
E9 (x) ≤ max |f (10) (x)|
40 9 x∈[1 , 2]
1 1 10
≤ 362880 = 2, 601 824 190 × 10−6 .
40 9
Les polynômes de degré élévé ont tendance à osciller mais dans ce cas l’approximation
est acceptable car les abscisses des points d’interpolation sont proches plus proches les
uns des autres.
[Question] [Indice] [TdM ]
π π
x− 2 (x−π ) x x− 2
+2 π π )
−x(x−π
68. (a) p2 (x) = 3 π −3 π .
( 2 )π 2 2 π( 2 )
(b) f ( π4 ) ' P2 ( π4 ) = 3.
(c)
h3 3
|e2 (x)| ≤ maxξ(x)∈]0,π [ |f (3) (ξ(x))| 4×3 = maxξ(x)∈]0,π [ | − 2 cos x + 3 sin x| π
96
3,61π 3
maxξ(x)∈]0,π [ | − 2 cos x + 3 sin x| ' 3, 61 ⇒ |e2 (x)| ≤ 96 = 1,165 965.
Autre solution | − 2 cos x + 3 sin x| ≤ 2| cos x| + 3| sin x| ≤ 5 ⇒ |e2 (x)| ≤ 1,614 910.
(d)
h2 π2
|e1 (x)| ≤ maxξ(x)∈]0,π [ |f (2) (ξ(x))| 4×2 = maxξ(x)∈]0,π [ | − 2 sin x − 3 cos x| 8n2
0,45125π 2
maxξ(x)∈]0,π [ | − 2 sin x − 3 cos x| ' 3,61 ⇒ |e1 (x)| ≤ n2
≤ 10−4
p
n ≥ 4, 515 × 103 π 2 = 211,037 ⇒ n ≥ 212
Interpolation de Newton
71. (a) Il faut classer les points par distance croissante par rapport à l’abscisse x = 3, 1. On
prend donc successivement les abscisses: 3, 0, 3, 5, 2, 5, 4, 0 et 1, 5. En prenant le
polynôme de degré 0, on trouve:
p0 (3, 1) = 1, 098 612 et |E0 (3, 1) ' 0, 030 830 > 0, 5 × 10−3 .
Polynôme de degré 1:
Polynôme de degré 2:
(b)
f 000 (ξ)
E2 (3, 1) = (3, 1 − 3, 0)(3, 1 − 3, 5)(3, 1 − 2, 5) pour un certain ξ ∈ [2, 5 , 3, 5].
3!
72. (a) Il faut classer les points par distance croissante par rapport à l’abscisse t = 1, 2. On
prend donc les 3 abscisses: 1, 4, 0, 7 et 2, 1.
(b)
v (3) (ξ)
E2 (1, 2) = (1, 2 − 1, 4)(1, 2 − 0, 7)(1, 2 − 2, 1) pour ξ ∈ [0, 7 , 2, 1].
6
(c)
E2 (1, 2) ' −4, 859 086 491×10−2 (1, 2−1, 4)(1, 2−0, 7)(1, 2−2, 1) = −4, 373 177 842×10−3 .
73. (a) Il faut classer les points par distance croissante par rapport à l’abscisse erf(x̄) =
0.156 9460. On prend donc les 3 abscisses: 0, 167 9960, 0, 112 4629 et 0, 222 7026.
(c)
E2 (0.156 9460) ' 0, 259 5889(0.156 9460 − 0, 167 9960)(0.156 9460 − 0, 112 4629) ×
(0.156 9460 − 0, 222 7026) = 8, 390 402 × 10−6 .
74. On donne le tableau des valeurs des différents polynômes en fonction du degré ainsi que
l’approximation de l’erreur commise.
75. (a) Il faut classer les points par distance croissante par rapport à l’abscisse v = 18. On
prend donc les 3 abscisses: 20, 15 et 11.
p2 (v) = 4, 8 + 0, 32(v − 20) − 0, 0088(v − 20)(v − 15) ce qui donne t(18) ' p2 (18) =
4, 2133 s.
(b) L’estimé de l’erreur est donné par: E2 (v) ' 0, 000 846 56(v − 20)(v − 15)(v − 11), d’
où E2 (18) ' −0, 0355 s.
[Question] [Indice] [TdM ]
76. (a) Il faut classer les points par distance croissante par rapport à l’abscisse x = 5000.
On prend donc les 3 abscisses: 1500, 100 et 1000.
Splines cubiques
77. La spline naturelle S(x) et le polynôme p(x) = x 3 coïncideront seulement si p(x) vérifie
la propriété p 00 (0) = p 00 (3) = 0. Or ce n’est pas le cas. On s’attend donc à commettre
une erreur d’interpolation.
[Question] [Indice] [TdM ]
(f (x0 )−f (x1 ))
78. p10 (x0 ) = f00 ⇒ − h31 f000 −
h1 00 0
6 f1 = f0 + h1 .
0 (x ) = f 0 ⇒ hn 00 hn 00 0 (f (xn−1 )−f (xn ))
pn n n 6 fn−1 + 3 fn = fn + hn .
[Question] [Indice] [TdM ]
79.
x 3 si x ∈ [0 , 1];
f (x) =
1 (x − 1)3 + 3(x − 1)2 + 3(x − 1) + 1 si x ∈ [1 , 3].
2
80. (a) Le point 0, 75 est dans l’intervalle [0, 5 , 1, 0] et l’on doit donc utiliser le polynôme:
p2 (x) = p2 (x) = 0, 4773(1−x)3 +0, 3926(x −0, 5)3 +2, 1359(1−x)+2, 988(x −0, 5),
ce qui donne f (0, 75) ' p2 (0, 75) = 1, 294 572.
(b) Les 2 polynômes donnnent le même résultat, car la dérivée première de la spline est
continue en x = 1.
(c) À l’aide du tableau, on trouve, f 00 (1, 5) ' f300 = 3, 308.
[Question] [Indice] [TdM ]
81. f (1, 03) ' p2 (1, 03) = 0, 809 383 22. L’approximation p2 (1, 03) = 0, 809 383 22 possède
3 chiffres significatifs.
[Question] [Indice] [TdM ]
1 00
+ 52 f200 = 6.
2 f1
1 00 7
+ 4 f200 = 6.
2 f1
84. La fonction S(x) n’est pas une spline cubique car la dérivée seconde de S(x) n’est pas
continue (P100 (−1) = 12 6= P200 (−1) = 0).
[Question] [Indice] [TdM ]
ii.
On obtient 6 équations à 6 inconnues:
00
f0 − f100 = 0;
2 00 3 00
00
5 f0 + 2f1 + 5 f2 = −100;
2 00 1 00 2000
00
3 f1 + 2f2 + 3 f3 = 9 ;
3 00 00 2 00
5 f2 + 2f3 + 5 f4 = 400;
2 00 00 1 00
3 f3 + 2f4 + 3 f5 = 2000;
f 00 − f 00 = 0.
4 5
iii.
On obtient 6 équations à 6 inconnues:
−3 −3
− 4×10
3 f000 − 2×10
3 f100 = a − 0, 5.
2 00 00 3 00
5 f0 + 2f1 + 5 f2 = −100;
2 00 00 1 00 2000
3 f1 + 2f2 + 3 f3 = 9 ;
3 00
+ 2f300 + 25 f400 = 400;
5 f2
2 00
+ 2f400 + 13 f500 = 2000;
3 f3
10−3 00 10−3 00
6 f4 + 3 f5 = b − 2.
Recueil d’exercices S–17
86. (a) Un polynôme de degré 3 étant entièrement déterminé par 4 valeurs d’interpolation
en des nœuds distincts, f et γ coïncideront seulement si f vérifie la propriété
f 00 (0) = f 00 (1) = 0. Or ce n’est pas le cas. On s’attend donc à commettre une
erreur d’interpolation.
(b) On impose les conditions d’interpolation, de jonction et de continuité des dérivées
premières et secondes pour obtenir a = 2, b = 8, c = 6 et d = −1.
[Question] [Indice] [TdM ]
(x − xi ) (x − xi−1 )
(b) Pi0 (x) = −fi−1
0
+ fi0 .
(xi − xi−1 ) (xi − xi−1 )
0 (x − xi )2 (x − xi−1 )2 (xi −xi−1 ) 0
(c) Pi (x) = −fi−1 + fi0 + f (xi−1 ) + 2 fi−1 .
2(xi − xi−1 ) 2(xi − xi−1 )
0 2
(d) fi−1 + fi0 = (xi −xi−1 ) (f (xi ) − f (xi−1 )) pour i = 1, 2, · · · , n.
[Question] [Indice] [TdM ]
1 00
+ 2f200 + 12 f300 = − 25
6
2 f1 ;
4
f300 = − 5 .
Recueil d’exercices S–18
3 30 1,44
(b) De la table de différences divsées on a p2 (t) = 2, 00−1, 1×10−2 t−3, 0×10−4 t(t−10),
ce qui donne p2 (15) = 1, 8125.
(c) E2 (t) ' f [0, 10, 20, 30]t(t − 10)(t − 20), ce qui donne E2 (15) ' 3, 123 74 × 10−3 .
(d) On obtient 4 équations à 4 inconnues:
1 1 00
00 00 −4
2 f0 + 2f1 + 2 f2 = −18, 0 × 10 ;
1 00 1 00
00
2 f1 + 2f2 + 2 f3 = −33, 0 × 10−4 ;
1 00
+ 2f200 = 499, 98.
4 f1
xi f (xi ) f [xi , xi+1 ] f [xi , xi+1 , xi+2 ] f [xi , . . . , xi+3 ] f [xi , . . . , xi+4 ]
0 4
1
2 6 −3
−8 1
3 −2 2 −0, 125
−2 0, 25
5 −6 3
7
6 1
Différentiation numérique
94. L’erreur commise est qu’on est limité à un développement de Taylor de degré 2 (ordre 3).
2 3 4
Le bon raisonnement: f (x+h) = f (x)+hf 0 (x)+ h2 f 00 (x)+ h6 f 000 (x)+ h
24 f
(4) (x)+O(h5 )
h2 00 h3 000 h4 (4)
et f (x − h) = f (x) − hf 0 (x) + 2 f (x) − 6 f (x) + 24 f (x) + O(h5 ).
2
Alors f 00 (x) = h12 [f (x + h) − 2f (x) + f (x − h)] − h
12 f
(4) (x) + O(h3 ) et donc l’ordre de
cette approximation de f 00 (x) est 2.
[Question] [Indice] [TdM ]
9h2 00 27h3 000 81h4 0000
95. f (x + 3h) = f (x) + 3hf 0 (x) + 2 f (x) + 6 f (x) + 24 f (x) + O(h5 );
2 3 48h4 0000
−3f (x + 2h) = −3f (x) − 6hf 0 (x) − 12h 00 24h 000
2 f (x) − 6 f (x) − 24 f (x) + O(h5 );
2 3 4
3f (x + h) = 3f (x) + 3hf 0 (x) + 3h 00 3h 000
2 f (x) + 6 f (x) + 24 f
3h 0000 (x) + O(h5 ). On a
f (x+3h)−3f (x+2h)+3f (x+h)−f (x) 3h
f 000 (x) = h3
− 2 f 0000 (x)+O(h2 ). L’approximation est d’ordre
1.
[Question] [Indice] [TdM ]
−f (6)+4f (4)−3f (2)
96. La différence avant d’ordre 2 avec h = 2 donne f 0 (2) ' 4 = −1. La
f (4)−f (2) f (6)−f (2)
différence avant d’ordre 1 donne f 0 (2) ' 2 = −1 0
pour h = 2; f (2) ' 4 =
f (8)−f (2) 3
−1 pour h = 4 et f 0 (2) ' =6 pour h = 6. Ensuite, on applique l’extrapolation
−2
de Richardson sur la différence avant d’odre 1 pour obtenir des approximations d’ordre 2.
Ainsi sur les resultats obtenus avec h = 2 et h = 4, on obtient f 0 (2) ' 2×(−1)−(−1)
2−1 = −1;
3
3×(−1)−(− 2 ) 3
et avec h = 2 et h = 6, on obtient f 0 (2) ' 3−1 = − 4 qui sont des approximations
d’ordre 2.
[Question] [Indice] [TdM ]
(a−b)h 00 2 2 2
97. (a) L’expression des deux premiers termes de l’erreur : 2 f (x)+ (a +b 6−ab)h f 000 (x)
(b) Si a ≠ b, l’approximation est d’ordre 1. Si a = b, l’approximation est d’ordre 2.
[Question] [Indice] [TdM ]
98. (a)
(b) La formule centrée donne f 0 (0, 9) ' 0, 62250 pour h1 = 0, 002 et f 0 (0, 9) ' 0, 6220
pour h2 = 0, 005. Les erreurs absolues sont respectivement Eh1 = 0, 00089 et Eh2 =
0, 00039. Bien que h1 < h2 , l’approximation de f 0 (0, 9) obtenue avec h2 est plus
précise que celle obtenue avec h1 . Cette apparente contradiction est due au fait que
Recueil d’exercices S–21
h2
l’erreur g(h) = h + 6 M ne tend pas nécessairement vers 0 quand h tend vers 0. En
h2
effet quand h ⇒ 0 6 M ⇒0 mais h ⇒ ∞.
(c) Il sagit de trouver la valeur de h qui minimise la fonction erreur g(h). On résout
q q
h 3 3 3
l’équation g 0 (h) = − h2 + 3 M = 0 et on trouve h = M . On note que g 00 M > 0,
q
ce qui confirme h = hmin = 3 3 M.
On a M = max0,8≤x≤0,950 | cos (x)| =≤ cos (0, 8). De plus, puisque tous les chiffres
des approximations de f (x) du tableau sont significatifs, = 0, 5 × 10−5 (10−5 corre-
spond à la position du dernier chiffre significatif). On a dans ce cas hmin = 0, 02782.
[Question] [Indice] [TdM ]
99. (a) La formule aux différences donne f 00 (1) ' −0, 8495 pour h = 0, 1 et f 00 (1) '
−0, 875 675 pour h = 0, 2. Les erreurs absolues sont respectivement E(h = 0, 1) =
0, 008 029 et E(h = 0, 2) = 0, 034 204. Le ratio des erreurs absolues est E(h=0,2)
E(h=0,1) =
2
4, 26 ' 2 . La formule est d’ordre 2.
(b)
9h2 00 27h3 000 81h3 (4)
−f (x + 3h) = −f (x) − 3hf 0 (x) − 2 f (x) − 3! f (x) − 4! f (x) + O(h5 )
2f (x) = 2f (x)
11h4 (4)
h2 app(h) = h2 f 00 (x) − 12 f (x) + O(h5 )
11h2 (4)
app(h) = f 00 (x) − 12 f (x) + O(h3 )
11h2 (4)
f 00 (x) = app(h) + 12 f (x) + O(h3 ) ⇒ f 00 (x) = app(h) + O(h2 )
⇒ approximation d’ordre 2.
100. (a) La formule aux différences donne f 000 (1) ' −1, 119 159 99 pour h = 0, 05 et f 000 (1) '
−1, 167 984 99 pour h = 0, 1. Les erreurs absolues sont respectivement E(h =
0, 05) = 0, 015 724 93 et E(h = 0, 1) = 0, 0645 499 3. Le ratio des erreurs absolues
E(h=0,1)
est E(h=0,05) = 4, 105 ' 22 . La formule est d’ordre 2.
(b)
4h2 00 8h3 000 16h4 0000
f (x + 2h) = f (x) + 2hf 0 (x) + 2 f (x) + 3! f (x) + 4! f (x)
5 64h6 (6)
+ 32h
5! f
(5) (x) +
6! f
7
(x) + O(h )
60h5 (5)
2h3 app(h) = 2h3 f 000 (x) + 5! f (x) + O(h7 )
h2 (5)
app(h) = f (3) (x) + 4 f (x) + O(h4 )
h2 (5)
f (3) (x) = app(h) − 4 f (x) + O(h4 ) = app(h) + O(h2 ).
Approximation d’ordre 2.
Quadratures de Newton-Cotes
103. Simpson 3/8 (h = 43 ): 17,327 866 29 avec une erreur absolue de 0, 54 × 10−2 .
[Question] [Indice] [TdM ]
π
104. Boole (h = 32 ): 0,881 374 32 avec une erreur absolue de 0, 733 × 10−6 .
[Question] [Indice] [TdM ]
Erreur(h=0,2)
105. = 0,009
Erreur(h=0,1)
872 3
0,001 234 = 7, 99 ' 2 . La méthode est donc d’ordre 3.
[Question] [Indice] [TdM ]
R 3,4
106. 1,8 ex dx = 23, 91445. 46 intervalles assurent une approximation de I avec au moins 4
chiffres significatifs.
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–23
Rb
107. (a) Faux. Par exemple l’approximation de a f (x) dx sera, en général, moins prècise
avec Trapèze simple (ordre 3 ), qu’avec Trapèze composée (ordre 2).
1
(b) Faux. La méthode de Simpson 1/3 nécessite l’évaluation de la fonction tan(x) en
x = 0, qui n’est pas définie à cet endroit.
[Question] [Indice] [TdM ]
50
q q q
L' 1 + (H 0 (0))2 + 4 1 + (H 0 (50))2 + 1 + (H 0 (100))2 .
3
Pour obtenir les approximations d’ordre 2 des dérivées les plus précises pour H 0 (0), H 0 (50)
et H 0 (100), on prend h = 10 et on utilise respectivement la formule avant d’ordre 2 , la
formule centrée d’ordre 2 et la formule arrière d’ordre 2. On a alors L ' 155,3616552.
[Question] [Indice] [TdM ]
R 0,25
111. Il s’agit de calculer une approximation de 0 s(e) de en utilisant les 6 points du tableau.
On peut construire le polynôme de degré 5 qui passe par les 6 points et l’integrer ou
encore utiliser la méthode de Simpson 1/3 avec les 3 premiers points et celle de Simpson
3/8 sur les 4 derniers points pour avoir une approximation d’ordre 4.
[Question] [Indice] [TdM ]
1 3
112. L’ordre le plus élevé est 5 car il faut combiner deux règles parmi Simpson 3, Simpson 8
et Boole simples. Il y a donc trois possibilités :
1
1. Simpson 3 sur {x0 , x1 , x2 } puis Boole sur {x2 , x3 , x4 , x5 , x6 }, ce qui donne
Les trois sont d’ordre 5. La troisième peut également être considérée comme étant
d’ordre 4 puisqu’elle est équivalente à une règle de Simpson 38 composée.
[Question] [Indice] [TdM ]
Quadratures de Gauss
115. Il faut utiliser la méthode de Gauss, car la fonction ln(x) n’est pas définie en x = 0. Les
formules à 2, à 3 et à 5 points donnent respectivement les approximations −0, 405 465,
−0, 509 050 405 et −0, 571 707 615. La valeur exacte est −0, 613 705 639.
[Question] [Indice] [TdM ]
(b) n = 33
(c) I ' 3, 035 419 52
(d) Oui.
[Question] [Indice] [TdM ]
1
122. La fonction f (u) = √ n’est définie pour u = 0. Par conséquent, on doit avoir
8 sin(u)−u
recours à une quadrature de Gauss car les quadratures de Gauss ne requièrent pas
l’évaluation de la fonction à intégrer aux bornes d’intégration. On peut donc choisir
une quadrature de Gauss à 15 points (par exemple). Bien entendu, étant donné que
limu→0 f (u) = ∞, il est préférable de prendre un grand nombre de points.
[Question] [Indice] [TdM ]
123. (a) Il suffit de prendre successivement f (x) = 1 et f (x) = x et l’on obtient un système
de 2 équations en 2 inconnues. La solution est a = b = 2 . Ceci nous assure d’un
degré de précision d’au moins 1. Avec ces valeurs, on vérifie que la formule de
quadrature n’est pas exacte pour f (x) = x 2 . On a donc un degré de précision de 1.
(b) I ' 2f (1) + 2f (3) = 48
[Question] [Indice] [TdM ]
−1
124. On pose φ1 = φ( √ 3
) et φ2 = φ( √13 ), alors le système non linéaire est donné par:
1
3 e 3 φ1 − 5 ln(φ1 ) − 5 ln(φ2 ) − 9 = 0;
3 e 31 φ − 5 ln(φ ) − 5 ln(φ ) − 9 = 0.
2 1 2
125. (a) Il suffit de prendre successivement f (x) = 1 et f (x) = x et l’on obtient un système
3h
de 2 équations en 2 inconnues. La solution est a = b = 2 .
R3 1
(b) Avec cette quadrature, on a 0 1+x dx ' 45 .
R3 1
(c) Avec Simpson 13 , on a 0 1+x dx ' 1, 425.
[Question] [Indice] [TdM ]
129. La formule sera exacte pour les polynômes de degré au plus 2. Si elle est exacte pour
g(t) = 1, g(t) = t et g(t) = t 2 , w1 , w2 et t2 sont solution du système
w1 + w2 = 2;
−w1 + w2 t2 = 0;
w + w t2 = 2 .
1 2 2 3
R1
On trouve w1 = 21 , w2 = 32 , t2 = 31 et donc la quadrature est −1 g(t)dt ' 12 g(−1)+ 32 g( 31 ).
Pour déterminer le degré de précision de la quadrature. on vérifie pour g(t) = t 3 . La
R1
valeur exacte de l’intégrale −1 t 3 dt est 0, alors que on obtient − 13 . Le degré de précision
est donc 2.
[Question] [Indice] [TdM ]
2
130. Comme la fonction e−x n’a pas de primitive, on ne peut pas l’intégrer exactement avec
une méthode numérique. Il est cependant possible d’obtenir une approximation très
précise avec la méthode des trapèzes composée (en utilisant un nombre suffisamment
grand d’intervalles) ce qui n’est le cas avec la quadrature de Gauss à 2 points qui permet
d’obtenir seulement une approximation.
[Question] [Indice] [TdM ]
131. (a) La formule sera exacte pour les polynômes de degré au plus 1. Si elle est exacte pour
g(t) = 1 et g(t) = t, w1 et w2 sont solution du système
w1 + w2 = 2;
−w + w = 0.
1 2
2 2 4 2 4e
(b) Pour h = , l’erreur absolue est |E| = |f 00 (η)|h2 = 2
|eη (2 + 4η2 ) ≤ 2 . Cette
n 12 6n n
erreur est inférieure à 10−2 dès que n ≥ 33.
(c) La quadrature est au moins de degré de précision 5 si elle est exacte pour f (x) = x p
pour p = 0, 1, 2, 3, 4, 5. Vu que la quadrature est par hypothèse exacte pour p =
Recueil d’exercices S–27
w1 + w2 = 1;
w1 + w2 x12 = 13 ;
1
w1 + w2 x14 = 5 .
(d) La notion d’ordre n’est pas associée à la quadrature de Lobatto. Si la quadrature n’est
pas exacte, on ne peut pas améliorer l’approximation. Cependant on peut améliorer
l’approximation de l’integrale avec la méthode du trapèze composée en utilisant un
nombre suffisament grand d’intervalles.
[Question] [Indice] [TdM ]
133. (a) Avec 3 nœuds, il y a 4 inconnues. On impose donc 4 conditions avec f (x) = x k pour
k = 0, 1, 2, 3 :
2 = 3w
0 = w(x0 + x1 + x2 )
2/3 = w(x02 + x12 + x22 )
0 = w(x03 + x13 + x23 ).
(b) On trouve√immédiatement
√ w = 2/3. On voit ensuite facilement que x1 = 0 puis que
x0 = −1/ 2, x2 = 1/ 2 ;
(c) Par construction, la règle est au moins de degré 3 puisqu’elle intègre x k exactement
pour k = 0, 1, 2, 3. Elle n’est pas de degré 4 car
Z1
2 2 1 1
4
= x dx ≠ +0+ .
5 −1 3 4 4
135. L’erreur est nulle car la formule de Gauss à 5 points est exacte pour les polynômes de
degré inférieur ou égal à 9.
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–28
136. La formule à 10 points est exacte pour les polynômes de degré 1, pour g(t) = 1, on a
R1
−1 1dt = 2 = w1 + w2 + · · · + w10 .
[Question] [Indice] [TdM ]
138. (a) Il suffit de prendre successivement g(t) = 1, g(t) = t et g(t) = t 2 et l’on obtient un
1+3α 4
système de 3 équations en 3 inconnues. La solution est w1 = 3(1+α) , w2 = 3(1−α 2 ) et
1−3α
w3 = 3(1−α) .
(b) Il suffit de prendre g(t) = t 3 , on obtient α = 0 comme seule solution dans ] − 1 , 1[.
1 4 1
(c) Pour α = 0, on a w1 = w3 = 3 et w2 = 3 , ce qui donne la formule de Simpson 3 :
Zb Z1
b−a b−a 1
f (x) dx = 2 g(t) dt ' 2 3 (g(−1) + 4g(0) + g(1) ;
a −1
h a+b
' 3 (f (a) + 4f ( 2 ) + f (b)).
Extrapolation de Richardson
139. (a) En utilisant les nœuds {5, 10, 15}, le polynôme de Lagrange est donné par :
795, 94 − 2 · 448, 98 + 0, 0
a25 (h = 5) ≈ = −4.0808.
25
1183, 76 − 2 · 795, 94 + 0, 0
a25 (h = 10) ≈ = −4, 0812.
100
En combinant ces deux approximations d’ordre 1 via l’extrapolation de Richardson,
(b) Pour h = 0, 2, on obtient f 00 (2, 0) ' −0, 251 2575 tandis que, pour h = 0, 1, on
obtient f 00 (2, 0) ' −0, 250 3200.
(c) Une extrapolation de Richardson (avec n = 2) donne f 00 (2, 0) ' −0, 250 0075 qui est
une approximation d’ordre 4 puisque le deuxième terme de l’erreur obtenue en a) est
de degré 4 en h.
[Question] [Indice] [TdM ]
141. (a) Il faut utiliser les points dont les abscisses sont les plus rapprochées de t = 1, 2
soit dans l’ordre t = 1, 0, t = 1, 5 et t = 0, 5. Obtient ainsi le polynôme p2 (x) =
75, 5 + 13, 4(t − 1, 0) − 0, 8(t − 1, 0)(t − 1, 5) qui vaut 78,228 km/h en t = 1, 2.
1 000
(b) E2 (t) = 3! v (ξ)(t − 1, 0)(t − 1, 5)(t − 0, 5) pour un certain ξ ∈ [0, 5 , 1, 5].
(c) Pour h = 1, 0, la différence centrée donne 14, 7km/(h. s) = 4, 083 333m/s2 , tandis
que pour h = 0, 5, on obtient 3, 833 333m/s2 . Une extrapolation de Richardson avec
n = 2 donne a = 3, 75m/s2 qui est une approximation d’ordre 4.
[Question] [Indice] [TdM ]
142. (a) On peut prendre une différence centrée d’ordre 2 avec h = 0, 1 et l’on trouve P 0 (X ≤
1, 2) ' 0, 194 328. En prenant ensuite h = 0, 2, on trouve P 0 (X ≤ 1, 2) ' 0, 194 7465.
On fait ensuite une extrapolation de Richardson ( avec n = 2) pour obtenir P 0 (X ≤
1, 2) ' 0, 194 1885 qui est une approximation d’ordre 4. La valeur exacte est P 0 (X ≤
(1,2)2
1, 2) = √ 1 e− 2 = 0, 194 186 055 et l’erreur commise est 0, 555 × 10−5 .
2π
(b) On prend directement une différence centrée d’ordre 2 (pour la dérivée seconde)
pour obtenir P 00 (X ≤ 1, 2) ' −0, 232 720.
[Question] [Indice] [TdM ]
143. On se place en t = 15. Une différence centrée d’ordre 2 avec h = 10 donne T 0 (15) '
−1, 835. Prenant ensuite h = 5, on obtient T 0 (15) ' −1, 63. Une extrapolation de
Richardson donne l’approximation d’ordre 4: T 0 (15) ' −1, 561 6667. On a alors en di-
visant, k ' 0, 1001.
[Question] [Indice] [TdM ]
f (x0 +h)−f (x0 −h)
144. (a) La différence centrée s’écrit en prenant respectivement h et 2h: f 0 (x0 ) ' 2h
f (x0 +2h)−f (x0 −2h)
et f 0 (x0 ) ' 4h . Puisqu’il s’agit d’une approximation d’ordre 2, l’extrapolation
f (x0 +h)−f (x0 −h) f (x0 +2h)−f (x0 −2h)
22 2h − 4h
de Richardson donne alors: 22 −1
et l’on obtient en
simplifiant la formule donnée.
(b) En utilisant h = 0, 1, on trouve 0,999 996 66 tandis qu’avec h = 0, 3 on trouve
0,999 727 092. Les erreurs absolues respectives obtenues en comparant avec la valeur
exacte 1 sont respectivement 3, 3375 × 10−6 et 2, 7291 × 10−4 . Le rapport des valeurs
de h est 3 et le rapport des erreurs est 81, 77 ' 34 , ce qui donne un ordre n = 4.
[Question] [Indice] [TdM ]
f (x + 2h) = f (x) + 2hf 0 (x) + 2h2 f 00 (x) + 34 h3 f 000 (x) + 23 h4 f (4) (x) + O(h5 ).
On a alors
−f (x + 2h) + 4f (x + h) − 3f (x) 1
= f 0 (x) − h2 f 000 (x) + O(h3 ) = f 0 (x) + O(h2 ),
2h 3
donc une approximation d’ordre 2.
−f (1,0)+4f (0,0)−3f (0,2)
(b) f 0 (0, 2) ' 2(0,4) ' −0, 114 787 375.
(c) h = 0, 4: 0
f (0, 2) ' −0, 114 787 375,
−f (0,6)+4f (0,4)−3f (0,1)
h = 0, 2: f 0 (0, 2) ' 2(0,2) ' −0, 191 366
0 0
22 fh=0,2 (0,2)−fh=0,4 (0,2)
Richardson: f 0 (0, 2) ' 22 −1
= −0, 216 8922
De (a), E(h) = − 31 h2 f 00 − 1 3 (4)
4h f , donc une approximation d’ordre 3
[Question] [Indice] [TdM ]
147. (a)
3n Qapp ( h
3 ) − Qapp (h) −cn+1 32 hn+1 − cn+2 98 hn+2 + · · ·
Qexa = + .
3n − 1 3n − 1
3n Qapp ( h
3 ) − Qapp (h)
Qexa = + O(hn+1 ).
3n − 1
(b) En se servant des 3 approximations d’ordre 2, on obtient avec l’extrapolation de
Richardson 2 approximations d’odre 4.
32 App(0, 01) − App(0, 03)
AppR ( h
3) = = 1,175 201 159;
32 − 1
32 App(0, 03) − App(0, 09)
AppR (h) = = 1,175 201 120.
32 − 1
Recueil d’exercices S–31
34 AppR ( h
3 ) − AppR (h)
= 1,175 201 159.
34 − 1
(ordre 4). L’erreur est 4x = 1, 718 285 092 976 − (e − 1) = 0, 326 × 10−5 ≤ 0, 5 × 10−5 .
Donc 6 chiffres significatifs.
[Question] [Indice] [TdM ]
149. (a) On utilise 2 fois la différence centrée d’ordre 2 avec h = 5 et h = 15. On utilise en-
suite l’extrapolation de Richardson pour obtenir une aproximation d’ordre 4 a(15) =
v 0 (15) ' −0, 0167 9167.
(b) i. On utilise la méthode des trapèzes dans les 3 premiers intervalles avec h = 10
et dans les 2 derniers avec h = 5:
1 R 40 1 R 30 R 40
vmoy = 40 0 v(s)ds = 40 ( 0 v(s)ds + 30 v(s)ds);
1 10 5
' 40 ( 2 (v(0) + 2(v(10) + v(20)) + v(30)) + 2 (v(30) + 2v(35) + v(40))).
ii. Pour obtenir une approximation d’ordre 4, on peut utiliser le méthode de Simp-
son 83 dans les 3 premiers intervalles et la méthode de Simpson 13 dans les inter-
valles suivants .
[Question] [Indice] [TdM ]
150. (a) La différence centrée d’ordre 2 donne a(4) = v 0 (4) ' 1, 075 avec h = 4.
(b) On calcul une autre différence centrée d’ordre 2 avec h = 2 et on utilise l’extrapolation
de Richardson pour obtenir l’aproximation d’ordre 4 a(4) = v 0 (4) ' 1, 00833333.
R 10
(c) La méthode des trapèzes avec h = 2 donne d(10) = 0 v(s)ds '= 64, 5.
1
(d) Pour obtenir une approximation d’ordre 4, on peut utiliser le méthode de Simpson 3
3
dans les 2 premiers intervalles et la méthode de Simpson 8 dans les intervalles suiv-
3
ants ou encore la méthode de Simpson 8 dans les 3 premiers intervalles et ensuite la
1
méthode de Simpson 3. Les approximations respectives sont
R 10 R4 R 10
d(10) = 0 v(s)ds = 0 v(s)ds + 4 v(s)ds ' 65, 175.
R 10 R6 R 10
d(10) = 0 v(s)ds = 0 v(s)ds + 6 v(s)ds ' 65, 3250.
h2 00
y(tn+1 ) = y(tn + h) = y(tn ) + hy 0 (tn ) + 2 y (ξn );
y(tn+1 ) ' y(tn ) + hf (tn , y(tn )).
On pose ensuite yn+1 ' y(tn+1 ), yn ' y(tn ) et on obtient ainsi la méthode d’Euler,
qui consiste à calculer, de proche en proche, les valeurs approchées yn+1 à l’aide de la
formule de réccurence
154. (a) On utilise les approximations obtenues avec h = 0, 0125 et h = 0, 0250 pour obtenir
à l’aide de l’extrapolation de Richardson une approximation d’ordre 5 au moins R1 =
4, 559 408 470 × 10−3 .
(b) On utilise les approximations obtenues avec h = 0, 025 et h = 0, 05 pour obtenir à
l’aide de l’extrapolation de Richardson une approximation d’ordre 5 au moins R2 =
|R2 −5e | −7
4, 559 360 973 × 10−3 . Le ratio des erreurs |R 5
−7 | = 35, 98 ' 2 ce qui entraine que
1 −5e
l’approximation obtenue en (a) est d’ordre 5.
[Question] [Indice] [TdM ]
155. (a) On obtient y(0, 1) ' y1 = 2, 326 071 38 avec une erreur absolue ∆(0, 1) = 0.503538× 10−3 .
∆(0, 1) |y1 − y(0, 1)|
(b) Le rapport des erreurs est = = 14, 52 ' 42 , ce qui
∆(0, 025) |2, 326 539 − y(0, 1)|
confirme que la méthode d’Euler-modifiée est d’ordre 2.
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–33
156. (a) y(0, 2) ' y1 = 2, 6. On obtient ensuite à l’aide de l’équation différentielle y 0 (0, 2) '
y1 + e0,4 = 4, 091 824 697 641 270.
(b) On obtient y(0, 1) ' y1 = 2, 3 avec une erreur absolue E1 = 2, 657 367 624 × 10−2 .
y(0, 2) ' y2 = 2, 652 140 276 avec une erreur absolue E2 = 6, 108 717 999 × 10−2 .
L’approximation y2 = 2 , 652 140 276 possède un chiffre significatif.
(c) On a une méthode à un pas. Les erreurs s’accumulent d’une itération à l’autre,
puisque nous utilisons l’approximation de la solution précédente dans le calcul de
l’itération courante.
[Question] [Indice] [TdM ]
∂f (t,y(t)) ∂f (t,y(t))
157. (a) y 00 (t) = f 0 (t, y(t)) = ∂t + ∂y f (t, y(t)).
y(tn+1 )−y(tn ) h h
(b) τn+1 (h) = h − f (tn + 2 , y(tn ) + 2 f (tn , y(tn )))
(c) i.
h2 ∂f (tn , y(tn ))
y(tn+1 ) = y(tn ) + hf (tn , y(tn )) + +
2 ∂t
h2 ∂f (tn , y(tn ))
f (tn , y(tn )) + O(h3 ).
2 ∂y
ii.
h h h ∂f (t, y(tn ))
f (tn + 2 , y(tn ) + f (tn , y(tn ))) = f (tn , y(tn )) + ∂t +
2 2
h ∂f (t, y(tn ))
f (tn , y(tn )) ∂y ) + O(h3 ).
2
(d) y1 = 2, 018 185 949. En se servant de l’extrapolation de Richardson, on obtient
l’approximation d’ordre 3 au moins, y(0, 2) ' 2, 018 109 598.
[Question] [Indice] [TdM ]
158. y1,1 = 2, 331 733, y2,1 = 1, 321 041, y1,2 = 2, 734 468, y2,2 = 1, 688 708.
[Question] [Indice] [TdM ]
159. (a) 0
y1 (t) = y2 (t) (y1 (0) = 2)
0
y2 (t) = y3 (t) (y2 (0) = 2)
0
y3 (t) = y3 (t) + y2 (t) − y1 (t) + 1 (y3 (0) = 1)
(b)
y 0 (t) = y2 (t) (y1 (1) = 0)
1
y 0 (t) = (y1 (t))2 + t 2 + 1 (y2 (1) = 2)
2
(c)
0
y1 (t) = y2 (t) (y1 (0) = 2)
y 0 (t) = y3 (t)
(y2 (0) = 1)
2
y30 (t) = y4 (t)
(y3 (0) = 0)
y 0 (t) = et y (t) + (y (t))3
(y4 (0) = 4)
4 3 4
160. En posant x1 (t) = x(t), x2 (t) = x 0 (t), x3 (t) = y(t), x4 (t) = y 0 (t), on obtient le système:
x10 (t) = x2 (t) x1 (0) = 0, 4
0 −x1 (t)
x2 (t) = x2 (0) = 0, 0
3
((x1 (t))2 +(x3 (t))2 ) 2
x30 (t) = x4 (t) x3 (0) = 0, 0
−x3 (t)
x40 (t) =
3 x4 (0) = 2, 0
((x1 (t))2 +(x3 (t))2 ) 2
161. En posant z1 (t) = x(t), z2 (t) = x 0 (t), z3 (t) = y(t) et z4 (t) = y 0 (t), on obtient le
système:
0
z (t) = x 0 (t) = z2 (t) z1 (0) = x(0) = 1
10
z2 (t) = 00 2
x (t) = 2wz4 (t) sin ψ − k z1 (t) z2 (0) = x 0 (0) = 0
0 0
z (t) = y (t) = z4 (t) z3 (0) = y 0 (0) = 0
30
2
y (t) = −2wz2 (t) sin ψ − k z3 (t) z4 (0) = y 0 (0) = 0
00
z4 (t) =
162. En posant u1 (t) = z(t), u2 (t) = z0 (t), u3 (t) = x(t), u4 (t) = x 0 (t), u5 (t) = y(t) et
u6 t) = y 0 (t), on obtient le système:
0
u1 (t) = z0 (t) = u2 (t) u1 (1) = z(1) = 2
u0 (t) = z00 (t) = 2tu2 (t) + 2teu3 (t)u1 (t) u2 (1) = z0 (1) = 3
20
u3 (t) = x 0 (t) = u4 (t) u3 (1) = x(1) = 3
u04 (t) = x 00 (t) = 2u3 (t)u1 (t)u4 (t) + 3u3 (t)3 u5 (t)t 2 u4 (1) = x 0 (1) = 2
u0 (t) = y 0 (t) = u6 (t)
u5 (1) = y(1) = 3
50
u6 (t) = y 00 (t) = eu5 (t) u6 (t) + 4u3 (t)t 2 u1 (t) u6 (1) = y 0 (1) = 2
(b)
u1 (t)
! f1 (t, u1 (t), u2 (t)) = u2 (t)
~ (t) =
U , F~(t, U
~ (t)) = .
q
u2 (t) f2 (t, u1 (t), u2 (t)) = 2k
m 2 − u1 (t) + u21 (t) − 1
!
u1,0 = u1 (0) = 0
~0
U (t) = F~(t, U
~ (t)) U
~0 = U
~ (0) =
u2,0 = u2 (0) = 0
(
x(0, 01) = l0 u(0, 01) ' 0, 5 × u1,1 = 0, 051 776 m
x 0 (0, 01) = l0 u0 (0, 01) ' 0, 5 × u2,1 = 10, 35534 m/s
164. (a)
Ψ 0 (x) = − J(x) = −3e−x J(x) Ψ (0) = 1
D(x)
J 0 (x) = 1 − e−x Ψ (x) J(0) = 0
165. En posant u1 (t) := x(t), u2 (t) := x 0 (t); u3 (t) := y(t) et u4 (t) := y 0 (t), on obtient le
système:
u01 = u2 u1 (0) = x0
! !
0 u1 +µ u1 −1+µ
u2 (0) = x00
u2 = u1 + 2u4 − (1 − µ) −µ
3 3
((u1 +µ)2 +u23 ) 2 ((u1 −1+µ)2 +u23 ) 2
u03 = u4 u3 (0) = η0
! !
0 u3 u3
u4 (0) = η00
u4 = u3 − 2u2 − (1 − µ) −µ
3 3
((u1 +µ)2 +u23 ) 2 ((u1 −1+µ)2 +u23 ) 2
(b)
! !
y1 (t) f1 (t, y1 (t), y2 (t)) = y2 (t)
~ (t) =
Y , F~(t, Y
~ (t)) = 2t 6 .
y2 (t) f2 (t, y1 (t), y2 (t)) = 1−t 2 y2 (t) − y (t)
1−t 2 1
!
y1,n = y1 (−0, 5) = −0, 125
~ 0 (t) = F~(t, Y
Y ~ (t)) Y
~n = Y
~ (tn ) =
y2,n = y2 (10) = −1, 5
(b)
! !
x1 (t) f1 (t, x1 (t), x2 (t)) = x2 (t)
~
X(t) = , F~(t, X(t))
~ = .
x2 (t) f2 (t, x1 (t), x2 (t)) = −x2 (t) − 17,8x1 (t)
!
y1,0 = x1 (0) = 1
~0
X (t) = F~(t, X(t))
~ ~0 = X(0)
X ~ =
y2,0 = x2 (0) = 0
(b)
! !
x1 (t) f1 (t, x1 (t), x2 (t)) = x2 (t)
~
X(t) = , F~(t, X(t))
~ = .
x2 (t) f2 (t, x1 (t), x2 (t)) = −0, 294 sin x1 (t) + 49 cos x1 (t)
!
x1,0 = x1 (0) = 0
~0 ~
X (t) = F (t, X(t)) ~0 = X(t
X ~ 0) =
x2,0 = x2 (0) = 0
(b)
! !
x1 (t) f1 (t, x1 (t), x2 (t)) = x2 (t)
~
X(t) = , F~(t, X(t))
~ = .
x2 (t) f2 (t, x1 (t), x2 (t)) = −0, 6x1 (t) − 10(x2 (t))2
!
x1,0 = x1 (0) = 1
~0 (t) = F~(t, X(t)) X
X ~0 = X(0)
~ =
x2,0 = x2 (0) = 0
(
x(0, 2) ' x1,1 = 0, 988
x 0 (0, 2) ' x2,1 = −0, 1344
(c) La méthode d’Euler modifiée étant d’ordre 2, l’erreur sera reduite approximativement
0,2 2
d’un facteur de ( 0,02 ) = 100.
[Question] [Indice] [TdM ]
(b)
! !
x1 (t) f1 (t, x1 (t), x2 (t)) = x2 (t)
~
X(t) = , F~(t, X(t))
~ = .
x2 (t) f2 (t, x1 (t), x2 (t)) = −9, 81 − k(t)x2 (t)
!
x1,n = x1 (10) = 909, 3
~0
X (t) = F~(t, X(t))
~ ~n = X(t
X ~ n) =
x2,n = x2 (10) = −45, 2
(
x(10, 1) ' x1,n+1 = 904, 772 041
x 0 (10, 1) ' x2,n+1 = −41, 234 172
(c) La méthode d’Euler modifiée étant d’ordre 2, l’erreur sera reduite approximativement
0,1
d’un facteur de ( 0,01 )2 = 100.
[Question] [Indice] [TdM ]
(b)
! !
y1 (t) f1 (t, y1 (t), y2 (t)) = y2 (t)
~ (t) =
Y , F~(t, Y
~ (t)) = .
y2 (t) f2 (t, y1 (t), y2 (t)) = 24 3
25 y1 (t) − 2y1 (t)
!
y1,0 = y1 (0) = 0
~0 ~0 = Y
Y (t) = F (t, Y (t)) Y ~ (t0 ) =
y2,0 = y2 (0) = 0, 04
(
y(0, 1) ' y1,1 = 0, 004
y 0 (0, 1) ' y2,1 = 0, 0401912
(c) La méthode du point milieu étant d’ordre 2, l’erreur sera reduite approximativement
0,1 2
d’un facteur de ( 0,01 ) = 100
[Question] [Indice] [TdM ]
174. (a) Après une itération de la méthode d’Euler explicite on obtient y(0, 1) ' y1 = 0.
(b) y1 est une solution de l’équation x = x−0, 01ex+0,005 = 0. En partant de l’approximation
initiale x0 = 0, on obtient après 2 itérations de la méthode de Newton y1 ' x2 =
1, 015 268 06 × 10−2 .
[Question] [Indice] [TdM ]
176. (a)
R tn+1 R tn+1 h
y 0 (t) dt =
tn tn f (t, y(t)) dt ' 2 f (tn , y(tn )) + f (tn+1 , y(tn+1 )
h
y(tn+1 ) − y(tn ) ' 2 f (tn , y(tn )) + f (tn+1 , y(tn+1 )
h
yn+1 = yn + 2 f (tn , yn ) + f (tn+1 , yn+1 ) .
y(tn+1 ) − y(tn ) 1
(b) τn+1 (h) = − 2 f (tn , y(tn )) + f (tn+1 , y(tn+1 ) .
h
(c) y1 est une racine de la fonction f (x) = x − 0, 005ex . En partant de l’approximation
initiale x0 = 0, on obtient après 3 itérations de la méthode de Newton y1 ' x3 =
5, 025 189 183 × 10−3 .
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–39
177. (a) On fait une itération de la méthode de Runge-Kutta d’ordre 4 avec h = 1, ce qui
donne y10 = 41, 525 827 03 m/s.
(b) On prend une différence centrée d’ordre 2 avec h = 0, 5 et l’on trouve:
v(5) − v(4)
v 0 (4, 5) ' = 3, 887 15 m/s 2 .
2 × 0, 5
179. (a) La méthode de Crank-Nicholson est d’ordre 2 tandis que la méthode d’Euler implicite
est d’ordre 1.
1 1
(d) Pour θ ≥ 2, la méthode est inconditionnellement stable. Par contre pour θ < 2, la
2
méthode est stable si h < (1−2θ)β .
[Question] [Indice] [TdM ]
181. À partir de l’historique on obtient, en se servant des splines cubiques, y(−0, 95) '
p1 (−0, 95) = 1, 1415. On a ensuite y(0, 1) ' y1 = y0 + 0, 1(2, 04482 − y(−0, 95)) =
2, 090332.
[Question] [Indice] [TdM ]
182. (a) On calcul 2 approximations d’ordre 2 de y20 (−0, 5) en utilisant la formule centrée
d’ordre 2 avec respectivement h = 0, 25 et h = 0, 5 et ensuite obtient de l’extrapolation
de Richardson l’approximation d’ordre 4 ,y20 (−0, 5) ' 0, 229.
Du système d’équations différentielles on a, y100 (0) = y20 (−0, 5) ' 0, 229.
(b) À partir de l’historique, on obtient en se servant des splines cubiques les approxi-
mations y1 (−0, 9) ' p1 (−0, 9) = 1, 1518 et y2 (−0, 4) ' p4 (−0, 4) = 0, 9226. Pour
h = 0, 2, on a
(
y1 (0, 2) ' y1,1 = y1,0 + 0, 2y2 (−0, 4) = 2, 1845;
y2 (0, 2) ' y2,1 = y2,0 + 0, 2 × (2y2,0 + 0, 17928 − y1 (−0, 9)) = 1, 2055.
Méthode de la bissection
187. (a) f (0) × f (0, 5) < 0 donc l’intervalle initial est avec changement de signe.
(b) La racine r ∈ [0, 25, 0, 50]. En effet à la deuxième itération, la méthode de la bissec-
tion considère l’intervalle avec changement de signe [0, 25, 0, 50].
(c) Au moins 19 itérations.
[Question] [Indice] [TdM ]
188. f (2) = −1 < 0 et f (2, 4) = 0, 9040 > 0 et f (x) est continue sur l’intervalle [2, 2, 4],
donc la fonction possède une racine dans l’intervalle [2, 2, 4]. L’erreur absolue est ∆r ≤
0, 4 × 2−10 = 0, 3906 × 10−3 , donc 4 chiffres significatifs.
[Question] [Indice] [TdM ]
190. La racine est dans l’intervalle [1 , 2], car f (1) × f (2) < 0. Il faut au moins n = 34
itérations
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–42
191. La méthode de la bissecton converge vers la racine r1 si f (a) × f (xm ) < 0, sinon elle
converge vers la racine r3 . La méthode converge vers r2 seulement si f (xm ) = 0 ou
x m = r2 .
[Question] [Indice] [TdM ]
193. (a) r1 est attractif (g10 (r1 ) = −0, 2294), r1 est attractif (g20 (r1 ) = 0 ) et r1 est attractif
(g30 (r1 ) = −0, 099).
(b) La fonction g2 (x) converge quadratiquement.
(c) Oui, car il y a un changement de signe.
[Question] [Indice] [TdM ]
√
2
194. (a) |g 0 (x)| = |1 − 2ρx| < 1 pour 0 < ρ < 2 .
√
2
(b) g 0 ( 4 )
= 0, convergence quadratique.
√
(c) g 0 (3 2) > 1, divergence.
[Question] [Indice] [TdM ]
en+1 en+1
n | en | | 2 |
en
0 0,069 9670 0,195 21
1 0,005 3642 0,213 91
2 0,000 0289 0,215 44
g 00 (r )
| en+1
2 | converge 2 = √
3
1
= 0, 215 44. La correspondance est très bonne.
en 100
[Question] [Indice] [TdM ]
√
197. (a) Le seul point fixe dans l’intervalle ]0 , ∞[ est r = a.
Recueil d’exercices S–43
3xn 3 1
xn+1 = + 3
− 3
= g(xn ).
8 2xn 2xn
√ √
(b) C’est donc une méthode des points fixes et l’on a g( 2) = 2. De plus
3 3 3 3 6 9 30
g 0 (x) =− 2
+ 4
g 00 (x) = 3 − 5 g 000 (x) = − 4 + 6
8 2x 2x x x x x
√ √ √
de sorte que g 0 ( 2) = g 00 ( 2) = 0 et g 000 ( 2) = 23 6= 0. la convergence est donc
cubique.
(c) x1 = 1, 4375 et x2 = 1, 414 216 606.
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–44
202. Le point fixe r = 1 est repulsif pour la fonction g1 (x) car g1 (1) = 1 mais |g10 (1)| > 1.
La méthode des points fixes associée à la fonction g2 (x) converge à l’ordre 1 vers r = 1
1
car g2 (1) = 1, |g20 (1)| = e+1 < 1. Finalement La méthode des points fixes associée à la
fonction g3 (x) converge à l’ordre 2 vers r = 1 car g3 (1) = 1, g30 (1) = 0 et g300 (1) 6= 0.
[Question] [Indice] [TdM ]
203. (a) La valeur optimale p ∗ est solution de l’équation π 0 (p) = 0, c’est à dire
−p 2
10 e 100 200p − 500 − 2p 3 + 10p 2 = 0.
205. (a) Le point fixe est attractif pour a dans l’intervalle ]0 , 2[. Si a = 2, c’est un cas
indéterminé.
(b) la convergence est d’ordre 1 pour a dans les intervalles 0 , 1[ et ]1 , 2[, et la conver-
gence est d’ordre 2 pour a = 1.
(c) La fonction g2 (x) correspond à une variante de la méthode de Newton appliquée à la
fonction f (x). La prochaine itération xn+1 est obtenue en déterminant l’intersection
de la droite y = 0 ( l’axe des x) avec de la droite passant par le point de coordonnée
(xn , f (xn )) et de pente fixée à f 0 (ln a) = a.
(d) On choisit la fonction g2 (x) car la convergence est d’ordre 2 mais contrairement
à la méthode de Newton, elle ne nécessite pas l’évaluation de la dérivée à chaque
itération.
(e) Les coefficients α et β sont les solutions des équations
(
α + β = 1;
α − β = 0.
208. (a) La racine r = 1 n’est pas un point fixe de g1 (x) car g1 (1) = 5 6= 1.
(b) La racine r = 1 est un point fixe repulsif de g2 (x) car g2 (1) = 1 mais |g20 (1)| > 1.
(c) La racine r = 1 est un point fixe attractif de g3 (x) car g3 (1) = 1 et |g30 (1)| < 1
[Question] [Indice] [TdM ]
209. (a) La racine semble être r ' 1, 365 230 0134. La méthode g1 (x) diverge car |g10 (r )| '
15, 4 > 1. La méthode g3 (x) converge car |g30 (r )| ' 0, 51 < 1.
(b) La méthode g2 (x) diverge car |g30 (r )| ' 3, 43 > 1. De plus, g2 (x2 ) = −8, 65 ce qui
p
1
210. (a) x = 2x − x 2 C ⇐⇒ x = x 2 C ⇐⇒ x = C (si C 6= 0). L”agorithme calcul l’inverse de C.
(b) On pose g(x) = 2x − x 2 C et on a g 0 ( C1 ) = 0 et g 00 ( C1 ) = −2C 6= 0, ce qui confirme
que l’algorithme est précis à l’ordre 2.
[Question] [Indice] [TdM ]
βq γq2
211. On pose g(x) = αx + x 2 + x5
. Les coefficients α, beta et γ sont les solutions du système
α + β + γ = 1;
α − 2β − 5γ = 0;
6β + 30γ = 0
213. (a) La méthode associée à g1 (x) diverge car g1 (2) = 2 et |g10 (2)| = 3 > 1. La méthode
associée à g2 (x) converge car g2 (2) = 2 et |g20 (2)| = 0 < 1. Finalement, la racine
r = 2 n’est pas un point fixe de la fonction g3 (x) car g3 (2) = 0 6= 2.
(b) x1 = 1, 795 et l’erreur absolue est E = |2 − x1 |0, 205 ≤ 0, 5 × 100 l’approximation
x1 = 1 , 795 possède un chiffre significatif.
en en 1 00
(c) i. |en | → 0 →0 et 2
→ g (2) = 0, 25.
en−1 en−1 2
en en 1 00
ii. |en | → 0 →0 et 2
→ g (2) = 0, 25 6= 0, la convergence est
en−1 en−1 2
quadratique (ordre 2).
[Question] [Indice] [TdM ]
215. Il s’agit des abscisses des trois points d’intersection de la droite y = x et de la fonction
g(x) = 2 sin x sur l’intervalle [−π , π ].
[Question] [Indice] [TdM ]
1
216. Le point fixe est repulsif pour la fonction g1 (φ) car g10 (φr ) = ≥ 1. Le point
cos2 (φr )
1
fixe est attractif pour la fonction g2 (φ) car g20 (φr ) = < 1.
1 + (φr + c)2
[Question] [Indice] [TdM ]
9
On trouve α = 8 et β = − 18 .
(c) En partant de x0 = 4, on obtient les itérations x1 = 2, 918 702 889 et x2 = 2, 999 479 73.
(d) Soient f1 (x) et f2 (x) 2 fonctions qui conduisent l’une à un point fixe r attractif et
l’autre au même point fixe répulsif. C’est -à -dire f1 (r ) = f2 (r ) = r avec |f10 (r )| =
|a| < 1 et |f20 (r )| = |b| > 1. Selon (b), on cherche α et β solutions du système
(
α + β = 1;
aα + bβ = 0.
221. (a) La méthode de g1 (x) diverge tandis que les méthodes g2 (x) et g3 (x) convergent.
(b) Les taux de convergence des méthodes g2 (x) et g3 (x) sont respectivement |g20 (r )| =
0, 51 et |g20 (r )| = 0, 216.
(c) i. Les valeurs de xn sont supérieures à la racine à une itération et inférieures à
l’autre itération. En vertu de l’approximation en+1 ' g 0 (r )en , l’erreur change de
signe à chaque itération.
xk+1 −x ∗
ii. La suite | xk −x ∗ | tend vers le taux de convergence |g20 (x ∗ )|. Par exemple, on a
x −x ∗ ∗
| x87 −x ∗ | ' |x 9 −x
x8 −x ∗ | ' 0, 51.
xk+1 −x ∗
iii. La méthode g2 (x) converge à l’ordre 1, le rapport (xk −x ∗ )2
→ ∞ lorsque k → ∞.
[Question] [Indice] [TdM ]
Méthode de Newton
225. (a) On ne peut pas utiliser la méthode de bissection pour trouver la racine près de −1
car il n ’ y a pas d’intervalle avec changement de signe tout près de cette racine. On
peut cependant l’utiliser pour l’autre racine car la fonction possède de signe dans
l’intervalle [2 , 2, 5].
(b) Pour la racine r1 près de −1, la convergence est d’ordre 1 car f 0 (r1 ) = 0. Pour la
racine r2 près de 2, 3, la convergence eat au moins d’ordre 2 car f 0 (r2 ) 6= 0 ( racine
simple).
2π 1
(c) Le point fixe r ∈ [ 3 , π ] est attractif car |g 0 (x)| ≤ 2 pour tout x dans l’intervalle
[ 2π
3 , π ].
[Question] [Indice] [TdM ]
228. (a) Les fonctions f (φ) et f 0 (φ) sont décroissantes sur l’intervalle 94 , 95] et f 0 (94) ×
f 0 (95) > 0, cela entraine que la fonction f 0 (φ)ne possède pas de racine dans l’intervalle
[94 , 95]. La racine est multiplicité 1 car f (φr ) = 0 mais f 0 (φr ) 6= 0.
(b) La racine étant de multiplicité 1, cela implique que la méthode de Newton pour ce
problème est au moins d’ordre 2.
(c) En partant d’un intervalle de longueur L = 1, après 10 itérations de la méthode de la
bissection, la racine et son approximation son dans un intervalle de longueur 2110 . On
a ainsi |φr − φ∗ | ≤ 2110 = 0, 97656 × 10−3 ≤ 0, 5 × 10−2 ⇒ φ∗ = 94, 34 08 possède 4
chiffres significatifs.
Recueil d’exercices S–49
La méthode des points fixes est une variante de celle de Newton où la dérivée f 0 (x)
est remplacée par l’approximation g(x).
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–50
237. (a) La pente est fixée une fois pour toutes à f 0 (x0 ). Par conséquent, les droites sont
toutes parallèles.
f (x) x 2 −2
(b) On pose g(x) = x − f 0 (x0 ) = x − 2x0 . La condition de convergence est alors
√ √
|g 0 ( 2)| < 1 et on obtient 22 < x0 < ∞.
√
(c) x0 = 2.
[Question] [Indice] [TdM ]
238. (a) La converge n’est pas assurée car l’approximation initiale x0 = b, ne fait pas partie
du bassin d’attraction de la racine de la fonction f (x) pour la méthode de Newton.
(b) La converge de la méthode de Newton est quadratique si f 0 (r ) = 1 − a cos r 6= 0. Ce
qui est le cas puisque pour 0 < a < 1, on a cos r 6= a1 .
[Question] [Indice] [TdM ]
9
239. La méthode de Newton est d’ordre 1 et le taux de convergence |g 0 (r )| = 10 .
[Question] [Indice] [TdM ]
240. (a) f (x) est de la forme (x − 1)2 h(x) avec h(1) = e 6= 0 ⇒ r = 1 est de multiplicité
m = 2.
(b) Le ratio | en+1 0
en | → 0, 5, la convergence est linéaire et le taux de convergence |g (r )| = 0, 5.
n | en+1
en |
8 4.994963331318167e-01
9 4.997485470223553e-01
10 4.998743683459937e-01
11 4.999372078471372e-01
12 4.999686098374866e-01
13 4.999843063966225e-01
14 4.999921535661964e-01
15 4.999960768780633e-01
16 4.999980384554781e-01
17 4.999990192486539e-01
18 4.999995096445901e-01
(c) Le ratio | en+1 en+1
en | → 0 et le ratio | 2 | → 0, 5 6= 0 ⇒ convergence quadratique.
en
Recueil d’exercices S–51
n | en+1
en | | en+1
2 |
en
1 0,6 0,799 999
2 1, 836 734 × 10−1 0,468 163
3 3, 968 643 × 10−2 0,480 756
4 1, 637 416 × 10−3 0,499 181
5 2, 685 505 × 10−6 0,499 952
(d) La fonction f (x) = (x − 1)2 ex ≥ 0, donc ne change pas de signe. La méthode de la
bissection ne peut pas être utilisée pour approcher la racine r = 1.
[Question] [Indice] [TdM ]
Méthode de la sécante
242. (a) La méthode de Newton cycle. Cela est dû au fait que la fonction est impaire par
rapport à x = a.
(b) La droite passant par les points de coordonnées (1 , −1) et (3 , 1) intersecte l’axe des
x en x = 2, la racine de f (x). Cela est dû au fait que la fonction est impaire par
rapport à 2.
[Question] [Indice] [TdM ]
243. La méthode 1 est celle de Newton, la méthode 2 est celle de la sécante et la méthode 3
est celle de point fixe.
[Question] [Indice] [TdM ]
245. (a) La méthode de Newton converge à l’ordre 1 car la racine r = 1 est de multiplicité 2.
(b) L’itérée x2 = 0, 65061 × 10−1 ne possède aucun chiffre significatif.
en en
(c) i. xn → 1 → 0 et 2
→ 0, 08 6= 0, la méthode des points fixes
en−1 en−1
converge à l’ordre 2.
ii. Le comportement bizarre de la dernière ligne des colonnes 2 et 3 du tableau est
du à perte de chiffres significatifs par soustraction de nombres voisins. Quand
xn est proche de la racine r = 1, le calcul de l’erreur er r , entraine une perte de
chiffres significatifs.
[Question] [Indice] [TdM ]
248.
1 1 1
249. L0 (y) = 224 (y −51)(y +1), L1 (y) = 2912 (y +5)(y +1) et L2 (y) = − 208 (y +5)(y −51).
On a x3 = P2 (0) = 2, 458 où P2 (y) = 0L0 (y) + 4L1 (y) + 2L2 (y).
[Question] [Indice] [TdM ]
251. Le temps T est une racine de la fonction N(t) = N5 (t) − N9 (t). On peut utiliser les
méthodes suivantes pour calculer plus précisement T :
N5 (t) > N9 (t) pour 200 < t < T ⇒ N(t) = N5 (t) − N9 (t) > 0
N5 (t) < N9 (t) pour t > T < 250 ⇒ N(t) = N5 (t) − N9 (t) < 0
200+250
2. Méthode de la sécante avec les conditions initiales x0 = 2 et x1 = x0 + 1 et la
fonction N(t).
Recueil d’exercices S–53
200+250
3. Méthode de Newton avec la condition initiale x0 = 2 et les fonctions N(t) et
N 0 (t).
Factorisations matricielles
253. Cette affirmation est fausse. Toute matrice carrée A peut seulement s’écrire sous la forme
P A = LU , où P est une matrice de permutation de lignes.
[Question] [Indice] [TdM ]
255. (a)
1
" # " #
2 0 1 2
L= 3 et U = .
1 2 0 1
256. Il est pas possible de factoriser la matrice A sans effectuer une permutation de ligne.
" #" #
1 0 1 1
B= .
1 0 0 1
L’affirmation est fausse car la matrice B possède une décomposition LU en dépit du fait
qu’elle ne soit pas inversible.
[Question] [Indice] [TdM ]
259. En se servant du vecteur de permutation de lignes on a, L33 = A13 − U12 L31 − U23 L32 et
on obtient L33 = 6.
[Question] [Indice] [TdM ]
1 2 3
LU = 2 7 18
4 13 38
et on obtient à l’aide du vecteur de permutation de de lignes la matrice
2 7 18
A = 4 13 38
1 2 3
261. (a) La décomposition LU de Crout de A, sous forme compacte est donnée par
1 4 -2 3
1
2 -12 -1 1 3
, où O~ =
.
2
3
0 4 -2
1 -2 2 1 4
262. (a)
1 0 0 0 1 2 1 4
1 5
2 −4 0 0 0 1 −2
4
A = LU = .
3
4 −6 −5 0 0 0 1
2
19
−3 7 2 −9 0 0 0 1
(b) Pour obtenir les colonnes c~i de la matrice A−1 , il faut résoudre à l’aide de la décom-
position LU les 3 systèmes linéaires suivants:
A~
c1 = [1 0 0]T , A~
c2 = [0 1 0]T et A~
c3 = [0 0 1]T .
4
(c) Le calcul de l’inverse de la matrice A de dimensions n × n nécessite 3 n3 opérations.
~ en faisant P b.
(d) Il faut d’abord permuter le vecteur b ~ On résout Ly ~ et ensuite
~ = Pb
Ux ~ = y.
~
(e) kAk1 = max{6; 1; 9} = 9 kA−1 k1 = max{2, 4; 1; 0, 4} = 2, 4 et cond1 A = 21, 6.
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–57
~=b
266. (a) La système Ax ~ est donné par
−(1 + δ) x1 −K(yf − b)
1 0 0
δ −(1 + δ) 1 0 x
2 0
=
0 δ −(1 + δ) 1 x3 0
0 0 δ −(1 + δ) x4 −xf
(b) la décomposition de Thomas est la plus adéquate car la matrice A est tridiagonale.
Les matrices L et U sont
1, 0000 0 0 0
−0, 5294 1, 0000 0 0
L=
0 −0, 7051 1, 0000 0
0 0 −0, 7923 1, 0000
−2, 1250 1, 0000 0 0
0 −1, 5956 1, 0000 0
U =
0 0 −1, 4199 1, 0000
0 0 0 −1, 3327
209
(b) dét = détL × détU = 16 .
270. (a) La décomposition de Crout est la plus appropriée pour les matrices A1 et A4 .
(b) La décomposition de Cholesky est la plus appropriée pour A3 car elle symétrique et
définie positive.
(c) La décomposition de Thomas est la plus appropriée pour A2 car elle est tridiagonale.
[Question] [Indice] [TdM ]
272. (a) La décomposition de Cholesky nécessite 2 fois moins d’opérations que celle de Crout
et de Doolitle et le stockage d’une seule matrice.
(b)
3 0 0 3 1 1
T
A = LL = 1 2 0 0 2 0 .
1 0 2 0 0 2
Conditionnement matriciel
275. L’énoncé est faux car la norme du résidu est seulement une bonne mesure de précision
si la matrice est bien conditionnée.
[Question] [Indice] [TdM ]
~ ≡ D −1 DAx
~ = Db
DAx ~ ⇐⇒ Ax
~ = D −1 D b ~
~ = b.
kAk∞ = maxligne {|1| + |1| + |0|; |0| + |1| + |0|; |1| + |0| + |1|} = max{2; 1; 2} = 2.
cond∞ A = kAk∞ × kA−1 k∞ ⇒ kA−1 k∞ = 62 = 3.
(d) Vu que la matrice A est bien conditionnée, la norme du résidu est une bonne mesure
de convergence.
~ − Ax
r k∞ = kb
k~ ~ ∗ k∞ = 10−10 ⇒ x
~ ∗ est une bonne approximation.
Recueil d’exercices S–60
278. (a)
1
3 0 0 1 0 3
1
0 2
L= 0 U =
0 1
2
1 0 − 13 0 0 1
3 0 1
LU = 0 2 1
1 0 0
0 2 1
A= 1 0 0
3 0 1
~ = [1
(b) On résout Ly 1 ~ = [ 13
1]T pour obtenir y 1
2 − 2]T et ensuite U x
~=y
~ pour
3
~ = [1
calculer la solution x 2 − 2]T .
(c) Pour trouver la troisième colonne de A−1 , il faut résoudre le système
0 1 1 0
~ = 0 = 1 − 0 − 1 .
Ax
1 1 0 0
Par conséquent,
1 1 1 0
3 1 3
1
~=
x − − = −2 .
2 2 2
−2 0 −3 1
(d) La matrice A est inversible (détA = 1) mais le conditionnement de A est grand pour
n grand. Donc l’énoncé est faux.
[Question] [Indice] [TdM ]
280. kAk∞ = max{0, 780 + 0, 563; 0, 913 + 0, 659} = 1, 572 et cond∞ A = 2, 661 396 × 106 .
La matrice est mal conditionnée, la norme du résidu n’est pas une bonne mesure de
~−
convergence. La solution approximative n’est pas acceptable en dépit du fait que kb
Ax ∗
~ k∞ = 0, 1 × 10 .−5
car tous les chiffres de chaque composante de la matrice sont significatifs. Une approxi-
mation de l’erreur relative est donnée par:
~−x
kx ~ ∗ k∞ ~−x
kx ~ ∗ k∞ kEk∞
~ =
Er (x) ' ≤ cond∞ A = kEk∞ kA−1 k∞ = 773,50005.
~ ∞
kxk ~ ∗ k∞
kx kAk∞
~ = e~3 = [0 0 1 0]T . De P A = LU , on a
284. (a) On cherche la solution du système Ax
T
~ = P e~3 = [0 1 0 0] . On résout Ly
LU x ~ = [0 1 0 0]T pour obtenir y ~ =
T
[0 1 0 0] et ensuite U x ~ = y ~ = [−2 1 0 0]T , la troisième
~ pour calculer x
colonne de A−1 .
(b) On a
1 2 0 0
1 2 3 0
A = P LU = .
0 1 2 3
0 0 1 2
285.
~ − x~∗ k∞
kx
≤ cond∞ A ≤ 10−6 × 104 × 106 = 10−6 .
kx~∗ k∞
~ − x~∗ k∞ ≤ 10−6 kx~∗ k∞ ' 1, 234 567 890 123 456 × 10−6 ≤ 0, 5 × 10−5
kx
Recueil d’exercices S–62
La composante x1∗ = 1, 234 56 7 890 123 456 possède au moins 6 chiffres significatifs.
La composante x2∗ = 0, 1 2 345 678 901 × 10−4 possède au moins 1 chiffre significatif.
[Question] [Indice] [TdM ]
Méthodes itératives
~ = (1
288. (a) La solution est x 1)T .
~ 0 = (0 0)T , on obtient avec la méthode
(b) En partant de l’approximation initiale x
~ 1 = (3 − 3)T , x
de Gauss-Seidel les itérations suivantes: x ~ 2 = (9 − 15)T et
~ 3 = (33 − 63)T ce qui confirme que la méthode de Gauss-Seidel diverge.
x
Recueil d’exercices S–63
~ 0 = [0
289. (a) En partant de l’itération initiale x 0 0]T , on obtient avec la méthode de
3 7 T
~ 1 = [1
Gauss-Seidel l’itération suivante: x 2 4] .
1 1
(b) Pour − 2 < a < 2 , la convergence de la méthode de Gauss-Seidel est assurée car la
matrice A est à diagonale strictement dominante.
(c) La matrice d’ itération de Jacobi est
1
0 2 0
1 1
TJ = −D −1 (TI + TS ) =
0 .
2 2
1
0 2 0
1
En se servant des valeurs propres de la matrice TJ , on a ρ(TJ ) = √2 < 1. La méthode
de Jacobi converge, ce qui entraine la convergence de la méthode de Gauss-Seidel car
elle est plus rapide.
[Question] [Indice] [TdM ]
292. (a) On ne peut pas appliquer directement les méthodes de Jacobi et de Gauss-Seidel
puisque l’un des coefficients diagonaux est nul (A11 = 0).
(b) On obtient le système d’équations algébriques suivant:
10x1 − x2 + 2x3 = 6;
−x1 + 11x2 − x3 + 3x4 = 25;
2x1 − x2 + 10x3 = −11;
3x − x + 8x = −11.
2 3 4
Recueil d’exercices S–64
293. (a) On ne peut pas appliquer directement les méthodes de Jacobi et de Gauss-Siedel
puisque les coefficients diagonaux sont nuls (aii = 0 pour i = 1, 2, 3, 4).
(b) Pour s’assurer de la convergence, il faut que la matrice soit à diagonale strictement
dominante.
4 −1 −1 0 x1 2
−1 4 0 −1 x2 2
=
−1 0
4 −1 x3 2
0 −1 −1 4 x4 2
~ 0 = [0 0
(c) En partant de l’approximation initiale x 0 0], on obtient la méthode de
~ = [ 2 2 12 12 ].
Jacobi l’itération suivante: x 1 1 1
294. (a) La matrice A est symétrique et définie positive, la décomposition de Cholesky est la
plus adéquate.
3 0 0 3 −1 1
T
A = LL = −1 3 0 0 3 −1 .
1 −1 4 0 0 4
~ 0 = [1
295. Soit x ~ est solution du système linéaire
1]T , le vecteur correction δ
! ! !
2 2 δx 0
= .
1 1 δy 1
Recueil d’exercices S–65
~ 0 = [1
La matrice est singulière et le système ne possède aucune solution, x 1]T n’est
pas un bon estimé.
[Question] [Indice] [TdM ]
~ = −R(x
On doit résoudre J(x 0 , y 0 , z0 )δ ~ 0 , y 0 , z0 ).
299. La méthode de Newton converge rapidement vers la racine (1 , 0) (ordre 2) car la matrice
jacobienne est non singulière en [1 0]T .
[Question] [Indice] [TdM ]
Recueil d’exercices S–66
300. (a)
Z1
g(t) = 1, g(t)dt = 2 ⇒ w1 g(−1) + w2 g(1) = w1 + w2
−1
⇒ w1 + w2 = 2
Z1
g(t) = t, g(t)dt = 0 ⇒ w1 g(t1 ) + w2 g(t2 ) = w1 t1 + w2 t2
−1
⇒ w1 t1 + w2 t2 = 0
Z1
2
g(t) = t2, g(t)dt = , w1 g(t1 ) + w2 g(t2 )) = w1 t12 + w2 t22
−1 3
2
⇒ w1 t12 + w2 t22 =
3
Z1
g(t) = t 3 , g(t)dt = 0, w1 g(t1 ) + w2 g(t2 )) = w1 t13 + w2 t23
−1
⇒ w1 t13 + w2 t23 = 0
(b)
~ = −R(w
On doit résoudre J(w10 , w20 , t10 , t20 )δ ~ 1 , w2 , t1 , t2 )
0
1 1 0 0 δw1
−1 1 1 1 δw2 0
= −
1 1 −2 2 δt 4
1 3
−1 1 3 3 δt2 0
301. (a)
302. (a) Il s’agit de trouver graphiquement sur l’intervalle [−1 , 1], les intersections de la
courbe y = sin (π x) et la parabole y = 1−x 2 . On trouve 3 intersections (−1 , 0) (1 , 0)
et proche de (1/2 , 1).
(b) Le vecteur résidu et la matrice jacobienne s’écrivent:
! !
y − sin (π x) −π cos (π x) 1
~
R(x, y) = J(x, y) = .
y + x2 − 1 2x 1
(c) La matrice jacobienne est inversible en la solution [1 0]T donc la méthode de New-
ton converge á l’ordre 2.
(d) Pour une approximation initiale (x 0 , y 0 ) donnée, la méthode de Newton ne fonc-
tionne pas si dét(J(x 0 , y 0 )) = 0. Il s’agit de trouver graphiquement l’intersection
entre la droite y = 2x0 et la courbe y = −π cos (π x 0 ).
[Question] [Indice] [TdM ]
303. (a) En partant de l’approximation initiale [0 1]T , on obtient après une itération de la
méthode de Newton l’approximation [−2 4]T .
Recueil d’exercices S–68
(b) Il n’est pas possible d’utiliser l’approximation initiale [1 2]T car la matrice jacobi-
enne J(1, 2) est singulière.
(c) Tous les points de la droite y 0 = 2x 0 car la matrice jacobienne J(x 0 , 2x 0 ) est sin-
gulière.
[Question] [Indice] [TdM ]
304.
Ax ~ ⇒ R(
~=b ~ x)
~ = Ax ~
~−b ~ = A.
et J(x)
~ = −R(x
Aδx ~ − Ax
~0) = b ~−x
~ 0 ⇒ δx = A−1 b ~0;
~1 = x
x ~ =x
~ 0 + δx ~−x
~ 0 + A−1 b ~
~ 0 = A−1 b.
~ = −R(x
Aδx ~ − Ax
~1) = b ~ − AA−1 b
~1 = b ~=0
~ ⇒ δx = 0;
~
~2 = x
x ~ =x
~ 1 + δx ~
~ 1 = A−1 b.
~ et x
δx = 0 ~2 = x
~ 1 ⇒ convergence en 2 itérations.
[Question] [Indice] [TdM ]
1 1
305. (a) On a u23 = 1 et l33 = 2160 . Le déterminant est détA = détL × détU = 2160 .
(b) Il faut résoudre le système linéaire Ax~ = e~3 = (0 0 1)T . On résout Ly ~ = e~3 pour
obtenir y T
~ = (0 0 180) et ensuite U x ~ =y ~ pour calculer la troisième colonne de
~ = (30 − 180 180)T .
la matrice A−1 , x
9 −36 30
−1
H = −36 192 −180
30 −180 180
~ = [1 1 1 T
Le Système linéaire pour la première itération est H δx 2 3] ce qui donne
~ = [1 0 0]T et x
δx ~ 1 = [1 0 0]T .
[Question] [Indice] [TdM ]