Chapitre 10

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Systèmes d’information –10.

Modèle logique des données

Chapitre 10
Modèle logique des données

Passage du MCD au MLD


Nous allons définir les règles de transformation pour le passage du MCD au MLD, en respectant les
différents cas qui se posent.

L’objet (L'entité)
Tout objet est transformé en table. Les propriétés de l'objet deviennent les attributs de la table.
L'identifiant de l'objet devient la clé primaire de la table.
Exemple:
Objet «Entreprise» Table «Entreprise»
Entreprise ENTREPRISE
No_Entreprise NO_ENTREPRISE
Nom NOM
Adresse ADRESSE
Code_postal CODE_POSTAL
Localité LOCALITE

Relation binaire aux cardinalités (x,n) - (x,1)


Afin de représenter la relation, on duplique la clé primaire de la table basée sur l'objet à cardinalité
(x,n) dans la table basée sur l'objet à cardinalité (x,1). Cet attribut est appelé clé étrangère. Les deux
tables sont liées par une flèche nommée selon la relation, qui pointe de la table à clé étrangère vers
la table qui contient la clé primaire correspondante.
Exemple:

L'attribut NoAuteur qui est clé primaire de la table Auteur, devient clé étrangère dans la table Livre.
Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci deviennent également attributs
de la table basée sur l’objet à cardinalité (x,1).
Exemple:

10.1
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Relation binaire aux cardinalités (x,1) - (x,1)


Nous devons distinguer plusieurs cas. Sachant qu'une relation binaire du type (1,1)-(1,1) ne doit pas
exister il nous reste les 2 cas suivants:

Relation binaire (0,1)-(1,1)


On duplique la clé de la table basée sur l'objet à cardinalité (0,1) dans la table basée sur l'objet à
cardinalité (1,1).
Exemple:

Le NoClient, qui est clé primaire de la table Client, devient clé étrangère dans la table
CarteMembre.

Relation binaire (0,1)-(0,1)


On duplique la clé d'une des tables dans l'autre. Lorsque la relation contient elle-même des
propriétés, celles-ci deviennent également attributs de la table dans laquelle a été ajoutée la
clé étrangère.
Exemple:

Soit on migre la clé primaire de la table Entreprise dans la table Salarié, soit on fait l'inverse.

10.2
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ou

Relation binaire aux cardinalités (x,n) - (x,n)


On crée une table supplémentaire ayant comme clé primaire une clé composée des identifiants des 2
objets. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci deviennent attributs de la
table supplémentaire.
Exemple:

On crée une table Porter, qui contient comme clé primaire une clé composée de NoCommande et
CodeArticle. Elle contient également la propriété Quantité issue de la relation.
Relation ternaire
On crée une table supplémentaire ayant comme clé primaire une clé composée des identifiants de
tous les objets reliés à la relation. Cette règle s'applique de façon indépendante des différentes
cardinalités. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci deviennent attributs de
la table supplémentaire.
Exemple:

10.3
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La table Enseigner contient une clé composée de NoEnseignant, CodeMatière et NomClasse.

Cas spéciaux

Plusieurs relations entre 2 objets


Les règles générales s'appliquent
Exemple:

La relation habiter du type (1,1)-(1,n), est traduite par la migration de l'attribut Adresse dans la table
Personne. La relation posséder du type (0,n)-(1,n) est traduite par la création d'une table
supplémentaire du même nom. Cette table contient comme clé primaire composée, les clés des deux
tables reliées Personne et Maison. On a donc simplement appliqué 2 fois de façon indépendante les
règles de transfert MCD à MLD.

Relations réflexives
Nous appliquons les règles générales avec la seule différence que la relation est 2 fois reliée au
même objet
Exemple 1:

10.4
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Comme il s'agit d'une relation (0,n)-(0,n), une table supplémentaire est créée. Cette table contient
comme clé primaire composée, la clé des "deux" objets reliés. Comme le même objet est lié 2 fois à
la relation, on ne peut pas utiliser 2 fois le même nom pour la clé. Dans ce cas il convient d'utiliser
des rôles dans le MCD, et d'intégrer le rôle dans le nom d'une des clés migrées dans le MLD.
Exemple 2:

Comme il s'agit d'une relation (0,1)-(0,1), nous avons en général le choix en ce qui concerne quel
objet contiendra la clé étrangère. Comme cette relation est liée deux fois au même objet, il est
évident que nous devons dupliquer la clé primaire, tout en veillant que le même nom de clé ne sera
pas utilisé pour la clé primaire et la clé étrangère. Dans notre exemple, tous les hommes mariés, ont
comme valeur de la clé étrangère la matricule de leur épouse actuelle. Pour les hommes non mariés
et les femmes, la clé étrangère est sans valeur. On pourrait bien sûr utiliser la modélisation inverse
avec une clé étrangère NO_MATRICULE_MARI, qui indique pour chaque femme mariée, la
matricule de son mari.

L'identifiant relatif
Sachant que l'objet dépendant est toujours lié à la relation par les cardinalités (1,1), nous pouvons
appliquer les règles générales. Dans chaque cas, la table issue de l'objet dépendant contient donc

comme clé étrangère, la clé primaire de l'autre table.


L'identification relative est représentée par le fait que la table issue de l'objet dépendant contient une
clé primaire composée, constituée de la clé primaire transformée de l'identifiant de cet objet et de la
clé étrangère.
Exemple:

10.5
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Tout en respectant les règles générales du passage MCD à MLD, la clé primaire de la table Projet
migre comme clé étrangère dans la table Tâche. L'identification relative est représentée par le fait
que la table tâche contient une clé primaire composée de NoTache et NoProjet.

Historisation d'une propriété


Pour chaque propriété à historiser, on crée une table qui contient:
 Une clé primaire composée de la clé primaire de la table qui contient la propriété à historiser et
de la date d'historisation.
 La propriété à historiser
Exemple:

Historisation d'un objet


Pour toute modification de valeur d'une des propriétés de l’objet, on historise l'ensemble des valeurs
des propriétés dans une table qui contient:
 Une clé primaire composée de la clé primaire de l'objet à historiser et de la date d'historisation
 Toutes les autres propriétés de l'objet à historiser
Exemple:

Historisation d'une relation


Pour toute modification de valeur d'une des propriétés de la relation, on historise l'ensemble des
valeurs des propriétés dans une table qui contient:

10.6
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 Une clé primaire composée de la clé primaire de la table qui représente la relation à historiser et
de la date d'historisation
 Toutes les autres propriétés de la relation à historiser
Exemple:

Exercice «KaafKaaf»
Transformez le MCD suivant, qui représente la facturation de la société «KaafKaaf» en un MLD en
respectant toutes les règles du passage MCD à MLD.

Voici une solution:

Exercice «Gestion d'école»


Transformez le MCD suivant, qui représente «la gestion d'une école» en un MLD en respectant
toutes les règles du passage MCD à MLD.

10.7
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Voici une solution:

Exercices
Exercice 1
Transformez le MCD suivant en MLD en respectant toutes les règles de passage MCD à MLD.

10.8
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Remarques:
 En ce qui concerne le rapport médical, une conclusion médicale pourrait par exemple être
«Infection» ou «Cancer de la gorge», tandis que la conclusion professionnelle qui s'en suit serait
par exemple «Apte» ou «Inaptitude temporaire <x> jours».
 L'objet Salarié est historisée.

Exercice 2
Voici un MCD qui représente de façon très simplifiée la gestion d'une compagnie d'assurances.
Transformez le MCD en MLD en respectant toutes les règles de passage MCD à MLD.

10.9
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Remarques:
 Le type de contrat indique les garanties prévues.
 Exemple: Type AUTO-SIMPLE contient (RC-AUTO et Protection juridique)
 Type AUTO-SPECIAL contient (Garanties AUTO-SIMPLE + FEU + VOL)
 Type AUTO-DELUXE contient (Garanties AUTO-SPECIAL + Dégâts matériels)
 Un contrat couvre un seul risque. Ce risque peut être une voiture ou une habitation.
 Certaines informations concernant les clients sont historisées.

10.10

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