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Cours Bases de Données LA DSI Pr2

CHAPITRE 3
LE MODELE RELATIONNEL

1. MODELE DE DONNEES
Le schéma ou modèle de données, est la description de l'organisation des données. Il
renseigne sur les données et les relations entre les différentes données qui se trouvent dans la
base de données.

Il existe plusieurs types de modèles de données (hiérarchique, relationnel, objet, réseau,


etc.)

1.1 MODELE HIERARCHIQUE


Le modèle hiérarchique a été conçu à la fin des années 60 pour le programme Appolo
(NASA), il représente les données sous forme de structure arborescente où chaque donnée
n'a qu'un seul parent.

Une base de données hiérarchique est une collection d’enregistrements reliés eux par des
pointeurs.

Les problèmes de ce modèle sont :

 Pas d’indépendance logique/physique

 Redondance des données, risques d’incohérence

1.2 MODELE RESEAU


Le modèle réseau a été défini par le groupe DBTG du comité CODASYL en 1971 (revu en
1978), il a permis de lever de nombreuses difficultés du modèle hiérarchique grâce à la
possibilité d'établir des liaisons de type n-m en définissant des associations entre tous les
types d'enregistrements. Les données sont représentées sous forme de graphe.

Une base de données en réseau est une collection d’enregistrements reliés entre eux par des
pointeurs.

Les problèmes de ce modèle sont :

 Pas d’indépendance logique/physique

1.3 MODELE RELATIONNEL


Le modèle relationnel inventé par CODD 70 , il est fondé sur la notion de relation : une
matrice qui contient un ensemble de groupes de valeurs (les n-uplets) stockés dans
les enregistrements d'une base de données. Une relation est stockée dans une table.

Selon le modèle relationnel, il peut y avoir plusieurs relations connexes.

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Une base de données relationnelle est un ensemble d’enregistrements reliés par des valeurs

Les avantages de ce modèle :

 Indépendance logique/physique

 Langage de manipulation simple

 Basé sur une théorie mathématique solide

 Standard

2. LE MODELE RELATIONNEL

CONCEPTS DE BASE
Attribut : C’est un identificateur (un nom) décrivant une information stockée dans une base.

Domaine : Le domaine d'un attribut est l'ensemble, fini ou infini, de ses valeurs possibles.

Relation : C’est un sous-ensemble du produit cartésien de n domaines d'attribut . Une relation


est représentée sous la forme d'un tableau à deux dimensions dans lequel les n attributs
figurent les titres des n colonnes.

Degré : Le degré d'une relation est son nombre d'attributs.

Occurrence : d’une relation est une ligne du tableau.

Cardinalité : La cardinalité d'une relation est son nombre d'occurrences.

Clé candidate : Une clé candidate d'une relation est un ensemble minimal des attributs de la
relation dont les valeurs identifient à coup sûr une occurrence.

Clé primaire : La clé primaire d'une relation est une de ses clés candidates.

Clé étrangère : La clé étrangère d'une relation est formée d'un ou plusieurs de ses attributs
qui constituent une clé dans une autre relation.

3. LES REGLES DE PASSAGE DU MODELE ENTITE/ASSOCIATION AU MODELE


RELATIONNEL
Règle 1 - conversion d'une entité

Toute entité du modèle E/A devient une relation dont la clef est l'identifiant de cette entité.
Chaque propriété de l'entité devient un attribut de la relation correspondante, et l’identifiant
devient une clé primaire.

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Entité  Relation

PropriétéAttribut

IdentifiantClé primaire

Règle 2 - conversion d'associations ayant des cardinalités de type 1,N

La clé primaire de la table issue de l’entité côté cardinalités (0,N) ou (1,N) est dupliquée dans
la table issue de l’entité côté cardinalités (1,1) où elle devient clé étrangère.

Exemple :

La traduction en modèle relationnel donne :

E1(P1,P2,P3,….#P’1)

E2(P’1,P’2,P’3,…..)

Remarque: Cas particulier association de type 1,1

La clé primaire de la table issue de l’entité côté cardinalités (0,1) est dupliquée dans la table
issue de l’entité côté cardinalités (1,1) où elle devient clé étrangère.

Règle 3 - conversion d'associations ayant des cardinalités de type N,N

Une association ayant des cardinalités (0,N) ou (1,N) de part et d'autre devient une relation
dont la clef est constituée des identifiants des entités reliées par cette association. Ces
identifiants seront donc également des clefs étrangères respectives. On parle de relations
associatives.

Exemple :

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La traduction en modèle relationnel donne :

E1(P1,P2,P3.)

E2(P’1,P’2,P’3)

ASSOCIATION(#P1, #P’1,PA)

Règle 4 - Concept de l’héritage

Pour l’héritage, on a trois possibilités de traduction du concept d’héritage rappelé par le


schéma ci-dessous :

Les deux entités ES1 et ES2 héritent de l’entité E1.

Solution 1 : Table sur-type et disparition des sous-types

Cette solution permet l'intégration des sous-types dans la relation sur-type (les sous-types
disparaissent). Avec un tel principe les propriétés spécifiques à chacun des sous-types ne
seront pas valorisées pour certaines occurrences de la relation sur-type.

La traduction en MR donne alors :

E1 (P1, P2, P1’, P2’)

Solution 2 : Table sous-types et disparition du sur-type

Cette solution permet l’intégration des propriétés figurant dans le sur-type dans tous les sous-
types (le sur-type disparaît). Cette solution entraîne une redondance importante des données
du sur-type.

La traduction en MR donne alors :

ES1 (P1, P2, P1’)

ES2 (P1, P2, P2’)

Solution 3 : Table sur-type et sous-types

Dans cette solution on conserve de l’entité sur-type et des entités sous-types. Dans chacune
des relations sous-types, l’identifiant de l’entité sur-type est intégré. Il est à la fois clé
primaire de la relation et clé étrangère par rapport à l’entité sur-type.

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La traduction en MR donne alors :

E1 (P1, P2)

ES1 (P1#, P1’)

ES2 (P1#, P2’)

Règle 5 - Transformation des associations réflexives

Exemple 1

La traduction en modèle relationnel donne :

SALARIE (matricule,nom,prénom,fonction,……, #matricule_chef)


Exemple 2

La traduction en modèle relationnel donne :

PIECE (référence,libellé)

COMPOSITION(#référence_composé,#référence_composant,nombre)

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Exercice d’application :

Transformez le modèle suivant, qui représente la facturation d’une société en un modèle


relationnel

Solution

Client(No_ClientNom,Prenom,Adresse,Code_Postal,Localité)

Facture(No_Facture,Dtae, #No_Client)

Article(No_Article,Libelle,Prix_Unitaire)

Porter(#No_Facture, #No_Article,Quantite)

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