Cours Ela04 Ge2
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RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
Support de cours
Amplificateurs Opérationnels, Comparateurs, Astables et Monostables.
ELECTRONIQUE ANALOGIQUE
Module 04
Enseignant :
M. Lafitte NGUEMEGNE
Chapitre 1 : Rappels sur les Amplificateurs Opérationnels
Chapitre 1
L’amplificateur opérationnel (en abrégé AOP) est un amplificateur à gain élevé et entrée
différentielle. Il peut fonctionner soit en régime linéaire, soit en régime non linéaire et permet
d’effectuer plusieurs fonctions. C’est pourquoi il est largement utilisé dans les circuits
électroniques.
Les AOPs les plus répandus sont à 8 broches parmi lesquelles 5 sont régulièrement
utilisées (les deux entrées, la sortie et les deux bornes d’alimentation). Leur symbole est le
suivant :
Ze : impédance d’entrée
A0 : gain en tension
Zs : impédance de sortie
L’amplificateur opérationnel peut fonctionner soit en régime linéaire, soit en régime non
linéaire.
Identification : Ce régime est obtenu lorsqu’il existe une boucle entre la sortie et l’entrée
inverseurs. Il est caractérisé par le fait qu’on ait à tout instant : 𝐕 + = 𝐕 − .
En régime linéaire l’AOP permet de réaliser une multitude d’applications. Parmi les
fonctions de bases réalisables on peut citer : l’amplificateur inverseur ou non inverseur,
l’additionneur, le soustracteur, l’intégrateur, le dérivateur, l’exponentiel, le logarithme, …
b) Fonctionnement : En régime non linéaire la sortie de l’AOP ne peut prendre que deux
états : niveau haut ou niveau bas selon le signe de la tension différentielle d’entrée 𝛆 =
𝐕 + − 𝐕 − . En effet :
- Si 𝛆 > 𝟎 c’est-à-dire si 𝐕 + > 𝐕 − alors 𝐕𝐬 = +𝐕𝐬𝐚𝐭 ≈ +𝐕𝐜𝐜
- Si 𝛆 < 𝟎 c’est-à-dire si 𝐕 − > 𝐕 + alors 𝐕𝐬 = −𝐕𝐬𝐚𝐭 ≈ −𝐕𝐜𝐜 pour une alimentation
symétrique ±Vcc (ou 𝐕𝐬 = 𝟎 si l’alimentation de l’AOP est du type simple c’est-à-dire
entre Vcc et la masse).
Chapitre 2
Les Comparateurs
Les comparateurs sont construits à l’aide d’amplificateurs opérationnels fonctionnant
en régime non linéaire. Ils sont utilisés dans de nombreuses applications électroniques (ex :
contrôle d’une grandeur électrique ou d’une grandeur physique en la comparant à une ou deux
références).
On dit qu’un AOP fonctionne en régime non linéaire dans l’un des cas suivants :
En régime non linéaire la sortie de l’AOP ne peut prendre que deux états (niveau haut
ou niveau bas) selon le signe de la tension différentielle d’entrée 𝛆 = 𝐕 + − 𝐕 − . En effet :
On dira que l’AOP fonctionne en régime linéaire lorsqu’il possède une boucle entre sa
sortie et son entrée inverseuse. Contrairement au régime non linéaire, la sortie est
proportionnelle à l’entrée on a : 𝜺 = 𝟎 c’est-à-dire 𝐕 − = 𝐕 + .
a) Fonctionnement
b) Caractéristique de transfert
c) Exercice d’application :
1. On donne ve = 12sinωt ; Vref = 9V ; Vcc = 15V
a- Analyser le fonctionnement du montage et tracer sa caractéristique de transfert.
b- Représenter vs en synchronisme avec ve.
2. Reprendre l’exercice pour ve = 12cosωt.
a) Fonctionnement
b) Caractéristique de transfert
c) Exercices d’application
A. Reprendre l’exercice du 2.2.1. c).
Remarques
La sortie d’un comparateur bascule chaque fois que la tension différentielle d’entrée 𝜺
change de signe c’est-à-dire chaque fois qu’elle passe par zéro :
Pour déterminer les deux seuils de basculements d’un comparateur à hystérésis, il suffit
alors de résoudre l’équation 𝜀 = 0 pour les deux valeurs de la tension de sortie 𝑉𝑆 (c’est-à-
dire pour 𝑉𝑆 = +𝑉𝑠𝑎𝑡 et pour 𝑉𝑆 = −𝑉𝑠𝑎𝑡 ).
Ve Vs
+ R2 Ve +R1 Vs
− + R1 R2
On a V = 0 et d’après le théorème de Millman : V = 1 1 ⇔ V+ =
+ R1 +R2
R1 R2
R2 Ve +R1 Vs
La tension différentielle d’entrée est donc : ε = V + − V − = R1 +R2
R R
Donc, ε = 0 ⇒ R 2 Ve + R1 Vs = 0 ⇒ Ve = − R1 Vs = −k. Vs avec k = R1
2 2
𝐑
- Pour VS = +Vsat , ε = 0 ⇒ 𝐕𝐞 = − 𝐑𝟏 𝐕𝐬𝐚𝐭 = −𝐤. 𝐕𝐬𝐚𝐭 = 𝐕𝐒𝐁 : Seuil de basculement bas.
𝟐
𝐑𝟏
- Pour VS = −Vsat , ε = 0 ⇒ 𝐕𝐞 = + 𝐑 𝐕𝐬𝐚𝐭 = 𝐤. 𝐕𝐬𝐚𝐭 = 𝐕𝐒𝐇 : Seuil de basculement haut.
𝟐
b) Fonctionnement
- Supposons que VS = +Vsat (c’est-à-dire que ε > 0).
𝐑
Soit 𝐕𝐞 < − 𝐑𝟏 𝐕𝐬𝐚𝐭 = −𝐤. 𝐕𝐬𝐚𝐭 = 𝐕𝐒𝐁
𝟐
𝐑
Soit 𝐕𝐞 > 𝐑𝟏 𝐕𝐬𝐚𝐭 = 𝐤. 𝐕𝐬𝐚𝐭 = 𝐕𝐒𝐇
𝟐
c) Caractéristique de transfert
d) Exercice d’application
1. On donne ve = 12sinωt ; Vcc = 15V ; R1 = R2 = 1KΩ
a- Déterminer les seuils de basculement
b- Tracer la caractéristique de transfert
c- Tracer en synchronisme vs et ve .
2. Reprendre les mêmes questions pour ve = 12cosωt.
R1 R1
On a V − = Ve et d’après le diviseur de tension : V + = R VS = k. VS avec k = R
1 +R2 1 +R2
Donc, ε = 0 ⇒ k. VS − Ve = 0 ⇒ Ve = k. Vs
b) Fonctionnement
- Supposons que VS = +Vsat (c’est-à-dire que ε > 0).
c) Caractéristique de transfert
d) Exercice d’application
1- On donne ve = 12sinωt ; Vcc = 15V; R1 = R2 = 1KΩ
a- Déterminer les seuils de basculement et tracer la caractéristique de transfert.
b- Tracer en synchronisme vs et ve
2- Reprendre les même questions pour ve = 12cosωt
Les niveaux de tension en sortie sont imposés par les tensions d’alimentation de l’AOP.
Si on désire modifier ces valeurs, plusieurs solutions sont envisageables :
- Si Vs1 = +Vcc , DZ1 est polarisée en inverse et DZ2 en direct : Vs = VZ1 + VD2
- Si Vs1 = −Vcc , DZ1 est polarisée en direct et DZ2 en inverse : Vs = −(VD1 + VZ2 )
A l’aide d’une résistance de charge (ou pull up) branchée à la sortie du comparateur
l’utilisateur peut imposer la tension de son choix en sortie.
Chapitre 3
Les Astables
3.1 Généralités
3.1.1 Description
Les astables sont des oscillateurs autonomes qui délivrent un signal évoluant
périodiquement entre niveau haut et niveau bas (signaux carrés ou rectangulaires).
1
- Sa fréquence f = où T est la période.
T
Durée de l’état haut TH
- Son rapport cyclique α = =
Période T
- A Amplificateur opérationnel,
- A NE555 ou autres circuits intégrés spécialisés,
- A portes logiques,
- A transistors,
- Etc.
3.1.3 Principe
Les astables utilisent des cycles de charge et décharge d’un condensateur. C’est
pourquoi la période du signal est généralement sous la forme 𝐓 = 𝐤. 𝐑𝐂. Et pour calculer les
n éléments de l’astable on fixera la valeur d’une des inconnues et on déterminera n − 1 autres.
Exercices Préparatoires
a) Seuils de basculement
On a : ε = V + − V −
V− = u
R1 R1
La loi du diviseur de tension donne : V + = R VS = k. VS avec k = R
1 +R2 1 +R2
Donc, ε = 0 ⇒ k. VS − u = 0 ⇒ u = k. Vs
b) Fonctionnement
c) Equations
Charge
du
La loi de maille donne : u + R. i = Vsat avec i = C dt
du
On a donc l’équation : RC dt + u = Vsat dont la solution est :
𝐭
𝐮(𝐭) = 𝐕𝐬𝐚𝐭 ( 𝟏 − 𝐞−𝛕 ) avec 𝛕 = 𝐑𝐂
Décharge
du
La loi de maille donne : u − R. i = −Vsat avec i = −C dt
du
On a donc l’équation : RC dt + u = −Vsat dont la solution est :
𝐭
𝐮(𝐭) = 𝐕𝐬𝐚𝐭 ((𝟏 + 𝐤) 𝐞−𝛕 − 𝟏) avec 𝛕 = 𝐑𝐂
d) Courbes
V −(−k.V ) 1+k
- Temps de charge : t ch = RC. ln (Vsat−(+k.Vsat)) = RC. ln (1−k)
sat sat
−V −(+k.V ) 1+k
- Temps de décharge : t d = RC. ln (−Vsat−(−k.Vsat)) = RC. ln (1−k)
sat sat
𝟏+𝐤 𝐑
La période est donc : 𝐓 = 𝟐𝐑𝐂. 𝐥𝐧 (𝟏−𝐤) = 𝟐𝐑𝐂. 𝐥𝐧 (𝟏 + 𝟐 𝐑𝟏 )
𝟐
Et pour R1 = R 2 , on a 𝐓 = 𝟐, 𝟐𝐑𝐂
𝐓𝐇
Rapport cyclique : 𝛂 = 𝐓
tch 𝟏 𝐓𝐇 𝟏
On a : T = t ch + t d et TH = t ch alors 𝜶 = = 𝟐 car t ch = t d 𝛂 = =𝟐
tch +td 𝐓
Exercice
V −(−k.V ) 1+k
- Temps de charge : t ch = (R ch + x. P)C. ln (Vsat −(+k.Vsat)) = (R ch + x. P)C. ln (1−k)
sat sat
- Temps de décharge :
−Vsat − (+k. Vsat ) 1+k
t d = (R d + (1 − x)P)C. ln ( ) = (R d + (1 − x)P)C. ln ( )
−Vsat − (−k. Vsat ) 1−k
1+k
- Période : T = t ch + t d = (R ch + R d + P)C. ln (1−k)
𝐑
Soit 𝐓 = (𝐑 𝐜𝐡 + 𝐑 𝐝 + 𝐏)𝐂. 𝐥𝐧 (𝟏 + 𝟐 𝐑𝟏 )
𝟐
𝐓𝐇 𝐭 𝐜𝐡 𝐑 𝐜𝐡 + 𝐱.𝐏
Rapport cyclique : 𝛂 = = =𝐑 = f(x)
𝐓 𝐓 𝐜𝐡 +𝐑 𝐝 +𝐏
R′2 = (R 2 + (1 − x ′ )P ′ )
𝐑 𝐜𝐡 + 𝐱.𝐏
- Rapport cyclique : 𝛂 = 𝐑 = f(x)
𝐜𝐡 +𝐑 𝐝 +𝐏
- La broche 4 (RAZ) qui permet la remise à zéro est active au niveau bas.
- La broche 5 est la broche de référence. Elle permet de fixer les 2 tensions seuils qui sont
2 1
par défaut V et 3 Vcc et dans ce cas il est recommandé de la découpler de la masse par
3 cc
un condensateur. Dans le cas où on veut modifier ces seuils, il suffit de porter la broche 5
1
à un potentiel Vo et les seuils deviennent alors Vo et 2 Vo .
Le NE555 est généralement dédié soit pour la réalisation d’astable (broche 2 et 6 directement
reliées), soit pour la réalisation de monostable (broche 2 non reliée à la broche 6).
a) Fonctionnement
et le cycle recommence.
b) Equations
Charge
du
La loi de maille donne : u + (R A + R B ). i = Vcc avec i = C dt
du
On a donc l’équation : (R A + R B )C dt + u = Vcc dont la solution est :
𝐭
𝐮(𝐭) = 𝐕𝐜𝐜 ( 𝟏 − 𝐞−𝛕 ) avec 𝛕 = (𝐑 𝐀 + 𝐑 𝐁 )𝐂
Décharge
du
La loi de maille donne : u − R B . i = 0 avec i = −C dt
du
On a donc l’équation : R B C dt + u = 0 dont la solution est :
𝟐 𝐭
𝐮(𝐭) = 𝐕𝐜𝐜 𝐞−𝛕′ avec 𝛕′ = 𝐑 𝐁 𝐂
𝟑
c) Courbes
𝟏
Vcc − 𝐕𝐜𝐜
𝟑
- Durée de la charge : t ch = (R 𝐴 + R 𝐵 )C. ln ( 𝟐 ) = (R 𝐴 + R 𝐵 )C. ln2
Vcc − 𝐕𝐜𝐜
𝟑
𝟐
0− 𝐕𝐜𝐜
𝟑
- Durée de la décharge : t d = R 𝐵 C. ln ( 𝟏 ) = R 𝐵 C. ln2
0− 𝐕𝐜𝐜
𝟑
Exercice
fréquence 50Hz.
𝟏
Vcc − 𝐕𝐜𝐜
𝟑
- Durée de la charge : t ch = (R A + x. P)C. ln ( 𝟐 ) = (R A + x. P)C. ln2
Vcc − 𝐕𝐜𝐜
𝟑
𝟐
0− 𝐕𝐜𝐜
𝟑
- Durée de la décharge : t d = (R B + (1 − x)P)C. ln ( 𝟏 ) = (R B + (1 − x)P)C. ln2
0− 𝐕𝐜𝐜
𝟑
Le montage utilise des portes inverseuses CMOS (ici des portes NAND montées en
inverseur) dont la caractéristique de transfert est donnée ci-dessus. Cette dernière indique que
1
le seuil de basculement des inverseurs CMOS est 2 VDD .
a) Fonctionnement
bascule au niveau bas. Le condensateur C se décharge alors et dès que la tension VD atteint à
1
nouveau la valeur 2 VDD , la sortie passe à nouveau de 0 à VDD et le cycle recommence.
𝟏
VDD −(− 𝐕𝐃𝐃 )
𝟐
- Durée de la charge : t ch = RC. ln ( 𝟏 ) = RC. ln3
VDD − 𝐕𝐃𝐃
𝟐
𝟏
−VDD − 𝐕𝐃𝐃
𝟐
- Durée de la décharge : t d = RC. ln ( 𝟏 ) = RC. ln3
−VDD −(− 𝐕𝐃𝐃 )
𝟐
tch 𝟏
En effet, on a : T = t ch + t d et TH = t ch alors 𝛂 = = 𝟐 car t ch = t d
tch +td
t=0 t = t1 t = t2
t = 0− t = 0+ t = t1− t = t1+ t = t−
2 t = t+
2
Vs
VA = Vs
VB = VA
uc = VB − VD
VD = VB − uc
c) Courbes
Vs
VDD
VA t
VDD
VB t
VDD
uc t
½.VDD
t
-½.VDD
VD
3/2.VDD
VDD
½.VDD
t
-½.VDD
tch td
Chapitre 4
Les Monostables
4.1 Généralités
4.1.1 Description
Un monostable est un générateur dont la sortie a un seul état stable (qui peut être un
niveau bas ou un niveau bas) mais qui change d’état dès qu’il est déclenché et au bout d’une
durée bien déterminée (appelée durée de la temporisation), la sortie retourne automatiquement
à l’état de repos.
- A amplificateur opérationnel,
- A NE555 ou autres circuits intégrés spécialisés,
- A portes logiques,
- Etc.
4.1.3 Principe
Le déclenchement peut être aléatoire (détection par un capteur, appui sur un bouton
poussoir, …) ou périodique.
On définit également la durée de récupération par le temps que met le système à partir
de la fin de l’état instable pour retrouver complètement l’état stable.
a) Fonctionnement
- Au repos, le condensateur C initialement déchargé. On a u = 0 et VS = Vcc .
- Si on envoie une impulsion négative sur la broche 2, le condensateur C se charge à
2
travers la résistance R. Dès que la tension u aux bornes du condensateur atteint 3 Vcc , la
b) Equations
Charge
du
La loi de maille donne : u + R. i = Vcc avec i = C dt
du
On a donc l’équation : RC dt + u = Vcc dont la solution est :
𝐭
𝐮(𝐭) = 𝐕𝐜𝐜 ( 𝟏 − 𝐞−𝛕 ) avec 𝛕 = 𝐑𝐂
Décharge
c) Courbes
La caractéristique de transfert des inverseurs CMOS est donnée ci-dessus. Cette dernière
1
indique que le seuil de basculement des inverseurs CMOS est V .
2 DD
a) Fonctionnement
- Au repos on a: i = 0 ; VB = Vcc ; VS = 0 ; VA = Vcc ; uc = 0,
- Si on envoie une impulsion positive Ve sur la porte d’entrée, la tension VB passe de
Vcc à 0 et la sortie bascule alors à VS = Vcc . Le condensateur C se charge et lorsque la
1
tension VB atteint la valeur 2 VDD (seuil de basculement de la porte CMOS) la sortie
Vcc −0
To = RC. ln ( 𝟏 ) = RC. ln2 ≈ 𝟎, 𝟕. 𝐑𝐂
Vcc − 𝐕𝐜𝐜
𝟐
Temps de récupération : ici, c’est le temps que met la tension u pour passer de
𝟏
𝐕𝐜𝐜 à 5%Vcc
𝟐
𝟏
0− 𝐕𝐜𝐜
𝟐
TR = RC. ln (0−𝟎,𝟎𝟓𝐕 ) = RC. ln10 ≈ 𝟐, 𝟑. 𝐑𝐂
𝐜𝐜
t=0 t = t1
t = 0− t = 0+
Etat de repos : C
Etat instable Récupération
se comporte On envoie t= t1− t= t1+
comme un une
circuit ouvert : impulsion
𝑖=0
Vs
VA
uc = VB − VA
VB = VA + uc
c) Courbes
Ve
Vcc
Vs t
VDD
VA t
Vcc
uc t
½.Vcc
t
-½.Vcc
VB
3/2.Vcc
Vcc
½.Vcc
t
-½.Vcc