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RECHERCHE SCIENTIFIQUE
DJIOUA Amina
Membresdans
de jury :
hh Mohamed
Président : Dr ABIDI
kahina
Je dédie ce travail à :
Amina
Liste des tableaux et schémas
Tableau N°15 : Les comptabilités utilisées au niveau d’UTR en fonction des pourcentages
d’utilisation………………………………………………………………………………….150
Liste des tableaux et des schémas
Schéma N°09 : Circulation des étiquettes de fabrication et des étiquettes de transfert (double
kanban)……………………………………………………………………………………….86
Schéma N°17 : Taux de CA réalisé par l’UTR par rapport au CA global de EI…………...139
Schéma N°22 : Le taux d’utilisation du chaque méthode pour la gestion de production au sein
d’EI…………………………………………………………………………………………146
Ainsi, toute entreprise de production doit être analysée sous forme de processus, le
dernier est un système d’activité qui utilise des ressources pour transformer des éléments
entrants en éléments sortants.
Pour assurer une meilleure gestion de production, il y’a des paramètres qu’il faut
prendre en considération à savoir la qualité du produit, les délais de livraison et les coûts de
production. Ces paramètres sont-ils métrisables par unité transformateur « l’U.T.R » ?
A fin de mieux cerner les préoccupations suscitées, nous avons formulé les hypothèses
suivantes :
Hypothèse N°02 : Pour guider leurs choix de production les entreprises utilisent la méthode
A.B.C.
9
Introduction générale
Hypothèse N°03 : Les techniques de gestion japonaise, ne sont pas transposables dans d’autre
contexte.
Méthodologie de recherche :
Afin de réaliser ce travail, on à jugé utile de réaliser une enquête par entretien et une
collecte d’information relative à la gestion de processus de production au sein de l’unité
transformateur « l’U.T.R », tout en s’appuyant sur des aspects théoriques ; que nous allons
relevés tout au long de nos différentes lectures.
Ajouté à cela, l’exploitation d’une documentation interne, qui fournie par les services
de l’unité transformateur « l’U.T.R », a été d’un apport considérable.
Le plan de travail :
A fin d’arriver au bout de notre travail de recherche nous allons subdiviser notre travail
en cinque chapitre :
10
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
Introduction du chapitre :
Pour réaliser ses objectifs face aux nouvelles exigences de l’environnement qu’est de
plus en plus turbulent, elle doit renouveler sa vision sur son activité productive et de répondre
aux questions relatives à sa production à savoir : quoi produire, combien et quand produire et
avec quel coût ?... La réponse à ces questions constitue un élément clés de sa réussite.
12
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
On admet généralement, qu’une entreprise est un corps vivant, et qu’à ce titre elle doit
être régénérée afin de survivre. Pour atteindre ses objectifs à court, moyens et long terme
d’une part, et d’assurer sa performance d’une autre part.
Avant d’aborder les objectifs de l’entreprise. Il est nécessaire de commencer par une
définition générale d’une entreprise industrielle.
Selon, Manique picard : « L’entreprise est une unité économique utilisant différents
moyens pour produire des biens et services »1.
Selon, J. Pierre Lauriaux : « L’entreprise est définie comme étant une cellule
économique et sociale spécialisée dans la production des biens et services vendus sur le
marché en vue de satisfaire les besoins de ses clients et de réaliser un bénéfice »3.
En plus des définitions précédentes, qui sont spécifiques à un nombre d’auteurs, nous
pouvons rajouter une autre interprétation plus globale, pour une exposition plus pertinente de
sa réalité économique ;
1
PICARD Manique, « Economie de l’entreprise », Edition Economica, Paris, 1989, page 6
2
SALLE Maurice, « Economie de l’entreprise », Edition Economica, Paris, 1989, page 7
3
LAURIAUX Pierre, « Economie de l’entreprise », Edition Economica, Paris, 1989, page 4
13
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
A. Le bureau des études : il est en charge de la conception des produits finis qui seront
fabriqués. Pour chaque produit, il dresse la liste des composants dans une structure de
décomposition appelée nomenclature.
4
CHARRON.L, SEPARI.S, « Organisation et gestion »Edition Organisation, Paris, 2003, page182.
14
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
D. Les ateliers de production : il s’agit des cellules productrices. Les ateliers exécutent
les taches et assure la transformation des matières premières en produit fini, suivant le
plan défini par le bureau d’ordonnancement.
15
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
Les objectifs de l’entreprise sont divers on retrouve des objectifs économiques et des
objectifs humains : 5
Nous avons donc l’intime conviction que l’entreprise doit être un lieu de création et
d’apprentissage, c’est un corps qui doit être régénérée à fin de survie, et nous sommes plus
payés pour produire des pièces mais aussi pour améliorer les processus de fabrication des
pièces , c’est peut être là qui se situe le vrai défi des entreprises de nous jours face à la
concurrence des autres entreprises.
5
BLONDEL François, « Gestion de la production », Edition Dunod, Paris, 2005, page 1
16
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
Selon Pascal Laurent « La production est une activité économique et sociale très
important, son objet est la transformation des matières et composants en produits finis qui
peuvent êtres des biens de consommation, des biens de production, ou des services. Elle est
constituée par un ensemble d’opérations plus au moins complexes nécessitants des moyens
humains, financiers, informations et matériels qu’il faut organiser ».6
6
LAURENT Pascal, BOUARD François, « L’économie de l’entreprise », Edition d’Organisation, Paris, 1997,
page 145.
7
GIARD Vincent, « Gestion de la production », Edition Economica, Paris, 1981, page 5.
17
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
Transformation Stockage
Atelier 1 : usinage
Réception Stock intrant Stock extrant Livraison
Atelier 2 :montage
Atelier 3 : peinture Rebut
A. Le processus de production :
18
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
B. La quantité produite :
(avions, satellites…).
C’est l’implantation que l’on rencontre le plus dans le cas de processus discontinus.
Elle résulte de l’organisation taylorienne qui à prévalu dans nos sociétés pendant plusieurs
décennies. On regroupe les machines ayant la même technique, ou les mêmes fonctions.
Ainsi, dans un atelier de mécanique, on regroupe les fraiseuses, les tours...), on regroupe aussi
les machines sur critères de qualité de la fabrication, la réception des matières et des produits
achetés.
a. Regroupement des matières, les personnes travaillant dans un secteur sont des
professionnels de ce type de machine, ils peuvent passer d’une machine à
l’autre.
19
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
20
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
La qualité d’un produit ou service se traduit par l’ensemble des attributs qui
permettent de satisfaire les besoins du client. Ainsi, fabriquer des produits de qualité est un
des moyens de rencontrer la demande sur un marché concurrentiel. Cependant, le coût de non-
qualité est très important. C’est pour quoi sur le plan interne d’une entreprise tous ses
employés sont concernés par l’objective qualité (totale qualité). En effet, cet objectif consiste
à produire sans défaut, bien faire du premier coup. Pour cela, le contrôle doit être réalisé tout
au long du processus de production et non pas uniquement sur le produit fini, contrôler
également les ingrédients et matières premières qui proviennent de l’extérieur (fournisseurs).
8
ROGER Patrick, « Gestion de production », Edition Dalloz-Sirey, Paris, 1992, page 8.
21
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
Dans ce cas, la capacité de l’entreprise à dégager des profits est directement liée à ses
performances dans le domaine des coûts de production, car la diminution de ceux-ci accroit la
marge et permet d’envisager une baisse de prix, ce qui permettra de constituer une source
d’avantage concurrentiel. Afin, d’atteindre cet objectif, l’entreprise peut envisager des
économies d’échelle on augmentant la productivité, d’abord, par implication des employés
(par le système de primes pour incitation) pour la réalisation des taches en un temps plus court
et pour qu’ils apportent eux même des améliorations et éliminer les rebus (sources de
charges). La seconde source de gain de productivité est l’investissement dans des technologies
et des équipements nouveaux (machines à commande numérique) capables de réaliser
plusieurs taches consécutives dans des délais courts. Cela, doit être réalisé on tenant compte
de la qualité des produits réalisés. Néanmoins, l’entreprise ne doit pas produire en dessus de la
demande sur son marché, car, cela peut générer des charges supplémentaires dû au stockage,
se qui est coûteux.
Premièrement, la flexibilité qui est exprimée par les termes d’adaptation instantanée
aux variations de la demande et au contexte turbulent de l’environnement productif de
l’entreprise (produits de substitution, innovations technologiques etc.). Cette adaptation se
traduit généralement deux cas : si la demande est stable et prévisible, on opte pour les grandes
unités de production, rigides et qui permettent des économies d’échelle (production en série).
Par contre, si la demande est susceptible de se modifier rapidement (elle n’est pas prévisible)
les unités de production doivent se développer de façon à s’adapter aux incertitudes du
marché.
22
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
23
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
A. La première phase :
Appelée souvent l’âge d’or du producteur qui détient le pouvoir de la décision à partir
de son savoir faire et la maîtrise de métier, il a donc tout le pouvoir de ralentir le rythme de
production sans que les propriétaires puissent s’opposer à ce mouvement, ce que TAYLOR
appelle flânerie.
Le travail est manuel ou semi artisanal, avec une production destinée à la
consommation immédiate (habillement, outillage et bijoux) et qui sont déterminés par les
moyens existants.
La contrainte de la production se limite à la combinaison des ressources de
production : c’est-à-dire pas de concurrence intense, donc pas besoin des variables marketing
(qualité, délais, coût, etc.).
Le producteur perd par suite son pouvoir de décision et de savoir faire suite au
développement d’un nouveau mode d’organisation de la production notamment celle apportée
10
COURTOIS Alain, PILLET Maurice, « Gestion de la production », Edition d’Organisation, Paris, 2003,
page1.
24
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
par : F.W.TAYLOR (1856-1915) dans un but de recherche le (one best way), et aussi celle de
H.FORD au début du 20eme siècle (1908-1927).
Les entreprises traversent une période qualifiée d’économie de la rareté, il faut donc
reconstruire les économies après les deux guerres mondiales (1914-1945) et reconvertir les
systèmes industriels, car la pénurie est forte, on entre dans une période de consommation très
forte face à la quelle les entreprises répondes par un nouveau modèle de production, en
rupture avec le système artisanal, et qui à fait déjà ses preuves aux Etats-Unis. Depuis la fin
du 19eme siècle les entreprises introduisent le modèle de production de masse afin, de répondre
à la demande toute en rationalisant son système productif et en maîtrisant les coûts,
l’entreprise augmente la qualité produite et standardise les pièces fabriquées (Ford-T) ceci
contribue à dégager des économies d’échelles importantes.
Dans cette phase, l’entreprise tend désormais à produire ce qui est déjà vendu, les
principes d’organisation du travail définie par F.W.TAYLOR trouvent une application
concrète dans le cadre d’une forme d’organisation du travail définit par H.FORD. Mais à
partir des années 70, ce model de développement semble rencontrer des limites importantes
qui vont avoir pour conséquences une remise en cause des principes même du taylorisme et de
l’organisation du travail à la chaîne de H.FORD à savoir :
25
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
C. La troisième phase :
C’est la phase actuelle qui est caractérisée par une concurrence intense ou l’offre
dépasse la demande, cette phase dans laquelle se reconnaissent encore beaucoup d’entreprise,
sur le point d’être dépassée pour des nombreuses raisons tel que le challenge des années 2000
qui s’oriente vers des logiques beaucoup plus globales de rivalité inter-entreprises, voire iner-
groupes.
En effet, face à la situation actuelle qui impose une qualité encore meilleure, des délais
toujours plus courts, une fiabilité accentuée, des prix plus bas, un temps de réponse au marché
sans cesse amélioré.
Cette évolution est rendue possible par des nombreuses transformations au niveau des
infrastructures et de l’organisation de la production dans l’entreprise quelque soit son secteur
d’activité. Elle à besoin d’une gestion de la production résolument moderne et efficace qui se
traduit tout par la mise en œuvre des nouveaux principes de la gestion de production
moderne : l’implication, la formation des acteurs de l’entreprise on doit donc :
Ces axes doivent être cohérents entre eux et s’intégrer dans la stratégie globale de
l’entreprise qui impose avant tout la satisfaction des clients.
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Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
L’un des objectifs primordiaux de la gestion de production est l’évolution positive des
conditions de travail et l’amélioration continue du climat social au sein de l’entreprise
industrielle ainsi que le développement des relations avec ses partenaires (fournisseurs de
matière premières, clients, etc.), cela se réalise par la mise en place d’un plan de formation et
d’un système de rémunération efficace permettent une meilleure motivation des employés et
leurs responsabilisation dont la réalisation des tâches qui leurs-sont attribuées, ce qui permet
de réaliser une production de qualité. En parallèle, l’implantation d’un système d’information
qui permet une mise en relation permanente de tous les acteurs dans une organisation
productive (responsables, opérationnels et partenaires) est indispensable. Cependant, un
niveau de sécurité doit être assuré pour chaque membre de la main d’œuvre (ouvrier) qui est à
tout moment exposé au danger dans les ateliers de fabrication.
La diminution des coûts de production : ce fait par l’achat à plus bas prix des matières
premières et fournitures nécessaires à la production. Cela, est possible par la
réalisation d’une recherche pointue d’une offre plus intéressante sur un marché donné
au prêt des fournisseurs qui corresponde à notre demande à moindre coût ;
La diminution de la valeur des stocks : cela est réalisé par plusieurs façons ; accroitre
la prévision de la demande, l’optimisation de la gestion du processus de production et
contracter les fournisseurs les plus important capable d’aunerez les contrats à temps
(pas de retard dans les livraisons) et avec les quantités prévues. Ce qui permet d’éviter
à l’entreprise productive les charges dûs au stockage. En parallèle, une plus grande
27
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
collaboration avec les clients (réalisation de production sur commande, avec 0 stock et
0 délai) ;
L’assurance de la capacité de production optimale ; pour assurer la satisfaction de
toute la demande planifiée.
Répondre aux besoins des clients et à leurs exigences par rapport aux spécifications
des produits (respect de la volonté des clients et l’amélioration de la qualité du produit
désiré) ;
Le respect des délais de fabrication ;
L’automatisation et l’introduction des machines modernes dans les unités de
productives pour assurer une meilleure flexibilité ;
L’élimination de toute forme de gaspillage et la suppression des temps morts pour une
réduction des coûts.
28
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
29
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
Direction
Commerce
Etudes
Appro-
Méthodes
achat
Gestion de la
Personnel production Mainte-
nance
Informa- Fabrica-
tion tion
Contrôle de Magasins
gestion
Compta Qualité
-bilité
11
COURTOIS Alain, PILLET Maurice, op.cit., page 12.
30
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
grâce à la fonction étude, les organisations industrielles sont de plus en plus performantes, car,
elle contribue à une meilleure communication avec d’autres acteurs (nouvelle approche pour
la fidélisation des clients existants ou présents et la détection des besoins des clients potentiels
ou futurs) sur le marché concerné.
Elle est placée entre la fonction étude et la fonction production. Elle à pour rôle
principale de préparer un document décrivant les processus techniques de fabrication après
l’adaptation des moyens au niveau de l’atelier.
Premièrement, achat pour vente (ou revente) qui est en grande partie réalisé par des
entreprises commerciales.
Deuxièmement, achat pour consommation interne (exemple : matières premières,
etc.) qui concerne les entités industrielles (en plus des produits et outils pour
maintenance des machines).
31
Chapitre I : Présentation générale de la gestion de production au
sein de l’entreprise industrielle
Conclusion du chapitre :
32
Chapitre II : Planification de la production
Introduction du chapitre :
Après avoir présenter l’entreprise d’une manière générale, la détermination des objectifs
de sa création, il est temps de savoir que toutes entreprises ne peut s’en passer de la planification
de la production qui est une décision tactique qui répond à un souci de régulation à moyen terme
de la production et constitue un lien entre les décisions opérationnelles du court terme et les
décisions stratégiques du long terme. La planification est l’une des préoccupations majeures de la
gestion de la production qui s’intéresse aux modes de la gestion des flux (la gestion de stock,
M.R.P…).
34
Chapitre II : Planification de la production
L'activité de production commence par les approvisionnements, c'est à dire les achats de
matières premières, produits semi-finis et services nécessaires pour produire et qui constituent la
grande partie des stocks de l'entreprise.
1
BENNE MANN. R, SEPARI. S, « Economie de l’entreprise », Edition Dunod, Paris, 2001, page 327.
2
MORIN Michel, « Comprendre la gestion des approvisionnement », Edition d’Organisation, Paris, 1988, page 11.
3
COUTEUX Michel, « Les problèmes de l’approvisionnement », Collection la vie de l’entreprise, Paris, 1972, page
12.
35
Chapitre II : Planification de la production
La gestion des stocks est une fonction importante tant pour une entreprise commerciale que
pour une entreprise industrielle. Dans le cadre d'une entreprise commerciale, les stocks sont
essentiellement formés de marchandises destinées à la vente et sont caractérisés par leur variété.
Pour une entreprise industrielle, les stocks sont composés de trois types de biens : les matières
premières, les produits semi finis et les produits finis. D'une manière générale.
36
Chapitre II : Planification de la production
1-2-1 Définition :
En général, la tenue des stocks prend en charge l’organisation des magasins et la gestion
des emplacements. Ainsi d’après Jean Bénassy « Gérer un article en stock, c’est répondre de
façon optimale aux deux questions :
Quand commander ?
Combien commander ? » 4
Selon Armand- Dayan : « Le stock est la conséquence d’un écart entre un flux d’entrée
et un flux de sorti sur une période donnée, il joue un rôle nécessaire de régulation de la
production dont il permet d’assurer une gestion continue du flux physique malgré les
déséquilibres entre les charges et les capacités, les différents cadences de production des
différents ateliers, les variations des délais de livraisons et d’obtention et les écarts entre la
demande prévue et la demande réelle » 5
Les stocks sont de natures différentes, ils constituent à la fois une nécessité et une lourde
contrainte financière. On distingue cinq types de stocks : 7
4
BENASSY Jean, « La gestion informatisé des stocks », Edition AFNOR, Paris, 1983.
5
DAYAN Armand, « Manuel de gestion », Edition Ellipses, Paris, 2004, page 653.
6
ZERMATI Pierre, « Pratique de la gestion des stocks », Edition Dunod, Paris, 2001, page5.
7
Pour plus d’information voir MEDANE Pierre, « Management de la production », Edition Dunod, Paris 2005, page
144, 154.
37
Chapitre II : Planification de la production
C’est l’ensemble des articles reçus qui ne sont pas encore rentrés dans le processus de
fabrication. Qu’ils incluent les matières, composants et sous ensemble achetés. Ce stock permet
de spéculer et d’anticiper les fluctuations des prix d’achat. Il permet de réduction des coûts
d’acquisitions par achats de lots de taille plus importante. Il permet de se protéger contre les
défaillances des fournisseurs, les retards de livraison…
C’est l’ensemble des articles qui sont rentrés dans le processus de fabrication et qui en
cours de transformation. Ce stock intervient dans le processus de production comportant des
étapes intermédiaires, il permet d’une part un découplage des divers stades de la production et
d’autre part, une protection contre les arrêts de production et les défaillances.
Ce sont l’ensemble des articles sortis du processus de fabrication et qui sont prêts à être
expédies.
Ce sont l’ensemble des produits finis situés dans le système de distribution lui-même.
Il s’agit de l’ensemble des articles utilisés en production, mais qui ne font pas partie des
produits et de leur nomenclature. Ils peuvent inclure, les outillages, les outils, les pièces de
rechange.
38
Chapitre II : Planification de la production
Approvisionnement
Fournisseurs
ls
Clients externe
Clients internes
Les stocks ont un rôle positif dans la régulation du processus de production des
entreprises et dans la désynchronisation de la demande d’un produit, cependant, ils génèrent des
coûts important, mais pour éviter les ruptures de stocks, l’entreprise assure la disponibilité des
articles pour garantir la continuité de la production. Les stocks dans une entreprise présente des
avantages et des inconvénients.
39
Chapitre II : Planification de la production
B. Les inconvénients :
Cependant, constituer un stock n’est pas toujours ce qu’il y a de plus efficace. Ainsi :9
Les stocks vieillissent, est ce phénomène peut les rendent impropres à leur destination
(produits alimentaires avariés, couleurs ternies, oxydation…) ;
On trouve des articles invendus à la fin de vie de produit, qu’il faut alors éliminer du stock
sans en tirer aucun profit ;
Enfin, ces produits stockés demandent des surfaces de stockage, des magasiniers, une
protection contre l’extérieur (vol, incendie…) qui représentent des charges
supplémentaires pour l’entreprise.
Apres avoir vue les inconvénients des stocks, il important de savoir que l’entreprise
possèdent un nombre élevé des articles en stock, et une bonne gestion de ces articles nous impose
une amélioration de la gestion des stocks qui passe par la classification de ces articles selon la
méthode pratique qui en découle est connue sous le nom « d’Analyse A.B.C ».
8
BLONDEL François, op.cit, page 134.
9
Idem.
40
Chapitre II : Planification de la production
Le classement A.B.C des stocks, consiste à classer les articles stockés suivant trois
catégories d’importante. Cette méthode à pour principe de déterminer l’importance relative de
chacun des articles stockés par rapport à la consommation totale.
La valeur d’utilisation annuelle est le critère le plus généralement utilisé, mais d’autres
critères peuvent être choisis, comme le volume stockés, le nombre de mouvements en stock et le
volume de ventes.
Une 1ére classe « A » : qui ne constitue que (10 % à 20 %) du total des articles, et
représente 70% à 80 % de la valeur de la consommation totale.
Le 2ème groupe « B » : constitue (30 % à 40 %) du nombre total des articles stockés et
représente 15 % à 20 % de la valeur totale de la consommation.
Le 3ème groupe « C » : constitue (40 % à 50 %) du nombre total des articles et
représente 5 % à 10 % de la valeur totale de la consommation.
Classes A B C
Niveau de contrôle Rigoureux Normal Simple
41
Chapitre II : Planification de la production
Ainsi, « les différentes étapes de la classification A.B.C » des articles à partir du critère de
la valeur annuelle d’utilisation sont les suivantes :
Par exemple, pour une entreprise qui construit des camions, un moteur sera un produit de
classe A (très cher, très important et en faible nombres) alors que les vis seront des produits de
classe C (peu cher, peu important car facilement remplaçable et en très grand nombre).
L’entreprise AZT fabrique et vend des meubles de luxe à plusieurs grandes chaînes de
distribution de la région de Montréal. Elle utilise dans son processus de fabrication, 10 types
d’articles dont les consommations annuelles sont indiquées dans le tableau ci-après :
Consommation
Articles annuelle Coût unitaire
(en quantité) $
A1 1100 2
A2 600 40
A3 100 4
A4 1300 1
A5 100 60
A6 10 25
42
Chapitre II : Planification de la production
A7 100 2
A8 1500 2
A9 200 2
A10 500 1
Total 5510
Pourcentage Pourcentage
Consommation Consommation
Articles cumulé des cumulé du Classe
annuelle cumulée
consommati- nombre ABC
ons d’articles
43
Chapitre II : Planification de la production
Consomatio-
ns comulées
A B C
5000
0
0 A2 A5 A8 A1 A4 A 10 A9 A3 A6 A7
44
Chapitre II : Planification de la production
Selon BLONDEL François « la gestion des stocks consiste à définir la politique, les
objectifs de l’organisation de magasins et la gestion des emplacements des articles. » 10
On peut aussi définir la gestion des stocks comme un ensemble des activités et
techniques qui établissent les références à tenir en magasin, les quantités d’articles associés à ces
références, les modes et échéances de réapprovisionnement, les modes de valorisation des stocks,
etc.
10
BLONDEL François, op.cit., page 127.
45
Chapitre II : Planification de la production
Les stocks au sein d’une entreprise provoquent plusieurs coûts parmi eux on à : 11
A. Le coût de magasinage :
Ces capitaux, investis dans le stock, produiraient des intérêts s’ils étaient investis sur le
marché financier. On tiendra donc compte de ce manque à gagner.
C. Le coût d’obsolescence :
Il est lié au vieillissement de certains articles qu’on ne peut plus vendre. Il est calculé
article par article et, il est couramment de l’ordre de quelques pour cent (d’autant plus élève que
le cycle de vie est court).
D. Le coût de rupture :
Pour éviter les ruptures préjudiciaires, soit à la vente soit à l’atelier, on constitue pour
chaque article un stock de sécurité. Ce stock n’est pas actif. Il doit être reconstitué dés qu’il est
entamé. On verra plus loin qu’il est lie aux aléas de la demande et au cycle de
réapprovisionnement.
11
BLONDEL François, op.cit, page 148.
46
Chapitre II : Planification de la production
Il englobe tous les frais que l’entreprise supporte à partir du moment où une décision
d’approvisionnement à été prise jusqu’à la réception et le stockage de la marchandise.
Ce coût est composé pour un article acheté, du montant des facteurs d’achats de l’article,
majoré des frais d’approvisionnement, des frais de transport et des frais de manutention, pour un
article fabriqué, le coût d’acquisition comprend la matière, la main d’œuvre directe, les frais
généraux.
Les entreprises doivent mettre en place une politique de gestion de stock pour savoir
quand et en quelle quantité doit on approvisionner ? 12
La réponse à cette question est différente suivant les politiques de gestion adoptée, on cite
comme exemple :
Point de commande :
Cette méthode permet d’identifier des seuils en dessous desquels il faut effectuer une
commande. La détermination de ces seuils se fait dans la plupart des entreprises en fonction du
stock minimum et du stock de sécurité.
12
Pour plus d’information voir : GIARD Vincent, op.cit, page 72.
47
Chapitre II : Planification de la production
- Une quantité variable qui permet de retrouver un niveau de stock fixe (niveau de
ré complètement) ;
- Une quantité variable selon la demande prévue.
Suivant la combinaison des réponses, il est possible de définir quatre politiques de base
pour réapprovisionnement du stock. Chaque politique est adaptée à un produit ou une catégorie
de produits. Cela conduit fréquemment à l’utilisation du plusieurs politiques, voir les quartes
politiques simultanément.
Dite aussi la méthode « calendaire » les livraisons se font à date fixe et à quantité
prédéterminée proche de la quantité économique afin de respecter le nombre de commandes
annuel optimal.
Dite aussi la méthode « de ré complètement » les livraisons se font à date fixe pour
des quantités variables. L’entreprise établit à une date prédéterminée la quantité à commander en
fonction de chaque produit en fonction du stock afin d’avoir un niveau de stock permettant
d’aller jusqu’à la prochaine commande.
48
Chapitre II : Planification de la production
Cette méthode plus connue sous le nom de méthode point de commande, consiste à définir
dans un concept de flux tiré et de juste à temps, un seuil d’alerte qui déclenche l’ordre d’achat de
façon que les produits soient livrés juste au moment de l’utilisation de la dernière unité en stock.
Ce niveau de stock doit permettre de satisfaire les besoins durant le délai allant de la date
de connaissance de niveau (date de déclenchement de commande) à la date de livraison.
Cette méthode permet de profiter des opportunités du marché, elle est particulièrement
utile pour les entreprises dont le prix d’approvisionnement varie beaucoup en fonction de la
période de l’année (métaux précieux, céréales). Cette méthode doit être employée avec une
parfaite connaissance du marché afin de savoir quand le cours d’achat des matières premières à
des chances de monter ou de descendre.
49
Chapitre II : Planification de la production
Avantage: Permets d’acheter une grande quantité de stock quand le prix est très
faible avec la possibilité de revendre une partie du stock quand le cours est au plus
haut s’il est supérieur à la consommation de l’entreprise
50
Chapitre II : Planification de la production
La méthode M.R.P (Material requirements planning) tient une place de choix. Conçue
par Joseph Orlicky, Oliver Wight et George Plossl, elle est implantée dans la grande majorité
des entreprises industrielles. La méthode M.R.P dite aussi M.R.P I est apparue dans les années
1960 et correspond à la planification des besoins en composants. Elle repose sur la distinction
entre besoins indépendants et besoins dépendants et ne représente qu’une méthode de calcul des
besoins matières. Dans son évolution, elle à donnée dans les années 1970, le M.R.P II
(Manufacturing Resources Planning c'est-à-dire Management des Ressources de Production). Ce
modèle plus large, intègre la gestion de toutes les ressources de l'entreprise (consommables :
matières et composants et les renouvelables : capacité des machines et main d'œuvre) et constitue
un système de pilotage des ressources basé sur la prévision des ventes et les nomenclatures de
produit qui opère comme le M.R.P en flux poussé. 13
L'approche « M.R.P » est un mot anglais « Material requirements planning », qui veut
dire planification des besoins matières. Il s'agit donc de procéder par planification des actions
jusqu'à élaboration du planning des besoins en matière première et composants, étape nécessaire
13
GIARD Vincent, op.cit, page 486.
51
Chapitre II : Planification de la production
Toute organisation industrielle, et ce, quelle que soit sa production, fait face
quotidiennement à la même problématique : les clients souhaitent être livrés dans un délai le plus
court possible. Ceci nécessite un minimum de planification. La question à laquelle le M.R.P se
propose de répondre est quel article est nécessaire ? De combien en ai-je besoin ? Et quand vais-
je en avoir besoin ?
Cela s’effectue à partir des prévisions de vente et connaissant les délais de réalisation des
différentes opérations : d’approvisionnement, de fabrication et d’assemblage. Il est aisé de
calculer un programme de production respectant ces contraintes.
Naturellement, dans la pratique, le fait que l’on évolue en univers incertain rend les
choses beaucoup plus complexes et on utilisera des outils comme les stocks de sécurité pour
pallier l’aléa.
52
Chapitre II : Planification de la production
Mais avant d’étudier la façon dont on obtient ces informations, deux étapes sont
indispensables. Il s’agit de la construction du plan industriel et commercial (P.I.C) et du plan
directeur de production (P.D.P).
14
GRATACAP Anne, MEDAN Pierre, « Management de la production », Edition Dunod, paris, 2001, page50.
53
Chapitre II : Planification de la production
Ce plan est élaboré par les directions commerciale, financière et technique sous le
contrôle de la direction générale. Il s’agit d’un horizon à l’ordre de 2 ans, de définir les
orientations de la production par famille de produits et ce à partir des prévisions de vente
(mensuelles) et le niveau désiré du stock. (Stock de sécurité), la demande des produits finis
est une demande externe donc elle est soumise à des aléas.
L’objet de ce plan est de définir par produit les quantités à produire pour les périodes à
venir (la production de référence est souvent le mois).
Le P.D.P permet de chiffrer plus précisément, les dates des produits finis, information qui
va constituer la base de production des composants en amont, il permet de transformer des
précisions commerciales en un programme de production, tout en tenant compte de l’état du stock
et les capacités de production de l’entreprise.
Lorsque ce plan est établi, la direction de la production dispose à la fois des quantités à
produire et des dates auxquelles ces quantités de produit fini doivent être disponibles.
15
GRATACAP Anne, MEDAN Pierre, Op.cit, page 50.
54
Chapitre II : Planification de la production
Le M.R.P repose sur l’exploitation d’un système informatisé d’information qui, en règle
générale, existe plus ou moins dans les entreprises qui envisagent d’implanter cette approche. Un
certain nombre de tentatives se sont soldées par un échec, faute de n’avoir pas porté une attention
suffisante à ces conditions préalables d’utilisation. Les informations requises pour la M.R.P1 sont
de quatre types ; il faut en rajouter deux autres types pour passer à la M.R.P2 qui prend en
compte les problèmes « charge- capacité ». 16
16
GIARD Vincent, op.cit, page 494.
55
Chapitre II : Planification de la production
Non Oui
Réalisable ?
Une nomenclature est une énumération, ordonnée selon plusieurs niveaux, des différents
composants qui entrent dans la fabrication d’un produit. Un coefficient indique le nombre de
composants nécessaires à l’obtention du produit parent ou composé généralement, le niveau 0 de
la nomenclature est associé au produit fini. Il existe multiples représentations possibles, mais les
trois suivantes sont les plus utilisées.
Considérons une entreprise qui fabrique et commercialise quatre produits finis noté W, X, Y et Z
à l’aide de modules Mi , de sous- module SMi , de pièces Pi, et de matières premières MPi
56
Chapitre II : Planification de la production
Produit W
M1 M2 M3
P1 P2 P3
b. Nomenclature indentée :
Elle décrit les composants du produit fini en liste. Elle utilise souvent une codification de
type lettre +chiffres et indique pour chaque composant le coefficient d’emploi. Ce type de
nomenclature est généralement utilisé par les logiciels de G.P.A.O.
57
Chapitre II : Planification de la production
c. Nomenclature matricielle :
Elle se compose de plusieurs tableaux (ou matrices) qui s’enchainent et qui indiquent
niveau par niveau, les composants à l’élaboration de l’article immédiatement parent.
La M.R.P nécessite une connaissance correcte de l’état du stock d’un composant (stock
disponible, livraison attendues,….) au début ou à la fin de chacune des périodes constitutives de
l’horizon de planification retenu. Si cet inventaire n’est pas permanant, il a une périodicité
minimale fixée. Ce système d’information peut difficilement être manuel car le traitement
numérique qui implique un système de M.R.P pour des applications concrètes est tel que seul un
traitement informatique peut être envisagé, ce qui conduit nécessairement à une tenue informatisé
de l’état des stocks. Ceci n’exclut pas. Rappelons- le, qu’il soit nécessaire de procéder
périodiquement à un inventaire pour rectifier les écarts entre le disponible effectif et le disponible
informatique, à la suite de problème divers.
Ce fichier des délais d’obtention est essentiel pour définir les périodes de lancement en
fabrication d’un lot de composants ou de passation d’une commande d’approvisionnement auprès
d’un fournisseur.
On peut également inclure une marge de sécurité, ce délai de sécurité jouant un rôle
similaire à celui de stock de sécurité, on peut ajouter aussi que certaines entreprises traitent ce
délai d’obtention non seulement comme un paramètre nécessaire au fonctionnent de la M.R.P
mais également comme une contrainte à respecter.
58
Chapitre II : Planification de la production
Lorsque, pour une période, la charge souhaitée résultant du P.D.P excède la capacité
disponible, on cherche à anticiper la production d’une partie de ce que l’on avait programmé pour
cette période. La sélection de ce qui devra être transféré s’effectue par l’utilisation implicite ou
explicite de règles de priorité.
Dans le dernier cas, le choix s’effectue sur la base des règles empiriques dont la
justification est biens souvent sommaire. Dans le premier cas on calcule les règles de priorité sur
la base de critères tels que celui de la minimisation des coûts de production.
Si l’application de ces règles ne conduit pas à une solution réalisable, le plan directeur de
production doit être révisé.
59
Chapitre II : Planification de la production
La démarche suivie par la M.R.P s’appuie sur une détermination des besoins nets d’un
composant puis de la matière de les couvrir. 17
Pour un composant donné on part d’un échéancier de besoins bruts, ces besoins bruts ne
correspondent pas à ce qu’il est nécessaire de lancer en production, compte tenu à la fois du stock
initial disponible pour cette référence et des quantités éventuellement en attente de livraison. Il
faut alors passer de la notion de besoins bruts à celle de besoins nets.
La philosophie de la M.R.P implique que les besoins nets d’un composant soient connus
suffisamment à l’avance pour qu’une rupture de stock ne puisse pas se produire. Les besoins nets
d’une période seront donc couvert, soit par une livraison au début de la même période, soit par
une livraison antérieure calculée pour couvrit les besoins de plusieurs périodes consécutives.
17
GIARD Vincent, op.cit, page 501.
60
Chapitre II : Planification de la production
61
Chapitre II : Planification de la production
La conclusion du chapitre :
Le M.R.P suppose d’avoir un plan de production très précis, d’effectuer la liaison entre
les facteurs de production et les fonctions commerciales (et la finance pour M.R.P 2), de maîtriser
le caractère aléatoire de la demande et des perturbations de la production. Il nécessite donc un
grand nombre de données précises et le traitement informatiques de ces données.
Si la production peut être effectué sous forme de séries répétitives ; les techniques
KANBAN demandent une quantité d’information moindre qu’O.P.T au niveau de l’atelier et
permettent une gestion plus souple de la production. On peut alors associer une M.R.P et
KANBAN en considérant au niveau M.R.P une ligne de production comme une boite noire qui
est intérieurement géré par une technique KANBAN.
62
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Introduction du chapitre :
Par la suite, nous aborderons la méthode « Kanban » qui est le plus utilisé par le J.A.T,
et enfin nous conclurons par la méthode « O.P.T » (Optimised Production Technology).
64
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Afin d’aborder le J.A.T, il est nécessaire de procéder par son historique puis sa
philosophie. Comme suit :
1
BLONDEL François, op.cit, page 285.
65
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
« Dans un sens restreint : le J.A.T peut être décrit comme étant un système qui
fabrique et livre des produits finis juste à temps pour être vendus, des sous ensembles juste à
temps pour assemblés en produit finis et de matières achetées juste à temps pour être
transformée en composants »2.
« Dans un sens large : le J.A.T est un système de gestion construit autour d’une
philosophie soutenue par des principes, la philosophie sous jacent est l’amélioration continue
de la qualité et de la productivité dans la poursuite de l’excellence à toute les étapes du cycle
industriel : la détermination des besoins du client, la conception du produit et sa fabrication
jusqu'à sa livraison chez le client »3.
« Le J.A.T est en fait un mode de gestion de la production par l’aval qui se base sur
l’application des principes à priori simples et de bon sens. Il s’agit en effet d’acheter ou de
produire le bien demandé dans la qualité souhaitée, au moment voulu, afin qu’il soit
disponible à l’emplacement désiré. »4.
Le fondement théorique du J.A.T repose sur une logique dite de production à ‘flux
tirés’ (flux tendus) dans laquelle la production d’un composant est déclenchée par la demande
et non par l'offre. Ainsi, dans ce cas, tout système industriel est considéré comme une
succession de postes (approvisionnements, fabrications et livraisons) au sein desquels chacun
ne peut réaliser sa tache que sur ordre du précédent, tout en éliminant à chaque stade les
causes du ‘gaspillage’.
Le gaspillage peut être définit « comme étant tout ce qui n’est pas absolument
nécessaire pour ajouter de la valeur au produit, que ce soit des machines, des matières, des
espaces, des activités ou du temps et de qans le milieu interne et externe de l’entreprise »5
2
NOLLET Jean, op.cit, page 552.
3
Idem.
4
GRATACAP Anne, MEDAN Piere, op.cit, page 238.
5
NOLLET Jean, op.cit, page 552.
66
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Par conséquent, Shigeo Shingo à définit sept formes de gaspillage dont les plus
important sont :
La non qualité ;
La surproduction ;
Le transport ;
Les attentes ;
Le stockage.
Dans une vision plus générale, le J.A.T s’attache à définir les étapes indispensables du
processus de fabrication et à éliminer le reste. Ce processus d’élimination débouche sur ce
qu’on à appelé les cinq zéros, considérés en parallèle comme les objectifs à atteindre : zéro
délai, zéro stock, zéro panne, zéro défaut, zéro-litige.
Cependant, ce système requiert une coordination très poussée entre les divers acteurs
(fournisseurs, transporteurs, fabricant, distributeurs, etc.) et sa mise en œuvre dans une entité
industrielle exige le respect de certaines conditions, à savoir :
Une grande flexibilité des outils pour permettre le passage d’une production à
l’autre plus facilement et assurer la productivité en petites séries (qui varie selon la
demande) ;
Un très court cycle de production ;
Une manutention meilleure dans les ateliers de production et une maintenance
rigoureuse ;
Une qualité irréprochable du produit ;
Développer d’avantage les relations de partenariat avec les fournisseurs les plus
importants (ceux qui garantissent une bonne qualité, et une bonne quantité au moment
voulu et à l’endroit voulu) avec des prix raisonnables ;
La réalisation d’un plan de formation et de qualification du personnel (polyvalence des
ouvriers) ;
Une circulation très efficace de l’information et une bonne communication dans
l’entreprise ;
67
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Plusieurs techniques sont issues du J.A.T, telles que le S.M.E.D (« Single Minute
Exchange of Die » : vise à réduire le plus possible les délais de mise en course, temps écoulé
entre la production de la dernière pièce d'un lot et la production de la première bonne pièce du
lot suivant), le POKA-YOKE (mot Japonais qui veut dire « détrompeur », il sert à détecter les
défauts)6, et le KANBAN (qui sera traité dans la deuxième section de ce chapitre).
L’appellation qualité totale a vue le jour face à la recherche de la plus grande qualité
possible dans toute organisation. Ainsi, pour aborder ce point nous devant le partager en trois
parties ; historique de la qualité totale ; sa définition et ses fondements.
6
Voir : BLONDEL F., Aide-mémoire, « Gestion industrielle », Dunod, Paris, 2000, page184.
7
OUBRAHIM Samia, OUAKOUAK Farid, « Gestion de la production, planification et organisation de la
production de l’entreprise Electro-Industrie d’AZAZGA », mémoire de fin d’étude en science de gestion,
Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou, 2007, page 70.
68
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
8
GOMEZ Pierre-Yves, « Qualité et Théorie des Conventions », Edition Economica, Paris, 1994, page 17.
9
Ibid. page 24.
10
ORGOGOZO Isabelle, « Les paradoxes de la qualité », Edition d’Organisation, 1987, page 55.
69
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
globale qui concerne toutes les fonctions de l’entreprise appelée Total Quality Control (TQC)
ou encor Total Quality Management (TQM).11
La qualité totale est définit généralement comme un système qui intègre efficacement
les efforts des divers groupes d'une organisation pour développer, maintenir et améliorer la
qualité. Quatre composantes (technique, administrative, économique, métrique) doivent être
prises en compte pour l'atteindre.
11
GOMEZ Pierre-Yves, op.cit, page 36.
12
CALME Isabelle et autre, « Introduction à la gestion », Edition Dunod, Paris, page 126.
13
Idem.
14
ROGER Patrick, op.cit, page 185.
70
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
B. Zéro stock :
Suppose élimination des stockes, se qui n’est pas tellement vrai à cause du stock de
sécurité et de la fluctuation des stocks tout au long de l’année. Il s’agit ici d’aborder le
problème de l’implantation des ateliers. La durée de la production d’un bien est la somme de
trois durées qui correspondent au stockage, au passage sur les machines et au transport entre
les postes de travail. Le raisonnement précédemment développé montre que seule la phase de
passage sur machine est productrice de valeur ajoutée. En conséquence, le temps de transport
(et les ressources consacrées à celui-ci) doit être minimisé. Cet objectif se traduit
immédiatement par une remarque de bon sens ; les postes de travail correspondant à deux
phases successives du processus doivent être placées l’un à coté de l’autre.
C. Zéro panne :
Il s’agit ici d’aborder une maintenance préventive et des capacités de production
excédentaires. Lorsqu’un bien est fabriqué sur une ligne de production, l’effet d’une panne de
machine est cumulatif puisque c’est tout le processus qui est stoppé (lorsqu’il n’existe pas de
stock). Ce point concernant les matériels est sans doute l’un des objectifs qui paraissent le
plus difficile à atteindre, compte tenu du caractère imprévisible de ces événements. Nous
indiquerons simplement ici que l’entretien du matériel contribue à la réduction du taux de
panne ainsi que les études de fiabilité du matériel (détermination de la date optimale de
remplacement).
71
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
D. Zéro défaut :
C’est produire sans défaut et livrer sans défaut, il impose divers contraintes et recouvre
plusieurs objectifs. En effet produire sans défaut est un objectif technique mais aussi un
objectif relatif à la gestion des ressources humaines. Il est d’ailleurs important de distinguer
deux notions très différentes, mais qui se traduisent de la même façon pour le client, à savoir
une livraison sans défaut et une production sans défaut. La seconde implique évidemment la
première mais ne lui est pas équivalente. Livrer des produits d’une parfaite qualité suppose
‘simplement’ que l’on soit capable de bloquer les défectueux éventuels avant leur sortir de
l’entreprise. Il s’agit alors de mettre en place une procédure de contrôle très stricte au niveau
des produits finis, procédures s’appliquant à chaque unité fabriquée. Il est clair que pour les
productions de masse, le coût de tels procédés est élevé et l’augmentation de la quantité passe
par un renforcement du contrôle.
Effectivement, viser la qualité totale, c’est faire en sorte que ce but soit atteint en
améliorant constamment tous les processus, internes et externes, qui contribuent au produit ou
au service. Pour y arriver, on fait appel à une approche systémique de l’organisation et une
approche statistique pour le diagnostic de son état de fonctionnement tout en favorisant la
participation et la mobilisation du personnel de l’entreprise.
72
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Ces fondements, sont cités par Deming dans son ouvrage le plus connu « Out of the
Crisis » en une série de quatorze principes, qui pourrait être considérer comme une charte du
mouvement : 15
C. Mettre fin à la dépendance à l'égard des inspections : Il vaut mieux mettre l'accent sur
le contrôle des processus et viser la qualité 'du premier coup. Quant il est trop tard pour
déceler les défauts ou améliorer le produit ou le service en fin de processus.
D. Mettre un terme à la pratique des achats au plus bas prix : Il vaut mieux entretenir
des relations à long terme avec les fournisseurs les plus connus pour leur bonne qualité, et
non pas avec ceux qui vende une qualité médiocre même si c’est à moindre coût.
15
GOMEZ Pierre-Yves, op.cit, page 14.
73
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
H. Faire disparaitre la peur dans l’entreprise : Chaque employé doit se sentir à l'aise et
confiant, sans craindre pour la sécurité de son emploi. Les responsables doivent viellés à
assurer un bon climat social dans l’entité et entre les salariés.
I. Éliminer les barrières entre les services : Il faut donc privilégier la communication et la
coopération interservices.
J. Éliminer les slogans, les exhortations et les objectifs de rendement : Le recours aux
affiches et aux slogans n'est pas efficace et il vaut mieux faire porter les efforts sur
l'amélioration du système.
K. Éliminer les quotas de production et les objectifs chiffrés : Il faut mettre en évidence
les objectifs qualités plutôt que quantitatifs, pour luter contre la médiocrité et le
management par la crainte.
L. Supprimer les obstacles à la fierté du travail : Il ne faut pas sous estimer les employés,
les responsables doivent récompenser ceux-ci et les rendre fier du travail bien fait qu'ils
contribuent.
74
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Selon Deming, ces quatorze interdépendants, ils doivent être utilisés concurremment et
en conjonction avec un système de connaissances profondes. Ce système comporte quatre
volets à savoir :
a. Une connaissance du système : L'entreprise doit être conçue comme un tout organisé et
complexe, dont les divers éléments sont en interaction les uns avec les autres et avec
l'environnement externe se qui permet l'amélioration de la qualité totale. En effet, cinq
caractéristiques se retrouvent dans tout système :
b. Une connaissance des variations : Il faut pouvoir interpréter l'information et les données
statistiques du système en termes de variations.
c. Une théorie de la connaissance : Il ne faut pas se fier uniquement sur l'expérience, mais,
se donner un cadre de référence théorique qui permette de cataloguer les observations et
de les interpréter.
totale est donc une démarche de gestion de la qualité dont l’objectif principal est l’obtention
d’une forte mobilisation et implication de tous les acteurs de l’entreprise pour parvenir à une
qualité parfaite et globale, en réduisant au maximum les gaspillages et en améliorant en
permanence les éléments de sorties (out puts).
Les principes du J.A.T sont réalisés et mis en ouvre à l’aide de deux outils
primordiaux et indispensables : 16
D’un point de vue historique, le système de production Toyota est le fruit d’une
évolution qui s’est étalée sur plus de cinquante ans et dans lesquels trois hommes ont joué un
rôle prépondérant. Ce fut Sakichi Toyoda, l’inventeur des métiers à tisser auto-activés, qui
fonda le groupe Toyota. Il lança un système d’automatisation spécial, le « Jidoka ». Son fils
Kiichiro Toyoda, créa la société qui allait devenir la Toyota Motor Corporation et fut à
l’origine des concepts qui aboutirent à la création du système Juste à Temps (Just in Time) et
plus précisément du Kanban, entre autres. Enfin ce fut un ingénieur de Toyota, Taiichi Ohno,
qui appliqua le « Jidoka » et le système du Juste à Temps à la fabrication des voitures,
donnant ainsi naissance au système de production Toyota. Il développa ce système au sein de
Toyota et l’étendit à tout le secteur des industries de transformation. C’est le rendement de la
production nord-américaine des voitures en série qui inspira la mise au point du système de
production Toyota au Japon, où l’objectif était de réaliser une production diversifiée en petites
quantités.
Ainsi, ce système est un outil qui permet la maintenance, la maitrise et la
rationalisation des flux de production tout en réduisant au maximum les risques liés à la
gestion à flux tirés (flux tendus). Or, il est conçu sur la base de quatre fondements principaux :
16
OUBRAHIM Samia, OUAKOUAK Farid, op.cit, page 75.
76
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
a. Le JIDOKA :
Sakichi Toyoda, père fondateur de Toyota, inventa en 1902 un métier à tisser qui
s’arrêtait automatiquement lorsque les fils se cassaient. C’est ainsi que débuta le « Jikoda »
qui est évoqué précédemment, qui prévoyait l’arrêt immédiat de la chaîne de production en
cas d’incident. Cette invention permet la mise au point de métiers à tisser automatiques et le
contrôle de plusieurs dizaines de machines par un seul opérateur. Il convient de souligner que
l’arrêt automatique de la machine en cas d’incident réduit les défauts et accroît le rendement,
tout en rationalisant les opérations. Ce principe du « Jikoda » implique la livraison des
produits en total conformité avec les exigences du client.
b. Le TASK TIME :
C’est le temps qui sépare la sortie consécutive de deux produits finis pour livrer le
client en juste à temps. Ainsi, toute l’organisation du processus de production en termes
d’affectation des flux et des ressources (matériels et personnels) est conditionnée au système
cardiaque du « Task Time » qui est considéré comme le battement du cœur de la ligne de
production.
c. L’HEIJUNKA :
C’est le lissage fractionnement de la production, ses objectifs sont : l’uniformisation
de la charge de travail par rapport à des variations importantes de la demande, Résoudre les
contraintes charge-capacités, réduction des temps de changement de série (en lancent des
productions de petites séries) et la taille des lots de fabrication (on-les divisant) et enfin
travailler avec un rythme constant. Ainsi, « Heijunka » à pour but de limiter les ruptures de
stockage ou de la surproduction, grâce à une prévision des variations des besoins des clients.
d. La standardisation :
Les opérateurs doivent normaliser le travail à effectuer.
B. Le KAIZEN :
Le mot KAIZEN est la fusion de deux mots japonais « Kai » et « Zen » qui veut dire
respectivement « changement » et « bon », la traduction française courante est « amélioration
continue » ou « analyser pour rendre meilleure ». C’est le nom d’une méthode de gestion de la
77
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
qualité. C’est un processus d’amélioration concrète, simples réalisées dans un laps de temps
très court. C’est un état d’esprit qui nécessite l’implication de tous les acteurs. Cette méthode
est graduelle et douce qui s’oppose au concept plus occidental de réforme brutale du « on jette
le tout et on recommence à neuf ». C’est souvent le résultat d’un processus de réingénierie. En
revanche elle tend à inciter chaque acteur de l’entreprise à réfléchir sur son lieu de travail et à
proposer des améliorations (forte motivation). Cette méthode n’est plus une technique de
management mais une philosophie, c’est-à-dire, une mentalité qui devrait être déployée à tous
les niveaux de l‘entreprise. La bonne mise en œuvre de ce principe passe notamment par une
réorientation de la culture de l’entreprise, la mise en place d’outils et concepts comme la roue
de Deming « cycle PDCA » (Le concept de la roue de W.E.Deming : à pour finalité de
maitriser et d’améliorer la qualité en 04 temps : planifier « Plan », faire « Do », mesurer
« Check », corriger « Act ». Chaque temps permet respectivement de : définir les objectifs à
atteindre, mettre en œuvre des actions correctives, vérifier l’atteinte des objectifs fixés et prendre
des mesures préventives.), les outils T.Q.M (Management de la Qualité Totale) et un système
de suggestion efficace et le travail en groupe. La mise en œuvre d’une standardisation des
processus avec un programme de motivation (système de récompense, satisfaction du
personnel) ensuite un accompagnement de changement.
Ainsi, la méthode japonaise Kaizen visant encourager à chaque niveau les petites
améliorations quotidiennes sans gros investissement, par opposition à l’approche occidentale
(reegeneering) qui fonctionne davantage par grandes avancées souvent coûteuses et peu
concertées qui privilégie une rupture radicale par rapport aux modalités traditionnelles de
gestion on mettant tout à plat dans l’entreprise et tout reconstruire par la suite.
Toute la philosophie de Kaizen réside dans cette phrase : « Fais le mieux, rends le
meilleur, améliore le même s’il n’est pas cassé parce que si nous ne le faisons pas nous ne
pouvons pas concurrencer ceux que le font ».
a. « SEIRI » : Ranger et éliminer de l'espace de travail toute chose qui n’y a pas ou plus
sa place et stocker à l’écart du poste, selon la fréquence d’utilisation, tout ce qui n’est
pas utilisé au quotidien
Une entreprise peut avoir recours en tout temps aux « 5S », pour tous les départements
ou postes de travail. Chaque fois que ces cinq principes sont appliqués, l’entreprise :
79
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
A. Avantages du J.A.T :
La réalisation et le maintien du JAT dans une entreprise industrielle à plusieurs
avantages, comme suit :
a. Amélioration de la qualité :
Le JAT s’attache a ce niveau, non pas a faire évoluer uniquement le produit mais à
introduire la démarche qualité dans toute l’entreprise (Qualité Totale) se qui permettra à
l’entreprise d’avoir une image de marque et une forte position concurrentielle dû a une hausse
de sa part de marché. Ainsi, le client étant prêt a payer plus pour avoir une meilleure qualité,
l’entreprise a la possibilité d’augmenter les prix pour un meilleur profit.
c. Augmentation de la flexibilité :
La flexibilité signifie la capacité d'un système industriel a s’adapter rapidement aux
changements de l’environnement .Ces changements sont internes (pannes machines, absences
de personnel...) ou externes (commandes urgentes, retard d'approvisionnement...). L’un des
aspects les plus importants de ces variations est la fluctuation de la structure de la demande
quantitativement et qualitativement. Ainsi, pour maintenir l’équilibre de l’entreprise et faire
face aux fluctuations de la demande, un outil très efficace issu du JAT, peut être utilisé ; le
SMED (Single Minute Exchange of Die) dont le rôle est de changer rapidement les réglages
de l’outil productif en fonction de la série voulue, c’est un moyen pour une meilleure
réactivité industrielle.
80
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
pas l’augmenter. Dans ce cas la capacité de la firme à dégager des profits est déterminée par
ses performances dans la réduction de ses coûts de production le plus possible par
l’élimination de toute action menant au gaspillage. En effet, cela est possible grâce à la mise
en œuvre du J.A.T au sein de l’unité.
81
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
B. Inconvénients du J.A.T :
Certes, le J.A.T peut entraîner d’énormes économies de temps et d’argent, mais il faut
aussi être conscient de certains risques :
b. Deuxièmement : le J.A.T peut engendrer du stress chez les travailleurs, car ces
derniers doivent travailler dans un environnement non traditionnel (fréquence
régulière de réapprovisionnement, cadence rapide, amélioration continue, polyvalence
plus qu’un atout…).
82
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Le KANBAN est un outil du système J.A.T, qui fond tout son fonctionnement sur la
circulation d'étiquettes pour une gestion de production à stock zéro. Il serait apparu dans les
chantiers navals Japonais.
Le système Kanban a été élaboré au Japon par M. Ohno après la deuxième guerre
mondiale (dans les usines Toyota Motor Company où elle a commencé à bien fonctionner dès
1958) à la fin des années 50. Il permet de faire remonter rapidement l’information et les
demandes de fabrication (qui deviennent des ordres de production des lots). Le support
matériel de ce système est un ensemble de cartes (d’ailleurs, Kanban signifie « carte ») fixées
sur les containers qui transitent aux différents postes de travail, ou bien, accrochées à un
tableau situé dans le centre de production chargé de fabriquer les composants, ou encor, en
transit entre le centre de production utilisateur d’une référence et le centre producteur de cette
référence, de l’aval vers l’amont. Cette étiquette indique : les références de l'article
commandé (code attribué par l'entreprise), quantité par conteneur, lieux d'origine de
l’étiquette et sa destination, etc. Par ailleurs, la méthode Kanban se distingue par sa gestion
des stocks et des approvisionnements, par rapport à la commande d'un client qui active la
chaîne de production. En effet le Kanban impose un système à flux tendus. 17
P1 P2 P3 P4
Légende :
Flux physiques
Flux d’informations
17
ROGER Patrick, op.cit, page 193.
83
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Le schéma N°07 représente une ligne de production comportant 4 postes, de P1à P4.
Lorsqu’une quantité donnée doit être produite par P4, ce poste doit « demander les
composants au poste précédent qui répercute une demande analogue et ce jusque P1.
L’organisation de ce transfert d’information implique que les flux d’informations aillent en
sens contraire des flux physiques.
Pour plus de précision, la circulation des Kanban peut être partagée en deux
catégories :
Conteneur en
cours d’utilisation
Conteneurs vides Enlève-
ment du
contene
F ur F
Centre de Centre
F F F
fabrication de la demandeur de la
F référence
référence
F
F F
Planning
mural des
F
étiquettes de
fabrication
F
Retour des étiquettes de fabrication au centre de
fabrication
Légende :
F : étiquette de fabrication
: Conteneur sans étiquettes (vide ou en cours d’utilisation)
L’atelier aval décroche l’étiquette de chaque bac qu’il entame et les étiquettes
F : Conteneur
décrochés plein (avec étiquette
sont retournés de fabrication).
à l’amont en tant qu’ordre de fabrication. La production est donc
Source : GIARD Vincent, op.cit, page 621. 84
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
directement commandée par la consommation du client. Ainsi, la production est tirée par
l’aval et non poussée comme dans les systèmes classiques. Dans ce cas, les Kanbans
mobilisées sont appelés « étiquettes de production » (qui correspond au cas générique le plus
utiliser).
Elles sont, quant a elles, des ordres de prélèvements utilisés au niveau des entrepôts ou
des magasins (stocks). Elles circulent, donc, exclusivement entre l’aire de stockage et les
centres de production demandeurs. En effet, on définit pour chaque centre de production
demandeur un nombre précis d’étiquettes de transfert mentionnant le centre demandeur et la
zone de stockage-amont. Ainsi, pour procéder à l’envoi d’un conteneur de la zone de stockage
à un centre demandeur, on retire du tableau mural où elles sont stockées une étiquette affectée
à ce centre demandeur pour la substituer à l’étiquette de production accrochée au conteneur.
Cette dernière étiquette est alors envoyée au planning mural situé en amont du centre de
production de cette référence.
Le chainage par double Kanban est ainsi intéressant dans les liaisons entre ateliers
producteurs et chaine de montage (exemple : atelier 1, atelier 2).
18
GIARD Vincent, op.cit, page 622.
85
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
F : étiquette de fabrication
T : étiquette de transfert
86
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
19
Blondel François, op.cit, page 298.
87
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
C. Le chariot vide :
Destiné a recevoir un ensemble d’article même s’ils ont plusieurs références.
Ce système ne propose pas comme le tableau Kanban de voire sur un seul panneau
l’état de production de nombreuses références, mais, il est plus faciles a comprendre par les
opérateurs et permet d’éviter les risques de perte des étiquettes.
A. En interne :
L’étiquette munie d’un code-barres est lue par lecteur optique et l’information de
consommation est rentrée dans le système de tenue des stocks. Cette consommation lance
l’édition physique d’une étiquette, symbolisant un ordre de fabrication.
B. En externe :
Dans les entreprises travaillent en juste à temps la concrétisation des relations avec les
fournisseurs est d’une importance majeure, sur tout en cas d’éloignement. C’est pour cette
raison que l’information de consommation est transmise par l’intermédiaire du réseau
informatique, par télécopie ou par minitel, elle est traduite en ordre d’achat par le fournisseur.
20
ROGER Patrick, op.cit, 196.
88
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
détermination de ce nombre est simple : on créera que le strict minimum d’étiquettes afin que
ce système productif marche correctement (sinon, il y’aura du gaspillage). Il est évident que
ce nombre est fonction de la taille et de la variété des conteneurs. Ainsi, un nombre important
de Kanbans permet d’avoir peu de ruptures, mais conduit à des stocks d’encours ou de
pièces finies élevées. Par contre, un nombre très restreint de Kanban impliquera de faibles
stocks, mais si les flux sont trop tendus, les risques de rupture augmentent. 21
N D.C
K
Définir au mieux l’importance relative des ruptures de stocks par rapport à leur coût.
Réduire autant que possible les temps nécessaires au changement d’outils et en
produisant par très petits lots pour amener le temps d’attente des Kanbans à un niveau
minimum.
21
ROGER Patrick, op.cit, page196.
22
Ibid. page 197.
89
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
A. Réunion de quelques volontaires dans un groupe d’étude pendant presque six mois,
ils vont se focaliser sur deux points :
- La diminution des stocks par le Kanban.
- Synchronisation et amélioration de la chaîne production.
90
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
23
Pour plus d’information voir : ROGER Patrick, op.cit, page 194-198.
91
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
92
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Dans la chaîne de fabrication, les ressources à faibles capacités sont un frein pour le
rendement journalier. Si elles ne sont pas identifiées et prises en compte dans la planification,
elles vont générer à leur niveau des stocks qui ne cesseront d’accroître. En plus de ça, les
machines et ateliers n’ont pas forcément la même capacité de production à l’heure. La vitesse
de travail et le rendement varient selon les postes et les tâches d’un pôle à l’autre. C’est pour
quoi, « M. Goldratt et Jeff Cox » ont développés en 1979 la méthode O.P.T (Optimised
Production Technology) qui est une méthode de gestion des flux de production, elle est
applicable à tous les processus de production caractérisés par des ‘goulets d’étranglement’
(tâches critiques pour lesquelles un retard n’est pas rattrapable : un retard sur une tâche
retarde d’autant la fin de tout un projet), qui permet par sa capacité de dimensionner les
volumes de flux afin d’éviter la constitution de stocks inutiles. Cette méthode, s’appuie sur le
principe que l’optimum global n’est pas constitué par la somme des optimums locaux. Cette
méthode répond à trois objectifs primordiaux, à savoir :
A. Règle 01 : Il faut équilibrer les flux et non les capacités ; Dans un processus, il convient
mieux de réaliser une égalité entre les flux plutôt que les capacités.
93
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
ressource. Ainsi, le ‘’temps libre’’ d’une ressource non affectée à une certaine tâche
critique, peut donc être affecté à d’autres tâches critiques correspondantes.
C. Règle 03 : Le niveau d’utilisation d’un non-goulet n’est pas déterminé par son propre
potentiel mais par d’autres contraintes du système ; Les ressources non affectées aux
tâches critiques (appelées également goulets d’étranglement qui sont des ressources dont
la capacité est en moyenne égale ou inférieure aux besoins) ont un niveau d’utilisation
dépendant de celles qui leurs sont affectées.
D. Règle 04 : Une heure perdue sur une tâche critique est une heure perdue pour tout le
système ; Le temps passé sur les goulets d’étranglement a un impact direct sur la date de
fin du processus.
E. Règle 05 : Une heure gagnée sur une tache non critique est une heure sans une grande
importance pour le système ; Le temps passé sur une machine non-goulet (signifie toutes
les autres ressources dont la capacité est en moyenne supérieure aux besoins) n’a pas
d’impact direct sur la date de fin du processus.
F. Règle 06 : Les goulets déterminent à la fois le débit de sortie et le niveau des stocks ;
Les goulets d’étranglements ont un impact direct sur les flux amont et principalement sur
les niveaux de stock. En effet, si la machine goulot produit trop en avance elle va générer
un stock très important.
G. Règle 07 : Souvent, la taille des lots de transfert ne doit pas être équivalente au lot de
fabrication ; Le lot de transfert qui est la quantité transférée d'une opération à l'autre, il
ne faut pas qu’il soit égale au lot de production qui représente la quantité produite entre
deux changements de série.
94
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
L’OPT permet de faire un meilleur équilibrage des flux sur toute la chaîne logistique ;
Les goulots sont des postes critiques qu’il convient de suivre attentivement. La
capacité limitée d’un goulot conditionne la taille du flux qui traverse toute la chaîne.
Un retard sur un goulot se répercute directement sur le délai de fabrication ou de
livraison.
La théorie des contraintes (T.O.C) a été développée au cours des vingt dernières
années par Dr Eliyahu Goldratt qui expose clairement l'importance d'identifier les goulets qui
étranglent les flux, perturbent la régularité et compromettent sérieusement la réalisation des
stratégies les mieux élaborées. Ainsi, la T.O.C est conçu sur la logique de cause à effet et a été
dérivée des sciences exactes, pour permettre, de remettre en question plusieurs principes
concernant la manière avec laquelle nous gérons nos entreprises et nos organisations.
A. Etape 01 : Déterminer la ou les contrainte(s) du système (il peut y’avoir plusieurs types
de contraintes, dues aux éléments suivants : Le marché – la capacité – les ressources – les
fournisseurs – les finances – les connaissances ou compétences – la politique).
24
GASPOZ Cédric, « La théorie des contraintes (TOC) », Edition Université de Lausanne, page 8.
95
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
E. Etape 05 : Retour à première étape après qu’une contrainte a été supprimée. Surtout, ne
pas laisser le répit devenir la contrainte majeure du système.
25
GASPOZ Cédric, op.cit, page 9.
96
Chapitre III : L’organisation moderne de la production
Conclusion du chapitre :
Ainsi, cette méthode Japonaise permet de limiter le gaspillage on fixant l’objectif des
5 zéro dans l’ensemble de l’entreprise par la mobilisant de tous ses membres.
Cependant, d’autre démarches existes (le Kanban, O.P.T,…) qui on toute des objectifs
communs majeurs ; la recherche de meilleure productivité par la réduction des temps de cycle
de production, ainsi que la métrise des coûts et des aléas.
97
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Introduction du chapitre :
99
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
S.O.N.E.L.E.C est l’une des plus importantes entreprises d’Algérie, elle fut créée en
1969 conformément au décret 83/25 possède plusieurs unités de production réparties à travers
le territoire national. Elle a existé jusqu’à 1983 après réorganisation des secteurs industriels.
Cette dernière fut créée le 01/01/1983 par le décret 82/18, l’unité principale est M.E.I
(Matériels Electro-Industries) qui se situé à AZAZGA.
En 1999, L’E.N.E.L a connu une autre restructuration, ou son unité principale M.E.I a
changé de statut pour devenir une entreprise autonome appelée (Electro-Industries) qui est
répartie en trois unités autonomes à savoir : 1
1
Document interne de « Electro-Industrie »
100
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
« E.I » est une entreprise publique économique avec un statut juridique de « Société
par Action » dont le capital social est détenu à 100% par la société de gestion de la
participation de L’Etat CABELEQ.
1969
SONELEC
Restructuration
ENEL
1985 1985
UTR
MEI
UMAGE
1986
Changement
de statut
UTR
1999
EI UMAGE
UPT
101
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Les produits fabriqués par l’entreprise sont conformes aux recommandations C.E.I
(Comite Européen d’Industrie) et aux normes Allemandes D.I.N/V.D.E (Institut Allemand des
Normes/Groupe Allemand d’Electricité).
2
Informations collectées au niveau du service lancement, ordonnancement
102
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Cette unité est conçue pour une capacité de 50000 moteurs et 200 alternateurs, comme
elle a développé une activité qui permet d’intégrer le produit alternateur dans un autre produit
qui est le groupe électrogène. .
l’unité n’emploie que 30% des capacité de production, ce qui a engendré des
problèmes au fonctionnement normal de l’entreprise, compte tenue de la mévente du produit,
il a été décidé d’apporter l’outil de production au besoin du marché par l’introduction de
nouvelles gammes de produits tel que les Moteurs monophasé, Moteurs pour climatiseurs
ainsi que des Moteurs spécifique aux clients.
L’unité peut d’ailleurs réaliser les meilleures performances en s’appuyant sur le niveau
de qualité des produits qui a été prouvé par les clients nationaux et les clients étrangers lors
des opérations d’exportation vers l’EX URSS, la France et le Maroc.
3
Service formation de « EI »
103
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
a. Le Service Etudes/Méthodes :
Il a pour tâche d’effectuer toutes les études nécessaires pour la réalisation de pièces ou
l’ensemble des demandes des sollicitations internes ou externes. Le bureau des méthodes
assure la préparation des ordres de travail, l’élaboration et confection des documents de
travail nécessaire à l’exécution de cet ordre. Il détermine entre la capacité des matières et du
potentiel des effectifs pour l’atelier central, il définit aussi les priorités en matière de
réalisation de travaux de réparation.
104
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
L’U.T.R est la plus active dans l’entreprise, elle est spécialisée dans la production des
transformateurs de distribution et assure 80% du chiffre d’affaire de l’entreprise.L’U.T.R est
organisé en trois départements :
A. Le Département de Production :
105
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
B. Le Département Technique :
106
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
C. Le Département appro-commerciale :
107
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Direction de l’unité
Secrétariat
Section gestion du
personnel et paie
Service Achats
Service production locaux
mécanique
Service réparation
108
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Capacité journalière 20 à 24 05 à 09
A. Moyens humains :
L’entreprise emploie un effectif de 824 travailleurs dont 16% de cadres, 33% de
maîtrise et 50% d’exécution.
4
Informations collectées au niveau du service lancement, ordonnancement
109
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
B. Moyens matériels :
L’unité de transformateur réalise la fabrication des transformateurs par la mise en
œuvre les technologies suivantes :
Travaux de chaudronnerie
Usinage mécanique
Bobinage B.T/M.T
Découpage de tôle magnétique
Essai électriques en B.T et M.T
Sachant que l’U.T.R dispose d’un ensemble d’équipement de fabrication ainsi que ses
propres laboratoires d’essai et de contrôle des produits finis.
110
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Quelle que soit l’activité de l’entreprise, sa taille son organisation, les stocks existent
et si les stocks sont souvent sources des problèmes et de dépenses, ils n’en restent pas moins
indispensables. La compétitivité de l’entreprise peut être particulièrement affectée par ca
gestion des stocks, raison suffisante pour y porter une grande attention par l’ordonnancement-
lancement qui est chargé de la planification des opérations.
2-1 L’ordonnancement :
111
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Ordonnancement
Notification du
Confirmation de besoin en matières
l’exécution de
l’information
Comptabilité stock
Le gestionnaire doit déterminer les besoins net en matières à acquérir, tout en utilisant
la formule suivante :
Une fois que les besoins net sont déterminés, le gestionnaire établira un programme
d’approvisionnement annuel, afin que le responsable des achats distingue la matière première
à acheter pour une période donnée.
112
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Quelque que soit les entreprises industrielle possèdent souvent un nombre élevé
d’article en stock, donc l’entreprise doit choisir une meilleur méthode pour sa gestion. 5
2-2-1 L e stockage :
L’U.T.R procède au stockage d’une grande quantité des matières et des pièces
intégrées pour des raisons suivantes :
Si les matières ou les pièces intégrées nécessaires ne sont pas disponibles au moment
voulu, la production peut être arrêtée. C’est un gaspillage en termes de main- d’œuvre et
de machine et la production prend du retard. Les stocks l’une des solutions à ce problème.
Le fait commandé des pièces et matières importées par grande quantité permet de
réduire :
- Les coûts d’achat des matières étrangères
- Les coûts de dédouanement de la matière
- Les frais de transport…
Les stocks sont un moyen de faire face à des commandes imprévues, à des demandes
urgentes, à la fabrication d’un nombre inhabituel de produits.
L’U.T.R utilise un ensemble des matières locales et importées ainsi que des pièces
intégrées interne et externe, comme nous le montre les tableaux suivants :
5
Informations collectées au niveau du magasin
113
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Matières premières
Acier plat, tôles (20%), bande d’acier, lame, tubes B, Huile minérale,
importées Plaque de carton, isolateurs, fil rond verni, traversée, bois, assécheur
d’air, papier…
Pièces intégrées
114
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Les matières et les pièces intégrées stockées sont nombreuses et variées, pour les gérer
l’U.T.R utilise des outils suivants :
A. Le rayonnage :
C’est une organisation des matières sur des étagères qui comprend pour chaque
étagère un numéro simple et précis, il fournit un langage commun à tous ceux qui, dans
l’entreprise, ont intérêt à connaitre les stocks comme :
Ce sont des fiches qui portent les enseignements nécessaires à l’entreprise concernant
chacun des matières et des pièces intégrées stockées. Ces enseignements sont le numéro de
code des articles, sa désignation, les commandes en cours, le niveau du stock disponible en
magasin et les indices permettant de repérer les articles à approvisionner.
Ces fiches sont généralement classées selon un critère déterminé, choisi par le responsable des
stocks. Ce critère peut être le numéro de code, l’ordre alphabiotique...
Ces fiches sont tenues par le gestionnaire du stock de L’U.T.R, elles renferment des
éléments fixes concernent les stocks tels que le numéro de l’article et sa désignation, des
éléments révisables comme le délai mensuelle de l’article et des éléments variables comme la
quantité disponible en magasin, la quantité en commande et à commander …
115
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
2-2-2 Le déstockage :
L’entreprise utilise la méthode F.I.F.O (First In, First Out) pour le déstockage des
articles appelée aussi (première entrée, première sortie) c’est-à-dire les articles du premier lot
entré en stock seront aussi les premier à être consommés dans le processus de fabrication,
l’avantage de l’utilisation cette méthode au sein de l’U.T.R est pour rapprocher la valeur du
stock de la valeur de renouvellement au fur et à mesure de l’épuisement des lots les plus
anciens. 6
2-3-1 Le stockage :
Avant de stocker les transformateurs passant au banc d’essai qui permet de vérifier
leurs fonctionnements, parviennent avec un bon de livraison atelier au magasin de produits
finis. L’entrée des produits finis est comptabilisée dans la fiche stock au coût de production,
et le bon de livraison atelier est transmis au bureau opérations de vente pour information.
2-3-2 Le déstockage :
6
Informations collectées au niveau de magasin
7
Informations collectées au niveau du service commercialisation
116
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Confirmation du Documents de
déstockage livraison
Expédition
Déstockage
Clients
Le bureau opérations de vente établit des documents de livraison pour que les
transformateurs soient livrés, ces documents seront transmis au bureau d’expédition des
produits finis concernés.
Les produits finis sont remis au client sur présentation du bon à enlever, et le client
accuse une réception des produits finis sur le document d’expédition, le client reçois un
document d’accompagnement. A la fin le bon à enlever il doit être envoyé au bureau opération
de vente ainsi que la confirmation d’expédition.
117
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
L’U.T.R, elle fabrique des transformateurs abaisseurs qu’on peut classer selon la
puissance et le numéro d’ordre en plusieurs types8 :
8
Statistiques collectées au sein du service lancement, ordonnancement.
118
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
250/30 K.V
400/30 K.V
630/30 K.V
1600/30 K.V
2000/30 K.V
Le type 50/30 K.V représente le plus petit transformateur de l’U.T.R, il sert à réduire
la tension de 50 K.V à 30 K.V
119
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Bureau d’étude
OF
Trois
exemplaires
Lancement,
Ordonnancement
120
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Une fois que l’ordre de fabrication est élaboré il sera transmis à lancement-
ordonnancement qui prépare des dossiers qui correspond à l’ensemble des documents
nécessaire à l’accompagnement de la production de transformateur, ils comprennent
généralement :
La fiche suiveuse :
C’est le document physique lié à l’ordre de fabrication et qui suit les pièces tout au
long de fabrication. Chaque fiche contienne :
Elle reprend également les différents opérations de la gamme et remplie par les
différents opérateurs qui apposent leur identification et la date à laquelle l’opération a été
effectuée pour que les opérateurs connaissent les tâche à remplir, dans quelle section ils
doivent aller chercher les pièces avant exécution, etc.
Le bon de travail :
Chaque bon de travail il correspond à une opération d’atelier. On y trouve l’en tête de
la fiche suiveuse (quantité, délai, code de produit, code de client, etc.) ainsi que le libellé de
l’opération (temps alloué, quantité, etc.).
121
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Département Département
commercial production
Fiche de Lancement-
Magasin Empilage Soudage
ordonnance
Gestion ment
Moyens de
production
122
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
a. La cuve
b. Le couvercle
B. La partie électrique : Cette partie comporte tous les composants constituant la partie
active du transformateur et elle est réalisée par les phases suivantes :
9
Document interne de L’UTR.
123
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
3-3-1 La qualité :
A. La certification de « E.I » :
10
Guide de la qualité, du contrôle de la qualité et de la normalisation, Edition GAL (Grand- Alger- Livre), Alger,
p10.
124
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
B. Le contrôle de la qualité :
L’objectif d’un bon programme de contrôle de la qualité est de s’assurer que toutes
les personnes et les machines concernées font leur travail correctement dès le départ et de
garantir au consommateur que tel est bien le cas.
125
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
L’U.T.R dispose d’un laboratoire central qui est équipé d’appareils de mesure
permettant de réalisé des essais physico-chimique pour les matières destinées à la
fabrication des transformateurs. L’U.T.R sous–traite également des essais avec
SONALGAZ. Ces essais portent sur le contrôle de la dureté, de la flexion, des pertes
magnétiques, de la résistance d’isolement, aussi, sur le contrôle électrique, thermique et
autre.
c. Contrôle-qualité / production :
La qualité conditionne l’avenir de l’entreprise selon L’U.T.R, car elle est un facteur
de compétitivité, donc elle doit être maitrisé en utilisant les « 5M » :
Main d’œuvre : formation et qualification adéquate des intervenant ;
11
Document interne de l’UTR
126
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Concernant les délais de livraison, ils sont généralement longs, par ailleurs, la
livraison se fait par les clients de L’E.N.E.L.
12
Statistique collectées au sein du service lancement, ordonnancement.
127
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Selon L’U.T.R Les coûts sont composés généralement par éléments suivants :
Eléments Exemples
128
Chapitre IV : Etude de la gestion du processus de production au
sein de l’entreprise « Electro-Industries » d’AZAZGA (cas de
l’Unité Transformateur U.T.R).
Conclusion du chapitre :
Pour conclure, nous pouvons dire qu’en évoluant dans un environnement de plus en
plus concurrentiel « Electro-Industrie » devra donner plus d’importance aux techniques du
management qui servent autant qu’un model organisationnel au sein des sociétés que de
moyens de promotion aux yeux du monde économique. De ce fait « E.I » à l’obligation de
chercher la façon formelle de bien gérer sa production afin d’atteindre ces objectifs.
L’entreprise « E.I » doit adopter une politique qui lui permettra de diminuer ses
coûts et d’augmenter le résultat de l’entreprise.
129
Chapitre V : Etude qualitative
Introduction du chapitre :
L’étude qualitative va nous permettre de faire des opérations statistiques, des tableaux
et si possible des graphiques avec des données chiffrées recueillies sur le terrain. Cela nous
permettra de confirmer ou d’infirmer nos hypothèses et nos questions de recherche.
131
Chapitre V : Etude qualitative
Pour mener cette étude, nous utiliserons un questionnaire qui nous permettra d’orienter
l’entretien au sein de l’entité Electro-Industries (cas de l’Unité Transformateur).
1-1 Objectif :
1-2 Hypothèses :
Nombre : 10.
1-4 Le questionnaire :
Pour vérifier les hypothèses émises dans le cadre conceptuel de notre travail et
répondre aux questions qui sont posées, nous avons opté pour un questionnaire, ce dernier
recèle un ensemble de questions de diverses natures : fermées, semi-fermées, et ouvertes. Or,
elles sont soumises aux différents acteurs de l’entreprise Electro-Industries en vue d’apporter
des réponses afin de comprendre le fonctionnement objectif de cette dernière. C’est pourquoi
nous avons opté pour les questions suivantes :
132
Chapitre V : Etude qualitative
133
Chapitre V : Etude qualitative
1. Les stockes sont- ils revus régulièrement en fonction des besoins réels de la
fabrication ?
2. Existe- il un logiciel de déclenchement automatique des commandes lorsque les stocks
arrivent à une quantité minimum ?
3. Existe-t-il une fiche de stock pour chaque article ?
4. En plus des stockes conçus pour les besoins réels de fabrication, existe-t-il des stocks
de sécurité dans l’U.T.R ?
5. Si oui, pourquoi ?
1. Quel est le taux de coûts engendrés dans la production des transformateurs au niveau
des U.T.R ?
2. Quelle est la comptabilité utilisée au niveau de l’U.T.R pour le calcule des coûts de
production ?
3. Les prix de vente des Transformateurs sont-ils fixés en fonction des coûts de
production ?
135
Chapitre V : Etude qualitative
Pour réaliser le guide d’entretien que nous avons préparé, on va suivre les étapes
suivantes :
B- Les inconvénients : nous ne pouvons pas être sûres que c’est la personne désignée,
elle-même, qui va nous répondre. Il y’a risque que la personne interrogée ne peut pas
ou ne veut pas nous répondre carrément, par peur de divulguer des informations
sensibles (relatives à la stratégie de l’entreprise par rapport à la concurrence etc.)
A- Les avantages : la facilité de reformuler les questions aux personnes désignées en cas
ou ils ne comprennent pas le sens de la question.
B- Les inconvénients : ils n’ont pas toujours le temps pour nous répondre directement.
136
Chapitre V : Etude qualitative
R1- La production est la fonction majeure des entreprises industrielles, y-compris « E-I ».
Elle est en interaction permanente avec les autres activités de l’entité.
Q2- Quelle sont les différentes unités de la production de « E-I » et quel est leur
classement en fonction de leur importance ?
Importance de l'unité
10% 20% 70%
en %
137
Chapitre V : Etude qualitative
60%
50%
Importance
40% de l'unité en
%
30%
20%
20%
10%
10%
0% Unités de "E-I"
UMAGE UPT UTR
138
Chapitre V : Etude qualitative
R3- Schéma N° 17: Taux réalisé par l’U.T.R par rapport au C.A global d’E-I
20%
80%
L’U.T.R est la plus active dans l’entreprise, elle est spécialisée dans la production des
transformateurs de distribution et assure 80% du chiffre d’affaire de l’entreprise.
139
Chapitre V : Etude qualitative
Autres
R2- L’U.T.R est chargé de la production des transformateurs qui est constitué de trois
départements :
Direction de l’unité
Section réparation
140
Chapitre V : Etude qualitative
R1-1-
Oui Non
R1-2-
Oui Non
Q2- Avez-vous des ouvriers ? Quel est leur effectif ? Quel est leur répartition en
fonction du Sexe et leur tranche d’âge ?
R2-1-
Oui Non
À partir des données de ce tableau on constate que la totalité de la main d’œuvre est
d’un sexe masculin, car, la fabrication des Transformateurs nécessite un travail forcé.
141
Chapitre V : Etude qualitative
100%
Hommes Femmes
Pourcentages
des tranches 60% 30% 10% 0% 100%
d'âge
142
Chapitre V : Etude qualitative
70% 60%
60%
Pourcent
ages des
50% tranches
d'âge
40%
30%
30%
20%
10%
10%
0%
0% La tranche d'âge
Moins de 30 30 à 40 ans 40 à 50 ans Plus de 50ans
ans
Q3- Existe-t-il une plate-forme d’essais ? Dispose-t-elle des appareils de contrôle adéquats
pour les transformateurs fabriqués ?
143
Chapitre V : Etude qualitative
24
Capacité journalière
6000
144
Chapitre V : Etude qualitative
R2-
Tableau N°12 : Les méthodes d’organisation utilisées au sein de l’Electro-Industries
Méthodes de
Méthodes de fabrication
Méthodes des programmation linéaire
lots Ordonnan-
Ateliers Synthé- Analy-
économiques cement de la Stat
flexibles tique tique
production
Méthodes
utilisées au
X X
sein de « E-
I»
Le %
d’utilisation
50% 50% 0% 0% 0% 0%
de chaque
méthode
145
Chapitre V : Etude qualitative
Schéma N°22 : Le taux d’utilisé de chaque méthode pour la gestion de production au sein
de E-I
% d'utilisation
50% 50%
50%
45%
Le %
40%
d’utilisati
35% on de
30% chaque
méthode
25%
20%
15%
10%
0% 0% 0% 0%
5%
0%
Méthodes utilisées
Q3- Pour guider votre choix de production, vous utilise quelle méthode ?
R3- Tableau N°13 : Les méthodes utilisées pour l’orientation du choix de production
R5-2- Ce processus de production ne peut pas se comparer avec celui des concurrents,
car celui de l’U.T.R de l’Electro-Industrie d’AZAZGA est plus performant, cela est dû
aux bases inculquées à l’entreprise dés le début de sa constitution par les Allemands.
147
Chapitre V : Etude qualitative
R6 Pour répondre à cette question ; nous commençons notre étude par un diagnostique
organisationnel et en suite un diagnostique informationnel pour découvrir l’incapacité de
l’entreprise à adapter le système Japonais, comme il montre le tableau suivant :
Cause
Conséquence
Les structures actuelles ne
correspondent pas à Non détermination des
Lenteur de son application
l’organigramme officiel de responsabilités
l’unité.
Manque de coordination
Désintéressement sur le sort Des taches qui ne sont jamais
entre les structures internes
de l’unité effectuées
de l’unité
Dans le même service,
Manque de coordination au Les différentes organisations différentes personnes
sein du même service que l’entreprise à subies travaillent avec différentes
organisations
Pas de nouveaux cadres
La crise économique que recrutent, plus une
Pas d’innovation
l’entreprise à connue compression sur l’effectif
existant
Les différentes organisations Le mélange entre les
Inexistence de procédures de
de travail qu’a subi différentes organisations de
travail biens définies
l’entreprise travail
Manque de pièces de Perturbation de la
Trop d’arrêts de travail rechange, dépannage trop productivité (plan de
long du matériel production)
Diagnostique informationnel
Q1- Les stockes sont- ils revus régulièrement en fonction des besoins réels de la
fabrication ?
Q4- En plus des stockes conçus pour les besoins réels de fabrication, existe-t-il des
stocks de sécurité dans l’U.T.R ?
R5- Oui, il existe des stocks de sécurité, cela permet d’éviter les ruptures de stocks pour
faire face à des commandes imprévues, à des demandes urgentes et faire face aux alias
d’approvisionnement (Les coûts d’achat des matières étrangères, les coûts de
dédouanement de la matière et les frais de transport etc.)
149
Chapitre V : Etude qualitative
R2- Les standards appliqués à l’U.T.R sont : I.S.O 9001/2000, qui désigne un ensemble
de normes relatives à la gestion de la qualité publiées par l'Organisation internationale de
normalisation .
Q1- Quel est le taux de coûts engendrés dans la production des transformateurs au
niveau des U.T.R ?
R1-
Faible Moyen Elevé
Q2- Quelle est la comptabilité utilisée au niveau de l’U.T.R pour le calcule des coûts de
production ?
R2- Tableau N°15 : Les comptabilités utilisées au niveau d’U.T.R en fonction des
pourcentages d’utilisation
Comptabilité
Comptabilité analytique Autres
générale
Comptabilité utilisée au
X X
niveau de l’U.T.R
Pourcentage (%) des
comptabilités utilisées
70% 30% 0%
au niveau de la
production de l'U.T.R
150
Chapitre V : Etude qualitative
0%
30%
70%
Q3- Les prix de vente des Transformateurs sont-ils fixés en fonction des coûts de
production ?
151
Chapitre V : Etude qualitative
R1- Le principal segment visé par l’U.T.R est le marché de la SONALGAZ et ses
filiales.
R3- La part du marché d’E-I est de 70 %, ce qui est réalisé grâce à la capacité de
production de l’Unité Transformateurs (U.T.R).
Q4- L’entité réalise-telle des enquêtes de satisfaction clients par rapport aux
Transformateurs fabriqués ?
Q5- La gestion de production au sein de l’U.T.R assure telle une meilleure contribution
à la satisfaction des clients en matière du temps de livraison, qualité, quantité, prix ?
Q6- Les plaintes et recommandations des clients sont-elles traitées de manière efficace
et efficiente afin d’améliorer la performance des Transformateurs fabriqués ?
152
Chapitre V : Etude qualitative
R2-2- La gestion du processus de production au sein de l’U.T.R n’est pas efficiente, car
elle ne permet par de réduire les coûts engendrés.
153
Chapitre V : Etude qualitative
Confirmation de l’hypothèse 1:
Confirmation de l’hypothèse 2 :
Oui, pour guider son choix de production l’Electro-Industries (cas U.T.R) utilise en
grande partie la méthode A.B.C.
Confirmation de l’hypothèse 3 :
Oui, les techniques de gestion Japonaise, ne sont pas transposables dans d’autre
contexte. L’Electro-Industries (cas U.T.R), est incapable d’appliquer le model
Japonais dans sa gestion de production.
154
Conclusion générale
L’entreprise de nos jours, quelque soit son secteur d’activité, ne peut être isolé du
milieu dont elle évolue ; immergée dans un environnement concurrentiel, technologique et
réglementaire. Ainsi, pour faire face à ces turbulences, l’entreprise industrielle à
principalement besoin d’une gestion de production efficace.
Européens) se qui induit ; l’obligation de constituer des stocks de sécurité pour éviter, d’un
coté, les aléas dus au dédouanement, d’un autre coté, l’accumulation des temps morts inutiles
en cas d’un retard de la cargaison importée.
157
Bibliographie
Ouvrages :
1- BENASSY Jean, « La gestion informatisé des stocks », Edition AFNOR, Paris, 1983.
2- BENNE MANN-R et SEPARI-S, « Economie de l’entreprise », Edition Dunod, Paris,
2001.
3- BLONDEL François, « Gestion de la production », Edition Dunod, Paris, 2005.
4- BLONDEL F., Aide-mémoire, « Gestion industrielle », Dunod, Paris, 2000.
5- CALME Isabelle, « Introduction à la gestion », Edition Dunod, Paris.
6- COURTOIS Alain et PILLET Maurice, « Gestion de la production », Edition
d’Organisation, Paris, 2003.
7- COUTEUX Michel, « Les problèmes de l’approvisionnement», Collection la vie de
l’entreprise, Paris, 1972.
8- DAYAN Armand, « Manuel de gestion », Edition Ellipses, Paris, 2004.
9- GASPOZ Cedric, « La théorie des contraintes », Edition Université de Lausanne.
10- GRATACAP Anne et MEDAN Pierre, « Management de la production », Edition
Dunod, Paris, 2001.
11- GIARD Vincent, « Gestion de la production », Edition Economica, Paris, 1981.
12- GOMEZ Pierre-Yves, « Qualité et Théorie des Conventions », Edition Economica,
Paris, 1994.
13- LAURENT Pascal et BOUARD François, « L’économie de l’entreprise », Edition
d’Organisation, Paris, 1997.
14- LAURIAUX Pierre, « Economie de l’entreprise », Edition Economica, Paris, 1989.
15- MEDANE Pierre, « Management de la production », Edition Dunod, Paris, 2005.
16- MORIN Michel, « Comprendre la gestion des approvisionnements », Edition
d’Organisation, Paris, 1988.
17- NOLLET Jean, « La gestion des opérations de la production », Edition Gaeatan marin,
Paris, 1994.
18- ORGOGOZO Isabelle, « Les paradoxes de la qualité », Edition d’Organisation, 1987.
19- PICARD Manique, « Economie de l’entreprise », Edition Economica, Paris, 1989.
20- RACHEDI Abdelkader, « Le management de la qualité tolale »,
21- ROGER Patrick, « Gestion de la production », Edition Dolloz-Sirey, Paris, 1992.
22- SALLE Maurice, « Economie de l’entreprise », Edition Economica, Paris, 1989.
23- ZERMATI Pierre, « Pratique de la gestion des stocks », Edition Dunod, Paris, 2001.
159
Bibliographie
Mémoires :
Autres documents :
160
Annexes
Annexe : Le questionnaire
161
Annexes
1. Les stockes sont- ils revues régulièrement en fonction des besoins réels de la
fabrication ?
2. Existe- il un logiciel de déclenchement automatique des commandes lorsque les stocks
arrivent à une quantité minimum ?
3. Existe-t-il une fiche de stock pour chaque article ?
4. On plus des stockes conçus pour les besoins réels de fabrication, existe-t-il des stocks
de sécurité dans l’U.T.R ?
5. Si oui, pourquoi ?
1. Quel est le taux de coûts engendré dans la production des transformateurs au niveau
des U.T.R ?
2. Quelle est la comptabilité utilisée au niveau de l’U.T.R pour le calcule des coûts de
production ?
3. Les prix de vente des Transformateurs sont-ils fixés en fonction des coûts de
production ?
162
Annexes
163
Table des matières
REMERCIEMENTS
DEDECASES
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………...09
Introduction du chapitre…………………………………………………………………...…12
Conclusion du chapitre………………………………………………………………………..32
Introduction du chapitre………………………………………………………………………34
Conclusion du chapitre……………………………………………………………………….62
Table des matières
Introduction du chapitre………………………………………………………………………64
Conclusion du chapitre……………………………………………………………………….97
Introduction du chapitre……………………………………………………………………....99
2-1 L’ordonnancement………………………………………………………………………111
2-2-1 Le stockage…………………………………………………………………………113
2-2-2 Le déstockages……………………………………………………….…………….116
2-3-1 Le stockage…………………………………………………………………………116
2-3-2 Le déstockage………………………………………………………………………116
3-3-1 La qualité………………...…………………………………………………………124
Table des matières
Conclusion du chapitre………………………………………………………………………129
Introduction du chapitre……………………………………………………………………..131
1-1 Objectif………………………………………………………………………….……..132
1-2 Hypothèses…………………………………………………………………………….132
1-3 Les échantillons…………………………………………………………………….….132
1-4 Le questionnaire……………………………………………………………………….132
Conclusion du chapitre………………………………………………………………………154
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………..156
Table des matières
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………159
ANEXES……………………………………………………………………………………161