Coccinelle svt3t2
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Coccinelle
Sciences de la vie
et de la Terre
TOME II
3ème Année Secondaire
Section : Sciences Expérimentales
Email : [email protected]/[email protected]
Site Web : www.edition-medali.com
N°Editeur : 302-198/08
ISBN : 978-9973-33-200-4
ISSN :1737/6181
Préface
Cet ouvrage : Tome 2 de Coccinelle 3 est conforme aux
nouveaux programmes de 3ème Sciences expérimentales. Il est en
adéquation avec la 2ème partie du programme (1' information
génétique) et la 3ème partie (dynamique du globe terrestre et
évolution).
Son contenu est subdivisé en chapitres, chaque chapitre comporte
trois parties : l'essentiel des connaissances, des exercices
d'évaluation et des corrigés.
• L'essentiel des connaissances : un texte clair et structuré qui
rassemble les points importants du cours.
• Les exercices d'évaluation qui sont hiérarchisés du plus simple
eu plus complexe. Ils permettent de vérifier le degré
d'acquisition des apprentissages, de consolider les acquis et
de tester les différentes capacités des apprenants : la
restitution organisée des connaissances, la compréhension,
l'analyse et la synthèse.
• Les corrigés sont élaborés de façon détaillée. Ils permettent
aux utilisateurs de vérifier les réponses aux questions
proposées.
Les auteurs souhaitent que cet ouvrage :
• réponde aux attentes des apprenants.
• contribue à développer et améliorer leurs capacités.
• fournisse des informations qui consolident leurs acquis.
• les aide à préparer leurs examens.
Les auteurs
L'information génétique
L’essentiel des connaissances :
Notion de caractères héréditaires
Les caractères héréditaires sont ceux qui sont transmis des parents aux
descendants et ils sont de trois types :
Le phénotype est l'expression apparente d'un caractère héréditaire.
Un caractère héréditaire peut se manifester chez les individus par deux ou
plusieurs phénotypes.
NB : Le phénotype se définit généralement à 3 niveaux : à l'échelle de l'organisme
(phénotype macroscopique), à l'échelle cellulaire et à l'échelle moléculaire.
L'information génétique qui détermine les divers caractères héréditaires d'un être
vivant est représentée par l'ordre des bases azotées ou séquence de bases le long de
la molécule d'ADN. Il s'agit d'un langage codé en séquence de bases.
- Un gène est un segment d'ADN caractérisé par sa séquence : il s'agit d'une
information codée responsable de la réalisation d'un caractère héréditaire.
Chaque gène occupe un emplacement constant, ou locus, sur un chromosome.
- Un gène existe au sein d'une espèce sous deux ou plusieurs versions appelées
allèles.
A l'échelle moléculaire, les allèles d'un même gène diffèrent légèrement les uns des
autres par la séquence des bases.
La combinaison des allèles d'un individu constitue son génotype.
Le génome d'un individu (ou d'une espèce) est l'ensemble de ses gènes.
7
(Exercices
Exercice 1
Définissez les mots ou expressions suivants :
Information génétique, ADN, gène, allèle, locus, génotype, phénotype.
Exercice 2
Repérez pour chaque item la (ou les) affirmation (s) correcte(s)
1) Le phénotype est :
a- la combinaison des allèles de chaque gène
b- l'expression du génotype
c- l'ensemble des caractères apparents d'un individu
d- déterminé par une information génétique
2) Un gène est :
a- présent dans une population sous forme d'un seul allèle
b- un segment d'ADN codant pour un caractère
c- une protéine déterminant l'acquisition d'un caractère
d- une unité d'information génétique qui occupe un locus bien déterminé sur le
chromosome
Exercice 3
Le colibacille (bactérie E.Coli) est une espèce
bactérienne comportant plusieurs souches
qui se comportent de façon différente vis-à-
vis d'un antibiotique l'ampicilline. On
connaît :
- des souches SI « sensibles à l'ampicilline ».
Les bactéries de ces souches ne se
développent pas ou sont tuées en présence de
cet antibiotique.
des souches S2 « résistantes à
l'ampicilline » peuvent se développer en
présence de l'ampicilline.
L'expérience schématisée ci-contre permet
de distinguer ces deux types de souches.
1) Nommez le caractère héréditaire considéré dans cet exemple
2) Précisez les phénotypes de ce caractère.
3) Analysez les résultats obtenus
4) Proposez une expérience permettant de montrer que le caractère « résistance à
l'ampicilline » est héréditaire.
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(Expression de Cinformation génétique
L’essentiel des connaissances :
Le passage de l'ADN à la protéine se déroule en deux étapes : la transcription et la
traduction.
La transcription :
Elle correspond à la synthèse, à partir d'un seul brin d'ADN (brin codant), en
présence d'ARN polymérase, d'un ARN messager (ARNm) complémentaire.
L'ARNm constitue une copie de l'information génétique.
* L'ARN ou acide ribonucléique est un polymère de 4 types de ribonucléotides ayant
une structure monocaténaire.
Un ribonucléotide est une molécule formée d'un acide phosphorique, noté (P), un
sucre en C5, le ribose noté (R) et une base azotée qui peut être l'adénine (A), la
cytosine (C), la guanine (G) ou J'uracile (U).
* Mécanisme de la transcription
La transcription se fait en bois étapes :
- Le début de la transcription : Une enzyme, l'ARN polymérase, reconnaît sur l'ADN
une séquence particulière appelée promoteur situé en amont du gène. Cette enzyme
vient se fixer sur le promoteur et assure à ce niveau la rupture des liaisons hydrogène
qui unissent les deux brins de l'ADN.
- La transcription proprement dite : Un seul brin d'ADN est transcrit, c'est le brin
transcrit. Les ribonucléotides libres dans le noyau viennent se positionner en face des
bases du brin à transcrire qui sert de modèle ou matrice, chaque base de l'ARNm se
placera en face de la base qui lui est complémentaire sur le brin d'ADN : l'Adénine
en face de la thymine, la Cytosine en face de la Guanine, l'Uracile en face de
l'Adénine et la Guanine en face de la Cytosine. L'ARN polymérase en progressant
sur la chaîne d'ADN, permet l'assemblage des ribonucléotides dans un même sens.
- La fin de la transcription : Il existe sur le brin transcrit des séquences particulières qui
indiquent la fin de la transcription. Arrivée à ce niveau, l'ARN polymérase se
détache, l'ARNm synthétisé est libéré, et les deux brins d'ADN se réassocient.
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NB : la transcription se fait au contact de l'ADN chromosomique soit dans le noyau de la
cellule eucaryote soit dans le cytoplasme de la cellule procaryote.
De l'ARNm à la protéine : la traduction
La transcription consiste à recopier le langage de l'ADN du gène en langage
d'ARNm. Les deux langages étant similaires, constitués d'une séquence de bases.
Au contraire, lors du passage de l'ARNm à la protéine, l'information génétique est
traduite dans un autre langage constitué par une séquence d'acides aminés
Le passage de l'ARNm à la protéine nécessite un système de correspondance entre la
séquence des ribonucléoties de l'ARNm et la séquence en acides aminés dans la
protéine. Ce système de correspondance est appelé code génétique.
* Le code génétique :
L'unité du code génétique est un triplet de bases de l'ARNm ou codon. Il existe
61 codons, parmi 64 possibles, qui dirigent la fixation des 20 acides aminés sur la
chaîne polypeptidique en voie de formation.
Le code gdn&iqtu
Les propriétés du code génétique sont :
- il est universel
- il est dégénéré ou redondant : plusieurs codons de l'ARNm définissent le même
acide aminé
- il est non chevauchant : la lecture de l'ARNm se fait triplet par triplet séparément
- 3 codons UAA, UAG, UGA ne définissent aucun acide aminé : ce sont des codons
non sens ou codon stop qui indiquent l'arrêt de la synthèse peptidique.
* Les acteurs de la traduction :
La traduction se déroule dans le cytoplasme. Elle nécessite, en plus de l'ARNm, des
acteurs cellulaires et moléculaires qui sont :
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- Les ribosomes : petits organites cytoplasmiques (20nm de diamètre) formé chacun de
deux sous unités, grande sous unité et petite sous unité. Les ribosomes représentent
les ateliers d'assemblage des acides aminés.
- L'ARN de transfert ou ARNt : petite molécule d'ARN, repliée en feuille de trèfle. Il
présente un site de fixation spécifique à un acide aminé et un anticodon, triplet de
bases complémentaire au codon de l'ARNm correspondant à l'acide aminé qu'il
porte. Un ARNt joue le rôle d'adaptateur, il adapte l'acide aminé qu'il porte au
codon de l'ARNm qui lui correspond grâce à la complémentarité codon - anticodon.
- Les enzymes.
- L'ATP
- Les acides aminés.
* Le mécanisme de la traduction : la biosynthèse de la chaîne polypeptidique
comporte 3 étapes : l'initiation, l'élongation et la terminaison.
L'initiation : elle consiste à mettre en place des différents acteurs de la synthèse au
niveau du codon initiateur AUG de l'ARNm :
- fixation de la petite sous unité ribosomale et de l'ARNt-méthionine selon la
complémentarité codon- anticodon.
- fixation de la grande sous unité ribosomale de telle sorte que l'ARNt-méthionine
occupe le site P du ribosome alors que le site A, libre, se trouve en face du 2ème codon
de l'ARNm
L'élongation :
- Un ARNt chargé du 2ème acide aminé, se positionne au niveau du site A, libre, selon
la complémentarité codon-anticodon
Il s'établit une liaison peptidique entre le 1er et le 2ème acide aminé
L'ARNt fixé au site P est libéré dans le cytoplasme
Le ribosome se déplace d'un codon le long de l'ARNm : c'est la translocation, ce qui
permet à un ARNt chargé d'un nouvel acide aminé de se fixer dans le site A libre.
La translocation se poursuit codon par codon de telle sorte que le site P contient un
ARNt chargé d'un peptide en cours d'élongation et que la site A reçoit un ARNt
chargé d'un nouvel acide aminé
La terminaison :
La traduction s'arrête quand l'un des trois codons non sens survient au niveau du
site A. IL s'effectue :
- une dissociation des acteurs de la synthèse,
- une libération de la chaîne polypeptidique synthétisée,
- un détachement de l'acide aminé initiateur méthionine.
11
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NB : - il est important que le gène greffé soit accompagné des signaux de début et de fin de
transcription appelées séquences régulatrices
- la réalisation des étapes suivantes nécessite d'insérer aussi sur le plasmide un gène
qui permettra, aux bactéries qui captent ce vecteur, de résister à un antibiotique (la
streptomycine par exemple)
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Etape III : Introduction du plasmide recombiné dans une cellule hôte et clonage
du gène
16
<Exercices :
Exercice 1
Définissez les mots ou expressions suivants :
ARN, ARNm, ARNt, transcription, traduction, translocation, ARN polymérase, code
génétique, codon, anticodon, génie génétique, plasmide, sonde moléculaire, enzyme
de restriction, ligase, transcriptase reverse.
Exercice 2
Repérez pour chaque item, la (ou les) affirmation (s) correcte (s)
1) Le codon désigne une séquence de trois nucléotides :
a- du brin transcrit de l'ADN
b- de l'ARN ribosomal
c- de l'ARN de transfert
d- de l'ARN messager
2) L'anticodon désigne une séquence de trois nucléotides :
a- du brin transcrit de l'ADN
b- de l'ARN ribosomal
c- de l'ARN de transfert
d- de l'ARN messager 3 4
2) « La modification de la séquence des acides aminés d'une protéine est due à une
modification de la séquence des nucléotides de l'ADN correspondant. Cependant, le
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changement de la séquence d'ADN d'un gène n'entraîne pas toujours la modification
de la séquence d'acides aminés de la protéine correspondante »
a- Expliquez cette affirmation tout en précisant la propriété du code génétique mise
en évidence.
b- Citez les autres propriétés du code génétique.
Exercice 6
On a extrait de l'hypothalamus une hormone protidique constituée de 3 acides
aminés.
La séquence du tri peptide est : Glu - His - Pro
(Glu= acide glutamique - His = histidine - Pro = proline).
1) Combien de bases azotées doit comporter la molécule d'ARN messager pour ce tri
peptide? Justifiez.
2) Ecrivez, en utilisant le tableau ci-dessous les séquences possibles pour l'ARNm.
1) Définissez « plasmide »
2) Résumez les étapes numérotées de 1 à 7 et de 1', 2' tout en identifiant les enzymes.
Ei E2, E3 et E4.
3) Quelle opération est nécessaire pour permettre au Colibacille l'expression du gène
greffé ?
Exercice 12
Aujourd'hui, l'une des applications du génie génétique consiste è exploiter les
microorganismes dans la synthèse de substances utiles à l'homme telle que l'insuline.
1) En partant de l'ARNm, indiquez les étapes permettant la production de l'insuline
par génie génétique en utilisant les mots clés suivants :
Signal promoteur, signal de fin de transcription, cellule pancréatique, ARNm,
transcriptase reverse, ADNc, plasmide, enzyme de restriction, ligase
2) Illustrez les différentes étapes de cette synthèse par un schéma d'ensemble.
Bac sciences expérimentale-! liw 2002
23
session de contrôle
Exercice 13
Le document suivant illustre une étape essentielle en génie génétique.
Le grain de pollen se forme à partir d'une cellule souche ou cellule mère diploïde
(2n) qui subit deux divisions successives de la méiose, suivies d'une mitose
supplémentaire. La méiose aboutit à la formation de 4 cellules haploïdes (n) appelées
microspores. La mitose, supplémentaire, permet la formation de deux cellules
toujours à n chromosomes chacune, la cellule végétative et la cellule reproductrice.
Ces deux cellules restent emboîtées et s'entourent de deux membranes, l'intine et
l'exine. L'ensemble constitue le grain de pollen.
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Le sac embryonnaire se forme à partir d'une cellule mère diploïde (2n) qui subit les
deux divisions de la méiose pour donner 4 cellules haploïdes appelées macrospores.
3 macrospores dégénèrent et le noyau de la 4ème subit 3 mitoses successives sans
division cytoplasmique pour donner 8 noyaux haploïdes qui se répartissent en 7
cellules. Ces cellules sont les 2 synergides, les 3 antipodes, la cellule centrale à
2noyaux et l'oosphère qui constitue le gamète femelle proprement dit. L'ensemble
forme le sac embryonnaire.
La méiose :
La formation des gamètes implique un mécanisme qui assure la réduction de moitié
du nombre de chromosomes des cellules souches. La méiose est le mécanisme de
cette réduction chromatique ; il s'agit de deux divisions cellulaires successives
précédées d'une interphase au cours de laquelle se fait la duplication des
chromosomes de la cellule mère. Chaque division méiotique comporte 'I phases :
prophase, métaphase, anaphase et télophase.
29
Division réductionnclle
La fécondation :
Le grain de pollen, qui tombe sur le stigmate, germe en émettant un tube pollinique
qui s'allonge et progresse dans le tissu du style jusqu'à arriver à l'ovule où il pénètre
par le micropyle.
Dés le début de la germination, le noyau végétatif et le noyau reproducteur
s'engagent dans le tube pollinique :
- Le noyau végétatif se place à l'extrémité du tube pour diriger sa croissance puis
dégénère quand il se trouve à proximité de l'ovule.
- le noyau reproducteur subit une mitose supplémentaire pour donner 2
anthérozoïdes ou gamètes mâles.
Dans le sac embryonnaire se passe une double fécondation :
- l'un des 2 anthérozoïdes pénètre dans l'oosphère et fusionne avec son noyau pour
donner une cellule œuf à 2n chromosomes appelée œuf embryon ou zygote principal,
première cellule d'une nouvelle plante.
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- le 2ème anthérozoïde fusionne avec les deux noyaux polaires pour donner l'œuf
albumen ou œuf accessoire à 3n chromosomes.
Suite à la double fécondation, les 2 synergides et les 3 antipodes dégénèrent.
Brassage de l'information génétique au cours de la reproduction sexuée :
Brassage génétique au cours
de la méiose :
Lors de la formation des
gamètes, la méiose assure une
redistribution des
chromosomes d'origine
maternelle et paternelle à
l'intérieur des gamètes
haploïdes : c'est le brassage
génétique qui se fait par deux
mécanismes :
* Le brassage inter
chromosomique : à l'anaphase I,
la séparation des chromosomes
homologues de chaque bivalent
se fait au hasard et d'une façon
indépendante de leur origine
maternelle ou paternelle. Il en
résulte que chaque cellule
obtenue enfin de méiose
contient un mélange de n
chromosomes les uns paternels
et les autres maternels.
Cette redistribution de
chromosomes paternels et
maternels à l'intérieur des
gamètes est appelée brassage
inter chromosomique.
Une cellule à 2n chromosomes
peut théoriquement produire
2n types de gamètes
génétiquement différents et
équiprobables.
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* Le brassage intra chromosomique :
À la prophase I, un échange de fragments chromosomiques peut se produire entre
les chromatides non sœurs (l'une paternelle et l'autre maternelle) de deux
chromosomes homologues appariés au niveau d'un chiasma : c'est le crossing-over.
Il en résulte un mélange d'allèles maternels et paternels au sein de ces chromatides :
c'est le brassage intra chromosomique.
Dans les produits de la méiose seront présents des gamètes recombinés en plus des
gamètes parentaux.
Exercice 1
Définissez les mots ou expressions suivants :
Mutation, mutation génique, mutation chromosomique, mutation somatique,
mutation germinale, agent mutagène, mutant, mutation létale, milieu minimum,
milieu complet, souche autotrophe, souche hétérotrophe
Exercice 2
Repérez pour chaque item la (ou les) affirmation (s) correcte(s)
1) Le caryotype d'un garçon atteint de trisomie 21 comporte :
a) 44 autosomes + XY
b) 45 autosomes + XX
c) 45 autosomes + XY V
d) 43 autosomes + XY
2) chez un individu, si une mutation affecte une cellule cutanée, cette mutation se
retrouve dans :
a) toutes les cellules somatiques de l'individu
b) les cellules cutanées issues de la cellule affectée par mitose \f
c) les cellules de la lignée germinale de l'individu
d) la descendance de l'individu
3) Une mutation génique provoque la modification :
a) du nombre de chromosomes du caryotype W
b) de la structure des chromosomes
c) de la séquence en nucléotides de T ADN
d) de la séquence en acides aminés de la protéine synthétisée.
Exercice 3
On cultive une souche bactérienne sensible à l'ampicilline sur un milieu liquide.
1) On étale un volume de la suspension contenant 106 bactéries dans une boite de
pétri sur un milieu nutritif solide contenant l'ampicilline; on remarque l'apparition
d'une colonie bactérienne au bout de 48 h.
a-Précisez le caractère de la colonie apparue ? Justifiez. .XQ
b- Pourquoi s'agit-il d'un résultat inattendu ?
c- Le phénomène produit (apparition d'un nouveau caractère) est une « mutation »,
à quoi doit -elle être due ?
d- Si on étale un volume de la suspension contenant 102 bactéries, on n'obtient pas de
colonies.
Que peut-on en déduire ?
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2) On repique un petit fragment de la colonie obtenue sur une autre boite de pétri
contenant l'ampicilline, plusieurs colonies bactériennes apparaissent au bout de 48 h.
Que met en évidence ce résultat ?
3) a- Sachant que le caractère « comportement vis-à-vis de l'ampicilline » est
déterminé par un gène «Amp», précisez les versions alléliques (ou allèles) de ce gène.
b- Quelle différence existe t-il entre ces allèles à l'échelle moléculaire ?
c- Quelle conséquence aura ce phénomène sur la population bactérienne ?
Exercice 4
Dans le cadre de l'étude du phénomène de la mutation , on a réalisé des
expériences en partant d'une souche sauvage de bactéries Eshérishia coli
sensible à un antibiotique, la streptomycine. Le schéma suivant résume les
manipulations effectuées et les résultats obtenus :
MI -
SI
Mil -
MI -
S2
Mil +
1) Complétez le tableau par ce qui convient.
2) Comment peut- on expliquer l'existence des souches SI et S2 ?
3) Quelle relation existe-t-il entre le phénotype et le génotype chez la
bactérie ? Expliquez
Exercice 6
Les caractères des microorganismes les plus étudiés concernent la capacité
d'utilisation de certains nutriments, la résistance aux antibiotiques ou la perte de
synthétiser certains métabolites fondamentaux (Acides aminés, vitamines)
1) Expérience 1 :
On étale, sur un milieu de culture approprié M, une suspension d'E.Coli sensible à
un antibiotique, l'érythromycine et incapable de synthétiser l'arginine.
Résultat : après 24 heures à température et humidité convenable, toutes les colonies
de bactéries apparaissent roses à l'exception d'une seule colonie blanche.
N.B. : les colonies roses correspondent à des bactéries capables d'utiliser le lactose alors que
les colonies blanches correspondent à des bactéries incapables d'utiliser le lactose.
a- Donnez une explication à la présence de cette unique colonie blanche sur le
milieu de culture.
b- Quelle précision apporte ce résultat sur la composition de M.
c- Définissez le phénotype des bactéries initiales et celui des bactéries
appartenant à la colonie blanche.Justifiez
2) Expérience 2 :
On étale des suspensions de 108 bactéries de cette colonie blanche, sur trois boites de
pétri contenant différents milieux de culture :
Boite A : milieu avec érythromycine
Boite B : milieu avec lactose, sans glucose.
Boite C : milieu sans arginine.
Résultat : après 24 heures dans des conditions convenables, on obtient les résultats
schématisés dans le document suivant :
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Document 4
a- Identifiez les photos qui correspondent aux éléments X, Y et Z.
b- Nommez les phases de divisions représentées dans le document4 et les classez
dans l'ordre chronologique du déroulement de la méiose.
c- Justifiez l'appellation de division réductionnelle attribuée à la première division
méiotique permettant le passage de X à Y.
3) Chaque cellule de l'élément Z évolue en grain de pollen dont l'observation
microscopique a permis de faire le schéma du documents:
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4)
Documentl
2) Les microphotographies mi, nu, im et rru du document 2 représentent des étapes
de méiose affectant la cellule mère du sac embryonnaire et aboutissant à 4 macrospores.
47
mi m2 m3 nu
Document2
a- Identifiez les phases représentées par mi, rm, nu et nu.
b - Sachant que 3 des 4 macrospores obtenues dégénèrent et que la plus profonde (du
côté opposé du micropyle) persiste et subit 3 mitoses successives pour donner le sac
embryonnaire, complétez le document 3 en donnant des légendes aux structures de 1
à 9 et aux phénomènes de «a » à « f »:
Document 5
1) Mettez les figures du document 4 dans l'ordre chronologique du déroulement du
phénomène et légendez-les.
2) Décrivez les modifications nucléaires dans le grain de pollen germé
3) a- Légendez le document 5
b- Dégagez du document 5 les conséquences de la pénétration du tube pollinique dans
le sac embryonnaire. (Précisez le nombre de chromosomes dans les œufs obtenus)
III/ Le graphe suivant représente l'évolution de la quantité d'ADN dans la cellule
germinale de l'ovule.
d'ADN au cours de la
méiose et l'interphase qui la
précède
1) Délimitez, sur le
graphe, la méiose et
l'interphase et représentez
leurs phases essentielles.
2) Schématisez l'état des
chromosomes dans les
intervalles de temps a, b, c,
d, e et f (on considérera une
paire de chromosomes)
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E xercice 9
Dans l'anthère d'un bouton floral, les cellules mères des gains de pollen subissent
plusieurs mitoses avant de commencer les divisions de la méiose. Les schémas A, B
et C correspondent à une même phase des 3 types de divisions cellulaires se
produisant à l'intérieur des sacs polliniques.
(Pour simplifier, on considère la garniture chromosomique 2n=4)
a b c
1) Identifiez la phase représentée dans les figures A, B et C.
2) Complétez le tableau suivant en vous appuyant sur les schémas et sur vos
connaissances sur les divisions cellulaires
Figure A B C
Type de division
cellulaire
Phase
Justification
3)
a- Identifiez, parmi les figures A, B et C, celle qui illustre un brassage inter q
chromosomique.
Représentez la (ou les) autre(s) disposition(s) possible(s) pour la figure en question.
(Utiliser les mêmes conventions de schématisation que dans les figures A, B et C).
b- Représentez les types de gamètes génétiquement différents qu'on peut obtenir
à la fin de la méiose.
4) Chaque cellule issue de la méiose subit une mitose supplémentaire pour donner
les 2 cellules emboîtées du grain de pollen. En utilisant les mêmes conventions de
schéma, représentez l'anaphase de cette mitose.
E xercice 10
Les schémas 1, 2 et 3 ci-dessus représentent des figures observées au cours de la
méiose (dans un but de simplification, on a limité le nombre de chromosomes à
2n = 4)
52
Document 1
1) En utilisant les chromosomes schématisés, représentez la garniture
chromosomique (nombre et forme des chromosomes) des différents types de gamètes
mâles et femelles.
2) Remplissez le tableau du document 2 en utilisant les lettres A,A',X,X’ et Y pour
représenter les différents types de gamètes mâles et femelles, ainsi que les zygotes
Document 2
3) a- Comparez les garnitures chromosomiques des zygotes du document 2 avec
celles des parents du document 1
b- Déduisez l'importance du phénomène chromosomique mis en évidence par vos
réponses.
54
Transmission d'un couple d'allèles chez les
diploïdes : le monohybridisme
L’essentiel de connaissances :
Les cellules diploïdes contiennent n paires de chromosomes homologues, chaque
paire étant formée d'un chromosome paternel et d'un chromosome maternel. Les
chromosomes de chaque paire portent les mêmes gènes aux mêmes emplacements
(même loci) mais pas forcément les mêmes allèles.
Chez les animaux, le caryotype d'une cellule diploïde comporte n-1 paires
d'autosomes et une paire de chromosomes sexuels, généralement XX chez la femelle
et XY chez le mâle.
Le monohybridisme autosomal :
Un gène est dit autosomal lorsqu'il est porté par une paire d'autosomes ; dans ce cas
toute cellule diploïde d'un individu mâle ou femelle a deux allèles pour chaque gène
qui sont hérités des deux parents par le biais de la reproduction sexuée ; les deux
allèles peuvent être identiques ou différents.
Représentation conventionnelle des chromosomes, des loci et des allèles :
Dans le cas d'un caractère contrôlé par un gène autosomal, la ségrégation du couple
d'allèles au cours de la méiose et sa redistribution au hasard pendant la fécondation
expliquent les résultats statistiques obtenus en Fa et en F2 dans le cas de dominance
absolue et de codominance.
Conventions d'écriture en génétique
Allèle dominant : lettre majuscule A ou abréviation du phénotype récessif affecté
par l'exposant +. Exemple : vg+ pour désigner l'allèle responsable du phénotype ailes
longues chez la drosophile
Allèle récessif : lettre minuscule a ou abréviation du phénotype récessif. Exemple :
vg pour désigner l'allèle responsable du phénotype ailes vestigiales chez la
drosophile.
56
* Un individu est dit de lignée pure quand il possède un seul type d'allèles et il
produit un seul type de gamètes.
* Un individu est dit homozygote quand il possède 2 allèles identiques du gène, il
est de lignée pure.
* Un individu est dit hybride ou hétérozygote quand il possède 2 allèles différents
du gène provenant chacun d'un parent.
* Le phénotype des hybrides de la Fi est :
- celui de l'un des parents dans le cas d'une dominance absolue
- intermédiaire entre les 2 phénotypes parentaux dans le cas d'une codominance.
* Chaque individu hétérozygote produit deux types de gamètes équiprobables
* La deuxième loi de Mendel explique l'hétérogénéité de F2; celle-ci comprend :
- 3/4 de phénotype dominent + 1/4 de phénotype récessif dans le cas de
dominance absolue
- 1 / 4 du 1er phénotype parental + 1/2 de phénotype intermédiaire + 1/4 du 2ème
phénotype parental
* Dans le cas de dominance absolue, un individu de phénotype dominant peut
être homozygote ou hétérozygote et un individu de phénotype récessif ne peut être
qu'homozygote
* Dans le cas de codominance, un individu de phénotype parental est
obligatoirement homozygote et un individu de phénotype intermédiaire est
obligatoirement hétérozygote.
* Dans le cas de monohybridisme autosomal, il y a autant de mâles que de
femelles pour chaque phénotype obtenu dans une descendance.
Test cross et back cross:
Le test cross ou croisement test est utilisé pour préciser le génotype inconnu d'un
individu de phénotype dominant ; il consiste à croiser cet individu (le testé) avec un
individu de phénotype récessif (le testeur).
les proportions phénotypiques de la descendance d'un test cross reflètent exactement
les proportions des génotypes des gamètes formés par l'individu à tester.
Le back cross ou croisement en retour est un cas particulier du test cross : c'est le
croisement d'un hybride (de la Fi) avec le parent récessif. La descendance présente
les proportions phénotypiques (V2, V2) : 50% de phénotype dominant 50% de
phénotype récessif.
58
On considère un monohybridisme à dominance absolue. Soit le couple d'allèles
E xercice 14
On réalise un croisement entre deux parents pures : une souris femelle à pelage
beige et une souris mâle à pelage noir, on obtient une première génération Fi
constituée de :
- 5 souris mâles beiges
- 4 souris femelles tachetées.
1) Faites une interprétation génétique de ce croisement.
On laisse les individus de la Fi se reproduire, on obtient une deuxième génération
F2 composée de :
- 25% de souris mâles beiges
- 25% de souris mâles noires J
- 25% de souris femelles beiges
- 25% de souris femelles tachetées
2) Expliquez les résultats obtenus
3) Expliquez pourquoi on n'a pas obtenu des mâles tachetés.
64
Dynamique du globe terrestre
L’essentiel de connaissances :
Structure et composition du globe terrestre :
Les forages les plus profonds n'ont pas dépassé 13 Km alors que le rayon de la terre
est voisin de 6370 Km, d'où le recours à des méthodes d'exploration indirectes : la
sismicité et le volcanisme ont apporté des informations précises sur la structure
interne et la composition du globe terrestre.
Renseignements fournis par la sismologie :
La sismologie est l'étude des séismes.
Un séisme, ou tremblement de terre, est un ensemble de secousses touchant un
endroit du globe terrestre.
Les séismes résultent d'une rupture brutale de roches qui se produit à des
profondeurs variables en un point appelé foyer ou hypocentre ; cette rupture
s'accompagne d'une dissipation d'énergie sous forme de vibrations appelées ondes
sismiques, qui se propagent dans toutes les directions à partir du foyer.
Le lieu où l'ébranlement est le plus important est appelé épicentre ; c'est le point
de la surface du globe situé à la verticale du foyer.
L'enregistrement des ondes sismiques :
Les ondes sismiques sont enregistrées par des sismographes placés dans des endroits
plus ou moins éloignés de plusieurs km de l'épicentre.
On distingue :
- les ondes P ou ondes primaires : ce sont des ondes de compression décompression,
capables de se propager dans les solides et les fluides.
- les ondes S ou ondes secondes : ce sont des ondes transversales ou de cisaillement
par rapport à la direction de propagation ; ces ondes sont se propagent dans les
solides et disparaissent dans les liquides.
/
65
- les ondes L ou ondes longues de grandes amplitudes ; elles correspondent à des
mouvements de « torsion » du sol et se distinguent par leur grandes amplitudes.
Les ondes L et les ondes S sont les plus destructives.
Vîtes»*
(Km/s)
Il existe une chaîne de montagne sous marine qui serpente l'océan Atlantique
appelée dorsale médio océanique. C'est une chaîne de montagne de 2 à3 km
d'altitude et de 2000 à 3000 km de large. Elle présente le long de son axe une vallé
axiale profonde de 1 à 3 km et de largeur 20 à 50 km. Cette vallée est appelée rift qui
est le siège d'une activité volcanique et sismique intense.
- Puisque le dorsale et le siège d'une activité volcanique ceci implique qu'au niveau
du rift il ya remontée, à partir de l'asthénosphère, de magma basaltique qui se
solidifie en surface par refroidissement formant ainsi une croûte océanique nouvelle.
70
Ce phénomène de création de croûte océanique est appelé accrétion océanique qui
est continue dans le temps.
- La croûte océanique la plus récente pousse et écarte la plus ancienne de part et
d'autre de la dorsale à la manière d'un double tapis roulant. Ainsi le plancher
océanique s'élargit en permanence d'où l'expansion océanique qui a pour
conséquence l'écartement des continents.
- Le plancher océanique se recouvre de sédiments sauf au niveau du rift. L'épaisseur
des sédiments augmente en allant du rift vers les marges continentales.
NB : Dans l'océan pacifique et indien se produit une expansion océanique
comparable à celle de l'océan atlantique.
L'expansion océanique au niveau des dorsales tend à augmenter la surface du globe
terrestre ; or on sait que cette surface est constante. L'expansion océanique doit être
compensée par une disparition de croûte dans d'autres zones du globe : les zones de
subduction.
La subduction :
La subduction a lieu au niveau de certaines zones profondes : les fosses sous marines
qui ne sont pas des rifts. Ces zones sont caractérisées par une activité sismique et
volcanique intense. On y trouve des foyers sismiques distribués selon une surface
oblique de profondeur croissaj ite allant de 500 à 700 km ce qui suggère que la plaque
océanique, plus dense plonge sous la plaque continentale et s'enfonce dans
l'asthénosphère : c'est la subduction.
71
La collision :
Lorsque deux plaques continentales de même densité se rapprochent grâce à la
subduction, elles entrent en collision, la zone d'affrontement se caractérise par une
activité sismique superficielle.
Conséquences de la collision :
A la suite de la collision, il y a formation de chaînes de montagne.
Exemples :
- l'Himalaya : résultant de la collision de l'Inde et de l'Asie
- la chaîne alpine : résultant de la collision de la plaque africaine et de la plaque
eurasiatique.
Conclusion :
La lithosphère, qui repose sur l'asthénosphère plus plastique et visqueuse, est
découpée en une douzaine de plaques.
Les frontières de plaque sont de trois types :
* frontière de divergence, les dorsales médio océaniques : zones de création de
nouvelle lithosphère à partir de matériaux issus de l'asthénosphère
* frontière de convergence, les zones de subduction où la lithosphère d'une plaque
océanique plonge sous une plaque continentale et disparaît dans l'asthénosphère.
* les frontières de cisaillement appelées failles transformantes, où deux plaques
coulissent l'une par rapport à l'autre.
La création de la lithosphère au niveau au niveau d'une dorsale, s'accompagne d'un
déplacement de la lithosphère déjà constituée sur l'asthénosphère. Les plaques sont
donc mobiles ; leur vitesse est de quelques centimètres par an. Les continents portés
par certaines plaques sont entraînés passivement comme l'avait pensé Wegener.
72
<Exercices
Exercice 1
Définissez les mots ou expressions suivants :
Séisme, rift, ZFV, hypocentre, épicentre, ondes sismiques, croûte terrestre
continentale, lithosphère, asthénosphère, éruption volcanique, roches volcaniques,
plancher océanique, dorsale océanique, accrétion, expansion, subduction,
Exercice 2
Repérez pour chaque item la (ou les) affirmation (s) correcte(s)
1) La croûte océanique est :
a- plus épaisse que la croûte continentale
b- moins épaisse que la croûte continentale
c- de nature basaltique
d- de nature granitique
2) La discontinuité de Moho se situe entre :
a- la lithosphère et l'asthénosphère
b- l'écorce et le manteau supérieur
c- le manteau inférieur et le noyau externe
d- le noyau externe et noyau interne
3) Les couches principales du globe terrestre sont de l'extérieur vers l'intérieur :
a- le noyau externe-le manteau-la croûte-la graine
b- la croûte-le manteau-le noyau externe-la graine
c- la graine-le noyau externe-la croûte-le manteau
d- la graine-le noyau externe-le manteau- la croûte
4) Les ondes S :
a- ont une vitesse constante à travers les couches terrestres
b- ont une vitesse variable
c- disparaissent à partir de 2900Km de profondeur
d- traversent les solides et les fluides
5) La dorsale océanique est une zone :
a- de création permanente de lithosphère
b- de disparition permanente de lithosphère
c- chaude de la lithosphère
d- à activité volcanique intense
6) L'accrétion correspond à :
a- l'accumulation progressive de sédiments qui augmentent l'épaisseur du plancher
océanique
b- la fusion partielle du manteau
c- la création de nouvelle croûte océanique par refroidissent du magma
d- l'enfoncement du plancher océanique dans l'asthénosphère
74
7) Les chaînes de montagnes qui résultent d'une collision sont :
a- l'Atlas Tunisien
b- la cordillère des Andes
c- l'Himalaya
d- les Alpes
8) La subduction :
a- est un enfoncement vertical de lithosphère dans l'asthénosphère moins dense,
b- provoque une fusion rapide de la plaque plongeante qui perd toute rigidité à
partir de 200 à 300 Km.
c- entraîne des séismes dont les foyers sont de plus en plus profonds sous le
continent.
d- entraîne des séismes dont la plupart des foyers sont superficiels.
Exercice 3
Repérez les affirmations correctes et corriger celles qui sont inexactes. La réponse sera
présentée sous la forme du tableau suivant____________________
N°des affirmations justes N°des affirmations fausses et correction
2) Déterminez le temps qui sépare l'arrivée des deux premières ondes. Expliquez
votre méthode.
3) Sachant que la première onde est détectée 4mn 10 s après le début du séisme,
déterminez la vitesse de chaque onde. Comparez les différentes vitesses.
Exercice 7
Les courbes de l'hodographe ci-contre traduisent
la variation du temps d'arrivée des ondes en
fonction de la distance séparant l'épicentre des
stations d'enregistrements.
1) Calculez la valeur de la vitesse des ondes L
correspondant aux distances
di=2 103 Km et d2=6 103 Km. Que peut-on
déduire ?
- En faisant appel à vos connaissances, quels
renseignements peut-on tirer sur la structure du
globe terrestre ?
2) Calculez les vitesses moyennes des ondes Pet
S correspondant aux distances
di=2103 Km et d2=6103 Km.
Interprétez ces résultats et concluez.
77
Exercice 8
Des ondes S émises par un séisme sont enregistrées dans différentes stations du
globe, comme le montre le document 1.
- Les vitesses moyennes de propagation des ondes S dans les différentes stations sont
indiquées dans le tableau suivant :_______
Station A B C D E F
Vitesse de l'onde S en Km/ s 2,5 5 5,5 6 0 0
1) a- Quelles sont les stations qui ont recueilli les ondes S ?
b- Que pouvez-vous déduire de la comparaison des vitesses de propagation des
ondes recueillies dans les stations de A à D.
c- En vous basant sur vos connaissances, expliquez la disparition des ondes S au
niveau des autres stations.
2) Des mesures identiques de vitesse d'ondes S émises par 3 séismes artificiels
identiques provoqués en des points différents du globe terrestre, sont présentées sur
le document 2.
78
Exercice 9
Les tableaux suivants présentent la variation de la vitesse des ondes S mesurée, en
laboratoire, à l'intérieur de différents matériaux traversés.
—roches péridodi
propiétés ^ granité gabbro basalte calcaire
de
Masse volumique 2,5 - 2,8 2,9- 3,1 2,2-3 3,3 - 3,6 2,5 - 2,7
Vitesse Sous pression P 5,3 6,5 5,6 7 2,8
des d'1 atm S 2,3 3,5 3 4 1/1
ondes Sous pression P 6,3 7,8 6,4
7,1 -
(Km/s) de 4 OOOatm S 3,6 3,8 - 4,5 3
Vitesse des ondes Vitesse moyenne de
grande petite Matériaux propagation des ondes
rigide Fluide S (Km.s)
Dense (forte Peu dense Argiles
2,2
masse Micaschiste
Dans un volumique) 2.4 à 3,2
Granité
milieu Fortement Non soumis 2.4 à 3,2
Basalte
comprimé à forte 3.5 à 4
Péridotite
pression 4,5 à 7,8
Roche ou
A faible A forte Les ondes S ne se
métal
température température propagent pas
liquide
1) Expliquez ces données pour précisez les facteurs de variation des ondes P et S .
2) Sachant que la densité moyenne de la terre est 5,51 et que celles des roches de
surface est de 2,5 à 2,3 que peut-on déduire à propos de la densité des roches des
profondeurs du globe.
Exercice 10
La partie A du document suivant montre la variation de la vitesse des ondes de
volume en fonction de la profondeur du globe terrestre. La partie B est un secteur
angulaire du globe terrestre.
'/U
Document 1
1) Comparez les âges du basalte de part et d'autre du rift.
2) Précisez le phénomène tectonique mis en jeu afin d'expliquez cette
disposition ?
3) Déterminez l'âge maximum (le plus ancien) des basaltes dans l'océan
Atlantique.
4) Sachant que certaines roches continentales ont un âge de 3,8 milliards
d'armées, comparez l'âge de l'océan à celui des continents qui le bordent.
5) Le document 2 représente une coupe du fond océanique au niveau de la
dorsale médio atlantique.
84
E±3
Document 2
Légendez ce document et y représentez le moteur de ce phénomène tectonique.
Exercice 15
Des forages réalisés au niveau iu plancher océanique ont permis de dresser une carte
de la couverture sédimentaire du fond océanique basaltique comme le montre le
document suivant :
Document 1
1) Précisez la nature du plancher océanique.
2) Expliquez pourquoi dans la zone 3, la couche de sédiments est moins épaisse
que dans la zonel.
3) Comparez l'âge du basalte dans les forages réalisés dans la zone 1 et la zone 3.
4) Dessinez la colonne du forage réalisé dans la zone 4 et la zone 5. Justifiez.
5) Des études précises ont permis de déterminer la relation entre l'âge du basalte
du plancher océanique et la distance à l'axe de la dorsale. Les résultats
figurent sur le document 2 :
86
Document 2
Calculez la vitesse de l'expansion du plancher océanique.
Exercice 17
Exercice 19
On se propose d'étudier un phénomène de la tectonique des plaques.
- Le document 2 représente le profil topographique selon la coupe (A-B) réalisée dans
la carte du document 1 sur 300 Km de part et d'autres de la ligne du rivage pacifique
du chili.
- Le document 3 représente la profondeur des foyers des séismes selon la coupe A-B
Document 1
88
Document 1
90
2) Le document 2 illustre schématiquement différentes étapes de l'orogenèse de
la chaîne Himalayenne.
Exercice 2
Les documents 1 et 2 montrent deux animaux fossiles très célèbres dans le domaine
de l'évolution biologique_______________________________________________________
Document 1 Document 2
1) Identifiez ces deux animaux et légendez les documents A et B.
2) En utilisant ces documents et vos connaissances, précisez les caractéristiques
anatomiques de ces fossiles et déduisez leur importance dans la théorie de l'évolution
que vous énoncerez.