CT-B62 - Construire en Béton Préfabriqué PDF
CT-B62 - Construire en Béton Préfabriqué PDF
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C OLLECTION
TECHNIQUE
C I M B TO N
29/07/09
14:55
Page 1
B62
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Page 1
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Avant-propos
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Page 4
Sommaire
7
8
10
12
13
14
15
19
23
28
35
37
39
40
42
45
Organisation
Calepinage
Structures
Assemblages
Joints dtanchit leau et lair
Dispositions constructives vis--vis de la durabilit
et du vieillissement
46
49
49
54
57
58
59
60
64
70
79
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83
5.1 Classification
84
87
88
89
90
92
94
96
98
100
101
102
102
104
106
107
111
7 Qualit et certification
125
126
127
8 Glossaire
129
9 Bibliographie
139
143
11 Adresses utiles
151
12 Annexes
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Chapitre
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Le bton, matriau
de structure
et dexpression
architecturale
1.1 Le bton, matriau de structure
1.1.1
1.1.2
Composition du bton
Caractristiques physiques et mcaniques
du bton
Chapitre
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Bernard Dufournet,
universit, btiment des sciences, Orlans.
Structure ralise en bton lasur.
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La composition du bton dpend de la forme raliser et des traitements de surface envisags. Les conditions environnementales dutilisation sont galement
considrer.
Choix des constituants
Les ciments utiliss peuvent tre blancs ou gris, selon la teinte et leffet de finition recherchs, les granulats et colorants utiliss. Ils sont conformes la norme
NF EN 197-1. Leur choix doit tre adapt aux conditions denvironnement.
Les granulats courants doivent satisfaire aux normes NF EN 12620 et
XP P 18-545. Le choix de leurs caractristiques (rouls ou concasss, teinte,
dimensions) est dtermin par les
contraintes mcaniques, physico-chimiques et esthtiques. Pour les btons
polis, les granulats doivent avoir une
texture et une porosit choisies en
fonction du type de traitement (mat ou
brillant) :
granulats tendres (calcaires moyens et
Extraits des carrires, les granulats sont stocks
suivant leur classe granulaire. Ils offrent de
certains marbres) pour le polissage mat;
grandes varits de dimensions et de coloris.
granulats mi-durs (calcaires durs,
marbres, granites, rhyolites) pour le
polissage mat ou brillant ;
granulats durs (feldspaths, basaltes, granites, porphyres, silex et quartzites) pour
le polissage brillant ; ceux-ci rsistent trs bien aux atmosphres agressives.
Analyse granulomtrique.
Chapitre
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Caractrisation de la rsistance en
compression du bton avant 28 jours
Nota
Un traitement thermique est souvent appliqu pour augmenter la rsistance
au jeune ge, afin de raccourcir les dlais de livraison.
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Tadao Ando,
plafond de
lespace
de mditation
de lUnesco,
Paris.
Proprits, caractristiques
particulires
Utilisation, domaines
dapplication privilgis
allgement et drainage
absorption des bruits, rduction
des bruits dimpact (crans
acoustiques, chapes flottantes, etc.)
Btons hautes
performances (BHP)
rsistance en compression
renforce (50 100 MPa)
porosit rduite
performances mcaniques
amliores autorisant une rduction
de section des lments porteurs
(poutres, poteaux, murs)
grande durabilit (gel, rosion,
corrosion, etc.)
Btons de fibres
mtalliques
voussoirs de tunnel
dallages, caniveaux, regards, etc.
Btons de fibres
synthtiques
limitation du retrait
bonne rsistance aux chocs
CCV : composites
ciment verre
(btons de fibres de verre)
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Chapitre
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Kisho Kurokawa,
Pacific Tower,
la Dfense.
Panneaux polis
prfabriqus
servant de
coffrage pour
la ralisation
du voile porteur
de la faade
en bton haute
performance.
Dtail du parement
constitu de deux
btons de teintes
diffrentes.
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Nota
Le cot de ralisation dun lment est intimement li la complexit de ralisation des moules et au nombre de pices coules avec le mme appareillage. Son estimation ncessite une tude pralable ralise avec un industriel.
Les facteurs dterminants de vieillissement probable des lments doivent
tre apprhends lors de la conception de leur forme (cheminement de leau,
risques de salissures avec certains profils, comportement des joints voir le
paragraphe 4.6).
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Chapitre
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Pour animer les faades, le concepteur peut avoir recours des reliefs, petits
volumes venant en saillie ou sincrustant dans le plan moyen de la surface raliser. Les reliefs crent des jeux dombre et de lumire, des dessins et des formes
gomtriques, reproduisant les choix de larchitecte. Ils sont raliss partir de
matrices ou de moules en matriaux varis : bois, matire plastique, lastomre,
polystyrne expans moul ou sculpt. Certains types de reliefs sont proposs sur
catalogue par des fournisseurs spcialiss, mais ils sont la plupart du temps crs
la demande.
Les reliefs peuvent galement tre obtenus par incrustation ou incorporation dlments dcoratifs dposs directement en fond de moule (pierres, galets, etc.) selon
une modnature qui peut tre pseudo-alatoire ou, au contraire, bien dtermine.
Avec les moules rigides, la forme des reliefs doit bien entendu autoriser le dmoulage. Les moules souples, tels que ceux en lastomre, sont bien adapts aux
formes complexes dotes de nombreuses asprits gomtriques ou de contredpouilles (formes gomtriques
sopposant au dmoulage).
Barbier, Dolveck,
Mestoudjian,
ponts,
La Charit-sur-Loire.
Garde-corps raliss
en moules lastomre.
Odile Peslier,
chaix de la
Maison des vins,
Margaux.
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En jouant sur les constituants, leurs dosages, et les traitements de surface des
btons, il est possible de raliser une grande varit de teintes.
La teinte des btons bruts de dmoulage dpend principalement
des constituants les plus fins : pigments, ciments, fillers, sables.
La teinte des btons traits (surfaces laves, dsactives, sables,
bouchardes, polies) est lie la couleur des gros lments tels
que les gravillons et les gros grains de sable.
Selon le type de traitement appliqu et sa profondeur, le mortier de
liaison visible entre les gros grains peut jouer un rle plus ou moins
prononc sur laspect gnral de surface. Sa teinte peut sharmoniser
avec celle des granulats, pour donner la surface un aspect homogne. Elle peut au contraire sen carter pour crer un contraste faisant
ressortir la couleur des gravillons.
Manolo Nuez,
logements Batman,
Alfortville.
Entre dimmeuble
ralise laide
dlments en
bton lasur rouge
fonc et gris.
Architecture studio,
rsidence universitaire,
Paris.
Faade antibruit en
bton color noir lasur
finition brillante.
Les pigments de coloration contribuent lobtention de teintes ou de nuances particulires des btons bruts ou traits. Ils sont ajouts en faible quantit dans le
bton (1 3 % du poids du ciment en moyenne). Ils sont conformes la norme
NF EN 12878.
Le ciment blanc est, la plupart du temps, utilis pour raliser les btons colors.
Les pigments de coloration sont associs de prfrence avec des sables et des
granulats de mme couleur. Ils permettent dobtenir une palette tendue de
teintes : jaune, ocre, rouge, brun, marron, noir, vert, bleu, etc. Il est possible de les
combiner pour obtenir des teintes intermdiaires. Leur emploi est quasiment
indispensable lorsque lon souhaite obtenir des btons de teinte soutenue (par
exemple rouge, brun, noir, bleu ou vert). Dans ce cas, le pigment de coloration
vient le plus souvent renforcer la teinte des granulats.
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Il est galement possible dutiliser des pigments de coloration pour obtenir une
meilleure homognit de la teinte des btons de ciment gris.
Tableau comparatif des diffrents pigments de coloration
Catgories
Couleurs
Durabilit
excellente
vert,
blanc
excellente
excellente
trs bonne
trs bonne
Synthtiques base de :
dioxyde de chrome
dioxyde de titane
Nota
Pour garantir une coloration stable dans le temps, les pigments de coloration
doivent tre dorigine minrale et appartenir lune des catgories ci-dessus.
Une lgre variation de teinte du bton peut sobserver au jeune ge. Elle se
stabilise ensuite, au bout de trois quatre mois environ.
Les granulats
Les sables et gravillons sont disponibles dans une large varit de teintes naturelles. Les traitements de surface des btons permettent de faire apparatre, de
faon plus ou moins marque, la teinte des grains fins du sable (le sablage par
exemple) ou celle des gros grains (par lavage profond ou polissage).
Teinte de quelques granulats en fonction de leur nature minralogique
Nature du granulat
Teinte
silex
diorites
granites
calcaires durs et marbres
basaltes
grs
quartzites
beige ou bistre
bleu ou rose
jaune, rose, gris, vert
noir, bleu, rose, beige, blanc, vert
noir ou bleu-noir
gris, rouge
rose, gris
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Dnomination
Nature
beige
beige
beige
beige-ros
blanc
blanc
blanc
blanc
blanc
blanc
bleu
bleu
bleu
bleu
bleu
bleu-blanc
bleute
couleurs varies
gris
gris
gris-bleu
gris-bleu
gris-bleu
gris-clair
jaune
jaune
jaune
jaune
jaune-ocre
noir
orange
rose
rose
rose
rose
rouge
rouge
rouge
rouge
rouge
rouge + couleurs varies
vert
Brignoles
Comblanchien
Hauteville
Vignat
blanc des Pyrnes
Carrare
Inzinzac
Jura
pierre dcuelles
Rhin
bleu turquin
Meilleraie
pierre bleue de Givet
Rivolet
Saint-Nabor
Cayeux
Gourin
Saint-Bat
Perrires
valle heureuse
Pont de Colonne
Rocher coup
Voutr
Boulonnais
Palvadeau
Saint-Gillis
Sienne
Taunus
Vergze
Raon-ltape
Saint-Martin-Belle-Roche
Frehel
Plhrel
La Roche-en-Brenil
Vgtlinshofen
Ligron
Montaut
Mouen
Vitrolles
Vosges
Vrone
Men Arvor
calcaire
calcaire
calcaire
quartzite
marbre
marbre
quartz
marbre
calcaire
siliceux
marbre
microdiorite
calcaire
porphyre
porphyre
silex
quartzite
marbre
quartzite
calcaire
porphyre
cornenne
porphyre
marbre
alluvions siliceuses
siliceux
marbre
siliceux
silico-calcaire
basalte
calcaire
quartzite
grs-quartzite
granite
quartzite
porphyre
porphyre
grs
calcaire
grs
marbre
schiste
Origine
Var
Cte-dor
Ain
Orne
Pyrnes orientales
Italie
Morbihan
Ain
Seine-et-Marne
Bas-Rhin
Haute-Garonne
Vende
Ardennes
Rhne
Bas-Rhin
Somme
Morbihan
Haute-Garonne
Calvados
Pas-de-Calais
Cte-dor
Ille-et-Vilaine
Mayenne
Pas-de-Calais
Vende
Belgique
Italie
Allemagne
Gard
Vosges
Sane-et-Loire
Sarthe
Ctes-darmor
Cte-dor
Haut-Rhin
Deux-Svres
Nivre
Calvados
Bouches-du-Rhne
Bas-Rhin
Italie
Morbihan
(83)
(21)
(01)
(61)
(66)
(56)
(01)
(77)
(67)
(31)
(85)
(08)
(69)
(67)
(80)
(56)
(31)
(14)
(62)
(21)
(35)
(53)
(62)
(85)
(30)
(88)
(71)
(72)
(22)
(21)
(68)
(79)
(58)
(14)
(13)
(67)
(56)
Nota
Dune manire gnrale, les granulats doivent tre conformes aux spcifications de la norme NF EN 12620 et XP P 18-545 pour lattribution de la
marque NF-granulats.
Pour le choix des granulats, diffrents critres techniques lis lutilisation
envisage, la durabilit et aux oprations dentretien et de nettoyage sont
prendre en compte : glivit, humidit, abrasion, chocs, agressions environnementales, comportement chimique en prsence dautres constituants. Le
choix des granulats est une opration dlicate qui ncessite souvent les
conseils dun industriel ou dun spcialiste du bton.
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Chapitre
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Combinaison de teintes
Ciment blanc
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Les ciments gris peuvent, selon leur composition et leur origine, apporter aux
btons des teintes plus ou moins claires. Il faut noter que la teinte grise de la peau
dun bton brut peut varier en fonction de nombreux facteurs lis soit la fabrication (teneur en eau), soit aux conditions climatiques subies par llment aprs
dmoulage (conditions de cure et de stockage). Un lger gommage (sablage fin
de la surface) permet, si ncessaire, damliorer lhomognit de la teinte.
Les ciments blancs qui ont des compositions trs proches de celles des ciments
gris, permettent notamment la ralisation de btons clairs dont la teinte est gnralement obtenue partir de sables naturels de couleurs claires : beige, ocre ou rose.
Christian de Portzamparc,
extension du Palais des congrs, Paris.
lments en bton blanc poli
incrust dun bton de granulats
naturels de couleur gris-bleu ou ocre,
dispos alatoirement en partie basse.
De nombreux aspects de surface peuvent tre obtenus soit directement par les
empreintes du moule, soit par traitements de finition aprs dmoulage.
Les surfaces sont classes par catgories selon la dnomination suivante :
brutes (contre moule, hors ou dessus de moule) ;
traites.
Elles peuvent galement tre revtues (briques, pierres, etc.), peintes ou lasures.
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Elles peuvent tre lisses ou reliefs et tre obtenues par dmoulage immdiat ou
diffr. On distingue les surfaces brutes contre moule (durcies sur une paroi de
moule) et les surfaces brutes hors ou dessus de moule, cest--dire travailles
ltat frais (par talochage, lissage ou impression).
Surfaces brutes
Catgorie de surface
Type daspect
Dress
Taloch
Feutr
Liss
Stri
Avec empreintes
Brute
contre moule
Brute
dessus de moule
(ou hors moule)
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Bross, stri
Lav
Bton gris
cannel
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Bton brut
Bton de ciment
blanc sabl
Chapitre
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Atelier darchitecture Chaix et Morel et Associs, patinoire, Montpellier. lments de faade prfabriqus en bton bleu.
Dsactiv
Mise en place dun dsactivant sur la paroi du moule avant coulage. La surface
est ensuite dcape au jet deau ou brosse pour faire apparatre les granulats
Acid
Gomm
Sabl
Surface attaque laide dun jet de sable faisant apparatre plus ou moins les granulats
Bouchard
Ponc
Grs
Parement attaqu en profondeur la meule abrasive pour faire ressortir la texture du bton.
La surface est rugueuse et conserve les traces de loutil
Flamm ou brl
clat
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Les pages suivantes prsentent lchelle 1 une palette de btons teints et traits selon diffrents aspects. De nombreuses autres possibilits de nuances peuvent tre envisages et mises au point, selon le souhait et le projet de larchitecte.
Un vritable procd
artistique : sur le fond de
chaque banche huile,
des pigments ocre,
jaunes ou rouges ont
t jets la main.
23
Chapitre
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Blanc brut
Rose brut
Jaune lav
Beige brut
Rouge brut
Jaune sabl
Bleu brut
Ocre brut
Jaune acid
Vert brut
Noir brut
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Blanc lav
Rose lav
Rouge lav
Blanc bouchard
Rose bouchard
Rouge bouchard
Blanc sabl
Rose sabl
Rouge sabl
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Chapitre
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Beige lav
Ocre lav
Bleu lav
Beige bouchard
Ocre bouchard
Bleu bouchard
Beige sabl
Ocre sabl
Bleu sabl
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Vert lav
Gris lav
Noir lav
Vert bouchard
Gris bouchard
Noir bouchard
Vert sabl
Gris sabl
Noir sabl
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Chapitre
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Selon la nature des constituants (ciment, granulats, adjuvants, pigments de coloration), un bton de parement peut atteindre trois quatre fois le cot dun bton
standard. Dans ces conditions, il devient conomiquement intressant dassocier
un ou plusieurs btons de parement un bton de masse (gris en gnral) dun
cot moindre.
Lindustriel utilise des techniques de moulage appropries pour raliser cette
fabrication en deux ou plusieurs couches.
Le cot des granulats dpend de deux facteurs principaux : leur raret et, surtout,
leur cot de transport qui est souvent conomiquement prpondrant.
Avec un bton trait, la ncessit de slectionner des granulats spcifiques
pour obtenir laspect recherch entrane, en rgle gnrale, une valeur ajoute
denviron 20 30 % sur le prix du bton brut quivalent. Mais cette valeur peut
tre beaucoup plus importante selon la provenance du granulat.
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Chapitre
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La forme a une forte incidence sur le cot dun lment. Son importance conomique est lie la complexit du moule de fabrication raliser. On cherchera,
lors de lopration de calepinage, dfinir des sries de pices ralisables avec un
moule identique pour optimiser les cots de fabrication (voir le sous-chapitre 4.2).
Des pices de grandes dimensions tendent faire diminuer le cot de ralisation de
louvrage. Toutefois, les dimensions doivent rester compatibles avec les contraintes
de transport et de mise en uvre (limite de poids impose par la grue).
Reliefs
Comme pour la forme des lments, il faut chercher amortir le cot des reliefs sur
des sries de pices. Les reliefs proposs sur catalogue sont utiliser en priorit, car
en gnral moins onreux (plus-value denviron 10 % sur le cot dun parement
brut). Les matrices peuvent dtre remployes 10 80 fois, selon leur complexit.
Lemploi de matrices spcifiques un projet permet lobtention de parements indits,
dexpression architecturale plus
riche. De nombreuses matrices
sont ralises partir de modles
existants (statues, reliefs spcifiques). Leur cot fait toujours
lobjet dun devis pralable.
Teinte
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Philippe Dero,
salle omnisports,
La Talaudire
Incidence
sur le cot du bton
Couleurs
Incidence* sur le
cot du produit fini
(coefficient multiplicateur)
rouge
jaune
brun
noir
1,5 2
1,5 2,7
1,1 1,4
1,5 2
8%
12 %
6%
8%
vert
blanc
1,4
1,25
10 %
8%
Synthtiques base
doxydes mtalliques complexes
2 2,7
1,1 1,4
3 4,6
12 %
6%
30 %
1,1
2%
1,1
2%
Synthtiques base
doxydes de fer
(les plus utiliss)
Synthtiques base de :
dioxyde de chrome
dioxyde de titane
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Chapitre
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Aspects de surface
Aspects de surface
Incidence
sur le produit fini
(coefficient multiplicateur)
Brut *
Lav, dsactiv
Gomm, sabl
Grs
Poli mat
Poli brillant
1
1,05 1,15
1,05 1,15
1,20 1,70
1,30 1,90
1,40 2
0%
5%
10 %
10 %
15 %
20 %
* Les granulats employs pour les btons bruts sont en gnral diffrents de ceux utiliss avec des btons
traits, polis en particulier. Voir les paragraphes prcdents relatifs aux choix des ciments et des granulats.
Pour les surfaces brutes de dmoulage, il est toujours intressant et conseill deffectuer en face vue un traitement de gommage dans le but damliorer lhomognit daspect et la tenue dans le temps du parement
(entretien rduit).
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Michel Herbert,
immeuble Florestan,
Monte-Carlo.
Ensemble de balcons
raliss en bton blanc
sabl.
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Page 34
Jean-Pierre Lott,
cole suprieure des personnels dencadrement du
ministre de lducation nationale (ESPEMEN), Poitiers.
Association de bton coul en place et dlments en bton prfabriqu.
Chapitre
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17:12
Page 35
Mise en uvre
du bton
architectonique
2.1
2.2
2.3
2.4
35
Chapitre
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Page 36
Pour faciliter la mise en uvre et pour raliser des finitions particulires, il est souvent judicieux ou ncessaire demployer des lments prfabriqus en usine,
livrs finis sur le chantier. Ainsi, ces lments peuvent participer, ou non, la reprise des charges verticales sollicitant louvrage. La distinction est importante car
elle entrane des poses diffrentes (mise en uvre traditionnelle ou squentielle)
faisant sensiblement varier les cots.
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Principales caractristiques
de cette mthode
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Elle ncessite une organisation de chantier rigoureuse ainsi quune tude approfondie des outils de coffrage : rsistance, dimensions, implantation du ferraillage
et des trous de banche, organes de scurit.
La mise en uvre correcte demande une tude de calepinage pour dfinir les
arrts de coulage, la position des trous de banches, le ferraillage.
Le coulage du bton verticalement sur de grandes hauteurs et les difficults de
rglage de la vibration peuvent engendrer des disparits importantes au niveau
du parement (sgrgation, discontinuit des teintes).
Lorganisation de chantier doit tre parfaitement planifie et prendre en compte lapprovisionnement en matriaux (armatures, bton, etc.), les dlais de ralisation, les conditions climatiques qui peuvent conduire des difficults de
matrise des parements (gel, pluie, grande chaleur saccompagnant souvent de
phnomnes de dshydratation).
La conduite des travaux doit tre mene en toute scurit. Elle ncessite
chaque nouveau chantier une recherche de personnel qualifi (chef de chantier
expriment, personnel dexcution former la plupart du temps). Un plan dassurance qualit (PAQ) doit tre mis en place avec, notamment, un suivi dexcution et un contrle de la bonne ralisation (spcifications techniques, parements).
Contraintes particulires
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Stanislas Fiszer,
place Chalon, Paris.
lments de faade
porteurs en bton de
granulats de Seine
associs un ciment
blanc. Finition acide
pour imiter laspect
pierre de taille.
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Chapitre
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Elle permet :
Elle implique une ralisation rigoureuse des assemblages et des joints, ce qui
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Denis Vallode, Jean Pistre et Philippe Matsakis, sige dAir France, Roissy.
Le bton architectonique non porteur permet dexploiter la
multiplicit des tats de surfaces offerts en prfabrication.
Les btons architectoniques non porteurs ainsi raliss offrent les mmes caractristiques techniques de fabrication que les lments porteurs prfabriqus. On les
utilise beaucoup aujourdhui pour raliser des lments de parement de grandes
dimensions fixs mcaniquement la structure et utiliss aussi bien en faade
quen revtements dcoratifs intrieurs de btiment. Ils sont particulirement
comptitifs pour raliser des systmes disolation par lextrieur dun trs grand
confort thermique. Dans ce type dutilisation, il est possible de les associer des
murs rideaux ou manteaux utilisant une ossature secondaire.
Dautres produits non porteurs prfabriqus sont galement utiliss comme
lments de coffrage. Ils permettent dassocier un bton de structure coul en
place et un bton de parement prfabriqu. Le cot de cette solution est en
gnral trs comptitif.
Coupe verticale
sur pignon
fixation par
boulon acier
galvanis
2 30
9 16 9
1
1
60
poutre bton
30
joint mousse
348
voile bton
panneau
prfabriqu
41
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Chapitre
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Page 43
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Page 44
Chapitre
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Page 45
Le bton
architectonique
prfabriqu dans
la construction
3.1 Trente ans de prfabrication
3.2 Le bton architectonique prfabriqu
aujourdhui
3.2.1
3.2.2
Loffre actuelle
Les points forts du bton architectonique
prfabriqu
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Cette nouvelle orientation se traduit par la mise sur le march dune large gamme
dlments, utilisables en btiment comme en gnie civil, rpondant aux contraintes
esthtiques, conomiques et techniques. De ce fait, le bton architectonique peut
tre utilis pour des programmes et des architectures trs varis :
btiments de prestige, siges sociaux, espaces commerciaux ;
btiments publics, muses, coles, etc. ;
logements en accession la proprit, logements sociaux ;
espaces urbains et paysags ;
ouvrages dart.
Les efforts effectus par les industriels pour moderniser leurs outils de production
permettent aujourdhui au matre duvre dutiliser le bton architectonique sans
les contraintes de rptitivit connues dans le pass. En effet, la flexibilit actuelle des outils industriels rend possible ladaptation de moules de fabrication aux
exigences croissantes des projets, avec notamment la possibilit de fabriquer en
petites sries.
Cependant, la fabrication rptitive de pices permet dobtenir un lment soign
prix trs comptitif, adapt aussi bien des programmes conomiques que plus
prestigieux, avec lutilisation de btons haut de gamme.
Pour rpondre la grande diversit demplois des lments, ainsi qu leur possibilit dtre porteurs ou non, on distinguera les grandes familles dapplications
dcrites dans les paragraphes suivants.
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Voiles et plaques
Ce sont des lments porteurs, autoporteurs, ports ou suspendus qui permettent
dassurer lhabillage et la mise hors deau du btiment. Ils sont, en rgle gnrale,
dune hauteur dtage et peuvent mesurer jusqu 10 m de longueur. Ces
panneaux en bton architectonique sont utiliss aussi bien en extrieur quen
intrieur et peuvent recevoir des finitions extrmement varies (bton lav, sabl,
poli, etc.).
Les parements et modnatures sont raliss selon les souhaits du concepteur. Leur
mise en uvre seffectue lavancement du chantier (cas des lments porteurs)
ou est regroupe en fin de montage du gros uvre pour les lments non porteurs. Cette manire doprer vite les salissures des lments sur chantier et
apporte une souplesse au niveau des dlais de ralisation. Il est galement possible dinclure lisolation thermique entre le voile de bton et la structure.
En premier investissement,
ces lments peuvent
apparatre dun cot plus
lev que les techniques
traditionnelles (coul en
place notamment). Toutefois, lorsque lon intgre
les cots de maintenance
et dentretien et que lon
raisonne donc en cot
global lcart devient tout
fait acceptable, notamment pour la construction
de logements sociaux.
J. Guervilly, logements,
Rennes.
Les lments de gros
uvre sont en bton arm
prfabriqus. Les faades
porteuses en bton sont
construites en panneaux
prfabriqus dune double
hauteur dtage et les allges
du btiment courant sont
composes par des poutres
filantes prfabriques.
lments structuraux
Les lments tels que poutres, poteaux, dalles, planchers, couvertures, constituent ou compltent la structure porteuse coule en place. Dautres lments balcons,
loggias, lments de coursives, escaliers permettent de
crer des espaces ou volumes particuliers, des cloisonnements ou des voies de circulation dans le btiment.
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lments de modnature
Ils crent un certain relief en faade et peuvent galement tre utiliss comme coffrage pour le bton coul
en place. On trouve dans cette catgorie les lments
tels que colonnes, poutres, lments dacrotre, corniches, gnoises, bandeaux, balustrades, entourages
de baies.
Certains lments ont un rle complmentaire particulier : celui de vhiculer les eaux de ruissellement
vers les vacuations et de limiter ainsi les salissures
sur les parements.
Plaques de parement de petites dimensions
Deux types dlments sont utiliss :
Ricardo Boffil, Jean-Pierre Carniaux,
Grard Thurnauer,
Antoine Aygalinc,
logements, Paris.
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Les vtures
Elles sont constitues dune paroi mince en bton
coule sur un complexe isolant. Ce sont des lments
manuportables dont la pose est ralise par embotement sur un rail de fixation, solidaris la structure
porteuse.
Cette technique est apparue dans les annes quatrevingt pour renforcer lisolation thermique des
constructions anciennes.
Les vtures se posent rapidement et offrent en une
seule opration lisolation par lextrieur et la finition.
De plus, leur entretien est facile.
Principe
de montage
des vtures.
Nota
Il existe dautres produits similaires, utiliss
en lments de bardage, qui peuvent faire
lobjet de sries spciales adaptes au
march. Ils sont dfinir avec lindustriel.
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Jean-Vincent Berlottier,
Viaduc de Chavanon.
lments prfabriqus en
bton blanc poli utiliss
pour le coffrage des pylnes.
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R, Butler, Hpital mre-enfant, Nantes. Les faades en bton prfabriqu de teinte claire sont ralises en usine.
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Guide de mise
en uvre des
lments
architecturaux
4.1
Organisation
4.2
Calepinage
4.3
Structures
4.4
Assemblages
4.5
4.6
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Le succs de la mise en uvre dlments architecturaux prfabriqus en bton rsulte dun partenariat efficace entre larchitecte,
lentreprise et le fabricant.
4.1 Organisation
Enchanement des tches et des intervenants
Phases du projet
Esquisse
Avant-projet
Appel doffres
Examen en relation avec larchitecte des solutions techniques rpondant aux spcifications du
march : constitution des lments, choix des assemblages et des joints, choix des btons
Examen de lorganisation de chantier : planning prvisionnel et dlais de livraison
Pr-tude de calepinage et valuation technico-conomique des solutions constructives
Soumission dpose par lentreprise de gros uvre
(lentreprise mentionne le nom du fabricant quelle a retenu)
Ralisation des chantillons tmoins des diffrents parements
Validation par larchitecte
Commande des lments
Commande des matriaux par le fabricant
Phase dtude
Ralisation
Nota
La prfabrication est une mthode de construction qui nengendre pratiquement pas de dchets sur le site construire. Elle se traduit par des chantiers
beaucoup plus propres.
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4.2 Calepinage
Cette opration consiste dfinir prcisment les lments du projet permettant
ainsi den tablir les cots. De ce fait, il est important que le matre duvre dfinisse son principe de calepinage avant le lancement de lappel doffres.
Le calepinage est en gnral pilot par larchitecte, en relation avec lindustriel, le
bureau dtudes et lentreprise de mise en uvre. Les choix qui en dcoulent sont
dterminants vis--vis du cot de ralisation. Les principaux facteurs dinfluence
sont numrs ci-dessous.
Les formes et modnatures retenues, dfinissant le
cot de base du moule.
Le nombre dlments fabriquer, de manire unique
ou en petites sries. Leur quantit est fonction de la
modnature adopte, des dimensions et du poids des
lments, lis aux contraintes de transport et de mise
en uvre (capacit de la grue de chantier). Des
dimensions de 6 8 m optimisent le cot.
Les dlais de ralisation. Ils dterminent, selon le
planning prvisionnel, le nombre de moules mettre
en uvre pour fabriquer les lments.
Christian de
Portzamparc,
Cit de la
musique,
la Villette.
lments
dhabillage
issus dun
calepinage
rigoureux.
Nota
Une rduction des dlais peut conduire augmenter le nombre de moules
de fabrication et entraner une hausse du cot de production.
Un calepinage bien ralis doit conduire minimiser le nombre de composants diffrents du projet. La recherche de pices semblables permet
lutilisation dun moule de fabrication commun pour une srie dlments,
diminuant ainsi le cot de production (voir la courbe ci-dessus).
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4.3 Structures
Les structures actuelles sont le plus souvent mixtes et font donc appel un
ensemble de matriaux (le bton, lacier, le bois et le verre, tout rcemment) que
le concepteur associe pour en exploiter les qualits techniques et architecturales
spcifiques. Le choix technique de la structure est dtermin en fonction des principaux critres suivants :
porte entre appuis ;
organisation de ldifice (nombre de niveaux) et destination de louvrage (habitation ou tablissement recevant du public par exemple) ;
critres technico-conomiques tels que les dlais de ralisation ;
types dlments utiliss :
lments porteurs, associs habituellement une structure bton coule
en place ou prfabrique,
lments autoporteurs, ports ou suspendus, associables tout type de
support.
La structure, quelle soit constitue dlments prfabriqus ou non, doit satisfaire aux rgles de rsistance et de stabilit vis--vis des actions sollicitantes (poids
propre des lments, pousses horizontales dues au vent ou aux terres, charges
de service, etc.).
Denis Vallode,
Jean Pistre et
Philippe Matsakis,
Air France, Roissy.
Faade suspendue
la structure offrant
une grande souplesse
de mise en uvre.
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Fondations
Les constructions par lments prfabriqus font appel aux mmes types de fondation que les structures coules en place :
semelles continues ;
semelles isoles ;
massifs de fondation ;
pieux de fondation.
Elles sont dfinies en fonction de la nature du sol et de la rigidit de la structure
supporte.
Des joints de dilatation ou de fractionnement permettent de prendre en compte
dventuels dplacements dappuis dus, notamment, aux conditions climatiques.
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Pour tenir compte des effets de retrait des structures et des variations de temprature, des joints de dilatation sont disposer dans lossature selon lespacement
suivant (rgles BAEL) :
zone mditerranenne : 25 m ;
Est, Alpes, Massif central : 30 35 m ;
rgion parisienne, Nord : 40 m ;
Ouest : 50 m.
De plus, pour les terrasses et selon leur protection thermique, il est recommand
de disposer des joints diapasons tous les 25 m environ.
Contreventement
Lobjet du contreventement est de transmettre jusquau plan de fondation lensemble des actions appliques sur la structure. Il est assur par :
des squences de murs rparties dans une ou plusieurs directions (murs de
refend, pignons, faades) qui constituent des consoles sopposant mcaniquement la dformation horizontale de la structure ;
des noyaux de contreventement, constitus notamment par des cages descalier, dascenseur ;
des portiques superposs dans les constructions poteaux et poutres.
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Plancher
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Chanages
Ils constituent un rseau continu darmatures mtalliques permettant dassurer le monolithisme de la construction.
Ces chanages :
servent de tendeur vis--vis de la
fonction diaphragme du plancher ;
constituent les tirants des murs
employs en contreventement ;
lient les contreventements entre eux.
Chanages des diffrentes
squences constructives.
4.4 Assemblages
Les assemblages, galement appels liaisons,
sont employs pour raliser le liaisonnement
mcanique des lments
entre eux et avec la
structure.
Lorganisation gnrale
des liaisons et leur choix
doivent faire lobjet
dune tude mcanique
prenant en compte les
diffrentes phases de
ralisation et dutilisation
de ldifice.
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En rfrence la norme P 10-210 (DTU 22.1), les assemblages sont classs selon
quatre types.
Type 1 : joints de mortier continus
Ils sont utiliss pour raliser des appuis simples. Leur emploi est limit des montages ne ncessitant pas la reprise defforts de cisaillement importants.
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Liaison soude
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Panneaux porteurs
Nota
La mise en uvre des assemblages et des joints est une opration qui
ncessite lintervention de personnel qualifi.
Lorsque le fonctionnement de la structure le permet, il est prfrable dutiliser, pour les liaisons btonnes, des assemblages ponctuels afin dviter un
risque de salissure des parements la mise en uvre (utiliser un film de protection si ncessaire).
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Mastics
Polythylne expans
Polyamide expans
Limportance du joint mettre en uvre est fonction de lamplitude des dformations supportes, lie la dimension des panneaux adjacents.
Labaque ci-contre prcise la largeur du joint
mettre en uvre selon sa
catgorie.
Profondeur (P) du joint
selon sa largeur (ll)
P = l pour l < 12 mm
P = l / 2 pour l > 12 mm
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Nota
Tous les produits utiliss doivent avoir le label SNJF (liste disponible auprs
de cet organisme voir lannexe 6 Adresses utiles ).
Il est possible dutiliser des cordons de mousse ou des bandes dtanchit
prformes expansibles pour constituer les joints un ou deux tages. Ces
profils sont colls ou rentrs en force dans le joint (Compriband par exemple).
la mise en uvre, lcrasement dun cordon prform doit tre au minimum gal 30 % de son paisseur initiale.
Section minimale du cordon : 2 cm2.
Pour les joints horizontaux, un calage doit permettre de limiter lcrasement
du cordon (calage minimum : 5 mm).
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Joints en toiture
Cas des toitures-terrasses [norme P 10-203 (DTU 20.12)]
Le systme dtanchit mis en place se termine sur les bords de la toiture par un
relev dtanchit venant en appui sur lacrotre du btiment. Les acrotres sont
des pices complexes quil est prfrable de prfabriquer en usine. Les solutions
prfabriques en bton architectonique sont en gnral plus conomiques et plus
performantes. Elles peuvent en effet incorporer, en plus du parement de finition,
les larmiers et solins ncessaires la bonne ralisation de ltanchit (parties
difficiles raliser proprement sur chantier).
Aprs pose, un joint dtanchit doit tre dispos entre les lments dacrotres.
Une couvertine dispose en partie suprieure peut avantageusement complter la
finition pour amliorer la durabilit du joint.
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Nota
On rappelle que vis--vis de la scurit dutilisation, les acrotres doivent
tre conus pour reprendre, le cas chant, les sollicitations lies la mise
en place de nacelles ou dchafaudages volants utiliss dans les travaux
dentretien.
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Faade abrite *
6m
6 18 m
18 28 m
> 28 m
type 1
type 1
type 1
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Par ailleurs, il y a lieu dviter les formes propices la stagnation de leau, favorables au dveloppement de mousses telles que les saillies horizontales, en pente
insuffisante ou en contre-pente.
Nota
Pour les montages en mur-rideau, il est impratif de mettre en uvre des bavettes de
rejet deau afin dviter le ruissellement de
leau sur les vitrages et les menuiseries.
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Chapitre
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Principales familles
dlments
architecturaux
5.1 Classification
5.2 Les panneaux et voiles verticaux
5.2.1
5.2.2
5.2.3
5.2.4
Chapitre
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5.1 Classification
Les lments architecturaux utiliss en btiment ou en gnie civil sont habituellement classs selon trois critres : forme gomtrique, constitution interne de
la partie courante, fonction mcanique remplie. Cette classification est celle
habituellement utilise par les textes de rfrence [norme NF EN 14992, norme
P 10-210 (DTU 22.1) et prescriptions techniques du GS1].
Formes gomtriques
Constitutions internes
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lments sandwiches, alliant plusieurs matriaux (ils sont surtout utiliss en lments de faade et offrent un bon compromis cot-performances dans le secteur
industriel et dans celui de lhabitat). Deux technologies sont possibles :
le panneau sandwich voiles solidaires,
le panneau sandwich voile extrieur librement dilatable.
lment bicouche.
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Fonction mcanique
Nota
Selon lemploi vis, les lments architecturaux peuvent tre conus pour
contribuer dautres fonctions techniques importantes, telles que :
la tenue aux sismes ;
lisolation thermique (intgre ou rapporte, avec prvention des condensations) ;
ltanchit lair et leau ;
lisolation acoustique aux bruits extrieurs et intrieurs ;
la scurit incendie ;
la qualit daspect.
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Daniel Kahane,
ZAC Didot.
lments de faade
ports mis en uvre
en fin de gros uvre.
Daniel Kahane,
EDF, Rueil.
lments de faade porteurs
mis en uvre lavancement
du chantier.
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Gomtrie
Panneau plein.
Panneau nervur.
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Marquage CE et certification
Textes de rfrence
Les lments de ce type sont considrs comme non traditionnels et peuvent faire
lobjet dun avis technique dlivr par le Groupe spcialis n 1 (GS1). Ils sont la
plupart du temps employs comme lments de mur pour bureaux ou btiments
industriels. Ils peuvent tre autoporteurs ou ports, avec une isolation thermique
intgre. Selon la rgion, une isolation thermique complmentaire peut tre
ncessaire pour corriger les ponts thermiques au niveau des nervures de liaison.
Ce sont des lments dun bon rapport cot-performances.
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Gomtrie
Textes de rfrence
Ces lments sont considrs comme non traditionnels et peuvent faire lobjet
dun avis technique dlivr par le Groupe spcialis n 1. Ils permettent dobtenir
une bonne isolation thermique intgre au panneau. Le voile librement dilatable
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Gomtrie
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Chapitre
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Marquage CE et certification
Textes de rfrence
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Voile plein
Voile nervur
Panneau sandwich
voiles solidaires
Panneau sandwich
voile extrieur
librement dilatable
Oui
Oui
Oui
Porteur
Pas de surcot pour la fonction porteuse, mais mise en uvre devant suivre le gros uvre
Oui
Autoporteur
Oui
Oui
Montage squentiel (en fin de chantier). Meilleure planification. Pas de risques de salissures
Oui
Port ou
suspendu
Oui
Non
Non
Montage squentiel (en fin de chantier). Meilleure planification. Pas de risques de salissures
Voile plein
Voile nervur
Panneau sandwich
voiles solidaires
Panneau sandwich
voile extrieur
librement dilatable
Tenue au sisme
Isolation
thermique
Rapporte intrieurement
ou extrieurement
Isolation
acoustique
Intgre (risques
de ponts thermiques)
Scurit
incendie
Durabilit
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Principaux types
dassemblage
Appuis simples.
Appuis simples avec transfert defforts de cisaillement.
Assemblages de continuit.
Articulations utilises gnralement entre poteaux et poutres.
Encastrements (avec transfert dun moment) utiliss principalement en fondation.
Marquage CE et certification
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Jean-Jacques
Morisseau et
Partenaires,
Centre culturel,
Albertville.
lments de
structure en
bton sabl.
3A Durand-Mnard-Thibault,
Crdit industriel de louest, Nantes.
Pour la ralisation de cette structure en bton poli,
toutes les poutres sont descendues verticalement
leur position dfinitive, aucun dplacement
transversal ntant possible. Un micro-bton
sans retrait est coul en final dans le volume de
scellement constitu par les abouts des diffrents
lments.
Textes de rfrence
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Christian de Portzamparc,
Palais de justice,Grasse.
lments de surtoiture en bton color.
Ce sont des lments porteurs assurant eux seuls, ou par ladjonction dautres
matriaux, les fonctions suivantes :
rsistance et stabilit ;
scurit en cas dincendie ;
tanchit.
Ces lments remplissent dautres fonctions qui relvent du confort des occupants :
clairage znithal ;
isolation acoustique.
Ils confrent une grande esthtique intrieure et densemble la construction.
Les lments destins la couverture des locaux de grande dimension (btiment
industriel, hall, btiment de prestige) sont gnralement raliss en bton prcontraint. Leur porte va de 15 30 m.
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Formes gomtriques
Assemblages
Marquage CE et certification
Textes de rfrence
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- Appuis simples.
- Assemblages btonns avec armatures en attente.
- Assemblages brochs.
- Assemblages spciaux de dsolidarisation antibruit.
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Principales dimensions
Les deux arrts daot 2006 relatifs laccessibilit des btiments aux handicaps ont profondment modifi les dispositions gomtriques des escaliers. Ces
mesures tendent les rgles daccessibilit aux handicaps lensemble des btiments (hors tablissements industriels et commerciaux) dont le permis de
construire sera dpos partir du 1er janvier 2007.
Outre les escaliers, de nombreuses autres mesures concernent les amnagements
extrieurs et intrieurs de tous les btiments cits ci-dessus (amnagement de
cheminements extrieurs, largeurs de porte, units de passage, amnagements
intrieurs, etc.).
Arrts du 1er aot 2006 hauteurs de marche, giron et largeur de lescalier
Hauteur maximale
de marche (en cm)
Giron minimal
(en cm)
Largeur de lescalier
(en m)
tablissements
recevant du public
16
28 (1) (2)
Btiments dhabitation
collectifs
(parties communes)
17
28 (2)
Escaliers
des logements ou des
maisons individuelles
18
24 (1) (2)
Textes de rfrence
Normalisation et certification
NF EN 14843 Escaliers en bton ;
NF Escaliers.
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Dimensionnement mcaniques
NF EN 1992-1-1 Eurocode 2: Calcul des structures en bton
- Partie 1-1 : rgles gnrales et rgles pour les btiments.
NF EN 1992-1-1/NA - Annexe nationale NF EN 1992-1-1.
Scurit d'utilisation
Code de la constitution et de l'habitat, article R 111-5 et
NF S 90-311 (dimensions d'encombrement d'un brancard) ;
Arrts du 1er aot 2006 (accessibilit des ERP et des habitations aux handicaps) ;
Code du travail, articles R 232 et R 235.
Scurit incendie
Arrt du 31/01/86 (btiments d'habitation) ;
Arrt du 25/06/80 (tablissements recevant du public) ;
Code du travail, articles R 232 et R 235.
Certification
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Gomtrie
Textes de rfrence
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Atelier darchitecture
Chaix-Morel et associs : Philippe Chaix,
Jean-Paul Morel,
Remy Van
Nieuwenhove,
Technocentre
Renault, Guyancourt.
Lignes horizontales
dallges en bton
prfabriqu rythmes par les cages
descalier galement
prfabriques.
Les lments de modnature sont judicieusement utiliss pour masquer les joints
structuraux ou dfinir une trame visuelle particulire (faux joints). Outre leur fonction
esthtique, ils participent la protection de la faade contre les intempries (emploi
de bandeaux, solins, acrotres, corniches, munis de larmiers permettant dviter le
ruissellement de la pluie sur le parement). Ils peuvent tre incorpors llment
principal de faade ou rapports par fixation mcanique ou assemblage au mortier.
Ces solutions sont trs utilises aujourdhui en rhabilitation ou associes des parties coules en place. Les lments de modnature rapports peuvent tre raliss la demande ou disponibles parfois sur catalogue. Les btons utiliss sont trs
divers (btons de fibres, de rsine par exemple) et leur finition fait appel toutes
les techniques habituelles.
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les murs de soutnement : ils transmettent au sol les efforts de pousse (dus
notamment la terre) par lintermdiaire dune fondation. Ces lments peuvent, compte tenu de leur stabilit propre, tre utiliss aussi bien pour retenir
des terres que pour stocker des matriaux dorigine diverse.
Les ouvrages sont constitus dlments juxtaposs, liaisonns ou non entre eux
et associs ou non une fondation. Leur hauteur est en gnral infrieure 5 m pour
les ouvrages courants. La paroi verticale ou voile peut prsenter ou non un fruit,
tre incline par rapport la semelle ou encore tre renforce par des contreforts.
Formes gomtriques
Paroi simple.
Mur en L.
Mur en T invers.
Marquage CE et certification
Principes de mise en uvre
dun mur caille.
Textes de rfrence
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Chapitre
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Rglementation
Pour la construction des voies routires nouvelles et la transformation significative des voies existantes, le dcret du 09/01/95 fixe les dispositions respecter.
Larrt interministriel du
05/05/95 relatif au bruit du
trafic routier prcise les
rgles appliquer et les
niveaux sonores minimaux
admissibles en faade, en
fonction de la destination
des btiments.
Mur antibruit sur lautoroute A 13, Garches.
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Dun point de vue technique, les crans acoustiques doivent permettre de protger les riverains situs derrire et devant lcran. Ces lments doivent donc prsenter deux caractristiques acoustiques :
labsorption ;
lindice daffaiblissement.
Marquage CE et certification
Textes de rfrence
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Chapitre
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Conception
Mise en uvre
Textes de rfrence
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Sculpteur : M. Bah.
Statues contemporaines, commissariat de Meaux.
Dromadaires,
Avenue Emile-Zola, Paris.
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Chapitre
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Mise en uvre
Maintenance
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Textes de rfrence
consulter
Amnagements
urbains et
produits de
voirie
en bton,
Cimbton,
mars 2006.
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Chapitre
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lments
pour un CCTP
1 - Objet
2 - Textes de rfrence relatifs
aux lments architecturaux
3 - Documents et pices fournir
4 - Conception des lments
5 - Choix du fabricant
6 - Ralisation des lments
7 - Constituants du bton
8 - Conditions de rception en usine
9 - Conformit des lments
10 - Marquage
11 - Stockage des pices
12 - Transport et livraison des pices
13 - Rception sur le chantier
14 - Manutention et stockage sur chantier
15 - Mise en place des lments
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Chapitre
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CCTP
Lot lments architecturaux
en bton fabriqus en usine
1 - Objet
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Ralisation
par qui ?
quand ?
Validation
industriel
la signature
du march
architecte
la signature
du march
industriel
la signature
du march
industriel
phase d'tude
architecte
industriel,
BET *
phase d'tude
architecte
industriel
phase d'tude
architecte, BET*
industriel
phase d'tude
entreprise
industriel
phase d'tude
entreprise,
architecte
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architecte
Chapitre
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5 - Choix du fabricant
Le fabricant doit tre soumis l'acceptation du matre d'ouvrage selon les dispositions suivantes :
les composants sont fabriqus conformment aux spcifications de la norme
NF EN 14992, dans une usine fixe, de prfrence titulaire de la certification
Qualif-IB lments architecturaux (la marque NF se substituera cette certification en dcembre 2009) ;
rfrences antrieures, indiquer lors de la remise de l'offre.
L'entreprise gnrale doit prciser, lors de la remise de son offre, le nom du fabricant qui sera confie la ralisation des composants prfabriqus. Le choix du
fabricant est irrversible et ne pourra tre mis en cause par l'entreprise gnrale
lors de la mise au point du march ou pendant le droulement des travaux.
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ANNEXE A
CAHIER DES CHARGES DES LMENTS ARCHITECTURAUX EN BTON FABRIQUS EN USINE (09/96)
Rfrence :
Chantier :
Donneur dordre :
Nature des
lments :
(.)
(article 4.2)
Destin tre
peint ou revtu
3 - Aspect de surface
Durci-moule
Dmoulage immdiat
Brut dessus de moule
(article 5.3)
Teinte moyenne
(surfaces destines rester vues)
Nuancier
Niveau de lchelle
de rfrence
1
2
3
4
5
GrisCIB
Gris
Ocre
Rouge
Jaune sable
4 - Durabilit
Revtu
(.) :
Dress
Taloch
Liss
Feutr
Avec empreinte
(article 5.4)
Teinte
pas dexigence
T(3)
T(4)
Texture
pas dexigence
E(1)
E(2)
E(3)
E(4)
Le :
Noms et signatures :
(article 5.6) :
115
mm
(> 25 mm)
Chapitre
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ANNEXE B
CAHIER DES CHARGES DES LMENTS ARCHITECTURAUX EN BTON FABRIQUS EN USINE (09/96)
Chantier (ouvrage)
Donneur dordre
- aspect de surface
. catgorie dtat de surface (cf. art 4.2) :
. niveau de qualit spcifi (cf. art 5.3.2.) :
Quantit :
Teinte :
Texture :
T3- T4 (*)
E1- E2 - E3 - E4 - (*)
CHANTILLON TMOIN
- dimensions
:
- date de fabrication :
- rfrence :
- ge (aprs traitement) lors de lexamen :
EXAMEN
Anomalies
Homognit de la Teinte
Texture
Conformit
oui
non
Conformit
oui
non
bullage
nids de cailloux
fuite de laitance
zone sableuse
taches
marbrure
jours
Type de
rparation
Conformit
oui
non
1 -2 - 3 - 4 - 5
OBSERVATIONS VENTUELLES
ACCEPTATION
Le :
Noms et Signatures :
Remarque : ce modle de procs-verbal est disponible dans le rapport technique du CEN (CEN/TR 15739).
Il prend en compte la nouvelle codification europenne pour la planit, la texture et la teinte.
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Le fabricant devra prvoir une visite de son unit de production pour permettre
au matre d'ouvrage et au matre d'uvre d'apprcier les conditions gnrales de
fabrication (notamment les oprations de coulage et de finitions) et d'assurance de
la qualit.
Les reprises et ragrages sont proscrire. Nanmoins, et malgr les prcautions
prises, des rparations peuvent tre ncessaires. Le fabricant dfinira et transmettra une mthodologie de rparation approprie. Il procdera des essais de rparation d'paufrures sur un chantillon tmoin qui devra tre accept par le matre
d'uvre.
L'usine aura un personnel adapt et une quipe spcialise pour effectuer toute
intervention sur le site en cas de rparation.
Il est bien entendu que le fabricant devra, l'appui de son offre, fournir, en complment et dans les limites dfinies ci-dessous, les lments suivants :
l'tude des moules et matrices suivant l'expression architecturale des faades ;
l'tude du nombre de moules et d'outillages pour rpondre aux exigences du
planning d'excution ;
l'tude de la composition des btons.
tudes
Le fabricant doit fournir ou disposer de toutes les tudes relatives aux plans d'atelier (reprage, calepinage, carnet de dtails, plans de coffrage et de ferraillage de
chaque type d'lment).
Moules
Certaines pices dont les sries ne dpassent pas une trentaine d'units pourront
tre coules dans des moules en bois. Au-del, le fabricant utilisera des moules
mtalliques.
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Armatures, inserts
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Btonnage
7 - Constituants du bton
Ciment
Granulats
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Sables
Les sables seront de forme et couleur homognes pour assurer une uniformit
optimale de teinte et daspect. Ils auront une quantit suffisante et constante
d'lments fins et moyens.
L'quivalent de sable aura une valeur minimale de 75 pour les btons de parement.
Eau
Adjuvants
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Les lments raliss doivent tre conformes aux spcifications du Cahier des
charges des lments architecturaux en bton fabriqus en usine et aux documents particuliers du march.
Tolrances dimensionnelles
Elles seront conformes aux valeurs de la classe de prcision mentionne la commande et dfinies dans la norme NF EN 14992.
Tolrances daspect
10 - Marquage
Le fabricant disposera dune aire de stockage suffisante et soigneusement entretenue. Il prendra toutes les prcautions ncessaires la bonne ventilation entre
pices et leur conservation en tat de propret impeccable. Enfin, il sassurera
que le stockage garantit la scurit des personnes et permet une pr-rception en
usine.
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Toutes les mesures ncessaires seront mises en uvre pour assurer une protection maximale des lments pendant le transport. Elles seront comparables
celles prises sur laire de stockage. Une protection complmentaire contre les
salissures pourra tre exige.
Chaque lment doit tre livr avec un bon de livraison comportant la dclaration
de conformit aux spcifications de la commande. Il reproduit les indications du
marquage, compltes par la mention du transporteur et la date de livraison.
Pour les lments faisant lobjet de la certification Qualif-IB lments architecturaux en bton fabriqus en usine, lapposition du sigle du certificat dispense de
faire figurer la dclaration de conformit sur le bon de livraison et ne ncessite pas
de contrle de rception, dans la mesure o la certification couvre lensemble des
spcifications de la commande.
Outre lidentification des lments, la rception de ceux-ci par lentreprise ou le
matre duvre comprend la vrification de non-dgradation ou dommages la
livraison sur chantier. Les dgradations doivent tre mentionnes sur lexemplaire du bon de livraison du transporteur.
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La mise en place, ltaiement des lments ainsi que la ralisation des assemblages et joints sont effectuer conformment aux spcifications mentionnes
dans la procdure de mise en uvre tablie par type dlment.
Lentreprise assurera la protection des parements destins rester apparents
contre tout risque de salissure ventuel. Elle assurera galement :
le nettoyage et lenlvement de tous les gravats rsultant des travaux ;
le nettoyage de toutes les projections sur les parements destins rester apparents.
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Qualit et
certification
Nota
Cette partie devrait tre prochainement modifie pour tre en accord avec la
certification volontaire NF associe lapplication de la norme NF EN 14992.
Voir en complment lannexe 2 : les normes harmonises produits et le marquage CE.
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Qualit et certification
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Qualif-IB lments architecturaux en bton fabriqus en usine est la certification de qualit des lments architecturaux. Elle atteste que les lments marqus
du sigle de la certification sont conformes au Cahier des charges et aux exigences
complmentaires ventuelles dfinies lors de la commande.
Elle est dlivre par le CERIB, organisme certificateur de produits industriels accrdit sous le numro 5-0002 par le COFRAC (Comit franais daccrditation).
Elle implique :
la mise en place dune assurance de la qualit du producteur, formalise dans un
manuel dont les exigences sapparentent la norme ISO 9001 ;
des audits, contrles et essais par le CERIB ;
un examen des dossiers de demande et de maintien par une commission tripartite compose dutilisateurs (matres douvrages publics et privs, architectes,
bureaux dtudes, entrepreneurs), dorganismes techniques ou administratifs et
de fabricants ;
un marquage des lments certifis :
usine productrice, date de fabrication,
reprage de la pice,
QUALIF IB
classes (dimensions, teinte, texture),
A
sigle de la certification, reprsent ci-contre.
Caractristiques certifies
Aspect : homognit de la teinte, de la texture.
Caractristiques gomtriques : dimensions, position des armatures, inserts, etc.
Durabilit : enrobage des armatures, absorption deau, rsistance du bton.
Respect dun dlai minimal de livraison de sept jours aprs traitement.
Une certification de qualit reconnue et prconise
Cette certification existe depuis 1986. Elle est reconnue et prconise pour avoir
lassurance que les lments sont conformes aux dispositions du Cahier des
charges. Pour le btiment, la commission charge de formuler les avis techniques
de prfabrication lourde (le GS1) se rfre au Qualif-IB lments architecturaux en
bton fabriqus en usine afin dapprcier la qualit des produits. Pour le gnie
civil, le fascicule 65 du CCTG applicable aux marchs publics de travaux stipule
que, sauf disposition diffrente du march, les lments sont titulaires du certificat Qualif-IB lments architecturaux en bton fabriqus en usine ou quivalent.
Nota
La liste des produits certifis et les attestations sont disponibles sur le site
web : www.cerib.com, rubrique Certifications, Marquage CE et sur simple
demande auprs du CERIB.
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Glossaire
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Chapitre
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Glossaire
A
acclrateur de durcissement
n. m. Adjuvant*. Introduit dans leau* de
gchage, il raccourcit la dure de la phase de
durcissement* du bton.
acclrateur de prise
n. m. Adjuvant*. Introduit dans leau* de
gchage, il diminue les temps de dbut et de
fin de prise* du ciment* dans le bton, en
favorisant lhydratation* du liant*.
acid (aspect de surface)
adj. Aspect de surface obtenu sur bton durci
par application d'une solution d'acide puis rinage l'eau pour faire apparatre les grains
fins ou les gros granulats.
addition
n. f. Matriau minral finement divis, ajout
au bton pour modifier certaines de ses
proprits. On distingue les additions calcaires, les additions siliceuses, les cendres
volantes, les fumes* de silice et le laitier*
de haut-fourneau. Les additions sont normalises.
adjuvant
n. m. Produit chimique incorpor faible dose
(moins de 5 % de la masse du ciment*) dans
le bton ou le mortier*, afin de modifier certaines de ses proprits. Lincorporation se
fait soit avant, soit pendant le mlange, soit au
cours dune opration supplmentaire de
malaxage*. Selon leffet recherch, on peut
distinguer, trois grandes familles dadjuvants :
action sur les dlais de prise* et de durcissement* : ce sont dune part les acclrateurs* de prise et les acclrateurs* de
durcissement, dautre part les retardateurs*;
action sur la plasticit et la compacit* : ce
sont les plastifiants* et les superplastifiants*;
action sur la rsistance aux agents extrieurs : ce sont les entraneurs* dair, les
antigels*, les antiglifs et les hydrofuges* de
masse.
affaissement au cne dAbrams
n. m. Valeur, exprime en centimtres, obtenue
par un essai normalis, dit essai daffaissement ou essai au cne dAbrams (du
nom de son inventeur), ou encore slump
test , effectu sur un moule tronconique
rempli de bton frais*. On apprcie ainsi la
consistance, donc louvrabilit* du bton. Un
bton trs ferme aura un affaissement inf-
antigel
n. m. Adjuvant vitant le gel du bton frais
grce une acclration de la prise et du durcissement du ciment.
antiglif
n. m. Adjuvant entraneur dair protgeant le
bton durci contre les effets du gel (clatements, caillage).
apparent (bton -)
adj. Bton dont la peau* nest revtue
daucun parement* qui viserait occulter
son aspect.
architectonique (bton -)
adj. Bton qui, par sa forme, sa teinte et sa
texture, participe pleinement de la qualit
architecturale dun ouvrage, par opposition
un bton cach, dont le rle ne serait que
structurel.
armatures
n. f. pl. lments en acier noys dans le bton
afin de lui confrer une rsistance la traction. Lensemble des armatures dun lment
de construction en bton arm constitue le
ferraillage*.
arm (bton -)
adj. Bton dans lequel des armatures* dacier
fils, ronds, barres, treillis souds, etc. , judicieusement disposs, reprennent les efforts
de traction.
autoplaant (bton -) (BAP)
adj. Bton qui na pas besoin de vibration*
pour tre mis en place, du fait de sa grande
ouvrabilit*. Il est galement nomm bton
autocompactant, autonivelant (BAN).
B
BAEL 91 (Rgles)
sigle. Abrviation pour bton arm aux tats
limites . Recueil des rgles techniques fran-
130
banche
n. f. lment modulaire de coffrage*, gnralement vertical, utilis pour raliser des murs,
voiles, refends ou, ventuellement, des
poteaux.
banch (bton -)
adj. Bton coul, puis gnralement vibr
entre deux banches* de coffrage*.
bton
n. m. Matriau de construction form par le
mlange de ciment*, de granulats* et deau*,
ventuellement complt par des adjuvants*
et des additions*. Ce mlange, qui est mis en
place sur le chantier ou en usine ltat plastique, peut adopter des formes trs diverses
parce quil est moulable ; il durcit progressivement pour former finalement un monolithe.
Selon sa formulation*, sa mise en uvre et
ses traitements de surface, ses performances
et son aspect peuvent considrablement
varier.
BHP
sigle. Abrviation pour bton hautes performances . Ce bton rendu par sa formulation* particulirement compact, donc de
faible porosit prsente une rsistance*
mcanique (de 60 120 MPa) et une durabilit* trs suprieures aux btons courants.
blanc (bton -)
adj. Bton de teinte claire dont le liant* est du
ciment* blanc, cest--dire contenant trs peu
doxydes mtalliques, et qui comporte galement des sables* blancs, auxquels sont
ventuellement ajouts des fines* blanches
ou de loxyde de titane.
bloc bton
n. m. lment de construction pour maonnerie, de forme paralllpipdique, couramment
appel parpaing . Un bloc creux pse environ 20 kg, pour des dimensions de 20 x 20 x
50 cm.
bouchonnage
n. m. Opration intermdiaire du polissage et
du sablage de la peau* du bton aprs durcissement*, qui consiste boucher avec une
pte* de ciment* les petites cavits qui seraient
apparues lors de ce traitement de surface.
BPE
sigle. Abrviation pour bton prt
lemploi . Bton frais* prpar dans une centrale* bton, gnralement extrieure au
site de construction. Il est livr sur le chantier,
dans des camions toupies, malax et prt
tre coul.
BPEL
sigle. Abrviation pour bton prcontraint
aux tats limites . Recueil des rgles techniques franaises pour la conception et le
calcul des ouvrages en bton prcontraint
suivant la mthode des tats limites ; dernire dition : 1991.
BPR
sigle. Dsignation commerciale abrge pour
bton de poudres ractives . Bton, qui
reprsente un exemple de lvolution la plus
rcente du matriau, compos de poudres
(sables*, ciment*, quartz, fumes* de silice)
dont la taille des plus gros grains est infrieure 0,5 mm, et de micro-fibres mtalliques. Il
est fabriqu dans des conditions semblables
celles des btons classiques, avec un E/C
trs faible. Sa performance mcanique, dans
la version actuelle, est trs leve (environ
200 MPa).
bross ou stri (aspect de surface)
adj. Aspect de surface obtenu sur bton frais
par passage d'une brosse poils durs faisant
apparatre partiellement les granulats et formant sur la surface de fines cannelures.
brl (aspect de surface)
voir flamm
brut (bton -)
adj. Bton dont la peau* na reu aucun traitement de surface aprs le dcoffrage*.
bullage
n. m. Dfaut de surface caractris par la prsence de petites cavits sur la peau* du bton
lissue du dcoffrage*, li la persistance
de bulles dair dans le mlange.
C
calage darmatures
n. m. Opration consistant positionner les
armatures conformment aux plans dexcution, afin que lors du coulage elles ne bougent
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calepinage
n. m. tablissement dun calepin, cest--dire
dun ensemble de dessins o sont rgls,
pour les murs, limplantation des divers joints*
et trous de serrage des banches*, ainsi que
les ventuelles plages denduit* ; pour les
sols, lorganisation des dalles et joints*.
capillaire
n. m. Petit canal tubulaire (de la largeur dun
cheveu, do son nom) prsent lintrieur
dun matriau. Les capillaires forment un
rseau trs ramifi reliant entre elles les
petites cavits internes au matriau, lui donnant ainsi son caractre de plus ou moins
grande porosit*.
capillarit
n. m. Phnomne physique se traduisant par
la progression dun liquide travers les
canaux les plus fins dun corps ou dans des
tubes fins ; ce phnomne est d la tension
superficielle dun liquide au contact dune
paroi.
carbonatation
n. m. Raction chimique de combinaison de la
chaux* libre du bton avec le gaz carbonique
de lair.
caverneux drainant (bton -)
adj. Bton dont la formulation* comporte peu
ou pas de fines*, ce qui provoque un enrobage* partiel des granulats* par le liant*, donc
la formation de vides dair. Le bton devient
ds lors poreux, et drainant.
CCV
Abrviation pour composite ciment verre ,
dont lquivalent anglais est le GRC (abrviation pour glass reinforced concrete ).
Bton de fibres* de verre, souvent utilis pour
la fabrication dlments dhabillage (bardage, capotage).
cellulaire (bton -)
adj. Bton lger*, constitu de mortier*
(mlange de sables* et de ciment*) dans
lequel ont t cres artificiellement des
bulles de gaz, ce qui a pour effet de lallger
et damliorer sa rsistance thermique. Il est
produit industriellement en blocs ou en
panneaux. Son poids spcifique est de 500
600 kg/m2 (contre 2 300 kg/m2 pour un bton
courant).
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Page 131
centrale bton
n. f. quipement fixe de production industrielle de Bton prt lemploi (BPE*).
chanage
n. m. lment de construction en bton
arm*, qui solidarise les parois et les planchers dun btiment. On distingue le chanage
horizontal, qui ceinture chaque niveau au
droit des planchers ; et le chanage vertical,
employ aux angles dune construction et au
droit des refends.
chape
n. f. Ouvrage en mortier* de ciment*, coul en
faible paisseur (3 5 cm) sur un plancher
afin den assurer la planit.
chaux
n. f. Liant* obtenu par la calcination de calcaires plus ou moins siliceux. On distingue les
chaux ariennes, dont le durcissement* seffectue sous laction du gaz carbonique de lair,
et les chaux hydrauliques, dont la prise* seffectue au contact de leau.
ciment
n. m. Liant* hydraulique en poudre. Mlange
avec de leau*, la poudre fait prise* et, en
durcissant, solidarise sables* et granulats*
pour constituer les btons ou mortiers*. Le
ciment Portland, mis au point au dbut du
XIXe sicle, rsulte du broyage dlments
o domine le clinker* (minimum 95 %) :
cest le Ciment Portland , ou CEM I ;
dautres constituants* laitier*, cendres
volantes, fumes* de silice peuvent tre
associs en remplacement du clinker pour
obtenir les ciments Portland composs
(CEM II/A ou B) les ciments de haut-fourneau
(CEM III/A, B ou C) les ciments pouzzolaniques (CEM IV/A ou B) et les ciments composs (CEM V/A ou B).
cire
voir Dcoffrant.
cir (bton -)
adj. Bton dont la peau*, aprs durcissement*, reoit un traitement de surface
par imprgnation dune cire, gnralement
incolore.
clair (bton -)
adj. Bton dont le ciment* et les autres constituants* lments fins, sables*, granulats*
sont tous de teinte claire.
classe denvironnement
n. f. lment dun classement normalis
permettant dapprcier lagressivit physique
et chimique dun environnement auquel les
constructions en bton sont exposes.
Chapitre
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Page 132
Glossaire
clinker
n. m. Constituant du ciment*, qui est commun
tous les ciments courants, et qui prend la
forme de granules dures rsultant de la cuisson dun mlange compos denviron 80 %
de calcaire et 20 % dargile.
coffrage
n. m. Moule dans lequel est coul le bton, qui
est retir aprs la prise* et le durcissement*
de ce dernier.
color (bton -)
adj. Bton dont la teinte dpend de celles du
ciment* et des granulats* qui le composent,
auxquels peuvent tre ajouts des pigments*
colorants.
compacit
n. f. Qualit tmoignant du rapport entre le
volume thorique absolu, cest--dire sans
vide, dun corps sec et son volume apparent.
Une compacit de 0,95 indique que 5 % de
vides subsistent dans le matriau considr.
compactage
n. m. Opration consistant tasser mcaniquement un bton, par vibration* ou pilonnage, afin dliminer les vides prsents dans le
mlange, donc en augmenter la compacit*.
composition (du bton)
voir Formulation.
cne de Marsh
n. m. Appareil permettant de mesurer la viscosit*, cest--dire la capacit scouler
dun coulis* de ciment*.
consistance
voir Ouvrabilit.
22/07/09
constituant du bton
n. m. lment entrant dans la formulation*
dun bton : ciment*, granulats*, eau*, adjuvants* ou addition*.
constituants du ciment
n. m. pl. Ensemble de matriaux dfinis par la
norme NF EN 197-1 entrant dans la composition du ciment dans une proportion variant
selon le type de ciment.
Les diffrents constituants sont le clinker
Portland, le laitier granul de haut-fourneau,
les pouzzolanes naturelles, les cendres
volantes, les schistes calcins, les calcaires,
les fumes de silice.
corrosion des armatures
n. f. Phnomne chimique doxydation altrant la surface des armatures* dacier, d soit
une trop grande porosit* du bton, soit
un enrobage* insuffisant.
coulis de ciment
n. m. Mlange fluide de ciment, dadjuvants et
deau pour le remplissage des joints* et des
fissures, ou linjection dans des gaines de
prcontrainte*.
coulure
n. f. Dfaut daspect dune paroi en bton, d au
ruissellement des eaux salies sur une faade.
CP
sigle. Notation normalise de ciments*, teneur
en sulfures limite. Ces ciments sont essentiellement utiliss pour les btons prcontraints*.
cure
n. f. Opration de protection dun bton pendant la phase de prise et de durcissement
par arrosage ou application de produits de
cure , pour viter sa dessication*.
D
dcoffrage
n. m. Opration denlvement des coffrages*
dans lesquels a t coul le bton, aprs durcissement* de celui-ci.
dcoffrant
n. m. et adj. Produit anti-adhrent huile
minrale, rsine, cire* ou autre agent chimique appliqu la brosse ou pulvris
avant le coulage sur les banches* ou peaux*
de coffrage, afin de faciliter le dcoffrage* et
la rutilisation des coffrages.
dmoulage
voir Dcoffrage.
132
dmoulant
voir Dcoffrant.
dormante (phase -)
adj. tape pralable la prise* du ciment*,
aprs son gchage leau*. Pendant une
dure qui va de quelques minutes quelques
heures, la pte semble rester inchange.
dosage
voir Formulation.
drainant (bton -)
adj. Bton, utilis en dallage ou en revtement de chausse, suffisamment poreux
pour absorber leau de pluie et prvenir la formation de flaques.
dress (aspect de surface)
adj. Aspect de surface obtenu sur bton frais
par tirage d'une rgle guide par les joues du
moule.
durabilit
n. f. Qualit caractrisant la tenue dans le
temps sans altration ni dtrioration dun
matriau.
durcissement
n. m. tape dans lvolution des mortiers* et
btons : aprs la prise*, le matriau passe de
ltat plastique ltat solide et acquiert sa
rsistance.
E
E/C
Expression dsignant le rapport entre le
poids deau* efficace et le poids de ciment*
dun bton.
eau de gchage
n. f. Eau incorpore au mlange liant* et granulats* afin denclencher sa prise* et confrer
au bton sa plasticit, donc son ouvrabilit*.
La qualit de leau de gchage doit rpondre
une norme.
clat (bton -)
adj. Parement, obtenu par fendage de la
surface, faisant apparatre l'ensemble des
constituants, avec cassure des gros granulats.
enduit
n. m. Revtement superficiel (environ 2 cm
pour les enduits traditionnels) constitu de
ciment* et/ou de chaux* hydraulique, destin
recouvrir une paroi, afin den homogniser
la surface et de limpermabiliser. On distingue les enduits traditionnels (qui ncessitent 3 couches), les bicouches, enfin les
monocouches ( base de mortiers industriels
et appliqus en 2 passes).
enrobage des armatures
n. m. paisseur de bton (gnralement de
2,5 4 cm en btiment) entre une armature*
et la peau* de la paroi coule, qui permet
dassurer la protection contre la corrosion* du
ferraillage*.
entraneur dair
n. m. Adjuvant*. Introduit dans leau* de
gchage, il provoque dans le bton ou le
mortier* la formation de microbulles dair.
Rparties uniformment dans le mlange,
elles amliorent la rsistance au gel du bton
aprs son durcissement*.
entrevous
voir Hourdis.
paufrure
n. f. Dfaut de surface d un choc accidentel sur le parement ou larte dun lment de
bton durci.
quivalent de sable (essai d-)
Test normalis pratiqu sur un chantillon de
sable* afin den mesurer la propret.
ES
Notation dsignant des ciments* utiliss pour
les travaux en eaux forte teneur en sulfates.
tuv (bton -)
adj. Bton dont on a acclr la prise* et le
durcissement* en le chauffant dans une
ambiance humide (cest ltuvage). Ce proc-
22/07/09
F
faenage
n. m. Phnomne de microfissuration rgulire et superficielle de la peau des enduits* et
btons, d un retrait* superficiel trop important ou rapide.
ferraillage
n. m. 1. Ensemble des armatures* dacier dun
lment de construction en bton arm*.
2. Opration de mise en place de ces armatures dans les coffrages* avant le coulage.
feutr (aspect de surface)
adj. Aspect de surface obtenu sur bton frais
par passage d'une brosse souple ou d'une
plaque de polystyrne expans.
fibres (bton de -)
n. f. Matriau composite form de bton ou
mortier* mlang avec des fibres mtalliques,
de verre ou de synthse, dont la section est
de lordre du millimtre et la longueur de
quelques centimtres. Les btons de fibres
prsentent une trs bonne rsistance* aux
chocs et un comportement la rupture suprieur celui des btons courants.
filler
n. m. Terme normalis pour un granulat* finement divis (infrieur 2 mm) qui figure parmi
les constituants* du bton.
fines
n. f. pl. lments fins quel que soit le constituant* dont ils font partie (ciment*, filler*,
sable*, addition*) dont la dimension est infrieure 0,063 mm. Ce terme nest pas normalis.
fissuration
n. f. Apparition de petites fentes lintrieur ou
sur la peau* dun enduit*, dun mortier* ou
dun bton, dues aux phnomnes de dessication* et de retrait* ou des sollicitations
excessives. Des fissures prvues et contrles naffectent pas la durabilit* dun bton.
133
14:13
Page 133
formulation
n. f. Opration consistant dfinir le dosage en
poids plutt quen volume des divers constituants* dun bton, afin de satisfaire aux exigences de rsistance* et daspect souhaites.
frais (bton -)
adj. Bton dans la phase qui suit le malaxage*
et prcde la prise*, cest--dire dans un tat
plastique qui permet son transport et sa mise
en place. On apprcie louvrabilit* dun bton
durant cette phase de sa fabrication, en soumettant un chantillon un essai laffaissement* au cne dAbrams.
fumes de silice
n. f. pl. Constituant* ventuel des ciments*
et/ou addition* ventuelle des btons, compos de particules trs fines (de lordre de
0,001 mm, soit 1 ) prsentant une trs forte
teneur en silice amorphe.
G
gchage
voir Malaxage.
gche
n. f. Quantit de bton frais* obtenue en une
seule opration de malaxage*.
glivit
n. f. Sensibilit dun matriau au gel. La durabilit* des btons peut tre affecte par les cycles
de gel et dgel ainsi que par les sels de dverglaage, du fait de leur porosit* plus ou moins
importante. Lutilisation dun entraneur* dair
permet damliorer la tenue au gel dun bton.
gommage
n. m. Opration de sablage extrmement fin
dune surface de bton pour en homogniser laspect ou le nettoyer.
granularit
n. f. 1. Distribution dimensionnelle des grains
dun granulat*. 2. Distribution et proportion
relative des diffrents granulats composant
un bton.
Chapitre
22/07/09
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Page 134
Glossaire
granulat
n. m. Constituant* du bton. Ensemble de
grains minraux que lon dsigne, suivant leur
dimension (comprise entre 0 et 125 mm) :
fillers*, sablons*, sables* ou gravillons*. On
distingue les granulats naturels issus de
roches meubles ou massives lorsquils ne
subissent aucun traitement autre que mcanique et les artificiels lorsquils proviennent de
la transformation thermique ou mcanique de
roches ou minerais. Les granulats naturels
peuvent tre rouls, de forme arrondie, dorigine alluvionnaire ou concasss, de forme
angulaire, issus de roches de carrire. La
nature des liaisons entre les granulats et la
pte de ciment* influence fortement la rsistance* du bton. noter que, depuis 1983, le
terme de granulat a remplac, dans les
normes, celui dagrgat.
granulomtrie
n. f. Mesure de la granularit* dun granulat*,
cest--dire de lchelonnement des dimensions des grains quil contient, par passage
de celui-ci travers une srie de tamis
mailles carres dont les dimensions sont normalises.
gravillon
n. m. Granulat* constituant* du bton, dont les
grains ont une dimension comprise entre 1 et
125 mm.
GRC
sigle. Abrviation pour langlais glass reinforced concrete .
voir CCV et Fibres (bton de -).
grenaill (bton -)
adj. Bton dont la peau* a subi, aprs durcissement*, une projection violente de grenaille,
cest--dire de petites billes dacier de dimension infrieure 1 mm. Ce procd dcape le
parement* et produit un effet qui rappelle celui
du sablage*, en plus rugueux.
grs (aspect de surface)
adj. Aspect de surface obtenu sur bton durci
par abrasion l'aide d'une meule pour faire
ressortir la texture du bton.
La surface est rugueuse et conserve les
traces de l'outil.
gris (bton -)
adj. Bton dont le liant* est du ciment* de teinte grise. Cest la couleur des btons courants.
H
hautes performances (bton -)
voir BHP.
hydrofuge de masse
n. m. Adjuvant*. Introduit dans leau de gchage*, il rduit, aprs le durcissement* du
bton, labsorption de leau par capillarit*, et
donc amliore ltanchit.
hydrofuge de surface
n. m. Adjuvant*. Appliqu la brosse ou
pulvris sur la peau* du bton aprs durcissement*, il limpermabilise superficiellement.
incrustation
n. f. Opration consistant insrer des lments dcoratifs galets, plaques mtalliques, cramiques, etc. dans le bton, soit
avant le coulage en fond de coffrage*, soit
aprs le dcoffrage*, lintrieur de rservations* mnages cet effet.
insert
n. m. lment fix lintrieur du coffrage*
ou du moule* avant le coulage du bton, destin assurer une fonction ultrieure dans
la pice produite : douille de fixation, rail
dancrage, pice de manutention, plaque de
soudage, lment de levage, etc.
J
jeune ge (bton au -)
Expression. Phase au cours de laquelle les
proprits chimiques et physiques du bton,
en cours de prise* et en dbut de durcissement, voluent rapidement. Cette terminologie ne fait pas lobjet dune normalisation.
joint de dilatation
n. m. Joint de structure, qui divise un ouvrage
en plusieurs parties indpendantes de dimensions limites, afin de reprendre les divers
mouvements de la construction et viter ainsi
une fissuration* diffuse.
joint de retrait
n. m. Joint dont la fonction est de reprendre
le retrait* li la prise* du matriau, en
concentrant la fissuration* sur la ligne de
faiblesse structurelle quil forme. Il est ralis soit par rservation* avant le coulage
(baguette), soit par scellement de profils
perdus dans le support, soit par sciage a posteriori.
joint de rupture
n. m. Joint de structure mnag entre deux
parties distinctes dune mme construction,
afin que les divers mouvements de chacune
delles ne soient pas transmis lautre.
I
imprim (bton -)
adj. Bton frais* sur la peau* duquel on a
appliqu un colorant puis une matrice* pour
reproduire en ngatif le motif quelle porte en
positif ; on peut ainsi obtenir, par exemple, un
effet de pavs la parisienne.
134
L
laitance
n. f. Mlange trs fluide de ciment*, dlments
fins et deau*, qui a tendance migrer vers la
peau et couler dans les irrgularits, trous
lger (bton -)
adj. Bton dont la masse volumique est
comprise entre 300 et 1 800 kg/m3 (contre
2 300 kg/m3 pour un bton courant), soit
par une formulation* recourant des granulats* lgers, soit par la cration de vides
dans le matriau en provoquant une raction
chimique avec dgagement gazeux. Les
btons lgers connaissent de nombreuses
applications dans le btiment, quils aient t
produits industriellement ou couls en place.
liant
n. m. et adj. Matire ayant la proprit de passer dans certaines conditions (en prsence
deau* de gchage pour les liants hydrauliques) de ltat plastique ltat solide, qui
est donc utilise pour assembler entre eux
des matriaux inertes. Constituant* du bton
qui, la suite du processus de prise*, assure
la cohsion des granulats*.
liss (aspect de surface)
adj. Aspect de surface obtenu sur bton frais
par passage d'une truelle ou d'une lisseuse.
lourd (bton -)
adj. Bton dont la masse volumique dpasse
les 3 000 kg/m3 et peut atteindre 6 000 kg/m3
(contre 2 300 kg/m3 pour un bton courant),
grce lusage de granulats* trs denses.
Les btons lourds sont utiliss notamment
pour la ralisation de lests ou la protection
contre les rayons radioactifs.
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M
malaxage
n. m. Phase de la fabrication des btons, au
cours de laquelle sont mlangs les divers
constituants* dans une btonnire ou un
malaxeur*.
malaxeur
n. m. Machine fixe servant fabriquer du bton.
Elle comporte une cuve quipe de palettes
tournant sur un axe gnralement vertical.
Le malaxeur permet une meilleure homognit* du mlange quune btonnire.
maniabilit
voir Ouvrabilit.
mannequin
n. m. Outil destin faire des rservations*
dans des lments prfabriqus ou dans des
pices en bton banch.
matrice
n. f. Panneau de matire plastique souple
dot de motifs dcoratifs en creux ou en relief,
servant en peau* de coffrage ou fond de
moule* pour couler des parois en bton architectonique*.
meulage
n. m. Opration dafftage ou de ponage
la meule. Sagissant du bton, on le pratique
sur la peau*, aprs durcissement*, pour obtenir
les finitions suivantes: grse*, adoucie et polie*.
modnature
n. f. Proportion et disposition de l'ensemble
des lments, des moulures et des membres
d'architecture qui caractrisent une faade.
module de finesse
n. m. Valeur, exprime en pourcentage, qui
rend compte de la granularit* dun granulat*,
en ralit surtout utilise pour les sables*. Son
calcul est effectu la suite du passage du granulat travers une srie normalise de tamis.
monotoron
voir Toron.
mortier
n. m. Mlange de ciment*, de sables* et
deau*, ventuellement complt par des
adjuvants* et des additions*. Il se distingue
du bton par son absence de gravillons*.
Prpars sur le chantier partir de mortier
industriel sec prdos ou en dosant et
mlangeant tous les constituants* ou livrs
sur place depuis une centrale*, les mortiers
sont utiliss pour la ralisation de joints*,
denduits*, de chapes* et divers travaux de
scellement, reprise et bouchage.
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moulabilit
n. f. Aptitude du bton frais pouser les
formes dun coffrage ou dun moule et en
garder la mmoire, ltat durci, aprs dcoffrage ou dmoulage.
moule
n. m. Modle en creux dans lequel on
coule un matriau fluide en loccurrence
le bton qui, aprs durcissement* et retrait
du coffrage*, aura pris sa forme. Les moules
sont mtalliques, en bois ou en diverses
matires de synthse.
mur manteau
n. m. Systme disolation par lextrieur
rapport sur le gros uvre et protg par
un revtement de type bardage ou vture.
mur rideau
n. m. Paroi extrieure de faade compose de
panneaux prfabriqus lgers rapports
et suspendus lossature dune construction.
Il diffre du panneau de faade car il file
devant les abouts de plancher.
N
nettoyage du bton
n. m. Opration consistant liminer, aprs le
dcoffrage* ou avant la livraison de louvrage,
les ventuelles salissures dues au chantier :
ruissellements accidentels, projections de
mortier*, traces de rouille, etc.
O
ouvrabilit
n. f. Qualit rendant compte de laptitude dun
bton tre mis en uvre. Pour les btons
courants, on lapprcie par une valeur de
consistance, qui est dtermine par laffaissement* au cne dAbrams. Il permet de distinguer quatre classes normalises de bton :
ferme (F), qui correspond un affaissement
infrieur 4 cm ; plastique (P) affaissement
5 9 cm ; trs plastique (TP) affaissement
10 15 cm ; enfin fluide (FL), pour un affaissement suprieur 16 cm.
P
parement
n. m. Face dun lment de construction
conue pour rester apparente, qui peut faire
lobjet de nombreux traitements mcaniques
ou chimiques.
Chapitre
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Page 136
Glossaire
parpaing
voir Bloc bton.
pte de ciment
n. f. Mlange dans des proportions dfinies
par les normes (pte pure) de ciment* et
deau*, ralis pour diffrents essais relatifs
aux caractristiques du ciment.
peau de coffrage
n. f. Surface interne du moule* dans lequel est
coul le mlange. Sa qualit et son aspect
dterminent ceux de la peau* du bton.
peau du bton
n. f. Surface externe dun lment de
construction, qui peut faire lobjet de
nombreux traitements afin de modifier
lapparence du bton.
pervibrateur
n. m. Outil, couramment appel aiguille
vibrante , permettant la vibration* interne,
sur le chantier, dun bton frais* venant dtre
coul. Il sagit dun tube mtallique (contenant
un moteur et un lment vibrant), dun diamtre de 25 100 mm, que lon plonge
manuellement dans le bton.
pigment
n. m. Produit colorant broy en poudre, introduit dans le mlange des constituants* des
mortiers* et btons pour les teinter dans la
masse. Il sagit essentiellement doxydes
minraux ou mtalliques, ou de poudres organiques de synthse.
Plan dassurance qualit (PAQ)
n. m. Document dcrivant les dispositions particulires prises par le fabricant, sur une famille de produits, dans le but de raliser des
produits conformes aux commandes.
plastifiant
n. m. Adjuvant*. Introduit dans leau* de
gchage, il amliore louvrabilit* dun bton
en diminuant les frottements entre les grains
du mlange.
PM
Abrviation. pour prise mer . Dsignation
normalise de ciments* pour les travaux raliss en environnement marin.
poli (bton -)
adj. Bton dont la peau* a subi, aprs durcissement*, des meulages* successifs de
plus en plus fins, gnralement suivis dun
ponc (bton -)
adj. Parement, obtenu par abrasion superficielle de la surface l'aide d'une meule, dgageant partiellement les sables.
porosit
n. f. Volume des vides dune matire poreuse
On la mesure par un pourcentage rapportant
le volume de pores emplis deau ou dair par
unit de volume du matriau.
post-tension
n. f. Technique de prcontrainte* consistant
mettre en tension les armatures* de prcontrainte qui sont constitues de cbles
dacier haute limite dlasticit (HLE) coulissant lintrieur de conduits ou de gaines
aprs le durcissement* du bton, par actionnement progressif de vrins.
poudres ractives (bton de -)
voir BPR.
poutrelle en bton
n. f. lment de construction prfabriqu
en bton arm* ou prcontraint*. Ce composant industrialis de faible section est utilis
pour constituer la structure de planchers en
bton.
prcontraint (bton -)
adj. Bton qui a subi une technique de prcontrainte, mise au point dans les annes
trente par Eugne Freyssinet. Le bton est
soumis des contraintes de compression
pralables sa mise en service ; ces
contraintes sopposent sa mise en traction
ventuelle par les charges dutilisation, en
maintenant dans le bton un tat de compression. La prcontrainte, qui est pratique
sur le site en gnie civil et pour des lments
de construction de grande porte, peut tre
mise en uvre par pr ou post-tension* de
cbles dacier.
prdalle
n. f. lment de construction prfabriqu en
bton arm* ou prcontraint*, de faible paisseur (5 12 cm) pour une largeur denviron
2,50 m. Les prdalles servent la fois de coffrage* et darmature* pour les dalles pleines
en bton : elles sont compltes par un bton
136
prfabrication
n. f. Ralisation de composants de construction hors de leur emplacement dfinitif, en
usine ou sur un site proximit de louvrage.
On peut prfabriquer en bton de nombreux
composants de structure poteaux, poutres,
panneaux porteurs ou denveloppe panneaux de faade, bardages ainsi que des
lments standardiss blocs*, poutrelles*,
prdalles*, dalles alvoles, tuiles et enfin
des pices de voirie, dassainissement ou de
mobilier urbain.
prt lemploi (bton -)
voir BPE.
pr-tension
n. f. Technique de prcontrainte* dlments
prfabriqus, nomme galement par fils
adhrents , consistant mettre en tension
les armatures* de prcontrainte avant le coulage du bton. Aprs durcissement* de celuici, on libre la tension de larmature, qui se
transmet au bton par adhrence des fils ou
torons* en engendrant, par raction, sa mise
en compression.
prise
n. f. tape de lhydratation* des ptes* de
ciment*, mortiers* et btons, dune dure
comprise entre quelques minutes et quelques
heures, durant laquelle le mlange des
constituants* se raidit et commence acqurir sa rsistance*.
produit de cure
voir Cure.
projet (bton -)
adj. Bton propuls, aprs malaxage* par
voie mouille, ou par voie sche, sur un
support sous forme de jet, en couches
successives. Il permet de raliser les formes
les plus complexes (dmes, coques, etc.). Il
est galement souvent utilis dans les travaux
souterrains.
propret (bton de -)
Bton maigre (cest--dire peu dos en
ciment*), tal sur le sol naturel ou en fond de
fouilles pour raliser une aire de travail plane
et non terreuse.
R
ragrage
n. m. Opration denduction partielle dune
maonnerie ou dun voile laide dun
mortier* fin. On y a recours pour obturer le
bullage*, les paufrures* et les dfauts de
surface ventuels conscutifs au dcoffrage*,
et obtenir un parement* lisse.
rapport E/C
voir E/C.
rgle vibrante
n. f. Outil permettant la vibration* externe de
chapes* et dalles de bton, constitu dun
profil mtallique quip dun vibrateur, que
lon fait glisser sur la surface traiter.
remonte capillaire
n. f. Phnomne physique de remonte
dhumidit depuis les fondations par capillarit* des constituants* dune paroi.
reprise de btonnage
n. f. tape de la mise en place du bton, postrieure larrt de coulage. Elle donne souvent lieu des dispositions particulires :
armatures* en attente, aciers de couture, repiquage de la surface.
rservation
n. f. Cavit ou dcaiss mnag, dans une
paroi ou une dalle, avant ou lors du coulage,
en prvision du passage de conduits ou de la
pose dun quipement.
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ressuage
n. m. Phnomne dexsudation de leau* de
gchage dun bton avant le dbut de prise*.
Ce processus est souvent d une formulation* insuffisante en fines*.
retardateur de prise
n. m. Adjuvant*. Introduit dans leau* de
gchage, il augmente les temps de dbut et
de fin de prise* du ciment* dans un bton, un
mortier* ou un coulis*.
retrait
n. m. Contraction du bton, due des phnomnes hydrauliques vaporation ou absorption de leau* de gchage avant et au cours
de la prise* et/ou thermiques du fait du
refroidissement postrieur llvation de
temprature qui accompagne lhydratation*
du ciment*, ou de variations climatiques.
rhologie
n. f. tude des caractristiques de viscosit*
dun matriau fluide et donc, pour le bton, de
son ouvrabilit*.
rouleau empreintes
n. m. Rouleau pass sur la surface d'un bton
frais pour reproduire par incrustation les
empreintes de l'outil. galement appel rouleau boucharder.
S
sablage
n. f. Technique dabrasion du parement* dune
paroi durcie par projection lair comprim
dun jet de sable. Selon la dure, la pression
et la distance de cette opration, gnralement pratique manuellement, lrosion des
granulats*, donc lhomognit de la peau*
du bton, est plus ou moins importante. Le
sablage peut tre utilis pour le nettoyage et
lentretien des ouvrages.
sable
n. m. Granulat* constituant* du bton, rsultant de la dsagrgation naturelle dune roche
minrale ou de son concassage mcanique,
dont les grains sont de dimension infrieure
6 mm.
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sablon
n. m. Granulat* constituant* du bton qui, du
point de vue dimensionnel, se situe entre les
fillers* et les sables*.
schage (du bton)
Terme impropre. Voir Durcissement.
sgrgation
n. f. Phnomne de sparation des constituants* dun bton frais*, qui peut tre provoqu par un malaxage* insuffisant ou par une
vibration* excessive.
serrage
n. m. tape de la fabrication des btons, qui
consiste, essentiellement par vibration*,
chasser lair et optimiser larrangement
des grains du mlange pour en amliorer la
compacit*.
slump test
voir Affaissement au cne dAbrams.
superplastifiant
n. m. Adjuvant*. Introduit dans un bton, mortier* ou coulis* peu avant le coulage, il amliore trs nettement louvrabilit* du mlange,
rapport E/C* constant. Les superplastifiants
taient auparavant appels fluidifiants .
T
taloch (aspect de surface)
adj. Aspect de surface obtenu sur bton frais
par passage d'une taloche.
teneur en eau
voir E/C.
toron
n. m. Ensemble de fils dacier haute rsistance torsads en hlice. Un cble est constitu dun (monotoron) ou plusieurs torons.
type de ciment
n. m. lment dune classification normalise
selon la nature des constituants* dun ciment.
On distingue cinq types : Portland ; Portland
compos ; de haut-fourneau ; pouzzolanique ;
au laitier et aux cendres. Le marquage dun
sac de ciment prcise galement sa classe*
de rsistance.
Chapitre
Glossaire
V
vibration
n. f. Opration de serrage* du bton frais*
aprs sa mise en place, afin den amliorer la
compacit*. La vibration peut tre interne ou
externe au bton.
viscosit
n. f. Caractristique dun matriau fluide tendant sopposer son coulement par gravit. Plus la viscosit dun bton est faible, plus
son ouvrabilit* est bonne.
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Chapitre
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Bibliographie
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Principaux textes
10 de rfrence
Chapitre
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Chapitre
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Objet
Arrt du 16-07-92
Dcret 91-461
NF P 06-013
NF P 06-014
Scurit d'utilisation
Rfrence
Objet
Arrt du 27-06-94
Scurit incendie
Rfrence
Objet
Isolation thermique
Rfrence
Objet
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Objet
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Chapitre
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Eurocode 2. Calcul des structures en bton Partie 1-2 : rgles gnrales - Calcul du comportement au feu
NF EN 1992-1-2/NA (oct. 2007) Annexe nationale la NF EN 1992-1-2
NF EN 1992-2 (mai 2006) Eurocode 2. Calcul des structures en bton Partie 2 : ponts en bton - Calcul et dispositions
constructives
NF EN 1992-2/NA (avril 2007) Annexe nationale la NF EN 1992-2
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Chapitre
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CCTG Fascicule n 4
Titre II (1983)
PR NF EN 10138-1 (fv. 2007)
PR NF EN 10138-2 (fv. 2007)
PR NF EN 10138-3 (fv. 2007)
PR NF EN 10138-4 (fv. 2004)
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14:45
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149
Chapitre
10
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Page 150
Produits
Certification
NF : rfrentiel NF 384
NF : rfrentiel NF 394
NF : rfrentiel NF 396
Escaliers
NF : rfrentiel NF 417
150
11
Chapitre
22/07/09
16:26
Adresses
utiles
151
Page 151
Chapitre
22/07/09
16:26
Page 152
11 Adresses utiles
AFNOR
Association franaise
de normalisation
11, rue Francis de Pressens
93571 La-Plaine-Saint-Denis
Tl. : 01 42 91 55 55
Fax : 01 42 91 56 56
Site web : www.afnor.fr
CRIB
Centre dtudes et de recherches
de lindustrie du bton
manufactur
BP 30059
28231 pernon Cedex
Tl. : 02 37 18 48 00
Fax : 02 37 83 67 39
Site web : www.cerib.com
e-mail : [email protected]
CEDEX
AGENCE QUALIT
CONSTRUCTION
9, boulevard Malesherbes
75008 Paris
Tl. : 01 44 74 98 00
Fax : 01 47 42 81 71
Site web :
www.qualiteconstruction.com
CERTU
Centre dtude sur les rseaux,
les transports, lurbanisme
et les constructions publiques
9, rue Juliette-Rcamier
69456 Lyon Cedex 06
Tl. : 04 72 74 58 00
Fax : 04 72 74 59 00
Site web : www.certu.fr
ATILH
Association technique de
lindustrie des liants hydrauliques
7, place de la Dfense
La Dfense 4
92974 Paris-la-Dfense Cedex
Tl. : 01 55 23 01 30
Fax : 01 49 67 10 46
e-mail : [email protected]
CIMBTON
Centre dinformation sur le ciment
et ses applications
7, place de la Dfense
La Dfense 4
92974 Paris-la-Dfense Cedex
Tl. : 01 55 23 01 00
Fax : 01 55 23 01 10
Site web : www.cimbeton.asso.fr
e-mail : [email protected]
BTOCIB
Association pour la promotion
de larchitecture en bton
de ciment blanc
7, place de La Dfense
La Dfense 4
92974 Paris-la-Dfense Cedex
Tl. : 01 55 23 01 15
Fax : 01 55 23 01 16
COFRAC
Comit franais dacrditation
37, rue Lyon
75012 Paris
Tl. : 01 44 68 82 20
Fax : 01 44 68 82 21
e-mail : [email protected]
Site web : www.cofrac.fr
152
CSTB
Centre scientifique et
technique du btiment
4, avenue du Recteur-Poincar.
75782 Paris Cedex 16
Tl. : 01 40 50 28 28
Fax : 01 45 25 61 51
Site web : www.cstb.fr
22/07/09
16:26
Page 153
SFIC
Syndicat franais
de lindustrie cimentire
7, place de la Dfense
La Dfense 4
92974 Paris-la-Dfense Cedex
Tl. : 01 55 23 01 23
Fax : 01 55 23 01 24
Site web : www.sfic.fr
EFB
cole franaise du bton
(c/o Cimbton)
7, place de la Dfense
La Dfense 4
92974 Paris-la-Dfense Cedex
Tl. : 01 55 23 01 07
Fax : 01 55 23 01 10
Site web : www.efbeton.com
SNJF
Syndicat national
des joints et faades
6-14, rue La Prouse
75784 Paris Cedex 16
Tl. : 01 56 62 10 03
Fax : 01 56 62 10 01
FIB
Fdration de lindustrie du bton
23, rue de la Vanne
92126 Montrouge Cedex
Tl. : 01 49 65 09 09
Fax : 01 49 65 08 61
site web : www.fib.org
e-mail : [email protected]
STRRES
Syndicat national des entrepreneurs spcialistes de travaux de
rparation et renforcement de
structures
3, rue de Berri
75008 Paris
Tl. : 01 44 13 31 44
Fax : 01 45 61 04 47
Site web : www.strres.org
LCPC
Laboratoire central
des Ponts et Chausses
58, boulevard Lefebvre
75732 Paris Cedex 15
Tl. : 01 40 43 50 00
Fax : 01 40 43 54 98
Site web : www.lcpc.fr
SYNAD
Syndicat national des adjuvants
pour btons et mortiers
3, rue Alfred-Roll
75849 Paris Cedex 17
Tl. : 01 44 01 47 48
Fax : 01 44 01 47 47
Site web : www.synad.fr
QUALITEL
Association Qualitel
136, boulevard Saint-Germain
75006 Paris
Tl. : 01 42 34 53 29
Fax : 01 40 46 93 76
UNPG
Union nationale des producteurs
de granulats
3, rue Alfred-Roll
75849 Paris Cedex 17
Tl. : 01 44 01 47 01
Fax : 01 46 22 59 74
Site web : www.unpg.fr
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Chapitre
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Annexes
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Chapitre
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12 Annexes
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Les graffitis
De nombreux produits sont utiliss pour raliser des graffitis : encres traditionnelles, encres indlbiles, peintures en bombe arosol, peintures l'huile, craies,
cirages, goudrons, etc. Les produits antigraffitis mis en uvre peuvent apporter
des solutions efficaces.
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Chapitre
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Page 158
12 Annexes
Les antigraffitis
Famille de produit
Mode d'action
Type
Polyurthane
bi-composant
Filmogne (1)
(nettoyage facile)
Permanent
(60 nettoyages en moyenne)
Rsine silicone
Bouche-pores (2)
(moins employ aujourd'hui)
Temporaire
mulsion acrylique
Olophobe (3)
Temporaire
Microcire
Filmogne et bouche-pores
Temporaire
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Actions curatives
Nettoyage des graffitis selon laspect de surface du bton
Aspect de surface
Actions curatives
Brut de dmoulage
B D F G (1)
Lav, dsactiv
BDF
Sabl, grenaill
BDF
Bouchard
BDF
Poli
B F G (1)
Hydrofug (2)
BF
BF
B = lavage leau sous pression ; D = sablage humide ; F = nettoyage chimique (voir le paragraphe
sur les taches diverses ci-dessous) ; G = brossage et ponage.
1. Mthode utiliser si les autres ne sont pas satisfaisantes.
2. Mthode choisir selon les recommandations du formulateur.
Taches diverses
Actions prventives
Emploi de produits filmognes tels que les polyurthanes (voir le tableau concernant les antigrafittis).
Actions curatives (voir le tableau ci-aprs.)
Techniques de nettoyage des taches
Identifier en premier lieu la nature de la tache.
Procder ensuite un essai de nettoyage avec le produit adapt.
Nettoyer le support selon lune des mthodes du tableau ci-aprs.
Traiter par petites surfaces, en utilisant un minimum de produits.
Lors de lemploi de produits attaquant le bton, la mise en contact ne doit pas
excder une minute. Rincer abondamment leau dans la minute qui suit lapplication ou le brossage.
Dans le cas dutilisation de solvants, les rejets dans le milieu naturel sont proscrire et doivent tre rcuprs.
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Chapitre
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Page 160
12 Annexes
Action pralable
Produits utiliser
Traitement
Asphalte et bitume
abrasion
CSBR
Caf,
th, boissons gazeuses
absorption
(limination du surplus)
trichlorthane
Chewing-gum
refroidissement,
grattage
chloroforme,
ttrachlorure de carbone
Chocolat
humidification
alcool ammoniacal
AR
Crayon
gommage
CSBR
Crosote
abrasion
benzol
CSBR
mthanol
A S B R ou
CSBR
CSBR
Encre
humidification
mlange de :
100 g borate de sodium ou
ammoniaque ou eau de javel
400 g deau
500 g de talc
Fruits
humidification
lessives dtergentes
Goudron de bois,
de fume
abrasion
Graffiti
lavage ou gommage
chlorure de mthylne,
xylne, mthylthylctone
ASBR
Graisses
grattage
eau savonneuse
+ phosphate trisodique
A R ou C S B R
Huiles minrales
ou de synthse
absorption
(limination du surplus)
benzol
ou trichlorthylne
ou lessive chaude
CSBR
Huiles vgtales
absorption
(limination du surplus)
mlange de :
100 g phosphate trisodique
100 g perborate de sodium
300 g talc + savon liquide
CSBR
Micro-organisme
(traces de)
humidification
eau de Javel 5 %
A R ou A B R
humidification
mlange de :
150 g ammoniaque
100 g chlore
400 g talc
Oxyde de cuivre
benzol
ABR
CSBR
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CSBR
CSBR
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Action pralable
Produits utiliser
Peinture
absorption
(limination du surplus)
Rouille
humidification
acide oxalique 5 %
ou acide phosphorique 10 %
A B R ou
CSBR
Sang
lavage leau
potasse caustique ou
eau oxygne
ABR
Sels daluminium
humidification
acide chlorhydrique 10 %
ABR
Tabac
abrasion
Tanin
humidification
AR ou C S R
Tomate, vin
humidification
bisulfite de sodium 25 %
ABR
Urine
lavage leau
dtergents
ABR
Traitement
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Chapitre
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Page 162
12 Annexes
Durabilit estime
Caractristiques
Application
Silane
Bonne,
> 10 ans
Sur support
sec ou humide
Oligomre
de siloxane
Bonne,
> 10 ans
Sur surface
encore
un peu humides
Rsine silicone
Bonne
Sur support
sec
Siliconate
Moyenne
Application
difficile
Rsine acrylique
Bonne,
> 10 ans
Sur support
humide
Rsine
organomtallique
Moyenne
Sur support
sec
Rsine fluore
Bonne
LES
MINRALISATEURS
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Actions curatives
Lavage leau sous pression ou lavage la vapeur.
Lavage leau de Javel dilue 5 % environ.
Utiliser si ncessaire un biocide (fongicide ou antimousse).
Appliquer ventuellement, aprs le nettoyage, un hydrofuge de surface.
LES
FONGICIDES ET ANTIMOUSSES
Les poussires ou les salissures dues aux gaz polluants forment de grandes zones
sombres sur la surface (aspect sale) constitues de microparticules solides ou
liquides fixes sur la surface du bton. Ces particules peuvent tre des cendres, du
carbone amorphe, de loxyde de fer ou des sous-produits de combustion plus ou
moins gras. Celles dues aux pluies acides peuvent provoquer un lessivage du
parement accompagn dune augmentation de la porosit.
Actions prventives
Poussires, gaz polluants
Pluies acides
Actions curatives
Poussires, gaz polluants
Pluies acides
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Chapitre
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12 Annexes
Actions prventives
Actions curatives
Brut de dmoulage
ABCE
B C D D G (1)
Lav, dsactiv
A B C E (1)
B C D D E
Sabl, grenaill
ABCE
B C D D
Bouchard
ABCE
B C D D
Poli
A B C E (1)
BCG
Hydrofug (2)
A B E (1)
B E (1)
A B E (1)
BF
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Efflorescences
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Chapitre
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12 Annexes
Dans le cas dune surface de bton brute, la peau riche en lments fins (ciment,
fines, pigments de coloration) se trouve progressivement rode par le ruissellement de leau de pluie au cours du temps. Il en rsulte un aspect de surface lgrement dlav. Ce phnomne est minimis sur les parois de bton trait (lavage,
sablage, polissage).
Certains pigments de coloration, et particulirement les pigments organiques,
sont susceptibles de vieillir rapidement sous leffet combin de la chaleur, de lhumidit et des rayons solaires. Ils sont donc proscrire et remplacer par des pigments dorigine minrale, dune grande stabilit.
Actions prventives
Nutiliser que des pigments de coloration dorigine minrale (voir le paragraphe
1.2.3).
Actions curatives
Utiliser des traitements de surface ravivant les teintes.
Exemple : protection de surface base de polyurthane.
Ce phnomne naturel se manifeste par un rseau de fines ouvertures qui nintresse que la couche superficielle de laitance du bton brut. Le faenage est inesthtique mais ne rduit pas la durabilit des lments.
Actions prventives
Respecter les conditions de cure du bton.
Appliquer un traitement de gommage qui modifie trs peu laspect brut sil est
souhait ou utiliser un minralisateur qui renforce la rsistance en surface.
Actions curatives
Appliquer un traitement de gommage ou un lger sablage.
Appliquer ensuite un minralisateur ou un hydrofuge de surface.
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1.2
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12 Annexes
Les Eurocodes ont t lancs en 1976 par la Commission Europenne pour servir
de codes de conception et de calculs des ouvrages de btiment et de gnie civil.
Ils sont destins harmoniser les mthodes de calcul des constructions, quels que
soient les types douvrages ou de matriaux (structures en bton, en mtal, structures mixtes acier/bton, maonnerie, bois, aluminium). Ils servent de documents
de rfrence pour tablir les spcifications des produits de construction vendus en
libre circulation sur le march europen.
Les Eurocodes
Bases de calcul
EN 1990
EN 1991
EN 1992 Bton
EN 1993 Acier
EN 1995 Bois
EN 1996 Maonnerie
EN 1999 Aluminium
EN 1997 Gotechnique
EN 1998 Parasismique
Une premire srie dEurocodes intituls ENV ont t publis vers les annes 80
pour une valuation par les tats membres (exemple : ENV 1992-1-1). En mars
2010, tous ces ENV, ainsi que les codes de calculs nationaux encore en vigueur,
seront retirs du corpus normatif franais.
Chaque tat membre a la possibilit dadapter les Eurocodes en fonction dimpratifs nationaux, par exemple les cartes climatiques.
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La Directive europenne Directive 89/106/CEE concerne les produits de construction. Elle dfinit les Exigences Essentielles auxquelles doivent satisfaire les produits du march pour assurer la scurit des personnes et la protection de
lenvironnement :
rsistance mcanique et stabilit ;
scurit en cas dincendie ;
hygine, sant et environnement ;
scurit dutilisation ;
protection contre le bruit ;
conomie dnergie et isolation thermique.
Chaque exigence essentielle fait lobjet dun document interprtatif particulier
publi par la Commission europenne. Ces six documents sont tous btis sur le
mme plan et traitent les points suivants :
mthodes de calculs utilises par les diffrents tats membres ;
liste des produits concerns ;
caractristiques devant tre prises en compte.
Ces documents sont consultables sur le site : http://www.dpcnet.org
Lobjectif de la Directive est de dfinir les rgles visant permettre la libre circulation des produits de construction sur le march europen. Elle indique le principe de normalisation des produits, en particulier les clauses du marquage CE
reprsentatif de la conformit aux exigences essentielles :
ralisation de normes europennes harmonises ou davis techniques europens (ATE) dfinissant les spcifications des produits permettant de satisfaire
aux exigences essentielles ;
rgles relatives au contrle de la production en usine des produits, visant assurer leur traabilit ;
rgles de mise en place du marquage CE.
La ralisation des normes harmonises est confie au Comit Europen de
Normalisation (CEN). Il mandate un groupe dexperts charg de la rdaction des
textes normatifs.
Chaque secteur est regroup au sein dun comit technique (TC).
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Chapitre
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12 Annexes
Une norme europenne harmonise a pour objectif de dfinir les rgles de satisfaction aux exigences essentielles. Elle est constitue des chapitres suivants :
1. Domaine dapplication ;
2. Rfrences normatives ;
3. Termes et dfinitions ;
4. Prescriptions relatives aux matriaux et aux produits finis ;
5. Mthodes dessai ;
6. valuation de la conformit (essais et contrle de la production en usine) ;
7. Marquage des produits ;
8. Documentation technique ;
9. Diffrentes annexes dont lannexe ZA relative au marquage CE.
Exemple de norme harmonise : NF EN 14992, Produits prfabriqus en bton
lments de mur.
ct des normes harmonises, il existe dautres normes dites volontaires et
qui ne conduisent pas au marquage CE. Cest le cas par exemple de la norme
NF EN 13198 relative au mobilier urbain.
Toutes ces normes sont disponibles sur le site Afnor : http://www.afnor.com
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Chapitre
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12 Annexes
2+
1+
Organisme
notifi
Inspection initiale
Inspection priodique
Fabricant
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Le marquage CE
Le marquage CE est le signe de la conformit aux exigences essentielles. Il permet daccder aux informations relatives ces spcifications, soit directement,
soit par lintermdiaire de rfrences des documents commerciaux ou techniques dlivrs par le fabricant ou le concepteur.
Le marquage CE est obligatoire pour tous les produits soumis une ou plusieurs
Directives Europennes et vendus sur lespace conomique europen.
Il existe diffrents types dtiquettes pour le marquage CE : Une tiquette simplifie (lorsquil nest pas possible dafficher lensemble des informations requises
pour le marquage CE) ou une tiquette complte (voir exemple pour un lment de mur en bton).
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Chapitre
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12 Annexes
Le marquage volontaire NF
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12 Annexes
Annexe nationale
Publication
NF P06-100-2
juin 2004
NF EN 1990/A1
NF EN 1990/A1/NA
dcembre 2007
NF EN 1991 Actions
Partie 1-1 : Actions gnrales Poids volumique, poids
propres et charges dexploitation btiments
NF P06-111-2
juin 2004
NF EN 1991-1-2/NA
fvrier 2007
NF EN 1991-1-3/NA
mai 2007
NF EN 1991-1-4/NA
mars 2008
NF EN 1991-1-5/NA
fvrier 2008
PR NF EN 1991-1-6/NA
PR NF EN 1991-1-7/NA
NF EN 1991-2/NA
mars 2008
PR NF EN 1991-3/NA
NF EN 1991-4/NA
novembre 2007
NF EN 1992-1-1/NA
mars 2007
NF EN 1992-1-2/NA
octobre 2007
NF EN 1992-2/NA
avril 2007
NF EN 1992-3/NA
juillet 2008
NF EN 1997-1/NA
septembre 2006
NF EN 1998-1/NA
dcembre 2007
Partie 2 : Ponts
NF EN 1998-2/NA
octobre 2007
NF EN 1998-3/NA
janvier 2008
NF EN 1998-4/NA
janvier 2008
NF EN 1998-5/NA
octobre 2007
NF EN 1998-6/NA
octobre 2007
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LEurocode 0 (NF EN 1990) dfinit les principes et exigences en matire de scurit, daptitude au service et de durabilit des structures. Il dcrit :
les bases pour le dimensionnement des structures par la mthode des coefficients partiels ;
les combinaisons dactions aux diffrents tats limites : tats limites ultimes
(ELU) et tats limites de service (ELS) ;
les variables de base reprsentatives des actions (poids propres, charges dexploitation) : valeurs caractristiques reprsentatives dune action, valeurs daccompagnement des charges variables, valeurs de calcul des actions ainsi que
leurs effets (Ed) ;
la reprsentation des proprits des matriaux ou produits de construction :
rsistance de calcul (Rd) en appliquant des coefficients partiels de scurit ;
valeurs limites respecter pour les diffrents ELS (Cd) ;
les donnes gomtriques prendre en compte dans les calculs.
Ed = s x Sk
R
Reprsentation dune valeur de rsistance : R d = k
R
Dans lesquelles :
Ed est la valeur de calcul de la sollicitation,
Sk est la valeur caractristique de la sollicitation,
s est le facteur partiel associ la sollicitation,
Rd est la rsistance de calcul,
Rk est la rsistance caractristique des lments,
R est le facteur partiel associ au matriau.
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Chapitre
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12 Annexes
La valeur des actions est dfinie de manire rglementaire par chaque tat
membre partir des Eurocodes 1. LEurocode 0 prcise pour sa part la manire
dont sont combines les actions pour un ouvrage donn.
La vrification aux tats limites ultimes fait intervenir :
le type de situation rencontre par louvrage : situation de projet durable ou transitoire ;
les combinaisons dactions associes et la manire dont ltat-limite risque
dtre atteint (rupture dun lment, dformation excessive, etc.).
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Les tats limites de service correspondent une perte daptitude lusage en raison de diffrents facteurs tels que dformation excessive, durabilit (corrosion des
armatures). Cest en particulier le cas pour :
les dformations excessives qui peuvent endommager les cloisons, le revtement du sol, ltanchit
la dformation de fonctionnement des planchers qui ne doit pas affecter les lments de second uvre ;
la corrosion des armatures cause par un enrobage insuffisant ou des imperfections denduits.
Action variable
principale
Action variable
daccompagnement
j1
Coefficient partiel
de laction permanente
i>1
Coefficient partiel
de laction variable
principale
Coefficient de variable
pondration de laction
daccompagnement
Coefficient partiel
de laction variable
daccompagnement
G est gal 1,35 lorsque laction permanente (poids propre) agit de manire
dfavorable. Il est gal 1 lorsquil agit de manire favorable.
Q est gal 1,5 lorsque la charge agit de manire dfavorable. Il est gal 0 lors-
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Chapitre
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12 Annexes
Situation accidentelle
(choc, incendie)
Situation sismique
i1
i1
Gk,sup et Gk,inf sont dfinis par rapport la valeur moyenne du poids propre.
Gk,sup reprsente 95 % des valeurs du poids propre, rparties selon une loi statistique normale (Gauss) et Gk,inf 5 % de ces
valeurs. En rgle gnrale pour les projets courants, on prend la valeur moyenne Gk pour ces deux valeurs.
Combinaisons lELS
Trois combinaisons types sont utilises, selon leur frquence probable dapparition
et leur dure dans le temps.
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Effet
Caractristique
Moyen terme
(tat rversible)
Frquente
Quasi-permanente
i>1
j1
i>1
Long terme
(prise en compte du fluage)
j1
i>1
On rappelle que les actions sexerant sur les ouvrages de maonnerie sont dfinies par lEurocode 1. Les diffrentes actions avec leurs symboles sont rsumes
dans le tableau suivant.
Eurocode 1 Symboles associs aux actions
Tableau 1.1 Les diffrentes actions appliques sur les ouvrages
Types dactions
Dsignation
Symboles
Normes,
rglementations
Permanentes
EN 1991-1-1
Charges dexploitation
EN 1991-1-1
Charges de neige
EN 1991-1-3
Charges de vent
EN 1991-1-4
Explosions, choc
Feu
EN 1991-1-2 et EN 1996-1-2
Sisme
EN 1998-1-1
Variables
Accidentelles
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12 Annexes
Actions permanentes
Les actions permanentes sont, comme le poids propre, reprsentes par la valeur
caractristique Gk.
Le tableau suivant donne diffrentes valeurs indicatives de poids propres pouvant
tre utilises en avant-projet. Elles sont confirmer selon les indications des documents particuliers du march.
G en
kN/m3
78,5
G en
kN/m3
0,45
Aluminium
27
Couverture mtallique
Asphalte coul
18
Zinc
0,25
24
Aluminium 8/10
0,17
Bton arm
25
0,06
Marbre, granit
28
Ardoise naturelle
0,28
tanchit multicouche, p. 2 cm
0,12
0,2
G en
kN/m3
0,25
2,4 2,9
20 cm
2,8 3,3
24 cm
3,2 3,7
4,2
2,7
G en
kN/m3
0,2
0,5
0,22
0,08
G en
kN/m3
Briques creuses, p. 20 cm
1,75
3
1,6
0,1
0,1
0,18
Actions variables
182
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14:58
Page 183
calculs :
0 pour la combinaison caractristique des actions ;
1 pour la combinaison frquente ou en cas dincendie ;
2 pour la combinaison quasi-permanente ou pour leffet du fluage.
Les valeurs des coefficients 0, 1 et 2 sont donnes dans le tableau suivant (btiments situs en France mtropolitaine).
Coefficients de pondration et charges de plancher
pour les actions variables (France mtropolitaine)
Catgorie
Usage
qk,v(1)
Qk,v(2)
kN/m
kN
Habitation, rsidentiel
Planchers
Escaliers
Balcons
0,7
0,5
0,3
1,5
2,5
3,5
2,0
Bureaux
0,7
0,5
0,3
2,5
4,0
Lieux de runion
C1 : espaces quips de tables
C2 : espaces quips de siges fixes
C3 : espaces sans obstacle la circulation
C4 : espaces permettant des activits physiques
C5 : espaces susceptibles daccueillir des foules
importantes
0,7
0,7
2,5
4,0
4,0
5,0
5,0
3,0
4,0
4,0
7,0
4,5
Commerces
D1 : commerces de dtail courant
D2 : grands magasins
0,7
0,7
0,6
5,0
5,0
5,0
5,0
Stockage
E1 : possibilit daccumulation de marchandises
E2 : usage industriel
1,0
0,9
0,8
7,5
7,0
0,7
0,7
0,6
2,3
15
0,7
0,5
0,3
5,0
90
1,0
1,5
Charge
de neige
H > 1 000 m
H 1 000 m
0,7
0,5
0,5
0,2
0,2
0
Charge
de vent
0,6
0,2
0,6
1. qk,v dfinit une densit de charge verticale uniforme. Elle est pondre par le coefficient de surface A :
A = 0,77 + 3,5 1 (A en m2)
A
2. Q k,v dfinit une charge verticale concentre sur une aire carre de 50 mm de ct, pour les catgories A
E, en gnral non cumulable avec la charge uniforme.
Pour les catgories F et G, Q k,v reprsente une charge dessieu rpartie sur les deux surfaces de contact de
100 mm de ct (catgorie G) ou 200 mm (catgorie H).
183
Chapitre
17/08/09
14:58
Page 184
12 Annexes
Actions accidentelles
Les valeurs des charges (qkv ou Qkv) sont donnes dans le tableau prcdent.
Le poids propre des cloisons mobiles (ou lgres) est pris en compte par une
charge uniformment rpartie qk quil convient dajouter aux charges dexploitation supportes par les planchers.
Charges d'exploitation qk des cloisons
Poids propre de la cloison
kN/m linaire
1,0
0,5
2,0
0,8
3,0
1,2
Pour les cloisons plus lourdes, le calcul est quivalent celui dun mur. Il tient
compte :
de leur emplacement et de leur orientation ;
de la nature de la structure des planchers.
Le parapet est sollicit par une charge caractristique horizontale linique qk positionne une hauteur maximale de 1,2 m.
Charges horizontales liniques qk sur les parapets
Catgorie
A, B, C1
0,60
C2 C4, D
1,00
184
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14:58
Page 185
Charge de neige S
A1
A2
Valeur caractristique
de la charge de neige
(kN/m2) sk
Valeur de calcul de la
charge exceptionnelle
de neige (kN/m2) sAd
B1
0,45
B2
C1
0,55
C2
0,65
0,90
1,40
1,00
1,35
1,80
Ces charges de neiges sont valables pour des altitudes infrieures 200 m. Pour des altitudes suprieures, une
charge supplmentaire est ajouter en fonction de laltitude (figure 4.6).
185
Chapitre
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14:58
Page 186
12 Annexes
s = i() x Ce x sk
s = i() x Ce x sAd
i()
186
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14:58
Page 187
Valeur du coefficient Ce
Topographie
Ce
Site balay par le vent : zone plate sans obstacle et expose de tous cts
0,8
Site normal : zone sans balayage d au vent, prsence d'autres constructions ou d'arbres
1,0
Site protg : construction encaisse ou entoure de grands arbres ou de constructions plus leves
1,2
187
Chapitre
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14:58
Page 188
12 Annexes
Charges de vent W
Elle est dfinie dans la NF EN 1991-1-4 (Eurocode 1 Action du vent sur les structures).
Les valeurs de laction sont fixes par la rglementation nationale.
Rgions
Guyane
Guadeloupe
Martinique
Runion
Mayotte
vb,0 (m/s)
22
24
26
28
17
34
en km/h
79,2
86,4
93,6
100,8
61,2
122,4
188
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14:58
Page 189
Le calcul de la pression dynamique due au vent suit les tapes de calcul suivantes :
Pression dynamique de base qb
qb = 1/2 . . vb2
vb
Dfinition
Mer ou zone ctire expose au vent de mer ; lacs et plans d'eau parcourus par le vent sur une
distance d'au moins 5 km.
II
Rase campagne ou non avec quelques obstacles isols (arbres, btiments, etc.) spars les uns
des autres de plus de 40 fois leur hauteur.
IIIa
IIIb
IV
Zones urbaines dont au moins 15 % de la surface sont recouvertes de btiments dont la hauteur
moyenne est suprieure 15 m ; forts.
189
Chapitre
17/08/09
14:58
Page 190
12 Annexes
Dfinition des zones dexposition relative au vent des faades dun btiment
d/h
cpe,1
cpe,10
cpe,1
cpe,10
cpe,1
cpe,10
cpe,1
cpe,10
cpe,1
cpe,10
-1,3
-1,0
-1,0
-0,8
-0,5
-0,5
+1,0
-0,8
-0,3
-0,3
-1,3
-1,0
-1,0
-0,8
-0,5
-0,5
+1,0
-0,6
-0,3
-0,3
cpe,1
: coefficient relatif des surfaces exposes de 1 m2
cpe,10
: coefficient relatif des surfaces exposes de 10 m2 ou plus
Interpolation pour des surfaces A entre 1 et 10 m2 :
190
=
Aos
Aop
Aoa
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14:58
Page 191
Aos + Aop
Aos + Aop + Aoa
Valeurs de cpi :
Ce code de calcul doit remplacer en 2010 les rglements de calculs actuels, BAEL
et BPEL, et un certain nombre de DTU actuels du btiment. Cest un code de calcul aux tats-limites avec la mthode des coefficients partiels, proches de ceux
actuellement utiliss.
Diffrents documents sont attachs lemploi de ce code, notamment lannexe
nationale et les autres documents relatifs aux matriaux et produits utiliss et
lexcution des ouvrages.
191
Chapitre
17/08/09
14:58
Page 192
12 Annexes
Bases de calcul
ELU
Situation de projet
c (bton)
s (acier)
Durable et transitoire
1,5
1,15
1,2
1,0
192
17/08/09
14:59
Page 193
Matriaux
Le bton
Le bton est dsign par sa rsistance caractristique la compression fck, selon
deux valeurs correspondant lessai su cylindre 150 x 300 mm ou sur cube de
150 mm darte.
Exemple :
193
Chapitre
17/08/09
14:59
Page 194
12 Annexes
(1)
20
25
30
40
50
60
70
80
90
fck,cube (MPa)
25
30
37
50
60
75
85
95 105
28
33
38
48
58
68
78
88
98
Rsistance caractristique en traction fctk 0,05 (MPa) 1,5 1,8 2,0 2,5 2,9 3,1 3,2 3,4 3,5
Rsistance moyenne en traction fctm (MPa)
Module de dformation Ecm en GPa
31
33
35
37
39
41
42
Lacier
Lacier est caractris par sa limite lastique fyk qui va de 400 600 MPa.>
Sa ductilit est dfinie selon trois classes :
classe A : dformation maximale ultime uk > 25 ;
classe B : dformation maximale ultime uk 50 ;
classe C : dformation maximale ultime uk 75 .
194
44
17/08/09
14:59
Page 195
10
12
14
16
20
25
32
40
Section
0,20
0,28
0,50
0,79
1,13
1,54
2,01
3,14
4,91
8,04
12,57
Masse
0,15
0,22
0,40
0,62
0,89
1,21
1,58
2,47
3,85
6,31
9,86
ext. HA
6,00
7,00
10,00
12,00
15,00
17,00
19,00
24,00
30,00
38,00
47,50
Section
0,39
0,57
1,01
1,57
2,26
3,08
4,02
6,28
9,82
16,08
25,13
Masse
0,31
0,44
0,79
1,23
1,77
2,42
3,16
4,94
7,70
12,62
19,72
Section
0,59
0,85
1,51
2,36
3,39
4,62
6,03
9,42
14,73
24,13
37,70
Masse
0,46
0,67
1,19
1,85
2,66
3,63
4,74
7,41
11,55
18,93
29,58
Section
0,79
1,13
2,01
3,14
4,52
6,16
8,04
12,57
19,64
32,17
50,27
Masse
0,62
0,89
1,58
2,47
3,55
4,84
6,32
9,88
15,40
25,24
39,44
Section
0,98
1,41
2,51
3,93
5,65
7,70
10,05
15,71
24,54
40,21
62,83
Masse
0,77
1,11
1,98
3,09
4,44
6,05
7,90
12,35
19,25
31,55
49,30
Section
1,18
1,70
3,02
4,71
6,79
9,24
12,06
18,85
29,45
48,25
75,40
Masse
0,92
1,33
2,37
3,70
5,32
7,26
9,48
14,82
23,10
37,86
59,16
Section
1,37
1,98
3,52
5,50
7,92
10,78
14,07
21,99
34,36
56,30
87,96
Masse
1,08
1,55
2,77
4,32
6,21
8,47
11,06
17,29
26,95
44,17
69,02
Section
1,57
2,26
4,02
6,28
9,05
12,32
16,08
25,13
39,27
64,34
100,53
Masse
1,23
1,78
3,16
4,94
7,10
9,68
12,64
19,76
30,80
50,48
78,88
Section
1,77
2,54
4,52
7,07
10,18
13,85
18,10
28,27
44,18
72,38
113,10
Masse
1,39
2,00
3,56
5,55
7,98
10,89
14,22
22,23
34,65
56,79
88,74
195
Chapitre
17/08/09
14:59
Page 196
12 Annexes
La dfinition des classes dexposition est donne dans NF EN 206-1. Pour les produits prfabriqus de structure, cette dfinition est utilise tant par NF EN 13369
que NF EN 1992-1-1 Eurocode 2
Classes dexposition des btons selon la norme NF EN 206-1
Classe dexposition
Description de lenvironnement
Bton concern
XO
XC
XC2
XC3
Humidit modre
XC4
XD
Humidit modre
XD2
XD3
XS
XS1
XS2
Immerg en permanence
XS3
XF1
XF2
XF3
XF4
XA
XF
Attaques chimiques
XA1
XA2
XA3
196
Gel svre :
17/08/09
{
{
14:59
Page 197
Station mtorologique
197
Chapitre
17/08/09
14:59
Page 198
12 Annexes
Classes dexposition
X0
XC1 (2)
XC2/XC3(2)
XC4 (2)
XD1/XS1
XD2/XS2
XD3/XS3
S1
10
10
10
15
20
25
30
S2
10
10
15
20
25
30
35
S3
10
10
20
25
30
35
40
S4
10
15
25
30
35
40
45
S5
15
20
30
35
40
45
50
S6
20
25
35
40
45
50
55
La classe structurale S4 est recommande par une dure dutilisation du projet de 50 ans. Elle est minore
dune classe structurale pour une dure dutilisation du projet de 25 ans et elle est majore de deux classes
structurales pour une dure dutilisation du projet de 100 ans.
1. Minoration d'une classe structurale pour un enrobage compact (faces coffres, lments prfabriqus)
2. Minoration d'une classe structurale pour un bton de classe C35/45 base de CEM I sans cendres volantes.
Autres minorations selon la classe de rsistance du bton :
Minoration
X0
XC1
XC2/XC3
C30/37
C50/60
C55/67
XC4
C35/45
XD1/XS1/XA1
XD2/XS2/XA2
XD3/XS3/XA3
C40/50
C45/55
C70/85
C60/75
Nota : valeur nominale de l'enrobage cnom = cmin + c tolrance dexcution comprise entre 0 et 10 mm.
Classes dexposition
XC1 (2)
XC2/XC3(2)
XC4 (2)
XD1/XS1
XD2/XS2
XD3/XS3
S1
10
15
25
30
35
40
S2
15
25
30
35
40
45
S3
20
30
35
40
45
50
S4
25
35
40
45
50
55
S5
30
40
45
50
55
60
S6
35
45
50
55
60
65
X0
La classe structurale S4 est recommande par une dure dutilisation du projet de 50 ans. Elle est minore
dune classe structurale pour une dure dutilisation du projet de 25 ans et elle est majore de deux classes
structurales pour une dure dutilisation du projet de 100 ans.
1. Minoration d'une classe structurale pour un enrobage compact (faces coffres, lments prfabriqus)
2. Minoration d'une classe structurale pour un bton de classe C35/45 base de CEM I sans cendres volantes.
Autres minorations selon la classe de rsistance du bton :
Minoration
Une classe structurale
Deux classes structurales
X0
XC1
C30/37
C50/60
XC2/XC3
C55/67
XC4
C35/45
XD1/XS1/XA1
XD2/XS2/XA2
C40/50
C60/75
XD3/XS3/XA3
C45/55
C70/85
Nota : valeur nominale de l'enrobage cnom = cmin + c tolrance dexcution comprise entre 0 et 10 mm.
198
17/08/09
14:59
Page 199
ELU de flexion
Il est dtermin partir du diagramme simplifi rectangulaire pour les contraintes
de compression sexerant sur le bton (les contraintes de traction sont ngliges).
= 1 pour fck 50 MPa ; cu 3,5 ; La valeur limite de s peut tre prise gale 10 ou sans limite
(branche B horizontale du diagramme Contraintes-dformations de lacier).
199
Chapitre
17/08/09
14:59
Page 200
12 Annexes
Autres lments
Combinaison frquente
de charges
Combinaison
quasi-permanente de charges
X0, X1
0,2
0,4
0,2 (1)
Classes d'exposition
0,3
Limites de dformation
Il convient de limiter les flches 1/250e de la porte pour les charges quasi-permanentes, pour les lments de type poutre, et 1/500e lorsquun risque de
dsordre au niveau du second-uvre peut senvisager (endommagement des
cloisons ou des revtements).
Dans les cas courants, il nest pas ncessaire de vrifier la dformation dun lment.
Lemploi des valeurs recommandes l/d (porte/hauteur utile de la section) permet de saffranchir du calcul de la flche.
200
17/08/09
14:59
Page 201
Bton fortement
sollicit, 1,5 %
Bton fortement
sollicit, 0,5 %
14
20
25
30
18
26
30
35
20
30
35
40
17
24
Poutre en console
Dalle en console
10
12
Mandrin de cintrage
Le diamtre minimal du mandrin de cintrage est de :
4 pour des armatures 16 mm ;
7 pour des armatures > 16 mm.
Un diamtre plus important peut tre ncessaire pour viter la rupture du noyau
de bton confin dans la boucle.
Longueur dancrage
La longueur dancrage lbreq pour
une armature droite est gale :
sd
lbreq =
x
4 fctd
avec sd contrainte de calcul de
lacier et fbd contrainte dadhrence acier/bton.
201
Chapitre
17/08/09
14:59
Page 202
12 Annexes
Armatures longitudinales
lment
Poutre et dalle
Poteau
fctm
x bt x d 0,0013 x bt x d
fyk
0,10 x NEd
0,002 x Ac
fyd
0,04 x Ac
Asv,min 0,002 x Ac
Voile, mur
Avec
bt
d
Ac
Ned
Asv,min
Ash,min
Ash,min
Asv,min
0,001 x A
4
Armatures transversales
lment
Diamtres, Taux
sw,min = 0,08 x
Poteau
cl,t max [ 6 mm ;
Voile, mur
Espacement
smax = 0,75 x d x (1 + cot )
fck (1)
fyk
cl
4
202
17/08/09
14:59
Page 203
Ed / fcd
0,15
0,15 0,4
> 0,4
25
30
40
55
70
80
90
110
140
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
Bton
non arm
1 050
1 250
1 450
1 650
1 850
2 050
Bton
arm
1 150
1 350
1 550
1 750
1 950
2 150
203
Chapitre
17/08/09
14:59
Page 204
12 Annexes
NRd = b x hw x fcd x
b : largeur de llment,
hw : paisseur totale,
f
fcd : rsistance de calcul = 0,8 x cd
c
l
2 x etot
2 x etot
: coefficient de flambement = 1,14 x 1
0,02 x 0 1
hw
hw
hw
etot = e0 + ei (voir Bases de calcul),
l0 : longueur efficace de llment = .lw
est un coefficient qui dpend des encastrements des rives (bords verticaux) du
panneau.
Pour deux bords libres, = 1 (voir tableau pour les autres cas).
) (
Cette mthode peut tre utilise pour dterminer en premire approche la charge
rsistante dun poteau ou dun mur arm ou non.
Eurocode 2 Coefficient pour diverses conditions de liaisons en rives
b/lw
0,2
0,4
0,6
0,8
1,5
1 rive maintenue
0,26
0,59
0,76
0,85
0,90
0,95
0,97
0,10
0,20
0,30
0,40
0,50
0,69
0,80
0,96
2 rives maintenues
204
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Page 205
2 - Rsistance mcanique
et stabilit des structures
2.1
Principes gnraux
2.2
Principes de conception
et de dimensionnement
2.3
205
Chapitre
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Page 206
12 Annexes
Pendant sa dure de vie escompte (de lordre de 50 ans pour les structures courantes de btiment) et pour un cot de maintenance raisonnable, un ouvrage doit
tre conu et ralis de manire :
rester adapt sa destination ;
rsister toutes les actions susceptibles dintervenir.
Pour le dimensionnement de la structure et de ses composants, il y a lieu de considrer lensemble des actions susceptibles de se produire :
en situations transitoires : levage, stockage, manutention, mise en uvre ;
en situations durables : poids propre des lments, charges dexploitation,
actions climatiques, charges dentretien ;
en situations accidentelles : feu, chocs, explosions, sisme.
Les actions sont dfinies par lEurocode 1.
206
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Lorganisation structurale a pour objet de confrer la construction sa stabilit vis-vis des actions appliques. Cette stabilit est obtenue en contreventant la
construction (voir figure).
Principe de contreventement
Lobjet du contreventement est de descendre jusquau plan de fondation lensemble des actions appliques.
Diffrents dispositifs, quil est possible dassocier, sont utilisables :
murs porteurs implants suivant une ou plusieurs directions, (murs de refend,
murs pignons, murs de faades) ;
noyaux de contreventement constitus notamment par les parois des cages
descaliers ou dascenseurs ;
portiques superposs dans les constructions poteaux poutres.
Les efforts horizontaux sont transmis par les planchers qui doivent tre rendus
indformables dans leur plan (fonction diaphragme).
Ces efforts sont transmis chaque tage, depuis le niveau de la toiture jusqu la
fondation par les liaisons entre planchers et lments de contreventement verticaux.
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Chapitre
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12 Annexes
208
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3 - Tenue au sisme
3.1
3.2
209
Chapitre
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12 Annexes
Au plus tard en janvier 2010 sera mis en place un nouveau zonage sismique associ lEurocode 8 (voir carte). Lvolution des connaissances scientifiques et lvolution de la rglementation parasismique lchelle europenne ont ncessit une
rvaluation du zonage en se basant sur une approche de type probabiliste (prise
210
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Page 211
211
Chapitre
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12 Annexes
En risque normal, les btiments sont rpartis en quatre classes, selon leur activit
humaine.
Catgorie dimportance I
Btiments dans lesquels lactivit humaine ne ncessite pas un sjour de longue
dure.
Catgorie dimportance II
Btiments dhabitation, bureaux, lotissements industriels pouvant accueillir au plus
trois cents personnes et faisant moins de 28 m de hauteur.
Catgorie dimportance III
Les mmes que ceux de la classe B mais pouvant accueillir plus de trois cents personnes et faisant plus de 28 m de hauteur.
Catgorie dimportance IV
Btiments dont la protection est primordiale pour les besoins de la scurit civile
et sanitaire.
titre dexemple, on peut citer les btiments sanitaires, les casernes de pompiers,
les btiments destins la distribution de lnergie, de leau, ceux assurant la
maintenance des communications les coles font partie de la catgorie III.
Zone de sismicit
II
1 (trs faible)
Aucune exigence
Aucune exigence
Aucune exigence
III
IV
Eurocode 8
Eurocode 8
Aucune exigence
Eurocode 8
Eurocode 8
Aucune exigence
Eurocode 8
Eurocode 8
Aucune exigence
Eurocode 8
Eurocode 8
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Coefficient
d'importance 1
Types de btiment
0,8
II
1,0
III
Btiments dont la rsistance aux sismes est importante compte tenu des
consquences d'un effondrement, par exemple : coles, salles de runion,
institutions culturelles, etc.
1,2
IV
1,4
Description
NSPT*
(coups/30 cm)
Coefficient
de sols
> 50
1,35
15 50
1,5
< 15
1,6
1,8
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Chapitre
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12 Annexes
T = Ct x H 3/4
o Ct peut tre pris gal 0,075 pour les structures portiques en bton et 0,05
pour les autres cas.
La priode propre de la structure associe sa ductilit (dformation plastique du
btiment permettant de dissiper lnergie de dformation) va permettre de dfinir le spectre de calcul de la structure.
Ductilit de la structure
La dformation non lastique dun btiment sous une charge donne permet de
dissiper moindre cot lnergie de dformation transfre la structure. Ce comportement ductile permet de minimiser les sollicitations sexerant au niveau de
la fondation.
Cette capacit se dformer plastiquement sans perte de rsistance se traduit par
lattribution dun coefficient de comportement q dont la valeur dpend du type de
structure rsistante.
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3,3 3,9
Systme noyau
0,5 2
0,5 1,5
Les btiments en bton peuvent tre classs selon deux classes de ductilit : DCM
(ductilit moyenne) et DCH (haute ductilit), en fonction de leur capacit de dissipation hystrtique.
Un btiment ossatures en bton ou contreventement mixte (quivalent un
systme ossature ou un systme de murs) peut tre considr comme appartenant la classe DCM lorsquil respecte les dispositions constructives dfinies
dans lEurocode.
Il se dduit du spectre de rponse lastique et fait intervenir le coefficient de comportement q de louvrage. Il rduit le niveau du spectre de rponse lastique Se(T)
vu prcdemment.
215
Chapitre
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12 Annexes
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Monolithisme de la construction
Les structures doivent tre conues de manire constituer des ensembles aussi
monolithes que possible. Dans le cas o la structure est ralise avec des lments
prfabriqus, le monolithisme est obtenu notamment par la mise en uvre de
chanages :
priphriques chaque niveau de plancher et au niveau de la toiture ;
transversaux, jouant le rle de tirants horizontaux, ancrs dans le chanage priphrique ;
verticaux, utiliss comme armatures tendues pour les lments verticaux de
contreventement.
LEurocode 8 prconise les critres suivants pour la rgularit en lvation.
217
Chapitre
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12 Annexes
lvation
Modle de calcul
Mthode d'analyse
Oui
Oui
Plan
Force latrale
Oui
Non
Plan
Modale
Non
Oui
Spatial
Force latrale
Non
Non
Spatial
Modale
Combinaisons daction
La masse m du btiment considrer pour le calcul est gale :
Gk,j + E,i x Q k,j
AC
tage considr
Valeur de
Toit
0,8
0,5
D F et archives
Matriaux
Lacier doit tre de classe B ou C (tableau C.1 de lEurocode 2). Le coefficient partiel est pris gal 1.
Le bton doit tre de classe C 16/20 au minimum et le coefficient partiel est pris
gal 1,3.
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Fb = Sd (T1) x m x VRd
avec :
Sd (T1) : ordonne du spectre de calcul pour la priode propre Ti du btiment,
selon laxe principal considr (X ou Y calcul effectuer selon les
deux axes principaux orthogonaux du btiment) ;
m : masse du btiment dfinie ci-dessus ;
: coefficient de correction gal 0,85 si Ti 2 Tc (voir spectre de calcul) et si le
btiment a plus de deux tages ; autrement = 1 ;
VRd : effort rsistant de calcul dtermin conformment lEurocode 2.
Les efforts sont rpartis dans les diffrents lments de contreventement
(poteaux, murs) au prorata de leur section transversale.
Effet de la torsion
Dans le cas dun btiment rgulier en plan, les effets de torsion accidentels peuvent tre pris en compte en multipliant leffort sollicitant par le coefficient :
x
= 1 + 0,6 x
Le
avec :
x : distance de laxe de llment
au centre de masse C ;
Le : distance entre les deux
contreventements extrmes.
Nota : lorsque lanalyse selon les
deux directions de calcul est ralise de manire indpendante,
le coefficient 0,6 est remplac
par 1,2.
219
Chapitre
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Page 220
12 Annexes
Rsistance au renversement
Chaque lment de contreventement est vrifi en fonction du moment de renversement et de leffort vertical appliqus (vrification conformment lEurocode 2).
Afin de tenir compte de lalternance de laction sismique, la section dacier calcule est galement disposer sur le bord vertical oppos de llment. Les chanages doivent tre continus depuis la fondation jusquau sommet de la structure.
Murs de contreventement
Les lments de mur sont considrs :
soit comme murs ductiles pouvant dissiper de lnergie dans une zone de rotule
plastique de flexion ;
soit comme murs de grandes dimensions (longueur > 4 m ou 2/3 de la hauteur), supposs dvelopper une fissuration limite et un comportement non
lastique (soulvement densemble de la structure).
Pour la classe DCM, lpaisseur du voile est gale :
hs
20
hs
h
; lf s
15
5
lc max { 0,15 lw ; 1,5 x bw }
bf
bw max 0,2 m ;
220
hs hs
;
si lc max {2bw ; 0,2lw}
20 15
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Poutres
largeur maximale : bw min {hc + hw ; 2hc} ;
longueur critique : lcr = hw ou 2hw si les poteaux sont discontinus.
Poteaux
largeur minimale : bc 250 mm ;
lcl
; 0,45 m ,
6
lcl tant la longueur libre du poteau.
Les lments non structuraux des btiments qui peuvent, en cas de rupture, exposer les personnes des risques ou affecter la structure principale du btiment ou
lexploitation des installations prsentant des risques particuliers, doivent tre
vrifis ainsi que leurs supports en vue de rsister laction sismique de calcul.
221
Chapitre
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12 Annexes
222
T1
z
H
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Page 223
Nota
Les exigences relatives au dimensionnement des fixations sont donnes dans
la Spcification Technique Mthode de dimensionnement des fixations utilises dans le bton (en cours dlaboration).
223
Chapitre
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Page 224
12 Annexes
4 - Rglementation thermique
RT 2005*
4.1
4.2
4.3
4.4
4.5
224
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Page 225
225
Chapitre
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Page 226
12 Annexes
Cette vrification ( laide dun logiciel adapt) exige le respect simultan des trois
critres suivants :
consommation en nergie primaire* : Cep Ceprf et Cep Cepmax ;
caractristiques thermiques minimales pour tous les composants de lenveloppe
(parois, menuiseries, ponts thermiques, etc.) et tous les systmes (ventilation,
chauffage, ECS, etc.) (valeurs garde-fou) ;
confort dt : Tic Ticrf.
Matrise des consommations nergtiques
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Zones H1 (a, b, c)
Zones H2 (a, b, c, d)
Zone H3
Combustibles fossiles
130
110
80
250
190
130
Parois
Valeurs garde-fous
H3 800 m
Urf W/m .k
Urf W/m .k
0,36
0,40
Umax W/m .k
Rmin m2.K/W
0,45
2.05
0,45/b*
0,27
0,27
0,20
0,25
0,27
0,34
2,80
0,36
0,36
2,60
0,27
0,36
0,40
2,15
1,7
* b : coefficient de rduction des dperditions variables selon le renouvellement dair des locaux
non chauffs. Couramment, b = 0,95.
Rappel : plus U est faible, plus la paroi est performante (inverse pour R).
Logements
collectifs
Autres
btiments
0,40
0,40
0,40
0,55
0,60
0,60
Toitures-terrasses / murs
0,50
0,60
0,60
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Chapitre
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12 Annexes
Thermique dt
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En alternative la vrification par calculs, il est possible dutiliser les solutions techniques proposes par le Ministre charg de la Construction et dveloppes par
le CSTB :
ST 2007-001 : Solution technique relative au respect des exigences de confort
dt de la RT2005.
ST 2007-002 : Solution technique relative au respect des exigences de la RT2005
pour les maisons individuelles non climatises.
Solution tlchargeable sur le site : http://www.rt-batiment.fr
Exemples de solutions
Mur
Matriau isolant
Valeur de rfrence
Urf 0,36 W/m2.k
Valeur garde-fou
Umax 0,45 W/m2.k
Polystyrne TH 38
+ plaque pltre 10 mm
90 + 10
(R = 2,4 m2.K/W)
70 + 10
(R = 1 ,9 m2.K/W)
Bton plein
paisseur 160 mm
Polystyrne TH 38
+ plaque pltre 10 mm
100 + 10
(R = 2,65 m2.K/W)
80 + 10
(R = 2,15 m2.K/W)
Bton cellulaire
Mvn 350 kg/m3
300 mm
(R = 2,67 2,9 m2.K/W)
250 mm
(R = 2,22 2,42 m2.K/W)
229
Chapitre
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Page 230
12 Annexes
Exemples de solutions
Plancher bas
Matriau isolant
Valeur de rfrence
Valeur garde-fou
Polystyrne TH 35
sous la dalle sur une
largeur de 1,2 m
Pas dexigence
R = 1 ,7 m2.K/W
60 mm
Polystyrne TH 38
+ plancher bton
R = 0,15 m2.K/W
Zone H3 800 m
1. Solution terre-plein
Exemples de solutions
Plancher haut
Matriau isolant
Valeur de rfrence
En bton donnant
sur lextrieur
Zones H1, H2 et H3
Autre plancher (combles)
Zones H1, H2 et
H3 > 800 m
Valeur garde-fou
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Page 231
Labels
Gain de consommation
dnergie primaire par
rapport la consommation
de rfrence (Ceprf)
HPE 2005
HPE
EnR 2005
10 %
10 % +
utilisation
de lnergie
renouvelable(1)
THPE
2005
THPE
EnR 2005
20 %
30 %
+ utilisation de
lnergie
renouvelable(2)
BBC 2005
Btiment dhabitation :
Cep 40 75 kWh/m2/an
selon zone
Autres btiments :
gain de 50 % sur Ceprf
1. Au moins 50 % de lnergie employe pour le chauffage est issue dune installation utilisant de la
biomasse ou alimente par un rseau de chaleur utilisant plus de 60 % dnergies renouvelables.
2. Les btiments concerns devront galement utiliser les nergies renouvelables comme la biomasse, les pompes chaleur, le solaire thermique ou photovoltaque.
Afin de sensibiliser les consommateurs aux consommations nergtiques des btiments, les articles L.134-1 L.134.5 du code de la construction et de lhabitation
instaurent lobligation de fournir un diagnostic de performance nergtique lors
de lachat, de la location ou de la construction dun btiment ou dune partie de
btiment.
231
Chapitre
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Page 232
12 Annexes
Depuis le 1er novembre 2006, tous les btiments doivent prsenter un DPE.
Le DPE permet de connatre :
les consommations dnergie (estimation) ;
les dpenses annuelles : chauffage, eau chaude sanitaire, climatisation, ventilation, clairage, refroidissement ;
les missions de gaz effet de serre (GES) lies aux consommations ;
les classements du btiment pour lnergie et pour les missions de GES.
Ces informations figurent sur une tiquette nergie logement ; rparties de A G.
232
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Page 233
5 - Isolation acoustique
5.1
Quelques rappels
5.2
Termes et dfinitions
5.3
5.4
Bruits de voisinage
5.5
5.6
233
Chapitre
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Page 234
12 Annexes
Li = 10 Log10
[ (ii ) ]
2
Lp = 10 Log10
P
P0
[( )]
2
= 20 Log10 P
P0
( )
avec P0 = 20 x 10-6 Pa
P2
xc
avec masse volumique de lair et c clrit du son, en un mme point de lespace on a donc Li = Lp.
Lintensit sonore sexprimant en fonction de la pression au carr : i =
Lorsque lon associe deux sources de bruit de mme intensit, le niveau de bruit
rsultant augmente de 3 dB :
2
Lr = 10 Log10 2 x i
= 10 Log10 2 + Li = Li + 3 dB
i0
Les niveaux sonores courants s chelonnent de 0 120 dB, avec des frquences
de 20 10 000 Hz.
[ ( )]
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Page 235
Loreille est sensible des variations de frquences entre 20Hz 10000 Hz environ. Ce seuil daudibilit varie toutefois beaucoup avec la frquence (courbes
disosoniques diagramme de FLETCHER).
Pour tenir compte de la variation de sensibilit selon les frquences, celles-ci sont
organises en plages frquences, ordonnes de faon rgulire pour loreille : les
bandes doctave. Quand on passe dune octave une autre, la sensation auditive
de la frquence est double. Le spectre sonore est aujourdhui divis en 10
octaves, selon les frquences suivantes.
Bandes doctave en Hz
31,5
63
125
250
500
1000
2000
4000
8000
16000
235
Chapitre
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Page 236
12 Annexes
Lp en dB(A) = Lp en dB + pondration
Courbes de pondration
Des spectres de bruit normaliss sont galement dfinis pour mesurer les performances des ouvrages :
bruit rose : lamplitude dcroit avec la frquence de 3 dB/octave (mesure de
lisolement lintrieur dun btiment ou dune faade un bruit davion) ;
bruit route : bruit normalis simulant un bruit routier ou ferroviaire. Il est plus
riche en grave que le bruit rose. Lnergie contenue dans chaque bande doctave est fixe par rapport lnergie contenue dans la bande doctave centre
sur 1000 Hz.
Depuis le 1er janvier 2000, les performances acoustiques des produits et des
constructions sexpriment laide dindices uniques utiliss par tous les tats
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Isolation aux
bruits ariens
intrieurs
Isolation aux
bruits ariens
extrieurs
(routes)
Ancien indice
Unit
DnAt
dB(A)rose
DnAt
dB(A)
Nouvel indice
Unit
DnT,A
dB
DnT,A,tr
dB
Circulations
communes
(absorption)
w
sans
inchang
Bruits de choc
Bruits
dquipement
LnAT
dB(A)
LnAT
dB(A)
LnT,w
dB
inchang
237
Chapitre
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12 Annexes
Btiments dhabitation
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Page 239
Isolements aux bruits ariens et niveaux de bruits rglementaires (arrt du 30 juin 1999)
Local de rception : pice dun autre logement
mission
Pice
principale
Cuisine,
salle deau
53
50
40
37
Autres cas
53
50
55
52
Local dactivit
58
55
58
Intrieur
Isolation acoustique
normalise
DnT,A en dB
Bruits dimpacts
Ln,T,w en dB
Bruits dquipement
LnAT en dB(A)
Circulation commune
35
50
40
50
30
35
30 (2)
30 (2)
Extrieur
A 2 m devant la faade
1. Ne sont pas considrs comme circulations communes : halls dentre, circulations communes sur lesquelles
ne donnent ni logement ni loge de gardien, circulations ayant une face lair libre, escaliers encloisonns et
ascenseurs.
2. Des valeurs plus importantes peuvent tre exiges en fonction de la classification de la voie, de 30 45 dB(A)
route selon l'arrt du 30 mai 1996.
Les logements autoriss dans les zones de bruit des arodromes doivent respecter un isolement minimal de
35 dB(A)rose selon arrt du 6 octobre 1978.
239
Chapitre
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Page 240
12 Annexes
Depuis 1995 pour les tablissements denseignement et depuis 2003 pour les
htels et les tablissements de sant, les exigences applicables en matire disolement aux bruits extrieurs routiers sont identiques celles des btiments dhabitation.
Pour les isolements aux bruits des arodromes, des exigences plus importantes
sont spcifies selon la zone :
ERP (tablissements denseignement, de sant et htels)
isolement au bruit des arodromes Dn,T,A en dB
Zone A : 47
Zone B : 40
Zone C : 35
tablissements denseignement
La rglementation relative aux tablissements denseignement est dfinie par larrt du 25 juin 2003 (abrogation de larrt du 9 janvier 1995).
tablissement denseignement (hors cole maternelle)
Isolement aux bruits ariens Dn,T,A en dB Arrt du 25 avril 2003
Local
denseignement,
dactivits
pratiques,
administration
Local
mdical,
infirmerie,
atelier peu
bruyant,
cuisine, local
de rassemblement
ferm, salle
de runions,
sanitaires
(1)
43 (2)
Local mdical,
infirmerie
Local
dmission
Cage
descalier
Circulation
horizontale,
vestiaire
ferm
Salle de
musique,
salle
polyvalente,
salle de
sports
Salle de restauration
Atelier
bruyant
(4)
50
43
30
53
53
55
43 (2)
50
43
40
53
53
55
Salle
polyvalente
40
50
43
30
50
50
50
Salle de restauration
40
50 (3)
43
30
50
Local
de rception
55
1. Local denseignement, dactivits pratiques, administration, bibliothque, centre de documentation et dinformation (CDI), salle de musique, salle de runions, salle des professeurs, atelier peu bruyant.
2. Un isolement de 40 dB est admis en prsence dune ou plusieurs portes de communication.
3. lexception dune cuisine communiquant avec la salle de restauration.
4. LnAT 85 dB(A).
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Page 241
cole maternelle
Isolement aux bruits ariens Dn,T,A en dB Arrt du 25 avril 2003
Salle de
repos
Salle
dexercice
ou local
denseignement
(5)
Administration
Local
mdical,
infirmerie
Espaces dactivits,
salle dvolution,
salle de jeux, local de
rassemblement
ferm, salle daccueil,
salle de runions,
sanitaires (4),
salle de restauration,
cuisine, office
Salle de repos.
43 (1)
50 (2)
50
50
55
35 (3)
Local
denseignement,
salle dexercice.
50 (2)
43
43
50
53
30 (3)
Administration,
salle des
professeurs.
43
43
43
50
53
30
Local mdical,
infirmerie
50
50
43
43
53
40
mission
Rception
Circulation
horizontale,
vestiaire
tablissement denseignement
Bruits de choc Ln,t,w en dB Arrt du 25 avril 2003
Local de rception
1. Si les chocs sont produits dans un atelier bruyant ou une salle de sport : 45 dB.
Si les chocs sont produits dans une salle dexercice : 55 dB dans les salles de repos non affecte la salle
dexercice.
tablissement denseignement
Bruits dquipement Ln,A,t maximal en dB(A) Arrt du 25 avril 2003
quipement
Local de rception
Niveau maximal
33 (1)
38 (2)
38 (1)
43 (2)
241
Chapitre
17/08/09
14:59
Page 242
12 Annexes
tablissement denseignement
Traitements acoustiques internes Arrt du 25 avril 2003
Dure de rverbration moyenne
(exprime en secondes)
0,4 Tr 0,8
0,6 Tr 1,2
Tr 1,2
Salle de sports
Dfinie dans larrt relatif la limitation du bruit dans les tablissements de loisirs et de sports pris en application de larticle
L. 111-11-1 du code de la construction et de lhabitation.
w = 0,8
1. LnAT 85 dB(A)
2. En cas dusage de la salle de restauration comme salle polyvalente, les valeurs prendre en compte sont
celles donnes pour la salle de restauration.
* tablissements de sant
tablissements de sant
Isolement aux bruits ariens Dn,T,A en dB Arrt du 25 avril 2003
mission
Locaux
dhbergement
et de soins
Rception
Salles dexamens
de consultations, Salles doprations,
Circulations
bureaux mdicaux
dobsttrique
internes
et soignants,
et salles de travail
salles dattente
Autres
locaux
47
47
47
32
47
42
42
47
27
42
242
17/08/09
14:59
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tablissement de sant
Bruits de choc Ln,t,w en dB Arrt du 25 avril 2003
Locaux autres que : circulations, sanitaires
et locaux techniques (cuisine, buanderie, chaufferie)
Local de rception
Niveau maximal
60 (1)
tablissement de sant
Bruits dquipement Ln,A,t maximal en dB(A) Arrt du 25 avril 2003
quipement
Local de rception
Niveau maximal
30
Local dhbergement
35
Bureaux mdicaux et des soignants, salles
dexamens, de consultations, salles dattente
35
40
tablissement de sant
Traitements acoustiques internes Arrt du 25 avril 2003
Volumes
des locaux
V 250 m3
Salle de restauration
Tr 0,8
Tr 0,5
V > 250 m3
Tr 1,2
Tr 0,8
243
Chapitre
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14:59
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12 Annexes
Htels
Htels
Isolement aux bruits ariens Dn,T,A en dB Arrt du 25 avril 2003
Local dmission
DnT,A en dB
Local de rception
50
Circulation intrieure
38
50
Chambre
55
60
45
Salle de bains
Circulation intrieure
38
* Exigences disolement selon l'arrt du 15 dcembre 1998 relatif aux prescriptions applicables aux
tablissements ou locaux recevant du public et diffusant titre habituel de la musique amplifie, lexclusion
des salles dont lactivit est rserve lenseignement de la musique et de la danse.
Htels
Bruits de choc Ln,t,w en dB Arrt du 25 avril 2003
Local dmission
Local de rception
Ln,t,w en dB
Chambre
60
Htels
Bruits dquipement Ln,A,t maximal en dB(A) Arrt du 25 avril 2003
quipement
Local de rception
Niveau maximal
Chambre
35
30
Htels
Traitements acoustiques internes Arrt du 25 avril 2003
Circulations horizontales sur lesquelles
donnent les chambres
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125 Hz
250 Hz
500 Hz
1 kHz
2 kHz
4 kHz
99 dB
99 dB
99 dB
99 dB
99 dB
99 dB
66 dB
75 dB
82 dB
86 dB
89 dB
91 dB
Ces valeurs peuvent toutefois tre rduites lorsque le niveau dmission est infrieur 99 dB.
Par ailleurs, le dcret impose linstallation de limiteurs de pression acoustique
lorsque lisolement ne permet pas de respecter les valeurs dmergence dfinies
dans le dcret n 95-408 du 18 avril 1995.
Enfin, les exploitants doivent galement fournir, en complment de ltude de
limpact des nuisances sonores, un certificat disolement acoustique.
245
Chapitre
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14:59
Page 246
12 Annexes
Autres cas
mergence admissible de 7 H 22 H,
sauf dimanches et jours fris en dB(A)
mergence admissible de 22 H 7 H
ainsi que dimanches et jours fris
> 45 dB(A)
Rception
246
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14:59
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Larrt du 24 avril 2006 (JO du 16 mai 2006) a rendu obligatoire au 1er mai 2007
le marquage CE des dispositifs antibruit routiers commercialiss dans lunion europenne. Dans le cadre de la directive europenne 89/106 produits de construction, le marquage CE des dispositifs antibruit routiers est bas sur lannexe ZA de
la norme harmonise NF EN 14 388. Il concerne un ensemble de caractristiques
acoustiques et non acoustiques. Le marquage CE est indiqu par le fabricant sous
sa responsabilit, par rfrence aux performances valides par un ou plusieurs
organismes notifis.
La norme EN 14388 dcrit les performances de divers types de dispositifs antibruit. Les mthodes dessai permettant den valuer les performances sont rparties en quatre groupes :
dtermination des performances acoustiques en laboratoire ;
dtermination des performances acoustiques in situ ;
dtermination des caractristiques non-acoustiques ;
valuation de la durabilit (caractristiques acoustiques et non-acoustiques).
En fonction de la nature de llment (cran antibruit, revtement antibruit ou
autre dispositif), et de la manire dont il remplit sa fonction antibruit (absorption,
diffusion, diffraction), certaines de ses caractristiques sont dterminantes.
Normes dessais acoustiques
NF EN 1793-1 : Dispositif de rduction du bruit du trafic routier Mthodes dessais pour la dtermination de la performance acoustique Partie 1 : caractristiques intrinsques relatives labsorption acoustique ;
NF EN 1793-2 : Dispositif de rduction du bruit du trafic routier Mthodes dessais pour la dtermination de la performance acoustique Partie 2 : caractristiques intrinsques relatives lisolation aux bruits ariens ;
NF EN 14389-1 : Dispositif de rduction du bruit du trafic routier Mthodes dvaluation des performances long terme Partie 1 : caractristiques acoustiques.
Normes dessais non acoustiques
* NF EN 1794-1 : Dispositifs de rduction du bruit du trafic routier Performances
non acoustiques Partie 1 : performances mcaniques et exigences en matire de
stabilit ;
* NF EN 1794-2 : Dispositifs de rduction du bruit du trafic routier Performances
non acoustiques Partie 2 : exigences gnrales pour la scurit et lenvironnement
Pr EN 14389-2 : Dispositifs de rduction du bruit du trafic routier Mthodes
dvaluation des performances long terme Partie 2 : caractristiques non
acoustiques.
247
Chapitre
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14:59
Page 248
12 Annexes
60 dB(A)
55 dB(A)
60 dB(A)
60 dB(A)
55 dB(A)
Autres logements
65 dB(A)
60 dB(A)
Locaux de bureaux
65 dB(A)
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Dun point de vue technique, les crans acoustiques doivent permettre de protger les riverains situs derrire et devant lcran. Ces lments doivent donc prsenter deux caractristiques acoustiques :
lindice dabsorption ;
lindice daffaiblissement.
Les normes traitant des essais de caractrisation des lments sont :
EN 1793-1 : Mthode de qualification : mesure de lindice dabsorption en salle
rverbrante ;
EN 1793-2 : Mthode de qualification : mesure de lindice daffaiblissement en
salle rverbrante ;
EN 1793-3 : Dfinition du spectre de rfrence bruit routier .
Les normes relatives aux performances de louvrage sont en prparation.
Toutefois, dans lattente de ces normes, la norme franaise NF S 31-089 sert de
rfrence. Elle pourrait tre remplace terme par la mthode CEN/TS 1793-5
(valeur in situ de rflexion acoustique et
disolation aux bruits ariens).
Classes dabsorption acoustique
selon la norme EN 1793-1
249
CATGORIE
DL en dB(A)
A0
Non test
A1
<4
A2
47
A3
8 11
A4
> 11
Chapitre
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12 Annexes
250
DL en dB(A)
B0
Non test
B1
< 15
B2
15 24
B3
< 24
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Page 251
6 - Scurit incendie
6.1
6.2
6.3
6.4
6.5
6.6
6.7
251
Chapitre
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14:59
Page 252
12 Annexes
La rglementation franaise vise essentiellement assurer la protection des personnes en cas dincendie.
Les mesures concernant la protection et lvacuation des occupants sont adaptes
en fonction du type dtablissement :
tablissements recevant du public (ERP) ;
tablissements industriels et commerciaux (EIC) ;
btiments dhabitation (HAB) ;
immeubles de grande hauteur (IGH) ;
garages et parkings ;
installations classes pour la protection de lenvironnement (ICPE).
Pour satisfaire cette exigence, les rgles suivantes sont appliquer.
Texte de rfrence
Habitation
Le degr de rsistance au feu (R, EI ou REI) est dfini dans le tableau ci-aprs..
252
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Page 253
Rsistance au feu requise pour la structure en heure selon les types dtablissement (hors ICPE)
0
RDC
seulement
ERP (cat 5)
Bureaux
H 8m
8 < H 28 m
1/4 h
1/2h
1h
Industries
ERP(cat 5) (1)
Bureaux
Industries
ERP
(2e, 3e et 4e
catgorie)
Habitation
(2e famille)
Habitation
(1e famille)
1h1/2
2h
3 et 4h
Isolement
entre ERP et
parc de stationnement(2)
ERP
1e catgorie
ERP
(2e,3e et 4e
cat.)
Habitation
(3e famille)
Bureaux
Industries (3)
28 < H 50 m
ERP 1e
catgorie
Habitation
(4e famille)
H > 50 m
IGH classes
W, O, R, U, Z
(4)
Isolement
entre IGH et
ERP ;
IGH et parc
de stationnement (2)
IGH
classe A (4)
Isolement
entre ERPet
parc de stationnement
(2)
Selon le nouvel arrt du 22 mars 2004 relatif la rsistance au feu des produits,
des lments de construction et douvrages, les critres de performance utiliss
pour lvaluation de la rsistance au feu sont les suivants :
stabilit au feu (SF ou R), pour laquelle le critre de rsistance mcanique est
requis ;
pare-flamme (PF), pour laquelle sont requis les critres dtanchit aux flammes
et aux gaz chauds ;
253
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Page 254
12 Annexes
coupe-feu (CF), pour laquelle sont requis les critres dtanchit aux flammes
et aux gaz chauds et disolation thermique (chauffement de la face non expose
limite 140 C en moyenne, 180 C sur un point de mesure).
Nota
Les gaines et conduits se voient attribuer un classement PF ou CF de traverse de paroi.
Stable au feu
Rglementation franaise
Stabilit au feu sous son
poids propre ou sous
un chargement donn :
SF
Pare flamme
PF
Isolation thermique
Normalisation europenne
Stabilit au feu sous son poids propre :
pas dindice de classement
Coupe-feu (CF)
Chapitre
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R
E
I
CF 1H30
EI 90
CF 1H30
REI 90
254
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14:59
Page 255
30
60
90
120
180
240
60
80
100
120
150
175
10
20
30
40
55
65
fi = 0,35
fi = 0,7
30
60
90
120
180
240
100
110
120
150
180
230
Distance armature
u en cm
10
10
20
25
40
55
120
130
140
160
210
270
Distance armature
u en cm
10
10
25
35
50
60
255
Chapitre
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14:59
Page 256
12 Annexes
Classement
E, F
Sollicitation par un objet en feu ou feu pleinement dvelopp dans la pice voisine
B, C, D
A1 , A2
Caractre
Critre dappciation
Classement europen
quivalent (*)
M0
Incombustible
A1
M1
Ininflammable
A2, B
M2
Difficilement inflammable
C
Production de chaleur
croissante + gouttes
M3
Moyennement inflammable
M4
Facilement inflammable
D, E
NC
Non class
* Cette quivalence doit tre dfinie dans le cadre dun texte de rfrence (norme ou arrt).
Lindice FL est ajout lindice principal pour le classement des produits de sol (exemple : CFL).
Nota
Une annexe larrt du 21 novembre 2002 donne une liste des produits
classs A1 ou A1FL sans essai. Tous les btons contenant moins de 1 % de
matriaux organiques appartiennent ces classes.
Ils sont dfinis selon les arrts relatifs la scurit des btiments (voir 4.1).
Les dgagements sont destins faciliter lvacuation rapide des occupants et
assurer leur protection en cas de sinistre (nombre et implantation, compte tenu
des distances parcourir). Cette organisation est fonction de la destination du btiment et de ses locaux, en rfrence aux textes rglementaires qui sy rapportent.
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14:59
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20 50
Effectif vacuer
1 19
1 UP
RDC
Etage : h plancher 8 m
1 UP
btiment compartiment
51 100
2 dgagement de 1 UP ou
1 dgagement de 2 UP + dgagement accessoire de 0,60 m
de 101 500
plus de 500
largeur l pour :
une UP : 0,90 m ;
deux UP : 1,40 m ;
pour un nombre n suprieur deux UP : n x 0,60 m.
257
Chapitre
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12 Annexes
Largeur minimale
des cheminements extrieurs
(en cm)
ERP
140
120
120 (90 ponctuellement)
258
90
80 pour les escaliers
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25 < M 80
M > 80
HAB famille 3A
HAB famille 3B
HAB famille 4
0.6
0,8
0.8
0.8
1
1
1,10
1,30
1,30
ERP
1.30
259
Chapitre
17/08/09
15:00
Page 260
12 Annexes
du gradient thermique, trois dispositions sont applicables (dformations prvoir : 8 cm vers lextrieur pour le panneau, 5 cm vers le bas pour le plancher) :
cas a : raliser un soufflet ou un calfeutrement par contact lastique en laine
de roche par exemple ;
cas b : utiliser un dispositif qui ne soppose pas au dplacement vertical du
plancher ;
cas c : utiliser un dispositif qui soppose tout mouvement relatif.
cas a
cas c
cas b
260
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261
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12 Annexes
De plus les parois extrieures doivent tre loignes par rapport lenvironnement (tiers) selon une distance dtermine par arrt prfectoral. Cet loignement
est fonction du flux thermique maximal autoris :
5 kW/m2 (seuil ltal) ;
3 kW/m2 pour le seuil de douleur et premires brlures.
Lemploi de faades cran thermiques permet de limiter la puissance des flux
transmis lenvironnement et de rduire de manire importante la surface dimplantation du btiment (gain en cot foncier).
Exemple de gain en surface :
surface de lentrept : 120 m x 200 m : 24000 m2 ;
surface du terrain sans faades cran thermiques : 264 x 344 m : 90816 m2 ;
surface du terrain avec faades cran thermiques : 204 x 284 m : 57936 m2 ;
soit un gain de 32 880 m2 (36 % de gain en surface).
344 m
284 m
Z1 5 Kwh/m2
120 m
204 m
264 m
Chapitre
17/08/09
42 m
Z2 3 Kwh/m2
cellules 6 000 m2
25 m
262
Faade
cran thermique
10/08/09
16:22
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Crdit photographique
H. Abbadie, N. Borel, D. Boy-de-la-Tour, H. Chapon, A. Goustard, A. Fouquez,
lImage contemporaine, Y. Lainville, J-M. Landecy, O. Martin-Gambier,
G. Maucuit-Lecomte, M. Moch, J.-M. Monthiers, P. Muller, M. Plemet, M. Robinson,
Tricycle, O. Wogenscky, X tous droits rservs.
Impression
Gibert Clarey S.A.
0Couverture:0Couverture
29/07/09
14:55
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