Nouveau Manuel Complet Du Peintre Et Du
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Nouveau Manuel Complet Du Peintre Et Du
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o-oN.c
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EN YGLUPqEDE-HU
;
PEINTRE
DHISTOIRE
SCULPTEUR.
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ENYGLPDIHRET
..np.
PEINTRE
ET SCULPTEUR. .
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WHPr.
MANUELS_ROBETU;
NOUVEAU MANUEL COMPLET
J
PEUTR
CONTENANT
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4
P. MALEPEYRl- ET E. R. "{<
PARIS
\n "
1....
HI
INTRODUCTION-
INTRODUCTION.
des arts, qui voient ainsi les ouvrages des plus grands
matres se dtriorer de jour en jour sous de f
cheuses inuences.
Il importe donc lartiste de connatre de meilleures
substances que celles auxquelles on se plaint dtre
rduit, et cest en appliquant la peinture les progrs
'
PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
CHAPITRE PREMIER.
Loi de la nature et moyen de lart.
'
CHAPITRE PREMIER.
Cuums.
LOI DE LA NATURE.
'
n.
CHAPITRE PREMIER.
de chacun.
'
Etil en est de cela comme de tout ce qui est mis
la disposition de lhomme, il peut user et abuser; et
cest cet; abus quil est important de poursuivre par
tout o il est reconnu, pour ramener les choses dans
lordre ncessaire, cestdire dans la vrit.
"mm-
CHAPITRE maman.
NIVELLEM.BNTES mrnurcnucns.
9
dans un ge naf, je dirai mme quelque ge que
ce_soit , nprouve pas un plaisir trsvif, comparati
vement lobjet, lorsquil russit tracer un cercle
parfait. Une surface, une boule parfaitement ronde
que lon prsente notre vue toutcoup, ne nous
t0
CHAPITRE PREMIER.
KMITATION SYMPATHIQUE.
'
nnrumu smrumoun.
12
CHAPITRE PREMIER.
nounou svnrnmoun.
13
Son visage tait horrible daspect, ses yeux pouvaient peine souvrir.
Et, comme condamn une lutte ternelle dpuisement et drveil,
tantt ses bras circulaient vainement dans lair, tantt ils retombaient,
Peintre et Sculpteur.
14
CHAPITE PREMIER.
g 3. IMITATION VOLONTAIRE.
Maintenant, il nous reste parler de cette imitation
volontaire qui est positivement le moyen matriel de
lart; imitation qui est la reprsentation articielle de
toutes les apparences que nous empruntons la nature
pour arriver, soit lillusion, soit limpression
nnrnroa VOLONTAIRE.
15
16
CHAPITRE rumen.
5 4.
17
.,n:.,==
_\p,. ._ .
_n___ _...M-._. /_ ,
l8
n .
.-__ ,77
CHAPITRE PREMIER.
_.,__.,_e
'
. .
.< 7mm gW
19
ASSERTION.
On nous dit: LEcole est tout. La thorie, excel
lente ou vicieuse, produit lexcellent ou le vicieux.
On nous dit : Le Bernin, lors de son talent, aurait
20
cuxr1rua IREMIER.
grent lapplication.
On nous dit encore (2), pour nous prouver la sup
ri0rit des Grecs par la puissance de leurs doctrines:
Quoi de 11115 potique et de plus imposant que les
(1) r. de Montabert, Traite de la peinture, T. la, p. 19.
'(2) EntericDavid,echarchea sur la statuaire.
2!
22
CHAPITRE PREMIER.
23
24
CHAPITRE PREMIER.
eh et envi la gloire.
'
25
'
26
CHAPITRE PREMIER.
'
.5.
28
CHAPITRE PREMIER.
procher de la terre ?
Et cette immense vgtation, cette fort gigantes
que dont le feuillage silencieux ne sdarte que pour
laisser passer des rayons de lumire destins rap
peler la pit des chrtiens toutes les gloires du ciel!
Que manque-l donc pour enchaner davantage le
'rr.
.ncunrm CONTRE ras MODERNES.
29
dtermine a entrer dans une route si diicile. La tour du trait dit luimme fort judicieusement, en
parlant de Phidias, que pendant la vie de ce grand
artiste, les circonstances les plus favorables la scul
pture se dveloppaient; et que sil dut son propre g
nie et aux excellentes leons de ses matres la plus
grande partie desou prodigieu talent; il dut son sicle
ce qui lve toujours les artistes habiles un degr
suprieur, lamour de tout un peuple pour les grandes
choses, la protection du premier citoyen de lEtat et
les applaudissements de toute une patrie ivre de gloire
et idoltre de chefsduvre.
\
Nous croyons avoir suisamment dmontr, en rap
pelant aux partisans des Grecs les illustrations de lart
moderne, que nous avons pu nous passer de la tho
rie xe et dtermine que la spculation sait faire
dcouler aujourdhui de tout ce qui nous reste de lart
ancien. Cest quil est de ces vrits qui sont de sen
timent lorsque la philosophie nen a point encore
rendu lvidence palpable, Ce sontdes lments que
lon respire, que lon possde en soi, mais dont il nest
. 30
CHAPITRE PREMIER.
.
.
Il est vrai, nous diraton :Sa thorie ne leut point
sauv de lerreur quil avait commise, mais elle fut_
cause, sans doute, quil adopta une observation juste
et importante pour le progrs de lart. Bien, mais re
connaissons alors que chez les Grecs, lart puise toute
"""".
"'
"""}:lkj'f
3l
".
.'_.,
'
M,V-;
.,,.w,
W
CHAPITRE Il.
De la Perspective arienne, de leet de la couleur,
du clair-obscur, de lharmonie.
PERSPECIIVE ARIENNE.
33
34
CHAPITRE II.
errer DE LA COULEUR.
'35
m:
36
CHAPITRE IL
le h ' et le noir.
T tes ces couleurs, en y comprenant le blanc et le
noir, indpendamment de limpression quelles exer
cent sur nous, lorsquelles offrent dans la manire
errer DE LA COULEUR.
37
bleu et le vert.
' Pour composerune chelle chromatique, gurez
avec deux tours de compas, sur du papier blanc, une
bande circulaire assez large pour y tendre, dune
manire bien distincte et sur trois divisions bien gales,
le jaune, le rouge et le bleu, laissez entre chacune
pq.v'
.
;r,,.
38
cnsrmu; u.
Or, puisque lon obtient du noir pur dit noir Mri
cmra-osseun.
39
motive.
'
40'
murmura n.
'
.._
(.4
CHAPITRE III.
De lbauche et du faire des dirente matres.
42
CHAPITRE :11.
on LBAUCHE.
43
travail.
M. Mrime ajoute : Reynolds, contemporain de
44
CHAPITRE 111.
.-
._.}L_..
DE i.swoue.
45
Rembrant , aprs avoir suivi dans les premiers
temps, les procds de Van-Dick, fut ensuite dune in
souciance remarquable dans ses moyens dexcution,
nages.
Nous avons dit quon bauchait par lavis, en rser
vent intactes les parties les plus frappes de lumire,
(nuque lon emptait plus ou moins toutes les parties du
tableau, en chargeant davantage les lumires des cou
,_
_.WwnmM.'
46
CHAPITRE m.
_ W._W -
m: I.BAUCHE.
47
48
cunrrrna Ill.
. '
149
CHAPITRE IV.
De l"art dimiter et de l'excution mcanique.
50
murmura 1v.
dvou et le truchemadle.
'
Suivons Reynclds dans le dveloppement de sa
pense, voyons quelles sont les fonctions et les qua
litsde ce gnie de lexcution mcanique.
cr Une distinction minutieuse et une trop scrupu
Al}; nnurrnn.
.-
53
52
cmrmu: 1v.
ART DIMITER.
53
CHAPITRE v.
Couleurs employes le plus habituellement; composi
lion chimique; leur degr de fixit, leur fabrica
tion.
Le
Le
Le
Le
Le
blanc de plomb.
jaune dantimoine.
jaune de Naples.
jaune de chrme.
jauneminral.
La laque jaune.
Locre jaune.
Locre de ru (l).
La terre dltalie.
Le cinabre de Hollande.
Le cinabre ou vermillon de la Chine.
La laqu carmine.
Laque de garance.
Le carmin de garance.
Loutremer.
Le bleu de cobalt.
(1) M. Mrime fait observer que lon doit crire ru,du vieux mot
ru (ruisseau), sans doute parce que cette ocre tait recueillie dans des
dpts forms par des ruisseaux deaux femrgineuses.
nus COULEURS.
Le ble'l1 de Prusse.
Le bleu minral.
La terre de Cassel.
' 55
La momie.
Le bitume.
Le noir de vigne ou de pche.
Le noir divoire, etc. (1)
partie de lEncyclopedieRorcl.
On peut se procurer la mme librairie ; le Maimel du peintre en
btiments, verniueur, doreur et argentcur, par les mmes auteurs,
1 vol. iu80, ouvrage souvent cit dans notre Manuel pour la fabri
cation des couleurs.
56
cusrmzn ' v.
'
..' _._......;...
_.p. _
DES COULEURS.
57
couleurs qui schent diicilement, telles que les laques et les terres
bitumineuses.
,
Un degr de plus doxydation transforme le massicot en minium. La
mine orange est un minium dune teinte plus brillante. Ces couleurs
dont aucune solidit.
(l) Les fondants sont des espces particulires de verre destines
xer, par la fusion au feu, les couleurs que lon emploie sur la per
celaine et lmail. M. Panneticr a mis dans le commerce plusieurs
nances de jaune dantimoine. On lui doit aussi une nouvelle couleur,
un cul meraude superbe. Nous y reviendrons toutlheure en par
58
CHAPITRE v.
ces contenus.
59
{a couleur avec un petit bton plusieurs fois par jour; mais avant de
La, remuer, on 3 soin denler lcmnequi sesorme dessus, et en
suite on ajoute de nouveau de leau (lotte opration est longumet
60
cmrrrmz v.
,
Le jaune minral se prpare, selon Watin, en m
lant et triturant ensemble trois parties de mine orange
anglaise et une de sel ammoniac avec un peu deau.
On arrange cette pte dans une capsule de terre non
vernisse que lon place sur un support aussi en terre,
dans un fourneau de rverbre, et par un feu gradub
jusqu la fusion en fait vaporer leau et lammoniac,
et alors la couleur est. termine. Elle.est dun jaune
citron et noircit ; elle altre les autres couleurs.
Le jaune indien. Voici ce quen dit M. Mrime :
Depuis quelques annes les Anglais nous envoient
une laque jaune brillante, et qui est mme plus solide
que la plupart des laques de cette couleur, Un savant
naturaliste, qui a voyag dans llnde, ma dit que cette
couleur est prpare Calcutta par un Anglais qui
_-FIF-'
ces courues.
6|
62
aumm v.
Les oydes de fer ou de mars sont trssolides (l).
tin (2).
. , V
'
'
,Leur principe colorant est loxyde de fer dont les nuances sont titres
soit la prparation, soit la caicination;mais ce principe est huit
fois plus abondant que dans les ocres, ce qui rend leur emploi d
lent et demande un peu dattention les premires fois que lon sen
' sert. Dans les ocres, sans exceptions, nonseulement le principe 0010
mot est peu abondant, mais encore il est altr par de mauvasas terres qui enferment la base, etdl est souvent impossible deles purer,
aussi changentelles dune manire bien sensible, surtout la terre de
Sienne, la terre dItalie et locre de m.
(2) M. Bouvier dit quil faut se mer de celui qui porte une cou
leur trop hrillante et tirant sur la couleur :iumre; ce qui estime
preuve quil nst pas pur et quon y a mlang une portion de mi
nium qui
noicit
beaucoup
nest autre
lhmle,
que deetlexyr_le
fait aussi
de plomb,
noircir fortement
les cinahres.
sont
composs de soufre et de mercurejLes cinabres ne se prpareht_
(3) Cette couleur, qui est asse solide lorsquelle est employe seule,
nrs commas.
.
63
obtient un vermillon qui a une ressemblance trs
64
cmrmn v.
quoi lon spare par le ltre la liqueur rouge davec la fcule, lon
yintroduit graduellement et avec prcaution une solution ltre de
potasse rendue caustique par la chaux, et lon continue jusqu ce que
la terre dalun sur laquelle sest x le principe colorant soit entire
ment prcipite; enn, un lave la couleur grande eau, et lorsque la
liqueur qui en provient ne produit plus sur la langue aucune sensa
tien dacide, ou recueille la couleur sur un ltre, puis on la forme en
trochisques que lon met scher lair libre dans un endroit exempt de
poussire.
'
ces COULEURS.
65
66
camun v.
couleur.
.
s Pour raliser nos esprances cet gard, il ne fallait que provo
que! cette dcouverte qui, dans ltat actuel de nos connaissances, ne
une masse spongieuse dun assez beau vert, laquelle, mesure quelle
attire lhumidit de lair, va passant graduellement au bleu. On lessive
.0_ - -uw..
:.
nus connues.
67
rement, mais dans ce cas seulement, le rapport des
68
CHAPITRE v.
inales dessches (le sang, les rognures de cornes sont les matires
les plus propres et objet). Lon calcine ce mlange dans un creuset
jusquau rouge, puis lon dlaie cette substance dans quinze vingt
nus communs.
69
'
, ___g__. ,..._.
x.._
wr_' j\
70
CHAPITRE v.
de gommelaque,
90
dasphalte,
240
de cire blanche.
On fait fondre la gommelaque dans la trbenthinc en ne mettam
mts COULEURS.
71
ille de bois,
On donnerait plus de solidit au bitume en le fondant dans un
omis au carab; on pourrait mettre 60 grammes de ce veznis en
[ace de ttbeuthro. La gomme-laque se faudrait sans peine dans ce
anus.
.
72
cnsrrrmz v.
mzs COULEURS.
73
qui clate facilement au feu, mais de la terre dont les poliers se ser
vent pour mastiquer et btir les poles de faence. Dlayez cette terre,
comme eux, avec un peu deau, et ptrissezIa jusqu ce quelle ait la
consistance dun bon ciment : cela est fait en un instant. Gamsseeu
tout lextrieur de votre boite environ sept millimtres dpaisseur,
et mme un peu davantage aux jointures, de faon que nulle part le
fer ne reste dcouvert. Faites scher cet enduit devant le feu ou
lardeur du soleil, jusqu ce quil ny reste plus aucune humidit.
Alors, en ayant bien soin de ne pas enlever lenduit, faites rougir la
boite un feu trsvit, tel que celui dune forge ou dun pole qui ne
ambe plus, mais qui contient encore un bon brasier de charbon. A
mesure que la boite schauffera, vous en verrez sortir, malgr le fer
et lenduit de terre, des ammches bleutres qui schapperont de
toute part comme si elles taient pousses par des chalumeau; ce
sont les restes de lhuile essentielle du caf qui se font jour malgr '
les obstacles, et qui senamment aussitt.
Peintre et Sculpteur.
74
CRAPlII v.
tenue par de bons clous bien rivs de tous cts, de manire quelle
puisse ne pas perdre leau quon y versera pour lpreuver. Cette
boite peut avoir 68 millimtres de diamtre sur 16 centimtres de
longueur; lun des fonds sera solide, et lautre extrmit aura un
couvercle joignant bien comme un dessus de tabatire; ce couvercle
DES COULEURS.
75
FW ,
76
CHAPITRE v.
'
_ DES COULEURS.
77
CHAPITRE VI.
Principes de Part lucids par la description
PRINCIPES DE LA PEINTURE.
79
matres.
Le premier des principes roule sur le choix ou lin
vention du sujet. Nous avons dj dit quil doit tre
intressant, du moins fautil tacher de le rendre tel.
Le second porte sur lordonnance ou distribution
des objets qui doivent le composer, elle doit tre fa
cile, simple et naturelle.
Le troisime principe est relatif au dessin; le dessin
doit tre pur, correct et prcis.
Le quatrime embrasse le style, cest principalement
lexpression, la grce et le coloris qui constituent ce
quon nomme le style, mais le dessin entre pour beau
. l "
80
cmrrrnr v1.
coup dans cette partie, le style doit tre coulant, noble
et nergique.
Lart des groupes, celui des contrastes, des drape
ries, de la perspective et du clairobscur, sont autant
de parties et de branches de ces principes gnraux.
ses dpendances,
.Ouen un lieu, quen un jour, un seul fait accompli
tienne jusqu la n le thtre rempli ;
celuil.
Comme il faut viter de surcharger le sujet dac
cessoires inutiles, on doit se garder encore plus de
rpandre dans untableau dhistoire des dtails purils
et minutieux. Ils dclent une imagination strile,
qui se jette sur tout ce quelle rencontre et se couvre
de haillons pour cacher sa misre. A ces remarques
sur lordonnauce, ajoutons que le personnage princi
pal. de la scne doit toujours, sans tre isol, paratre
un peu spar des autres, an quon puisse aisment
le distinguer. Voyez dans le tableau reprsentant le
Magnicat de Jouvenet, combien la Vierge, par la ma
nire dont elle est place et par son attitude, sempare
d&bord de toute lattention (1). Mais il faut mnager
(1) On voyait nagure ce tableau dans le chur de NotreDame.
PRINCIPES DE LA PEINTURE.
81
82
cmrmm v1.
w --
-_--s.n_-_
PRINCIPES DE LA numerus.
83
bre dautres bons tableaux rpandue dans cette gliseUne observation qui dcoule naturellement de ce
que nous venons de dire , cest quil ne faut jamais
84
CHAPITRE VI.
85
Peintre et Sculpteur.
86
CHAPITRE v1.
prendre.
.
Mais cest lexpression de la_physioncmie des per
sonnages qui contribue le plus faire ressortir lex
pression gnrale du tableau. Celle des sentiments et
des passions de chacun deux doit tre analogue au
caractre quon lui suppose, et tous ses mouvements,
ses gestes, ses regards, doivent sy rapporter; il est
.0 _\ "*""r_.. v
PRINCIPES DE LA PEINTURE.
87
vers elle.
88
cmuurnn v1.
__.....,_
PRINCIPES DE LA PEINTURE.
olhr.: .
89
touche hardie.
Je lai dj dit, le coloris est dans un tableau,
comme dans la nature, la partie la plus attrayante.
Cest une preuve quon fait tous les jours; ne ngli
gez donc jamais le coloris. Au surplus, consultez LAr
gillire, tudiezle bien.
,
Je vois souvent, disait Salvator Rosa, donner pour
90
cmrrrmz v1.
Bourdon (l), la Conception par Lafosse (2), le Mariage
du duc de Bourgogne (3) et le Prevt des Marchands (4),
tous deux de LArgillire; quelques portraits par Mi
gnard, et lEtrmeoncon de J ouvenet, superbe ta
94
CHAPITRE VIL
De la dirence de la couleur suivant les coles et les
5 t.
92
CHAPITRE vu.
DE LA PRATIQUE DE LART.
93
don du ciel.
Encore un coup, c"est en tudiant les tableaux des
grands matres et surtout la nature, quon peut ac
qui nont pas sous les yeux, pour les guider, les u
vres des grands matres.
g 2.
DE LA PRATIQUE DE LART.
94
CHAPITRE vu.
DE LA PRATIQUE DE LARl.
95
96
CHAPITRE VIL
DE LA PRATIQUE DE LART.
97
Peintre et Sculpteur.
'
98
CHAPITRE vu.
DE LA PRATIQUE DE LART.
99
de locre jaune.
Les personnages ressortent aussi en noir sur la mer
et sur les tons argileux de la falaise du premier plan.
Les linges et hardes blancs ont t prpars avec de
locre jaune, du noir de pche et de la terre dombre.
Voil la manire dont a t prpar le tableau pour
un effet de nuit, celle quon devra adopter en pareil
cas. Quant au dtail, cest lartiste consulter son
imagination.
100
CHAPITRE vu.
DE LA PRATIQUE DE LART.
101
peindre ce tableau.
Le fond de la chaumire reprsente la chemine au
milieu, dun ct droite un vieux buffet en chne
102
cmrrran vu.
DE LA PRATIQUE ne LARI.
103
Sienne brle.
'
104
CHAPITRE vu.
m4
cannes un.
106
cusrrrnn VIlI.
107
crurrras et.
De ltude de la perspective.
.v*_..nv*:.r
w v "v""...
DE LTUDE DE LA rnnsrrcnvr.
109
10
l 10
CHAPITRE 1x.
DE LTUDE DE LA rrasrrcr1vr. .
fil
l 12
CHAPITRE 11:.
DE LTUDE DE LA rensrrcnvr.
H3
CHAPITRE X .
De lAnatomie.
DE LANATOMIE.
l 15
'
116
CHAPITRE x.
4 4 :L
CHAPITRE XI.
L"art statuaire chez les Grecs, de lexcellence
de leur got, etc.
H8
CHAPITRE x1.
.t
I
-.r.-
-_=. .. _ -
lit)
'
120
ensrrm xr.
vritable usage.
Il est prouv par un grand nombre de tmoignages
que les statuaires grecs faisaient des modles avec
une matire molle quelconque, avant dexcuter leurs
gures en marbre. Il ne parait pas quils eussent eu,
comme Michel-Ange et notre bouillant Puget, la t
121
Peintre et Sculpteur.
11
CHAPITRE XI.
122
pect pour les dieux : les nuds que forment les ser
pents autour de ses ls, les soulvent et les attachent
de la douleur et de la vertu.
Il y a donc dans ces trois gures, le Laocoon, la
41 3
CHAPITRE XII.
Pratique de la couleur sur luole dltalie. Peinture
historique.
I
!
-.
1.-... -
.-.._Ms. v.
_-'"- "\;
124
cusrrmn xu.
w -_..-r
. "..'._.
'*" -... ..
.,
PRATIQUE DE LA COULEUR.
...
' *7' .
-... - .r.-.._
425
GHAPITRE XIII.
Esthtique .
____;.;.:'.r ,. _
.v
ESTHTIQUE.
127
128
CHAPITRE xn1.
, 7 ._,z,.,
129
130
CHAPITRE xm.
&J
MM:V:MMMA
131
132
CHAPITRE XlII.
.7*;:;:;_
;
I
133
de lindividu.
'
Yeu. Lexpression des yeux varie linni.
Lil, dit un proverbe, est le miroir de lme.
Aussi ne peuton xer aucune rgle prcise pour le re
Peintre et Sculpteur.
12
134
CHAPITRE xm.
. plus ferm .
et
Paupires. Ltude des paupires ege beaucoup
dobservations cause de la diversit des cas o elles
agissent. La paupire infrieure est sujette peu de
mouvement, mais la suprieure sabaisse entirement
pour fermer et garantir lil. Lorsque le globe de lil
est dirig en haut, la paupire infrieure est plus fendue
et laisse apercevoir la forme et la direction du globe.
{35
de leur emprunter.
Nez. Un beau nez ne sassocie jamais, dit Sue,
avec un visage difforme. Un nez rgulier exige n
(1) La caroncule lacrymale, situe vers le grand angle de lil ou
langle nasal, est une petite masse rougetre, grenue et oblongue : elle
parat toute glanduleuse quand on la regarde: elle est distincte du
globe de lil et de langle interne des paupires.
136
CHAPITRE xm.
hommes.
137
de la tte.
Joues. Les joues formant une partie principale
du visage, doivent paratre grandes, an de donner
latte elle-mme un caractre de grandeur qui la fasse
rentrer dans lunit gnrale de la gure humaine,
qui ore des masses grandes elle-mme. Si, au con
traire, les joues paraissent petites de masses, la tte
ne serait plus compose que de parties petites, ren
fonces et saillantes, brunes et claires, et cet effet pro
duirait une seconde unit.
138
CHAPITRE x1n.
et de la hauteur du nez.
Le trou auditif ne peut manquer.dtre toujours
situ en rapport avec los zygomatique, puisquil fait
corps avec lui; los zygomatique xe donc la hauteur
du trou auditif.
139
140
CHAPITRE nu.
M1
142
cuxrrrnn x1u.
143
144
CHAPITRE xnr.
145
virginal.
Les plis transversaux du ventre rpondent aux ner
vations des muscles droits. Le droit, diton, se divise
en quatre et mme en cinq parties par de fortes in
13
146
cuxrrrna xru.
147
la vrit et la beaut.
Chez les femmes ces deux petits creux sont plus
q,-7
148
cmrrrmz xm.
'
v. .r-
{49
l50
CHAPITRE un.
151
152
V CHAPITRE xm.
475
CHAPITRE XIV.
Des concours acadmiques.
5 l.
lNCOMPTENCB DE LACADMIE.
154
CHAPITRE xrv.
INCOMPTENCE DE LACADMIE.
155
156
cnsrrmn m.
INCOMPTENCE DE LACADMIE.
157
dune rnovation.
Lorsque nous nous prsentons, comme beaucoup
dautres, pour signaler comme vicieuse la marche
14
158
CHAPITR xrv.
mcoummucn un L"ACsDMIE.
159
celle de LAR1ISAN.
Tous les exercices de compositions,desqu3es, com
mandes et excutes point nomm sous les yeux
du professeur et censures par lui, sont des moyens
fort bons pour continuer le professeur ou certaines
manires dcole ; mais il sagit davoir des hommes
dune nature franche, dcouvert dans leur propre .
manire dtre, de sentir, et llve chappera dautant
moins une ressemblance toujours fcheuse ou fort
suspecte, quil se sentira plus intress faire le sa
30
CHAPITRE xrv.
tt
importante?
'
162
cmrmuz xrv.
5 a.
163 .
PROFESSEURS.
En vrit, que lon nous pardonne la comparaison
triviale que nous allons faire: aprs des exigences de
cette nature, il nous semble voir des professeurs d
quitation qui, par un systme tout particulier, et aprs
avoir donn leurs lves quelques leons de pond
164
camun xrv.
g 5.
55
166
CHAPITRE xrv.
....n__.
..-.
{67
168
cmrrma xrv.
.
. _._...r _V< .... .w,wW.
169
Peintre et Sculpteur.
15
CHAPITRE XV.
Marche suivre dan! les concours Importance
de lesquiue.
5 t.
MARCHE A SUIVRE.
usncnn A SUIVRE.
t7l
172
cuurrnn xv.
mucun A SUIVRE.
113
l74
cnsrrrnn xv.
IMPORTANCE DE LESQUISSE.
g 2.
175
IMPORTANCE m: LESQUISSE.
-:-rw,..
1'76
'
CHAPITRE xv.
IMPORTANCE DE IESQUISSE.
177
mme.
178
CHAPITRE xv.
1urommcn on LBSQUISSE.
H9
180
cuxrrrnn xv.
faces.
bien confectionns.
Enn, on insiste et on dit : Si lesquisse est insuf
..; a-
.._.._.
mronmmca on Uesourssr.
181
Pointu et Sculpteur.
16
W..
.
f
-._,
"r
VOCABULAIRE
18?
DU
PEINTRE nu ou scuPrcun
ou nrmrrrons RAISONNES
l 84
vomnuuunn
bls:
Sicelui qui est matre de son art et le dominees
seul digne du nom de grand peintre, je dois me tenir
en. grand mpris, car cest lart qui constamment me
matrise. Je suis lesclave du portrait que je. fais comme
siLtait vivant et .menchanait une. volont despw
tique. Combien de fois ne me suisje pas dit entr
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
.85
186
VOCABULAIRE
relever
ses, soit des
pourlignes
distinguer
sans le
mieux
secours
un espacement
daucunea&ad#
ou
nu rnmrminnusrnrvn.
187
t 88
vocummr
DU PEINTRE m BU SCULPTEUR.
189
190
VOCABULAIRE
_*W
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
l91
192
vocrnvmrm:
et du temps.
La perception des rapports est donc le fondement
du beau; cest donc la perception des rapports quon a
dsigne dans les langues sous une innit de noms
nu PEINTRE tu vu scmrrun.
193
sublime.
La perception des rapports ordonns produit lide
de beaut, et letension de lme, occasionne par leur
analogie avec notre nature, en est le sentiment.
(SNANCOUR.)
Il nest donc pas ncessaire dtre capable de d
nir le beau pour en tre mu; mais pour produire le
le sentiment du beau.
(Dmnum.)
Voyez le chapitre relatif lEsthtiqw.
Peintre et Sculpteur.
17
1.96
VOCABULAIRE
et
lWl P88
VW. 7 vrm,
...
l95
0
C.oUm. Rpter les traits1
le cbtiit dun
olijetpint, dessin ou grav, en promenant laxpont
laplune ou le crayon sur une feuille de parirtan
pd't, de manire en xer le trac. On'dcalque'
la Vitre, o lon place dessous son calqueet entre lui et
la ftiillhlancbe ou la toile sur laquelle'on veut traitsi
p01"t6r c't1a1c, une autre feuille de papier n1ac'e;qt
lon abtte' prlablelnetauvs dsagne, de
196
vomnummr
nu rururns'm DU'SCLITEUR.
197
CLADOW Vertpl.
CiiBnis? Coulr cendre!
('hnnbnSuatfMhlusged' dst
tizimocn . dlc1h1eie on_ peut esquisser piiii'l
198
VOCABULAIRE
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
199
206
VOCABULAIRE
V'W
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
201
aurez soin de varier votre dessin, en plaant ce qui est laid auprs de
ce qui est beau, un vieillard auprs dun jeune homme, un homme fort
et robuste auprs dun autre qui est faible, plus votre tableau sera
agrable.
v
202
VOCABULAIRE
si elle ne procure de la vue et le plaisir de lesprit. Or,
cette seconde partie du beau ou ce beau intellectuel,
cStle convenable. Les convenances.sont donc autant
de parties intgrantes de la beaut.
COULEUR. Pour exprimer la dirence bien
tincte_ quil y a entre la couleur particulire, et telle
quelle est, de chaque objet ou supercie, et la couleur
apparente de ce mme objet vu de loin ou de biais, ouv
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
293
nire de peindre laisse la couleur de lclat, mais il
est rare que ce ne soit pas aux dpens de quelque.au
tre qualit; des prparations lgres et auxquelles on
204
VOCABULAIRE
'
lintensit de la couleur.
DESSIN. Liotard sexprime ainsi sur ce sujet :
Le dessin est la juste ressemblance de toutes les
formes que lon voit dans la nature; il doit tre trac
net, sans tre sec ; ferme, sans tre dur ni raide; cou
lant, sans tre mon; dlicat et vrai, sans tre manir.
205
maille.
On appelle grands dessinateurs, les peintres habiles
dans lart dimiter par le dessin les beauts de la gure
humaine.
Par dessiner dapres nature (ad vivum ping0re), on
entend presque toujours en France, dessiner le mo
dle vivant. Les Italiens sexpriment mieux, ils disent: .
Peintre et Sculpteur.
13
206
vocxiznmrar
dans lexpression.
DESSINS. On fait des dessins aux crayons, les
tompe, au lavis, , gouache, au pastel.
" '
nu rrnir El"DUSCULPTEUL
Les sc corrS ne peuvent tie' deloi
que par droulement; otls suppose doncorposa
dune innit de surfaces planes contigus.
.'
'
208
VOCBULAII
obtenir un autre genre de dessin qui est une combi
naison fort adroite de la perspective et du plan, cest
dire un panoramaplan.
Drrrvour. Tablettes pliantes ou tableau portatif
recouvert de volets (1).
Drsrosmou. La dispositim, leet, la couleur, le
pression, ne sont des ressources pour le peintre que
(l) M. Emeric-David, dans ses savantes recherches sur la pein
fore moderne, loccasion du nouvel lan donn par Cbarlemagne
n .
; sueur: : wma
pixitr't esvsl
210
vocnnmmx
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
2H
. vutimm
'
Pour remplir ce but, nous aronsobteriu dllii
tr(l) de lEcrch de M. E. (lauib, latstion
2l'
Frontal.
Orhiculaire des paupires:
Petit zygomatique.
Grand zygomatique.
Masster.
Peaucier.
Digastrique.
. Sternecleidomt0dhn.
.' Stemohyoidien,
. Deltoide.
. Grand pectoral.
. Coracobrachial.
.' Biceps.
.
.
.
.
. Grand palmaire.
u M.LiigriiMrvis, diteurlibraire, 3, rue'dlcole de
me tire.
-.
DU rnnmu; nr DU SCULPTEUR.
19. Petit palmaire.
20. Long chisseur propre du pouce.
21. Flchisseur superciel des doigts.
22. Grand dentel.
23. Grand oblique.
24. Droit abdominal.
25. Pyramidal.
26. Tenseur de laponvrose fascia-latex.
27. Couturier.
28. Pectin.
29. Premier adducteur.
30. Droit interne.
31. Droit antrieur.
32. Vase interne.
33. Tendon rotulien.
34. Tibia.
35. Jumeaux.
36. Solaire.
37. Jambier antrieur.
38. Long extenseur commun des orteils.
39. Long pronier latral.
40. Long extenseur du gros orteil.
_
M. Ligament annulaire du tarse.
42. Pdieux.
43. Long chisseur commun des orteils, tendons
2M
'
ycuiin
3. Auriclare suprieur.
4. Petit rond.
5. Grand rond.
6. Souspineux.
7. Grand pectoral.
8. Trapze.
9. Grand dorsal.
10. Grand dentel.
H. Grand oblique.
i2. Ancon.
13. Cubital antrieur.
14. Grand fessier.
Vase interne.
Vase externe.
Tendn'rota.
Premier adductem
Droit interne.
Troisime adducteut.
Demi tendineuX.
Demi membraneux.
Jumeaux.
nu PEINTRE rr DU qSULPIEUR.
215
28. Tendon dAchille.
29. Long chisseur commun des orteils, et ton
dons du jambier postrieur et du long
chisseur propre du gros orteil.
30. Adducteur du gros orteil.
31. Jamhier antrieur.
32. Long et court proniers latraux.
33. Long extenseur commun des orteils et ;pro
nier antrieur.
34. Extenscur propre du gros orteil.
35. Ligament annulaire dntarse.
Lcorche vu par derrire. (Fig. 3.) V
. Biceps.
. Rond pronateur.
. Grand palmaire.
.
. Ligament annulaire du carpe.
C\IGI
usav
id.
. Premier
m, 10. Cubital postrieur.
11. Cubital antrieur.
12,12. Ancon.
13,13. Long supinateur.
11,14. Triceps.
15, 15. Brachial antrieur.
ni, 16. Deltoide. "
t7. Occipital.
18, 1,8. Trapze.
3
216
vocanuumx
19. Petit rond.
20. Grand rond.
2l. Souspineux.
22. Grand dorsal.
23. Moyen fessier.
. Tenseur de laponvrose fascia-lata.
24'. Bandelette de cette aponvrbse.
25. Grand fessier.
26.
27.
28.
29.
Vase externe.
Biceps fmoral.
Demitendineux.
Demimembraneux.
se, '30. Jumeaux.
31,31. Solaire.
.:.G
31131. Tendon dAchille.
32. Jambier antrieur.
33. Long extenseur commun des orteils et pro
nier antrieur.
34. Long,r et court proniers latraux.
35. Ligament annulaire du tarse.
36. Pdieux.
Lcorch vu de ct droit. (Fig. 4.)
U:I}CJN"
.
.
.
.
nu PEINTRE ET un SCULPTEUR.
. 217
8.
7. Deuxime
Court extensur
radial et
externe.
long abducteur du pouce. *
9, 9. Premier
id.
16,16. Triceps.
'
18. Frontal.
'
19. Temporal.
20. Triangulaire du menton.
21. Masster (Entre ces deu:c muscles, on aperoit
28.
29, 29.
30.
31.
Grand oblique.
Aponvrose fascia lata enleve en partie.
Tenseur de cette aponvrose.
Moyen fessier.
19
218
vocmzm.muz
scures.
BU rsnvrmr ET DU SCULPTEUR.
2b9
220
VOCABULAIRE
nu PEINTRE ar en SCULPTEUR.
221
222
;_,-
VOCABULAIRE
(2) - Parmi les couleurs utiles que lon est forc de rejeter de la
peinture lhuile, il faut citer premirement le vertdegris (oxyde de
cuivre) qui noircit lorsquil est en contact avec lhuilc. Cest pro
bablement cette espce de sel (actate de cuivre) qui a dtruit beau
(; 3up de tableaux de Lonard de Vinci, qui lincorporait sans mance
dans ses teintes, de mme quil incorporait aussi le noir dimpri
meur, dont leffet lui e. t si funeste. Nanmoins, on sait que les
Vnitiens employaient jadis le vert-degris tout pur par glacis pour
des draperies ou des verdures, et qutant ainsi employ il change
peu. En effet, cest le vertdegris qui a produit les beaux verts v
nitiens que nous admirons encore aujourdhui dans les tableaux de ce
temps. Il est vrai que lusage de la malachite leur a aussi t assez
familier, cette couleur ntant pas, beaucoup prs, aussi rare quelle
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
'
223
t.ense, qui est le produit de loxyde de chrme, mais cet oxyde ne sup
porte ni le contact dautres couleurs mtalliques ni celui de lhuile ;
>
224
A;
VOCABULAIRE
nu PEINTRE M ne SCULPTEUR.
'
225
peinture.
'
226
VOCABULAIRE
\_,.__{_ vWi'
nu PEINTRE M ou scucrrsrin.
227
228
VOCABULAIRE.
229
fondre le copal sans huile, mais ils nont pas fait con
natre leur secret. Je men suis tenu au moyen que
je viens dindiquer; il est bon, et souvent jai obtenu
un gluten trsblanc par ce moyen. Le choix du capal,
lespce de fourneau et la manipulation sont pour
beaucoup dans le succs.
Voici le procd pour lhuile volatile de cire, comme
dissolvant le plus avantageux.
Cire jaune et chaux vive (gales parties) ; faire li
querle tout ensemble dans une bassine, an den
former des boulettes; introduire ces boulettes dans
20
230
VOCABULAIRE
de chaux.
Je me flicite beaucoup, ditil, davoir eu recours
ce liquide peu ou point connu, et sur lequel mme
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
.231
pic; ajoutez dans la cire ainsi amollie et divise par ce mlange, quel
ques cuilleres despritdevin bien recti; cet espritdevin bouil
lonnera et svaporcra aussitt. Ajoutezen dautre, et remuez la cire
qui, en se refroidissant, se mettra en ocons et en tat de division.
Battez bien avec une spatule,et ajoutez de temps en temps de lesprit
devin tide; la cire, au moyen dune agitation non interrompue, se
une liqueur uide, ce qui sopre sans grande diicult, ainsi que
nous allons lindiquer. Leau se lie donc lespritdevin, lespritde
vin se lie lhuile Volatile, et lhuile volatile tient la cire en divi
lant avec leau ce mlange, on obtient une espce de lait de cire, que
lon passe par un gaze ou un crpe an de ne lavoir charg que des
molcules les plus tenues et les plus divises. Couvrez de cette liqueur
ou'de cette eau cireusc le tableau, en lapposant avec un blaireau large
et serr, et laissez-la scher, vous obtiendrez une vraie poussire de
cire, ensuite un linge doux [et non pelucheux et pli en tampon pourra
232
vocsnummu
233
DU PElNTRE ET DU SCULPTEUR.
ajouterait.
Le jaune duf, sans addition deau, est assez lent
se scher; il permet la fonte des couleurs quon lui
associe.
laisser vaporer.
234
VOCABULAIRE
DU PEINTRE nr DU SCULPTEUR.
235
peindre tait chez eux la plus gnrale. Les mots de peinture sur les
murs et celui de fresque, taient devenus en quelque sorte synony
mes. Lempire de lhabitude tait si puissant que les traducteurs ap
pelaient du nom de peinture [maque les peintures excutes sur les
murs dont les auteurs anciens nindiqnaient pas le procd, et lors
quils rencontraient dans les textes originaux les mots de peinture
bord ses ides sur ces questions importantes. Elles doivent dailleurs
inspirer un grand intrt. Comment se dire sans regrets que si lir
236
VOCABULAIRE
cadre.
cheur P a
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
237
,.
- 'cl.
..,-.-.
238
VOCABULAIRE
un PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
239
240
VOCABULAIRE
nu rumruu ET DU SCULPTEUR.
24!
luimme de Rubens :
a Rubens ayant t pri de prendre pour lve un
jeune peintre, la personne qui le lui recommandait
chercha ly engager plus promptement, en disant que
21
242
VOCABULAIRE
on PEINTRE m ou SCULPTEUR.
243
244
VOCABULAIRE
DU PEINTR ET DU SCULPTEUR.
245 "
table.
Le premier crpi se compose d excellente chaux hy
draulique et de pouzzolane, ou du sable granitique as
246
VOCABULAIRE
mire, sans lavoir vu, quun litre deau de trop peut noyer un mtre
cube de mortier.
'
Le mortier/ employ dans les fresques du XlVc sicle tait proba
1
celui de C
Cmmm,
,_ ' de deux parties
de gros sable (sabbioni) et drme partie de chaux en poudre (teinte
nettoie dabord avec soin le mur et mouillele bien (il ne saurait tre
trop mouill); alors prends le mortier aprs lavoir rendu souple
tbrce de le remanier avec la truelle, appliques-en une couche ou (leur,
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
247
trait en le piquant.
On se sert, pour peindre, de brosses et pinceaux de
poils fermes et assez pointus.
Paillot de Montabert
recommande de ne pas labourer dans le fond du mor
tier frais; lon conoit quil sensuivrait une altration
jusqu ce que lenduit prsente une surface gale; comme ce crpi
doit recevoir un autre enduit, aies soin de ne pas le lisser mais de
lui donner des asprits comme celles dune rpe. n
248
VOCABULAIRE
.:.,.
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
249)
\ 250
' VOCABULAIRE
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
251
' 252
VOCABULAIRE
leau sen spare trop promptement. Avec de leau
pure, on ne paurrait les fondre ni mme les appliquer
en couches unies. Cennino Cennini distingue toujours
les couleurs qui semploient avec ou sans matire col
lente (tmpera); ainsi, en parlant du blanc appel
sangiovanni, il a grand soin de dire quil semploie sans
colle, et en parlant du noir de charbon, il ditexpreascL
ment quil exige laddition de la colle, aussi bien dans
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
253
pare.
Peintre et Sculpteur.
22
254
VOCABULAIRE
'
ne PEINTRE ET un SCULPTEUR.
255
256
VOCABULAIRE
transport nen est pas plus diicile que celui des glaces.
Esprons quelon protera de cette dcouverte, surtout
257
G
Gmm. Il peut y avoir diffrents genres de ta
bleaux, mais il ny a quun genre de peinture; Ainsi
on ne doit pas plus dire la peinture de portraits que
la peinture dhistoire. On a t jusqu appeler peinture
de genre, la peinture lorsquellc reprsente des scnes
de la vie prive, scnes ou sujets pris dans la classe
infrieure de la socit. Rien, que la routine, ne peut
autoriser un tel langage.
Gtonrnu. On entend proprement par ce mot
la projection orthographique de lobjet, sous quelque
ct ou aspect quon le considre, mais abstraction
fite de leet perspectif ou scnographique. Le go
mtral est donc distinct du perspectif; il est distinct
;_.__,m.r. /v
258
' "'
".r"""'"
vocssurunr
plication utile.
Mengs dit que la forme pyramidale est celle qui con
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR. ,
259
ronde; quil ny ait aucune rptition dans la disposi
tion des membres, ni une gale distance entre eux ;
quaucune tte ne se rencontre avec une autre, soit
260
VOCABULAIRE
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
261
262
vocsnummn
rel.
Toute ligne qui est parallle llrorizon sappelle
ligne horizontale.
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
263
264
VOCABULAIRE
Suivant M. Mrime, dans le grand nombre de re
cettes publies, la litharge est le principal ingrdient;
loxyde de plomb tant celui qui a le plus daction sur
lhuile, il pense quil est inutile dy en ajouter dautres_
Il indique seulement la litharge, dans la proportion au
ocres.
Les huiles essentielles sont: lessence de terebenthine, qui provient
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
265
23
266
VOCABULAIRE
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
267
268
vocxnumnuz
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
269
270
VOCABULAIRE
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
271
272
VOCABULAIRE
nu runmu: m un SCULPTEUR.
273
274
vomsummn
275
276
VOCABULAIRE
277
24
278
VOCABULAIRE
tion servile.
Malgr les modes et les systmes, une gure
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
279
lindividuel. Et, quel que soit lart avec lequel ils ont
su souvent traiter des formes trs-loignes de la.
beaut, ce qui les distingue surtout, cest la conception '
l
280
vocsrurimt
un emploi ncessaire.
Mais, comme nous venons de le dire, lart accep
tant toutes les manestaons de la nature, le beau par
excellence, le beau dgag de toute manifestation in
dividuelle ne peut plus tre que le but dune direction
particulire du gnie. Chaque artiste est libre de se
complaire dans cette vue leve Iorsquil trouve une
heureuse occasion de se faire comprendre, dattirer
les suffrages de ceux . qui il .sdresse. Suivant le de
gr de beaut quil voudra atteindre, il rejettera plus
ou moins lindivlduel. Sil est forc de reprsenter
lindividuel, et sil veut le soumettre nanmoins la
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
281'
Imitation. Les bonnes copies ne sont si rares en
peinture et en sculpture que parce que lintelligence
des imitateurs est rarement la hauteur de lintelli
282
vocusummn
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
283
de dilatation et de contraction.
Limpression des panneaux se faisait anciennement
avec de la craie dlaye dans de la colle animale, ou
bien avec du pltre teint.
M. Paillot de Montabert dit que, dans les X et XI
sicles, les panneaux taient en gnral recouverts
dune toile sur laquelle on mettait unecouche assez
et leurs dorures.
284
vocmummn
. _.._._ . ..
mW? c1J
nu PEINTRE m on SCULPTEUR.
285
286
VOCABULAIRE
,.
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
287
copal.
la haute beaut.
INVENTION. Voyez Jugement.
ISABELLE. Couleur manifeste entre le blanc et le
jaune, ou jaune rougetre ou orang -jauntre. Cepen
288
vocnumrnn
son objet.
'
Linvention est la facilit de composer le sujet
dune peinture. .
.
Lorsque le peintre, guid par le jugement, ain
vent toutes les parties qui constituent un tableau, il
faut ensuite les disposer leur place, de manire
quon ny puisse rien retrancher ni rien ajouter; ce
travail constitue la composition.
Linvention aide par le judnent forme le beau
et le grand gnie; il choisit les sujets les plus int
DU PEINTRE ET un SCULPTEUR.
289
Peintre et Sculpteur.
25
290
vocsrummn
nu rnntrna ET DU SCULPTEUR.
291
dart.
Jean Steen, Teniers, Ostade, du Sart et plusieurs
292
VOCABULAIRE
DU PEINTRE E! DU SCULPTEUR.
293
294
vocruzmmn
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
295
296
VOCABULMRE
DU Parme E! un SCULPTEUR.
297
298
VOCABULAIRE
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
299
300
VOCABULAIRE
301
26
302
VOCABULAIRE
O
Genn. Comme il y a des ocres de toutes sortes
de teintes, le mot couleur docre exprimerait mal lide
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
303
304
VOCABULAIRE
nu PEINTRE m nu SCULPTEUR.
305
lhuile, il est plus dur que le eopal. De cette manire le. palette est
prpare sardechamp.
306
VOCABULAIRE
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
307
308
VOCABULAIRE
309
310
VOCABULAIRE
nu PEINTRE nr nu SCULPTEUR.
3H
312
VOCABULAIRE
ches.
PATLNE. On donne le nom depatine la crasse
articielle que la supercherie sait adroitement apposer
sur des tableaux ou mdiocres ou uss.
PAYSAGES. On a cru devoir distinguer les tableaux
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
M3
vement.
'
27
3H
vomummn
DU PEINTRE Er nu SCULPTEUR.
315
316
VOCABULAIRE
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
317
318
VOCABULAIRE
nu rumrnn m un SCULPTEUR.
319
ner ici une ide suisante en cas que lon nait point
de trait sous la main (1).
Si le point de distance rel que lon a choisi place
le spectateur un loignement convenable des objets
reprsents, la formation dun carr (le quadrilatre)
perspectif vers la base du tableau aura un aspect tel,
quune diagonale trace sur ce carr tendra videm
ment aller chercher ce point de distance; elle y
tomberait effectivement, sil y avait possibilit de pro
longer cette ligne et la ligue de lhorizon sur laquelle
le point de distance est toujours plac.
Or, supposons un tableau de grande dimension, et
plaons sa base et sur une ligne parfaitement paral
lele la ligne de lhorizon, trois ou quatre divisions
' gales et de 0".32 chaque (Planche II, Fig. 1). De
chacun des points de division, levons des lignes droi
tes en les dirigeant toutes au point de vue. Pour ta
blir graduellement sur ces lignes fuyantes des carrs
perspectifs qui aient les conditions dont nous venons
de parler, si, de chacun des points tablis, on con
320
vocAnumma
nu PEINTRE ET un SCULPTEUR.
321
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322
VOCABULAIRE
poireaux.
8 85 3535 85 '38
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
\-Jttvzu
323
324
VOCABULAIRE
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
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28
326
VOCABULAIRE
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nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
227
328
VOCABULAIRE.
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
329
33_0
vocnuruu
331
levage.
(l) Un parquet est un grillage en bois de sapin; les barres qui
sont dans la direction des libres du bois du panneau, sont les seules
soient colles au panneau. Les barres transversales sont mainte
unes par les premires et engages dans les entailles faites dans leur
paisseur; elles ne sont point colles pour laisser au panneau le mon
vment qui sopre toujours sur sa largeur; elles servent seulement
'
332
VOCABULAIRE
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
333
lair.
334
VOCABULAIRE
manche courb.
nu PEINTRE ET DU scurrrnun.
335
dinairement la colle.
Sil sagit denlever un tableau de dessus un pan
neau, on se rend dabord matre de la peinture par le
mme procd , cestdire en collant dessus de la
gaze, et plusieurs doubles de papier. Ce cartonnage
tant sec, en pose le tableau plat sur une table bien
dhumecter, vers lun des bords, une petite partie de la colle qui sert
lv
336
VOCABULAIRE
che. Il reporte la peinture ainsi saisie sur une autre muraille, sans
que le moindre trait soit perdu. Plusieurs tableaux ont dj t dta
chs de cette manire. Lopration a russi tant sur les murailles in.
gales que sur les murailles unies.
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
337
29
338
OCABULAIR}Z
leaudevie.
'
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
339
acr.
. 0
On peut recourir dautres expdients, mais on voit
que plus il se prsente de dilcults, moins les donnes
sont certaines.
On se sert, pour frotter, de bois tamis trsn; on
fmtte avec une brosse un peu rude trempe dans une
340
VOCABULAIRE
enlever les repeints en dvernissant. Il vaut mieux
frotter lhuile et essuyer, repeindre par glacis et les
tenir dun ton plus clair.
ROMANTIQUES. Les tableaux romantiques sont des
tableaux traits dans le genre des romans, cestdire,
'
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
341
ne saurait deviner.
(Jeun qui reprsentent la peinture comme une es
p,cedinspiration, comme un don de la nature accord
342
voccauumn
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
343
344
voc BULAIBE
inconvnients.
'
nu PEINTRE ur nu SCULPTEUR.
345
346
VOCABULAIRE
qui constitue lensemble de toutes les ressources de
la palette (l).
TERREIN. On appelle terrain, la surface sur la
quelle pose en plane lobjet, surrace quon suppose
DU PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
347
348
VOCABULAIRE
rentes. (Nuances)
Tnocmsoues. Tablettes ou pastilles de couleurs
349
v
VERNIS. On range les vernis en trois classes : les
30
350
vocnummu
nu PEINTRE ET DU SCULPTEUR.
351
leurs lhuile.
Ce vernis sert encore pour xer les couleurs sur les
352
VOCABULAIRE
DU PEINTRE ET DU scur'rruun.
353
le progrs de lart.
v
VERT. Couleur binaire compose dautant de
jaune que de bleu.
VERT DE GRIS, VERDEI, XYDE VERT DE CUIVRE.
Ces trois mots expriment la mme couleur.
VERT DE VESSIE. Vertqui semploie en lavis et
...q ._ '-W-"-. - -
3,54
VOCABULAIRE DU PEINTRE.
'
FIN.
355
lanonucrwn. . . - . . . ..nouon-.n..
Cnu>mnz 1. Loi de la nature et moyen de lart. . .
Nivellement des intelligences. . . . . . .
. Imitation sympathique.
. Imitation volontaire. . . . . . . . . . . .
. Imitation des apparences saisissabtcs et insai
sissables. . ' .
. LEcole est tout. .
. Dtractcurs du gnie moderne.
. De lart dimiter. .
. Couleurs employes.. . . . . . . .
. Principes de lart. . .
l. Variation de la couleur.
2. Pratique de larh u.... . . . . . .
Cmr. 8. Moyens de tracer lapparence des objets par
lemploi des lignes. . . . . . . . . . .
Cm9. 9. Etude de perspective.. . . . .
Cmr.10. De lanatomie. . . .
91
91
95
105
108
3556
117
125
126
155
155
160.
165
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FIN DE LA TABLE DES MATIRES.
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ENCYCLOPEDIE
DES SCIENCES ET DES ARTS,
roman gN-18;
Par une runion de Savans et de Praticiens;
MESSIEURS
Atome, Ananas, Bror, Bmu. Buron, Bosnuvu, Bornnn,
Bosc _ Boursaun, Boum, Guru, Cruussnn , Cuxvmn,
Cnonos, Consrurm . Du Gnrnsn . De Lune: , P. D:
aonuuux, Dunos, DUJxBorN, Fnmcua, Grquu, Herv,
Iluor, Juvrnn, Jonu-Fosuxnu, lumen, Luron, LxN
nmx, Lnrux , Lnunur , Sbastien l.nxconuun, Luron,
Lomon, Mura, Munis , Maman, N1cmn , Non. , Jules
Fumer, Rua, limon, Rrcmnn, Iurnunr, Senne, Tun,
TBRQUII, Tmnor m: Bnuuun , Inmuu, loussuxr,
IMMBM,TBM,Vxnoueux,Vnrqun,Vnncmun,Ynnr,etc.
n.
7 ml. in.lol., orn de 500 planrbe5. lrix._ carr vlin , pl. colorics. 45c fr. 7.
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